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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 19:45
RDC: violents combats entre l'armée et des miliciens près de Lubumbashi

 

07 janvier 2014 Romandie.com (AFP)

 

LUBUMBASHI (RD Congo) - De violents affrontements ont opposé l'armée congolaise à des rebelles armés dans la nuit de lundi à mardi près de Lubumbashi, deuxième ville de la République démocratique du Congo, a-t-on appris de source officielle, un témoin indiquant avoir vu plusieurs militaires blessés.

 

Il y a eu de vifs combats entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et des maï-maï Bakata Katanga cette nuit à la frontière entre la commune et le territoire de Kipushi, dans le village de Kiziba, a déclaré à l'AFP Kahozi Bin Malisawa, un élu local.

 

Kiziba est situé à une trentaine de kilomètres au sud-est de cette ville, capitale du Katanga, riche province minière et instable.

 

Selon M. Bin Malisawa, les affrontements ont duré de 22h00 (20h00 GMT) jusqu'à l'aube.

 

Joint par l'AFP, un porte-parole militaire a confirmé qu'il y avait eu des combats mais a refusé de communiquer le moindre élément d'information complémentaire.

 

J'ai vu deux jeeps des FARDC transporter des blessés ce matin vers l'hôpital militaire de Ruashi, à Lubumbashi, a indiqué un témoin à l'AFP, sans être en mesure de donner une estimation précise du nombre de victimes ainsi convoyées. Le même témoin a ajouté qu'il y avait déjà eu des combats non loin de chez lui le 4 janvier.

 

Plusieurs témoins ont fait état d'une forte présence militaire dans la périphérie de Lubumbashi à proximité de la zone des combats de la nuit. Des habitants de ma commune ont été empêchés de se rendre aux champs pour des raisons de sécurité, de même que des mineurs, a indiqué M. Bin Malisawa.

 

Le Katanga est la région la plus riche du pays mais ses ressources sont inégalement réparties entre le Sud riche en cuivre et en cobalt, et le Nord très déshérité.

 

Originaires du nord de la province et sécessionnistes, les Bakata Katanga attaquent régulièrement des objectifs militaires. En mars et en novembre, ils ont été à l'origine de combats ayant fait plusieurs dizaines de morts en plein centre de Lubumbashi, ville où les accrochages armés sont fréquents.

 

Le 30 décembre, Lubumbashi a été avec Kinshasa, la capitale, et la ville de Kindu, dans l'est de la RDC, l'un des théâtres de l'apparent coup de force contre le pouvoir au cours duquel 95 assaillants et huit éléments des FARDC avaient été tués par les forces de l'ordre, selon le décompte officiel.

 

A Lubumbashi, comme à Kinshasa, des assaillants se sont réclamés du pasteur Joseph Mukungubila Mutombo (opposant au président congolais Joseph Kabila et originaire comme lui du Katanga).

 

Le gouvernement de la province du Katanga a annoncé lundi que soixante adeptes du pasteur Mukungubila, hommes et femmes, arrêtés sur les lieux des attaques et lors d'opérations des forces de l'ordre après leur répression, avaient été transférés à la prison d'un tribunal militaire dans l'attente d'un jugement.

 

Depuis le 31 décembre, les activités de la secte sont suspendues jusqu'à nouvel ordre au Katanga.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 13:45
Jean-Yves Le Drian et le réengagement français sur le continent africain

 

03.01.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Mali, Niger, Tchad (Faya-Largeau et N'Djamena), RCA, Gabon et Congo (Brazzaville): Jean-Yves Le Drian conclut 2013 et inaugure 2014 sur une note résolument africaine (photo RP, MinDef).

 

A Gao, le 31 décembre, devant les soldats de la force Serval, il a déclaré que "nous nous préparons à évoluer vers une logique régionale, pour faire face à la menace djihadiste dans l’ensemble de la zone – au Nord Mali, au Nord Niger, mais aussi dans le Sud libyen. C’est tout l’enjeu de l’action dissuasive que vous réalisez en liaison avec vos frères d’armes de SERVAL, au Mali mais aussi au Niger, au Tchad et au Burkina Faso. La menace de déstabilisation est partout – j’en veux pour preuve l’opération SANGARIS en Centrafrique."

 

Face à cette "menace de déstabilisation", la France va réorganiser son dispositif. Même si officiellement rien n'est encore arrêté, trois tendances semblent se dégager:

 

1- un reformatage des forces d'intervention prépositionnées: entre Dakar et Djibouti en passant par Libreville et N'Djamena, la présence française actuelle s'élève actuellement à environ 11 775 hommes (chiffres MinDef) dont 5 050 hommes des forces prépositionnées au Sénégal, à Djibouti, au Gabon et dans l'océan Indien (Mayotte et Réunion). S'y ajoutent 6 725 militaires en opex: Côte d'Ivoire (460), Tchad (950), Mali (2 915), RCA (1 600), Niger (250), Corymbe (350) et Atalante (200).
Ce chiffre va décroître à cause du retrait du Mali (au printemps, plus qu'un millier d'hommes?) et des réductions d'effectifs dans le cadre des baisses annoncées dans la LPM. Toutefois, au Sahel, optimalement, ce sont quelque 3 000 soldats français qui pourraient stationner durablement.

 

2- une réarticulation des forces d'intervention avec des points d'appui. Peut-être pas 15 comme l'écrit ma consoeur du Monde Nathalie Guibert qui précise toutefois avec justesse: "On ne parle plus de base ni même de forces prépositionnées, mais d'un dispositif souple et beaucoup plus économe, pouvant être armé et commandé du territoire français, à l'instar des "nénuphars" américains disposés dans une dizaine de pays du continent à des fins antiterroristes." Il s'agira de disposer de tremplins en cas de crises (comme Niamey où les travaux d'agrandissement de la BA 101 sont en cours), pour faire rebondir des forces projetées de métropole ou de l'une des dernières bases majeures du continent.

3- un désengagement de certaines missions au profit de structures privées, dans le domaine du soutien et de la formation. L'idée hérisse encore le poil de nombreux fonctionnaires des AE et de la Défense mais elle fait son chemin. Le contexte budgétaire favorise le choix de cette option qui a l'avantage de ne pas mobiliser/immobiliser durablement des effectifs.

S'y ajoutera ce fameux "renforcement capacitaire" des partenaires africains; un renforcement initié de longue date avec Recamp mais qui piétinera tant que la Force africaine en attente ne sera pas dotée de moyens de commandement et de transport. Ce renforcement sera possible également grâce au concours de sociétés spécialisées, comme Sovereign Global France et quelques autres qui contribuent déjà à la formation des unités africaines à déployer sur les théâtres de crise.

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 10:45
RCA: la MISCA renforcée par 850 soldats de RDC

 

22.12.2013 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

La République démocratique du Congo a décidé d’envoyer huit cent cinquante militaires en République centrafricaine dans le cadre de la MISCA, selon le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende. Ces soldats de l’armée congolaise se rendront en Centrafrique "dans quinze jours au maximum". Ils participeront à la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca). Cette projection constitue une première pour l’armée congolaise qui n’a jamais participé à une mission internationale de maintien de paix.

 

Ces soldats de RDC vont opérer aux côtés de leurs 500 camarades congolais (Brazzaville) du Groupement de paras commandos déjà déployés en RCA et qui ont perdu un soldat le 5 décembre, à Bossangoa. A noter que la MISCA est commandée par le Congolais Jean-Marie Michel Mokoko.

