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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 11:50
Frans Timmermans - photo EU Commission

Frans Timmermans - photo EU Commission

 

28 avril 2015 45eNord.ca (AFP)

 

La radicalisation de jeunes musulmans et les menaces de nouveaux attentats dans l’UE imposent de renforcer la sécurité, mais il n’est pas question de réduire les libertés civiles ni de créer un FBI européen, a affirmé à l’AFP le vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans.

 

La stratégie pour la sécurité intérieure proposée par l’exécutif bruxellois prévoit la création d’un centre européen du contre-terrorisme au sein d’Europol pour donner aux Etats « un cadre de coopération », a-t-il expliqué, après les attentats de Bruxelles, Paris et Copenhague.

 

« Il n’est pas question de proposer un +Patriot act+ ni un FBI européen. On ne change pas le droit, ni les traités, ni les compétences », a-t-il assuré. « Pour les Etats, la sécurité est le noyau dur de la souveraineté nationale. Ouvrir un débat sur les compétences serait stérile ». « L’objectif de la stratégie proposée par la Commission est de lever les barrières pour une meilleure coopération », a-t-il insisté.

 

Une des demandes formulées par la France est le renforcement des contrôles aux frontières extérieures de l’espace de libre circulation Schengen, qui réunit 22 des 28 Etats membres.

 

Les membres de Schengen réclament également un fichier européen des données des passagers des compagnies aériennes similaire à celui exigé par les Etats Unis. Le projet PNR est bloqué au Parlement européen, qui réclame des garanties sur la protection des données.

 

L’objectif de ces deux mesures est d’obtenir des informations sur les départs des ressortissants européens soupçonnées de vouloir rejoindre les mouvements djihadistes en Syrie et en Irak, et informer les Etats de leur retour.

 

Les contrôles systématiques des citoyens européens sont interdits par le code des frontières de Schengen. « La France a demandé d’envisager un amendement à cette législation. Ce n’est pas à exclure. Mais pas à l’heure actuelle. Pour le moment, nous devons améliorer ce qui existe », a insisté M. Timmermans.

 

« Il est évident que les Etats ont des informations par leurs services de renseignements, mais ils ne les partagent pas, à cause du manque de confiance qui règne entre eux », a déploré l’ancien ministre néerlandais des Affaires étrangères. « Les services de renseignements pratiquent le donnant-donnant. Et ils se posent toujours la question: puis-je avoir confiance? ».

 

« Le centre européen de renseignement vise à créer un espace de coopération entre les services » au sein d’Europol, a-t-il expliqué. Le Royaume-Uni, comme l’Irlande, Chypre, Malte, la Roumanie et la Bulgarie ne sont pas membres de Schengen, mais Londres ne s’oppose pas à cette coopération, selon lui.

 

Frans Timmermans s’est refusé à donner un calendrier. La feuille de route pour renforcer la lutte contre le terrorisme, le crime organisé et la cybercriminalité est soumise aux Etats et au Parlement. « Nous devons faire mieux, mais je ne suis pas naïf. Cela ne va pas se faire demain », a-t-il reconnu.

 

La tentation est grande dans les Etats de prendre des mesures nationales. La France est en passe de se doter d’une loi sur le renseignement, critiquée notamment par la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), inquiète d’une dérive vers une « surveillance généralisée et indifférenciée ». Le gouvernement français récuse cette accusation.

 

Ne souhaitant pas commenter cette législation, M. Timmermans a rappelé que « la Commission protège les droits fondamentaux et assurera cette protection ». « Nous comprenons la nécessité d’augmenter la sécurité en France, mais nous devons vérifier que les mesures sont proportionnelles à la menace pour la sécurité », a-t-il ajouté.

 

« Le choix est entre les mains des Etats. Soit on a un système unique pour tous, soit on a 28 systèmes différents. Pour assurer une meilleur protection, il vaut mieux avoir un système unique européen », a-t-il soutenu. « Nous essayons d’aider les Etats à mieux coopérer. Mais si on peut mener le cheval à l’eau, on ne peut pas le forcer à boire ».

