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18 septembre 2015 5 18 /09 /septembre /2015 07:45
Des Casques bleus de la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL). Photo MINUL Staton hiver

Des Casques bleus de la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL). Photo MINUL Staton hiver

 

17 septembre 2015 – source ONU

 

Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté jeudi une résolution prorogeant le mandat de la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) jusqu'au 30 septembre 2016, y compris en matière de protection des civils, de soutien à la réforme judiciaire et des forces de sécurité du pays, de promotion des droits de l'homme et de protection du personnel des Nations Unies.

Dans ce texte, les membres du Conseil demandent également au gouvernement libérien et à la MINUL d'intensifier leurs efforts en vue d'une rétrocession aux autorités nationales des compétences en matière de sécurité actuellement exercées par la Mission.

Le Conseil espère que le gouvernement libérien assumera pleinement l'ensemble de ses compétences au plus tard d'ici le 30 juin 2016, date fixée pour la fin de la transition en matière de sécurité.

Dans cette perspective, le Conseil décide de ramener de 3.590 à 1.240 personnes l'effectif militaire et de 1.515 à 606 personnes l'effectif de police de la MINUL, d'ici au 30 juin 2016.

Le Conseil des 15 membres affirme en outre son intention d'envisager d'ici au 15 décembre 2016 un éventuel retrait de la MINUL et le passage à une présence des Nations Unies permettant de continuer d'aider le gouvernement libérien à consolider la paix.

A cet égard, les membres du Conseil prient le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, d'organiser une mission d'évaluation au Libéria en vue de formuler des recommandations d'ici le 15 novembre 2016 au sujet d'un possible retrait de la Mission.

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27 août 2015 4 27 /08 /août /2015 11:30
photo FINUL

photo FINUL

 

21 août 2015 – source ONU

 

Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté vendredi une résolution prorogeant pour un an le mandat actuel de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), jusqu'au 31 août 2016.

 

Le Conseil a suivi ainsi les recommandations du Secrétaire général de l'ONU qui souligne que la FINUL continue de jouer un rôle crucial en assurant tant la paix et la stabilité au Sud-Liban que le plein respect de la Ligne bleue aussi bien de la part du Liban que d'Israël.

 

Dans sa résolution adoptée à l'unanimité, le Conseil demande à la FINUL et à l'armée libanaise de coopérer encore plus et que l'appui international apporté à cette armée s'intensifie, en particulier pour la lutte antiterroriste et la protection des frontières.

 

Le Conseil engage le gouvernement israélien à procéder sans plus tarder au retrait de son armée de la partie nord de Ghajar, en coordination avec la FINUL, qui a activement collaboré avec Israël et le Liban pour faciliter ce retrait.

 

Il demande à nouveau à tous les États d'appuyer et de respecter pleinement l'instauration, entre la Ligne bleue et le Litani, d'une zone d'exclusion de tout le personnel armé, biens et armes autres que ceux du gouvernement libanais et de la FINUL.

 

Au 15 juillet 2015, les effectifs militaires de la FINUL s'établissaient à 10.501 soldats au total, et la composante civile à 260 membres recrutés sur le plan international et 585 sur le plan national.

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7 mars 2015 6 07 /03 /mars /2015 12:30
stocks d'armes chimiques syriennes - source Lignes de Défense

stocks d'armes chimiques syriennes - source Lignes de Défense

 

07-03-2015 Par RFI

 

Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté ce vendredi une résolution qui condamne l'utilisation du gaz de chlore en Syrie. La résolution a été adoptée par 14 voix pour, dont la Russie, alliée traditionnelle de Damas, et une abstention, le Venezuela. Le texte ne désigne aucun coupable.

 

Le Conseil de sécurité a opté pour une condamnation très générale de l’utilisation des armes chimiques en Syrie. Selon la résolution présentée par les Etats-Unis, les auteurs des attaques, sans qu’ils soient cités, doivent rendre des comptes.

 

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 12:45
La Libye presse l’ONU d’assouplir l’embargo sur les armes

 

5 mars 2015 45eNord.ca (AFP)        

 

Le gouvernement libyen a de nouveau demandé instamment mercredi au Conseil de sécurité d’assouplir l’embargo sur les armes en Libye afin de lui permettre de mieux lutter contre les groupes jihadistes.

 

Selon l’ambassadeur libyen à l’ONU Ibrahim Dabbashi, qui intervenait devant le Conseil, le gouvernement internationalement reconnu a présenté une nouvelle demande d’exemption à cet embargo. Il s’agit, a-t-il précisé, de renforcer la capacité de l’armée de l’air libyenne de surveiller le territoire et les frontières du pays afin d’empêcher les terroristes d’atteindre les champs et les installations pétrolifères.

Il a fait valoir que le gouvernement avait renforcé les contrôles afin d’éviter tout détournement de ces armes. Les demandes d’exemption doivent passer par un Comité des sanctions qui dépend du Conseil.

Selon des documents auxquels l’AFP a eu accès, les demandes libyennes d’exemption ont été adressées le 15 décembre et le 26 février au Comité. La première concerne une commande à l’Ukraine pour six hélicoptères d’attaque et leurs munitions, 150 chars T-72 et une trentaine d’avions de chasse Sukhoi et MIGs.

La seconde porte sur du matériel de provenance tchèque et serbe (notamment des dizaines de milliers de fusils d’assaut et de mortiers et leurs munitions). Les membres du Conseil se sont donné jusqu’à lundi pour prendre une décision.

 

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 07:30
L'ONU cherche à bloquer le financement de l'Etat islamique

 

12.02.2015 Le Monde

 

Le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies cherche à asphyxier les groupes djihadistes comme l'Etat islamique (EI) ou le Front Al-Nosra. Jeudi 12 février, il a adopté à l'unanimité une résolution visant à bloquer leur financement, issu notamment de la contrebande de pétrole, du trafic d'antiquités et de rançons réclamées à la suite d'enlèvements.

 

Ce texte, présenté à l'initiative de la Russie, alliée de Damas, a été coparrainé par trente-sept pays, dont les principaux protagonistes du conflit syrien (Syrie, Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Irak, Iran et Jordanie notamment). Il demande aux Etats de geler les avoirs de ces groupes qui combattent le régime syrien, de ne pas commercer directement ou indirectement avec eux et de contrôler le trafic de camions passant notamment par la frontière turque. La résolution étend à la Syrie l'interdiction de faire commerce de biens culturels volés, qui s'appliquait déjà à l'Irak. Les contrevenants s'exposent, en principe, à des sanctions.

 

Lire notre analyse (édition abonnés) : L'or noir, arme stratégique de l'Etat islamique

 

UN MILLION DE DOLLARS PAR JOUR

Selon des experts, le groupe Etat islamique tirerait près de un million de dollars par jour de la vente de pétrole à de nombreux intermédiaires privés. Mais ces revenus ont été amenuisés sous l'effet des bombardements de la coalition internationale, qui ont détruit des raffineries, et surtout par la baisse du cours du brut.

Cette initiative accroît la pression sur les djihadistes, qui, selon des responsables américains, ont commencé à perdre du terrain en Syrie et sont menacés d'une offensive terrestre en Irak.

 

Lire : L’Etat islamique sort-il affaibli de la bataille de Kobané ?


 
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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 21:30
L’ONU veut tarir les sources de financement du groupe Etat islamique

 

7 février 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Le Conseil de sécurité de l’ONU devrait adopter la semaine prochaine une résolution visant à tarir toutes les sources de financement du groupe Etat islamique (EI), qu’elles proviennent du pétrole, du trafic d’antiquités ou de rançons, selon un diplomate.

 

La première mouture de ce texte, élaborée par la Russie, a été complétée après des discussions avec Américains et Européens avant d’être distribuée aux 15 pays membres.

 

Ceux-ci en ont discuté pour la première fois à huis clos vendredi et leur réaction a été « très positive », selon l’ambassadeur russe Vitali Tchourkine. Il table sur une adoption dès mardi prochain.

 

Son homologue britannique Mark Lyall Grant a indiqué qu’aucun pays n’avait élevé d’objection formelle et que le texte devrait être adopté avant jeudi. « Cette résolution, a-t-il expliqué, n’apporte pas de changement fondamental mais elle montre une nouvelle fois que le Conseil est uni dans la lutte anti-terroriste et est prêt à prendre des mesures pour resserrer l’étau autour de l’EI ».

