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25 juillet 2017 2 25 /07 /juillet /2017 05:55
photo EMA / COS

photo EMA / COS

 

25.07.2017 par Alain Establier – n° 176 de la lettre d’information SDBR

 

SDBR : Est-ce qu’un marin a un regard différent lorsqu’il prend la direction du COS (Commandement des Opérations Spéciales) ?

 

VA Laurent Isnard : Nous venons de fêter les 25 ans du COS, qui existe depuis 1992 avec comme premier commandant le général Lepage. Ensuite, se sont succédés des terriens, des marins et des aviateurs, ce qui démontre la continuité de notre travail. Au fil du temps, l’environnement a changé, l’outil a muri et s’est bien développé, mais aujourd’hui nous devons aller plus loin dans la capacité d’emploi du COS. Il n’y a pas de regard particulier d’un marin par rapport à un terrien ou à un aviateur, car voila 10 ans que je fais de l’interarmées, entre autres au CPCO (Centre de planification et de conduite des opérations), et j’ai profité durant cette période du regard et de l’expérience des autres sur les activités. Pour autant, je suis très fier de mon uniforme de marin mais je reste très ouvert sur l’extérieur. Il est important de ne pas avoir de barrières et de fonctionner en réseau ou en hub, modes de partage et de rencontre où chacun prend ce dont il a besoin et apporte au pot commun les éléments d’un projet supérieur : telle est l’idée maitresse.

 

Est-ce une approche collaborative comme on dit souvent dans les colloques ?

C’est une approche du monde moderne, certes moins confortable que le fait d’être propriétaire de son périmètre, mais qui oblige à dépendre des autres, pour leur disponibilité ou leur bon vouloir, qui vous oblige à avoir une bonne connaissance de votre environnement (informations, effecteurs, etc.) et qui vous met en situation d’inconfort parfois, car la décision complète ne dépend pas que de vous. En revanche, nous gardons notre autonomie en termes de capacités d’équipages, avec des équipes très spécialisées appliquant des procédures tout aussi spécialisées : commandos, renseignement, commandement dédié travaillant en boucle courte et faible préavis, etc. Autour de ces équipes, s’agrègent beaucoup d’effecteurs que nous allons chercher dans chacune des armées : patrouille de rafale, sous-marin, équipe régimentaire, etc.

 

Etes-vous intégré au CPCO ?

C’est un autre sujet. Le CPCO se situe au niveau stratégique. Le lien hiérarchique du G-COS est le CEMA, avec le sous-chef Opérations, son adjoint. L’avantage du COS est d’avoir une chaîne de commandement très courte : CEMA, ministre des armées, PR (chef des armées). Toujours bien sûr en coordination avec le CPCO, qui est la « tour de contrôle » pouvant mettre des moyens à disposition intégrés à la manœuvre globale. Sur certains théâtres nous fonctionnons seuls, sur d’autres nous sommes aux cotés des forces conventionnelles.

 

En 2012, le général Christophe Gomart, alors G-COS, nous disait qu’il souhaitait un bon pré-positionnement des Forces Spéciales, au plus près des zones potentielles de crise. Qu’en est-il aujourd’hui ?

Aujourd’hui ce stade est dépassé, car la variété et la multitude de nos engagements amènent les unités à être pré-positionnées et même déjà engagées : Levant, Afrique en plusieurs endroits, Méditerranée, etc. Ensuite, il s’agit de définir des priorités selon la durée prévisionnelle de la mission. Nous avons aujourd’hui un très bon maillage des espaces où nous sommes susceptibles d’être engagés. En face, nous avons un ennemi qui se déplace en faisant fi des frontières, que ce soit avec des moyens conventionnels ou en utilisant le cyberespace : donc rien n’est normé. Les frontières sont une contrainte juridique pour nous, mais l’ennemi s’en affranchit facilement, entre autres par les ramifications dont il dispose dans plusieurs zones. C’est finalement une guerre en réseau contre des réseaux : partage d’information, accueil, soutien logistique, engagement. Nous avons un réseau d’officiers de liaison maillé sur différents continents, pour partager avec nos alliés de l’information, de la formation, voire de l’appui si nécessaire.   

 

Etes-vous fournisseur ou client des régiments ?

Les deux à la fois, car nous travaillons avec tout le monde. Prenons l’exemple de l’entreprise : dans un monde moderne, un industriel peut très bien avoir gagné un marché de fournitures et se retrouver également client pour des services fournis par un autre partenaire de ce même marché. C’est exactement la même chose chez les militaires : par exemple, le COS recueille du renseignement, qui est intégralement donné à la DRM, pour synthèse et analyse, et qui nous redonnera des éléments nécessaires à notre mission ou à une autre mission.

 

A propos de renseignement, y a-t-il une synergie réelle entre les différents acteurs du renseignement en France ?

En matière de renseignement, les services français sont plutôt dans un esprit de relations bilatérales, même si aujourd’hui d’importants progrès ont été observés, notamment à travers la mise en place de structures centralisées et spécialisées. A titre d’effecteur, le COS est dans ce type de schéma, que ce soit avec les services français (DRM, DGSE) ou alliés. Ce qui nous intéresse, c’est le renseignement à fin d’action : soit que nous en obtenions à l’occasion d’une opération et nous leur donnons, soit que nous en recevions des services. Sur certaines opérations (comme à Ouagadougou), nous travaillons en plateau, avec plusieurs services français et alliés : cela devient une plateforme neutre, pour accueillir des officiers de liaison de différents services de renseignement et les mettre en relation.

 

Les équipements dont disposent les Forces Spéciales (FS) sont-il satisfaisants ?

Tout dépend du référentiel. Par rapport à 1992, nous ne sommes plus dans la même dimension. Je commandais en 1999 le commando Hubert ; les avancées faites dans le domaine des nageurs de combat sont extraordinaires. Les progrès faits dans les trois composantes des Forces Spéciales sont considérables. En revanche, les cultures des unités et des milieux dans lesquels elles évoluent ont été conservées. Le COS a progressé au niveau des compétences individuelles (4400 avec les réservistes) et dans les domaines du collectif, des matériels et des procédures opérationnelles. La chaine de commandement a aussi évolué. Il est à noter que les états-majors de chacune des trois composantes, Terre, Air, Mer, ont rationnalisé et mis en cohérence le recrutement, la formation et l’entraînement des commandos et des équipages.

Les efforts à faire concernent l’ISR (Acquisition d’images par avion de renseignement et drones Reaper), la 3D (hélicoptères et avions de transport tactique en particulier) et les drones. Le besoin sera toujours supérieur au nombre de drones d’observation détenus, mais aujourd’hui nos drones doivent pouvoir embarquer des modules de guerre électronique et des armes. En véhicules terrestres, la DGA avait commandé en 2016, auprès de Renault Trucks Défense, des Véhicules Légers des Forces Spéciales (VLFS) et des Véhicules Lourds des Forces Spéciales (PLFS), destinés à remplacer respectivement les Véhicules de patrouille SAS (VPS) et les Véhicules Légers de Reconnaissance et d’Appui (VLRA). Nous avons reçu en début d’année les  premiers PLFS et nous devrions recevoir les premiers VLFS en 2018. En ce qui concerne la Marine, les embarcations rapides du type « Ecume » sont aujourd’hui « matures » et sont embarcables et parfois même prépositionnées sur différents bâtiments en service. Pour l’armée de l’Air, la capacité hélicoptère ravitaillable en vol ouvre un domaine d’emploi exceptionnel et complémentaire à celui de l’aéro-combat détenu par le 4e RHFS (4e Régiment d'hélicoptères des forces spéciales).

