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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 12:55
Le continuum défense-sécurité exige une coopération étroite entre les acteurs régaliens, civils, militaires et privés

 

21/11/2013 Marc Watin-Augouard Général d'armée (2S) - Fondateur du Forum International de la Cybersécurité et Directeur du centre de recherche de de l'EOGN

 

LE CERCLE. Cette convergence entre le public et le privé ne peut s’envisager sans une politique industrielle qui fasse émerger des "géants", si possible français, aux moins européens, car la seule question de la souveraineté est essentielle, sauf à accepter une domination américaine ou chinoise.

 

Seul espace entièrement créé par l’homme, le cyberspace est, comme tous les autres, porteur de liberté, de richesses, de croissance, mais il est aussi l’objet de convoitise de la part des prédateurs. Ces derniers, délinquants, terroristes, mercenaires, guerriers, ont compris que le rapport risques/profits leur est plus que jamais favorable. Nul besoin d’être puissant pour faire du fort un faible et du faible un fort.

 

Dans ce contexte, notre société, désormais modelée par le "tout numérique", ne peut laisser le champ libre aux pirates, aux bandits "des grands chemins de l’internet". La prise de conscience a été lente : nous avons progressé à tous petits pas à partir des années quatre-vingt-dix. Le Livre Blanc de 2008 marque le passage au trot. Désormais, il faut adopter le grand galop, s’il le faut avec l’aide d’éperons et de cravaches ! Nous n’avons pas le choix ! Soyons-en conscients : nous ne vivons pas une évolution, ni une révolution, mais une métamorphose de notre société. La chrysalide devient papillon.

 

Nous ne pouvons avoir recours aux modèles, organisations, modes d’action, qui ont prouvé leur efficacité dans le passé. Si nous ne sommes pas au rendez-vous, nous serons une "colonie du numérique", pour reprendre le titre d’un récent rapport sénatorial. Pire, nous serons les "esclaves du numérique". Cet impératif résulte du constat contemporain, mais il doit tenir compte de ce que nous réserve un avenir proche avec notamment l’interconnexion des objets, l’inscription de chaque individu dans une "bulle informationnelle" qui agrège l’ensemble des données à caractère personnel. Tout cela sera possible, car le nombre d’adresses IP permettant les connexions va passer de 4,3 milliards à 340 milliards de milliards de milliards de milliards. Chaque grain de sable du désert pourrait ainsi avoir une adresse…

 

Le récent Livre Blanc donne un sérieux coup d’accélérateur, notamment dans le domaine de la cyberdéfense, avec sa consécration législative inscrite dans la loi de programmation militaire. Pour la première fois, il reconnaît qu’une cyberattaque peut être un acte de guerre et ainsi justifier une riposte au titre de la légitime défense. La structuration de la cyberdéfense constitue une avancée au regard de la sécurité des systèmes mis en œuvre par les opérateurs des infrastructures critiques civiles et militaires.

 

Mais la cybersécurité ne se cantonne pas à la cyberdéfense et cette dernière n’est pas seulement la cybersécurité du ministère de la Défense. La cybersécurité concerne aussi tous les autres acteurs : administrations, collectivités territoriales, entreprises, particuliers, etc. qui doivent prendre une "cyberposture", car la chaine est souvent trahie par son maillon le plus faible. Il importe donc d’opérer une mobilisation générale, car chacun est un acteur de la cybersécurité, ne serait-ce qu’en adoptant des règles "d’hygiène informatique", selon l’excellente expression de Patrick Pailloux, directeur de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI).

 

La cybersécurité repose sur un tryptique : la sécurité des systèmes d’information (intégrité, disponibilité, confidentialité), les mesures à la charge des utilisateurs (administrations, entreprises) la lutte contre la cybercriminalité et la cyberdéfense. Le continuum défense-sécurité est particulièrement affirmé dans le cyberespace. En effet, contrairement à ce que certains affirment, une cyberattaque relevant de la cyberdéfense relève du droit pénal tant que le droit des conflits armés n’est pas mis en œuvre. Il n’y a pas de distinction entre le "champ de bataille" et les "quartiers sensibles". Les prédateurs empruntent les mêmes voies, utilisent les mêmes armes.

 

Par exemple, une attaque par déni de services peut être le fait de délinquants qui cherchent un profit en opérant un chantage sur un opérateur de vente en ligne, de terroristes qui veulent désorganiser les secours simultanément à un attentat, ou le fait d’agresseurs qui veulent atteindre un État. Ce qui permet de qualifier une attaque, c’est son intention, sa complexité, la nature de la cible, le mobile poursuivi. Le continuum exige donc une coopération étroite entre les différents acteurs régaliens, civils ou militaires.

 

Ainsi, l’ANSSI, la composante cyberdéfense de l’état major des armées, les services de police et les unités de gendarmerie, les services de renseignement, etc. ont l’obligation de coopérer, car la complexité des atteintes au cyberespace nécessite la mobilisation de toutes les compétences, une plus grande transversalité.

 

La coopération ne se limite pas aux acteurs régaliens. La cybersécurité repose aussi sur des acteurs privés, opérateurs, intégrateurs, prestataires de services, etc. Il existe un secteur privé de la cybersécurité qu’il conviendrait de reconnaître au travers de la loi de 1983 relative aux activités privées de sécurité. Ces acteurs sont, dans une certaine mesure, des collaborateurs du service public. Dans le domaine de la cybersécurité, il faut s’attendre à ce que la part régalienne de l’offre de sécurité devienne minoritaire.

 

Cette convergence entre le public et le privé ne peut s’envisager sans une politique industrielle qui fasse émerger des "géants", si possible français, aux moins européens, car la seule question de la souveraineté est essentielle, sauf à accepter une domination américaine ou chinoise. Cette souveraineté est tributaire d’une capacité de recherche et développement qui garantisse une meilleure indépendance au regard des innovations technologiques. Elle repose également sur un effort en matière de formation, car les acteurs publics comme les acteurs privés sont aujourd’hui confrontés à une pénurie en matière de ressources humaines dans les domaines liés aux technologies numériques.

 

La gendarmerie a compris très tôt quels étaient les enjeux du cyberespace, ne serait-ce que parce que son maillage ressemble fortement à la "toile du net". L’architecture du réseau Rubis, conçu dans les années quatre-vingt, a pris le pari du numérique et de la convergence voix-image-texte. La prise en compte de la cybercriminalité remonte à la même époque, alors que le Parlement votait la loi Godfrain, relative aux atteintes aux systèmes de traitement automatisé de données.

 

Aujourd’hui, la communauté N’TECH s’appuie sur plus de mille gendarmes, renforcés par des réservistes opérationnels et citoyens (dont certains appartiennent au réseau des réservistes cyberdéfense). Le pôle "police judiciaire" développé notamment autour de l’Institut de recherche criminelle (IRCGN) et du Service technique de recherches judiciaires et de documentation (STRJD) témoigne de la volonté d’adapter l’organisation. La nomination récente d’un conseiller "cybersécurité" auprès du directeur général reflète la prise en compte du caractère stratégique de l’action qui se développe.

 

Mais il faut aller encore beaucoup plus loin ! En effet, la cybercriminalité est la criminalité du XXIe siècle. À l’origine, lorsque seul dominait le secteur primaire agricole, les prédateurs s’en prenaient aux personnes : Cain tuait Abel… Meurtres, assassinats, agressions, enlèvements, esclavages constituaient l’essentiel des transgressions. L’apparition du secteur secondaire, avec les produits manufacturés, a entrainé un glissement vers les atteintes aux biens. Voler, détruire, receler offre un meilleur rapport profit/risque pénal.

 

Puis, le secteur tertiaire, lié aux services a ouvert le champ de la délinquance intelligente en "col blanc". Escroqueries, blanchiment, fraudes, faux, etc., sont des infractions complexes plus difficiles à combattre par les enquêteurs et la justice. Un nouveau glissement a été observé au travers de l’émergence de la délinquance économique et financière.

 

Aujourd’hui, le "tout numérique" délimite un secteur quaternaire, celui de l’immatériel. Là encore, un transfert s’observe, car, dans le cyberespace, la victime n’a jamais été aussi près de son agresseur, ce dernier n’ayant jamais été aussi éloigné de son juge. La cybercriminalité est un domaine où le "chiffre noir" est très important. Les victimes ignorent souvent qu’elles ont été attaquées.

 

La lutte est à armes inégales, car, faute d’un droit international universel, le droit national n’est pas adapté à des phénomènes par nature transfrontaliers. La vitesse et l’adaptation permanente du cybercrime heurtent la lenteur de la procédure et de l’entraide judiciaire. Si les institutions, dont la gendarmerie, ne prennent pas immédiatement le virage, le dérapage est assuré avec un risque majeur d’incapacité de l’état à assurer la première des fonctions régaliennes.