 

Les effectifs de la MISCA:

- Cameroun: 500

- Gabon: 500

- RDC: 85O à venir

- Burundi: 850

- Rwanda: effectifs non communiqués

- Congo Brazzaville: 500

- Tchad: 850

- Guinée équatoriale: 200

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 08:45
RDC: nouvelle offensive de l'armée et de la Monusco contre les FDLR

 

11 décembre 2013 à 23:07 Par RFI

 

Les casques bleus ont lancé une offensive, mardi 10 décembre, contre les rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) dans l'est de la République démocratique du Congo. Une offensive annoncée depuis plus d’un mois. Après le démantèlement du M23, l’armée congolaise et l’ONU avaient promis que leur prochaine cible serait les FDLR. Une rébellion qui opère depuis plus de vingt ans sur le territoire congolais.

 

Après deux jours d’offensive, l’armée congolaise, appuyée par 200 militaires de la Monusco, a pris le contrôle de la piste qui mène de la localité de Kichanga à Pinga. Quelques accrochages se sont produits, mais il y aurait eu peu de combats, selon une source onusienne. Les miliciens des FDLR et des APCLS, un autre groupe armé posté le long de cet axe, ont pour la plupart fui.

 

Pour le commandant de la force de l’ONU, le général Carlos Alberto dos Santos Cruz, la réouverture de cette route était cruciale. « Cela faisait près de deux ans, a-t-il affirmé, que la population était très isolée du fait de la présence des FDLR et d’autres groupes armés associés postés le long de cette route ».

 

L’idée désormais est d’utiliser Pinga, à 90 kilomètres au nord-ouest de Goma, comme base, et cela pour poursuivre l’offensive contre les FDLR dispersés dans la région.

 

Et c’est là toute la difficulté de cette nouvelle opération. Les Forces démocratiques de libération du Rwanda sont éparpillées entre le Nord et le Sud-Kivu. Ils ne tiennent pas des positions fixes et se déplacent très facilement. Enfin, ces combattants hutus, originaires du Rwanda au départ, vivent depuis plus de vingt ans en terre congolaise et connaissent donc très bien le terrain. Autant d’éléments qui vont compliquer cette opération de désarmement forcée.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 12:45
photo Monusco

photo Monusco

 

11 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

KINSHASA - Les Casques bleus ont lancé une offensive contre les rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) dans l'Est de la République démocratique du Congo, a annoncé mercredi la Mission des Nations unies dans ce pays (Monusco).

 

La brigade d'intervention de la Monusco a lancé ses opérations offensives contre les FDLR hier (mardi) dans la zone de Kalembe, à l'intérieur du territoire du Masisi, dans la province du Nord-Kivu, indique la Mission sur son compte Twitter.

 

Les FDLR sont formés de rebelles hutu rwandais réfugiés en RDC après le génocide perpétré en 1994 au Rwanda contre les Tutsi. Ils comptent dans leurs rangs des auteurs du génocide. Même s'ils sont aujourd'hui surtout une menace pour les civils congolais, leur objectif proclamé reste de renverser le régime de Kigali. Ils seraient entre 1.500 et 2.000.

 

Aucun responsable de la force militaire de la Monusco n'était joignable dans l'immédiat pour donner davantage d'informations sur la nature des opérations et préciser si elles étaient encore en cours mercredi.

 

Après sa victoire sur les rebelles du Mouvement du 23 Mars (M23), début novembre, le gouvernement congolais avait annoncé que sa prochaine cible serait les FDLR, présents dans le pays depuis 1994, essentiellement dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu.

 

On ne savait cependant pas mercredi matin si les Forces armées de la République démocratique du Congo participaient à la traque au côté de la brigade d'intervention de l'ONU, qui a reçu pour mandat de neutraliser tous les groupes armés en RDC.

 

Selon un autre message sur le compte Twitter de la Monusco, le chef de la force militaire de la Mission, le général Carlos Alberto Dos Santos Cruz indique qu'après les FDLR, ce sera le tour des [rebelles ougandais] ADF-NALU qui terrorisent la population civile dans certaines zones du Nord-Kivu et de la Province-Orientale.

 

Le 4 décembre, le patron des opérations de maintien de la paix de l'ONU, Hervé Ladsous, avait annoncé à Goma, capitale du Nord-Kivu, que les Casques bleus comptaient s'attaquer à d'autres groupes armés après le M23.

 

Ces propos avaient marqué un durcissement du discours de l'ONU. Le représentant spécial en RDC, Martin Kobler, déclarait encore mi-novembre que les Nations unies étaient décidées à combattre les groupes armés mais préféraient une voie paisible de désarmement volontaire des rebelles.

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 08:24
La Centrafrique ferme ses frontières avec la RDC

 

05 décembre 2013 Romandie.com (AFP )

 

LIBREVILLE - La Centrafrique a fermé jeudi jusqu'à nouvel ordre sa frontière avec la République démocratique du Congo (RDC) après une nouvelle flambée de violences à Bangui, a-t-on appris de source officielle.

 

En raison de la situation sécuritaire due à l'attaque de la ville de Bangui, le ministre de la Sécurité publique décide de la fermeture de la frontière entre la RDC et la République Centrafricaine jusqu'à nouvel ordre, indique un communiqué du ministère.

 

Cette annonce est intervenue peu après le feu vert de l'ONU pour une intervention armée de la France en Centrafrique afin d'y rétablir la sécurité, en appui à une force africaine.

 

Dans le cadre de l'opération Sangaris (du nom d'un papillon rouge), la France dispose déjà d'environ 650 hommes sur place. Ce contingent passera à 1.200 hommes dans les prochains jours, chargés notamment de sécuriser l'aéroport de Bangui et les principaux axes.

 

Dans la journée, 250 soldats français se sont déployés dans les rues de la capitale, selon l'état-major français.

 

Jeudi matin, des violences ont éclaté dans plusieurs quartiers de la ville, faisant près d'une centaine de morts. Près de 80 cadavres gisaient dans une mosquée de Bangui et dans les rues d'une quartier du centre-ville, ont constaté des journalistes de l'AFP.

 

De son côté, l'ONG Médecins sans frontières (MSF) a fait état d'une cinquantaine de morts.

 

La Centrafrique est plongée dans le chaos et un engrenage de violences communautaires et inter-religieuses entre chrétiens et musulmans depuis le renversement en mars du président Bozizé par une coalition hétéroclite à dominante musulmane, la Séléka.

 

En RDC, le Haut Commissariat aux réfugiés de l'ONU (HCR) a fait part de l'arrivée de réfugiés centrafricains en dépit de la fermeture de la frontière.

 

Nous avons enregistré 670 nouveaux réfugiés de (République centrafricaine) dans la zone de Zongo en RDC aujourd'hui, a indiqué à l'AFP Céline Schmitt, porte-parole du HCR.

 

Ville de la province de l'Equateur (Nord-Ouest de la RDC), Zongo fait face à Bangui sur la rive gauche de l'Oubangui, affluent du Congo.

 

Les nouveaux venus ont été installés temporairement dans un ancien centre de transit du HCR que nous avions offert aux autorités pour héberger une école (lorsque l'afflux massif plus tôt dans l'année s'était ralenti), a ajouté la porte-parole..

 

Selon le HCR, il y a actuellement plus de 45.000 réfugiés centrafricains en RDC, dont plus de 18.000 dans quatre camps de réfugiés, les autres étant logés par des familles d'accueil.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 17:45
DRC drones take to the sky for the first time

 

 

03 December 2013 defenceWeb

 

Another component of the UN’s ongoing efforts to bring peace to the troubled DRC came into play today when UAVs were launched in Goma for the first time as an additional surveillance tool.