 

Sur quels types de missions les FS sont-elles engagées actuellement et quid pour l’avenir?

Actuellement, nous sommes engagés prioritairement sur des missions de lutte contre les terroristes ; c’est ce qui nous engage sur presque tous les théâtres que vous connaissez. Pour l’avenir, nous devons dès à présent nous préparer au combat de haute intensité, du fait du retour de la compétition des Etats-puissances : comment s’y intégrer ? Cela nécessite de développer certaines compétences chez les pilotes d’hélicoptères et d’avion de transport, ainsi que dans le combat commando. Dans les zones de combat de haute intensité, il faut utiliser certaines procédures pour pénétrer sous les radars, pour parer aux missiles en franchissement d’espace aérien, pour combattre essentiellement en zone urbaine, etc. A la différence de ce que vous voyez à Mossoul, par exemple, dans le combat de haute intensité auquel je fais allusion, il faut ajouter la profondeur du théâtre ; car ce sont des Etats qui s’affrontent, avec des armées complètes et tout leur panel de moyens. Dans ce contexte, le déploiement des FS ne correspond plus aux environnements que nous connaissons actuellement. Il faut donc s’y préparer et redécouvrir ce que les officiers d’aujourd’hui n’ont pas connu.

 

Quelles innovations les industriels pourraient apporter aux Forces Spéciales demain ?

J’avais exprimé au SOFINS en mars, devant les industriels, ce que nous attendons en termes d’innovation. Pour résumer, nous attendons des avancées dans le recueil du renseignement (ROEM et mise en place des équipes), dans le domaine de la communication (protégée des attaques cyber, de l’espionnage et des indiscrétions) et dans le traitement des données ainsi que les drones. Pour le recueil de renseignement, l’EMA, en collaboration avec la DRM, travaille avec des spécialistes des langues étrangères et avec des industriels capables d’apporter une aide automatisée à la traduction.

Au COS, nous faisons le choix d’avoir des interprètes locaux sur le terrain. Car nous sommes dans une logique de présence très en amont de crise sur les théâtres d’opérations et de constitution d’un réseau de partenaires, pour pouvoir avoir une appréciation de la situation, en avance de crise, puis une collaboration efficace et fiable au moment d’un éventuel engagement.  C’est une des grandes évolutions du COS moderne : être présent avant que la crise ne se déclenche, pour mieux comprendre son évolution, créer un réseau de partenaires locaux, accompagner la crise puis, lorsqu’elle est résolue, rester le temps de l’accalmie pour revenir en tant que de besoin. Cela ne se traduit pas par une inflation importante de personnels car, plus vous avez une connaissance fine de l’environnement, mieux vous pouvez mesurer les forces nécessaires à déployer.

 

Vos souhaits pour le COS et les FS ?

Dans la dynamique de mes prédécesseurs à ce poste, je souhaite que le COS puisse continuer à diversifier ses formes d’actions, pour augmenter l’employabilité, la réactivité et l’efficacité des Forces Spéciales afin de pouvoir atteindre les objectifs confiés par le Chef des armées et les autorités politiques de notre pays.

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12 octobre 2016 3 12 /10 /octobre /2016 16:55
[Euronaval 2016] Embarcation commando à usage multiple (ECUME)


12 oct. 2016 Ministère de la Défense

 

Missions :
• Intervention de lutte contre la piraterie
• Libération d’otages
• Lutte contre les narcotrafics
• Raids nautiques à partir d’un port, d’un bâtiment porteur (frégate, bâtiment amphibie) ou d’un avion.

Atouts majeurs :
• Aérolargable
• Propulsion diesel in-board
• Plateforme modulable répondant aux besoins opérationnels
• Vitesse accrue par mer formée
• Grande autonomie

 

 

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12 octobre 2016 3 12 /10 /octobre /2016 11:55
Commando Ponchardier, le 7e commando


12 oct. 2016 Ministère de la Défense

 

#JDEF - On les entend rarement parler de leur métier. Les commandos marine ont la culture du silence. Contre-terrorisme, libération d’otage, renseignements... Il n’existe que peu d’images d’eux en opération. Au Mali, dès les premières heures de l’intervention française, une poignée d’entre eux étaient en première ligne face à plusieurs centaines de djihadistes.
Ils font partie des unités les plus sollicitées. Alors, il y a tout juste un an la Marine nationale a décidé de créer un nouveau commando. Le septième. Son nom : le « commando Ponchardier ». Raid en mer, combat motorisé et infiltration par air. Ce sont les spécialistes des équipements des commandos marine.

Exceptionnellement, l’équipe du Journal de la Défense (
#JDEF) a eu l’autorisation de rencontrer ces marins anonymes. Nous les appellerons David, Yannick et Mirko. Nous avons partagé leurs entraînements et recueillis leurs témoignages. Rencontre avec des spécialistes au service des opérations spéciales.

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10 octobre 2016 1 10 /10 /octobre /2016 10:55
Le prince Louis Ferdinand de Prusse rencontrant le sabre du maréchal des logis Guindet - Richard Knötel (1857-1914)

Le prince Louis Ferdinand de Prusse rencontrant le sabre du maréchal des logis Guindet - Richard Knötel (1857-1914)


10.10.2016 source SHD

 

10 octobre 1437 : Charles VII prend Montereau grâce à l'artillerie de Jean Bureau

10 octobre 1806 : bataille de Saalfeld (Allemagne actuelle – Thuringe). Les puissances européennes s’allient une quatrième fois contre Napoléon. Malheureusement pour les Prussiens, leur tentative de stopper le corps d’armée de Lannes échoue. Aguerris par les multiples campagnes menées jusqu’à présent, les Français bousculent les Prussiens sur un terrain pourtant choisi par ces derniers. Le prince Louis-Ferdinand de Prusse est tué par le maréchal des logis Guindet (10ème Hussard) en combat singulier alors qu’il tente courageusement d’organiser une retraite des troupes qu’il a imprudemment engagées contre Napoléon. L’Empereur marche sur Berlin. Dans quelques jours, ce seront les victoires d’Iéna et Auerstaedt.

 

10 octobre 1845 : ouverture de l'école navale américaine d'Annapolis (Annapolis – Etats-Unis) Homologue de l’Ecole Navale, elle est fondée par le secrétaire d'État, Georges Bancroft. Implantée à l’origine au Fort-Severn, elle prend d’abord le nom de Naval School (Ecole Navale). La première session forme 50 marins. En 1850, elle devient l'Académie navale. La scolarité s’ouvre aux femmes en 1976. Aujourd’hui, elles comptent pour plus de 20% de chaque promotion. Le président Jimmy Carter et l’amiral Nimitz figurent parmi ses diplômés les plus célèbres. 