 

C’est pourquoi la lutte contre la cybercriminalité ne peut être exclue du champ de sécurité nationale, ne serait-ce que dans le haut du spectre. La gendarmerie doit donc poursuivre ses efforts dans un contexte budgétairement difficile. Cela passe notamment par une formation accrue de tous les militaires, officiers et sous-officiers, un recrutement plus important de scientifiques et une démarche prospective anticipant les conséquences positives et négatives de nouvelles technologies sur les pratiques professionnelles.

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 08:55
Renault unveils new tactical command vehicle

 

VILLEPINTE, France, Nov. 19 (UPI)

 

Renault Trucks Defense and Thales have unveiled a new version of the MIDS tactical command post vehicle for use in public order and internal security missions.

 

The 4x4 or 4x2 armored vehicle, which can carry as many as 12 people, features a suite of communications and command systems, including satellite communications for real-time, centralized communications. It also has three workstations, incorporates perimeter video-surveillance sub-systems, a miniature unmanned aerial vehicle and an observation camera.

 

Armament includes 5.56 and 7.62mm weapon systems and a smoke grenade launcher.

 

"The vehicle is very mobile and well protected, allowing the crew to monitor an event and/or crisis continuously in complete safety," Renault Trucks Defense said. "The Battlenet Inside network seamlessly integrates all the systems to bring real-time on-screen information to the vehicle's driver and commander."

 

Renault said the vehicle's armoring provides protection from 7.62mm ammunition.

 

Renault Defense Trucks and Thales presented the modernized truck at the Milipol exhibition in Paris.

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 19:50
EADS : Airbus Military et Cassidian au coeur de Perseus

 

18.11.2013 Boursier.com

 

Airbus Military et Cassidian, deux filiales d'EADS, ont joué un rôle clef dans le programme maritime européen Perseus, le premier démonstrateur à grande échelle destiné à disposer de moyens technologiques avancés pour répondre à la migration clandestine et à la contrebande. Des tests ont été menés avec un avion de patrouille CN235 équipé du système FITS et un drone Atlante. Le programme Perseus bénéficie d'un budget de 43,7 millions d'euros.

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 08:45
Côte d’Ivoire: la France offre 500 armes légères pour lutter contre le "grand banditisme"

Abidjan. Ecole de police. le Ministre d`Etat, Ministre de l`intérieur et de la Sécurité Hamed Bakayoko a reçu des mains de son homologue français Manuel Valls un don de matériels logistiques constitué de 500 pistolets automatiques et d`une centaine d`ordinateurs

 

16 novembre 2013 Abidjan.net (AFP)

 

ABIDJAN, La France a renouvelé samedi son appui à la réforme du secteur de la sécurité en Côte d’Ivoire en remettant aux autorités 500 pistolets automatiques pour lutter contre le "grand banditisme", deux ans après la crise postélectorale marquée par des violences.

 

Le ministre français de l’Intérieur, Manuel Valls a, au cours d’une brève cérémonie à l’école de police d’Abidjan, remis aux ministres ivoiriens de l’Intérieur Hamed Bakayoko et de la Défense Paul Koffi Koffi, les armes ainsi que des ordinateurs.

 

"L’appui de la France dans la réforme du secteur de la sécurité en cours est vivement apprécié au plus haut niveau de l’Etat. La cérémonie qui nous réunit ce matin consacre la remise de 50 ordinateurs et de 500 pistolets à la police nationale et à la gendarmerie", a affirmé M. Bakayoko.

 

Selon lui, "les 250 pistolets qui reviennent à la police dans le partage, (nous) permettront de "lutter contre le grand banditisme".

 

Le ministre ivoirien a également plaidé pour "le renforcement des capacités des services de renseignements", en vue "d’anticiper et (de) faire face aux menaces qui ont plusieurs visages aujourd’hui".

 

"Je répondrai évidemment toujours très positivement à vos demandes, la formation des forces de sécurité, pour qu’elles quadrille encore davantage le terrain et lutte contre toutes les formes d’insécurité et de délinquance, l’usage de la vidéo protection", a répondu Manuel Valls, ministre français de l’Intérieur.

 

Début novembre 2011, la France avait marqué la reprise de sa coopération avec les forces de sécurité ivoiriennes en leur remettant une trentaine de véhicules, au sortir de la crise post-électorale.

 

En avril 2012, le Conseil de sécurité de l’ONU avait prolongé d’un an les sanctions contre la Côte d’Ivoire mais en aménageant l’embargo sur les armes pour permettre aux forces de sécurité du pays de s’entraîner.

 

Elu président en novembre 2010, Alassane Ouattara est arrivé au pouvoir - que refusait de lui céder l’ex-président Laurent Gbagbo - grâce à l’intervention décisive de l’armée française. Après une décennie Gbagbo marquée par de vives tensions, les relations Paris-Abidjan sont depuis lors au beau fixe, et une coopération intense a repris, notamment dans les domaines économique et militaire.

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 08:40
Interpolitex 17ème édition - by SITTA


16/11/2013 SITTA

 

La17ème édition du  salon Interpolitex 2013 était bien étoffée cette année encore. Deux halls constituaient ce salon, intégrant aussi le salon drone UVS-Tech qui se déroulait en même temps. Les stands exposants présentaient une multitude de matériels et de programmes dans les domaines de la défense (armement, véhicules, transmission, NBC, …), de la sécurité intérieure et de la garde aux frontières. L'équipe SITTA a pu couvrir l’ensemble des aspects du salon.

ADS  -Fusil d’assaut multi milieu (KBP-Russie)

KBP présentait pour la deuxième fois (la 1ère a eu lieu à IMDSSt Petersbourg) son fusil d’assaut multi-milieu ADS.  Destiné aux plongeurs de combat russes, ce fusil ambidextre tire des munitions de calibre 5.45 x 39 mm avec éjection des étuis par l’avant. La particularité de cette arme est de permettre de tirer dans et hors de l’eau avec des munitions dédiées à chaque milieu. Elle peut tirer au coup par coup ou en automatique à une cadence théorique de 700 coups/minute hors de l’eau avec la munition "terrestre". A l’air libre, son fonctionnement est identique à l’AK 74. La portée de cette arme est de 500 m environ et permet un tir "à vue " sous l’eau avec la munition adéquate. L’utilisateur doit avoir des chargeurs pouvant contenir 30 munitions spécifiques au milieu dans lequel il devra faire feu. Cependant, en cas de nécessité (combat de rencontre en sortant de l’eau par exemple) le plongeur peut faire feu à l’air libre avec des munitions subaquatiques. La portée et la précision dans ce cas sont très faibles. Ce fusil d’assaut multi-milieu est aussi équipé d’un lance-grenades de 40 mm pouvant tirer des grenades de type VOG 25 (portée d’environ 400m). Il est également équipé de rails Picatinny lui permettant de recevoir des matériels annexes (optiques, lampes, …).

ADS (Russie)

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Véhicule TIGRE de commandement R145 DMA (NIMR-Russie) 

Le ministère de l’intérieur russe (MVD) présentait différents véhicules en service dont le Tigre en version transmission/commandement modèle R145 DMA. Ce véhicule est principalement utilisé au sein des forces spéciales de ce ministère. Il offre la possibilité de communiquer avec les réseaux haut et bas de la chaine de commandement. Il est équipé de matériel HF avec antenne fouet de 4 m et de matériel VHF en clair ou en crypté avec antenne fouet de 3 m ou mât de 20 m qui ne peut être utilisé qu’à l’arrêt. Il comprend aussi une liaison ICOM(courte portée) et le réseau de service spécifique du MVD, Erika. Le chef radio se voit proposer deux postes de travail : à  l’avant du véhicule lorsque celui-ci est en mouvement et à l’arrière, à l’arrêt. Cet engin de 250 chevaux, d’un équipage de 3 hommes (pilote-mécano, chef-radio et opérateur-radio), est doté d’un blindage de 5 mm d’épaisseur et de vitres blindées offrant une bonne protection contre les munitions de calibre 5.45 mm et 7.62 mm.

R 145 DMA (Russie)

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Véhicule de transmission P144 MSN (KAMAZ-Russie)

Le MVD présentait aussi plusieurs véhicules KAMAZ de transmission dont la station P144 MSN sur KAMAZ 43114. Ce véhicule est en service depuis peu de temps au sein du MVD. Il a participé à l’exercice « Barier » cet été où il a donné pleinement satisfaction. Sa particularité est d’être équipé d’une antenne satellite et d’un faisceau hertzien en plus des réseaux HF/VHF et Erika habituels. Il offre ainsi la possibilité de communiquer à longues distances ainsi que des connexions à l’internet militaire russe et civil. L’antenne s’oriente automatiquement vers les satellites mais ne permet pas de se connecter lorsque le véhicule est en mouvement. L’étude d’une nouvelle antenne satellite permettant une connexion en déplacement jusqu’à une vitesse de 160km/h est en cours. L’équipage nécessaire pour mettre ce véhicule en œuvre ainsi que tous les systèmes dont il est doté est de 5 personnes.