 

Herve Ladsous, head of peacekeeping for the world body, was in the eastern DRC city to witness the latest addition to the peacekeeping arsenal take to the skies.

 

MONUSCO, the UN Mission in the Democratic Republic of Congo (DRC), is on record as saying the UAVs are an “important new tool to assist in fulfilling its mandate to protect civilians”.

 

Ladsous said the UAVs are high technology systems that will allow better knowledge of what is happening on the ground. “This, in turn, will allow forces on the ground to do a better job,” he said.

 

MONUSCO brigade commander General Carlos Alberto Dos Santos Cruz said in October he expected to UAVs to be providing 24 hour surveillance by March next year.

 

He told Agence France Presse the UAVs would be based at Goma for at least five months and use of them would then be increased.

 

This is the first time the UN is using UAVs and, if trial surveillance use by peacekeepers in eastern DRC is successful, officials and diplomats are cautiously optimistic the unmanned platforms could be put in service by UN missions in South Sudan and the Ivory Coast.

 

The unarmed Falco medium altitude, medium endurance UAVs have been sourced from Italian company Selex ES following the signing of a commercial contract with the UN in July.

 

Expectations are the UAVs will make a major difference in surveillance in the eastern DRC where thick forests, rugged terrain and a scarcity of roads combine to make it difficult for ground-based troops to mount accurate observation.

 

Speaking ahead of today’s first UAV launch, Ladsous said there had been progress in creating a situation where civilians were at less risk than when particularly M23 rebels had been active.

 

The arrival of three South African Rooivalk combat support helicopters to augment the Force Intervention Brigade (FIB) has been termed by some military commentators as the decisive intervention which forced M23 to retreat from its fortified positions on high ground outside Goma.

 

Ladsous sees the UAVs as further bolstering the Mission’s ability to protect civilians.

 

UN estimates are that at least 100 000 people have been displaced by fighting this year alone with 2.6 million people in total displaced by fighting between DRC forces and various rebels elements over the year.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 17:45
RDC: le drone des Nations unies a fait son premier vol au-dessus du Nord-Kivu

Le drone «Falco», sur l'aéroport de Goma, en RDC, a fait son premier vol ce mardi 3 décembre. Photo Léa Lisa Westerhoff - RFI

 

03 décembre 2013 Par Léa Lisa Westerhoff, envoyée spéciale à Goma- RFI

 

Le premier drone jamais utilisé par une mission des Nations unies a été lancé ce mardi 3 décembre dans l'Est de la République démocratique du Congo. L'appareil, un Falco de fabrication italienne, a décollé à la mi-journée de l'aéroport de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, à l'occasion d'une présentation à la presse en présence du chef des opérations de maintien de la paix de l'ONU, Hervé Ladsous, et de plusieurs diplomates.

 

Près d’un an après la promesse d’envoyer des drones de surveillance en République démocratique du Congo (RDC), les Nations unies ont officiellement lancé le premier appareil sans pilote jamais utilisé par une mission de l'ONU.

 

→ A (RE)LIRE : L'ONU va déployer ses premiers drones à Goma

 

L'engin, un Falco de fabrication italienne, s’est envolé à midi du petit aéroport de Goma sous les applaudissements. Pour le chef des opérations de maintien de la paix des Nations unies, l'appareil - sorte d’avion miniature de 7 mètres de long - devrait faire une vraie différence pour sécuriser l’est du Congo, une région vallonnée et boisée particulièrement difficile d’accès.

Localiser les groupes armés cachés dans les forêts, mais aussi surveiller les frontières de la RDC avec le Rwanda et l’Ouganda, voilà la mission de cet engin équipé d’une caméra. Jusqu’ici, ce sont des hélicoptères qui se chargeaient de le faire. Mais, plus visibles, ils se sont fait tirer dessus à plusieurs reprises par la rébellion du M23.

 
L’appareil, un engin de type «Falco», fabriqué en Italie, ne peut s’éloigner qu’à 250 kilomètres de sa base de Goma.
Léa Lisa Westerhoff / RFI
 

Traquer les groupes armés et localiser les populations déplacées

« On va avoir maintenant des yeux au-dessus de régions où l'on avait de gros problèmes de mobilité », a affirmé Hervé Ladsous à RFI. « C’est la dernière technologie, un instrument essentiel pour nos troupes et la Monusco, à la fois pour faire leur travail de maintien de la paix, d’observation des groupes armés, mais aussi pour observer les groupes civils qui peuvent être déplacés et poussés à la fuite par des combats. »

→ A (RE)LIRE : Kabila à Goma: «La plus grande promesse que j'ai faite, c'est la paix»

« C’est crucial pour nous », a renchérit Alexandre Luba Ntambo, le ministre de la Défense congolais, « car cela nous permettra de savoir où sont cachés les différents groupes armés ».

L'ONU fait le pari de l'effet dissuasif

 

 
Un modèle de drone «Falco» en vol, tel que celui qui a fait son premier vol officiel en RDC sous les couleurs des Nations unies.
DR
 

Le drone, lui, peut voler plus haut, plus longtemps - entre 5 heures et 10 heures - et transmettre ses images en temps réel, de jour comme de nuit. Les Nations unies misent donc sur un effet dissuasif et espèrent accélérer la reddition des dizaines de milices qui opèrent dans l’Est du Congo.

Pour le moment, le drone ne peut cependant s’éloigner qu’à 250 kilomètres de sa base de Goma. Il faudra attendre l’arrivée d’engins supplémentaires ou multiplier les stations de décollage pour que le rayon de surveillance s’étende et que ces engins puissent surveiller tout l’Est du Congo. Un autre engin devrait arriver d'ici la fin de l'année 2013, et les deux derniers drones doivent être livrés d'ici à mars 2014.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 17:45
Le ministre De Crem en visite au Congo

 

03/12/13 Stephan Boonen – MIL.be

 

Le vice-Premier et ministre de la Défense Pieter De Crem a rendu visite, du 26 au 28 novembre 2013, aux militaires belges détachés au Congo. Au programme : rencontres avec la MONUSCO, l'EUSEC (programme européen qui montre la voie pour une transformation de la Défense congolaise) et entretien avec l'envoyée spéciale des Nations Unies, Madame Mary Robinson. Le ministre a ensuite pris la direction de Kindu où les paras belges ont remis le brevet commando au 323e Bataillon de « l'Unité de Réaction Rapide », marquant, de la sorte, le début des festivités.

 

photos Malek Azoug >>

 

Environ 700 militaires congolais ont réussi la formation éprouvante qui était dispensée par 107 paras du 3 Para de Tielen. L'un des instructeurs, le lieutenant Edmond de Frabribeckers explique : « La motivation des Congolais est frappante. Vous devez faire preuve d'énormément de patience et beaucoup répéter, mais cela en vaut la peine. Aujourd'hui, c'est comme si c'était le jour le plus important de leur vie. »

 

À la fin de la parade, les nouveaux commandos congolais défilent devant leur famille. Celles-ci les arrosent de farine. Pour agrémenter le spectacle, un C-130 largue deux parachutistes arborant les drapeaux belge et congolais.