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 07:50
Accord transatlantique: le mandat de négociation rendu public

 

09.10.2014 Romandie.com (ats)

 

Le mandat de négociation de la Commission européenne pour l'accord de libre-échange avec les Etats-Unis a été rendu public jeudi. Cette décision était exigée depuis longtemps au nom de la transparence sur un projet controversé.

Cette déclassification, annoncée par le Conseil de l'Union européenne, qui représente les Etats, "constitue une mesure importante pour assurer la transparence des négociations avec les Etats-Unis", souligne dans un communiqué Carlo Calenda, vice-ministre italien du Développement économique, dont le pays assure la présidence tournante de l'Union européenne (UE).

Dans les faits, la publication de ce texte d'une vingtaine de pages est essentiellement symbolique, puisqu'il était disponible depuis de nombreux mois à la suite de fuites.

Les principaux groupes politiques au Parlement européen se sont réjouis de cette décision. "Il était plus que temps, et cela n'est pas anodin", a déclaré dans un communiqué l'eurodéputé travailliste britannique David Martin. "Nous ne pouvons obtenir un bon accord équilibré que si toutes les parties sont transparentes sur leurs positions", a-t-il relevé.

 

Des mois d'attente

"Je me réjouis de cette décision du Conseil, même si elle intervient après de longs mois d'attente", a réagi la conservatrice française Tokia Saïfi (PPE), parlant de "signal fort". "Nous continuerons à demander davantage de transparence dans les négociations commerciales européennes", a-t-elle ajouté.

Le manque de transparence des négociations est régulièrement critiqué par les parlementaires européens et de nombreuses ONG. Le commissaire européen au Commerce, Karel De Gucht, avait exhorté en juillet dernier les Etats membres à publier le texte du mandat. La décision requérait l'unanimité des 28.

 

Peur de la mondialisation

Le mandat, approuvé en juin 2013, donne le pouvoir à la Commission de mener les négociations avec les Etats-Unis au nom de l'UE. Sept sessions ont eu lieu à ce jour, dont la dernière s'est tenue à Washington du 29 septembre au 3 octobre.

Baptisé TTIP ou Tafta, cet accord, censé aboutir fin 2015 et qui serait le plus vaste accord de libre-échange au monde, cristallise les peurs de l'opinion publique européenne face à la mondialisation.

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21 septembre 2014 7 21 /09 /septembre /2014 09:50
La Commission européenne parmi les cibles possibles de jihadistes retour de Syrie

 

 

20 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Bruxelles - La Commission européenne figurait parmi les cibles possibles de jihadistes revenus de Syrie, a annoncé samedi la chaîne de radio-télévision néerlandaise publique NOS.

 

Selon NOS, au moins deux des personnes arrêtées par les autorités belges venaient de La Haye.

 

Ils préparaient un attentat. L'une des cibles était le bâtiment de la Commission européenne à Bruxelles, indique NOS, citant des sources anonymes.

 

Les commissaires n'étaient pas visés individuellement. L'action devait ressembler à l'attaque du Musée juif (...) avec pour objectif de tuer un maximum de personnes, a ajouté NOS.

 

Le suspect dans l'attentat du Musée juif de Bruxelles au mois de mai, qui a fait quatre morts, est le Français Mehdi Nemmouche, qui avait passé plus d'un an en Syrie dans les rangs des extrémistes islamistes et qui est actuellement détenu en Belgique sous l'accusation de meurtre lié à une entreprise terroriste.

 

Nous sommes au courant de l'information a déclaré à l'AFP un porte-parole de la Commission. Nous sommes sûrs que les autorités nationales suivent l'affaire de manière appropriée.

 

Les bâtiments de la Commission à Bruxelles abritent plusieurs milliers de fonctionnaires dont les hauts responsables des responsables de la gestion au quotidien de l'Union et de ses 28 pays.

 

Bruxelles abrite également le quartier général de l'Otan et de plusieurs autres compagnies et organisations internationales mais les mesures de sécurité y adoptent un profil bas et sont discrètes.

 

Le journal belge L'Echo a rapporté plus tôt dans la journée que les autorités belges avaient empêché plusieurs attentats de jihadistes revenus au pays après avoir combattu en Syrie et qui sont des sympathisants du groupe État islamique (EI).