 

Le texte s’inspire largement d’une série de décisions déjà prises par l’ONU dans le cadre de sanctions (gel d’avoirs, embargo sur les armes notamment) imposées aux organisations et individus affiliés à al-Qaïda.

 

Le Conseil avait aussi adopté en août 2014 une résolution visant à couper les fonds aux djihadistes en menaçant de sanctionner les pays qui leur achèteraient du pétrole. La résolution devait également endiguer le flux de combattants étrangers partant rejoindre l’EI en Irak et en Syrie.

 

Ces obligations imposées aux Etats membres et reprises dans le nouveau texte « sont déjà solides et contraignantes mais l’objectif de la nouvelle résolution est de les étendre et de clarifier ce qu’elles impliquent, en particulier dans le domaine de la contrebande de produits pétroliers », explique un responsable américain impliqué dans les discussions. S’exprimant sous couvert d’anonymat, il prévoit lui aussi l’adoption du texte la semaine prochaine.

 

Il reconnait que faire appliquer dans les faits cette résolution juridiquement contraignante « sera un défi » étant donné la multitude d’intermédiaires qui font affaire avec les djihadistes. « Nous espérons que ces normes et dispositions auront un véritable impact ».

 

L’une des principales nouveautés de la résolution, souligne-t-il, est une interdiction spécifique du trafic d’œuvres d’art et d’antiquités dérobées en Syrie, dont l’EI contrôle une partie du territoire. Une telle interdiction s’applique déjà à l’Irak.

 

« Tous les Etats membres, indique le projet de résolution, devront prendre les mesures nécessaires pour prévenir le commerce de biens culturels irakiens et syriens » qui auraient été sortis illégalement d’Irak depuis août 1990 et de Syrie depuis mars 2011 (début de la crise syrienne) et pour assurer leur retour éventuel dans leur pays d’origine.

 

En ce qui concerne le pétrole, le texte rappelle que les Etats membres sont tenus de ne pas commercer directement ou indirectement avec l’EI. Le Conseil leur demande de signaler à l’ONU lorsqu’ils saisissent du pétrole brut ou raffiné venu de zones tenues par les djihadistes.

 

La résolution souligne que le trafic routier en provenance de zones tenues par l’EI permet également aux djihadistes de faire commerce d’autres richesses comme l’or, les produits agricoles ou de marchandises pillées (produits électroniques, cigarettes). Elle recommande aux Etats voisins des contrôler ce trafic, une disposition qui vise en particulier la Turquie, important point de transit pour ces livraisons pétrolières.

 

Un rapport de l’ONU publié en novembre dernier recommandait, de manière plus radicale, de bloquer les camions citernes en provenance des territoires contrôlés par l’EI. Selon ce rapport, les djihadistes gagneraient de 850.000 à 1,65 million de dollars par jour en vendant du pétrole à des intermédiaires privés.

 

Ces revenus ont toutefois nettement diminué récemment, à la suite des bombardements menés par la coalition et surtout de la baisse du prix du brut sur les marchés.

 

Dans sa résolution, le Conseil recommande par ailleurs aux Etats membres de ne pas verser de rançon en cas d’enlèvement ou de prise d’otages, comme il l’avait fait en janvier 2014.

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25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 09:30
Le Conseil de sécurité lance la chasse aux jihadistes étrangers

 

24 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Nations unies (Etats-Unis) - Un Conseil de sécurité extraordinaire présidé par Barack Obama a adopté mercredi une résolution contraignante pour endiguer le flot des jihadistes étrangers en Syrie et Irak et contrer la menace qu'ils représentent pour leurs pays d'origine.

 

Ce texte adopté à l'unanimité impose aux Etats, sous peine de sanctions, d'empêcher leurs citoyens de s'enrôler dans des organisations extrémistes comme l'Etat islamique (EI).

 

Cette rare réunion au sommet était présidée par le président américain Barack Obama et rassemblait 27 autres chefs d'Etat et de gouvernement, dont le président français François Hollande et le Premier ministre britannique David Cameron.

 

La Russie et la Chine se sont ralliées à la résolution mais n'étaient représentées que par leurs ministres des Affaires étrangères.

 

En ouvrant la séance, M. Obama a exprimé sa solidarité avec la France après la décapitation d'un otage français enlevé par un groupe jihadiste lié à l'EI. Nous sommes avec vous et avec le peuple français alors que vous faites face à une terrible perte et que vous vous êtes dressés contre la terreur pour défendre la liberté, a-t-il déclaré, s'adressant à François Hollande.

 

La Conseil a aussi adopté une déclaration pour condamner fermement le meurtre lâche et haineux de Hervé Gourdel.

 

M. Obama a souligné que quelque 15.000 combattants étrangers venus de plus de 80 pays avaient rejoint ces dernières années les organisations extrémistes en Irak et en Syrie.

 

Une résolution ne suffira pas, a-t-il affirmé, il faut que les paroles prononcées ici soient suivies d'actions concrètes pendant les années à venir.

 

Pour M. Hollande, cette résolution est un message de fermeté et d'unité de la communauté internationale toute entière. La réponse (à l'EI) est militaire mais aussi économique ou humanitaire, a-t-il estimé en soulignant la nécessité d'assécher les sources de financement du terrorisme.

 

David Cameron a rappelé que 500 Britanniques figuraient parmi les jihadistes étrangers et que le combattant de l'EI qui avait décapité devant la caméra deux journalistes américains parlait avec un accent anglais. Il faut certes renforcer les contrôles, a-t-il dit, mais aussi combattre ceux qui prêchent la violence et répandent l'idéologie toxique de l'extrémisme.

 

Plusieurs chefs d'Etat africains comme le Tchadien Idriss Déby, le Nigérian Goodluck Jonathan ou le Rwandais Paul Kagame ont mis l'accent sur les groupes extrémistes opérant en Afrique et qui recrutent eux aussi des étrangers comme Boko Haram, Al-Qaïda au Maghreb islamique ou les shebab somaliens.

 

La résolution concerne tous les combattants terroristes étrangers même si elle vise surtout l'EI.

 

Elle avait été proposée par les Etats-Unis qui s'efforcent depuis des semaines de rassembler une coalition internationale contre l'EI. Washington mène depuis le 8 août des frappes aériennes en Irak, puis depuis mardi à l'aube en Syrie contre les positions de l'EI avec l'aide de cinq alliés arabes.

 

Aux termes de la résolution, les gouvernements seront tenus de prévenir et empêcher le recrutement et les déplacements d'individus qui tentent de se rendre à l'étranger dans le but de planifier ou de participer à des actions terroristes ou d'y recevoir un entraînement.

 

Le texte est placé sous le chapitre 7 de la charte des Nations unies qui prévoit des sanctions en cas de non-respect du texte.

 

Elle demande que tous les Etats membres s'assurent que leurs lois et règles nationales instaurent de lourdes sanctions pénales à l'encontre des jihadistes étrangers et des responsables de leur recrutement et de leur financement.

 

Les Etats devront aussi empêcher l'entrée ou le transit sur leur territoire de ces combattants étrangers, une disposition qui concerne notamment la Turquie, point de passage vers la Syrie.

 

Plusieurs pays européens, dont la France et le Royaume-Uni, ont déjà pris ou annoncé des mesures dans ce domaine. Ils craignent de voir les jihadistes, une fois aguerris, revenir sur leur territoire pour organiser des attentats.

 

Le Premier ministre turc Recep Teyyip Erdogan a affirmé que la détermination de la Turquie dans ce domaine ne saurait être mise en doute. Il a souligné que son pays, régulièrement accusé de complaisance envers les jihadistes qui transitent sur son territoire, avait expulsé plus de 1.000 combattants étrangers de 75 pays depuis le début du conflit syrien en 2011.

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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 11:30
Des casques bleus en patrouille sur le plateau du Golan.

Des casques bleus en patrouille sur le plateau du Golan.

 

19 septembre 2014 ONU

 

Alors que la situation s'est détériorée dans la zone d'opérations de la Force des Nations Unies chargée d'observer le désengagement (FNUOD) sur le plateau du Golan, le Conseil de sécurité a estimé vendredi qu'il était nécessaire d'adapter le dispositif de la Force afin de réduire les risques encourus par le personnel.