 

Le colonel Luc Leclerq est le chef de corps du 3 Para. Il a mené ses hommes tout au long de la mission. Pour lui, il était important « que nous réussissions malgré et grâce aux difficultés rencontrées au début. Pourtant, nous avons finalement livré un produit plus qu'acceptable. » Pour le 3 Para, il s'agissait d'une expérience que l'on ne vit qu'une seule fois dans sa vie. Le colonel Leclerq poursuit : « Pour le 3 Para, c'est un sérieux coup de pouce à l'expérience africaine. Nous dispensons des formations en Afrique depuis 2002. Au début, c'était au Bénin. Actuellement, 306 paras ont travaillé près de deux mois. Pour l'exercice synthèse, 260 Belges étaient présents. Il s'agissait donc du plus grand détachement en opération. »

 

Après la parade, les militaires congolais se tombent dans les bras. Les para-commandos belges rentrent progressivement en Belgique. Le colonel Leclerq résume : « Cette mission est plus que réussie. Elle dépasse tout sur les plans personnel et multiculturel. Ce bataillon est prêt et équivaut certainement aux autres. »

 

Vidéo : Wim Cochet

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 08:45
Plus de 200 militaires français sont arrivés en renfort à Bangui

 

PARIS, 01 déc 2013 marine-oceans.com (AFP)

 

Un peu plus de 200 militaires français sont arrivés durant le week-end en renfort à Bangui, ce qui porte à "plus de 600" les effectifs français dans la capitale centrafricaine avant le lancement attendu d'une opération pour rétablir l'ordre dans le pays, a indiqué dimanche le ministère de la Défense.

 

Le détachement déployé à l'aéroport est composé notamment de spécialistes des transmissions et du service des essences. Ce déploiement a été réalisé en préparation "à un éventuel renforcement du dispositif à Bangui, comme la souhaité le Président de la République", précise l'état-major des armées sur le site de la Défense.

 

Paris a annoncé la semaine dernière le déploiement d'environ un millier de soldats français, qui devront officiellement appuyer la force africaine, la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca), déjà présente dans le pays.

 

Dans les jours qui viennent, une dizaine de rotations d'avions gros porteurs Antonov 124 achemineront le matériel nécessaire à l'installation du contingent français, indique l'état-major. "Si la situation l'exige, la force est également en mesure d'assurer la protection des ressortissants français", précise-t-il.

 

Jeudi, les effectifs français en Centrafrique s'élevaient, selon l'état-major, à 433 militaires, après l'arrivée d'une unité du génie de l'air qui a entrepris d'aménager l'aéroport pour préparer le déploiement de la force française et des contingents africains de la Misca."

 

Par ailleurs, environ 350 hommes et une centaine de véhicules ont débarqué ces derniers jours d'un bâtiment de la Marine nationale, le BPC Dixmude, dans le port de Douala, au Cameroun. Selon l'état-major, ce détachement devait rester dans un premier temps "à proximité de Douala", à environ 600 km de la frontière centrafricaine.

 

Dimanche, quelque 500 militaires congolais ont de leur côté quitté Brazzaville pour renforcer la force africaine en Centrafrique.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 08:45
Centrafrique: arrivée de 500 soldats du Congo

 

1 décembre, 2013 - 23:33 GMT BBC Afrique

 

C'est dans la soirée de dimanche que les 500 soldats congolais sont arrivés à l'aéroport de Bangui.

 

Ils ont immédiatement rejoint leur base, située juste à côté de l'aéroport.

 

Ils viennent renforcer la Force Multinationale des Etats d'Afrique Centrale (FOMAC) déjà déployée sur place, dans sa mission d'appui au rétablissement de l'ordre en Centrafrique.

 

Jusqu'au 19 décembre, le mandat de la FOMAC est d'aider la gendarmerie, l'armée et la police à rétablir l'ordre.

 

C'est ensuite la MISCA, la Mission Internationale de Soutien à la Centrafrique, qui prendra le relais.

 

La MISCA, qui bénéficiera du soutien logistique de l'ONU, comprendra 3.600 hommes.

 

L'arrivée des 500 soldats porte à un millier le nombre de troupes congolaises sur le sol centrafricain.

 

Le Congo Brazzaville est d'ailleurs le plus gros contributeur de la force africaine. Et c'est un Congolais, le général Jean-Marie Michel Mokoko, qui sera à la tête de la MISCA.

 

Selon le correspondant de la BBC sur place, les habitants de Bangui se disent soulagés par cette arrivée d'un nouveau contingent.

 

Le pays est sous le coup d'un couvre-feu depuis vendredi.

 

Conférence nationale

 

Par ailleurs, le président de transition , Michel Djotodia, a annoncé dimanche la tenue prochaine d’une conférence nationale devant permettre à son pays de remédier à une profonde crise humanitaire et sécuritaire.

 

"Sur recommandation des chefs d’Etat de la CEAC (Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale, 10 pays), une conférence nationale sera organisée, afin de permettre aux Centrafricains de se parler et de trouver les remèdes aux maux qui gangrènent notre société et la nation tout entière", a déclaré M. Djotodia dans un discours, à l’occasion de la fête nationale.

 

"La réconciliation entre fils et filles de la Centrafrique est la voie incontournable à prendre", a-t-il encore dit, sans préciser la date à laquelle sera organisée la conférence nationale.

 

L’ancienne colonie française appelée l’Oubangui-Chari a été rebaptisée République Centrafricaine par son premier président Barthélémy Boganda, le 1er décembre 1958.

 

Depuis l’indépendance, le pays a connu plusieurs coups d’Etat, dont le dernier date de mars 2013, quand Michel Djotodia a renversé le général François Bozizé, avec le soutien de la Séléka, un mouvement rebelle officiellement dissous depuis plusieurs mois.

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 12:45
Un sommet sur la Centrafrique à Paris

 

1 décembre, 2013 – BBC Afrique

 

Les participants à ce sommet de Paris sur la Centrafrique seront une dizaine, et ils étudieront l'application de la résolution de l'ONU.

 

Le sommet se tiendra dans la capitale française le 7 décembre.

 

Le "mini-sommet", comme on l'appelle, est une initiative de la France.

 

Il interviendra après une résolution des Nations-Unies qui doit autoriser le déploiement en Centrafrique de troupes africaines soutenues par la France.

 

Le Secrétaire Général des Nations Unies Ban Ki Moon, les chefs d'Etat des pays voisins de la Centrafrique et le premier ministre centrafricain Nicolas Tiangaye sont notamment attendus à Paris.

 

Au cours de la réunion, les participants étudieront la mise en oeuvre de la résolution de l'ONU, attendue pour le tout début décembre à New York.

 

Ce sommet se fera également dans le sillage d'une autre rencontre, le sommet sur la sécurité et la paix en Afrique, également initié par Paris

 

La force africaine en Centrafrique compte pour l'instant 2500 hommes, venus du Gabon, du Congo, du Tchad et du Cameroun.Leur effectif devrait atteindre 3600 hommes.

 

La France de son côté envisage de déployer un millier de soldats.

 

La Grande-Bretagne a promis 16 millions de dollars comme contribution aux efforts humanitaires dans le pays.

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 17:45
Corymbe : le PM L’Her en République du Congo

 

19/11/2013 Sources : EMA

 

Du 6 au 11 novembre 2013, l’aviso Premier Maître L’Her a effectué une relâche opérationnelle à Pointe Noire, en République du Congo, dans le cadre de la mission Corymbe.

 

Comme lors des précédentes escales, plusieurs périodes d’instructions opérationnelles (PIO) ont été réalisées au profit des marins congolais.

 

Des spécialistes du bord ont aidé à la mise en place d’un nouveau système AIS (Automatic Identification System) sur les patrouilleurs congolais. Ce système permet l’échange radio des données de navigation entre les navires et les centres de surveillance côtiers. Des membres de l’équipage ont également entrainé les marins congolais dans les domaines de la sécurité et des radars.