 

On estime à quelque 400 le nombre de personnes de nationalité belge qui sont allées se battre en Syrie, dont environ 90 sont rentrées, selon l'Echo.

 

Nous partons du principe que, parmi eux, un sur neuf a l'intention de commettre un attentat. C'est une évaluation conservatrice, quand on tient compte des gens qui peuvent leur venir en aide, a expliqué une source au journal.

 

Selon L'Echo, plusieurs personnes ont été arrêtées, mais les autorités ne veulent pas dévoiler quelles étaient les cibles potentielles, pour ne pas affoler le public.

 

La Belgique, comme d'autres pays européens, s'inquiète du nombre croissant de ses ressortissants qui vont combattre en Syrie et en Irak et risquent de rentrer au pays encore plus endurcis et radicalisés.

 

En juin, un tribunal a ordonné un procès contre 46 personnes soupçonnées d'être membres de Sharia4Belgium, un groupe islamiste radical accusé de recruter de jeunes combattants pour la Syrie.

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25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 12:50
Une nouvelle donne pour la défense européenne: la Commission propose un plan d’action industriel

 

Bruxelles, le 24 juin 2014 Commission Européenne - IP/14/718   24/06/2014 -europa.eu

 

La Commission européenne a présenté aujourd’hui un rapport définissant des mesures destinées à renforcer le marché unique de la défense, promouvoir une industrie de la défense plus compétitive et favoriser les synergies entre recherche civile et recherche militaire. Les actions à entreprendre sont clairement décrites et assorties d’un calendrier: élaboration d’une feuille de route d’un régime de sécurité de l’approvisionnement global à l’échelle de l’Union européenne, orientations pratiques à l’intention des autorités régionales et des PME afin de clarifier la possibilité de financer sur le budget européen des projets concernant des biens à double usage, et nouvelle action préparatoire permettant d’éprouver la valeur ajoutée d’une contribution de l’Union européenne à la recherche liée à la politique de sécurité et de défense commune (PSDC). Ensemble, ces démarches contribueront à améliorer l’efficacité du secteur européen de la défense et de la sécurité et à renforcer la PSDC. Le rapport d’aujourd’hui fait suite à la communication sur la défense présentée par la Commission en juillet 2013 (IP/13/734).

 

M. Antonio Tajani, vice-président de la Commission européenne et commissaire à l’industrie et à l’entrepreneuriat, s’est exprimé en ces termes: «Le Conseil européen a reconnu que la collaboration entre les États membres en matière de défense devait être plus approfondie et plus soutenue pour permettre à l’Union de relever de manière adéquate les défis auxquels sa sécurité est confrontée. Par conséquent, il est essentiel que l’industrie de la défense européenne reste un pôle mondial de premier plan pour ce qui est de la production et de l’innovation, un pôle créateur d’emplois hautement qualifiés et de croissance.»

 

M. Michel Barnier, commissaire au marché intérieur et aux services, a déclaré pour sa part: «Il est manifeste que le développement et la préservation de la technologie et des capacités cruciales pour l’avenir dépassent les moyens de chaque État membre pris isolément. Certes la défense et la sécurité demeurent essentiellement une compétence nationale, mais il est possible d’intensifier les efforts pour promouvoir la coopération européenne. La Commission y contribuera, notamment en renforçant le marché unique de la défense et en favorisant la compétitivité de l’industrie de la défense.»

 

Pourquoi l’UE doit-elle agir?

 

Une Europe plus influente a besoin d’une politique de sécurité et de défense commune (PSDC) forte et active, laquelle exige à son tour un secteur de la défense et de la sécurité plus compétitif et plus efficace. L’aptitude de l’Europe à maintenir des capacités de défense efficaces et une industrie de défense compétitive ainsi qu’à réagir de manière adaptée et autonome aux nouveaux défis en matière de sécurité est menacée par les coupes successives dans les budgets militaires et par la fragmentation persistante des marchés.

Il est important d’agir, d’autant que la crise économique a durement touché un secteur industriel majeur d’une importance stratégique pour l’Europe, qui affiche un chiffre d’affaires de 96 milliards d’euros pour la seule année 2012 et qui emploie environ 400 000 personnes, à quoi il faut ajouter pas moins de 960 000 emplois indirects. La recherche de pointe menée dans ce secteur a des retombées importantes dans d’autres secteurs, tels que l’électronique, l’industrie spatiale et l’aviation civile, et crée de la croissance ainsi que des milliers d’emplois hautement qualifiés.

