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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 11:30
Terrorisme: Kerry veut de meilleurs accords de sécurité entre les pays du Golfe et les Occidentaux

 

13 mai 2015  Romandie.com (AFP)

 

Antalya (Turquie) - Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, a réclamé mercredi de meilleurs accords de sécurité entre les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), les Etats-Unis et les Occidentaux pour combattre le terrorisme, à quelques heures d'un sommet avec le CCG à Washington.

 

Je pense que tous les Etats membres (de l'Otan) sont très conscients que définir un meilleur accord de sécurité entre le CCG, d'autres pays amis et les Etats-Unis sera essentiel pour les aider à repousser le terrorisme, a indiqué M. Kerry avant une réunion des chefs de la diplomatie de l'Otan à Antalya (sud-ouest de la Turquie).

 

Ce genre d'accord de sécurité peut aussi aider à combattre certaines activités qui se déroulent dans la région et qui sont perturbantes pour tous ces pays, a ajouté M. Kerry, faisant allusion à la rébellion des Houthis au Yémen qui a déclenché une campagne de frappes meurtrières d'une coalition de pays arabes emmenée par l'Arabie saoudite.

 

Barack Obama doit accueillir mercredi à la Maison Blanche les dirigeants du Golfe avec un message visant à rassurer: les Etats-Unis, engagés dans des négociations avec l'Iran sur son programme nucléaire, restent vigilants face aux activités déstabilisatrices de Téhéran.

 

En l'absence - remarquée - du roi Salmane d'Arabie saoudite, qui a décliné l'invitation à la dernière minute, le président américain devait s'entretenir dans le Bureau ovale avec le prince héritier Mohammed ben Nayef, ainsi qu'avec le fils du roi et ministre de la Défense, le prince Mohammed ben Salmane.

 

Ce sommet débute quelques heures après l'entrée en vigueur au Yémen d'une trêve humanitaire, mardi soir.

 

Washington et les États du Golfe doivent mettre au point un nouvel ensemble de mesures de sécurité au Proche-Orient. Mais l'exécutif américain est resté évasif sur le type de résultats auxquels il espère aboutir à l'issue de ces deux journées.

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 11:20
Le secrétaire américain à la Sécurité intérieure, Jeh Johnson (Homeland Security)

Le secrétaire américain à la Sécurité intérieure, Jeh Johnson (Homeland Security)

 

10 mai 2015 par 45eNord.ca (AFP)

 

Le secrétaire américain à la Sécurité intérieure, Jeh Johnson, a estimé dimanche que la maîtrise des réseaux sociaux par les djihadistes du groupe État islamique (EI) accentuait les risques d’attentats sur le territoire américain.

 

« Nous sommes entrés dans une nouvelle phase de la menace terroriste globale, avec la possibilité que ce qu’on appelle un loup solitaire frappe à tout moment », a expliqué Jeh Johnson sur la chaîne ABC.

 

« Nous nous trouvons vraiment dans un nouvel environnement à cause de l’utilisation par l’EI des réseaux sociaux et d’Internet, qui leur permet d’atteindre les gens sur notre territoire », a-t-il dit.

 

« À cause d’internet, il est possible que nous n’ayons aucun avertissement ou peu d’avertissement avant qu’un acteur indépendant ne tente de frapper. C’est pourquoi les forces de l’ordre au niveau local doivent être plus vigilantes que jamais », a ajouté le ministre.

 

Aux États-Unis, les forces de police dépendent des autorités locales (Etats, villes, comtés…) mais l’État fédéral a un rôle de coordination et d’information, notamment via le FBI et le département de la Sécurité intérieure.

 

Vendredi le directeur du FBI, James Comey, et Jeh Johnson se sont ainsi adressés à des milliers de responsables policiers locaux par vidéoconférence pour évoquer ces questions.

 

Jeh Johnson a aussi insisté sur la nécessaire implication des communautés locales pour lutter contre la propagande jihadiste.

 

« Cela doit venir de l’intérieur de la communauté. Cela doit venir des leaders islamiques, qui, franchement, peuvent mieux trouver les mots que l’Etat fédéral », a dit Jeh Johnson.

 

Les États-Unis ont renforcé vendredi d’un cran la sécurité de leurs bases militaires par précaution, face à une éventuelle menace djihadiste.

 

Jeudi, James Comey a reconnu que les autorités s’inquiétaient des incitations de l’EI via internet à agresser « des militaires en uniforme et des agents des forces de l’ordre ».

 

Il y a « des centaines, peut-être des milliers » de personnes aux États-Unis qui ont reçu des messages de recrutement de la part des jihadistes, s’inquiétait-il.

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 07:35
Les 14 scientifiques observaient la faune et la flore et réalisaient des cartes - photo Marine Nationale

Les 14 scientifiques observaient la faune et la flore et réalisaient des cartes - photo Marine Nationale

 

12/05/2015 Sources : EMA

 

La frégate de surveillance (FS) Prairial a quitté le 29 avril 2015 l’île de Clipperton, dans le cadre d’une mission entamée le 1er avril 2015, et prévue pour durer deux mois et demi à travers le Pacifique.

 

Cette première partie de mission sur l’île de Clipperton visait à apporter un soutien logistique à la mission scientifique Passion 2015, portée par l’université de la Polynésie française. Le Prairial a ainsi assuré le débarquement de personnels militaires avec près de 12 tonnes de matériel. Rendue délicate par la barrière de brisants qui ceinturent cet atoll fermé, par la forte houle et les courants puissants, cette manœuvre de débarquement a néanmoins été réalisée sans encombre grâce à l’expertise et au savoir-faire des équipages du Prairial.

 

Ce soutien logistique aux chercheurs implantés sur l’atoll est indispensable à la continuité de la mission. Laboratoire géologique et biologique de grande valeur, Clipperton a accueilli 14 scientifiques français et mexicains afin d’observer la faune et la flore, réaliser des cartes et faire l’inventaire des vestiges mais également des nombreux déchets amenés par la mer.

 

Par ailleurs, conformément à leur mission visant à assurer la surveillance et à la protection des intérêts français dans la région, les forces armées en Polynésie française (FAPF) contribuent à la sécurisation de l’Île. A ce titre, les missions de surveillance des pêches et de lutte contre le narcotrafic conduites par la frégate de surveillance Prairialconstituent une des priorités des forces armées en Polynésie française.

 

C’est dans ce cadre que lors du débarquement sur l’atoll, les FAPF ont mené une action de contrôle sur un navire de pêche mexicain et pratiqué une reconnaissance de zone qui a permis la saisie d’un colis contenant 1,2 kg de cocaïne. Des colis de cette nature ayant déjà été découverts sur l’atoll, les militaires sur place ont procédé à une recherche systématique sur l’île afin de collecter tous les indices de présence humaine occasionnelle.

 

Découverte en 1711, Clipperton est une terre française inhabitée depuis 1945 à laquelle est associée une zone économique exclusive de 431 00 km2. L’atoll est situé dans l’une des régions les plus riches en thonidés au monde et dont les fonds recèleraient d’importantes quantités de nodules polymétalliques qu’il est essentiel de protéger. Des missions de surveillance maritime sont régulièrement conduites par les forces armées en Polynésie française et une surveillance quotidienne est opérée depuis le centre de fusion de l’information maritime (CFIM), basé à Tahiti, notamment à l’aide d’outils d’imagerie par satellite. Il s’agit pour les FAPF, par tous les moyens et en permanence, d’exercer la souveraineté nationale dans cette zone française isolée et riche en ressources naturelles.