 

Dans une déclaration de la Présidence du Conseil du sécurité, le Conseil « note avec préoccupation la détérioration de la situation de sécurité dans la zone d'opérations de la FNUOD en raison de la persistance du conflit syrien et des activités menées par plusieurs acteurs armés non étatiques, notamment le Front el-Nosra, et le risque que cela représente pour l'accord sur le désengagement et pour les Casques bleus des Nations Unies qui servent dans cette zone. »

 

Par conséquent, le Conseil de sécurité « estime nécessaire de déployer des efforts pour adapter en souplesse le dispositif de la FNUOD afin de réduire au minimum les risques encourus par le personnel de l'ONU alors que la Force continue de s'acquitter de son mandat, tout en soulignant que le but ultime est le retour des Casques bleus à leurs positions dans la zone d'opérations de la FNUOD dès que possible. »

 

La semaine dernière, 45 Casques bleus fidjiens de la FNUOD ont été libérés après avoir été retenus en otages par un groupe armé pendant deux semaines.

 

Le Conseil de sécurité souligne qu'il faut « maintenir l'effectif de la FNUOD et ses moyens de légitime défense au niveau nécessaire pour lui permettre de mener à bien son important mandat, et conserver ses capacités de réaction rapide. »

 

Le Conseil a demandé au Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, de lui présenter dans un délai de 30 jours un état des mesures à prendre pour maintenir la capacité de la FNUOD de s'acquitter de son mandat.

 

Les Casques bleus de la FNUOD surveillent l'accord de désengagement de 1974 entre la Syrie et Israël après leur guerre de 1973. En juin, le Conseil de sécurité a prorogé le mandat de la mission pour six mois, jusqu'au 31 décembre 2014. Fin juillet, la FNUOD comptait 1.223 soldats de la paix originaires de six pays (Fidji, Inde, Irlande, Népal, Pays-Bas, et Philippines).

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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 10:30
Démonstration d'unité contre le groupe Etat islamique au Conseil de sécurité

Mr. Kerry (left) confers with Sheikh Abdullah Bin Zayed Al Nahyan (centre), Minister for Foreign Affairs of the United Arab Emirates (UAE), and Sameh Hassan Shokry Selim, Minister for Foreign Affairs of the Arab Republic of Egypt.  - UN Photo Eskinder Debebe

 

20 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Nations unies (Etats-Unis) - Le secrétaire d'Etat américain John Kerry est parvenu vendredi à mobiliser l'ONU contre le groupe Etat islamique (EI), le Conseil de sécurité adoptant une déclaration unanime appelant à soutenir le gouvernement irakien dans sa lutte contre les jihadistes extrémistes.

 

Le chef de la diplomatie américaine présidait cette réunion du Conseil de sécurité qui a réuni trente ministres ou vice-ministres.

 

A cette occasion, le Conseil a adopté une déclaration unanime appelant à renforcer et étendre le soutien au gouvernement irakien dans sa lutte contre l'EI et les groupes armés qui lui sont liés.

 

Le Conseil condamne fermement les attaques menées par des organisations terroristes, dont celle opérant sous le nom de +Etat islamique en Irak et au Levant+ (EIIL, autre nom de l'EI) en Irak, en Syrie et au Liban.

 

Cette offensive de grande ampleur représente une menace majeure pour la région, ajoutent les 15 Etats membres.

 

Plusieurs des quelque 40 pays qui font partie de la coalition mobilisée par Washington contre l'EI (France, Canada, Australie, Qatar, Jordanie, Allemagne, Emirats arabes unis, Turquie, Egypte) avaient envoyé leurs chefs de la diplomatie.

 

L'aide militaire, économique et financière à l'Irak doit continuer (à affluer) pour soutenir la contre-offensive irakienne contre l'EI, a affirmé devant le Conseil le ministre irakien des Affaires étrangères Ibrahim al-Jaafari. Combattre ces terroristes en Irak et les empêcher d'y répandre le mal est dans l'intérêt du monde dans son ensemble.

 

John Kerry s'est déclaré absolument convaincu qu'à travers une campagne mondiale nous pouvons vaincre la menace de l'EI. Le fait que tant de pays sont représentés ici démontre la nécessité pour nous tous de soutenir le nouveau gouvernement irakien et de mettre fin à la barbarie absolue que représente l'EI.

 

Enumérant les engagements pris par les membres de la coalition anti-EI, M. Kerry a souligné qu'il y a un rôle pour presque tous les pays, y compris l'Iran, notant que son homologue iranien Mohammad Javad Zarif participait à la réunion.

 

M. Zarif était inscrit sur la liste des orateurs mais c'est finalement son vice-ministre Abbas Araqchi qui a pris la parole. Il a affirmé que l'EI n'était ni islamique ni un Etat mais une organisation terroriste, mais a aussi attribué la montée en puissance de l'EI aux aventures militaires --allusion à la guerre en Irak-- et au soutien de certaines parties dans la région, en référence aux pays du Golfe. L'EI s'est transformé en monstre qui menace désormais ses créateurs.

 

Pour Téhéran, toute offensive contre les jihadistes doit respecter la légalité internationale et être menée en coopération avec les autorités nationales: Toute stratégie qui affaiblit ces autorités, y compris le gouvernement syrien, est vouée à l'échec, a lancé le vice-ministre.

 

Les égorgeurs de Daech doivent être combattus et battus, a déclaré le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, utilisant l'acronyme arabe pour l'EI.

 

Rappelant que la France a pris ses responsabilités en commençant vendredi à bombarder des positions des jihadistes en Irak, il a évoqué l'opposition résolue de Paris à la guerre en Irak lancée par le président américain George W. Bush en 2003.

 

En 2003, agir contre l'Irak avait divisé ce Conseil, en 2014, dans un contexte très différent, agir pour l'Irak et contre les terroristes de Daech est un devoir pour nous tous, a insisté M. Fabius.

 

La France est le premier pays à se joindre à la campagne aérienne américaine contre ce groupe.

 

Le président américain Barack Obama doit présider mercredi une réunion au sommet du Conseil axé sur la menace que font peser les jihadistes étrangers. Le Conseil doit adopter une résolution imposant aux gouvernements de prendre des mesures pour empêcher leurs citoyens de s'enrôler dans des organisations extrémistes.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 21:45
Le Conseil de sécurité déploiera 12 000 soldats en RCA

 

 

10.04.2014 Romandie.com (ats)

 

Le Conseil de sécurité de l'ONU a autorisé jeudi le déploiement d'environ 12'000 Casques bleus en République centrafricaine (RCA). Il tente de sécuriser un pays livré depuis un an à l'anarchie et aux violences entre chrétiens et musulmans.

 

Au terme d'une résolution adoptée à l'unanimité, sur proposition française, ces 10'000 soldats et 1800 policiers formeront la Minusca (Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations unies en RCA). Ils prendront dans cinq mois la relève de 6000 soldats de la force africaine de la Misca, sur place aux côtés de 2000 militaires français.

 

Les Européens ont aussi promis 800 hommes, dont des gendarmes français qui ont commencé à patrouiller mercredi dans Bangui. Le "transfert d'autorité" entre Misca et Minusca, soit le déploiement effectif des Casques bleus, est fixé au 15 septembre prochain et le mandat initial de cette nouvelle mission court jusqu'au 30 avril 2015.

 

Mais elle pourra dès maintenant recevoir une aide logistique (génie, moyens de transport). Il est prévu, comme au Mali, que "le plus grand nombre possible" de soldats africains deviennent Casques bleus après une sélection par l'ONU.

 

Budget annuel de 500 à 800 millions

 

Suite au retrait du Tchad, la Misca regroupe des contingents de sept pays (Burundi, Cameroun, Congo, RDCongo, Gabon, Guinée équatoriale, Rwanda). Le chef de la nouvelle mission devrait être un Africain.

 

Les priorités de la Minusca, qui comprendra aussi des civils (administrateurs, ingénieurs, juristes), seront la protection de la population et des convois humanitaires, le maintien de l'ordre, le soutien à la transition politique, le respect des droits de l'homme ainsi que l'arrestation des auteurs d'exactions, dont les crimes de guerre passibles de la Cour pénale internationale.

 

La Minusca sera une des plus grosses opérations de maintien de la paix de l'ONU, avec un budget annuel évalué entre 500 et 800 millions de dollars, loin cependant derrière la Monusco en RDCongo.

