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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 11:30
Syrie/résolution: le Conseil de sécurité pourrait voter le 27 septembre

NEW YORK (Nations unies), 27 septembre - RIA Novosti

 

Le Conseil de sécurité de l'Onu pourrait se prononcer sur le projet de résolution prévoyant la destruction d'armes chimiques syriennes vendredi 27 septembre, a fait savoir aux journalistes le délégué permanent russe auprès de l'Onu Vitali Tchourkine.

"Nous espérons que le Conseil exécutif de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques prendra sa décision dans un délai de 24 heures. En ce cas (…), nous pourrons voter vendredi à 20h00 heure de New York", a expliqué le diplomate.

Le 14 septembre, les chefs de la diplomatie russe et américaine, Sergueï Lavrov et John Kerry, se sont mis d'accord à Genève sur les modalités de mise sous contrôle international des armes chimiques syriennes et de leur destruction d'ici le milieu de 2014.

L'initiative de placer sous contrôle international les arsenaux non conventionnels appartenant au régime d'Assad a été avancée le 9 septembre par Moscou dans le but de prévenir une intervention militaire étrangère en Syrie. Damas a immédiatement donné son feu vert.

Le 14 septembre, le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a reçu l'engagement du gouvernement syrien de rejoindre la Convention internationale sur l'interdiction des armes chimiques. Le 14 octobre prochain, la Syrie deviendra le 190e membre de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques.

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 12:45
ONU: Idriss Déby plaide pour une représentation de l'Afrique au Conseil de sécurité

26 septembre 2013 à 08:34 Par RFI

 

Dans le cadre de la 68e Assemblée générale de l'ONU à New York, Idriss Déby était à la tribune mercredi 25 septembre. Le président tchadien a appelé à une réforme du Conseil de sécurité des Nations unies, comme l'avait fait la veille le président sud-africain, Jacob Zuma.

Idriss Déby
(00:42)

Président tchadien

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 07:30
Syrie : progrès à l'ONU sur une résolution sur le démantèlement de l'arsenal chimique

26 septembre 2013 Par RFI Avec Anne Corpet à New York

 

Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, réunis à New York, le 25 septembre, ont progressé en vue d’un accord sur les principaux points d'une résolution sur le démantèlement de l'arsenal chimique syrien. Mais il encore trop tôt pour parler d’accord, comme l'ont annoncé des diplomates occidentaux. Les Russes pensent que beaucoup de choses restent encore à discuter.

 

C’est une progression à tous petits pas, semés d’espoir et de douche froide. « Nous sommes proches d’un accord », ont pavoisé deux diplomates occidentaux en fin d’après-midi, le 25 septembre. Mais le porte-parole de la délégation russe à l’ONU, a aussitôt rétorqué : « les Occidentaux prennent leurs désirs pour des réalités ».

 

Il n’empêche, sous la pression du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon qui avait convoqué à déjeuner les cinq membres permanents du Conseil de sécurité pour les pousser à agir, des avancées auraient été constatées. Moscou serait en passe d’accepter qu’en cas de non respect de l’accord, une seconde résolution soit votée sous le chapitre 7 qui prévoit des sanctions. Ceci figurerait dans le texte de la première résolution. Or jusqu’ici, les Russes opposaient un niet catégorique à la seule mention du chapitre 7.

 

La question de responsabilité devant la justice des auteurs de l’attaque chimique serait également en voie d’être réglée. Mais de l’aveu d’un diplomate, il y a encore du travail à fournir avant d’aboutir. Le secrétaire général de l’ONU maintient en tout cas la pression, y compris sur la question du règlement politique du conflit. Il organise vendredi une nouvelle réunion des membres permanents du Conseil de sécurité, cette fois sur la conférence de Genève 2, annoncée depuis le mois de mai dernier, mais dont la date n’a pas été fixée.

 

Sur le terrain, des inspecteurs de l'ONU sont revenus ce mercredi 25 septembre en Syrie, pour vérifier des allégations du régime de Damas et des opposants sur les armes chimiques.

Par ailleurs, treize factions islamistes combattantes ont annoncé qu'elles n'obéiraient plus à la Coalition nationale syrienne, l'opposition politique qui est aidée par les Occidentaux et les pays du Golfe. Elles forment une nouvelle alliance avec un groupe lié à al-Qaïda.