 

Pour promouvoir la coopération et renforcer l’efficacité du secteur, la Commission a décidé de prendre les initiatives ci-dessous.

1. Achever le marché unique de la défense et de la sécurité. En se basant sur les deux directives en vigueur concernant les marchés publics et les transferts intra-UE dans le domaine de la défense (IP/07/1860), la Commission s’attaquera également aux distorsions du marché et contribuera à améliorer la sécurité d’approvisionnement des États membres.

2. Renforcer la compétitivité de l’industrie européenne. À cette fin, la Commission mettra au point une politique industrielle de défense fondée sur deux grands axes:

  • le soutien à la compétitivité: activités visant la mise en place d’un nouveau mécanisme d’élaboration des normes dans le secteur européen de la défense et d’une conception commune des normes applicables aux aéronefs militaires;

  • le soutien aux PME: par exemple, l’établissement de réseaux entre des régions européennes liées à la défense, une aide aux PME du secteur de la défense confrontées à la concurrence mondiale et des orientations pratiques pour les PME et les autorités régionales européennes en vue de clarifier la possibilité de financer sur le budget européen des projets concernant des biens à double usage.

3. Soutenir la recherche en matière de défense européenne. À cette fin, la Commission s’efforcera d’obtenir le plus grand nombre de synergies possible entre la recherche civile et la recherche militaire, notamment:

  • en élaborant un nouveau programme (action préparatoire) destiné à étudier les avantages éventuels d’un financement de l’UE pour la recherche liée à la PSDC;

  • en aidant les forces armées à réduire leur consommation énergétique.

 

Contexte

En juillet 2013, la Commission a présenté une communication («Vers un secteur de la défense et de la sécurité plus compétitif et plus efficace») à titre de contribution au Conseil européen de décembre 2013. Le Conseil européen a accueilli favorablement cette communication et fera une révision des progrès en juin 2015. Le rapport présenté aujourd’hui servira de base au programme de travail de la Commission, sous réserve des priorités définies par la nouvelle Commission.

 

Pour en savoir plus:

Communication

Document de travail des services de la Commission (en anglais)

Industrie de la défense - Œuvrer ensemble pour soutenir la défense européenne (en anglais)

Marchés publics de la défense

Ouverture progressive du marché intérieur de la défense dans l'UE (en anglais)

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 07:50
Normes strictes pour l'utilisation des drones civils

 

source Fondation Robert Schuman

 

La Commission européenne a proposé le 8 avril 2014 de fixer de nouvelles normes strictes pour réglementer les activités des drones (systèmes d'aéronef télépiloté, RPAS) à usage civil. Les nouvelles normes porteront sur la sécurité, la sûreté, le respect de la vie privée, la protection des données, l'assurance et la responsabilité. L'objectif est de permettre à l'industrie européenne de devenir l'un des leaders mondiaux du marché pour cette technologie émergente, tout en assurant la mise en place de toutes les garanties nécessaires...

 

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 18:50
Conseil européen 19 et 20 décembre 2013

source european-council.europa.eu
 

Dans un monde en mutation, l'Europe se doit de jouer un rôle plus important pour assurer la paix et la sécurité internationales. L'UE contribue à la gestion internationale des crises à travers sa politique de sécurité et de défense commune (PSDC). Elle devrait disposer de capacités qui puissent répondre aux besoins à venir. Dans le même temps, en raison des contraintes financières actuelles, il devient plus urgent pour les États européens de coopérer étroitement dans le développement des capacités militaires.