 

10 octobre 1877 : Le général Custer est enterré à West Point

10 octobre 1954 : Ho chi Minh entre dans Hanoi après le retrait des troupes françaises. 5 mois après la défaite de Dien Bien Phu et 3 mois après la signature des accords de Genève mettant fin à la guerre d’Indochine, les dernières troupes françaises quittent Hanoi cédant la place aux Bo Doi de la 308ème division Viet  Minh.  Après 8 ans de combats, le Viet Minh reprend le contrôle de la ville qui devient alors la capitale du Nord-Vietnam.

 

10 octobre 2009 : les militaires français repoussent une attaque pirate (Océan Indien). Des commandos marines embarqués à bord de thoniers français pêchant au large des Seychelles, ouvrent le feu sur 4 vedettes pirates qui tentent d'aborder les bateaux de pêche. C'est dans le cadre de la mission européenne Atalante (début décembre 2008) de lutte contre la piraterie maritime que cette première ouverture du feu a lieu. Atalante est une mission européenne en application des résolutions 1814, 1816, 1838, 1846, 1851 de l’ONU.

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6 octobre 2016 4 06 /10 /octobre /2016 07:45
Souvenirs de reportages JDef : Commando Marine à Djibouti


5 oct. 2016 Ministère de la Défense

 

Le Journal de la Défense (#JDef) fête ses 10 ans ! Pour l'occasion, huit journalistes et réalisateurs racontent leur « Souvenirs de reportages ».

Dans ce sixième épisode, le lieutenant de vaisseau Grégoire C. a relevé le défi d'être accepté par les forces spéciales de la marine lors de son reportage à Djibouti.

Diffusé sur la chaîne parlementaire LCP, Le Journal de la Défense réunit chaque mois entre 300 000 et 500 000 téléspectateurs. Il est également disponible sur le site internet et la chaine Youtube du ministère de la Défense.

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22 septembre 2016 4 22 /09 /septembre /2016 09:55
Le 7e Commando Marine ( #JDEF )


22 sept. 2016 Ministère de la Défense

 

On les entend rarement parler de leur métier. Les commandos Marine ont la culture du silence. Contre-terrorisme, libération d’otage, renseignements... Il n’existe que peu d’images d’eux en opération. Au Mali, dès les premières heures de l’intervention française, une poignée d’entre eux étaient en première ligne face à plusieurs centaines de djihadistes.

Ils font partie des unités les plus sollicités. Alors, il y a tout juste un an la Marine a décidé de créer un nouveau commando. Le septième. Son nom : le «commando Ponchardier». Raid en mer, combat motorisé et infiltration par air. Ce sont les spécialistes des équipements des commandos marine.

Exceptionnellement, l’équipe du Journal de la Défense (
#JDEF) a eu l’autorisation de rencontrer ces marins anonymes. Nous les appellerons David, Yannick et Mirko. Nous avons partagé leurs entraînements et recueillis leurs témoignages. Rencontre avec des spécialistes au service des opérations spéciales.

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7 septembre 2016 3 07 /09 /septembre /2016 15:55
Décès du Commando Marine André Nicolopoulos, badge n°241

 

07.09.2016 par JC Rouxel
 

Nous avons le regret de vous faire lire ce message reçu de Jean-Michel Ribé et nous annonçant le décès d'André Nicolopoulos. Il faisait partie des 4 commandos encore présents pour témoigner qui n'avaient pas fait le débarquement du 6 juin mais avaient servi sous Kieffer pendant la 2e guerre mondiale.

 

"André Nicolopoulos (badge commando Kieffer n° 241) nous a quittés dans sa 96e année, le mardi 6 septembre 2016. André Nicolopoulos avait récemment reçu les insignes de chevalier de l’ordre national de la Légion d’Honneur le 8 mai 2016, durant la cérémonie de prise d’armes à Bastia pour le 71e anniversaire de la victoire.

Il aimait à citer l’académicien Edmond About :
"Nous sommes les héritiers de tous ceux qui sont morts,
les associés de tous ceux qui vivent,
la providence de tous ceux qui naîtront.
Aujourd’hui nous sommes ses héritiers, comme nous sommes les héritiers de tous ceux qui ont combattu pour la France, avec un esprit indomptable, un courage inébranlable et une totale abnégation."

 

Ces obsèques seront célébrées le 8 septembre 2016, à 16 heures à l’église de PIETRACORBARA (Corse).

 

A ce jour, ils ne sont plus que 9 pour témoigner, dont 6 des 177 du jour J. Toutes nos condoléances et pensées vers sa famille et ses amis.

 

En savoir plus sur le commando André Nicolopoulos

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20 janvier 2016 3 20 /01 /janvier /2016 15:55
L’Écume, la nouvelle monture des commandos marine, pèse sept tonnes en ordre de marche, dont trois de charge utile. (Photo : ministère de la Défense)

L’Écume, la nouvelle monture des commandos marine, pèse sept tonnes en ordre de marche, dont trois de charge utile. (Photo : ministère de la Défense)

 

19/01/2016 LeMarin.fr

 

C'était le mercredi 13 janvier, au large de Brest : la Marine, la Direction générale de l’armement et l'armée de l'air ont réalisé un aérolargage complexe d'une écume, la nouvelle monture des commandos marine. Cette embarcation réalisée par Zodiac Milpro pèse sept tonnes en ordre de marche, dont trois de charge utile.

Suite de l’article

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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 12:55
Le faux blessé est préparé pour son évacuation par des commandos marine après avoir reçu les premiers soins - photo JP Pons - Marine Nationale

Le faux blessé est préparé pour son évacuation par des commandos marine après avoir reçu les premiers soins - photo JP Pons - Marine Nationale

 

11.01.2016 FORFUSCO

 

En décembre dernier, un stage de médicalisation en milieu hostile a été organisé à l’école des fusiliers marins au profit d'opérateurs commandos marine. 10 commandos marines, principalement des chefs d'équipes, ont suivi durant 15 jours une formation théorique puis pratique qui est réalisée en grande partie sur le complexe de tir du Linès où les stagiaires peuvent être mis en situation d'intervention sur des camarades blessés ou victimes civiles ou militaires tout en étant sous la menace d'un ennemi. Pendant la semaine de pratique, le stage multiplie les scénarios de mise en situation, à terre, avec extraction par la mer, et sur tout type de blessures, de jour et de nuit etc.

4 formateurs, 2 infirmiers et 1 médecin-chef de la cellule secourisme de l'Ecole des fusiliers marins et de l'antenne médicale de Lorient ont encadré cette formation hors norme.

A ce jour, l'Ecole des fusiliers marins organise chaque année deux stages au profit des opérateurs commandos marine et assure également la formation de médecins et personnels médicaux des armées aux interventions en zone de combat.

 

Reportage photos

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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 08:55
Les commandos Marine : atout des opérations spéciales et spécialisées

Devant la FREMM Languedoc, le commando Ponchardier s’entraîne avec l’ECUME (embarcation commando à usages multiples et embarquable). Morbihan, octobre 2015 photo M.Denniel / Marine nationale

 

16/12/2015 CESM – Marine Nationale

 

« La force maritime des fusiliers marins et commandos est plus que jamais au coeur de notre stratégie globale de défense. Elle est en première ligne dans la lutte contre le terrorisme. » Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, 11 septembre 2015, lors de la cérémonie qui a marqué la création du commando Ponchardier.