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 00:22
Syrie: les cinq membres du Conseil de Sécurité s’entendent les principaux points d’une résolution

25/09/2013 par Jacques N. Godbout - 45eNord.ca

 

Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies se sont mis d’accord mercredi sur les «principaux points» d’une résolution de l’ONU encadrant le désarmement chimique syrien, ont indiqué des diplomates, rapporte l‘AFP.

 

La résolution mentionne la possibilité de prendre ultérieurement «des mesures sous chapitre 7», c’est-à-dire coercitives, si la Syrie se dérobe à ses engagements de désarmement, ce qui eétait le principal point de désaccord entre les puissances occidentales et la Russie, alliée du régime de Damas.

 

Elle ne contient cependant pas de menace immédiate.

 

Hier, mardi, le président américain Barack Obama avait réclamé de nouveau une résolution ferme du Conseil de sécurité assortie de conséquences pour le régime de Bachar al-Assad s’il ne respectait pas ses engagements en ce qui a trait au démantèlement de son arsenal chimique.

 

Le président français François Hollande avait lancé lui aussi un appel similaire au Conseil de sécurité, l’exhortant à adopter une résolution prévoyant «des mesures coercitives, c’est-à-dire sous Chapitre VII, qui ouvrirait la voie à une éventuelle action armée contre le régime en cas de manquement à ses obligations».

 

Moscou, allié indéfectible du régime de Damas, avait réaffirmé il n’était pas question d’adopter une résolution au Conseil de sécurité sous chapitre VII, ni d’application automatique de sanctions et encore moins de recours à la force, mais, lueur d’espoir, le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov avait admis la «mention» dans la résolution du chapitre en question.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 07:54
La France propose l’abolition du droit de veto au Conseil de Sécurité pour les crimes de masse

25/09/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Le président de la France, François Hollande a appelé mardi les États membres de l’ONU de s’impliquer plus rapidement dans les conflits internationaux, tout en se disant favorable à un renforcement des moyens d’action de l’ONU pour y parvenir, notamment l’abdication collective, par les membres du Conseil de sécurité, de leur droit de veto pour les crimes de masse.

 

«L’honneur de l’ONU, c’est d’agir là où la liberté des peuples est bafouée, là où les droits fondamentaux sont compromis, là où l’extrémisme met en cause la sécurité internationale », a-t-il déclaré lors du débat général de la 68e session de l’Assemblée générale, lançant « Et en Syrie, il y a urgence!».

 

Déplorant les 120.000 victimes faites au total selon lui par le conflit dans ce pays, « dont 90.000 rien qu’au cours de l’année écoulée », le président français a fait observer qu’un quart de sa population était actuellement déplacée et que les réfugiés syriens étaient désormais des millions.

 

«Le pire s’est produit le 21 août, à Damas, puisque ce jour-là, les armes chimiques ont été utilisées contre des civils, des femmes, des enfants», a ajouté M. Hollande, rappelant que cette violation des traités internationaux a été vérifiée de manière « sûre et incontestable » par les inspecteurs de l’ONU.

 

François Hollande a souligné que, «Dans tous les domaines, la sécurité internationale, la prolifération nucléaire, le développement, le climat, le pire risque est l’inaction», que la pire décision est de ne pas en prendre et que le pire danger est de ne pas le voir.»

 

Le président français a donc proposé qu’un code de bonne conduite puisse être défini entre les membres permanents du Conseil de sécurité et qu’en cas de crime de masse, ils puissent décider de renoncer collectivement à leur droit de veto, rappelant que la responsabilité de l’ONU est d’agir.

 

«Chaque fois que notre organisation se révèle impuissante, c’est la paix qui en est la première victime», a-t-il souligné.

 

Outre le renoncement au droit de véto au Conseil de Sécurité, le chef d’État français a également proposé «que les pouvoirs d’enquête du Secrétaire général soient renforcés et que l’ONU puisse, comme elle l’a fait en Syrie, établir partout la vérité, mener les enquêtes et agir en conséquence».