Dans ce contexte, le Conseil européen de décembre 2012 a demandé que des travaux soient menés sur trois objectifs qui sont étroitement liés:

  • Efficacité sur le plan opérationnel: il s'agit d'être en mesure de mieux répondre aux crises et de déployer les capacités requises de manière rapide et efficace. Il s'agit également de continuer à affiner l'approche globale de l'UE, qui consiste à mettre tous ses instruments au service de la prévention des conflits et de la gestion des crises.
  • Capacités de défense: il s'agit d'aligner les capacités civiles et militaires sur les besoins à venir. Une coopération européenne plus systématique et à long terme dans le domaine de la défense pourrait permettre de combler les lacunes en matière de capacités, par exemple en envisageant d'emblée dans la planification effectuée par les États membres la mutualisation et le partage des moyens.
  • Une industrie européenne de la défense plus forte: il s'agit de développer une base industrielle plus intégrée et plus compétitive pour l'industrie européenne de la défense, grâce par exemple au bon fonctionnement du marché de la défense ainsi qu'aux activités de recherche et de développement. Une industrie européenne de la défense plus forte est également synonyme d'emploi, d'innovation et de croissance: elle emploie près de 400 000 personnes, génère jusqu'à 960 000 emplois indirects et est source de nombreuses innovations.

Le Conseil européen de décembre 2013 fera le point des progrès accomplis et fournira de nouvelles orientations.

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 11:15
Déclaration de Catherine Ashton, Haute Représentante de l'UE, sur son Rapport final sur la PSDC

 

Bruxelles, le 15 Octobre 2013 ref 131015/01 - www.eeas.europa.eu

 

La Haute Représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission, a fait ce jour la déclaration suivante:

 

" Le Conseil européen m’a demandé en décembre 2012 de présenter des propositions afin de renforcer la Politique de sécurité et de défense commune (PSDC), dans la perspective d’une discussion des Chefs d’Etat et de gouvernement en décembre de cette année. J’ai présenté en juillet un rapport intérimaire et remets à présent le rapport final.

 

Ce débat entre les dirigeants intervient à un moment opportun. L'UE a besoin de protéger ses intérêts et promouvoir ses valeurs, et elle doit être capable d'agir comme garant de la sécurité, tant dans son voisinage qu’au niveau mondial. Cela nécessite, pour être crédible, des capacités et une base industrielle solide.

 

C'est à la fois un défi et une opportunité. La coopération en matière de défense n'est jamais un acquis, mais il est évidemment possible de renforcer davantage la coopération entre États membres afin de développer et déployer des capacités. En outre, l'industrie de la défense peut être un moteur pour l'emploi, la croissance et l'innovation.

 

Le rapport contient des propositions et des actions dans trois domaines :

 

- Renforcer la PSDC : l'Union doit être en mesure de réagir rapidement aux défis sécuritaires – cybersécurité, espace, énergie, sécurité maritime ou des frontières. Pour agir comme garant de la sécurité, nous devons être en mesure de nous engager avec nos partenaires, et de renforcer les capacités des organisations partenaires et des pays tiers, en utilisant tous les outils de notre action extérieure. C'est l'idée de notre approche globale.

 

- Améliorer les capacités de défense européennes : la coopération est devenue essentielle au maintien des capacités et à la réussite de la PSDC. Elle permet aux États membres de développer, acquérir, exploiter et maintenir des capacités ensemble, tirant ainsi le meilleur parti des économies d'échelle potentielles.

 

- Consolider l'industrie européenne de la défense : l’existence d'une base industrielle forte et en bonne santé est une condition préalable pour le développement et le maintien de nos capacités de défense, et pour assurer l'autonomie stratégique de l'Europe. La Commission européenne a présenté en juillet une communication intitulée « Vers un secteur de la défense et de la sécurité plus compétitif et plus efficace en Europe ». Les propositions contenues dans mon rapport complètent le travail de la Commission."

 

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22 septembre 2013 7 22 /09 /septembre /2013 11:50
Appel à candidatures du Prix européen "Civisme, Sécurité et Défense" 2013 – CIDAN

11.09.2013 Commission Européenne

 

L'Association Civisme Défense Armée Nation (Cidan) lance un appel à candidatures pour le prix européen "Civisme, Sécurité et Défense". Ce prix est destiné à récompenser des actions particulièrement remarquables en faveur du développement du civisme européen, ainsi que de la "Conscience européenne de sécurité et de défense".