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28 mars 2014 5 28 /03 /mars /2014 08:35
Tir de missiles nord-coréens photo KCNA

Tir de missiles nord-coréens photo KCNA

 

28 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

NATIONS UNIES (Etats-Unis) - Les 15 membres du Conseil de sécurité ont condamné jeudi comme étant une violation des résolutions de l'ONU les récents tirs de missiles balistiques nord-coréens, sans cependant prendre de mesures pour l'instant.

 

Les membres du Conseil vont se consulter sur une réponse appropriée à cette violation, a précisé à la presse la présidente du Conseil, l'ambassadrice luxembourgeoise Sylvie Lucas, à l'issue d'une heure de consultations à huis clos.

 

Cette réponse devrait être donnée rapidement, a-t-elle précisé.

 

Le Conseil n'a pas publié de prise de position formelle ni annoncé de nouvelle réunion.

 

Se référant aux lancements de missiles balistiques nord-coréens, Mme Lucas a indiqué que les membres du Conseil ont condamné ces tirs comme étant une violation des résolutions du Conseil de sécurité.

 

Cette condamnation a été unanime, a précisé Mme Lucas, qui a lu devant la presse une déclaration entérinée par tous les pays membres pour résumer les consultations.

 

Au cours des consultations, les Etats-Unis, qui avaient demandé cette réunion d'urgence, ont plaidé pour une réponse ferme et rapide du Conseil à ce lancement de deux missiles balistiques, selon des diplomates présents.

 

La Corée du Sud et la France ont également demandé une réaction du Conseil, l'ambassadeur sud-coréen Oh Joon faisant valoir que l'inaction mènerait à de nouvelles provocations de Pyongyang. Le Conseil doit lancer un avertissement clair à la Corée du Nord, a-t-il affirmé, toujours selon des diplomates.

 

Mais la Chine, alliée traditionnelle de Pyongyang, s'est montrée beaucoup plus prudente, estimant que la réaction du Conseil devrait être proportionnelle aux actions du régime nord-coréen.

 

Pour Pékin la priorité est la reprise des négociations à six (les deux Corées, la Russie, le Japon, la Chine et les Etats-Unis), interrompues fin 2008. Ces négociations visent à obtenir l'arrêt du programme nucléaire nord-coréen en échange d'une aide économique.

 

La Corée du Nord a effectué mercredi un tir d'essai balistique en réponse au sommet de La Haye entre le Japon, la Corée du Sud et les Etats-Unis. Ces derniers ont dénoncé une escalade provocatrice.

 

 

Musudan and the Rodong-B missile

Musudan and the Rodong-B missile

Pyongyang avait auparavant lancé plusieurs missiles à courte portée, de type Scud, en guise de réponse à des manoeuvres militaires américano-sud-coréennes.

 

Plusieurs résolutions adoptées par le Conseil de sécurité depuis 2006 interdisent à Pyongyang toute activité nucléaire ou balistique. La Corée du Nord subit déjà toute une série de sanctions internationales à la suite de ses essais balistiques ou nucléaires.

 

Le dernier essai présumé de missile balistique de type Rodong par Pyongyang remonte à juillet 2009. Le Conseil de sécurité avait alors réagi par une condamnation et une mise en garde mais sans imposer de nouvelles sanctions.

 

La dernière volée de sanctions prises par l'ONU date de mars 2013, en réponse au troisième essai nucléaire nord-coréen.

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 12:35
Afghanistan: le mandat de la mission de l'Onu prorogé d'un an

 

NEW YORK (Nations unies), 17 mars - RIA Novosti

 

Le Conseil de sécurité des Nations unies a prorogé lundi d'une année, soit jusqu'au 17 mars 2015, le mandat de la Mission d'assistance de l'Onu en Afghanistan (MANUA), en adoptant une résolution appropriée.

"Le Conseil de sécurité de l'Onu reconnaît que le mandat prorogé de la MANUA prend pleinement compte du processus de transition et contribue à faire en sorte que l'Afghanistan assume intégralement le rôle principal et toute la responsabilité en matière de sécurité, d'administration d'Etat et de développement", lit-on dans le document.

A la demande des autorités afghanes, la MANUA va contribuer entre autres à l'organisation des élections présidentielle et provinciales en 2014 et des législatives en 2015.

En 2013, la mission comptait plus de 2.000 civils, 14 conseillers militaires et trois conseillers de police.

La situation en Afghanistan reste alarmante. L'Onu a publié début février dernier son rapport sur les victimes civiles en Afghanistan. Selon ce document, près de 3.000 civils ont été tués l'an dernier soit 7% de plus que par rapport à l'année 2012. Le représentant de l'Onu en Afghanistan Jan Kubis a fait part de son inquiétude concernant les femmes et les enfants qui n'ont jamais autant été pris pour cible depuis 2009. Alors que la campagne présidentielle a à peine démarré, on craint une flambée de violence dans le pays.

La Mission d'assistance des Nations unies en Afghanistan (MANUA) est une mission politique et d'appui pour la consolidation de la paix en Afghanistan, décidée le 28 mars 2002 par le Conseil de sécurité des Nations unies. Prévue à l'origine pour une durée d'un an, elle a été renouvelée à plusieurs reprises.

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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 17:40
Ukraine : tirs russes en Crimée à quelques heures d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU de l'ONU

 

 

10.03.2014 Le Monde.fr (AFP)


 

Des soldats russes ont ouvert le feu à l'arme automatique, lundi 10 mars, lors de la prise de contrôle d'un site militaire ukrainien en Crimée à la mi-journée. Ces tirs n'ont fait aucun blessé, a déclaré le commandant ukrainien de la base navale de Bakhtchissaraï, cité par l'agence de presse Interfax.

 

Lire : Face aux tensions, l'Ukraine veut accélérer son rapprochement avec l'Europe

Cet incident survient alors que le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies doit se réunir une nouvelle fois à huis clos, lundi après-midi, sur la crise ukrainienne, ont indiqué des diplomates. Cette rencontre informelle, qui commencera à 15 heures (20 heures à Paris), a été demandée par l'Ukraine, dont le représentant à l'ONU assistera aux discussions.

Il s'agit de la cinquième réunion du Conseil sur ce dossier en dix jours. « La semaine va être très tendue à l'approche du référendum de dimanche », a commenté un diplomate du Conseil. Le Parlement, prorusse, de Crimée a convoqué le scrutin pour décider d'un rattachement éventuel de la péninsule à la Russie. Une initiative jugée illégale par Kiev et les Occidentaux.

 

Voir notre reportage en Crimée : Vu de Crimée : « C'est un gang qui tient le pouvoir à Kiev »

 

PROPOSITIONS RUSSES

 

Le Conseil de sécurité n'a pour l'instant pas réussi à adopter une position commune sur la crise ukrainienne. Moscou, membre permanent du Conseil, dispose d'un droit de veto et à ce titre peut bloquer toute prise de position de cette instance.

 

Lire : Ukraine : intense activité diplomatique pour infléchir la position russe

 

Toutefois, le ministre des affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, a annoncé lundi que la Russie ferait ses propres propositions aux Occidentaux afin de « ramener la situation dans le cadre du droit international en tenant compte des intérêts de tous les Ukrainiens sans exception ».

Déclarant que des propositions transmises par le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, n'avaient pas satisfait Moscou, M. Lavrov a semblé écarter le principe d'un groupe de contact, auquel avaient appelé la chancelière allemande, Angela Merkel, et le président américain, Barack Obama. Dans les propositions transmises à Moscou, « nous avons trouvé une conception qui, semble-t-il, ne nous convient pas vraiment, parce que tout y était formulé dans le sens d'un prétendu conflit entre la Russie et l'Ukraine et dans celui de la reconnaissance du fait accompli », a déclaré M. Lavrov, selon l'agence presse ITAR-TASS.

 

Voir notre chronologie des événements en Ukraine :  Ukraine : des premières manifestations à la crise internationale

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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 17:45
Mali: une délégation du Conseil de sécurité à Mopti et Bamako

Arrivée d'une partie du contingent chinois à Bamako, le 4 décembre 2013. Photo MINUSMA Fred Fath

 

02 février 2014 Par RFI

 

Depuis samedi 1er février, les représentants des quinze membres du Conseil, menés par la France et par le Tchad, viennent tenter de relancer les discussions en cours pour la paix, entre l’Etat malien et les groupes armés présents dans le nord du pays. Des discussions qui doivent porter sur le statut des régions du Nord du Mali, qui auraient dû s’ouvrir en novembre et qui n’ont toujours pas commencé.