 

En tant que forces prépositionnées, les FAPF constituent un dispositif interarmées à dominante maritime qui, avec les forces armées en Nouvelle Calédonie (FANC), ont pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France sur le « théâtre Pacifique ». Cette importance stratégique du dispositif des forces prépositionnées est inscrit dans le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale selon lequel la France doit pouvoir rester en mesure d’assurer sa souveraineté, y compris sur ses territoires éloignés, d’intervenir  en cas de catastrophe naturelle mais également de lutter contre les menace grandissantes comme les trafics illégaux et d’animer la coopération militaire régionale avec l’ensemble des pays riverains de la zone pacifique.

 

Note RP Defense : voir Clipperton : un inventaire inédit de la biodiversité par 14 scientifiques internationaux

 

Le Prairial a débarqué des militaires, des scientifiques et près de 12 t de matériel  - photo Marine Nationale

Le Prairial a débarqué des militaires, des scientifiques et près de 12 t de matériel - photo Marine Nationale

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 07:25
photo CCH Serpillo / Armée de Terre

photo CCH Serpillo / Armée de Terre

 

12/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 26 avril 2015, à 9h, la vedette de la gendarmerie maritime Mahury quittait la Base Navale de Dégrad-et-Cannes pour une mission de police de pêches dans les eaux territoriales françaises, prévue pour durer 24 heures.

 

Le Major Bernard, commandant la vedette Mahury, et ses cinq membres d’équipage, appartiennent à la brigade de gendarmerie maritime de Cayenne. Le Major Bernard a 35 ans de service dans la gendarmerie maritime à son actif, dont 30 ans passés à bord des unités navigantes. Au cours de sa carrière, nombreuses ont été les affections outre-mer. C’est d’ailleurs son second séjour en Guyane, le premier remontant à une vingtaine d’années.

 

En Guyane, les gendarmes maritimes passent 110 jours par an en mer. Ils ont deux missions principales : la surveillance en mer aux abords du centre spatial guyanais (CSG) pour les tirs de fusée, et la police des pêches de la frontière surinamaise jusqu’à la frontière brésilienne. « Nous passons 70 % du temps en mission de police des pêches et le reste répartis entre des missions de surveillance, de renseignement, de police, et enfin d’entraînement de l’équipage. La maintien des qualifications de l’équipage s’effectue au travers d’exercices de sécurité incendie, les hélitreuillages, le remorquage de navires, etc. », explique le Major Bernard.

 

Départ pour une mission éprouvante :

 

A 10 h, départ pour une mission police des pêches dans l’ouest guyanais, c’est-à-dire vers la frontière surinamaise. La douane était alors également en mission dans le secteur ouest, avec une vedette et un avion en soutien qui survolait tout le littoral et guidait la vedette sur des contacts.

 

A midi, le commandement a informé le Major et son équipage d’une présence potentielle de pêcheurs illégaux dans l’ouest. « Nous poursuivions notre route quand, vers 15h30, la douane a aperçu un bateau suspect dans les eaux françaises. A 16h30, nous sommes arrivés à proximité du navire, puis l’équipe de contrôle a embarqué à bord de l’embarcation pneumatique. Il a rapidement été constaté que ce navire contrevenant ne possédait ni marques extérieures ni document, et à son bord se trouvait six personnes sans pièce d’identité. Après avoir échangé avec le commandement pour connaitre la conduite à tenir, le directeur de la mer –des affaires maritimes- nous a ordonné le déroutement du navire pour marque extérieure inexistante et défaut de pavillon », a expliqué le Major.

 

A 17 h, le déroutement a commencé. Le navire n’allant qu’à 3 nœuds et devant rejoindre le port de Kourou situé à 60 nautiques, la Major Bernard a décidé de prendre en remorque le bateau. « J’ai fait monter à bord de notre vedette l’équipage pour leur sécurité. Nous atteignions une vitesse de 5 nœuds, ce qui nous laissait envisager un déroutement qui durerait 15 heures », a indiqué le Major.

 

La vedette est finalement arrivée à 10 h le 27 avril 2015, après avoir affronté des conditions difficiles en raison d’une mer très agitée.

 

Arrivée à quai, la procédure judiciaire a commencé :

 

A l’arrivée au port de Kourou, trois gendarmes maritimes se sont occupés du débarquement, des jerricans d’essence et des matières dangereuses présents à bord du navire, ainsi que de la glace qui servait à conserver les poissons, tandis que deux autres gendarmes s’occupaient de la procédure judiciaire. Cette procédure s’est traduite par la garde à vue du capitaine du navire pour audition et explications sur les raisons de sa présence dans les eaux françaises. Quant aux cinq autres membres de l’équipage, un procès-verbal d’éloignement et de conduite vers la frontière leur a été signifié. A midi, les cinq Surinamais ont été pris en charge pour être reconduits à la frontière.

 

A 15h30, le capitaine du navire a quitté Kourou pour être présenté au juge à Cayenne. Il est passé en comparution immédiate à 16h30 et a écopé de 6 mois de prison avec sursis. Pendant ce temps, les deux moteurs de 50 chevaux du navire de 16 mètres pour une dizaine de tonnes sont démontés. Ils ont fait l’objet d’une saisie administrative sous le contrôle de la direction de la mer. Les filets ont également été saisis et le tout a été placé en gardiennage en attente de sa destruction.

 

Ce type d’intervention est un bel exemple de l’action que mènent au quotidien les militaires français déployés en Guyane. Elle illustre également l’excellente coordination exercée avec les gendarmes et l’ensemble des autres services de l’Etat, depuis l’interception jusqu’à la traduction en justice des trafiquants et pêcheurs illégaux, afin de juguler ces réseaux qui portent atteinte à la stabilité régionale.

photo CCH Serpillo / Armée de Terrephoto CCH Serpillo / Armée de Terre
photo CCH Serpillo / Armée de Terre

photo CCH Serpillo / Armée de Terre

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 22:25
Décollage sur alerte pour l'ET 68 - photo Armée de l'Air

Décollage sur alerte pour l'ET 68 - photo Armée de l'Air

 

12/05/2015 Armée de l'air

 

Les forces armées en Guyane (FAG) ont été sollicitées, jeudi 30 avril 2015, pour porter assistance à un marin blessé sur un navire de la marine brésilienne.

 

Immédiatement, l’équipage d’alerte de l’escadron de transport 68 « Antilles-Guyane » se mobilise pour préparer la mission. Pendant que les mécaniciens configurent l’hélicoptère Puma. La réactivité de l’ensemble des aviateurs permet un décollage dans délai très court. En moins de quarante minutes, l’hélicoptère rejoint l’arrière du bateau. Le bilan médical confirme l’urgence, la victime est rapidement hélitreuillée sur une civière et évacuée vers l’hôpital.

 

Après l’atterrissage, sur la base aérienne 367 de Matoury, les mécaniciens de l’escadron de transport ont reconfiguré l’appareil pour lui permettre de reprendre la posture d’alerte que l’unité tient 24 h sur 24 et 365 jours par an.

Les FAG porte assistance à un marin blessé - photo Armée de l'Air

Les FAG porte assistance à un marin blessé - photo Armée de l'Air

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 05:45
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale


02/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le samedi 2 mai 2015, le patrouilleur de haute mer de la Marine nationale « Commandant Birot » a porté assistance à trois embarcations signalées en détresse en haute mer, au nord des côtes libyennes. Cette mission de sauvetage était conduite sous la responsabilité du Centre de coordination des opérations de sauvetage de Rome (MRCC Rome - Maritime rescue coordination center).

 

Arrivée sur zone, le « Commandant Birot » a porté secours à plusieurs dizaines de naufragés en détresse et intercepté deux présumés « passeurs ». Au bilan, 217 hommes ont été recueillis par l’équipage de la marine. Deux naufragés ont été pris en charge par le médecin et les infirmiers militaires français à bord.