 

BM-185-Les commandos Marine : atout des opérations spéciales et spécialisées (format pdf, 770 kB).

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9 décembre 2015 3 09 /12 /décembre /2015 19:55
Début du tarpon. Embarcation et commandos marine sont largués à la mer. Crédit L. Bernardin Marine nationale

Début du tarpon. Embarcation et commandos marine sont largués à la mer. Crédit L. Bernardin Marine nationale

 

09.12.2015 par FORFUSCO

 

Fin novembre, les commandos marine de Lorient se sont entraînés au tarpon, largage opérationnel à la mer avec équipements et embarcations.

Véritable domaine d'expertise des commandos marine, le tarpon mobilise des groupes de combat, le commando Ponchardier et le bureau 3D de l'état-major de la FORFUSCO.

 

Reportage photos

Une embarcation motorisée est déconditionnée par les commandos marine qui viennent de sauter à la mer. Crédit L. Bernardin Marine nationale

Une embarcation motorisée est déconditionnée par les commandos marine qui viennent de sauter à la mer. Crédit L. Bernardin Marine nationale

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1 décembre 2015 2 01 /12 /décembre /2015 19:55
Crédit Marine nationale -  FORFUSCO

Crédit Marine nationale - FORFUSCO

 

27.11.2015 FORFUSCO
 

Ce vendredi 27 novembre 2015, la cérémonie de tradition de l'école des fusiliers marins a rassemblé, sur la place d'armes de l'école, élèves, nouveaux brevetés commandos marine et familles.

Sous la présidence du capitaine de vaisseau Philippe Vauterin, commandant l'école des fusiliers marins, deux cours de fusiliers marins ont été baptisés : la promotion de matelots fusiliers "quartier maître Lopez" et la promotion de fusiliers brevet d'aptitude technique "aspirant Le Bourbac'h", d'après les noms de membres du 1er Régiment de fusiliers marins, morts au combat en Alsace en janvier 1945.
Les matelots fusiliers marins se sont vus remettre les fourragères de l'école qui marque leur intégration à la spécialité de fusiliers marins.

Et 20 stagiaires ayant réussi le stage commando marine se sont vus remettre leur béret vert et leur badge commando marine des mains de leurs anciens

 

Reportage photos

Crédit Marine nationale -  FORFUSCO

Crédit Marine nationale - FORFUSCO

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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 17:56
Les hommes du commando Ponchardier aux commandes de l’Ecume photo M. Denniel – Marine Nationale

Les hommes du commando Ponchardier aux commandes de l’Ecume photo M. Denniel – Marine Nationale

 

29 Octobre 2015 Source: Marine nationale

 

À 51 ans, le capitaine de vaisseau Rebour, ancien pacha du commando Hubert et du bâtiment support de nageurs de combat Poséïdon, a quitté son poste d’adjoint pour la défense et la sécurité auprès du major général de la Marine, pour prendre le commandement de la Force maritime des fusiliers marins et commandos le 25 août dernier. Rencontre avec le commandant d’une force en pleine transformation.

 

COLS BLEUS : Commandant, vous venez de prendre le commandement de la Forfusco. Quel est votre état des lieux ?

 

CV FRANÇOIS REBOUR : J’ai le bonheur de trouver une force en pleine forme, dans ses deux composantes, ses unités de fusiliers – nos forces spécialisées de la protection-défense de la Marine – et ses unités commandos – nos forces spéciales de la Marine. Les besoins en termes d’action de protection et d’action commandos sont importants. L’activité est dense et les rythmes exigeants. Mais le retour de tous les employeurs opérationnels de la force, Marine ou interarmées, est unanime sur la qualité et l’excellence des marins. J’arrive par ailleurs à un moment clé d’une dynamique générale de consolidation des fondamentaux métiers des fusiliers et des commandos ­ : réforme des fusiliers marins, création du commando Ponchardier, arrivée des nouveaux systèmes tels que l’embarcation commando à usage multiple embarcable (Ecume), le propulseur sous-marins de troisième génération (PSM 3G), l’embarcation de drome opérationnelle de protection nouvelle génération (EDOP NG). Là aussi, l’état-major de la Force, en partenariat avec les autres autorités organiques, les commandants d’arrondissements maritimes et nos employeurs opérationnels, est résolument à la tâche pour relever tous les défis.

 

C. B. : Quelles sont vos priorités, vos perspectives ?

 

CV F. R. : Ma priorité la plus immédiate est le renforcement des effectifs de nos unités de fusiliers. C’est fondamental pour réussir la réforme et diminuer la pression sur la ressource. Pour l’heure, l’effort de recrutement et de formation supplémentaire se passe bien. C’est déjà une centaine de fusiliers marins de très bon niveau qui vont, avant la fin de l’année, venir renforcer nos unités. Mais il ne faudra pas baisser la garde. Cet effort général de recrutement, de formation et de fidélisation est nécessaire sur plusieurs années.

Ma perspective générale est l’ambition d’une force qui est fidèle à ses valeurs et à son excellence opérationnelle alors que le monde change, la Marine change, les armées et la Défense changent. Cette ambition est celle d’une Forfusco 3.0 : une force maritime combattante, agile, prête à répondre aux exigences de la décennie à venir comme elle a su le faire par le passé. Au sortir de la guerre froide dans le cadre de la professionnalisation et de la mise en place du commandement des opérations spéciales (COS), du plan Optimar – c’était le temps de la Forfusco 1.0. Dans l’après 11 Septembre 2001, face à une menace terroriste d’un autre ordre, l’engagement en Afghanistan, la piraterie maritime, les narcotrafi­quants transnationaux, l’essor de la mondialisation et avec le plan fusilier et commando 2001, c’était le temps de la Forfusco 2.0.

Les événements terroristes de janvier dernier ont annoncé le début de l’ère de la Forfusco 3.0. Il s’agit dès lors de répondre à un danger terroriste qui a encore muté, à la territorialisation des océans, à la montée des nouvelles formes de confrontations, à la malveillance tout milieu – terre, air, mer, cyber, et utilisant toute la gamme des technologies d’aujourd’hui. Les drones en sont un exemple. Cette force doit, en matière d’action commando et d’action de protection, apporter des réponses militaires renouvelées au large, de la mer vers la terre, sur le littoral et à terre, alors même que la Marine (Horizon 2025) et l’interarmées se transforment aussi : arrivée des FREMM, du Caïman Marine, du Barracuda, projet forces spéciales 2017…

 

C. B. : La protection des forces (PROFOR) est sous les projecteurs ces derniers mois, quel impact sur les unités de fusiliers marins ?