 

L’équipage du PM L’Her a par ailleurs conduit un PIO visant à entraîner les équipes de visite congolaises. Une formation a d’abord été dispensée à bord de l’aviso au profit des marins congolais, afin de leur rappeler les techniques de fouille et de contrôle d’un individu. Une répétition en mer, à bord des patrouilleurs congolais, a ensuite été programmée. Deux marins français étaient présents comme observateurs pour vérifier le respect des techniques de contrôle et de visite. Enfin, un exercice grandeur nature a été préparé et conduit à bord du PM L’Her. L’équipe de visite d’un patrouilleur congolais est intervenue à bord de l’aviso. Ce dernier jouait le rôle d’un navire de commerce suspecté de transporter des clandestins et des armes dans les eaux territoriales congolaises.

 

Toutes ces actions ont permis de mettre en place et d’entraîner la marine congolaise et plus particulièrement les fusiliers marins.

 

Le 11 novembre, une délégation de marins du  PM L’Hera participé à la cérémonie de commémoration de l’armistice qui s’est déroulée au monument aux morts de Pointe-Noire.

 

Corymbe est une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée, en place depuis 1990. Le dispositif est armé par un ou plusieurs bâtiments de la Marine nationale qui peuvent être renforcés par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués.

 

Le dispositif Corymbe complète le dispositif français prépositionné en Afrique occidentale, au Gabon et au Sénégal. Il peut soutenir toute opération, en cours comme Licorne en Côte d’Ivoire, ou nouvelle comme des opérations d’aide aux populations, de sécurisation ou d’évacuation de ressortissants. Corymbe permet également la réalisation de missions de coopération bilatérale avec les pays de la région.

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 07:45
RDC: accrochage entre l’armée et le M23

 

15 octobre, 2013 – BBC Afrique

 

Un accrochage a eu lieu dans la nuit de lundi à mardi sur la ligne de front entre la rébellion du M23 et l'armée congolaise, dans l'Est de la RDC.

 

Les Forces armées de la RDC se sont heurtées brièvement aux rebelles du M23 dans la localité de Kanyamahoro située à 30 km au Nord de Goma.

 

Les deux camps se sont rejetés la responsabilité de l'incident.

 

Selon le porte-parole du M23, les FARDC les auraient attaqués à 2 heures du matin, le groupe n’aurait pas riposté, et l’armée aurait pris le contrôle de deux des positions du M23.

 

Le M23 dit avoir perdu un combattant sous les tirs ennemis.

 

Selon le lieutenant-colonel Olivier Hamuli, porte-parole des FARDC, ce sont les hommes du M23 qui ont tenté de les provoquer, sans succès, au milieu de la nuit, et l'armée aurait répondu par des tirs de sommation qui auraient fait fuir les rebelles.

 

Selon une source militaire à Kanyamahoro, les rebelles se seraient ensuite repliés vers la localité de Kibumba à quelques kilomètres au sud de là, et auraient commencé à tirer en l’air.

 

Plusieurs centaines de personnes auraient fui le village de Kimbuba cette nuit, toujours selon cette source.

 

Haussant le ton, le lieutenant-colonel Olivier Hamuli a déclaré à la BBC que si le M23 provoquait à nouveau les FARDC, elles riposteraient.

 

Il s’agit du deuxième accrochage entre le M23 et les FARDC depuis la reprise officielle des pourparlers à Kampala début septembre.

 

Les discussions sont toujours dans l’impasse depuis quelques semaines.

 

La médiation ougandaise a présenté la troisème version de projet d'accord, réclamé depuis des mois par le gouvernement congolais.

 

Les deux parties devraienet commencer à discuter du document mercredi.

 

Toutefois, selon un membre de la délégation congolaise, le projet d'accord ne répond pas aux exigences de la RDC.

 

Les principaux points d'achoppement restent la question de l'amnistie et de la réintégration dans l'armée des commandants du M23.

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13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 11:45
RDC: le M23 tire «par erreur» sur un hélicoptère de l’ONU

12/10/2013 45eNord.ca (AFP)

 

Les rebelles congolais du Mouvement du 23 mars (M23) ont tiré vendredi après-midi sur un hélicoptère militaire de l’ONU qui survolait l’espace sous son contrôle dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), a-t-on appris de sources concordantes.

 

«Un hélicoptère de la MONUSCO [Mission des Nations unies pour la stabilisation de la RDC, NDLR] a essuyé des tirs des forces négatives du M23 au-dessus de Rumangabo» mais n’a pas été abattu, a appris l’AFP auprès d’une source officielle congolaise.

 

Située dans la province riche et instable du Nord-Kivu, la localité de Rumangabo abrite une importante base militaire occupée par les rebelles. Elle est située à une quarantaine de kilomètres au nord de Goma, la capitale provinciale.

 

Le M23 a reconnu qu’il y avait eu un «incident majeur».

 

«Cet hélicoptère est passé à basse altitude dans le camp de Rumangabo vers 16h00 (10h00, Montréal) [...] alors que d’habitude il passe à une dizaine de kilomètres de là à vol d’oiseau», a expliqué à l’AFP le lieutenant-colonel Vianney Kazarama, porte-parole militaire de la rébellion.

 

«Quand j’ai interrogé les militaires (du M23), ils ont dit qu’ils pensaient que c’étaient des commandos des FARDC (armée gouvernementale) et de la MONUSCO qui voulaient lancer le combat, alors, ils ont tiré avec des mitrailleuses», a-t-il ajouté.

 

Il a précisé qu’il ne savait pas si l’appareil avait été endommagé.

 

Interrogée par l’AFP, une source de la MONUSCO a confirmé les tirs sur l’hélicoptère. «Il y a eu cette prise à partie» mais elle s’est déroulée «à environ 400 mètres de la base de Rumangabo», a-t-elle affirmé, soulignant qu’il n’y avait pas eu de blessé. L’appareil était en «mission de reconnaissance» et «ne volait pas à plus basse altitude que d’habitude» quand il a essuyé plusieurs dizaines de coups de feu, a ajouté cette source.

 

Pour le lieutenant-colonel Kazarama, «il y a eu erreur des deux côtés», tant de celui de la MONUSCO que du M23. «Selon mon analyse du terrain, je crois que le pilote a perdu sa ligne» et est arrivé sur le camp de Rumangabo, a-t-il dit.

 

L’armée congolaise combat le M23 depuis mai 2012 au Nord-Kivu. L’ONU accuse régulièrement le Rwanda et l’Ouganda de le soutenir, ce que ces deux voisins de la RDC démentent.

 

Le M23 est né de la mutinerie d’anciens rebelles qui avaient été réintégrés dans l’armée.

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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 16:45
"Une noble cause" au Congo

30 sept. 2013 belgiandefence

 

"Une noble cause". C'est en ces termes que le colonel Toto Somo décrit le travail de nos para-commandos à Kindu au Congo. En tant que commandant du Bataillon congolais 323, il observe tous les jours les Belges transformer des recrues en commandos. Sous une chaleur tropicale de 50 degrés, ils leur apprennent à franchir les obstacles tant sur terre qu'en milieu aquatique. Cette histoire belgo-congolaise est faite de dévouement et de patience.

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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 07:45
Des membres des forces spéciales tanzaniennes de la Brigade d'intervention de la MONUSCO, déployées dans le Nord-Kivu (Sylvain Liechti/MONUSCO)

Des membres des forces spéciales tanzaniennes de la Brigade d'intervention de la MONUSCO, déployées dans le Nord-Kivu (Sylvain Liechti/MONUSCO)

 

19/09/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

          

«Des cas de viols, enlèvements et autres exactions perpétrées par des hommes armés sont signalés » au Congo, a déclaré le porte-parole de la Mission de l’Organisation des Nations Unies (MONUSCO) en République démocratique du Congo, Madnodje Mounoubai, lors d’une conférence de presse.