Le patrouilleur de haute mer de la marine fait actuellement route vers un port italien qui sera désigné par le MRCC Rome.  À leur arrivée à terre, les personnes secourues et les passeurs seront remis aux autorités italiennes.

Depuis la décision du Conseil européen  le 23 avril 2015 de renforcer la présence de l’Union européenne en mer, la France à mis à disposition de l’agence FRONTEX un bâtiment de la Marine nationale. Le Commandant Birot a rejoint le 27 avril la zone de l’opération Triton où il patrouille dans un secteur s’étendant du sud de la Sicile au sud de l’Italie.

 

REPÈRES

 

FRONTEX : créée par le Conseil en 2004, l’Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des États membres de l’Union européenne (FRONTEX) est opérationnelle depuis le 1er mai 2005. Elle vise à coordonner entre les États membres les opérations en matière de gestion des frontières extérieures. Outre sa responsabilité en matière de formation, d’analyse des risques et de recherche technologique, les principales missions de FRONTEX consistent à apporter une assistance technique et opérationnelle aux États membres en matière de gestion des frontières extérieures et à leur fournir l’appui nécessaire pour organiser des opérations de retour conjointes. De plus, l’agence met à disposition des États membres une force de réaction rapide composée d’un vivier de gardes-frontières européens, dont le déploiement peut intervenir en cas de crise.

 

OPERATION TRITON : lancée le 1ernovembre 2014 et dirigée depuis l’ICC (International Coordination Center - centre de coordination international) de FRONTEX à Rome, cette opération navale a pour objectif de surveiller et de contrôler les flux migratoires en direction de l’Italie et des autres Etats de l’Union européennes. En cas de détresse en mer, les opérations de sauvetage sont coordonnées par le MRCC de Rome.

 

LE COMMANDANT BIROT : ce patrouilleur de haute mer assure des missions de surveillance de nos approches maritimes (Posture permanente), de service public (sauvetage, police des pêches), d’escorte de bâtiments en zone de crise (lutte contre les trafics, la piraterie et le terrorisme maritime) et des déploiements opérationnels plus lointains (Océan indien, Golfe de Guinée…).

 

LUTTE CONTRE L’IMMIGRATION ILLEGALE : ces actions s’inscrivent dans un cadre interministériel (Action de l’État en mer) et  international pour ce qui est des opérations coordonnées par l’agence européenne FRONTEX. Cette lutte est prioritairement dirigée contre les réseaux criminels qui exploitent la situation des migrants et qui les mettent en danger. Les opérations de lutte contre l’immigration illégale s’apparentent le plus souvent à de véritables actions d’urgence de sauvetage en haute mer, compte tenu de l’état des embarcations dans lesquelles naviguent les migrants. Elles revêtent par ailleurs une dimension humanitaire à laquelle les équipages de la Marine nationale sont formés et entraînés.

En 2014, la Marine nationale a intercepté près de 170 embarcations  et  170 passeurs et porté secours à près de 2 900 immigrants clandestins.

 

photo EMA / Marine Nationalephoto EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

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30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 11:55
 22 mai 2015 : 9éme Rencontres Aviation Civile Aviation Militaire

 

source ienair.fr

 

Le risque aéronautique : de la sécurité des vols à la maîtrise globale


Cette année encore, RACAM invite les intervenants aéronautiques civils et militaires à venir débattre et partager leurs regards sur les enjeux liés à la maîtrise du risque aéronautique.

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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 16:59
photo ECPAD - Armée de Terre - Marine Nationale - Armée de l'Air

photo ECPAD - Armée de Terre - Marine Nationale - Armée de l'Air


29.04.2015 45eNord.ca (AFP)
 

Face au risque terroriste, l’armée va recevoir près de 4 milliards d’euros supplémentaires sur 4 ans et 7.000 militaires contribueront en permanence à la sécurité nationale, « un effort considérable » dans un contexte financier difficile, selon François Hollande.

 

« La France fait face à de lourdes menaces aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de notre territoire », a affirmé mercredi le chef de l’Etat après un Conseil de défense qui visait à tirer les leçons des attentats des 7, 8 et 9 janvier (17 morts).

L’opération Sentinelle de patrouilles militaires engagée depuis le début de l’année avec 10.000 hommes sera « pérennisée » avec « 7.000 militaires » affectés à cette mission « de manière durable », a-t-il ajouté.

Le budget de la Défense (31,4 milliards d’euros en 2015) de la France, l’une des premières puissances militaires en Europe avec la Grande-Bretagne, va bénéficier de « 3,8 milliards (d’euros) supplémentaires » entre 2016 et 2019. « C’est un effort important, c’est même un effort considérable », a-t-il estimé.

Dans l’opposition, des députés UMP ont déploré la faiblesse de l’effort. L’augmentation du budget, « cela fait moins d’un milliard par an. Or ce qui manque à nos armées risque de se chiffrer à beaucoup plus », a jugé sur iTELE Arnaud Danjean, député européen. « De la poudre aux yeux » et ces décisions « ne renforcent en rien nos moyens », a renchéri Philippe Meunier.

Pour Florian Philippot, vice-président du Front national, aucune annonce n’est « à la hauteur de la situation ».

Ces décisions ont été prises « avec la volonté de porter la croissance et l’emploi au plus haut niveau possible. J’ai fait ce choix parce que c’est celui de la France, de sa protection, de sa sécurité. Les Français s’ils veulent avoir confiance dans l’avenir doivent se sentir partout en sécurité, protégés », a fait valoir François Hollande.

L’augmentation des crédits militaires bénéficiera aux personnels et aux équipements dont l’armée a besoin pour s’adapter à la lutte antiterroriste. François Hollande a évoqué la nécessité d’accorder plus de moyens à la cyberdéfense, à l’aéronautique et au renseignement.

Tenant compte des décisions prises ce mercredi, l' »actualisation » de la Loi de programmation militaire 2014-2019, votée en 2013, fera l’objet d’un projet de loi soumis au gouvernement le 20 mai avant d’être transmis au Parlement, a-t-il aussi indiqué.

Ces décisions vont entraîner l’annulation de plus de la moitié des réductions d’effectifs dans les armées prévues par la Loi de programmation militaire 2014-2019.

 

18.500 postes préservés

Ainsi, 18.500 postes seront préservés sur les 34.000 menacés de suppression, a précisé la présidence.

En début d’année, le président avait déjà annoncé le gel de 7.500 suppressions d’emplois prévues en 2015.

Pour concrétiser ses nouvelles décisions, le ministère de la Défense compte faire passer le réservoir de forces terrestres pouvant être déployées sur le terrain de 66.000 militaires aujourd’hui à 77.000.

« Aujourd’hui, on est au-delà du contrat opérationnel tant à l’extérieur qu’à l’intérieur et il faut qu’on reprenne de la marge », note-t-on à la Défense. « On en est à rogner les permissions, voire les phases de réentraînement avant de repartir en opérations ».

En extérieur, 9.000 hommes sont actuellement mobilisés au Sahel, en Centrafrique et dans le Golfe. Depuis les attaques de janvier, 10.000 militaires protègent en France des sites sensibles pour un coût estimé à un million d’euros par jour.

L’armée (Air, Terre et Marine) compte quelque 215.000 personnels militaires et civils.

François Hollande a enfin tiré un trait sur la querelle entre les ministères de la Défense et des Finances sur un trou budgétaire de 2,2 milliards d’euros dans le budget de la Défense 2015.

A l’origine, ce dernier misait sur des recettes exceptionnelles de 2,2 milliards d’euros liés à la cession de fréquences hertziennes de la TNT à des opérateurs privés. Au vu du retard pris dans ce domaine, l’option est abandonnée.