 

Mopti, la ville où s'est d'abord rendue la délégation du Conseil de sécurité, n’a pas été choisie au hasard puisqu’elle se trouve tout juste à la limite entre le sud et le nord du pays. Elle peut donc être considérée à la fois comme une frontière ou comme un point de jonction. L’une des pierres d’achoppement qui empêchent la tenue des négociations entre l’Etat malien et les groupes armés, est le lieu des discussions, le choix de la capitale malienne, Bamako, posant problème aux groupes armés.

 

Or, de source diplomatique, cette ville de Mopti est une piste actuellement explorée, comme lieu alternatif. Après une visite éclair dans les locaux du gouvernorat et sur le camp de la Mission des Nations unies, puis des rencontres avec des représentants de la société civile sont également prévues, la délégation se rendra dans l'après-midi à Bamako.

 

L'engagement de Ouagadougou

 

Un entretien est alors prévu avec le président malien Ibrahim Boubacar Keita . « Après le plein rétablissement de l'ordre constitutionnel, rétablissement que nous devons au peuple malien » déclarait dès hier soir Gérard Araud, représentant de la France au Conseil de sécurité et co-leader de la délégation qui se trouve au Mali.

 

« Les membres du Conseil de sécurité souhaitent appuyer la mise en place, dès que possible, d’un dialogue national inclusif pour une solution durable au nord du Mali. Une solution qui ne peut être que malienne, décidée par les maliens et pour le Mali » ajoute Gérard Araud.

 

Avec ces mots, Gérard Araud trouve une manière à la fois très nuancée et très claire de dire que le Conseil de sécurité est venu rappeler au président malien l’engagement pris par son pays en juin dernier à Ouagadougou. Celui d'ouvrir des négociations avec les groupes armés.

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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 08:45
Centrafrique: le conseil de sécurité de l’ONU donne mandat à la future force européenne

Après la démission de Djotodia, soldats africains et français poursuivaient les opérations pendant que les forces centrafricaines tentent de se reconstruire (Archives/EMA)

 

28 janvier 2014 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

 

Une force européenne vient d’être officiellement mandatée ce mardi par le Conseil de sécurité des Nations Unis afin d’aider Africains et Français à rétablir l’ordre en République centrafricaine.

 

Dans cette résolution adoptée à l’unanimité, le Conseil de sécurité «autorise l’opération de l’Union européenne à prendre toutes les mesures nécessaires, dans la limite de ses capacités et dans ses zones de déploiement, dès son déploiement initial et pendant une période de six mois à compter de la date à laquelle elle aura été déclarée pleinement opérationnelle.»

 

Le Conseil a décidé de mettre sous mandat de l’ONU les quelque 500 soldats européens qui doivent prêter main forte aux 4.000 militaires africains de la MISCA (force de l’Union africaine, censée passer à 6.000 hommes) et aux 1.600 soldats français de l’Opération SANGARIS.

 

À terme, l’ONU considère qu’il faudrait déployer plus de 10.000 Casques bleus pour sécuriser la Centrafrique «car la situation est très, très grave et le pays immense», a expliqué l’ambassadeur français aux Nations unies Gérard Araud.

 

Pour l’instant, les soldats européens qui seront déployés en Centrafrique acquièrent le droit de «prendre toutes les mesures nécessaires», c’est-à-dire faire usage de la force, pour se défendre et protéger les civils. Le Conseil avait accordé ce même mandat à la MISCA et à l’armée française le 5 décembre.

 

L’Union européenne a pris la décision de principe le 20 janvier de lancer en Centrafrique sa première opération militaire depuis six ans.

 

Selon diplomates et experts, elle devrait mobiliser 500 à 600 hommes. L’Espagne, la Belgique, la République tchèque et la Pologne pourraient y prendre part. Pour l’instant, seule l’Estonie a contribué officiellement à hauteur de 55 soldats. D’autres pays comme l’Allemagne ont promis une aide logistique.

 

La force européenne protégera l’aéroport de Bangui et les 100.000 civils qui y sont réfugiés ainsi que les convois humanitaires, a précisé à la presse Gérard Araud. Les soldats français seront ainsi «plus libres de se déployer à Bangui et dans le reste du pays».

 

Les membres du Conseil ont également décidé d’adopter un régime de sanctions contre des personnes «qui menacent la paix, la stabilité ou la sécurité en RCA [...] et qui font obstacle au processus politique de transition, violent les droits de l’homme», bloquent l’aide humanitaire ou violent l’embargo sur les armes instauré en décembre par le Conseil. Les sanctions incluent un gel des avoirs et une interdiction de voyager.

 

Les personnes à sanctionner restent cependant à être désignées ultérieurement par un Comité dépendant du Conseil.

 

La résolution invite aussi le gouvernement centrafricain à accélérer la transition politique en organisant des élections «au plus tard en février 2015 et de préférence au second semestre 2014», et renforce les moyens du Bureau de l’ONU en RCA (Binuca).

 

La mission politique de l’ONU en Centrafrique (Binuca) aidera à organiser ces scrutins. Le mandat de ce Bureau intégré des Nations unies pour la consolidation de la paix en RCA est renouvelé pour un an et élargi: il devra aider à rétablir un semblant d’administration capable de «fournir des services de base à la population».

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:45
source UE

source UE

 

7 janvier 2014 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Le conflit pourrait maintenant embraser la région, prévient l'organisation internationale

 

 

Les affrontements interconfessionnels en République centrafricaine (RCA) pourraient tourner au conflit religieux et avoir des répercussions à l’échelle régionale, a prévenu lundi le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques, rapporte le service d’information de l’ONU.

 

«Les violences meurtrières sont quotidiennes dans la capitale Bangui et le reste du pays et la population reste divisée par les appartenances religieuses», a expliqué Jeffrey Feltman au Conseil de sécurité lors d’un exposé sur la situation en Centrafrique

Des milliers de personnes ont déjà été tuées, près d’un million chassées de leurs foyers, et 2,2 millions,soit environ la moitié de la population, a besoin d’aide humanitaire.

«L’accès aux quartiers résidentiels de Bangui est contrôlé soit par des miliciens «antichrétiens», soit par des «antimusulmans».

Les localités situées en dehors de Bangui comme Bossangoa, Bouar, Bozoum et Paoua, entre autres, «sont le théâtre d’atrocités, notamment d’affrontements directs entre communautés chrétienne et musulmane », a aussi expliqué le Secrétaire général adjoint.

La Centrafrique vit dans la tourmente depuis que les rebelles de l’ex-Séléka, des musulmans pour l’essentiel, ont chassé le Président François Bozizé à quitter en mars dernier.

«En raison de sa composition à majorité musulmane, les exactions de la Séléka contre les populations chrétiennes ont rapidement été interprétées comme un conflit religieux opposant musulmans et chrétiens», a dit le Secrétaire général adjoint.

L’incapacité des autorités de transition à lutter contre les violations des droits de l’homme dont la Séléka s’est rendue coupable au cours de l’année écoulée a contribué à la mobilisation progressive des groupes d’autodéfense locaux, a estimé Jeffrey Feltman.

Le mouvement majoritairement chrétien des anti-balaka a alors pris les armes et des affrontements interconfessionnels ont éclaté à Bangui début décembre.

Mais le problème interconfessionnel ne date pas d’hier et n’a pas surgi de nulle part.

« [...] la frustration des communautés musulmanes en RCA est le fruit d’années de marginalisation par les gouvernements successifs depuis l’indépendance du pays il y a plus de 50 ans. Ainsi, alors que la communauté musulmane représente environ 20% de la population totale de la RCA, aucune fête musulmane n’est observée officiellement par le pays», a noté Jeffrey Feltman.

Pour la première fois dans son histoire, une partie de la population centrafricaine s’est sentie contrainte à l’exil en raison de son affiliation religieuse, notamment au Cameroun, au Tchad, en Côte d’ Ivoire, au Mali, au Niger, au Nigeria et au Sénégal, où ils ont été des dizaines de milliers à se rendre.

La plupart d’entre eux sont des musulmans, fait observer M. Feltman.