 

La MONUSCO a indiqué mercredi que près de 80.000 personnes, se trouvant actuellement dans des conditions précaires, ont été déplacées depuis la reprise des affrontements armés dans l’est du pays le 22 août, rapporte le service d’Information de l’ONU.

Lors de la conférence de presse sur la Journée internationale de la Paix qui sera célébrée à travers le monde, ainsi qu’en République démocratique du Congo, le samedi 21 septembre 2013, le porte-parole de la Mission a fait le point de la situation militaire et de la situation humanitaire

 

Ituri

«Des villages entiers ont été vidés de leur population. De nombreux déplacés, craignant la violence des combats, se seraient réfugiés dans la brousse, à l’intérieur de zones encore inaccessibles», a-t-il affirmé, ajoutant que les agences humanitaires sont particulièrement préoccupées par la situation dans le district de l’Ituri, en Province Orientale, où des combats opposent l’armée gouvernementale aux miliciens du Front de Résistance Patriotique d’Ituri (FRPI).

Selon le porte-parole de la MONUSCO, 120.000 personnes sont touchées par le conflit dans le sud du territoire d’Irumu, en Ituri, notamment par les destructions de maisons et les pillages occasionnés par les combats.

Les 13, 14 et 15 septembre, des affrontements sporadiques entre l’armée gouvernementale et les insurgés du FRPI ont donné lieu à l’utilisation de part et d’autre de mitrailleuses, de mortiers et de lance-roquettes.

Les agences humanitaires ont l’intention de prêter assistance à 150.000 personnes et on estime que deux millions de dollars sont nécessaires pour répondre aux besoins additionnels, dit l’ONU.

Suite à cette situation, la Force de la MONUSCO a mis en alerte maximale toutes ses bases opérationnelles déployées dans ce secteur; dans le but de dissuader toute exaction contre les populations civiles et assurer leur protection.

 

Nord-Kivu

Quant au climat sécuritaire au Nord-Kivu, en dépit d’une tension observée dans les régions situées au nord de la ville de Goma, le climat sécuritaire, il est globalement stable et reste sous le contrôle des forces onusienne et congolaise, selon le porte-parole de la MONUSCO.

La récurrence des accrochages entre le M23 et le groupe Mayi-Mayi Nyatura du Mouvement Populaire d’Autodéfense (MPA) dans le territoire de Rutshuru, constitue toutefois une source de préoccupation majeure à la protection des populations civiles dans cette partie de la province.

Par ailleurs, le niveau de la menace sécuritaire pour la ville de Goma est demeuré moyen et la Force de la MONUSCO continue d’activer le Plan de Sécurité Interne de cette capitale provinciale, conformément à l’opération unilatérale «Wide awake» (Réveil total).

En effet, la Brigade de la Force de la MONUSCO déployée dans cette province y poursuit toujours avec détermination et engagement, la conduite de ses six opérations unilatérales dénommées: «Wide awake» (Réveil total), «Formidable» (Formidable), «Silent Guns» (Armes silencieuses), «Blue Redoubt I & II» (Forteresse bleue I & II), «Strong Flank» (Flanc rigide), et «Blue Eagle» (Aigle bleu); dans le but de dominer le terrain et d’interdire toute liberté d’action aux groupes armés.

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15 septembre 2013 7 15 /09 /septembre /2013 22:45
200 soldats Congolais à Bangui

15 septembre, 2013 - 15:20 GMT BBC Afrique

 

La République du Congo envoie deux cents soldats supplémentaires en Centrafrique, annonce faite à la veille de la réunion des ministres de la Défense de la CEEAC, à Libreville.

 

Dimanche matin le général Blanchard Okoye, chef d'état-major des forces armées, a passé les soldat en revue avant leur départ.

 

Il les a enjoint d'être disciplinés.

 

L'annonce avait été faite par le président Sassou Nguesso de retour à Brazzaville, après avoir assisté à un sommet de l'Union africaine en mai dernier.

 

Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union Africaine a décidé le 19 juillet qu'une force de l'Union, renforcée, remplacerait la Fomac déployée depuis 2008 en Centrafrique.

 

Baptisée Mission de consolidation de la paix (MICOPAX), cette force de 400 militaires et 150 policiers venus des dix Etats-membres la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC), devait à compter du 1er août se transformer en une force plus large sous le parrainage de l'Union africaine.

 

Le Conseil de paix et de sécurité avait autorisé le déploiement de 3.500 soldats.

 

Vers une force de 3500 soldats

 

Ce week-end des experts militaires et des diplomates sont réunis à Libreville pour préparer des recommandations qui seront soumises lundi aux ministres de la Défense de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale qui regroupe 10 pays.

 

"Il faut rapidement mettre la Misca en place à Bangui!", c'est ce message fort que Guy-Pierre Garcia secrétaire général adjoint de la CEEAC a martelé à l'ouverture de la concertation de Libreville.

 

En effet les habitants de Bangui et dans le reste du pays continuent de se plaindre de l'insécurité.

 

Selon la Fédération internationale des droits de l'Homme, des hommes de la Seleka ont commis "400 meurtres en quatre mois" et continuent de commettre les crimes les plus graves contre la population civile.

 

Et l'annonce vendredi par le président Michel Djotodia, de la dissolution de la coalition des ex-rebelles, Seleka, dont des éléments sont accusés d'exécutions sommaires, de viols et cambriolages, a suscité des interrogations sur les moyens de la faire appliquer.

 

Un premier contingent de 150 soldats congolais a déjà été déployé en juillet, après l'aggravation de l'insécurité en Centrafrique, depuis le 24 mars, date de la prise de Bangui par la coalition de la Seleka après la fuite de François Bozizé, au pouvoir pendant dix ans.

 

Fin juillet le président Pierre Nkurunziza avait déclaré que 500 soldats burundais étaient prêts à partir dans le cadre d'une force de maintien de la paix en Centrafrique.

 

Le président Sassou Nguesso est médiateur dans la crise centrafricaine.

 

Brazzaville a accueilli début mai la première réunion du Groupe de contact international sur la Centrafrique.

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13 septembre 2013 5 13 /09 /septembre /2013 07:45
Selex ES to deliver unmanned aerial surveillance to the United Nations for peace keeping

Sep 12, 2013 ASDNews Source : Selex ES

 

Selex ES a Finmeccanica company, was awarded, on 31 July, a service agreement by the United Nations for the provision of Unmanned Aerial System (UAS) for 3 years with 2 optional years, in support of the UN peacekeeping mission (MONUSCO) in the Democratic Republic of Congo (DRC) through the use of the UAS, consisting of Unmanned Aerial Vehicles and associated enablers for information gathering/surveillance operations.

 

It is the first time that the UN has contracted with a civilian operator to provide UAV technology to aid in executing its unique humanitarian mandate.

 

Selex ES will be utilizing its proprietary FALCO UAV system composed of:

    Multiple remotely piloted aircraft

    Ground control stations

    Support equipment and

    Logistics.

 

The FALCO is an unarmed mission-proven medium altitude, medium endurance UAV able to operate from semi-prepared airstrips with fully automated take off, landing and mission execution capability. It is employed by numerous nations around the world and has proven itself in a variety of environmental conditions.

 

Selex ES will deploy a highly experienced team of pilots, maintenance engineers and information analysts using the most sophisticated sensors and data exploitation tools available.