« En 2015, les crédits du ministère de la Défense de 31,4 milliards d’euros sont sanctuarisés et ce seront des crédits budgétaires sans aucun appel à des ressources extérieures », a-t-il dit.

Le projet de « sociétés de projet », des instruments juridiques pour acheter des matériels militaires (avions de transport Airbus A400M, frégates multimissions) avant de les louer à l’armée, est ainsi abandonné. Proposée par la Défense, cette solution était vivement combattue par les Finances.

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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 13:55
L'armée française ne peut plus répondre aux exigences de Bercy et François Hollande a dû intervenir. (photo Elysée)

L'armée française ne peut plus répondre aux exigences de Bercy et François Hollande a dû intervenir. (photo Elysée)

 

29/04/2015 latribune.fr

 

Le président de la République a annoncé que le budget du ministère de la Défense sera sanctuarisé en 2015 via des crédits budgétaires. Il a précisé que les crédits de la Défense pour 2015 seraient pérennisés à 31,4 milliards d'euros et 7.000 militaires seront affectés en permanence à la sécurité nationale.

 

Face à la menace terroriste, la France doit pouvoir compter sur son armée. C'est le sens de l'annonce de François Hollande, qui a déclaré mercredi 29 avril que 3,8 milliards d'euros supplémentaires seraient affectés à la Défense d'ici à 2019, dans le cadre d'une loi de programmation actualisée présentée en Conseil des ministre le 20 mai.

Il a précisé que les crédits de la Défense pour 2015 seraient pérennisés à 31,4 milliards d'euros.

"En 2015, les crédits du ministère de la Défense de 31,4 milliards d'euros sont sanctuarisés et ce seront des crédits budgétaires, sans aucun appel à des ressources extérieures", a affirmé le président de la République à l'issue d'un conseil de Défense à l'Elysée.

 

Maintien de 7.000 militaires

Le président de la République a par ailleurs annoncé la pérennisation de l'opération antiterroriste intérieure désormais baptisée Sentinelle, avec le maintien de la mobilisation de 7.000 militaires contre 10.000 jusqu'à présent.

Le gouvernement français va ainsi préserver 18.500 postes sur les 34.000 qui devaient être supprimés d'ici 2019 au sein des forces armées. La Défense faisait valoir lundi que les 18.500 postes dont elle demandait la sauvegarde devaient permettre "d'être en permanence en capacité de déployer sur le territoire national 7.000 soldats" dans le cadre de l'opération Sentinelle.

La suppression de 34.000 postes était prévue dans le cadre de la loi de programmation militaire - l'armée étant le premier service appelé à compenser les hausses d'effectifs dans l'Education nationale et la police-justice.

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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 11:56
photo ECPAD

photo ECPAD

 

29-04-2015 Par Challenges.fr

 

Face à la menace terroriste, François Hollande a annoncé mercredi une rallonge budgétaire de 3,8 milliards d'euros pour la Défense, où seront préservés plus de la moitié des 34.000 postes qui devaient être supprimés.


 

A l'issue d'un Conseil de Défense, réunissant mercredi 29 avril les principaux responsables politiques et militaires, le président François Hollande a détaillé devant la presse ses décisions pour accroître les moyens des Armées et pérenniser le dispositif mobilisé dans l'urgence des attaques djihadistes de janvier. Voici les points clés de sa déclaration.

 

  • 3,8 milliards d'euros supplémentaires d'ici 2019

"Pour les autres années, les quatre années qui sont celles de la programmation actualisée, la loi de programmation actualisée (ndlr: elle porte sur 2014-2019) sera présentée au Conseil des ministres du 20 mai. Elle prévoira de dégager 3,8 milliards de crédits supplémentaires sur ces quatre années", a annoncé le chef de l'Etat à l'Elysée.

 

  • Poursuite de l'opération Sentinelle

"J'ai décidé ce matin que cette opération, qui prendra le nom d'opération Sentinelle, serait pérennisée ce qui conduira à mettre dans les effectifs prévus 7.000 militaires de manière durable", a déclaré le chef de l'Etat.

 

  • Des crédits pérennisés à 31,4 milliards d'euros

"En 2015, les crédits du ministère de la Défense de 31,4 milliards d'euros sont sanctuarisés et ce seront des crédits budgétaires, sans aucun appel à des ressources extérieures", a affirmé le président de la République. "Cela veut dire que le ministère de la Défense est sûr de pouvoir disposer de ces crédits dans l'année 2015".

Le président a ainsi écarté le recours à des "sociétés de projet" qui auraient acquis des matériels militaires (avions de transport Airbus A400M, frégates multimissions) pour ensuite les louer à l'armée.

 

  • 18.500 postes préservés sur les 34.000 suppressions prévues 

Sur les 34.000 suppressions de postes initialement prévues par la loi de programmation militaire, 18.500 devraient être évitées.

A l'issue de cette réunion, François Hollande a aussi annoncé le maintien "durable" de la mobilisation de 7.000 militaires sur le territoire national contre les menaces d'attentat.

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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 11:50
Frans Timmermans - photo EU Commission

Frans Timmermans - photo EU Commission

 

28 avril 2015 45eNord.ca (AFP)

 

La radicalisation de jeunes musulmans et les menaces de nouveaux attentats dans l’UE imposent de renforcer la sécurité, mais il n’est pas question de réduire les libertés civiles ni de créer un FBI européen, a affirmé à l’AFP le vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans.

 

La stratégie pour la sécurité intérieure proposée par l’exécutif bruxellois prévoit la création d’un centre européen du contre-terrorisme au sein d’Europol pour donner aux Etats « un cadre de coopération », a-t-il expliqué, après les attentats de Bruxelles, Paris et Copenhague.

 

« Il n’est pas question de proposer un +Patriot act+ ni un FBI européen. On ne change pas le droit, ni les traités, ni les compétences », a-t-il assuré. « Pour les Etats, la sécurité est le noyau dur de la souveraineté nationale. Ouvrir un débat sur les compétences serait stérile ». « L’objectif de la stratégie proposée par la Commission est de lever les barrières pour une meilleure coopération », a-t-il insisté.

 

Une des demandes formulées par la France est le renforcement des contrôles aux frontières extérieures de l’espace de libre circulation Schengen, qui réunit 22 des 28 Etats membres.

 

Les membres de Schengen réclament également un fichier européen des données des passagers des compagnies aériennes similaire à celui exigé par les Etats Unis. Le projet PNR est bloqué au Parlement européen, qui réclame des garanties sur la protection des données.

 

L’objectif de ces deux mesures est d’obtenir des informations sur les départs des ressortissants européens soupçonnées de vouloir rejoindre les mouvements djihadistes en Syrie et en Irak, et informer les Etats de leur retour.

 

Les contrôles systématiques des citoyens européens sont interdits par le code des frontières de Schengen. « La France a demandé d’envisager un amendement à cette législation. Ce n’est pas à exclure. Mais pas à l’heure actuelle. Pour le moment, nous devons améliorer ce qui existe », a insisté M. Timmermans.

 

« Il est évident que les Etats ont des informations par leurs services de renseignements, mais ils ne les partagent pas, à cause du manque de confiance qui règne entre eux », a déploré l’ancien ministre néerlandais des Affaires étrangères. « Les services de renseignements pratiquent le donnant-donnant. Et ils se posent toujours la question: puis-je avoir confiance? ».

 

« Le centre européen de renseignement vise à créer un espace de coopération entre les services » au sein d’Europol, a-t-il expliqué. Le Royaume-Uni, comme l’Irlande, Chypre, Malte, la Roumanie et la Bulgarie ne sont pas membres de Schengen, mais Londres ne s’oppose pas à cette coopération, selon lui.

