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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 16:20
A Rochefort, le pavillon DCNS flotte désormais dans la mâture de l’Hermione

 

DCNS Group

 

Porté par sa passion de la mer et son attachement au patrimoine maritime, DCNS se porte partenaire du voyage américain de l’Hermione, prévu au printemps 2015. A l’occasion des festivités marquant l’arrivée à Rochefort, via la Charente, du dernier des 26 canons de l’Hermione, Max Hoarau – directeur du site DCNS d’Angoulême-Ruelle – et Benedict Donnelly – président de l’association – ont scellé un partenariat riche de sens.

 

Samedi 21 juin, en présence des équipes de l’association et d’un large public, le 26e et dernier canon de la frégate a fait son arrivée sur la Charente, avant d’être transbordé à bord du navire. A cette occasion, Max Hoarau, directeur du site DCNS d’Angoulême-Ruelle, a fixé sur l’affût de ce canon une plaque aux couleurs de DCNS, pour symboliser le soutien que porte le Groupe au défi de l’Hermione.

Engagé dans la sécurisation et la valorisation durable des océans, DCNS a toujours eu une longueur d’avance dans la conception de nouveaux produits. Déjà, sous Louis XVI, le Groupe assurait à la France sa suprématie technologique en réalisant des vaisseaux de 74 canons qui ont longtemps été considérés comme les meilleurs au monde.

En soutenant l’aventure de l’Hermione, DCNS a souhaité rendre hommage aux savoir-faire historiques de la construction navale. Un patrimoine avec lequel le Groupe entretient une ascendance indirecte.

« Concentrés aujourd’hui sur la conception et la construction de navires de défense de hautes technologies, les collaborateurs DCNS entretiennent une passion pour la mer et ses métiers », a souligné Max Hoarau. Le soutien, exprimé en ce jour où le dernier canon est embarqué, est donc riche de sens. « Il s’agit d’abord d’un salut à notre histoire : le site de Ruelle, aujourd’hui site équipementier de haute-technologie, était autrefois une fonderie qui alimentait en canons l’arsenal de Rochefort. Mais ce partenariat est aussi un témoignage d’admiration et de fierté pour tous ces hommes amoureux de la mer qui entreprennent avec passion une aventure qui les mènera à traverser l’océan. »

Benedict Donnelly, président de l’association Hermione-La Fayette a salué cet engagement : « je remercie très chaleureusement DCNS de son soutien au voyage américain de l’Hermione, programmé au printemps 2015. Ce grand événement approche à grands pas, chaque mois compte. Nous sommes donc heureux de pouvoir compter sur de nouveaux partenaires avec qui nous partageons la passion de la mer. »

 

A Rochefort, le pavillon DCNS flotte désormais dans la mâture de l’Hermione

 

L’association Hermione-La Fayette

Depuis 1997, à Rochefort en Charente Maritime, l’Association Hermione-La Fayette pilote la reconstruction de l’Hermione, la frégate qui en 1780 emmena La Fayette en Amérique. Le projet est désormais entré dans sa dernière ligne droite, en avril 2015, l’Hermione, ce grand voilier de plus de 65 m de long, portant 3 mâts et 2 200 m2 de voilure, prendra la mer, avec un équipage de 78 hommes à son bord, pour son voyage inaugural transatlantique, sur les traces de La Fayette.

Le voyage durera près de 3 mois avec une dizaine d’escales symboliques dans les ports historiques de la côte est américaine, depuis Yorktown sa première étape, jusque Boston et pour finir Halifax au Canada.

Pour le trajet retour, la frégate est attendue à  Brest, sa première étape sur les côtes françaises, avant de rejoindre Rochefort son port d’attache à la mi-aôut.

 

DCNS : Sea the Future

DCNS est convaincu que la mer est l’avenir de la planète. Le Groupe invente des solutions de haute technologie pour la sécuriser et la valoriser durablement. DCNS est un leader mondial du naval de défense et un innovateur dans l’énergie. Entreprise de haute technologie et d’envergure internationale, DCNS répond aux besoins de ses clients grâce à ses savoir-faire exceptionnels et ses moyens industriels uniques. Le Groupe conçoit, réalise et maintient en service des sous-marins et des navires de surface. Il fournit également des services pour les chantiers et bases navals. Enfin, DCNS propose un large panel de solutions dans l’énergie nucléaire civile et les énergies marines renouvelables. Attentif aux enjeux de responsabilité sociale d’entreprise, le groupe DCNS est l’un des premiers acteurs de son secteur à avoir été certifié ISO 14001. Le Groupe réalise un chiffre d’affaires de 3,4 milliards d’euros et compte 13 600 collaborateurs (données 2013).

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 07:55
Immersion totale dans cette salle de réalité virtuelle où sont traqués les bugs de conception des navires armés.

Immersion totale dans cette salle de réalité virtuelle où sont traqués les bugs de conception des navires armés.