 

CV F. R. : Je viens de l’évoquer, les unités de fusiliers marins sont en rodage d’une réforme très profonde en termes d’organisation et d’activités. Désormais, elles béné­ficient d’un cycle opérationnel mieux équilibré d’entraînements et d’engagements opérationnels sur et à l’extérieur du territoire national. Nos unités de fusiliers marins sont engagées dans un éventail plus large d’actions de protection et les conditions de préparation au stage commando ou à d’autres stages qualifi­ant y sont favorisées. Avec la réforme, le métier de fusilier marin a changé de nature et de perspective. Dans une même affectation en groupement de fusiliers marins (GFM), nos jeunes marins pourront tour à tour être engagés pour la protection d’une base navale, participer aux équipes de protection embarquée contre les pirates sur les thoniers en océan Indien et partir en opérations extérieures en appui protection des unités marine déployées en Afrique ou dans le golfe de Guinée…

 

C. B. : Un nouveau commando marine vient d’être créé, pourquoi ?

 

CV F. R. : Le commando Ponchardier est l’un des points saillants de l’effort de la Marine en réponse au renforcement des forces spéciales demandé dans le Livre blanc et la loi de programmation militaire réactualisée. Dans la ligne de la création du commando Kieffer en 2008 liée à des besoins de commandement et de renseignement, la Marine, avec Ponchardier, professionnalise totalement l’engagement opérationnel de systèmes d’appui maritime, terrestre, 3D ou d’armes spéciales – aujourd’hui indissociables de l’engagement des autres commandos. Le commando, clairement centré « système d’armes » met en place les conditions de préparation et d’intégration multi-organique, en partenariat avec la Force d’action navale, la Force océanique stratégique et la Force de l’aéronautique navale.

 

C. B. : Au final, fusiliers marins et commandos marine, deux mondes différents ?

 

CV F. R. : Évidemment non ! On oublie toujours que fusiliers marins et commandos marine sont les deux faces d’une même médaille et, qu’au-delà d’être un vivier interdépendant, ils partagent un héritage historique, un ADN commun, une « maritimité », une aptitude au combat. Ils sont issus de la même matrice : l’École des fusiliers marins, notre académie des combattants marine pour les forces spéciales et forces spécialisées protection défense. Ils sont tous le fruit de cet exceptionnel écosystème lorientais qui associe capacités de formation, avec l’école, et d’entraînement avec les commandos et le complexe de tir du Linès, l’accès à l’océan, la proximité de l’aéronavale… C’est leur interaction au sein d’une même force qui donne toute la cohérence à l’outil marine de l’action commando et de l’action de protection, une association rare qui nous est souvent enviée, une association précieuse dans un temps historique où intérieur et extérieur, offensif et défensif, maritime et terrestre sont plus que jamais liés. J’entends résolument la renforcer. L’unité est au cœur de la Forfusco 3.0 !

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28 octobre 2015 3 28 /10 /octobre /2015 14:55
photo V. Orsini Marine nationale

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28.10.2015 par Fusiliers marins et commandos marine

 

Le 21 octobre 2015, un détachement de commandos marine s’est entraîné au Tarpon, saut parachute opérationnel en mer, avec la frégate Surcouf au large de Toulon. Le détachement a été largué avec son matériel. La frégate a mis à l’eau des embarcations avec l’ETRACO des commandos marine pour récupérer les opérateurs.

Le tarpon est une des expertises des commandos marine qui peuvent ainsi être projetés très loin avec leurs matériels et équipements et même avec leurs embarcations lourdes (type ETRACO) pour conduire des opérations spéciales, comme la libération d’otage. En mer, ils peuvent rejoindre un bâtiment de la marine nationale comme cela a été réalisé avec le Surcouf qui peut alors servir de bâtiment base et assurer un appui pendant une opération.

 

Reportage photos

photo V. Orsini Marine nationale

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 08:20
Quatre français avaient été interpellés le 19 mars 2013 avec, selon les autorités de République dominicaine, 700 kilos de cocaïne répartis dans des valises chargées dans un Falcon 50

Quatre français avaient été interpellés le 19 mars 2013 avec, selon les autorités de République dominicaine, 700 kilos de cocaïne répartis dans des valises chargées dans un Falcon 50

 

27/10/2015  Par Marc Leplongeon-  Le Point.fr

 

BFM TV révèle le scénario de la fuite de Pascal Fauret et Bruno Odos, condamnés à 20 ans de prison pour trafic de drogue en République dominicaine.

 

Ce fut une fuite méticuleusement préparée. Comme le révèle BFM TV, Pascal Fauret et Bruno Odos, les deux pilotes français, condamnés en République dominicaine à 20 ans de prison, ont déjoué leur contrôle judiciaire pour s'échapper avec la complicité de deux ex-agents de la DGSE, le renseignement extérieur, et un homme politique français. « Les deux pilotes ont prétexté faire une balade touristique en mer, dans un petit bateau de plaisance, accompagnés par un ancien [commando] marine et le politique français. Durant la promenade, ils ont été abordés par un bateau plus imposant, à bord duquel se trouvait le reste du commando. Ils ont passé plusieurs jours en mer, avant d'arriver sur l'île Saint-Martin, aux Antilles », raconte BFM TV.

Suite de l'article

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 15:45
FFDj : Entraînement à l’assaut de vive force

 

25/09/2015 Sources : État-major des armées

 

L’arrivée de la frégate anti-aérienne (FAA) Cassard à Djibouti du 28 août au 5 septembre 2015 a donné lieu à de nombreuses interactions avec les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), parmi lesquelles un entraînement d’assaut de vive force (AVF).

 

Au matin du 5 septembre, le Cassard a appareillé de Djibouti, et mis le cap vers le large pour jouer son rôle de bâtiment cible dans le cadre de cet exercice AVF qui met en œuvre un dispositif aéromaritime et commando pour reprendre le contrôle d’un navire. Ainsi, les commandos Marine du commando François ont mené l’assaut sur la FAA Cassard, appuyés par un hélicoptère Gazelle sur laquelle ils avaient positionné un tireur d’élite embarqué.

 

Les techniques et les équipements de franchissement ont permis aux commandos de monter rapidement à bord de la frégate en route puis de prendre le contrôle du bâtiment. Les commandos marine pratiquent régulièrement ces assauts qui ont prouvé leur pertinence à de nombreuses reprises, notamment dans le cadre des prises d’otages du Carré d’As ou du Ponant par exemple.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. À ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. De plus, les forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent l’armée Djiboutienne dans ses efforts pour  renforcer ces capacités militaires en général, dont en particulier la capacité à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj contribuent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

FFDj : Entraînement à l’assaut de vive force
FFDj : Entraînement à l’assaut de vive force
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12 septembre 2015 6 12 /09 /septembre /2015 11:55
photo Marine Nationale

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11.09.2015 FORFUSCO

 

La Marine compte une 7e unité de commandos marine !

Vendredi 11 septembre 2015, M. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a présidé la cérémonie de remise de fanion au commando Ponchardier qui marque la création de cette 7e unité de commandos.

En présence de l’amiral Bernard Rogel, chef d’état-major de la marine, et du capitaine de vaisseau François Rebour, commandant la force maritime des fusiliers marins et commandos, le ministre de la Défense a remis le fanion au commando Ponchardier et les décorations héritées du groupement autonome Ponchardier. Il a ensuite remis la fourragère portée par les membres des unités commandos marine au commandant du nouveau commando et tout le personnel s’est vu remettre sa fourragère.