 

Frans Timmermans s’est refusé à donner un calendrier. La feuille de route pour renforcer la lutte contre le terrorisme, le crime organisé et la cybercriminalité est soumise aux Etats et au Parlement. « Nous devons faire mieux, mais je ne suis pas naïf. Cela ne va pas se faire demain », a-t-il reconnu.

 

La tentation est grande dans les Etats de prendre des mesures nationales. La France est en passe de se doter d’une loi sur le renseignement, critiquée notamment par la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), inquiète d’une dérive vers une « surveillance généralisée et indifférenciée ». Le gouvernement français récuse cette accusation.

 

Ne souhaitant pas commenter cette législation, M. Timmermans a rappelé que « la Commission protège les droits fondamentaux et assurera cette protection ». « Nous comprenons la nécessité d’augmenter la sécurité en France, mais nous devons vérifier que les mesures sont proportionnelles à la menace pour la sécurité », a-t-il ajouté.

 

« Le choix est entre les mains des Etats. Soit on a un système unique pour tous, soit on a 28 systèmes différents. Pour assurer une meilleur protection, il vaut mieux avoir un système unique européen », a-t-il soutenu. « Nous essayons d’aider les Etats à mieux coopérer. Mais si on peut mener le cheval à l’eau, on ne peut pas le forcer à boire ».

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28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 16:50
FRONTEX : la France répond à l’appel du Conseil européen

 

28/04/2015 Ministère de la Défense

 

Face à la tragédie de la situation humanitaire en Méditerranée, le Conseil européen a décidé le 23 avril 2015 de renforcer la présence de l’Union européenne en mer, afin d’« éviter toute nouvelle perte de vies humaines ».

 

Face à l’urgence de cette situation, la France a immédiatement proposé à l’Union Européenne la mise à disposition d’un bâtiment de la Marine nationale. Cette proposition ayant été acceptée par l’agence FRONTEX, l’aviso Commandant Birot a rejoint hier la zone de l’opération Triton où il patrouillera dans un secteur s’étendant du sud de la Sicile au sud de l’Italie.

La France est ainsi la première nation européenne à répondre dès à présent à l’appel du Conseil européen en fournissant un bâtiment à l’opération Triton. La rapidité de cette réponse est rendue possible grâce au dispositif permanent de la Marine nationale en Méditerranée.

 

Avant d’entamer sa mission, l’aviso Commandant Birot a rejoint le port italien de Brindisi dans la journée du samedi 25 avril où l’équipage a embarqué du matériel médical et sanitaire du Service de santé des armées (SSA), acheminé depuis la France par un avion de la Marine nationale.

 

REPÈRES

FRONTEX : Créée par le Conseil en 2004, l’Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des Etats membres de l’Union européenne (FRONTEX) est opérationnelle depuis le 1er mai 2005. Elle vise à coordonner entre les Etats membres les opérations en matière de gestion des frontières extérieures. Outre sa responsabilité en matière de formation, d’analyse des risques et de recherche technologique, les principales missions de FRONTEX consistent à apporter une assistance technique et opérationnelle aux Etats membres en matière de gestion des frontières extérieures et à leur fournir l’appui nécessaire pour organiser des opérations de retour conjointes. De plus, l’agence met à disposition des Etats membres une force de réaction rapide composée d’un vivier de gardes-frontières européens, dont le déploiement peut intervenir en cas de crise.

 

OPÉRATION TRITON : Lancée le 1er novembre 2014, cette opération navale a été confiée à FRONTEX. Elle vise à patrouiller près des côtes, sur une zone comprenant le sud de la Sicile et le sud de l’Italie. Cette opération est supervisée par les autorités italiennes.

 

AVISO COMMANDANT BIROT (F 796) : Mis en service le 14 mars 1984, l'aviso Commandant Birot est un aviso-patrouilleur de haute mer de la Marine nationale. Il remplit des missions de soutien aux forces sous-marines stratégiques, de surveillance des approches maritimes et de surveillance maritime outre-mer, mais aussi des missions dites de service public (sauvetage, police des mers, etc.). D’un déplacement de 1400 tonnes à pleine charge, le Commandant Birot est armé par un équipage de   90 marins. Neuf bâtiments de ce type sont actuellement en service dans la Marine nationale.

 

Pour plus de renseignement sur le site de la marine nationale.

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28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 10:59
photo ECPAD

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27 avril 2015 Par Anne-Sophie Bellaiche – Udsine Nouvelle

 

Aujourd’hui les employeurs civils sont tenus de libérer leurs salariés membres de la Réserve Militaire 5 jours par an. Face aux enjeux d’effectifs cruciaux que pose désormais la surveillance du territoire national, le ministère de la Défense envisage de doubler cette période minimum pour monter à 10 jours par an.

 

 

Pour faire face aux obligations accrues en matière de défense, tant dans les opérations extérieures que sur le territoire national, de grandes discussions sont en cours entre Bercy et le ministère de la Défense. La question des crédits est clé et toutes les options sont sur la table car les militaires doivent  gérer un vrai sujet de ressources humaines en particulier pour maintenir le programme Sentinelle qui consiste à surveiller les sites sensibles en France (médias, édifices religieux, etc…).

Au-delà des arbitrages sur les crédits budgétaires et le niveau de réduction des effectifs propre à l’armée, le gouvernement a le projet de mobiliser plus largement les réservistes. Les employeurs civils qui ont l’obligation de libérer leurs salariés membres de la Réserve Militaire au moins 5 jours par an pourrait désormais les libérer un minimum de 10 jours.

 

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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 16:55
photo EMA

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20/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 17 avril 2015, le général d’armée Pierre de Villiers est retourné à la rencontre des soldats de l’opération « Sentinelle » déployés à Paris.

 

Dans l’après-midi, il s’est rendu au cœur de la capitale, place Denfert-Rochereau, pour participer à la mission d’une des unités de l’armée de terre engagée à Paris : le 2e régiment d’infanterie de marine (2e RIMa) du Mans. Il a ainsi patrouillé avec des « Marsouins », dont certains rentraient tout juste d’opération extérieure en République de Centrafrique, alors que d’autres effectuaient déjà leur 2e mandat au titre de l’opération « Sentinelle ».

 

Cette rencontre a donc parfaitement illustré les propos tenus par le CEMA lors d’une de ses auditions à l’Assemblée nationale : « La mission est exigeante […] (elle est rendu possible) grâce aux forces morales des militaires […] qui nous permettent de faire face aux exigences des opérations et aux difficultés quotidiennes ».

 

Auparavant, au Kremlin Bicêtre, il avait bénéficié d’un point de situation sur l’opération, avant de consacrer du temps aux soldats hébergés dans ce fort du sud de Paris, afin qu’ils lui parlent de leur quotidien. A cette occasion, il a en particulier rencontré des militaires de deux régiments de l’armée de terre : le 6e régiment du génie (6e RG) d’Angers et le 35e régiment d’infanterie (35e RI) de Belfort.

 

REPÈRES

Depuis le 7 janvier, pour répondre à une situation d’urgence, les armées françaises ont renforcé leurs effectifs directement engagés dans la protection du territoire nationale et des Français. Cet engagement s’inscrit dans l’Opération SENTINELLE déclenchée dans le cadre de l’alerte VIGIPIRATE. 10 000 hommes sont engagés dans cette mission, dont 7 000 sont déployés en permanence sur le territoire national.

Au quotidien, la protection des Français revêt trois dimensions : une mission de protection à terre, l’opération SENTINELLE, la surveillance de l’espace aérien (posture permanente de sûreté aérienne) et la surveillance des approches maritimes (posture permanente de sûreté maritime). Par ailleurs, ces missions sont complétées par les missions permanentes de lutte contre les trafics illégaux, de protection des sites sensibles, etc.