P144 MSN (Russie)

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Protections NBC (Tambov-Mash-Russie) 

La société Tambov-Mash est spécialisée dans le domaine des protections NBC individuelles et collectives (masques, abris, …). Elle est le principal fournisseur de protection du ministère de la défense, du ministère des situations d’urgence et de la police russe. Cette société présentait, sur ce salon, une gamme complète de masques de protection NBC, civils et militaires. Ces masques sont de taille unique et s’ajustent par un système de serrage qui l’adapte à la morphologie du porteur. Ils sont équipés de cartouches à large spectre qui permettent de filtrer un large éventail de produit. Une telle cartouche est donnée pour résister 1h30 à un produit dont la concentration est de 10 mg/l. Ces masques permettent à leur utilisateur de conserver 95% de leur fonction visuelle et auditive.

Masque de protection NBC (Russie)

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Le SITGC (Sozvezdie-Russie)

Le Système Informatisé Tactique de Gestion de Combat est un programme d’équipement des forces terrestres en moyens de communication et en système d’information entre le niveau bataillons et les plus bas échelons tactiques. Il s’agit donc d’un programme majeur de numérisation des forces terrestres. Dans ce cadre, la société Sozvezdie présentait le kit militaire universel UNKV-E. Ce kit est destiné au niveau groupe de combat (combattants et chef de groupe). Il est composé notamment d’un système de transmission à haut débit (1 Mbit/s) dans la gamme VHF permettant les communications au sein du groupe et avec les échelons section et compagnie jusqu’à 3 km. Le système d’information associé permet de suivre la situation tactique (positions amies et ennemies), de designer des objectifs, de recevoir et d’envoyer des ordres ou des comptes-rendus. Il dispose également d’une fonction  de navigation.

 

SITGC (Russie)

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Drone FlyEye (WB Electronics-Pologne)

La société polonaise WB Electronicsa présenté le système de mini drone tactique FlyEye. Déjà en service au sein des forces de police polonaise, ce drone léger peut être mis en œuvre par deux opérateurs en moins de 10 minutes. D'une envergure de 3, 6 m pour un poids n'excédant pas les 12 kilos, il est lancé à la main. Grâce à son moteur électrique alimenté par une batterie lithium-polymer , son autonomie est de trois heures. Le plan de vol, préparé au sol depuis une station légère de type PC portable, est modifiable en vol.

La principale particularité de ce système réside dans sa récupération. En effet, la charge utile et la batterie sont récupérées par parachute tandis que le reste de l'aéronef se pose en glissant sur le sol.

Un système de drone FlyEyese compose d'une station de contrôle, de son système antennaire associé, de trois vecteurs aériens et d'un terminal de réception des images en vol.

Flyeye (Pologne)

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Blaskor, l’émergence d’une nouvelle société dynamique sur le marché russe.

La jeune société russe Blaskor présentait plusieurs drones électriques destinés pour le moment au marché russe. Parmi ces matériels, un drone électrique à décollage verticale doté de six moteurs électriques de type"brushless". Mis en œuvre par un seul opérateur, il est destiné à la reconnaissance. Les capteurs vidéo ou photographiques peuvent être montés sur un châssis deux ou trois axes en fonction du choix et des besoins du client. Ce drone a une portée de 5 km pour une autonomie de 30 minutes. Il convient de noter enfin, que Blaskor développe actuellement un mini drone tactique à voilure fixe, ce qui permettra bientôt à cette société de disposer d’une gamme complète de mini drone électrique.

Drone de la firme Blaskor (Russie)

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Drone Q8 (Roboair-Russie)

La société Roboair présentait quant à elle, un système de drone captif. Équipé de huit moteurs électriques, le Q8 est alimenté par sa station sol et peut rester en vol durant 24 heures. Il peut résister à des rafales de vent pouvant atteindre les 15m/s et emporter une charge utile de 25 kilos. Ce système qui décolle et atterri verticalement peut atteindre une hauteur maximale de 50 m sol.

Q8 (Russie)

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L’Aerob 4D (Aerob D-Russie)

Le système de drone "Aerob 4D", de la société Aerob, est un mini drone tactique d'une portée de 80 km. Décollant à partir d'une catapulte, le drone dispose d'une autonomie de plus de 12 heures pour une capacité d'emport en carburant de 11 litres. Extrêmement maniable, il effectue une vrille avant d'ouvrir son parachute afin de préserver sa charge utile. Destiné à la reconnaissance de jour comme de nuit, le vecteur aérien est équipé de deux capteurs ; un en position ventrale pour les prises de vues verticales et l’autre situé dans le nez. La capacité d’emport maximale est de 5 kg.

Aerob 4D (Russie)

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Tral Patrol 4.0 (SMP Robotics-Russie)

La société SMP Robotics présentait le système de drone terrestre Tral patrol 4.0. Destiné à la surveillance de large zone, le robot est conçu pour effectuer des missions de jour comme de nuit à des températures allant de -20 à +45°C. Grâce à des capteurs stéréoscopiques situés à l’avant, l’engin est capable de contourner des obstacles et surtout de les intégrer à son parcours, ce qui lui offre une grande manœuvrabilité. Le véhicule est également doté de caméras jour et thermiques capables de traquer les véhicules ou les personnes en mouvement et de transmettre une alerte à son opérateur.

Tral Patrol (Russie)

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31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 17:55
Valls annonce 111 millions d'euros pour la police et la gendarmerie

 

31.10.2013 Le Monde.fr (AFP)

 

Après de nombreuses protestations contre les difficultés budgétaires de la police comme de la gendarmerie, le ministre de l'intérieur, Manuel Valls, a annoncé jeudi 31 octobre, devant les représentants de la commission des finances et de la défense de l'Assemblée nationale, le déblocage de 111 millions d'euros pour les deux corps.

 

Le directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN), Denis Favier, était monté au créneau devant la commission de la défense de l'Assemblée nationale à la mi-octobre, évoquant la "situation difficile" de son institution du fait des restrictions budgétaires imposées par Bercy. Il avait notamment souligné qu'"aucune commande de véhicules [n'avait] pu être passée", ni d'ordinateurs, expliquant avoir des soucis "pour assurer les paiements (...) incontournables" comme "les dépenses d'énergie".

 

Plusieurs syndicats de police avaient emboîté le pas au patron des gendarmes, assurant que leurs corps rencontrait des problèmes similaires. Synergie-officiers avait ainsi évoqué récemment une situation de "disette".

 

Lire sur le blog Vu de l'Intérieur "Budget : gels et surgels congèlent la gendarmerie"

 

DIX MILLIONS D'EUROS SUPPLÉMENTAIRES POUR LES BESOINS IMMOBILIERS

 

M. Valls a précisé que, pour la première fois depuis 2007, le budget alloué aux policiers et aux gendarmes était en augmentation "de 2 %", rappelant que ces crédits avaient baissé de 18 % entre 2007 et 2012. Interrogé sur la répartition de ces 111 millions entre la police et la gendarmerie, le ministre a dit "y travaille[r] encore" mais que cela "se fera dans l'équilibre nécessaire".

 

Il a également annoncé le déblocage de 10 millions d'euros supplémentaires pour répondre "aux besoins immobiliers les plus pressants dans la gendarmerie nationale".

 

Dans un rapport d'information parlementaire sur les investissements dans les deux corps, le rapporteur du Sénat, Jean-Vincent Placé (EELV), fait état d'un besoin de financement de l'ordre de 300 millions d'euros pour les casernes de gendarmerie.

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30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 08:55
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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 19:55
Les parlementaires sensibilisés sur la cybersécurité

29/10/2013 Nelly Moussu - Economie et technologie

 

 

Les premières rencontres parlementaires de la cybersécurité, qui se sont déroulées le 23 octobre au siège de la Direction générale de la gendarmerie nationale, avaient pour objectif de sensibiliser les élus à cet enjeu de sécurité nationale.

 

La cybersécurité est un enjeu pour toutes les strates de la société, de la vie quotidienne du citoyen à la sécurité et à la défense nationale, en passant par le fonctionnement des industries. Tel était le thème des premières rencontres parlementaires de la cybersécurité qui se sont tenues au siège de la Direction générale de la gendarmerie nationale d’Issy-les-Moulineaux (92), le 23 octobre 2013. Devant plus de 200 auditeurs, il a été rappelé que la mobilisation des parlementaires est décisive pour sensibiliser les chefs d’entreprises et les citoyens et que la confiance dans le numérique était un élément pivot pour le développement de la société.