 

10 avril 2014 Par Patrick Déniel - Usine Digitale

 

 

Adepte de la réalité virtuelle, DCNS pousse le concept dans son programme des frégates FREMM et teste la réalité augmentée en production.

 

Sur l’écran courbe de la salle de réalité virtuelle, le visiteur – chaussé de lunettes 3D – plonge au cœur de la frégate Fremm Aquitaine, premier exemplaire livré par DCNS à la Marine nationale fin 2012. Plage arrière, poste central d’opérations, passerelle de commandement… "Tous les espaces sont passés au crible avec le client, jusqu’à l’emplacement des prises électriques", explique Yann Bouju, le responsable à Lorient des activités de réalité virtuelle et augmentée. Un département qui compte une dizaine de salariés pour l’ensemble du groupe.

 

"Depuis 1997, DCNS conçoit et fabrique ses navires avec des maquettes numériques et de la visualisation 3D. Les tests ont commencé avec le porte-avions nucléaire Charles-de-Gaulle, précise Yann Bouju. Les Fremm et les Barracuda sont les programmes où nous avons poussé la logique le plus avant." Les maquettes numériques sont directement intégrées à Etrave, un système PLM (pour "product life management") mis au point en interne pour les besoins spécifiques de l’entreprise : un navire de guerre ou un sous-marin sont complexes à fabriquer avec un nombre de composants qui dépasse le million. En amont de la construction, la maquette numérique permet de vérifier la faisabilité et sert aux études préliminaires avec le client. "Nous travaillons en amont sur la définition et l’ergonomie des postes de travail, précise Yann Bouju. La morphologie d’un marin malaisien n’a rien à voir avec celle d’un marin français. Nous devons adapter les postes." Lors des études détaillées, la réalité virtuelle permet de "dérisquer" bien des bugs. Par exemple, impossible sur la frégate Aquitaine de vérifier de visu, depuis la passerelle de commande, le flanc arrière du navire où ont lieu des opérations importantes comme la mise à l’eau de Zodiac pour intervention. "Nous avons alors ajouté un aileron sur le côté de la passerelle", explique Yann Bouju.

 

Une excellente rentabilité

 

À côté de la première salle de réalité virtuelle, une seconde salle, dite de "tracking", est dédiée à des réunions de travail plus appliqué : une fois équipé de lunettes surmontées de drôles de petites antennes et armé d’une sorte de joystick, on peut manipuler la maquette numérique dans tous les sens. Cherbourg et Toulon sont équipés de salles identiques. "Nous avons aussi un 'cave' depuis un an et demi à Cherbourg, avec trois écrans permettant une plus grande immersion", explique Yann Bouju. Cette salle est à proximité du montage des sous-marins nucléaires Barracuda. "Les équipes de montage vont y vérifier le matin la faisabilité des opérations de la journée", poursuit-il. L’investissement est important, mais DCNS ne communique aucun chiffre. Tout juste saura-t-on que sa rentabilité est excellente, notamment grâce aux économies sur les reprises en chantier.

 

DCNS teste également des dispositifs de réalité augmentée sur la sixième Fremm en construction. Sur un quai, un tronçon de navire. Dans la future buanderie, Brendan Le Gallo, analyste métiers, transporte une valise baptisée Rapace. À l’intérieur, un rétroprojecteur couplé à une caméra, tous deux reliés à un ordinateur portable. Celui-ci charge la maquette numérique et projette dans la pièce le plan de la buanderie afin de regarder si les pièces soudées sur les cloisons sont au bon endroit. La plupart le sont. L’une d’entre elles est décalée de quelques centimètres. "Lors de l’inspection du chantier, le responsable de la production décidera s’il faut la déplacer ou si on peut la laisser en l’état. Si c’est le cas, l’idéal serait de pouvoir modifier ensuite la maquette virtuelle", explique l’analyste métiers. Ce sera peut-être l’une des prochaines étapes. Après celle de convaincre les chefs d’équipe que l’outil fait gagner du temps. "C’est le même mouvement que nous avons opéré quand nous sommes passés de la table à dessin à la CAO", se souvient Yann Bouju. Une petite révolution.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 08:20
Chantier Davie, à Lévis. (Archives/Chantier Davie Canada Inc.)

Chantier Davie, à Lévis. (Archives/Chantier Davie Canada Inc.)

 

17 mars 2014 par Nicolas Laffont - 45eNord

 

Au cours d’une conférence de presse, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) a présenté lundi sept propositions afin de relancer la construction navale au Québec et demandé à ce qu’Ottawa rouvre son appel d’offres pour la construction de navires.

 

La vice-présidente de la CSN, Francine Lévesque, a souligné qu’il est essentiel de permettre aux chantiers navals de jouer un rôle à la mesure de leurs pleines capacités au Québec, étant aussi au cœur de la voie d’accès à l’intérieur du continent nord-américain.

Particulièrement visé: Seaspan (Vancouver Shipyards) et son contrat de construction des navires non destinés au combat, incluant le brise-glace polaire, les deux navires de soutien interarmées, le navire hauturier de sciences océanographiques et les trois navires hauturiers de recherche sur les pêches.