«Il existe un risque très réel de voir la crise se propager au-delà des frontières du pays et déstabiliser davantage la région », a conclu le Secrétaire général adjoint, promettant que «l’ONU continuerait de faire tout son possible pour éviter que la situation [...] ne se détériore davantage et que les violations des droits de l’homme n’atteignent des niveaux impensables, fournir une aide humanitaire aux plus vulnérables et assurer le retour du pays à l’ordre constitutionnel».

 

 

Pendant ce temps, sur le terrain

 

Pendant ce temps, les opérations de Sangaris se sont poursuivies, à Bangui et en province, avec l’ensemble des moyens terrestres et aéromobiles qui composent la force, afin de contribuer à ramener un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine où la situation reste volatile, dit le ministère français de la Défense dans son plus récent point de la situation.

Faisant suite au regain de violence constaté dans Bangui après le jour de Noël, les opérations se sont poursuivies jusqu’au 31 décembre 2013 dans la soirée. Impliquant environ 600 militaires, ces opérations de sécurisation visaient à réaliser des actions de contrôle de zone ciblées dans les quartiers situés à l’Est de l’aéroport de M’Poko, les plus touchés par les heurts intervenus, explique la Défense française.

Depuis le 31 décembre 2013 au soir, cette action de contrôle de zone s’est étendue à d’autres quartiers de Bangui, précise le ministère français de la Défense.

Les forces françaises et africaines se sont en outre déployées dans le 3e arrondissement de Bangui, situé au Sud de l’aéroport.

Lors de ces opérations, les éléments de la force Sangaris ont ponctuellement été la cible de tireurs isolés.

En province, les éléments français continuent de faire appliquer à Bossangoa les mesures de confiance.

La force Sangaris a par ailleurs continué à assurer la protection de l’aéroport de M’Poko, notamment en intervenant pour libérer la piste temporairement occupée par des mouvements de foule.

Aujourd’hui, 1600 soldats composent aujourd’hui la force SANGARIS.

Ils sont engagés au quotidien avec les unités de la MISCA (Mission internationale de soutien à la Centrafrique) composée de près de 4 500 hommes de la CEEAC (Communauté économique des États d’Afrique centrale) et qui a succédé à la FOMAC (Force d’Afrique centrale) le 19 décembre dernier. Mais, un mois après le lancement de l’opération Sangaris en Centrafrique, certains observateurs parlent déjà d’enlisement.

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 22:45
Violences en République centrafricaine et adoption par le Conseil de sécurité de la Résolution 2127 (2013)

 

Bruxelles, le 5 décembre 2013 Ref 131205/03

 

Déclaration du porte-parole de Catherine Ashton, Haute Représentante de l'UE, sur les violences en République centrafricaine et l’adoption par le Conseil de sécurité de la Résolution 2127 (2013)

 

Le porte-parole de Catherine Ashton, Haute Représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission, a fait ce jour la déclaration suivante:

 

" La Haute Représentante suit avec une vive inquiétude la situation en République centrafricaine et condamne fermement les violences en cours. Elle exhorte les autorités centrafricaines à prendre leurs responsabilités pour une cessation immédiate des hostilités et pour protéger les populations civiles. Elle appelle l’ensemble des communautés centrafricaines à faire preuve de la plus grande retenue et à ne pas se livrer à des actes de représailles.

 

La Haute Représentante est par ailleurs fortement préoccupée par les rapports faisant état de graves atteintes aux droits de l’Homme en République centrafricaine et qui s’y produisent en toute impunité. Elle réitère que les auteurs de ces actes doivent être traduits devant la justice.

 

La Haute Représentante salue l’adoption par le Conseil de sécurité des Nations unies de la Résolution 2127 (2013) relative à la République centrafricaine. Cette résolution rappelle avec force l’engagement de la communauté internationale en faveur de ce pays, qui vit une crise d’une ampleur inédite. La résolution répond à l’urgence et à la gravité de la situation en donnant un mandat sous Chapitre VII à la force africaine MISCA mais aussi aux forces françaises, autorisées à appuyer, temporairement, la MISCA dans l’accomplissement de son mandat. Le rétablissement de la sécurité et la protection des populations civiles sont indispensables. Ils conditionnent la poursuite des projets de développement et permettraient un accès plus large des organisations humanitaires aux plus vulnérables.

 

Par sa résolution, le Conseil de sécurité souligne également la nécessité de faire avancer le processus de transition en République centrafricaine. La Haute Représentante appelle les autorités centrafricaines à mettre en œuvre sans délai l’accord de transition, de manière à maintenir l’objectif de l’organisation d’élections et du retour à l’ordre constitutionnel d’ici à février 2015.

 

L’Union européenne reconnaît pleinement l’engagement et les efforts inlassables de ses partenaires africains en faveur d’une stabilisation du pays, des efforts auxquels elle entend contribuer, notamment à travers un soutien de la Facilité de paix pour l’Afrique à la MISCA. Elle reste fortement engagée pour contribuer activement, en coordination étroite avec les Nations unies et les autres partenaires, à une résolution de cette crise.

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 07:45
Centrafrique : l'adoption de la résolution prévue pour jeudi

 

 

04.12.2013 Le Monde.fr avec AFP

 

Selon un récent rapport de l'ONU, la force en République centrafricaine devra compter de 6 000 à 9 000 hommes pour être efficace.

 

Les 15 pays membres du Conseil de sécurité sont parvenus dans la soirée du mardi 3 décembre à un consensus sur un projet français de résolution sur la crise en République centrafricaine, qui devrait être adopté à l'unanimité jeudi matin, selon des diplomates à l'ONU.

 

La résolution donne mandat à la force panafricaine présente en RCA (Misca) pour se déployer « pour une période de douze mois », avec une clause de révision au bout de six mois, afin de « protéger les civils et de rétablir l'ordre et la sécurité par les moyens appropriés ». Elle autorise aussi les forces françaises en RCA à « prendre toutes les mesures nécessaires pour soutenir la Misca dans l'exercice de son mandat ».

 

Le texte est placé sous le chapitre 7 de la Charte de l'ONU qui prévoit le recours à la force. La résolution demande aussi au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon de présenter dans les trois mois un rapport donnant des recommandations pour « une transformation éventuelle de la Misca en opération de maintien de la paix de l'ONU » si les conditions politiques et de sécurité dans le pays le permettent.

 

Cette transformation ne sera pas automatique, a tenu à souligner mardi devant la presse l'ambassadeur français Gérard Araud. « A ce stade il est difficile de savoir si la force africaine avec le soutien des forces françaises sera capable de faire le travail », a-t-il expliqué. « Si la force africaine fait le travail, il n'y aura pas besoin d'une force de maintien de la paix ». Selon un récent rapport de l'ONU, une telle force devra compter de 6 000 à 9 000 hommes pour être efficace.

 

Lire : Centrafrique : l'ONU envisage l'envoi de 6 000 casques bleus

 

LES ETATS-UNIS RÉTICENTS

 

La résolution prévoit aussi la création d'une commission d'enquête sur les droits de l'homme, un embargo sur les armes à destination de la RCA et la menace de sanctions ciblées contre les responsables d'exactions et ceux qui tenteraient de bloquer la transition politique en RCA.

 

Selon des diplomates, les Etats-Unis étaient réticents à la mise en place rapide d'une opération de maintien de la paix. Ils refusaient par ailleurs une solution mixte du type de l'Amisom (mission de l'Union africaine en Somalie, composée d'Africains mais financée par l'ONU et l'Union européenne).

 

Aux termes de la résolution, la montée en puissance de la Misca, qui doit atteindre 3 600 hommes à effectif plein mais n'en compte pour l'instant que 2 500, sera financée par un fonds fiduciaire alimenté par des contributions volontaires. Selon M. Araud, le contingent français en Centrafrique sera chargé non seulement de rétablir l'ordre dans la capitale Bangui, mais aussi de « sécuriser les axes routiers pour permettre un accès humanitaire ».

 

La France a commencé à renforcer ses effectifs en Centrafrique, où elle devrait lancer dans les prochains jours une opération pour rétablir l'ordre dans un pays en proie au chaos. Selon le ministère de la défense français, plus de 600 hommes se trouvent déjà à Bangui.