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2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 11:45
La délégation de la République du Congo visite le COFGC

La délégation de la République du Congo visite le COFGC

30/08/2013 Marine nationale

 

Le 27 août 2013, le ministre délégué à la marine marchande de la République du Congo, M. Coussoud Mavougoud, accompagné du chef d'état-major de la marine, l'amiral Bouagnabea Moudanza, a visité le centre opérationnel de la fonction garde-côtes (CoFGC) situé au sein de l'état-major de la Marine à Paris.

 

En effet, le Congo qui est en train de développer ses moyens maritimes (patrouilleurs, radars de surveillance terre/mer) n’est pas encore doté d’une organisation de l'Action de l'État en Mer et souhaite s’inspirer du modèle français. Suite au sommet de Yaoundé des 24 et 25 juin derniers, le président congolais, M. Sassou Nguesso a demandé à son ministre de la défense et à son ministre délégué à la marine marchande de relancer les travaux sur la mise en place de l'organisation de l'AEM au Congo.

 

Cette visite a permis de mettre en lumière l'originalité de l'organisation française et notamment la diversité des acteurs et leurs rôles respectifs.

 

Le Centre opérationnel de la fonction garde-côtes (CoFGC)  assure la synthèse des informations recueillies par les systèmes de surveillance maritime existants (SPATIONAV, LRIT) ou en cours de développement (EUROSUR, MARSUR, Blue Mass Med, projet Baltic…) ou par les bases de renseignement (TETRIS). Il fédère l’information maritime, en provenance des agences européennes ou des autres centres gardes côtes nationaux.

 

Ce centre de situation maritime n’est pas un centre opérationnel. Les centres opérationnels sont régionaux (zone maritime) et placés auprès des autorités maritimes (préfets maritimes, DDG pour l’AEM outre-mer). En revanche, le CoFGC est en mesure de tenirune situation maritime optimisée de façon permanente au profit des administrations intervenant en mer et des autorités de l’État.

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28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 16:45
Ukraine-UN-helicopter

Ukraine-UN-helicopter

August 28, 2013. David Pugliese - Defence Watch (AP)

 

KINSHASA, Congo – United Nations helicopters fired on rebels fighting Congolese troops just outside a city of nearly 1 million people in eastern Congo on Wednesday, a military spokesman for the U.N. mission said.

 

The fighting began just before 8 a.m. Wednesday in the hills of the Kibati area, about 9 miles (15 kilometres) north of the provincial capital of Goma.

 

The M23 rebels briefly seized the city late last year and then retreated to the north. The new upsurge in fighting has prompted fears the rebels could again assault the city.

 

Lt. Col. Felix Basse, the military spokesman for the U.N. peacekeeping mission, known as MONUSCO, said that U.N. forces were taking part in the fighting alongside the Congolese army Wednesday.

 

“MONUSCO has enlisted all of its attack helicopters and its artillery … to push back the M23 offensive that is under way right now on the hills of Kibati,” he told journalists in the capital of Kinshasa.

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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 11:45
Democratic Republic of the Congo  - The Intervention Brigade Dribbles Into Action

June 10, 2013: Strategy Page

 

Logistics problems continue to delay the deployment of the UN’s Intervention Brigade. This comes as no surprise. Central Africa in general lacks transportation infrastructure. There are few paved roads.  The intercontinental airports in the national capitals are adequate, but airfields in the hinterland are a very mixed lot. Many airfields in eastern Congo are dirt fields that can only handle small planes (think Cessna) and helicopters.  The UN currently uses Goma’s airport (North Kivu province) as a logistical “airhead” (airfield as a logistics terminal) but it is inadequate.  Everyone knows it needs improvements.  The airport and the city lack sufficient facilities for storing supplies. Experienced military commanders and planners know a combat operation should never rely on one key supply source, and the UN Intervention Brigade has an offensive combat mission. The Goma airport is vulnerable to rebel attack. During the last week of May, M23 rebels repeatedly hit the airport with mortar fire. M23 suspended the attacks so UN Secretary General Ban Ki Moon could fly in to Goma for a speech. Media reported that UN personnel said the Secretary General’s very large travelling entourage encountered numerous transportation and logistics problems in eastern Congo.  A second UN-sponsored group was also in the region. According to one official, supporting the two groups proved to be a logistical nightmare. Supporting the Intervention Brigade is far more complicated and there are problems here that may not be solved. This would limit the mobility and effectiveness of the Intervention Brigade. (Austin Bay)

 

June 9, 2013: M23 said that it had sent a representative to Uganda’s capital, Kampala, to participate in a new round of peace talks with the Congolese government.

 

June 6, 2013: UN officials in Congo stated that Secretary General Ban Ki Moon’s visit to the country and his stop in Goma has had a positive diplomatic outcome. The M23 rebel movement is indicating that it will resume peace negotiations in Uganda after having been suspended since early May.

 

June 5, 2013: A UN believes that nations involved in the Framework initiative for stabilizing central Africa must be prepared to fight the Democratic Forces for the Liberation of Rwanda (FDLR) rebel group. The FDLR was founded by Rwandan Interahamwe Hutu extremists who organized and participated in the 1994 Rwandan genocide.  The Tutsi-led Rwandan Patriotic Front invaded Rwanda from Uganda, stopped the genocide and defeated the Interahamwe. Surviving Interahamwe fled into the eastern Congo. The Interahamwe were radical members of the Hutu tribe-dominated National Republican Movement for Democracy and Development (MRND) which ruled Rwanda from 1975 to 1994. Rwanda has claimed that the FDLR receives support from sources in the Congo. The Rwandan government will not negotiate with the FDLR and that’s why the Intervention Brigade may include the FDLR on its list of targeted militias and rebel groups.

 

June 3, 2013: The Tanzanian brigadier general who has been designated as commander of the Intervention Brigade, BG James Aloizi Mwakibolwa, said that the brigade will operate as part of the UN Monitoring and Stabilization Mission in Congo (MONUSCO).  Some UN sources now refer to the brigade as MONUSCO’s Force Intervention Brigade. The brigade will be based in North Kivu province and have 3,069 soldiers. Mwakibolwa sees four essential tasks for the unit: neutralizing armed groups; reducing the threat posed to Congolese government authority; providing security for Congolese civilians; and creating space for stabilization activities (UN jargon for establishing secured areas). The brigade will carry out targeted offensive operations in order to neutralize the armed groups. The Congolese Army may or may not participate in the offensive operations conducted by the Intervention Brigade.

 

June 1, 2013: The South African government said that it supports deployment of the UN’s Intervention Brigade in the eastern Congo but it hopes that Congo and the M23 rebel group will restart peace negotiations. However, South African media are giving a lot of attention to the Intervention Brigade’s peace enforcement mandate – that is UN peacekeeping jargon for an offensive mission.  Senior members of the ruling African National Congress (ANC) political party have also raised the issue of foreign support for some of the rebel militias the brigade will likely confront.  A spokesman did not specifically mention Rwanda but Rwanda has been accused of providing M23 with money, weapons and training. Rwanda denies the accusation.

 

May 29, 2013: M23 rebels said they are willing to agree to an extended ceasefire. Over the last ten days, M23 and the Congolese Army have engaged in several firefights north of the city of Goma (capital of North Kivu province). An M23 spokesman said that the rebels are positioned near Goma’s airport and they can target the airport very easily because they have fighters on a hill overlooking the airport. M23 also accused allies of the government (likely a pro-government militia) of attacking its fighters while they were securing fresh water supplies. M23 takes its named from the March 23, 2009 peace agreement which was supposed to end the chaotic fighting in North Kivu province. The M23 rebels contend the government broke its side of the agreement. One major M23 criticism is that the rebels did not receive their fair share of positions in the Congolese Army.