Selon la CSN, le contrat de 8 milliards $ attribué à Seaspan devrait être revu «compte tenu de son inexpérience dans le type de construction requis et de la déficience de ses installations».

En entrevue pour 45eNord.ca, Mme Lévesque a estimé que cela fait maintenant près de 40 ans que le gouvernement fédéral plombe l’industrie de construction navale du Québec.

Cela remonterait même aux années 1960, lorsque le gouvernement canadien n’a pas réagi aux subventions des pays asiatiques, puis à son refus d’augmenter ses tarifs douaniers pour compenser ces subventions «déloyales». «Le gouvernement canadien n’a pas non plus réussi à ouvrir le marché du cabotage américain aux constructeurs canadiens et québécois, malgré la négociation de deux ententes de libre-échange.»

 

Davie, fleuron québécois

Le chantier Davie, à Lévis, sur la Rive-Sud de Québec, a déjà été le plus important chantier naval au pays.

Fondé en 1825, il possède encore la plus grande cale sèche disponible au sein de l’industrie navale canadienne.

Au début des années 90, le chantier Davie avait procédé à l’inauguration de frégates appartenant à la Marine royale canadienne qui avaient alors été construites et assemblées en partie à Lévis.

Le chantier maritime Davie avait déclaré faillite en 2010, mais a été repris en 2012 par Zafiro Marine.

Francine Lévesque nous a indiqué que la CSN poursuivra ses démarches auprès du gouvernement fédéral afin que les chantiers du Québec reçoivent leur juste part des contrats. «Mais nous profiterons aussi de la campagne électorale québécoise pour interpeller les chefs de partis et leurs candidats pour qu’ils prennent position sur les recommandations que nous présentons».

De plus, toujours selon Mme Lévesque, «le gouvernement du Québec doit appuyer la candidature des chantiers d’ici».

La Première ministre du Québec Pauline Marois, en pleine campagne électorale, a justement rendu visite aux employés du chantier Davie, le 13 mars dernier. Elle a, à cette occasion, indiqué qu’elle s’engageait à continuer à «soutenir» l’entreprise et à «se battre» pour qu’elle ait sa juste part d’éventuels contrats du fédéral.

La visite de Pauline Marois marquait l’embauche du 850e travailleur sur le chantier depuis la relance des activités.

Dans un courriel adressé à 45eNord.ca, Travaux publics et services gouvernementaux Canada nous a précisé que «le vérificateur général du Canada a conclu, en novembre 2013, que le processus de sélection des chantiers a été « efficient et couronné de succès », que le gouvernement gère l’acquisition des navires militaires en temps opportun et de manière abordable, efficiente et transparente, ce qui permettra de soutenir l’industrie de la construction navale pour de nombreuses années à venir. Il a également recommandé au gouvernement que le modèle de la SNACN soit appliqué aux futurs grands projets d’approvisionnement.

Les chantiers navals canadiens qui n’ont pas été sélectionnés dans le cadre de la Stratégie nationale d’approvisionnement pourront soumissionner de façon concurrentielle pour la construction de petits navires (jusqu’à $2 milliards en contrat). La construction des nouveaux petits navires devrait débuter en 2014 et sera réalisée au cours des sept prochaines années.
Ces chantiers navals pourront aussi soumissionner pour le soutien en service des Navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique (NPEA) et des Navires de soutien interarmées (jusqu’à $5 milliards en contrat).»

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 08:20
Combien de navires aura notre marine?, Tom Lawson aussi aimerait le savoir!

Le NCSM Preserver ravitaillant la frégate américaine USS Ingraham en mer d’Arabie en novembre 2001dans le cadre de l’opération Apollo, la participation militaire canadienne dansla campagne internationale contre le terrorisme (Photo: caporal Brian Walsh, CombatCam)

 

24/11/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Combien de navires aura finalement le Canada avec le budget alloué à la Stratégie d’approvisionnement en matière de construction navale? Le chef d’État major lui aussi a bien hâte de le savoir!

En octobre, on avait la confirmation les navires de soutien interarmées de la Marine royale canadienne passeront avant le brise-glace de la Garde côtière.

Les navires de soutien présentement en service, les NCSM Protecteur et Preserver ont 50 ans bien sonnés et, devant l’impossibilité de mener les deux projets de front, il fallait choisir.

Le chef d’État major du Canada, le Général Tom Lawson, a bien hâte maintenant de voir combien de navires nous aurons finalement.

La Stratégie nationale d’approvisionnement en matière de construction navale (SNACN) étant probablement sous-financé, d’autres choix difficiles devront être fait à l’avenir, mais le chef d’État major canadien, le général Tom Lawson, accepte la situation avec philosophie et s’en explique aujourd’hui dans une entrevue au journal néo-écossais «Chonicle Herald».

À lire dans le «Chonicle Herald» >>

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