 

Par ailleurs, sur la question du nucléaire iranien, le président Hollande s’est félicité des déclarations récentes du nouveau président iranien Hassan Rohani, porteuses d’évolutions importantes ce dossier qui « piétine depuis dix ans », tout en soulignant «la France attend de l’Iran des gestes concrets qui témoignent de la volonté de ce pays de renoncer à son programme nucléaire militaire, même s’il a évidemment le droit de poursuivre son programme civil».

 

Il a aussi exhorté la communauté internationale à aider les États africains à se protéger, M. Hollande rappelant que la France organisera en ce sens, à la fin de l’année, un sommet pour la paix et la sécurité en Afrique dont l’objectif sera « de permettre l’encadrement et la formation des armées africaines et de lutter contre la piraterie et le trafic de drogue».

 

En conclusion, le Président français a aussi rappelé que la crédibilité de la communauté internationale repose sur sa «capacité à intervenir vite et efficacement pour faire respecter le droit international, défendre les libertés, promouvoir le développement, et préserver les générations futures ».

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 06:20
Le Conseil de sécurité des Nations Unies (Photo: Archives/ONU)

Le Conseil de sécurité des Nations Unies (Photo: Archives/ONU)

10/09/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

La réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU sur la Syrie qui devait débuter aujourd’hui mardi à 16h00, heure de New-York a été reportée jusqu’à nouvel ordre à la demande de la Russie, qui avait elle-même convoqué cette séance de consultations à huis clos.

 

Pendant ce temps, Washington, Moscou et Paris tentent toujours de trouver un terrain d’entente qui éloignerait la perspective de frappes contre le régime de Bachar al-Assad.

Il semble que la raison de ce report puisse être l’opposition de Moscou au projet de résolution français qui, non seulement réclame le démantèlement de l’arsenal syrien d’armes chimiques, mais prévoit aussi en dernier recours l’usage de la force pour contraindre Damas à respecter les obligations mentionnées dans le texte.

La France dans l’embarras

La proposition russe de placer l’arsenal chimique de la Syrie sous contrôle international offrait une porte de sortie bienvenue au président américain Barack Obama, dont le projet d’intervention en Syrie se heurte à une forte opposition de l’opinion publique américaine et pourrait même être rejeté par le Congrès américain, très divisé sur la question.

Le gouvernement syrien, saisissant la balle au bond, a pour sa part annoncé que la Syrie est prête à se joindre à la Convention sur l’interdiction des armes chimiques, ce qui mettrait automatiquement son arsenal chimique sous la supervision d’inspecteurs internationaux.

«Nous voulons nous joindre à la Convention sur l’interdiction des armes chimiques», a déclaré depuis Moscou le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem, au lendemain de l’annonce de l’initiative diplomatique russe.

«Nous sommes prêts à annoncer où se trouvent les armes chimiques, à cesser la production d’armes chimiques et à montrer ces installations aux représentants de la Russie, d’autres pays et de l’ONU», a ajouté Walid Mouallem, précisant son adhésion à l’initiative russe traduisait la volonté de la Syrie, qui est réputée posséder 1.000 tone d’agents chimiques, ne plus posséder d’armes chimiques.

Mais, alors que la proposition a été accueillie avec un certain soulagement dans la plupart des capitales, le cas est plus complexe pour la France qui, après avoir claironné sa détermination à punir le régime syrien, se retrouve dans une situation quelque peu embarrassante.

Paris, accueillant avec beaucoup de réserves l’initiative russe, a alors posé des conditions et formulé un projet de résolution contraignant qu’elle s’apprêtait à déposer aujourd’hui au Conseil de sécurité de l’ONU pour crédibiliser la proposition de démanteler l’arsenal chimique syrien.

Le projet français prévoyait le contrôle et le démantèlement des armes chimiques syriennes ainsi que la mise en place d’un « dispositif complet d’inspection et de contrôle », selon le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius.

De plus, la France voudrait la résolution adoptée sous «chapitre 7» c’est-à-dire qu’elle autoriserait en dernier recours l’usage de la force pour contraindre Damas à respecter les obligations mentionnées dans le texte.

De surcroît, outre l’adhésion de la Syrie à la Convention de 1993 sur l’interdiction des armes chimiques, la résolution française prévoyait le déferrement des responsables du massacre du 21 août devant la Cour pénale internationale (CPI).