« Il y a encore une absence de lucidité chez les forces vives, comme les parlementaires ou les chefs d’entreprise, constate Eduardo Rihan-Cypel, député de Seine-et-Marne et membre de la Commission de la Défense nationale et des Forces armées. Or, il est de la responsabilité du Sénat et de l’Assemblée nationale d’être à la pointe sur ce sujet et de faire en sorte que le débat participe à la préparation de la France, car il engage la souveraineté de la Nation. J’entends par là, la défense nationale et les intérêts stratégiques du pays, les libertés individuelles avec la protection des données personnelles, et l’intérêt économique. »

 

« Les secteurs de la santé et des transports dépendent de l’informatique pour fonctionner »

Une première table ronde a été organisée autour de la cybersécurité des opérateurs d’infrastructures vitales (OIV), comme les secteurs de la santé et des transports. « Ces OIV dépendent de l’informatique pour fonctionner. Il importe donc que leurs systèmes d’information soient correctement sécurisés », a résumé Patrick Pailloux, directeur général de l’ Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi). La seconde table ronde concernait le cadre juridique et judiciaire de la lutte contre la cybercriminalité. Un tour d’horizon a été fait sur les divers cas de cybercrimes, du proxénétisme aggravé sur internet au phishing bancaire, mais également sur la collecte de preuves numériques, sur le cadre législatif ou encore sur la coopération internationale. En conclusion de cette journée, des démonstrations et ateliers ont été animés, portant notamment sur les actions de la gendarmerie nationale et sur le rôle de l’Anssi.

 

Le Livre blanc et la loi de programmation militaire évoqués

Les intervenants des tables rondes sont revenus plusieurs fois sur les changements apportés en matière de cybersécurité par le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale ainsi que sur le projet de  Loi de programmation militaire adopté récemment par le Sénat. Ces textes renforcent non seulement les moyens de lutte contre les cyberattaques, mais accroissent le lien entre les opérateurs d’infrastructures vitales et l’Anssi. « La LPM prévoit notamment l’obligation de déclaration d’incident en matière de cybersécurité, précise Patrick Pailloux. L’Anssi gardera secret les éléments qui lui seront remontés comme le résultat des audits ou les alertes sur des problèmes de sécurité informatique. Les entreprises ont beaucoup à y gagner : il vaut mieux que l’Etat soit alerté pour gérer un problème plutôt que ce problème ne prenne de l’ampleur. » La Loi de programmation militaire sera prochainement soumise au vote de l’Assemblée nationale. Au-delà du secteur de la Défense, tous les ministères, les entreprises et les citoyens sont concernés par ce texte pour une protection globale des systèmes d’information. Et parler de ce sujet lors de ces rencontres permet de le populariser, de le placer dans la conscience de tous les acteurs.

 

Les parlementaires sensibilisés sur la cybersécurité

Les parlementaires, un relais pour l’opinion

A tous les niveaux, les élus doivent prendre en compte la problématique de la cybersécurité. Au niveau national, les sénateurs et les députés peuvent l’inclure dans l’élaboration de rapports ou de textes législatifs soumis aux votes afin de créer des dispositifs cohérents et efficaces pour se prémunir contre d’éventuelles cyberattaques. Eduardo Rihan-Cypel prend pour exemple la loi sur la transition énergétique : « Des opérateurs d’infrastructures vitales (OIV) sont concernés, donc prendre en compte la cybersécurité revêt un intérêt stratégique. Tous les secteurs sont informatisés, la problématique est par conséquent transversale. » Les élus peuvent également contribuer à sensibiliser les chefs d’entreprise afin qu’ils débloquent des budgets pour sécuriser leurs infrastructures.

Au niveau local « les élus locaux doivent être informés pour plusieurs raisons, développe Eduardo Rihan-Cypel. Cela peut leur permettre de favoriser la filière industrielle de cybersécurité sur leur territoire. Ils peuvent également mieux se protéger face à des attaques contre les systèmes d’information d’une mairie par exemple, intéressante pour un pirate informatique qui souhaiterait obtenir des données sur les citoyens. Enfin, ils peuvent être un relais pour sensibiliser l’opinion publique, et l’amener à adopter des comportements qui réduiront les risques de cyberattaque. »

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 20:55
Espionnage: la Cnil s'interroge sur l'existence éventuelle d'un Prism français

24/10/2013 L’Express.fr (AFP)

 

Paris - La Commission nationale de l'informatique et des libertés a saisi le Premier ministre et les ministres de l'Intérieur et de la Défense d'une demande de précisions sur l'éventuelle existence d'un dispositif d'espionnage français équivalent au programme américain Prism.

 

"La Cnil a saisi le Premier ministre, ainsi que les ministres de l'Intérieur et de la Défense, d'une demande de précisions sur l'éventuelle existence d'un programme français similaire au programme Prism, qui serait ainsi réalisé en dehors du cadre juridique prévu par le législateur", dit l'institution dans un communiqué.

 

La Cnil, qui "ne peut contrôler, de manière générale, les fichiers de renseignement", a par ailleurs "proposé au gouvernement de renforcer son pouvoir de contrôle en la matière".

 

Fin juillet, les responsables du renseignement français avaient nié intercepter toutes les communications, comme l'avançait le quotidien Le Monde. Le journal avait écrit le 4 juillet que la France disposait d'un système d'écoutes illégal et clandestin comparable à celui des États-Unis.

 

L'institution réitère dans ce communiqué ses inquiétudes concernant Prism. Ce programme, supervisé par l'Agence nationale de sécurité américaine (NSA), "constitue une violation de la vie privée des citoyens européens d'une ampleur inédite et illustre concrètement la menace que représente la mise en place d'une société de surveillance".

 

Elle propose des solutions pour prévenir ces risques et demande notamment "que tout transfert de données relatives à des citoyens européens à la demande d'États tiers soit subordonné à l'autorisation des autorités des pays des citoyens concernés", rappelle-t-elle. 

 

"Les amendements adoptés par la commission +LIBE+ du Parlement européen, le 21 octobre, sur ce projet de règlement, montrent que ces préoccupations ont été entendues", se réjouit l'institution.

 

La Cnil souhaite aussi la mise en place "d'accords internationaux entre les Etats membres de l'Union européenne et les Etats-Unis pour encadrer les échanges de données de renseignement entre ces pays".

 

En août, les instances européennes de protection des libertés informatiques avaient réclamé des explications sur l'impact des activités d'espionnage électronique des Etats-Unis dans le monde

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 07:55
Gendarmerie :"Situation difficile"(directeur)

25/10/2013 Par Le Figaro.fr (AFP)

 

La gendarmerie peine à payer ses loyers, son essence ou à renouveler son parc automobile, a affirmé récemment son directeur général Denis Favier devant la commission de la Défense à l'Assemblée, demandant de l'aide face à cette "situation difficile".

 

"Depuis plusieurs années, la gendarmerie connaît une profonde mutation au cours de laquelle elle a su préserver ses valeurs de cohésion et d'esprit de corps", a déclaré le général Favier lors de son audition le 16 octobre dans le cadre du projet de loi de finances 2014, selon le compte-rendu officiel.

 

Mais "si elle a su conserver ce qui fait son essence", dit le directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN), elle "présente aussi des fragilités qu'il faut mesurer avec lucidité". Il a évoqué "une période de 10 ans de réformes" sur fond d'"impératif de réduction des dépenses".

 

"La gendarmerie a atteint un seuil", tranche-t-il ensuite. "En matière de personnel, elle a été malmenée par la RGPP (révision générale des politiques publiques du précédent gouvernement), avec une baisse de 6700 effectifs entre 2008 et 2012".  "Cette situation a cessé", selon lui, et "une hausse du plafond d'emploi commence désormais à compenser ces pertes", mais pour ce qui est des moyens, poursuit le DGGN, les indicateurs sont au rouge.

 

La "capacité à renouveler les équipements a été réduite de moitié depuis 2007", dit le général, et ces "difficultés sont amplifiées par les divers 'gels' et 'surgels' en cours d'année (2013), qui remettent en cause la capacité à soutenir l'action". "Nous sommes dans une situation difficile", admet-il, indiquant qu'"aucune commande de véhicules n'a pu être passée" ni d'ordinateurs.

 

Difficulté aussi "pour assurer les paiements (...) incontournables" comme "les dépenses d'énergie pour lesquelles il manque aujourd'hui 16 millions d'euros."

 

"Pour continuer d'assurer le bon fonctionnement des unités, je serai conduit à reporter le paiement des loyers (NDR, de leurs locaux) aux collectivités locales".