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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 11:25
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17/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 6 au 10 avril 2015, le patrouilleur hauturier HMS Severn de la marine royale britannique a effectué une escale technique à la base navale militaire de Fort-de-France, en Martinique.

 

Dans le cadre de la coopération entre la France et la Grande-Bretagne, le HMSSevern partage son expertise et ses informations sur les opérations de lutte contre le narcotrafic qu’il conduit dans la zone Caraïbe. Le navire britannique a ainsi fait escale à Fort-de-France, ce qui fut l’occasion d’échanges entre les deux marines.

 

L’escale à Fort-de-France du HMSSevern souligne également le renforcement de la coopération franco-britannique, dont un nouvel élan a été donné lors de la signature du Traité de Lancaster House en novembre 2010.

 

Les forces armées aux Antilles (FAA) garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le Théâtre Antilles-Guyane, en coordination avec les forces armées en Guyane (FAG). Les FAA mènent notamment des opérations de surveillance maritime et de service public (lutte contre le narcotrafic, lutte contre les pollutions, police des pêches, sauvetage en mer). La lutte contre le narcotrafic dans la zone Caraïbe est effectuée en coopération interministérielle et internationale, principalement en lien avec les États-Unis, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, le Mexique, le Brésil et la Colombie.

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 11:35
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15/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Suite aux dégâts causés par le cyclone « PAM », les Forces armées de la Nouvelle-Calédonie (FANC), sont intervenues du 15 mars au 5 avril au Vanuatu, en liaison avec les institutions locales, le haut-commissariat de la République et différentes ONG. L’intervention des FANC a mobilisé 300 personnes, dont 200 sur la province de Taféa et 100 à partir de Nouméa. S’appuyant sur un dispositif important, les FANC ont mené de nombreuses actions d’ouverture d’itinéraires, d’aide à la mise en place de matériel des ONG, d’évacuation sanitaire, et d’acheminement sur des sites isolés au profit des sinistrés. Parmi ces actions, il faut aussi souligner le travail des équipes du service de santé des armées en Nouvelle-Calédonie, qui ont réalisé plus de 400 consultations.

 

Le 15 mars, soit 24 heures après le passage du cyclone sur l’archipel, une équipe de liaison pluridisciplinaire et du matériel étaient acheminés par un avion CASA de l’escadron de transport 52 à Port-Vila. Ce premier détachement avait pour mission de renforcer l’équipe de l’ambassade de France de manière à lui permettre de rétablir un pont de communication et de définir les priorités concernant les besoins de la population sinistrée, en lien avec les autorités locales. Dès le lendemain un avion Gardian du détachement de la flottille 25F effectuait une mission de reconnaissance. Un pont aérien entre Nouméa et le Vanuatu a ainsi pu être réalisé permettant d’acheminer du fret et du personnel au profit des ONG de la Croix Rouge et de Solidarité Tanna.

 

Le 18 mars, la frégate de surveillance Vendémiaire, renforcée d’un hélicoptère Puma de l’ET 52, d’un groupe léger d’intervention du RIMaP NC, et d’un poste de secours de la direction interarmées du service de santé (DIASS-NC), a appareillé de Nouméa en direction de Tanna. Dans la journée un CASA des Formes Armées en Polynésie-Francaise (FAPF) a acheminé sur Tanna un détachement du RIMaP NC composé d’une équipe de commandement. Le détachement FANC présent à Tanna a ainsi entamé sa mission d’évaluation afin de déterminer les besoins nécessaires à la population de la province de Taféa.

 

Le 28 mars débutait la mise en œuvre du plan de distribution sur l’ensemble de l’archipel. Après avoir agi en premier sur la province de Taféa, les FANC ont débuté leur désengagement laissant la place aux vanuatans et ONG pour finir la distribution et débuter les travaux de reconstruction.

 

Au total, 150 personnes civils et militaires, ainsi que 47 tonnes de fret ont été acheminées par CASA au Vanuatu, 10 ressortissants français ont été rapatriés à Nouméa, et 11 vanuatans ont pu bénéficier d’évacuation sanitaire de Tanna vers Port-Vila. La frégate de surveillance Vendémiaire et le patrouilleur La Moqueuse ont quant à eux délivré 18 tonnes de fret sur les différentes iles de la province de Taféa.

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15 avril 2015 3 15 /04 /avril /2015 16:25
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13 04 2015 FAA

 

Du 7 au 13 avril 2015, le bâtiment de transport léger (BATRAL) Dumont d’Urville a mené une mission de souveraineté et de reconnaissance de plage sur l’île française de Saint-Barthélemy. Cette mission a permis de confirmer un site de plageage proche de Gustavia, capitale de l’ile, et de réaffirmer la présence de la Marine nationale et des forces armées aux Antilles dans les îles du Nord.

 

Le mardi 07 avril 2015, le Dumont d’Urville a appareillé de Fort-de-France à destination des îles de Saint-Martin et Saint-Barthélemy. Lors de son transit au large de la Guadeloupe, un hélicoptère Ecureuil de la Gendarmerie nationale a effectué une séance de “touch and go” et plusieurs treuillages de charge sur la plateforme hélicoptère du bâtiment. Cet entrainement conjoint contribuait à la formation continue des pilotes de la Gendarmerie peu habitués aux conditions difficiles d’un appontage en mer. Il a également permis de renforcer la qualification opérationnelle de l’équipage du Dumont d’Urville après une période d’arrêt technique majeur.

 

Après un transit d’un jour et demi le Dumont a jeté l’ancre à l’entrée de la baie de Gustavia, capitale de la collectivité d’outre-mer de Saint-Barthélemy. Durant cette escale, un déjeuner officiel a été organisé à bord afin de rencontrer les autorités civiles de l’île. Le vice-président de la collectivité et son directeur de cabinet ainsi que le directeur du port de Gustavia ont pu s’entretenir avec le commandant du BATRAL et ses membres d’équipage.

 

Le dimanche matin, les plongeurs de l’équipe de reconnaissance de plage (ERP) ont reconnu le site de « Shell Beach » à l’est de Gustavia. Ce site présente un intérêt stratégique en cas de catastrophe naturelle. Il a pu être validé après que le BATRAL ait posé sa porte d’étrave sur la plage, sous les yeux étonnés de quelques riverains.

 

Le Dumont D’Urville a ensuite repris la direction de la Martinique pour se rendre sur la plage du Carbet où il est arrivé ce lundi 13 avril. Le Carbet est en effet la ville partenaire du bâtiment aux Antilles, l’occasion donc de faire découvrir à 4 classes d’élèves ainsi qu’aux habitants de la ville les missions propres au BATRAL dans la zone Antilles lors d’une visite du bord.

 

Les forces armées aux Antilles (FAA) garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le théâtre Antilles-Guyane. Parallèlement à leur mission de protection du territoire national, les forces armées aux Antilles peuvent planifier et sont en mesure de participer aux opérations d’assistance aux populations de la Caraïbe en cas de catastrophe naturelle.

 

Reportage photos

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15 avril 2015 3 15 /04 /avril /2015 07:55
Un drone français pour chasser les pilotes de drone

Après les multiples survols illicites détectés en France, ECA a développé un drone capable de repérer un pilote contrevenant et de le photographier - photo ECA / Groupe Gorgé

 

13/04 lesechos.fr

 

Après les multiples survols illicites détectés en France, ECA a développé un drone capable de repérer un pilote contrevenant et de le photographier.

 

La firme française de robotique ECA, propriété du Groupe Gorgé, a annoncé avoir développé une technologie permettant de localiser rapidement le pilote d’un drone « malveillant », de s’en approcher et de l’identifier grâce à une caméra, « en situation de flagrant délit ». « La lutte contre les survols intempestifs de sites sensibles par les drones est devenue un enjeu national », explique le groupe dans un communiqué diffusé lundi.