En fin de compte, après que des discussions informelles sur le projet français de résolution ont déjà eu lieu plus tôt aujourd’hui et que le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov ait jugé inacceptable le projet français, lors d’un entretien téléphonique avec son homologue français Laurent Fabius,la France a immédiatement fait savoir qu’elle était prête à «amender» son projet «dès lors que sont préservés ses grands principes et objectifs».

Les États-Unis devraient maintenir la pression

Pendant ce temps, aux États-Unis, le président Barack Obama a demandé du temps mardi aux sénateurs américains pour évaluer la crédibilité d’un éventuel plan international visant à neutraliser le stock d’armes chimiques syriennes, repoussant tout vote au Sénat au moins à la semaine prochaine.

Les élus convenaient que la meilleure stratégie était de ne pas voter dans l’immédiat et d’attendre que Washington et Moscou s’accordent sur la meilleure façon de faire céder à Damas le contrôle de ses armes chimiques.

Un nouveau projet de résolution serait en train d’être élaboré par un groupe de démocrates et républicains pour conditionner les frappes au respect d’un éventuel plan de désarmement avant une date limite.

Dans ce nouveau projet, l’autorisation du recours à la force serait conditionnelle et serait déclenchée seulement en cas d’échec du plan russe et comporterait une date limite spécifique pour que le Conseil de sécurité de l’ONU vote une résolution, et une date limite distincte pour que les inspecteurs vérifient que les Syriens ont bien transféré leurs armes chimiques.

Si ces deux conditions n’étaient pas remplies avant les dates limites spécifiées, l’autorisation serait alors donnée au président de déclencher une intervention.

Finalement, si on se fie au site de la Maison-Blanche, le président Obama prévoit toujours s’adresser à la Nation ce soir à 21h00, les efforts de son administration pour persuader le Congrès et le peuple américain du bien-fondé d’une intervention militaire si elle s’avérait nécessaire se poursuivant.

L’ex-secrétaire d’État, Hillary Clinton, soutenant pour sa part que c’est la menace crédible de frappes militaires qui a permis le déblocage que représente la proposition russe et soulignant la nécessité de maintenir la pression, a accordé son soutien au Président Obama.

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26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 15:45
Des Casques bleus au Mali dès lundi

26 juin, 2013 – BBC Afrique

 

Le Conseil de sécurité de l'ONU a donné mardi soir son feu vert au déploiement dès lundi 1er juillet de la Minusma qui prend le relais de la force panafricaine (Misma) et de l'armée française intervenus en janvier pour chasser des groupes islamistes qui occupaient le nord du Mali.

 

Cette force onusienne, au nombre de 12.600 à effectif plein, aura pour mission de sécuriser les principales villes du Nord et d'accompagner transition politique à Bamako, en aidant à organiser l'élection présidentielle prévue le 28 juillet.

 

La Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) a été créée par le Conseil le 25 avril "pour une période initiale de douze mois".

 

Selon l'ambassadeur britannique à l'ONU Mark Lyall Grant, qui préside le Conseil de sécurité en juin, les 15 membres du Conseil ont donné mardi leur "accord unanime (..) au déploiement de la Minusma à partir du 1er juillet".

 

Cependant les membres du Conseil sont conscients, a-t-il dit, de "la fragilité de la situation en terme de sécurité", des problèmes logistiques pour couvrir un territoire désertique deux fois plus grand que la France, et du "défi" que représentera la tenue d'élections dans un contexte politique malien compliqué.

 

Un nouveau chapitre dans l'histoire des Casques bleus

 

Le responsable des opérations de maintien de la paix Hervé Ladsous a parlé de "défis nouveaux et uniques".

 

Il a averti que les Casques bleus s'exposent à des "menaces asymétriques", c'est-à-dire une guérilla menée par les groupes islamistes ou des attentats.

 

Ils pourront compter sur un appui des forces françaises, celles qui resteront sur place pour continuer à mener des opérations antiterroristes ou celles qui sont basées dans la région (Côte d'Ivoire, Tchad).

 

Quelque 3.000 hommes sont toujours sur place pour aider à installer la Minusma, mais l'objectif est dedescendre à un millier fin 2013.