 

"La levée de la mise en réserve est donc absolument nécessaire", implore-til, mais "ne réglera pas toutes les difficultés", le "budget 'carburants' " des véhicules ne pouvant être "abondé" par exemple. "Ces difficultés sont bien perçues et toutes les énergies, dont celle du ministre (de l'Intérieur) notamment, sont mobilisées pour obtenir le dégel des crédits, car cela est urgent", poursuit le DGGN qui réclame "un signe positif". Il y a toutefois une lueur d'espoir, selon lui: le "budget 2014" est "responsable et cohérent". Il promet "modernisation" et recrutement de personnels.

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 07:55
M. Valls, ministre de l’Intérieur en visite à bord des frégates de surveillance Germinal et Ventôse

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls se fait présenter la frégate Ventôse et ses missions par son commandant, le capitaine de frégate Luc Savoyant

 

18/10/2013 Marine nationale

 

Jeudi 17 octobre 2013, lors de son déplacement aux Antilles, M. Manuel Valls, ministre de l’Intérieur s’est penché sur la question de la lutte contre les trafics illicites et notamment la lutte contre le narcotrafic.

 

Le ministre a notamment constaté la dernière prise faite par la frégate de surveillance Germinal. Un voilier transportant plus de 300 kg de cocaïne arraisonné, en haute mer, à plus de 700 miles nautiques des côtes de la Martinique.

 

Il s’est rendu à bord des deux frégates de surveillance Germinal et Ventôse pour assister à une démonstration d’interception de go fast par les commandos Marine (puissants hors-bords utilisés par les narcotraficants pour opérer dans la mer des Caraïbes).

 

Au cours de la conférence de presse à bord du Germinal, le ministre a souligné l’action de la Marine nationale dans la lutte contre le narcotrafic.

 

Point presse dans le hangar du la frégate Germinal

Point presse dans le hangar du la frégate Germinal

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17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 16:50
Drogue afghane: Moscou s'étonne que l'Otan refuse la coopération avec l'OTSC

 

MOSCOU, 17 octobre - RIA Novosti

 

Moscou ne comprend pas pourquoi l'Otan refuse de mettre en place une coopération avec l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) en matière de lutte contre la drogue afghane, a déclaré dans une interview à RIA Novosti le vice-ministre russe des Affaires étrangères Alexeï Mechkov.

 

"L'Otan, nous affirme-t-on, s'efforce de mener une politique active et inclusive de partenariat, de renforcer les liens avec les organisations internationales. Dans ce contexte, nous peinons à comprendre poruquoi l'Alliance refuse de mener une coopération avec l'OTSC. C'est précisément sur l'Afghanistan qu'un tel partenariat pourrait apporter une vraie valeur ajoutée", a indiqué le ministre.

 

Selon M. Mechkov, des mesures plus résolues seront nécessaires afin de juguler la prolifération de la drogue afghane suite au retrait du contingent de l'Otan d'Afghanistan prévu fin 2014.

 

"Le dialogue sur les efforts futurs de la communauté internationale en Afghanistan doit être approfondi, c'est dans l'intérêt de tous. Tout comme la coopération pratique Russie-Otan sur l'Afghanistan", a ajouté le diplomate.

 

L'Organisation du Traité de sécurité collective, parfois qualifiée d'"Otan russe", réunit l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, la Russie et le Tadjikistan.

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 17:20
Morpho développera un système de détection d’explosifs nouvelle-génération

NEWARK, Californie – le 16 octobre 2013 Morpho (Safran)

 

Morpho (Safran), à travers sa filiale Morpho Detection, Inc., annonce que la Direction des Sciences et Technologies du Ministère américain de la sécurité intérieure lui a attribué un contrat évalué à environ 10 millions de dollars pour le développement d’un système de détection d’explosifs (EDS) nouvelle-génération destiné au contrôle des bagages enregistrés.

Depuis le début du projet en 2011, Morpho a reçu près de 7 millions de dollars en financement dans le cadre de ce contrat. En vertu de ce contrat, Morpho fournira un prototype basé sur la technologie XRD (diffraction par rayons X) de pointe en 2015. Cette technologie permettra de détecter à la fois les explosifs liquides, les explosifs de fabrication artisanale et les engins explosifs improvisés (EEI) dans les bagages enregistrés. Morpho offrira ainsi aux aéroports les capacités opérationnelles de détection requises pour faire face aux menaces émergentes tout en anticipant le développement de leurs infrastructures.

« Fort de dizaines d’années de travail avec le gouvernement américain, Morpho Detection est fier de poursuivre le développement de systèmes de détection d’explosifs permettant de faire face aux menaces actuelles et futures » a déclaré Cameron Ritchie, Vice-président et Directeur technique chez Morpho Detection, Inc. « Ce contrat illustre à nouveau notre volonté de développer des technologies de nouvelle-génération et de délivrer les systèmes les plus innovants, afin de protéger les voyageurs aériens et d’optimiser les contrôles de sécurité. »

Depuis 1994, l’ensemble des EDS de Morpho ont été certifiés par la TSA comme répondant aux exigences les plus strictes en matière de détection et de débit. Outre le contrôle des bagages enregistrés, Morpho développe également le système XDi™ pour le contrôle des bagages en cabine. Reposant lui aussi sur la technologie XRD, le XDi sera disponible commercialement en 2015 et pourra alors être déployé aux points de contrôle des passagers. Le XDi offrira des capacités exceptionnelles de détection et de débit, nécessaires pour lever les restrictions actuelles sur les liquides dans les bagages en cabine et ainsi optimiser les procédures de contrôle des passagers.

Morpho est le leader mondial sur le marché des systèmes de détection d’explosifs, avec près de 2 000 appareils en service dans le monde. Pour plus d’informations sur les produits de détection de Morpho, consultez le site www.morpho.com/detection.

****

A propos de Morpho Detection, Inc

Morpho Detection, Inc. – société de Morpho, activité sécurité de Safran (PAR : SAF) – est l’un des premiers fournisseurs de systèmes de détection d’explosifs, de narcotiques, de produits chimiques, radiologiques et nucléaires pour les organisations gouvernementales, les complexes militaires, les installations de transport aérien et terrestre, les organismes de premier secours, les infrastructures critiques et autres organisations à risque. Morpho Detection intègre la tomographie informatisée, la spectroscopie Raman, la technologie ITMS™ de détection de traces, la spectrométrie de masse, les rayons X et la diffraction par rayons X au sein d’une offre commerciale unique, dont la vocation est de contribuer à la précision, à la productivité et à l’efficacité des activités de sécurité. Morpho Detection déploie ses solutions pour aider ses clients à protéger les hommes et leurs actifs à travers le monde.
Pour plus d’informations :www.morpho.com www.safran-group.com Suivez @MORPHO_NEWS sur Twitter

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4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 17:50
Cassidian CyberSecurity : comment Netasq et Arkoon sont intégrés

3 octobre 2013 par Philippe Guerrier - itespresso.fr

 

Assises de la Sécurité IT : l’an passé, Cassidian CyberSecurity avait marqué les esprits en acquérant Netasq puis Arkoon plus récemment. Un an plus tard, les synergies démarrent et l’offre produits évolue.

 

Cassidian CyberSecurity vient d’effectuer un point sur ses activités après avoir annoncé le rachat de Netasq (solutions de sécurité unifiées) puis d’Arkoon (protection systèmes et réseaux informatiques).

 

« Il y a un an, nous étions 300 personnes avec un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros. Maintenant, nous disposons d’un effectif global de 600 personnes dans trois pays européens et affichons un CA de 100 millions d’euros et  de CA », se réjouit Jean-Michel Orozco, CEO de Cassidian CyberSecurity (rattachée à la branche Défense du groupe EADS).

 

« L’an dernier, on a embauché 80 personnes sur les trois pays, dont 60 en France », précise le dirigeant, qui souligne les trois points forts d’expertises du nouvel ensemble : Cyberdéfense temps réel, supervision des infrastructures et protection périmétrique.

 

« On continuera de façon à croître de manière organique et avec des partenariats », précise Jean-Michel Orozco, en citant l’alliance signée avec le groupe Axa en matière « d’offres de risques techniques ».

 

Destinées à renforcer les compétences globales de Cassidian CyberSecurity, les filiales Netasq et Arkoon gardent une certaine autonomie opérationnelle.

 

Néanmoins, une jonction a été réalisée : François Lavaste, un manager qui vient de Netasq, va cumuler le poste de président du directoire des deux sociétés. Des mutualisation d’offre et de capacités d’innovation vont être réalisées afin de proposer des solutions de protection des réseaux, des infrastructures et des postes de travail.

 

A l’occasion des Assises de la Sécurité IT qui se déroulent actuellement à Monaco, le catalogue du nouvel ensemble s’enrichit : Cassidian CyberSecurity dévoile Keelback (« détection et lutte contre les cyber-menaces sophistiquées »), qui comporte une offre de services comprenant des capteurs et des logiciels, une identification et caractérisation des menaces et un service « procurant des capacités de réaction immédiate en cas d’attaques avérées ».