 

Les récents survols illicites de centrales nucléaires ou de la ville de Paris par ces engins dirigés à distance ont notamment déclenché la recherche de solutions de riposte. Les réponses proposées jusqu’à présent incluaient la possibilité de neutraliser en vol les drones, souligne ECA. Mais le système développé par l’entreprise, prévu pour être incorporé sur son drone IT180, « ne laisse plus aux pilotes malveillants la possibilité de disparaître ».

 

« Après détection du drone contrevenant par des moyens fixes au sol, la stratégie consiste à faire intervenir le drone IT180 qui, dans un premier temps, localise le pilote grâce à sa technologie embarquée puis, dans un second temps, s’en approche pour procéder à son identification par ses caméras », explique le groupe. Cela « permet aux forces de l’ordre de les approcher en toute discrétion et de les appréhender en situation de flagrant délit tout en collectant l’ensemble des preuves nécessaires en vue de poursuites judiciaires ultérieures », ajoute ECA.

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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 17:55
Inauguration du centre de renseignement opérationnel de la gendarmerie de l'air (CROGAIR)

 

10/04/2015 Armée de l'air

 

Mercredi 8 avril 2015, le général Michel Pattin, directeur des opérations et de l’emploi de la gendarmerie nationale, et le général Antoine Creux, major général de l’armée de l’air ont inauguré le centre de renseignement opérationnel de la gendarmerie de l'air (CROGAIR).

 

Le colonel Patrick Aubert, commandant la gendarmerie de l'air, a accueilli le général Pattin et le général Creux à l’état-major de la gendarmerie de l'air à Villacoublay et leur a présenté les missions du CROGAIR.

 

Puis, l'adjudant-chef Arnaud Quelin, commandant le centre opérationnel, a exposé les fonctionnalités du nouveau centre en présence des trois commandants de groupement et du commandant de la section de recherches de la gendarmerie de l’air.

 

À cette occasion, le général Michel Pattin s’est félicité de voir la gendarmerie de l’air s’intégrer parfaitement dans un dispositif où la recherche et l’exploitation du renseignement sont une priorité. Le général Creux a, pour sa part, salué cette initiative venant compléter de façon pertinente, le plan Unis pour « Faire Face » de l’armée de l’air.

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12 avril 2015 7 12 /04 /avril /2015 11:25
photo EMA

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09/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 3 avril, s’est achevée une opération de lutte contre l’orpaillage illégal baptisée Ambaki. Débutée le 16 février 2015, cette opération a été réalisée par les Forces armées aux Antilles (FAG) dans le cadre de la mission de lutte contre l’orpaillage illégal Harpie.

 

Cette opération visait à briser l’attractivité et la rentabilité des sites d’orpaillages illégaux dans les bassins de l’Abounami et de l’Inini, en interdisant pour une durée de 4 semaines aux orpailleurs la libre circulation et l’exploitation des sites majeurs dans cette zone.

 

L’opération Ambakia mobilisé près de 400 hommes et femmes dont une soixantaine de gendarmes ainsi que de nombreux moyens de l’armée de l’Air. Cette opération s’est traduite par des manœuvres pérennes de contrôle de secteurs clés et d’axes logistiques, ainsi que par l’engagement de détachements héliportés, entraînant la déstabilisation des orpailleurs illégaux. La mise en œuvre de procédés tels que la destruction de puits, l’extraction de matériels majeurs saisis, ou encore la mise en place de sous-groupements aéromobiles et de détachements interarmées portent leurs fruits et contribuent ainsi à exercer une pression continue sur les structures liées à l’orpaillage illégal.

 

Ces efforts permanents exercés par les légionnaires du 3erégiment étranger d’infanterie (3eREI), les marsouins, soldats et sapeurs du 9erégiment d’infanterie de Marine (9eRIMa) et les forces de gendarmerie ont déjà permis de réduire de plus de 30 % le nombre de sites d’orpaillage illégal ces 6 derniers mois. Près de 465 grammes d’or, et 3,640 kg de mercure ont été saisis. Les FAG ont aussi détruit 68 moteurs, 18 concasseurs, 10 puits et 1 tunnel, 23 pompes, 15 propulseurs, 20 quads, 20 pirogues, 73 groupes électrogènes.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 16:45
photo Marine Nationale

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9 Avril 2015 Source : Marine nationale

 

À la suite d’une importante catastrophe naturelle, qui a entraîné de lourds dommages et l’infiltration de bandes armées, la décision d’évacuer nos ressortissants est prise : l’exercice Wakri 2015 commence.

 

Les officiers élèves (OE) de la promotion 2012 de l’École navale débarquent sur la plage d’Arta de Djibouti en hélicoptère ou en engins amphibies.

 

Ils sont intégrés à un dispositif interarmées où l’armée de Terre et la Marine vont mener des actions sur terre, en mer et dans les airs.

 

Les élèves sont répartis en 8 escouades, dirigées par un élève motivé par le métier de commando. Un sous-lieutenant de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr tient le role d’adjoint et un médecin des armées assure le soutien santé de chaque groupe.

 

Les « fanas commandos » sont testés sur leur sens du commandement, leur capacité à organiser leurs équipes en fonction de leurs missions, et leur lucidité en conditions dégradées. L’enjeu est de taille car l’évaluation finale conditionnera la possibilité de vivre leur passion.

 

Les équipes arpentent sous un soleil de plomb le relief lunaire. Les esprits s’échauffent et le discernement est mis à l’épreuve. Cependant, tous sont acteurs de la réussite de leur chef, et ils doiventaller au-delà de leurs motivations. Si bien que l’élan ne peut rester intact que si une dynamique commune s’installe. Les douleurs musculaires, la soif et la fatigue oppressent tous les organismes ; c’est là que le chef doit galvaniser ses troupes, leur donner la force d’avancer pour accomplir leur tache. L’entraide et la cohésion deviennent des armes bien plus précieuses que tous les fusils d’assauts portés par les élèves.

 

Cet entraînement permet au futur chef de comprendre l’importance d’être un vrai leader. Il doit avant tout chercher à valoriser les qualités de ses équipiers tout en favorisant le repos des personnes en difficulté. Au cours de l’exercice, les fatigues physique et psychique s’intensifient et le chef doit être pour ses hommes une figure de confiance, car dans un futur proche,  en opérations, ils n’auront pas le droit à l’erreur.

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 15:00
Le consortium piloté par l’ONERA sélectionné par l’ANR pour la lutte anti drone

 

 

Paris, le 08 avril 2015 Communiqué de presse de l’ ONERA

 

Le projet  ANGELAS, Analyse Globale et Evaluation des  technologies  et  méthodes pour  la  Lutte  Anti  UAS*,  coordonné  par  l’ONERA  avec six  partenaires  industriels  et académiques,  a  été  retenu  par  l’Agence  Nationale  de la Recherche (ANR) pour  le programme « Protection de zones sensibles vis- à- vis des drones aériens ».

 

Ce projet de développement expérimental, d’une durée de 18 mois, s’inscrit dans le cadre des applications civiles de lutte contre les drones aériens non coopératifs.

Il consiste à la fois, à évaluer les performances de senseurs de technologies différentes (radar, optronique, acoustique...), à faire gagner en maturité certaines technologies plus émergentes, et à combiner ces systèmes de détection, identification et neutralisation afin de répondre spécifiquement à différents scénarios : survol d’installations sensibles en toutes conditions, survol en environnement urbain ou lors de surveillance d’événements (rassemblement, rencontre sportive, visite VIP ...).