 

La Minusma absorbera "la majorité des forces de la Misma" --actuellement 6.148 hommes venus d'Afrique de l'Ouest et du Tchad et devrait atteindre sa "capacité opérationnelle complète" --11.200 soldats et 1.440 policiers, équipés d'hélicoptères de combat et de transport-- au 31 décembre, selon M. Ladsous.

 

Une "période de grâce de quatre mois" est prévue pour permettre aux contributeurs qui fourniront des unités de se former et de s'équiper.

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 07:45
Mali: l’ONU adopte la résolution créant la Mission de maintien de la paix

 

25/04/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord

 

Le jeudi 25 avril le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté la résolution créant une mission de maintien de la paix au Mali qui prendra le relais de la Misma (force panafricaine) et des forces françaises pour stabiliser le nord du pays.

 

La résolution prévoit de déployer cette mission au 1er juillet prochain si les conditions de sécurité le permettent et «pour une période initiale de 12 mois».

Ainsi, dans les 60 jours à venir, le Conseil de sécurité devra déterminer si la situation sur le terrain est assez calme pour permettre ce déploiement.

La Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) comprendra à plein régime 11 200 soldats et 1 440 policiers, dont des «bataillons de réserve capables de se déployer rapidement».

La résolution autorise également «les troupes françaises (…) à intervenir en soutien à des éléments de la Minusma en cas de danger grave et imminent les menaçant et à la demande» du secrétaire général de l’ONU.

Dans un rapport présenté le 16 avril dernier par la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat, où la commission prenait position pour l’autorisation de la prolongation de l’intervention, acceptée depuis par le parlement français, on soulignait d’ailleurs que «pour le désengagement français et le passage de relais à l’opération de maintien de la paix de l’ONU, la MINUSMA, d’ici juillet, de réels défis restent à relever: risque terroriste résiduel, reconstruction de l’armée, des forces de sécurité et des structures administratives maliennes, en particulier au Nord, montée en puissance des forces africaines de la CEDEAO».

La mission de la Minusma, dans ce contexte, sera de «stabiliser les centres urbains essentiels, particulièrement dans le Nord» et «empêcher un retour d‘éléments armés dans ces zones», protéger les civils et le patrimoine culturel et s’assurer du respect des droits de l’homme dit la résolution.

 

Maintenir la paix… quand il n’y a pas la paix

La Minusma sera dirigée par un représentant spécial de l’ONU pour le Mali et es soldats de l’ONU aideront les autorités maliennes de transition à instaurer «un dialogue politique national» à organiser des élections présidentielle et législatives «libres, équitables et transparentes» et à promouvoir la réconciliation avec les Touaregs du Nord.

La mission de la Minusma ne sera toutefois pas la lutte au terrorisme et le déploiement des soldats de la Minusma sera toutefois conditionnel à «la fin des principales opérations de combat par les forces armées internationales» ainsi qu’à une «nette réduction de la capacité des forces terroristes de constituer une menace importante».

C’est encore la France qui sera en tête dans la lutte au terrorisme au Mali.

Même si elle doit amorcer un retrait progressif de ses troupes à partir du mois d’avril, la France laissera pour sa part un millier de soldats sur le territoire malien pour poursuivre la lutte contre les groupes terroristes.

Début avril, à Bamako pour une visite officielle, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, avait déjà ouvert la voie à un maintien de troupes françaises au Mali. «La France a proposé aux Nations unies et au gouvernement malien d’avoir une force d’appui française d’un millier d’hommes, qui sera permanente, qui sera au Mali et qui sera équipée pour lutter contre le terrorisme», avait-il déclaré lors d’une conférence de presse dans la capitale malienne.
Finalement, lundi 22 avril, le Parlement français a autorisé la prolongation de l’intervention des forces françaises au Mali à l’unanimité des suffrages exprimés.

 

La Misma s’intégrera à la Minusma

Les Casques bleus seront choisis dans la mesure du possible dans les effectifs de la Misma, la force conjointe des pays de l’ouest africain.

Même si la mission de la MISMA a été autorisée par le Conseil de sécurité des Nations unies, cette mission militaire de soutien aux Forces maliennes est conduite par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest(CEDAO).