Lors de son allocution, le ministre a rappelé que cette « création (…) intervient dans un contexte lourd de menaces directes pour la sécurité de la France et des Français – le terrorisme djihadiste est la première d’entre elles (…). [Dans ce contexte], la force maritime des fusiliers marins et commandos est plus que jamais au cœur de notre stratégie globale de défense. Elle est en première ligne dans la lutte contre le terrorisme. Que ce soit à l’offensive pour les commandos marine ou dans la défensive pour les fusiliers marins qui assure la protection de sites stratégiques. »

Aux membres du nouveau commando, il a précisé : « Désormais la mémoire de l’amiral Pierre Ponchardier guide vos pas. Et devant vos aînés, je tiens à saluer l’ensemble des forces de la marine (…) car en mer, vous ne travaillez jamais seuls. Chacune des autres forces, les bâtiments, les sous-marins et l’aéronautique navale, concourent avec vous aux opérations spéciales et garantissent ainsi la sécurité de la France et des Français. Vous faites honneur à la Marine, comme à votre pays. Je salue votre engagement (…). Longue vive au commando Ponchardier et à ses marins ! »

 

Reportage photos

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11 septembre 2015 5 11 /09 /septembre /2015 16:55
photo Marine Nationale

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12/09/2015 Ministère de la Défense

 

Lanester (Morbihan), vendredi 11 septembre, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a présidé la cérémonie d’inauguration du 7e commando marine « Ponchardier ».

 

« C’est un événement rare dans la vie de nos armées » a déclaré le ministre lors de son allocution.

 

Vendredi 11 septembre, le ministre s’est rendu en Bretagne pour présider la cérémonie d’inauguration du 7e commando marine baptisé « Ponchardier ». Celui-ci regroupe 150 marins, commandos marine et personnel expert des appuis opérationnels aux opérations spéciales. Il rassemble les capacités spéciales de la marine en terme d'appui à l'engagement maritime, terrestre et 3D (insertion air), ainsi que l'armement spécial.

 

Créée le 1er septembre 2015, cette nouvelle unité renforce les commandos Hubert, Jaubert, Kieffer, De Montfort, De Penfentenyo et Trepel, crées entre 1946 et 2008. Sa devise est « A la vie, à la mort ».

 

« Sa création intervient dans uncontexte lourd de menaces directes pour la sécurité de la France et des Français », explique le ministre. Le renforcement des forces spéciales a été prévu par le livre blanc de 2013. Développé dans le plan Forces spéciales 2017, il est renforcé dans l’actualisation de la loi de programmation militaire votée au mois de juillet.

 

photo Marine Nationalephoto Marine Nationale

photo Marine Nationale

Accompagné par le chef d’état-major de la Marine, l’amiral Bernard Rogel, le ministre a rencontré les forces spéciales de la marine nationale rattachées à la Force maritime des fusiliers marins et commandos de la marine nationale (FORFUSCO).

 

Le vice-amiral Pierre Ponchardier :

 

Pierre Ponchardier - photo Ordre de la Libération

Pierre Ponchardier - photo Ordre de la Libération

Pierre Ponchardier (1909-1961) se révèle être un marin et un chef hors du commun. Sous-marinier, il devient pilote de l’aéronavale.

Résistant, il s’illustre pendant la seconde guerre mondiale au service de la Nation en créant avec son frère le réseau de résistance Sosie. Il est fait Compagnon de la Libération.

Il fonde les commandos parachutistes en Indochine dont la devise sera« A la vie, à la mort ». Il fonde par la suite la demi-brigade des fusiliers marins en Algérie.

« Pacha » du porte-avions La Fayette, il commande ce bâtiment avant de prendre le commandement de l’aviation navale en Méditerranée. Par la suite, il exerce en tant que sous-chef d’état-major de la marine avant de prendre le commandement de la zone maritime de l’Atlantique Sud et de la base stratégique de Dakar (Sénégal).

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9 septembre 2015 3 09 /09 /septembre /2015 12:55
Création du 7e Commando Marine « Ponchardier »

Pierre Ponchardier - photo Ordre de la Libération

 

08/09/2015 Ministère de la Défense

 

Le vendredi 11 septembre 2015, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, se rendra à Lanester (Morbihan) pour présider la cérémonie d’inauguration du 7e commando marine « Ponchardier ».

 

Accompagné par le chef d’état-major de la marine, l’amiral Bernard Rogel, le ministre rencontrera les forces spéciales de la marine nationale rattachées à la Force maritime des fusiliers marins et commandos de la marine nationale (FORFUSCO).

 

Ce commando aura vocation à appuyer les opérations spéciales.

Cette nouvelle unité d’élite a été créée le 1er septembre 2015 et sera baptisée du nom du vice-amiral Pierre Ponchardier. « Pacha » du porte-avions La Fayette, le vice-amiral Pierre Ponchardier (1909-1961) a également exercé en tant que sous-chef d’état-major de la marine avant de prendre le commandement de la zone maritime de l’Atlantique-Sud et de la base stratégique de Dakar (Sénégal). Il s’est illustré pendant la seconde guerre mondiale au service de la Nation en créant avec son frère le réseau de résistance Sosie.

 

Il a été fait Compagnon de la Libération.

Création du 7e Commando Marine « Ponchardier »Création du 7e Commando Marine « Ponchardier »

 

Pierre Ponchardier est né le 4 octobre 1909 à Saint-Etienne (Loire) dans une famille d'industriels.

Il entre à l'Ecole Navale le 1er octobre 1927. A sa sortie de l'Ecole, il est attiré d'abord par les sous-marins, puis par l'aviation embarquée.

Lieutenant de vaisseau en 1937, il sert dans l'aéronavale comme chef d'escadrille.

A la fin de la campagne de France, il refuse la défaite et, depuis Bordeaux où son unité s'est repliée, s'embarque avec trente de ses pilotes sur un bateau à destination du Maroc.

De retour en métropole en 1941, il commande l'escadrille 1 B et, clandestinement, prend la relève du capitaine de frégate Nomy dans l'organisation de résistance que celui-ci, compromis, doit quitter en s'envolant pour l'Angleterre.

Avec son frère, Dominique Ponchardier, il met sur pied à la fin de l'année 1942 le réseau de renseignements "Sosies". Bientôt cette organisation couvre la France entière ; Dominique s'occupant de la zone nord et Pierre de la zone sud ; les deux frères rivalisent d'énergie et d'efficacité.

Chef de la partie maritime de ce réseau de renseignements (toutes les côtes de France), le capitaine de corvette Pierre Ponchardier (alias Paul Pierret, Geneviève, Sosie Senior), fournit à partir de janvier 1943 des renseignements hebdomadaires et des documents d'une valeur capitale pour les Alliés (mouvements maritimes sur toutes les côtes de France, abris de sous-marins, ravitaillement en pétrole des sous-marins allemands, photos des défenses des ports, photos du sous-marin de poche, etc.).

A son actif on relève également plus de trente passages de frontière ainsi que la suppression directe de plusieurs membres de la Gestapo. En outre, Pierre Ponchardier a sauvé de nombreux condamnés en les récupérant, les abritant et les convoyant en sécurité.

Recherché sous ses différentes identités et formellement trahi, ainsi que les siens en janvier 1944, il ne cesse pas son service, l'améliorant même de semaines en semaines.

Chargé avec son frère, en août 1944, de reconstituer un réseau en Alsace-Lorraine, les deux hommes font le coup de feu dans tous les endroits sur leur route où le maquis se bat contre les Allemands. Arrêtés au-dessous de Belfort par des éléments en retraite de l'armée allemande, ils réussissent à s'évader dans la nuit du 7 au 8 septembre 1944, bousculant les sentinelles chargées de les garder.