 

Du côté de Netasq, c’est une nouvelle version logicielle (9.1) pour la gamme de réseaux de parefeux NG-UTM qui est mise en avant. Avec un accès au cloud d’Amazon Web Services.

 

Pour la contribution d’Arkoon, c’est la solution StormShield sur la sécurisation des postes clients qui a été renforcée (jusqu’à 20 000 agents par serveur, « X4 par rapport à la version précédente ») et son déploiement a été facilité.

 

Sur le front de la mobilité, Cassidian CyberSecurity commercialise depuis le début de l’année l’application Moeso Smart pour le chiffrement des communications de voix sur IP.

 

Disponible pour iPhone, Android et BlackBerry, cette solution à vocation à contrer les risques de piratage des conversations vocales par téléphone. Mais elle n’assure pas la confidentialité des messages SMS et e-mails.

 

Par rapport à Bull (avec son nouveau smartphone Hoox) ou Thales (Teorem) qui privilégient l’approche terminal numérique isolé, Cassidian cherche à se démarquer dans la sécurité mobile. « Pour être efficace, il faut installer la solution logicielle de sécurité sur le téléphone d’usage d’un dirigeant et non sur un terminal dédié qui reste généralement dans sa valise », estime Jean-Michel Orozco.

 

Cette solution professionnelle, vendue par contrat, est facturée sur un mode d’abonnement mensuel. « Nous avons quelques centaines d’utilisateurs actuellement. Nous allons passer le millier avec les contrats signés avec deux très gros industriels nationaux. »

 

Ce qui fait dire au CEO de Cassidian CyberSecurity que son groupe dispose du parc de clients le plus significatif en France en matière de chiffrement de la voix via les terminaux mobiles.

 

Sur le thème fort de l’édition 2013 des Assies de la sécurité c’est à dire la protection des systèmes industriels (SCADA), le groupe de cybersécurité annonce que des projets sont en cours de développement et que des produits « marketables » devraient arriver d’ici fin 2014.

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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 11:54
1ères Rencontres Parlementaires de la Cybersécurité

source defense-et-strategie.fr
 

Les Rencontres annuelles de cybersécurité

Le mercredi 23 octobre 2013 auront lieu les 1ères Rencontres Parlementaires de la Cybersécurité qui se dérouleront au siège de la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale à Issy-les-Moulineaux

Ouvertes par Madame Fleur PELLERIN, Ministre déléguée auprès du Ministre du redressement productif, chargée des PME, de l'innovation et de l'économie numérique. Les Rencontres seront présidées par Jean-Marie BOCKEL, ancien ministre, sénateur du Haut-Rhin, membre de la Commission des Affaires Etrangères, de la Défense et des Forces armées, et Eduardo RIHAN CYPEL, député de Seine-et-Marne, membre de la Commission de la Défense nationale et des Forces armées

 
Les Rencontres seront articulées en deux temps :
  • la matinée sera dédiée à la réflexion à travers la tenue de deux tables rondes,
 
 
 

la première consacrée à la cybersécurité des OIV, sous la présidence et l’animation des présidents des Rencontres

 

 

 

la seconde au cadre et aux outils juridiques et judiciaires de la lutte contre la cybercriminalité, sous la présidence et l’animation d’ Axelle LEMAIRE, députée des Français établis hors de France, secrétaire de la commission des Lois, et de Francis HILLMEYER, député du Haut-Rhin, membre de la commission de la défense nationale et des Forces armée

  •   l’après-midi sera dédié à des ateliers et des démonstrations qui seront accessibles par petits groupes

 

Consulter le programme

 

Invitation

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 07:50
Spain Tests Future European Maritime Surveillance System

Sept. 25, 2013 defense-aerospace.com

(Source: Indra; issued Sept. 24, 2013)

 

Indra Coordinates, In Collaboration with the Civil Guard, the First Tests of the Future European System for Maritime Surveillance

 

This past Tuesday, 24 September, Indra worked with the Civil Guard to launch the first test at sea of the Perseus (Protection of European BoRders and Seas through the IntElligent Use of Surveillance) R&D project. This initiative is led by the technological multinational and is aimed at developing new maritime surveillance capabilities for all of Europe.

 

The goal is to develop and test a system that allows interconnecting the various maritime surveillance infrastructures that already exist in Europe and to incorporate the most innovative technologies.

 

Perseus is one of the most significant initiatives that have been launched by the European Commission through the Seventh Framework R&D Programme, and it is also the EU's flagship of security at sea. The project began in 2011 and has a four-year duration.

 

 

The exercise carried out today marks the start of the week-long tests that will take place in the Strait of Gibraltar, specifically in the Alboran Sea. Tuesday's test included detecting a vessel that departed from Melilla and simulated transporting immigrants illegally.

 

The operation for the vessel's detection, monitoring and subsequent detention was led and coordinated from the national coordination centre of the Civil Guard's Administrative Offices located in Madrid.

 

To do so, a CN-235 Civil Guard plane carried out an open water surveillance mission. The necessary orders were sent from the control centre, and the information was received in real time by the aircraft. The plane detected and identified the target and proceeded to monitor it.

 

The responsibility of the mission was then transferred to the MRI P2006T maritime surveillance light plane, and low cost solution developed by Indra. Equipped with radar, opto-electronic day/night vision, and AIS vessel identification systems, it operated between 20 and 45 nautical miles from the coast.

 

Once the vessel neared the coast, the SIVE El Sabinar station, located in Almeria, took over the monitoring tasks. Afterwards, the Rio Miño intervention vessel carried out an interception mission with support from Indra's MRI P2006T maritime surveillance plane.

 

This exercise tests the integration of a number of maritime surveillance technologies. Combining the information gathered by the SIVE and the sensors installed on various air and sea platforms makes it possible to control areas at high sea that cannot be reached by coastal surveillance systems. It also facilitates the detection of smaller vessels, intensifying the control of illegal human and drug trafficking, while improving rescue capabilities.

 

In addition, the information gathered by the Civil Guard's control centre in Madrid was shared with the Perseus system's nodes located in France, Italy and Portugal. The objective is for all the countries to have a complete vision of the routes and activities of vessels at sea.

 

A demanding test calendar

 

Through two large-scale validation campaigns, Perseus will demonstrate its viability and propose the standards for building the EU's future maritime surveillance system.

 

The first campaign will take place in the western area of the Mediterranean Sea. Following the first exercises that began today in the Alboran Sea, the second series of tests will take place near the Canary Islands and the African coast. The third series will include exercises that cover an area from southern Portugal to the south of France and Italy. This will show the system's effectiveness in different maritime and coastal environments, as well as its ability to coordinate operations involving multiple countries.

 

Lastly, the second campaign has been scheduled for 2014. It will take place in the Aegean Sea and in the channel of Samos Island, with the possibility of expanding to the Black Sea.

 

Indra is the European leader of coastal surveillance and more than 5,000 km of borders are protected by its systems. Directing Perseus strengthens its position as one of the top companies in the field of land and maritime surveillance, protection and border control systems in the world. The company has already implemented its systems in numerous countries, including Spain, Portugal, Romania, Latvia and Hong Kong.

 

 

Indra is the number one multinational consultancy and technology firm in Spain and a leader in Europe and Latin America. Innovation is the cornerstone of its business and sustainability. The company has allocated more than €550 million to R&D&i in the last three years, making it one of the top companies in Europe in its sector in terms of investment. With sales approaching €3,000 million, nearly 60% of its income is from the international market. The company employs 42,000 professionals and has customers in 128 countries.

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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 07:30
Laser Crédits Andrea Pacelli

Laser Crédits Andrea Pacelli

20.09.2013 Benjamin Kupfer, Volontaire international chercheur à l'Université Bar-Ilan
 

Jadis, lorsqu'un paquet était susceptible de représenter un danger quelconque, un brave homme devait mettre en péril sa vie pour le bien de la communauté en vérifiant ce qu'il contenait. Puis, le génie robotique a permis à des hommes, tout aussi braves, mais à l'abri, de téléguider des robots pour effectuer cette tâche. Ainsi, pendant certaines vagues d'attentats en Israël, il était courant de voir un périmètre bouclé tandis qu'une machine, au long bras articulé, s'avançait sans peur vers une mallette suspecte. La situation s'est donc améliorée, mais le processus est long et laborieux, d'autant que des démineurs professionnels sont souvent requis. Une équipe de chercheurs du Technion - Israel Institute of Technology vient de breveter un laser de détection d'explosifs, qui rend la procédure beaucoup plus rapide.
 