 

Les grands enjeux du projet ANGELAS sont multiples :

- Mieux maitriser les signatures électromagnétiques, optroniques et acoustiques des drones ;

- Envisager des axes d’amélioration de ces technologies : par l’adaptation de moyens existants aux contraintes de ce nouveau type de menace ou en proposant des nouvelles technologies à fort potentiel, comme l’optronique (imagerie laser 2D/3D...), l’électromagnétisme (radar passif et actif) et l’acoustique ;

- Etudier  la  complémentarité  des  différents  systèmes et leurs traitements associés pour proposer une solution opérationnelle pertinente ;

- Enrichir la gamme de solutions d’évitement et de neutralisation (brouillage, pistage...) ;

- Confronter tout au long du projet les recherches aux expérimentations sur site.

 

Le projet ANGELAS est porté par une équipe multidisciplinaire public-privé et équilibrée entre partenaires industriels (PME et grands groupes) et laboratoires :

L’ONERA coordonne le projet et apporte son expertise « système drones » qui comprend ses savoir-faire dans le domaine des capteurs (optroniques, électromagnétiques et acoustiques), les traitements de type détection-poursuite, classification-identification et la fusion multi capteurs. Il met également à disposition son site d’essai afin d’opérer et de tester les drones en environnement maitrisé.

Le consortium réunit également :

- Thales, Telecom SudParis, le CEA Leti et Exavision, qui apportent au projet des moyens de détection, de géolocalisation et de neutralisation ; 

- EDF, qui apporte ses connaissances des risques et des besoins ainsi qu’un premier retour d’expérience des solutions proposées. A la fois partenaire et utilisateur final, EDF coordonnera également les démonstrations opérationnelles à l’issue du projet en mobilisant ses infrastructures représentatives ;

- L’Institut de Criminologie de Paris, qui assure la conformité du nouveau dispositif aux conventions, lois et réglementations applicables ;

- Un comité d’utilisateurs finaux dont l’Armée de l’Air, la Marine nationale, la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale et la Préfecture de Police de Paris.

* UAS = Unmanned Aerial System

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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 12:56
La Caouanne Photo LV Mouche Marine nationale

La Caouanne Photo LV Mouche Marine nationale

 

9 Avril 2015 par Marine nationale

 

Mercredi 8 avril 2015, une cérémonie de mise à l’eau de la Caouanne était organisée à Douarnenez au chantier naval Gléhen, en présence d’autorités civiles et militaires. Cette embarcation « relève-filets » doit renforcer les moyens de lutte contre la pêche illicite, de la marine, en Guyane. Elle sera également en mesure d’apporter son concours à d’autres missions, telles que la lutte contre les pollutions maritimes au large de la Guyane.

 

D’une longueur de 23.50 mètres, la Caouanne est robuste et construite aux normes civiles. Dotée d’une grue légère et d’une aire de travail dégagée, elle peut relever et stocker jusqu’à 20 km de filets. Elle dispose notamment d’un tirant d’eau limité à 1,20 mètre, pour intégrer l’hydrographie particulière des côtes guyanaises.

 

Principale mission des 2 P 400 de la Marine (La Capricieuse, La Gracieuse) et des 2 vedettes côtières de surveillance maritime de la gendarmerie maritime (Mahury, Organabo) en Guyane, la police des pêches s’inscrit dans un cadre interministériel et international, en coopération avec les pays riverains (Brésil, Suriname). Ces bâtiments permettent l’arraisonnement de navires illégaux, leur déroutement, puis leur traitement judiciaire par les autorités compétentes. Le traitement judiciaire, postérieur à ces opérations, débouche à la saisie de ces navires illégaux.

 

Jusque-là, la marine ne disposait pas de moyens adéquats pour la récupération des filets abandonnés. Dans la mesure où un filet de 2500 mètres coûte entre 10 000 et 12 000 €, leur récupération par les autorités françaises constitue un important moyen de dissuasion.

 

Outre la perte financière qui sanctionnera ainsi les illégaux réussissant à prendre la fuite, la mise en œuvre de ce batiment contribuera grandement à la préservation de l’environnement marin, qu’il s’agisse des richesses halieutiques ou de la faune endémique de la Guyane. La Caouanne porte ainsi le nom d’une tortue marine à carapace aplatie et à tête puissante, silhouette rappelant celle de ce  nouveau bâtiment.

 

Désormais à flot, l’embarcation relève filets subira des essais jusqu’à l’été en métropole, parallèlement à la formation de son futur équipage. Elle poursuivra ces essais en Guyane, où elle sera transportée par navire de commerce dans le courant de l’été. Son admission au service actif devrait être prononcée à l’automne 2015.

La Caouanne Photo LV Mouche Marine nationale

La Caouanne Photo LV Mouche Marine nationale

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8 avril 2015 3 08 /04 /avril /2015 11:55
Loi renseignement - Urvoas : "Des garanties réelles ont été mises en place"

 

07/04/2015 Propos recueillis par Jean Guisnel - Défense ouverte / Le Point.fr

 

Le président de la commission des Lois de l'Assemblée nationale revient sur les évolutions du texte controversé qui sera discuté la semaine prochaine.

 

L'Assemblée nationale examinera le projet de loi relatif au renseignement en séance publique à partir du 13 avril. Mais elle n'a pas fini, malgré les 172 amendements déposés en commission des Lois, de susciter débats et polémiques. La discussion parlementaire de ce projet de loi, dont on trouvera ici l'exposé des motifs, est le dernier épisode en date de la lutte sempiternelle, dans un État de droit, entre la défense des libertés individuelles et collectives et les impératifs de la sécurité publique

 

Le Point.fr : L'examen de la loi sur le renseignement en commission des Lois est terminé. Quel bilan tirez-vous de cette première étape parlementaire ?

 

Jean-Jacques Urvoas : Présenté en conseil des ministres le 19 mars et inscrit à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale en procédure accélérée, le texte a été étudié en commission des Lois le 1er avril dernier. Entre-temps, j'ai procédé à trente-sept auditions d'associations, comme la Ligue des droits de l'homme, de syndicats de magistrats administratifs et judiciaires, d'autorités constitutionnelles comme le défenseur des Droits, d'autorités administratives indépendantes comme la CNCIS ou l'Arcep. Lors de l'examen en commission, nous avons adopté 172 amendements, venant de tous les groupes qui en avaient déposé. Le texte a ainsi connu des changements d'importance et il est maintenant prêt à être discuté en séance publique, ce qui se fera à partir du 13 avril jusqu'à la fin de la semaine. Puis il partira au Sénat où il sera discuté vers la fin mai.

 

Suite de l’entretien

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5 avril 2015 7 05 /04 /avril /2015 11:55
Des sapeurs parachutistes exemplaires

 

04/04/2015 Camille Pégol - armée de Terre

 

Deux soldats du 17e régiment du génie parachutiste (17e RGP) sont intervenus sur un accident après avoir quitté leur service, le vendredi 13 mars.

 

Le caporal Bastien et le sapeur parachutiste Morgan sont intervenus sur la voie rapide, alors qu’ils venaient de terminer leur mission dans le cadre de l’opération Sentinelle. Arrivés sur le lieu de l’accident, les militaires ont garé leurs véhicules en amont pour éviter le sur-accident. Ils sont ensuite allés constater l’état des victimes, dont l’une d’entre elles se plaignait de douleurs au genou. Après les avoir rassurées et faites asseoir dans le véhicule d’un témoin, afin qu’elles se reposent et se réchauffent, les soldats ont appelé les secours. Les sapeurs parachutistes ont alors régulé la circulation, jusqu’à ce que les pompiers et les gendarmes arrivent.

 

Depuis le début de l'opération Sentinelle, les militaires déployés en patrouilles sur le territoire national ont réalisé de nombreuses actions de secours et d’assistance auprès de la population, démontrant leurs qualités militaires et professionnelles.

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