Après la défaite de l'Allemagne, Pierre Ponchardier est choisi par le chef de l'aéronautique navale française, le contre-amiral Nomy, pour constituer et instruire le Commando Parachutiste d'Extrême-Orient qui doit combattre en Indochine (1945-1946).

En 1946, Pierre Ponchardier est promu au grade de capitaine de frégate ; il commande le Groupe de commandos parachutistes de l'Aéronavale puis le Commandant Robert Giraud en Extrême-Orient (1947-1948).

Adjoint au commandement de la Marine sur le Mékong (1948-1950), il est attaché naval du Général commandant les forces armées en Extrême-Orient (1950-1952).

Auditeur au collège de défense N.A.T.O. (1953-1954), il prend ensuite le commandement du porte-avions La Fayette.

A la tête de la Demi-Brigade de Fusiliers Marins en Algérie en 1956, le commandant Ponchardier est, l'année suivante, nommé Major général du port de Toulon.

En 1957-1958, il reçoit ses étoiles de contre-amiral et commande l'Aéronautique navale en Méditerranée avant d'être nommé sous-chef d'Etat-major général de la Marine en 1958.

Promu vice-amiral en mars 1960, il occupe dès lors les fonctions de commandant de la zone maritime d'Atlantique sud et de commandant désigné de la base de Dakar.

Le vice-amiral Pierre Ponchardier est décédé le 27 janvier 1961 dans un accident d'avion sur l'aérodrome de Tambacounda (Sénégal). Les obsèques ont eu lieu à Dakar et l'inhumation à Villefranche-sur-mer.


• Grand Officier de la Légion d'Honneur
• Compagnon de la Libération - décret du 20 janvier 1946
• Croix de Guerre 39/45
• Croix de Guerre des TOE (18 citations)
• Croix de la Valeur Militaire
• Médaille de la Résistance
• Médaille des Evadés

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29 août 2015 6 29 /08 /août /2015 11:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

26/08/2015 Sources : Marine nationale

 

Ce mardi 25 août 2015, le capitaine de vaisseau François Rebour a pris le commandement de la force maritime des fusiliers marins et commandos (ALFUSCO) et le commandement de la marine à Lorient (COMAR Lorient). Il a ainsi succédé au contre-amiral Olivier Coupry qui commandait la FORFUSCO et la Marine à Lorient depuis le 29 août 2012.

 

La cérémonie s’est déroulée sur la base des fusiliers marins et des commandos à Lanester  en présence de délégations des 17 unités de la force, des unités de fusiliers marins et de commandos marine, ainsi que de délégations de l’école des fusiliers marins et des autres unités de la Marine à Lorient, notamment de la base aéronavale de Lann-Bihoué. M. Thomas Degos, Préfet du Morbihan, le général de division de Saint-Quentin, Commandant les opérations spéciales, et les maires de Lanester, Caudan, Guidel, Larmor-Plage et Plouhinec étaient également présents ainsi que les chefs de corps du 3e RIMA, du 13e RDP.

Dernière

 

Après sa dernière revue des troupes de la FORFUSCO et de la Marine à Lorient, le contre-amiral Olivier Coupry a souligné « [son] honneur (…) mais également plaisir d’avoir commandé [la force]. (…) ce que j’ai le plus apprécié pendant ces 3 années, aussi bien à l’état-major que dans les unités, est votre enthousiasme pour la mission, votre loyauté qui vous autorise lorsque nécessaire à dire non à l’amiral et votre intelligence de la situation qui fait de l’initiative le moteur de notre FORFUSCO. »

 

Le capitaine de vaisseau François Rebour, prenant son commandement, a rappelé, devant l’ensemble du personnel sur les rangs que la « FORFUSCO est forte de son unité. Car « action commando » et « action de protection défense » sont les deux faces d’une même médaille. Elles se renforcent, se complètent et se régénèrent mutuellement. Elles ont le même ADN de marin et de combattant façonné par la mer et l’esprit d’équipage des marins ». Il a également rappelé que les perspectives d’engagements opérationnels restent fortes : « très clairement les demandes opérationnelles d’action commando et d’action de protection défense vont s’accroissant face aux menaces et aux risques qui se développent et mutent. Vous connaissez bien les exigences de sécurité qui valent aujourd’hui, tant sur le territoire national qu’à l’extérieur et ses interdépendances (…) Comme par le passé, la FORFUSCO devra rester particulièrement agile et inventive pour répondre au contexte stratégique et conserver en toutes circonstances l’excellence opérationnelle attendue d’elle (….) ». « Je sais pouvoir compter sur les hommes et les femmes de la FORFUSCO et sur les ousitens des différentes autorités, associations et amis de la Force ici réunis » a-t-il conclu.

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 10:55
photo Fabienne Seynat

photo Fabienne Seynat

 

03.07.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense



Le marché de "location d'aéronefs avec pilote(s) au profit de la force maritime des fusiliers marins et des commandos (forfusco)" a été partiellement attribué. L'appel d'offres avait été publié en mars (voir mon post ici).

 

L'avis initial portait sur deux lots:
- LOT no 1, pour la location d'un aéronef bi-turbopropulseur avec une issue axiale et une issue latérale d'une capacité d'mport comprise entre 16 et 25 parachutistes. 
- LOT no 2, pour la location d'un aéronef mono-turbopropulseur avec une sissue latérale d'une capacité d'emport comprise entre 8 et 10 parachutistes.

 

Selon l'avis n°15-99531 publié au BOAMP le 30 juin, le lot 1 a été déclaré infructueux. Quant au lot 2, il a été attribué à Space dropping, aérodrome de Floudès, 33190 La Réole. Space Dropping a déjà travaillé pour le 13e RDP (voir ici).

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 16:56
Le commando KIEFFER au camp de CAMBEREY premier trimestre 1944

Le commando KIEFFER au camp de CAMBEREY premier trimestre 1944

source Musée des fusiliers marins et commandos

Référencement des 177 Commandos Marine, avec lieux d'inhumation ou de dispersion des cendres.

Bravo à JC Rouxel pour ce formidable travail de mémoire.

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 11:55
Les premiers essais avec l'embarcation ECUME en 2013 - crédit Marine nationale / A. Monot

Les premiers essais avec l'embarcation ECUME en 2013 - crédit Marine nationale / A. Monot

 

25.06.2015 Fusiliers marins et commandos marine

 

Le 15 juin 2015, les ECUME (Embarcation commando à usage-multiple et embarquable) N°9 et 10 sont arrivées sur la base des fusiliers marins et des commandos à Lorient. Ce mouvement conclut la première partie de la commande correspondant à 10 ECUME, passée par la Marine pour sa composante forces spéciales, les commandos marine. 5 ECUME supplémentaires seront livrées à la FORFUSCO dans les mois à venir.
A peine arrivées sur la base, les 2 nouvelles ECUME passent une série de tests et d’essais qui vont durer plusieurs semaines avant leur réception formelle par la DGA et leur adoption par la Marine.

Actuellement, la Marine dispose de 8 ECUME admises au service actif. Les 5 premières l’avaient été en avril juste avant leur déploiement au SOFINS, le salon des forces spéciales qui s’est tenu à Souge et Arcachon du 14 au 16 avril.