Déjà, 18 unités de la MISMA sont réparties dans les villes de Bamako, Gao, Sevare, San, Ménaka, Na Namba, Bandiagara, Banamba, Boro, Asongo, Markala, Diabali, Aguelhok, Kidal, Tessalit et Tombouctou, et le nombre de militaires déployés atteint maintenant 6 300.

Les militaires déployés sont originaires du Nigéria, du Togo, du Niger, du Burkina Faso, du Sénégal, du Bénin, de la Guinée Conakry, du Ghana et du Tchad.

D’ailleurs, même si le Parlement tchadien avait voté lundi 15 avril à une majorité écrasante le retrait progressif des soldats tchadiens du Mali où 36 soldats du Tchad ont été tués et 74 autres blessés depuis le début de l’intervention, le président tchadien, Idriss Deby, avait déclaré que l’armée tchadienne serait disponible pour participer à une future force des Nations unies au Mali «Si l’ONU en fait la demande, le Tchad mettra à disposition de l’ONU des soldats tchadiens», a précisé le président tchadien.

En outre, environ 150 militaires français au moins devraient participer à la Minusma, dont des officiers intégrés au commandement.

La montée en puissance de la Minusma pourrait prendre des mois, mais les effectifs devraient être d’environ 6 000 hommes au 1er juillet et augmenter parallèlement à la réduction du contingent français au Mali.

À plein effectif, la Mission devrait coûter plusieurs centaines de millions de dollars par an et, surtout, elle devra oeuvrer dans un contexte bien particulier.

Après une visite au Mali à la mi-mars, le sous-secrétaire général Edmond Mulet estimait d’ailleurs que l’ONU devrait faire face au Mali à «des menaces inédites, jamais rencontrées dans un contexte de maintien de la paix».

À lire aussi:

Mali: le parlement français vote la prolongation de l’opération Serval >>

Mali: le nombre de militaires de la MISMA atteint maintenant 6 300 >>

Mali: l’ONU envisage une mission de maintien de la paix >>

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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 13:45
Mali: vote à l’ONU

 

25 avril, 2013 BBC Afrique

 

Le Conseil de sécurité de l’ONU doit voter jeudi une résolution de la France créant une force dite de stabilisation au nord du Mali.

 

La résolution prévoit qu’une force de 12.600 hommes, essentiellement ouest-africains (11.200 soldats et 1.440 policiers), soit déployée au 1er juillet si les conditions de sécurité le permettent et "pour une période initiale de 12 mois".

 

Les Casques bleus de l’ONU prendraient le relais de la Misma, la force pan-africaine, et des forces françaises, qui ont entamé leur retrait.

 

Le nombre de soldats français au Mali devrait passer à 2.000 en juillet et à 1.000 à la fin de l’année. Au plus fort de l'opération Serval, lancée le 11 janvier contre les jihadistes qui occupaient le nord du Mali, le contigent français comptait 4.500 hommes.

 

Mission risquée

 

La Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali, la Minusma, repoussera les limites de la définition du maintien de la paix.

 

Pour la première fois, des Casques bleus seront directement confrontés à des combattants liés à Al-Qaïda. Aucun accord de paix n’a été signé au Mali.

 

La Minusma n'aura pas pour mission la lutte antiterroriste mais devra "stabiliser les centres urbains essentiels" et "empêcher un retour d'éléments armés dans ces zones".

 

Les Casques bleus devront aussi protéger les civils et le patrimoine culturel et contrôler le respect des droits de l'homme.

 

Paris a indiqué qu'un millier de soldats français resterait au Mali pour contrer d'éventuelles actions de guérilla de la part des groupes islamistes armés.

 

Les Casques bleus seront choisis autant que possible dans les effectifs de la Misma, la force conjointe des pays de l'ouest africain. Celle-ci compte aujourd'hui 6.300 hommes venus d'une dizaine de pays membres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et du Tchad, déployés à Bamako et dans le nord.

 

"La montée en puissance de la Minusma va prendre des mois", explique un diplomate: les effectifs devraient être d'environ 6.000 hommes au 1er juillet et augmenter parallèlement à la réduction du contingent français au Mali.

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