 

lire (édition abonnés) : Centrafrique : Paris est prêt à intervenir militairement

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26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 11:45
Centrafrique: l'armée française attendue pour ouvrir la voie à la force africaine

 

26 novembre 2013 Par RFI, avec Karim Lebhour, correspondant à New York

 

Le Conseil de sécurité s’est penché ce lundi 25 novembre sur les options possibles pour venir en aide à la Centrafrique. L’ONU dit vouloir mettre en œuvre une réponse «robuste» et «sérieuse» qui comprend la force africaine, les soldats français, puis les casques bleus.


 

A l’ONU, plus personne ne doute qu’il y aura bien une opération de maintien de la paix en Centrafrique. Reste à savoir quand et dans quelles conditions. C’est la force africaine, la mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca), qui va d’abord se déployer sous mandat de l’ONU à partir du 19 décembre. Elle doit aligner 3700 hommes.

Un effectif très insuffisant, mais qui recevra selon Gérard Araud, ambassadeur de France aux Nations unies, le soutien des troupes françaises dont le nombre devrait tripler pour atteindre quelque 1200 soldats.

« Nous considérons que les forces françaises devraient être ce que l'on appelle une 'bridging force', explique l'ambassadeur. C'est à dire pour d'abord mettre un peu d'ordre et pour apporter son soutien à la force africaine. Dans un premier temps, les forces françaises assureront un rôle de protection des civils. Mais très rapidement, ce sera la force africaine qui devra le faire ».

 

→ A (RE)LIRE : Le Conseil de sécurité de l'ONU examine les modalités de soutien de la Misca

 

Ce tandem Misca-armée française ne doit pas durer plus de quelques mois. Ban Ki-moon présentera d’ici le mois de mars son plan d’opération pour l’envoi de casques bleus en Centrafrique. D’abord 6000 puis 9000 hommes.

Les Etats-Unis ont toujours des réticences sur le coût de cette mission, mais les diplomates assurent tout le monde de l’urgence à intervenir rapidement en Centrafrique.

 

■ le point de vue centrafricain : Nicolas Tiangaye, Premier ministre de Centrafrique, était lui à Paris lundi 25 novembre. Il a été reçu par le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius.

RFI : A partir de quelle date les renforts français sont-ils attendus ?

Nicolas Tiangaye : A partir de la première quinzaine du mois de décembre et après la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies.

Combien d’hommes vous faudrait-il, au total, pour que la Misca puisse bien fonctionner ?

La Misca avait évalué le nombre à 3500, sans compter les personnels civils. C’est ce chiffre qui sera bientôt atteint et peut-être même dépassé avec l’arrivée du contingent burundais. C’est un cri de détresse que je lance à la communauté internationale, pour le soutien à la Misca.

 

Le Quai d'Orsay n'a pas fait de commentaire sur ces déclarations lundi soir.

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 08:45
Le Conseil de sécurité autorise le renforcement de la Mission de l’Union africaine en Somalie

 

13/11/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Le Conseil de sécurité des Nations Unies a autorisé mardi le renforcement temporaire de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM), afin d’assurer la sécurité dans ce pays et de faire face à la menace posé par le groupe rebelle Al-Chabab, rapporte le service d’information de l’ONU.

 

Par une résolution adoptée à l’unanimité de ses quinze membres, le Conseil proroge, jusqu’au 31 octobre 2014, le déploiement de l’AMISOM, demandant à l’Union africaine de faire passer les effectifs de la mission de 17.731 à 22.126 soldats en uniforme et à l’ONU d’amplifier son dispositif d’appui logistique.

 

le Conseil souligne que l’augmentation des effectifs décidée «a pour objet d’accroître les capacités militaires de l’AMISOM à court terme», pour une durée de 18 à 24 mois qui s’inscrit dans le cadre d’une stratégie globale de désengagement, après quoi une réduction des effectifs sera envisagée.

 

Le Secrétaire général de l’ONU et l’Union africaine ont récemment recommandé le renforcement de la mission, notamment en hélicoptères, pour lui donner les moyens de lutter contre l’insurrection des Al-Chabab.

 

Dans sa résolution, le Conseil de sécurité prend également acte de l’intention de Ban Ki-moon de déployer une «force de sentinelles de l’ONU» pour assurer la sécurité des bureaux de l’Organisation dans le pays.

 

La résolution exprime également son accord avec le Secrétaire général, qui affirme que les conditions dans le pays «ne sont pas encore propices» au déploiement d’une opération de maintien de la paix de l’ONU, tout en demandant au Secrétaire général de les tenir au courant de l’évolution de la situation sur le terrain.

 

En septembre dernier, le président somalien, Hassan Sheikh Mohamud, avait consacré au terrorisme le discours qu’il avait prononcé à l’Assemblée générale de l’ONU.

 

Il avait alors demandé à la communauté internationale, dont la confiance et l’appui lui sont indispensables, de renforcer son soutien à la Somalie, notamment dans la lutte contre les groupes terroristes et pour éradiquer la piraterie dans le Golfe d’Aden.

Déchirée par des combats entre factions depuis 1991, la Somalie a récemment fait des progrès vers la stabilité: en 2011, les insurgés islamistes shebabs se sont retirés de la capitale Mogadiscio et l’an dernier, de nouvelles institutions gouvernementales sont apparues, alors que le pays concluait une phase de transition de neuf ans vers la mise en place d’un gouvernement permanent, démocratiquement élu.

 

Toutefois, même si les shebab ont subi d’importants revers militaires dans le Centre et le Sud somaliens ces deux dernières années, infligés par l’armée éthiopienne et les forces de la mission de l’Union africaine en Somalie qui interviennent avec l’aval des Nations unies pour soutnir les fragiles autorités somaliennes, les islamistes affiliés à Al-Qaïda contrôlent encore de vastes parties des zones rurales.

 

Même la capitale, particulièrement le centre, est fréquemment la cible d’attaques suicides et d’attentats à la voiture piégée organisés par les shebab qui tentent de renverser le gouvernement somalien.

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30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 12:45
Centrafrique: le Conseil de sécurité approuve l’envoi de 250 soldats

30/10/2013 45eNord.ca (AFP)

 

Le Conseil de sécurité des Nations unies a approuvé mardi l’envoi de 250 militaires pour protéger le personnel et les installations de l’ONU en République centrafricaine (RCA), ont annoncé des diplomates.

Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon avait proposé la semaine dernière un déploiement rapide de soldats pour tenter de rétablir l’ordre en RCA, l’un des pays les plus pauvres du monde, livré à l’anarchie depuis le renversement en mars du président François Bozizé par les rebelles de la coalition Séléka.

Les 15 pays membres du Conseil de sécurité ont accédé mardi à la demande de M. Ban, ont affirmé des diplomates. Une réunion informelle du Conseil sur la situation en Centrafrique, organisée par la France, doit en outre avoir lieu vendredi.

Dans un premier temps, 250 soldats, qui ne seront pas des Casques bleus, seront déployés à Bangui. Au total, quelque 560 soldats pourraient être déployés, avec l’envoi d’autres hommes dans d’autres parties du pays.

Cette unité de protection était prévue dans la résolution sur la RCA adoptée le 8 octobre par le Conseil de sécurité mais le Conseil attendait des recommandations de M. Ban sur sa composition et ses effectifs. La résolution a ouvert la voie à la mise en place d’une mission de maintien de la paix pour tenter de rétablir l’ordre en RCA.

 

 

Le Conseil de sécurité avait décidé début octobre de renforcer la MISCA (Mission internationale de soutien en Centrafrique), une force de l’Union africaine (UA) censée sécuriser le pays, avec pour perspective de la transformer éventuellement en mission de maintien de la paix.

La France a déployé 450 hommes sur place pour sécuriser l’aéroport et protéger ses ressortissants, et a laissé entendre qu’elle pourrait porter, si nécessaire, cet effectif à 750 soldats.

Une quarantaine de personnes ont été tuées le week-end dernier dans des affrontements entre des milices paysannes d’auto-défense et des ex-rebelles désormais au pouvoir. La situation humanitaire se dégrade avec plus de la moitié de la population (4,6 millions) dans un état critique, selon l’Unicef. La famine touche 500.000 personnes.

John Ging, directeur des opérations du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU, a affirmé mardi que la protection des civils était la priorité.

Les violences inter-religieuses ont chassé de leurs maisons environ 400.000 personnes et beaucoup cherchent refuge dans les églises, les mosquées ou se cachent dans la brousse. «Des atrocités indescriptibles sont commises contre les civils par des groupes armés créant un climat de peur incroyable», a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse.