L’ECUME constitue un renouvellement et un bond capacitaire important pour la composante des commandos marine qui opèrent aujourd’hui sur les ETRACO (embarcations très rapides commandos) depuis 20 ans, dans le cadre des opérations de lutte contre la piraterie, de libération d’otage et de lutte contre les narcotrafics. Elles seront mises en œuvre à Lorient par la base des fusiliers marins et des commandos (BASEFUSCO) et le commando Hubert à Toulon.

 

Suite reportage photos

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12 juin 2015 5 12 /06 /juin /2015 17:55
Crédit JJ Le Bail - Marine nationale

Crédit JJ Le Bail - Marine nationale

 

12.06.2015 source Fusiliers marins et commandos marine

 

Le 12 juin 2015, le capitaine de frégate Pierre Roty a pris le commandement du commando Kieffer basé à Lorient, succédant ainsi au capitaine de frégate Amaury Desrivières.

 

La cérémonie a été présidée par le contre-amiral Olivier Coupry, commandant la force maritime des fusiliers marins et commandos (FORFUSCO), et s’est notamment déroulée en présence du député Gwendal Rouillard et du général de division Grégoire de Saint-Quentin, commandant le commandement des opérations spéciales (COS). Les 4 unités commandos marine basées à Lorient étaient également présentes, sur les rangs, avec les personnels de l’état-major de la FORFUSCO, de la base des fusiliers marins et des commandos et de l’école des fusiliers marins.

 

Le commando Kieffer est la dernière unité de commando marine à avoir été créée. C’était en 2008, sous la présidence du Président de la République, M. Nicolas Sarkozy, sur la plage de Ouistreham. Cette unité commando, la 6e de la FORFUSCO, assure la capacité de commandement de groupement de forces spéciales et met en œuvre des cellules de soutien spécialisé (cynotechnie, drones, NRBC, renseignement etc.). Une de ses particularité est qu’il est armé à la fois par des personnels commandos marine et par des personnels issus d’autres spécialités, recrutés en interne Marine pour leurs expertises techniques.

 

reportage photos

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 16:55
Crédits : Marine Nationale

Crédits : Marine Nationale


23.05.2015

 

Missions, réorganisations, recrutement… Le contre-amiral Olivier Coupry, commandant la force des fusiliers marins et commandos marine nous accorde un entretien exclusif.

 

Vous avez pris le commandement de la force maritime des fusiliers marins et commandos en août 2012. Vous allez bientôt partir à un moment où vos unités sont mobilisées de toute part ?

Il me reste trois mois, je n’en suis pas tout à fait à l’heure du bilan. Mais effectivement, nous sommes particulièrementsollicités. Pour autant nous ne sommes pas en surchauffe. Nous avons des seuils maximums d’engagement, avec les commandos notamment, qui nous permettent de préparer les gens au mieux pour le succès de nos opérations et la sécurité de nos hommes. Car ce sont des opérations complexes, parties pour s’installer dans la durée.

 

Au-delà des Forces spéciales, il y a les fusiliers marins dont on imagine qu’ils sont intégrés à l’opération antiterroriste « Sentinelle » ?

Les attentats du 7 janvier ont eu deux conséquences pour nous. D’abord un besoin immédiat et important de renforcement de la protection de nos installations militaires. Dans le cadre de Sentinelle, nos fusiliers marins ont été employés pour la garde de sites civils ou militaires à Brest, Toulon, Paris (N.D.L.R. synagogue, hôpital et centre de commandement situé en pleine ville).

 

Cette mobilisation a été décidée alors même que vous réformiez le corps des fusiliers marins.

Nous sommes partis de plusieurs constats qui ont mis en évidence un vrai besoin de renforcement du dispositif de protection. Dans le même temps, je constatais une hausse des départs subis que j’avais du mal à contrôler, dus notamment à un manque d’attractivité du métier. Cela m’a conduit à proposer une réorganisation complète.

 

Comment se traduit cette réorganisation ?

Entre 2013 et 2014 on a fait un test pendant près d’un an dans deux de nos unités. À ce moment-là, on était au cœur de l’application de la loi de programmation militaire et des déflations d’effectifs. Or on a réussi à conserver nos effectifs (1 500 personnes), ce qui est en soi une gageure. Nous n’avons pas non plus changé le nombre d’unités (deux groupements et 7 compagnies).

Ce que l’on a changé, c’est leur mode de fonctionnement. On a redynamisé les cycles d’activité pour briser la routine qui s’était installée. Aujourd’hui, on alterne entre un mois de service en protection de site et un mois d’entraînement, pendant huit mois. Après, les fusiliers marins sont projetés à l’extérieur, notamment sur des missions de protection embarquée qui sont importantes, compliquées et ambitieuses. De plus, il y a des missions de protection de nos points sensibles en outre-mer et enfin des installations particulières comme le port de Djibouti par exemple. Dans l’ensemble, on a considérablement amélioré la préparation opérationnelle (combat, tir, et aptitude nautique).

 

Après plusieurs mois d’application, cette réforme est-elle une réussite ?

Au bilan c’est un grand succès qui a permis aux unités de retrouver de l’attractivité. Les départs subis qui étaient très importants en 2012-2013 se sont inversés. On a changé de paradigme dans la tête des marins. Ils sont passés de gardiens militaires à combattants. Ils sont revenus dans la grande tradition des fusiliers marins. Je voulais leur redonner de la fierté et le sens de ce métier-là. Ce ne sont pas des vigiles.

 

Mais cette réforme est-elle compatible avec les impératifs des opérations antiterroristes ?

On a dû y faire face à effectif constant. Mais cela leur a tiré dessus comme on dit chez nous. Le risque effectivement est de mettre en péril tout ce que l’on attend de cette réforme, parce que j’use le potentiel qu’on vient d’acquérir. On cherche toujours l’efficience maximum au moindre coût. On essaye toujours de limiter les effectifs… Mais cela a parfois été au risque de perdre le sens initial de notre engagement.

 

Ne pouvez-vous pas actionner le recrutement ?

Bien sûr. On a pris la mesure de cette affaire en augmentant les effectifs. On va recruter 500 fusiliers marins dont une part importante sera affectée à la Forfusco. Sur 2015, on augmente notre recrutement de 50 %. C’est considérable.

 

Finalement, ce contexte difficile est plutôt porteur pour la Force que vous commandez ?

En fait on a bénéficié d’un contexte très favorable parce qu’on est à la croisée de deux domaines d’actualité que sont la protection et les opérations spéciales. Ces dernières sont une priorité du livre blanc et de la loi de programmation militaire. Ce double effet positif fait qu’on est une force en croissance.

 

Cette croissance se traduit également par la création d’un 7e commando (lire dans notre édition du 21 mai) ?

Il y a effectivement un projet à l’étude à l’État-major de la Marine. Il est solide mais nécessite encore des compléments d’études. Nous en reparlerons plus tard.

 

Recrutement des fusiliers marins  : homme ou femme, de 17 à moins de 25 ans, de la 3e au bac (contrat de 4 ans) jusqu’à bas à bac 2 (contrat de 10 ans). Renseignements au Cirfa à Lorient, : 02 97 12 43 60 ou sur etremarin.fr.

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