Des alertes qui paralysent la vie de milliers de personnes

Le 5 juin 2013, à 13h00, une alerte au colis suspect fut déclenchée dans un magasin de téléphonie d'Angoulême. Tout s'arrête dans le centre-ville alors qu'un habitant dont la vie ne parait guère passionnante "se croit dans une série de Canal +" [1]. Les démineurs n'arrivent qu'à 15h45, certainement en raison de la difficulté d'acheminer le matériel et d'organiser la sécurité du voisinage. A 16h50, les démineurs font exploser la mallette : celle-ci ne contenait que des effets personnels. Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres : chaque jour, dans une société de plus en plus anxiogène, des quartiers, des aéroports et des stations de métro sont bloqués en raison d'alertes, paralysant ainsi de manière ponctuelle la vie de plusieurs centaines ou milliers de personnes.

Détection en 1 minute chrono

La donne pourrait changer, grâce à une équipe du Technion, qui a récemment déposé un brevet pour une technique de détection par laser d'explosifs, mais aussi de drogues, qui ne prend qu'une minute à opérer [2]. Cette technique répondant au nom de MEES (Multiphoton Electron Extraction Spectroscopy) est le fruit d'un travail de 2 ans, conduit par l'équipe du Dr Isral Schechter du Département de chimie de l'institut israélien. Le laser est dirigé vers la cible suspecte qui, irradiée par des photons d'une longueur d'onde unique, émet des électrons dont la quantité permet l'identification.

Cette technologie a l'avantage considérable d'être mise en action par l'intermédiaire d'une machine de la taille d'un ordinateur portable. Cela réduira son temps d'acheminement vers les zones à risque et permettra son utilisation dans des lieux difficiles d accès. Par ailleurs, cette nouvelle méthode permet de détecter des traces infimes de drogues ou d'explosifs, jusqu'à un millionième de millionième de gramme. De telles quantités ne représentent certes pas un danger, mais les détecter peut permettre d'appréhender un individu ayant été en contact avec ces substances. Ainsi, un lavage de mains, même minutieux, ne devrait plus permettre à un terroriste ou à un dealer d'éliminer des traces de son implication. Preuve de l'efficacité du dispositif, des résidus de drogues et d'explosifs dans des sacs fournis par la police israélienne ont été immédiatement et correctement identifiés.

Un grand enthousiasme autour du dispositif

Le procédé, dont le développement a fait l'objet d'une étude publiée dans l'Analytical Chemistry Journal en 2010, est récemment devenu un brevet protégé qui fait beaucoup parler de lui dans le milieu spécialisé. Le Dr Schechter espère que "son prix sera assez bas pour pouvoir l'implémenter dans le système de sécurité des lieux sensibles comme les aéroports". En attendant, il goûte le succès de son dispositif. Invité à une conférence prestigieuse à Philadelphie sur le thème des explosifs, il fut étonné de ressentir "un grand enthousiasme à la place du scepticisme qu'il attendait; ils ont tout de suite vu le potentiel de nos travaux". Un enthousiasme que devraient partager nos amis Angoumoisins..

Sources

- [1] Julien Prigent, "Alerte au colis piégé : les démineurs ont fait exploser la mallette", Charente Libre, 5 juin 2013 - http://redirectix.bulletins-electroniques.com/fVlz9
- [2] Judy Siegel-Itzkovich, "Technion patents laser device for identifying explosives, narcotics", Jerusalem Post, 14 juillet 2013 - http://redirectix.bulletins-electroniques.com/Qm4ft

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 12:20
Energy Dept. awards $30M for improved protection against cyberattacks

Sep 20, 2013 (UPI)

 

Washington - Eleven projects will share $30 million to help better protect the electric grid and oil-and-gas infrastructure from cyberattacks, U.S. energy officials said.

 

With support from the federal Energy Department, energy organizations in California, Georgia, New Jersey, North Carolina, Tennessee, Virginia, and Washington state will develop new systems, frameworks and services that help move forward the department's vision of more resilient energy delivery control systems, the Energy Department said Thursday in a release.

 

"Keeping the nation's energy flowing is vital to the safety and well-being of Americans, our economic prosperity, and modern society as a whole," Energy Secretary Ernest Moniz said. "To meet the challenges of today's evolving cyber landscape, we must continue investing in innovative, state-of-the-art technologies."

 

The 11 projects, which will combine advanced expertise in power system engineering and cybersecurity, include testing of the new products to demonstrate their effectiveness and interoperability, Energy Department officials said. Energy delivery control systems are designed and operated specifically to control the physical processes that result in the delivery of continuous and reliable power.

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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 12:20
Surveillance: le patron du FBI défend les choix d'Obama

21.09.2013 Par Chantal VALERY tv5.org ( AFP)

 

Washington - Il [James Comey] avait refusé d'avaliser le programme d'écoutes sous George W. Bush. Mais sous la présidence de Barack Obama, le nouveau directeur du FBI considère la politique gouvernementale de surveillance comme un outil "légal" pour lutter contre les "métastases" du terrorisme.

 

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20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 07:56
Syrie: plus de 130 Français engagés dans le combat

19/09/2013 Par LEXPRESS.fr

 

Manuel Valls a avancé ce jeudi le chiffre de 130 Français ou résidents en France engagés sur le terrain en Syrie. La plupart sont jeunes, radicalisés, avec un parcours délinquant, selon le ministre de l'Intérieur.

 

Un chiffre inquiétant pour Manuel Valls. "Plus de 130 Français ou résidents en France", souvent radicalisés, combattent actuellement en Syrie, a affirmé jeudi le ministre de l'Intérieur sur France Inter. "Une cinquantaine sont revenus, une quarantaine sont en zone de transit et une bonne centaine ont déjà, selon nos services de renseignements, montré qu'ils pouvaient se rendre là-bas", a-t-il précisé. 

 

Au début du mois, L'Express était en mesure d'affirmer qu'une centaine de combattants français se trouvaient sur le terrain. Neuf jeunes musulmans partis de France ont été tués en Syrie depuis le début du conflit en 2011. 

Ampleur du phénomène

 

"C'est un phénomène qui m'inquiète, parce qu'ils représentent, avec leur retour sur notre sol, un danger potentiel", a insisté le ministre socialiste. Selon lui, il s'agit "d'individus jeunes", "ayant connu souvent déjà un parcours délinquant", "radicalisés le plus souvent". 

 

Selon le ministre, "c'est un phénomène sans commune mesure avec le nombre de Français qui avaient pu se rendre par exemple en Afghanistan ou au Pakistan. Il faut être extrêmement attentif".

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20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 07:55
Des drones pour sécuriser Marseille, une idée qui séduit

19/09/2013 Par lefigaro.fr

 

La proposition formulée la semaine dernière par le président de la communauté urbaine de Marseille Eugène Caselli pour lutter contre l'insécurité dans la cité phocéenne plaît à certains responsables locaux.

 

Après l'armée, les drones? C'est la nouvelle solution évoquée par Eugène Caselli, candidat à la primaire socialiste pour les élections à la mairie de Marseille en 2014, afin de lutter contre l'insécurité dans la cité phocéenne. «Je demande à l'Etat de faire de Marseille un véritable laboratoire contre le crime, un laboratoire avec de nouveaux moyens technologiques. Maintenant, on a des drones, et on va s'en servir», a-t-il déclaré sur France 3 la semaine dernière.

 

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20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 07:20
Etats-Unis : le gouvernement commande 60 000 doses de traitement contre l'anthrax

19.09.2013 LeMonde.fr(AFP)

 

Le groupe pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline (GSK) a annoncé jeudi 19 septembre avoir remporté un contrat de près de 196 millions de dollars pour fournir des traitements contre l'anthrax au gouvernement américain, face à d'éventuelles attaques bioterroristes. GSK produira ainsi 60 000 doses sur quatre ans de son traitement par inhalation nommé Raxibacumab.

 

Lire l'analyse : "La science doit-elle se censurer face à la menace bioterroriste ?"

 

"L'anthrax est l'un des agents les plus susceptibles d'être utilisés dans une attaque bioterroriste puisque ses spores se trouvent facilement dans la nature et peuvent être produites en laboratoire. Il peut être diffusé discrètement dans l'environnement et y rester longtemps", souligne GSK dans un communiqué.

 

Des lettres empoisonnées à l'anthrax avaient fait cinq morts en 2001 aux Etats-Unis. En outre, 17 personnes avaient été contaminées par la poudre blanche contenant le bacille du charbon, une bactérie qui engendre une maladie rapidement mortelle, se manifestant par de sévères infections cutanées et une détresse respiratoire.