 

Appel à candidatures du Prix européen "Civisme, Sécurité et Défense" 2013 pdf - 142 KB [142 KB] – CIDAN

 

Communiqué de presse Plaquette édition juillet 2013 pdf - 226 KB [226 KB]

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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 11:55
Prix européen « Civisme, Sécurité et Défense » 2013

19.09.2013 Communiqué CIDAN

En cette « année européenne des citoyens », le CiDAN (Association Civisme Défense Armée Nation), basée à VERSAILLES, organise, pour la troisième année consécutive, le Prix européen « Civisme, Sécurité et Défense », placé sous le Haut Patronage du Conseil européen ainsi que sous le Patronage de la Représentation en France de la Commission européenne. Ce prix est destiné à récompenser des actions particulièrement remarquables en faveur du développement du civisme européen ainsi que de la « Conscience européenne de Sécurité et Défense » définie comme le volet civique de la PSDC.

L’an dernier, 6 des 13 candidats sélectionnés et présentés au jury (composé de diplomates et militaires issus de divers pays de l’Union européenne) ont été récompensés pour les actions et invités au 11ème Congrès sur la Sécurité et la Défense européenne ( « BSC - Berlin Security Conference » ) à Berlin (Allemagne) le 27 novembre 2012 afin d’y recevoir leur trophée respectif en présence de diplomates et de militaires de Haut-rang.
 

Télécharger le règlement et le dossier de candidature

 

La date limite de dépôt des candidatures en version électronique et papier a été fixée au 31 octobre 2013.

Prix européen « Civisme, Sécurité et Défense » 2013

Sites sont à votre disposition :
· CiDAN

· Prix européen « Civisme, Sécurité et Défense » (bilingue franco-anglais)

 

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2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 11:50
La Commission s'immisce dans les affaires d'armement 1. (petit retour en arrière)

28 July 2013 Hajnalka VINCZE - hajnalka-vincze.com


En proposant, le 24 juillet dernier, un plan d’action « visant à accroître l’efficacité et la compétitivité du secteur de la défense », La Commission européenne n’en est pas à son premier essai. Notamment pour se mêler de ce qui ne fut pourtant jamais censé être ses affaires. Tirant prétexte des nombreux croisements entre les questions d’armement (prérogatives régaliennes, s’il en est) et les compétences communautaires (comme la concurrence, les transferts intra-UE, la recherche, les règles de passation des marchés publics), le collège bruxellois s’était lancé dès le milieu des années 1990 à l’assaut du rempart de l’article 346 (l’ex-article 296) du Traité, à coups de communications puis, plus récemment, de directives.[1] Cette dernière initiative s’inscrit dans la même logique : puisque l’article 346 préserve une possibilité d’exclusion des questions d’armement du champ communautaire, l’enjeu, pour la Commission, est de trouver ses failles et de s’y introduire. Faut-il s’en plaindre ou s’en réjouir ?

Suite de l'article

 

[1] COM (1996) 10 : Les défis auxquels sont confrontés les industries européennes liées à la défense – contribution en vue d’actions au niveau européen, 24 janvier 1996; 

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26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 15:50
Organisation des industries de défense en Europe source ead-minerve.fr

Organisation des industries de défense en Europe source ead-minerve.fr

26.08.2013 Fondation Robert Schuman


La Commission européenne a présenté le 24 juillet 2013 une communication contenant un plan d'action visant à renforcer l'efficacité et la compétitivité du secteur européen de la défense et de la sécurité. La Commission souhaite prendre des mesures destinées à consolider le marché intérieur de la défense, à promouvoir une industrie de défense plus compétitive et à favoriser les synergies entre le civil et le militaire. L'énergie, l'espace ou les capacités à double usage (civil et militaire) sont également concernés. Ce document sera étudié au Conseil européen de décembre dédié en partie au secteur de la défense.

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 07:50

24/07 Euronews

 

A défaut d’une armée commune ou d’une défense commune, peut-être une industrie de la défense un peu plus commune. C’est ce que suggère la Commission européenne pour rester dans la course à la compétitivité face aux Etats-Unis. Mais pour cela, il faut que les pays européens acceptent de coopérer beaucoup plus étroitement :

 

“ D’un point de vue économique, c’est important d’avoir un marché intérieur de la défense. Nous devons avoir une base industrielle plus forte dans la défense, nous avons aussi besoin d’une recherche qui soit à la fois active dans la défense et dans la sécurité. Donc d’un point de vue économique – en particulier en ces temps de grandes contraintes budgétaires – et d’un point de vue politique, il nous faut une dimension européenne plus forte dans les domaines de la défense et de la sécurité. “

 

Parmi les propositions sur la table, des synergies entre recherche civile et militaire ou encore des procédures standard pour certifier les produits. Mais la Commission n’ayant pas de pouvoir dans ce domaine, les dirigeants européens ont la main et ils en parleront au sommet de décembre.