 

May 28, 2013: A civilian group in north Kivu province has accused the Rwandan government of sending four battalions of soldiers into the Congo. The Rwandans allegedly fought a battle near the town of Mutaho (north of Goma, near the airport). Rwanda denied the accusation. Four battalions is a large body of troops and it is very unlikely that a large group of Rwandan soldiers entered the Congo. M23 rebels and Congolese forces have been skirmishing in the area.

 

The UN reported that a MONUSCO peacekeeping unit from the Indian Army is deployed on the north side of Goma. The unit is supported by armored vehicles.

 

The UN announced that the deployment of the Intervention Brigade will be delayed.  The UN and contributing nations are experiencing severe logistical difficulties. Diplomats are also saying that South Africa has told them that its military will need more time to fully deploy its troop contingent in part because South Africa is already extensively involved in other peacekeeping operations. South Africa does have a lead contingent on the ground in Goma. Tanzania has a contingent in Goma as well, which is where the brigade headquarters will be. Malawi has committed troops to serve in the brigade. Since 13 South African peacekeepers were killed in the Central African Republic (CAR) earlier this year, a number of South Africans have questioned the Intervention Brigade deployment. The critics argue that South Africa is already doing more than its share of sub-Saharan peacekeeping.

 

May 23, 2013:  The UN Secretary visited Goma and delivered a speech. He declared that improving security and development must go forward simultaneously in Congo. Before his arrival, M23 said that it would observe a ceasefire.  The rebels demanded that the government sign a ceasefire agreement.

 

May 22, 2013: UN observers reported more skirmishing around Goma (North Kivu). Two days of shellfire (probably mortar fire) has wounded 15 civilians in Goma.  At least one child was killed by shellfire. The fire came from M23 rebel positions.

 

The World Bank has promised central Africa $1 billion in aid. Congo will get money for medical services, education and electrical generation projects.

 

May 20, 2013: At least 19 soldiers and rebel fighters were killed when M23 rebels fought with a pro-government militia group north of Goma. The government said it lost four Congolese Army soldiers and that the rebels lost 15 killed. Observers described the fighting as the heaviest in the area since November 2012.

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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 07:45
Défense : l’Afrique du Sud critique la RDC

28/05/2013 Philippe Omotundo - afrique7.com

 

La ministre sud-africaine de la Défense a confirmé vendredi dernier l’envoi de soldats en République Démocratique du Congo dans le cadre de la brigade onusienne, tout en critiquant ouvertement la gestion de l’armée congolaise par les autorités de ce pays.

 

Selon son secrétaire général Ban Ki-moon, cette brigade d’intervention doit être prête d’ici un à deux mois. Les 3 000 hommes qui la composeront, en provenance du Malawi, de la Tanzanie et de l’Afrique du Sud, viendront en renfort des 17 000hommes de la MONUSCO (Mission de l’ONU pour la Stabilisation de la RDC). La contribution sud-africaine à cette brigade onusienne est d’environ 1 000 hommes. Mais la ministre sud-africaine à la Défense a tenu a rappeler les défaillances de l’administration  congolaise dans la gestion de son armée, notamment dans la rémunération des soldats.

 

Pretoria s’est engagé à poursuivre son travail de baby-sitter jusqu’à ce que, comme l’Afrique du Sud après les élections multiraciales de 1994, la République Démocratique du Congo parvienne à une restructuration réussie de ses instances gouvernementales. Pour Ban Ki-moon, qui était vendredi à Kigali dans le cadre d’une tournée régionale, l’objectif de cette force, la stabilisation du Congo et plus particulièrement de sa partie orientale, ne pourra être atteint sans une contribution du Rwanda. Ce souhait de voir une mobilisation régionale pour résoudre cette crise a vu sa première concrétisation avec la signature fin février par onze pays de la région d’un accord-cadre visant à ramener la paix dans l’est de la RDC.

 

L’Afrique du Sud compte également des soldats déployés en République Centrafricaine. Ce déploiement des soldats sud-africains à l’étranger ne fait pas toujours l’unanimité dans le pays. Le gouvernement avait été critiqué par l’opposition après la mort de 14 soldats lors d’affrontements avec les rebelles centrafricains du Séléka d’avoir utilisé l’armée pour défendre des intérêts personnels.

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8 mai 2013 3 08 /05 /mai /2013 11:45
RDC: attaque contre un convoi de la Monusco, un Casque bleu tué

08 mai 2013 Romandie.com (AFP)

 

NEW YORK (Nations unies) - Un Casque bleu pakistanais a été tué mardi dans une attaque contre un convoi de la Mission des Nations unies en République démocratique du Congo (Monusco), a annoncé l'ONU.

 

L'attaque a été menée par des éléments armés non-identifiés dans le sud-Kivu (est de la RDC), a indiqué sans autres précisions le porte-parole de l'ONU Martin Nesirky.

 

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a condamné dans les termes les plus forts cette attaque et a rappelé que les attaques contre les casques bleus constituent un crime de guerre passible de poursuites devant la Cour pénale internationale.

 

M. Ban demande au gouvernement de la RDC de de traduire les auteurs de ce crime en justice, a ajouté M. Nesirky.

 

La Monusco a immédiatement ouvert une enquête sur cette attaque.

 

L'ONU doit renforcer la Monusco en déployant d'ici quelques semaines une brigade d'intervention de 3.000 sud-africains, tanzaniens et malawites pour combattre les groupes armés de l'Est congolais, dont le mouvement rebelle M23.

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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 16:09
SANDF will be part of UN DRC intervention brigade

18 April 2013 by defenceWeb

South African National Defence Force (SANDF) Commander-in-Chief, President Jacob Zuma, has confirmed that South Africa will be part of the recently announced UN intervention brigade that will undertake offensive operations in the DRC.

According to an official Presidency statement, he has authorised until the end of April next year: “The employment of 1 267 SANDF personnel in the DRC for service in fulfilment of international obligations of South Africa towards the United Nations. The members were employed in the DRC for the period April 1, 2012 to March 31, 2013, to participate in the UN Organisation Stabilisation Mission in the DRC and will continue in this mission”.

The same statement also informed the country another 11 SANDF members would be based in the DRC until April 2014 to assist with capacity building of the Armed Forces of the Democratic Republic of Congo (FARDC) with a further 67 South African soldiers to be deployed as trainers for the FARDC.

Zuma also approved the deployment of 850 SANDF members to Darfur as part of the hybrid AU/UN operation in that country. This deployment is also effective until the end of April next year.

Zuma did not elaborate on whether the around 1 100 SANDF troops and support personnel currently in the DRC at Goma as part of MONUSCO (the UN operation in the Congo) would all join the intervention brigade but the numbers indicate there will be extra South Africans going to the central African country, probably at month-end.

South Africans will serve alongside soldiers from Malawi and Tanzania in the intervention brigade. No commander has yet been announced for the 3 069-strong brigade by the UN Organisation Stabilisation Mission.

Each country will send an infantry battalion of 850 soldiers, amounting to 2 550 men. The remaining troops will come from an artillery company, a special forces company and a reconnaissance company. The brigade will operate under the command of a Tanzanian general, according to MONUSCO.

The intervention brigade, with a mandate to conduct “targeted offensive operations” against eastern DRC rebels, was approved by the UN Security Council on March 28. The landmark brigade has been given a mandate to conduct offensive operations, a first for UN peacekeepers.

defenceWeb earlier this week requested details of the brigade’s rules of engagement (ROE) but had not received any feedback from the Stabilisation Mission spokesman Madnodje Mounoubai at the time of publication.

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