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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 11:30
L'Arabie Saoudite refuse d'entrer au Conseil de sécurité

18 octobre 2013 Liberation.fr (AFP)

 

Ryad dénonce un système inégalitaire et réclame une réforme de cette structure onusienne composée de cinq membres permanents et dix non-permanents.

 

L’Arabie saoudite a refusé vendredi d’entrer au Conseil de sécurité de l’ONU, pour protester contre «l’impuissance» de cette instance et son échec à régler les conflits au Proche-Orient, en particulier la crise syrienne.

 

«L’Arabie saoudite (...) n’a pas d’autre option que de refuser de devenir membre du Conseil de sécurité jusqu’à ce que ce dernier soit réformé et qu’on lui donne les moyens d’accomplir son devoir et d’assumer ses responsabilités pour préserver la paix et la sécurité dans le monde», a annoncé le ministère saoudien des Affaires étrangères dans un communiqué.

 

Le poids lourd pétrolier avait été élu jeudi, pour la première fois, membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, en même temps que le Tchad, le Chili, le Nigeria et la Lituanie. Leur mandat de deux ans doit débuter le 1er janvier 2014.

 

Le ministère saoudien estime que le fait «de permettre au régime en place en Syrie de tuer son peuple et de le brûler à l’arme chimique au vu et au su du monde entier sans sanctions dissuasives est une preuve claire de l’impuissance du Conseil de sécurité à accomplir son devoir et à assumer ses responsabilités».

 

Le communiqué dénonce «la politique de deux poids, deux mesures» du Conseil de sécurité et souligne que «la question palestinienne demeure depuis 65 ans sans règlement» et que le Conseil a échoué à débarrasser le Proche-Orient des armes de destruction massive.

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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 11:20
Tchad, Chili, Lituanie, Nigeria et Arabie saoudite élus au Conseil de sécurité

 

17/10/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

L’Assemblée générale des Nations Unies a élu jeudi le Tchad, le Chili, la Lituanie, le Nigeria et l’Arabie saoudite en tant que membres non permanents du Conseil de sécurité, pour un mandat de deux ans à compter du 1er janvier 2014, rapporte le service d’information de l’ONU.

 

Les cinq pays ont obtenu la majorité requise des deux tiers des 193 États membres présents et votants à l’Assemblée.

 

Élu au premier tour à bulletins secrets, ils remplaceront l’Azerbaïdjan, le Guatemala, le Maroc, le Pakistan et le Togo, dont le mandat expire à la fin de cette année.

 

Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité, tous dotés du droit de veto, sont la Chine, la France, la Fédération de Russie, le Royaume-Uni et les États-Unis.

 

Membres non permanents du Conseil, l’Argentine, l’Australie, le Luxembourg, la République de Corée et le Rwanda continueront pour leur part d’y siéger jusqu’à la fin 2014.

 

En vertu de la Charte des Nations Unies, rappelle l’ONU, le Conseil a la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité au niveau international et tous les États membres sont tenus de se conformer à ses décisions.

 

Dans certains cas, ses 15 membres peuvent imposer des sanctions ou même autoriser le recours à la force en cas d’acte d’agression ou face à une menace imminente à la paix internationale.

 

Il faut noter que certains des nouveaux arrivants ont des intérêts particuliers dans des dossiers suivis de près par le Conseil.

 

C’est le cas de l’Arabie saoudite, qui soutient l’opposition armée au régime de Bachar al-Assad et se pose en rival régional de Téhéran.

 

Par ailleurs, le Tchad et le Nigeria participent quant à eux à la Minusma, la mission de stabilisation de l’ONU au Mali.

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 11:35
Afghanistan: l'ONU prolonge le mandat de l'ISAF jusqu'à la fin de 2014

NEW YORK (Nations unies), 10 octobre - RIA Novosti

 

Le Conseil de sécurité de l'ONU a prolongé le mandat de la Force internationale d'assistance et de sécurité en Afghanistan (ISAF) jusqu'au 31 décembre 2014 conformément à la résolution ad hoc adoptée jeudi à l'initiative de l'Australie.

 

D'ici 18 juin 2013, l'armée afghane doit se charger de la sécurité sur tout le territoire du pays. A cette occasion, le Conseil de sécurité de l'ONU a souligné la nécessité de conserver le rôle de l'ISAF "dans le soutien apporté au gouvernement de l'Afghanistan" et "dans le renforcement des forces nationales afghanes de sécurité".

 

Le Conseil de sécurité a également salué l'attachement de l'Otan et du gouvernent afghan à la consolidation de leur partenariat bilatéral conformément à l'entente intervenue entre les alliés lors du sommet de l'Otan à Lisbonne en 2010.

 

La Force internationale d'assistance et de sécurité a vu le jour peu après le commencement de la guerre contre les talibans en 2001. Elément constitutif de la coalition encadrée par l'Otan, l'ISAF opère dans le cadre d'un mandat du Conseil de sécurité de l'ONU.

 

L'entente conclue en 2010 à Lisbonne prévoit le retrait des troupes de la coalition d'Afghanistan et le transfert à l'armée afghane des responsabilités en matière de sécurité dans le pays.

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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 11:45
L’ONU envisage de plus en plus l’envoi de Casques bleus en Centrafrique

10/10/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.c

 

Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté ce jeudi 10 octobre une résolution prévoyant le déploiement éventuel dans plusieurs mois en République centrafricaine (RCA) de Casques bleus pour rétablir l’ordre dans le pays.

 

«Gravement préoccupé par l’effondrement total de l’ordre public, la détérioration considérable de la situation sécuritaire et l’aggravation des tensions intercommunautaires en République centrafricaine, le Conseil de sécurité a exigé, ce matin, le règlement politique pacifique de la crise dans le pays, tout en se déclarant prêt à envisager les mesures appropriées contre ceux dont les agissements compromettent la paix, la stabilité et la sécurité»rapporte le service d’information de l’ONU.

Condamnant de nouveau dans la résolution adoptée ce matin la prise de pouvoir par la force de la coalition Séléka le 24 mars 2013, «et les violences et pillages que cela a occasionnés», le Conseil exige également que tous les éléments de la Séléka et tous les autres groupes armés déposent immédiatement les armes. Il exige en outre de toutes les parties au conflit, en particulier la Séléka, qu’elles permettent l’acheminement sûr, libre et rapide de l’aide humanitaire à ceux qui en ont besoin.

Pour commencer, le Conseil a décidé de renforcer la Misca (Mission internationale de soutien en Centrafrique), la force panafricaine qui aide le gouvernement transitoire de RCA à sécuriser le pays et qui est appelée à se transformer, éventuellement, en véritable mission de maintien de la paix.

La Misca ne compte pour l’instant que 1.400 hommes, sur les 3.600 prévus, et manque de moyens.

La résolution encourage donc les pays de la région et d’autres pays africains à participer à la Misca et les États membres en général à la soutenir.

 

 

En même temps, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon devra présenter au Conseil dans un délai d’un mois «des options détaillées pour un soutien international à la Misca, y compris sa transformation éventuelle en une mission de maintien de la paix de l’ONU, à condition que la situation sur le terrain s’y prête».

La République centrafricaine, un des pays les plus pauvres du monde, a sombré dans le chaos depuis le renversement en mars du président François Bozizé par les rebelles de l’alliance Séléka.

Quoiqu’en dise le gouvernement du chef rebelle devenu président de transition, Michel Djotodia, le pays n,est pas le moins du monde engagé sur la voie de la normalisation et des éléments incontrôlés de la Séléka continuent de faire régner la terreur dans le pays en toute impunité.

En outre, selon les chiffres de l’ONU, 1,6 million de Centrafricains, soit un tiers de la population, ont besoin d’une aide humanitaire d’urgence.

Le 27 septembre dernier, lors de son intervention à l’Assemblée générale de l’ONU, le ministre des affaires étrangères et de la coopération de la République du Congo, Basile Ikouebe, avait mis en garde contre contre les risques de «somalisation» de la République centrafricaine

Basile Ikouebe avait alors déclaré qu’il fallait à tout prix éviter des situations de « vide » de pouvoir, terreaux fertiles des groupes subversifs, et exhorté la communauté internationale à se mobiliser aux côtés de la République centrafricaine, à lui prêter assistance sur les plans politique, sécuritaire, économique et financier.

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