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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 12:50
USA/UE: Merkel pour un démarrage maintenant des négociations sur le libre-échange

03 juillet 2013 romandie.com (AFP)

 

BERLIN - La chancelière allemande Angela Merkel soutient la Commission européenne dans sa volonté de démarrer le 8 juillet des négociations entre l'UE et les Etats-Unis sur un accord de libre-échange, a annoncé mercredi son porte-parole à Berlin.

 

La Commission veut démarrer les négociations le 8 juillet. Et en cela, le gouvernement (allemand) la soutient. Nous voulons cet accord de libre-échange et nous voulons aussi démarrer maintenant les négociations, a déclaré le porte-parole Steffen Seibert, alors que la France venait de demander une suspension temporaire des négociations en raison des soupçons d'espionnage pesant sur les Etats-Unis.

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30 juin 2013 7 30 /06 /juin /2013 20:50
UE-USA: Entre partenaires, on n'espionne pas!

30 juin 2013 Romandie.com (AFP)

 

BRUXELLES - La commissaire européenne à la Justice Viviane Reding a assuré dimanche qu'entre partenaires, on n'espionne pas et mis Washington en garde contre de possibles conséquences sur la négociation d'un accord de libre-échange si le doute n'était pas levé sur les allégations d'espionnage par les Etats-Unis.

 

Entre partenaires, on n'espionne pas! On ne peut pas négocier sur un grand marché transatlantique s'il y a le moindre doute que nos partenaires ciblent des écoutes vers les bureaux des négociateurs européens, a déclaré lors d'une rencontre avec des citoyens au Luxembourg la commissaire européenne, dont les propos ont été rapporté à l'AFP par sa porte-parole.

 

Les Américains devraient dissiper ces doutes très rapidement, a-t-elle ajouté.

 

Elle s'exprimait à la suite de nouvelles allégations dans l'hebdomadaire allemand Der Spiegel, attribuées au fugitif américain Edward Snowden, selon lesquelles Washington a espionné les bureaux de l'UE à Bruxelles et la mission diplomatique de l'UE à Washington et celle auprès des Nations unies.

 

La Commission européenne avait assuré plus tôt dans la journée avoir immédiatement mis (les Américains) face aux informations de presse et expliqué que ceux-ci vérifiaient l'exactitude des informations et promis qu'ils reviendraient vers Bruxelles, selon une porte-parole de l'exécutif européen.

 

L'Allemagne et la France ont également réclamé dimanche des explications à Washington.

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30 juin 2013 7 30 /06 /juin /2013 12:25
NSA Photo Jason Reed

NSA Photo Jason Reed

30/06/2013 Par Le Figaro.fr avec AFP

 

L'Union européenne a interrogé hier Washington sur les allégations d'espionage révélées par la presse allemande. L'UE, depuis, attend une réponse.

 

"Nous avons pris contact immédiatement avec les autorités américains à Washington et à Bruxelles et les avons mis face aux informations de presse. Ils nous ont dit qu'ils vérifiaient l'exactitude des informations publiées hier et qu'ils reviendraient vers nous", a indiqué la Commission européenne dans un communiqué.

 

Selon l'hebdomadaire allemand Der Spiegel, Washington aurait espionné, via la NSA, les institutions de l'Union européenne. Des bureaux à Washington et à Bruxelles auraient ainsi été mis sur écoute.

 

Der Spiegel fonde ses accusations sur des documents confidentiels dont il a en partie pu avoir connaissance grâce à l'ancien consultant américain de la NSA Edward Snowden, à l'origine des révélations sur Prism.

 

Plus tôt, Berlin a également demandé à Washington des explications sur ces informations.

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 16:50
Le programme américain de surveillance électronique Prism était au coeur d'un débat en plénière ce mardi.

Le programme américain de surveillance électronique Prism était au coeur d'un débat en plénière ce mardi.

Ce week-end, le Guardian et le Washington Post ont révélé l'existence du projet américain de surveillance Prism. Les implications de ce projet pour la vie privée, la protection des données et la collaboration de sécurité UE-USA ont été débattues en plénière mardi. La plupart des intervenants ont fermement condamné le programme et ont été particulièrement critiques envers les promesses du Président Obama que seuls les non-américains sont ciblés, tout en soutenant la collaboration de sécurité.

 

Réaction de la Commission européenne

 

Le Commissaire Tonio Borg, chargé de la santé et de la politique des consommateurs, a parlé au nom de la Commission européenne. « Des programmes tels que le soi-disant Prism et les lois sur base desquelles ces programmes sont autorisés mettent potentiellement en danger le droit fondamental à la vie privée et à la protection des données des citoyens européens», a-t-il déclaré.

 

Tonio Borg a ajouté que la Commission européenne soulèvera la lors de la réunion ministérielle UE-USA qui se tiendra vendredi à Dublin, soulignant que dans une démocratie, les organismes d’application de la loi devraient suivre les règles.

 

Réactions des groupes politiques

 

«Mes données m’appartiennent, c’est la pierre angulaire de la pensée européenne sur la protection des données», a déclaré le député démocrate chrétien allemand Manfred Weber, Vice-président du PPE. «Même s’il est totalement inacceptable que les Etats-Unis aient des lois différentes pour les citoyens américains et les citoyens d’autres pays, nous réaffirmons haut et fort notre partenariat. L’approche américaine n’est pas notre approche, mais nous travaillons ensemble en tant que partenaires » a-t-il ajouté.

 

Le député démocrate socialiste britannique Claude Moraes a parlé «d’une violation majeure de la confiance, non conforme avec la loi sur la protection des données dans l’Union européenne», avertissant que « l’équilibre vital entre la sécurité et la nécessité de protéger les données doit être préservé». «La confiance a clairement été rompue. Nous devons garantir que le traitement des données des citoyens européens par les autorités publiques américaines est fait selon nos normes», a-t-il ajouté.

 

«Nous décevons les citoyens européens et nous devrions avoir honte» a déclaré la députée démocrate libérale néerlandaise Sophie In ‘t Veld, critiquant la Commission européenne et le « double discours » des Etats membres. «Obama a déclaré à ses citoyens : ‘Ne vous inquiétez pas, nous ne vous espionnons pas en tant que citoyens, nous n’espionnons que les étrangers’ mais ça, c’est nous. Quel genre de relation spécifique est-ce donc ?», a-t-elle ajouté.

 

« Il ne s’agit pas seulement de la protection des données, mais aussi de la démocratie et de la primauté du droit, qui ne peut être conforme avec la surveillance massive des citoyens à travers le monde», c’est ce qu’a déclaré le député vert allemand Jan Philipp Albrecht, également en charge du rapport sur la nouvelle régulation de protection des données. « Je voudrais trouver un accord avec les Etats-Unis sur des normes, mais nous avons besoin de changements législatifs de l’autre côté de l’Atlantique aussi», a-t-il déclaré.

 

«Les entreprises dénoncées ont jusqu’à présent nié avoir agit en dehors de la loi… Pourtant, nous sommes là à pointer du doigt, certains d’entre vous tenant déjà un discours anti américain ou anti commission», a déclaré le député anglais Timothy Kirkhope, membre du groupe des Conservateurs et Réformistes européens.

 

Le député slovaque Jaroslav Paska, membre du groupe Europe libertés démocratie, explique : « Nous devons adopter les mêmes sanctions contre ces entreprises que celles qu’on applique aux autres entreprises qui violent nos lois. Le comportement paranoïaque de nos partenaires américains est regrettable ».

 

La députée française Marie-Christine Vergiat, membre du groupe confédéral de la Gauche unitaire européenne et de la Gauche verte nordique, a expliqué que le souci principal est que « les citoyens européens ne bénéficient pas des mêmes droits que les citoyens américains.

 
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