 

Lire aussi : "Bioterrorisme : un rapport pointe les failles des laboratoires aux Etats-Unis"

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 12:55
FAA : opération de déminage sur un avion de ligne à Fort-de-France

18/09/2013 Sources : EMA

 

Le 15 septembre 2013, le groupe régional d’intervention NEDEX (Neutralisation, Enlèvement et Destruction d’Explosifs) des forces armées aux Antilles (FAA) est intervenu sur l’aéroport de Martinique sur demande de concours de la préfecture. Sa mission visait à rechercher un objet suspect sur un avion de ligne.

 

Le 15 septembre 2013, le groupe régional d’intervention NEDEX (Neutralisation, Enlèvement et Destruction d’Explosifs) des forces armées aux Antilles (FAA) est intervenu sur l’aéroport de Martinique sur demande de concours de la préfecture. Sa mission visait à rechercher un objet suspect sur un avion de ligne.

 

Vers 19h00, l’avion TX 511 d’Air Caraïbes, avec 350 passagers à bord, s’est posé en urgence sur le tarmac de l’aéroport « Aimé Césaire » à Fort-de-France, une heure et demi après avoir décollé de ce même aéroport. Le commandant de bord a pris la décision de faire demi-tour après avoir reçu des informations faisant été d’un risque d’attentat.

 

L’avion a été rapidement parqué exceptionnellement en zone de fret et les passagers immédiatement évacués par les forces de l’ordre. Le groupe régional d’intervention NEDEX est alors intervenu pour conduire une fouille complète de l’appareil. Cinq militaires des FAA, assistés de deux maîtres-chiens de la PAF (Police aux frontières) spécialisés dans la détection d’explosifs ont minutieusement inspecté les cabines de l’avion, les soutes ainsi que la totalité des bagages disposés sur le tarmac. Au terme de cette investigation, aucun objet suspect n’a finalement été détecté. L’avion a donc été autorisé à reprendre son vol dès le lendemain.

 

En Martinique, le groupe régional d’intervention NEDEX des FAA est le seul service à détenir des capacités de recherche et de destruction de munitions, d’explosifs conventionnels, d’engins explosifs improvisés et de matières NBC. Dans le cadre d’un protocole signé avec la préfecture de la région Martinique, le groupe NEDEX peut être amené à intervenir en milieu civil, sur réquisition ou demande de concours du Préfet. De façon symétrique, en Guadeloupe, les démineurs de la sécurité civile sont les seuls à disposer de ce type de compétences. Sur demande des autorités militaires, ils peuvent être amenés à intervenir sur des terrains appartenant au ministère de la Défense.

 

Le groupe régional NEDEX des FAA comprend cinq spécialistes de l’armée de Terre qualifiés NEDEX ainsi qu’un plongeur démineur de la Marine nationale. Le groupe réalise en moyenne une quinzaine d’interventions par an en Martinique et assure une permanence 24h/24.

 

Les FAA garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent le dispositif interarmées à dominante maritime du théâtre « Antilles-Guyane », tandis que les FAG arment le dispositif interarmées à dominante aéroterrestre. En cas de crise sur le territoire national ou à l’étranger, elles ont notamment pour mission de conduire ou participer à une opération militaire et de mener des opérations de secours d’urgence (assistance humanitaire, catastrophe naturelle).

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 07:40
Moscou veut une "ceinture antidrogue" autour de l'Afghanistan

ASTANA (Kazakhstan), 10 septembre - RIA Novosti

 

Le ministre russe de l'Intérieur Vladimir Kolokoltsev a invité mardi ses homologues des pays membres de la Communauté des Etats indépendants à mettre en place une zone de sécurité antidrogue le long des frontières afghanes.

 

"J'ai proposé de créer une ceinture antidrogue autour de l'Afghanistan. Ma proposition est dictée par le fait que la principale menace de prolifération des stupéfiants émane de ce pays", a déclaré M. Kolokoltsev à l'issue d'une réunion des ministres de l'Intérieur de la CEI.

 

Selon M. Kolokoltsev, les policiers russes doivent prendre conjointement avec leurs collègues "toutes les mesures possibles prévues par le droit international".

 

Premier producteur mondial d'héroïne, l'Afghanistan a fourni en 2011 plus de 80% des substances opiacées fabriquées dans le monde. Selon le Service fédéral russe de contrôle des stupéfiants (FSKN), l'Afghanistan produit près de 150 milliards de doses d'héroïne et environ 30 milliards de doses de haschisch par an. Cette drogue arrive en Russie via le Tadjikistan et le Pakistan.

 

Le directeur du FSKN, Viktor Ivanov, a déclaré en avril dernier que jusqu'à 20.000 mercenaires opérant en Syrie étaient financés avec l'argent provenant du trafic de drogue afghane.

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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 19:45
Conférence INTERPOL africaine organisée en Algérie

10.09.2013 interpol.int

 

Une conférence INTERPOL africaine organisée en Algérie fait l’union des services chargés de l’application de la loi régionaux contre la criminalité transnationale

 

ORAN (Algérie) – La 22ème Conférence régionale africaine qui se tient actuellement en Algérie s’est ouverte sur l’affirmation du caractère essentiel de la planification stratégique régionale et de l’échange d’informations de police en temps voulu pour combattre efficacement des formes de criminalité allant du trafic d’êtres humains, de drogues ou d’armes à la piraterie maritime et au terrorisme.

Rassemblant plus de 170 hauts responsables des services chargés de l’application de la loi de 44 pays ainsi que les représentants de dix organisations internationales, la conférence va se pencher pendant trois jours (du 10 au 12 septembre) sur les problèmes de sécurité qui se posent dans la région et définir les domaines dans lesquels l’efficacité peut être améliorée et la coopération renforcée, dans toute l’Afrique et au-delà.

Le Général-Major Hamel Abdelghani, Directeur Général de la Sûreté nationale algérienne, a déclaré que le nombre des pays représentés témoignait de leur engagement dans la lutte contre les menaces que représentent la criminalité organisée et le terrorisme pour la région africaine.

« J’ai la certitude que les résultats de nos travaux pendant cette conférence vont grandement contribuer à améliorer tout ce que nous ferons à l’avenir pour relever ces défis. INTERPOL est le meilleur canal de coopération internationale pour y parvenir, mais également pour assurer que nos services de police atteignent des niveaux de performance encore plus élevés », a déclaré le Général-Major Hamel.

La Présidente d’INTERPOL, Mme Mireille Ballestrazzi, a encouragé les pays à ouvrir encore plus largement l’accès aux bases de données mondiales d’INTERPOL et à son système de communication policière sécurisée I-24/7, qui ont d’ores et déjà permis d’importantes avancées dans le domaine de la sécurité des frontières.

« L’Afrique et INTERPOL manifestent depuis longtemps leur engagement dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée. Anéantir la menace que représentent les groupes terroristes nécessite de cibler leur capacité à fonctionner … et à recruter », a fait observer la Présidente Ballestrazzi.

« Ouvrir aux points de contrôle frontaliers, aux ports et aux aéroports l’accès aux bases de données d’INTERPOL donne aux services chargés de l’application de la loi la possibilité de mieux exprimer tout leur potentiel, dans l’intérêt de la sécurité nationale, régionale et mondiale », a conclu la Présidente d’INTERPOL.

Le Secrétaire Général d’INTERPOL, M. Ronald K. Noble, a indiqué que les succès enregistrés dans toute l’Afrique confirmaient « la conviction simple mais ferme [de l’Organisation] que la coopération entre les services chargés de l’application de la loi des pays membres peut permettre de surmonter les plus grandes difficultés ».

« Qu’il s’agisse du trafic d’êtres humains, d’espèces sauvages, d’armes légères, de drogues, de médicaments de contrefaçon ou des défis de la lutte contre la piraterie maritime, le rôle de la coopération policière régionale et internationale est fondamental et décisif pour prévenir la criminalité en Afrique », a déclaré le Secrétaire Général Noble, soulignant les excellents résultats de la récente opération de police Usalama.

Conduite par l’Organisation de coopération des Chefs de police d’Afrique de l’Est (OCCPAE) et l’Organisation de coopération régionale des Chefs de police d’Afrique australe (SARPCCO), avec l’appui direct des Bureaux régionaux (B.R.) INTERPOL de Nairobi et Harare, cette opération a permis de porter secours à plus de 300 victimes de la traite d’êtres humains, de saisir des drogues, des armes à feu et des véhicules volés, et de récupérer des marchandises faisant l’objet de trafics, dont de l’ivoire et des diamants.

Le Secrétaire Général Noble a également souligné le rôle croissant joué par INTERPOL en matière de lutte contre les atteintes à l’environnement, par exemple en coordonnant la très récente Opération Wendi dirigée contre le trafic d’ivoire d’éléphant en Afrique centrale et de l’Ouest, avec l’appui des Bureaux régionaux d’Abidjan et de Yaoundé.

Cette seule opération a abouti à l’arrestation de plus de 60 personnes et à la saisie de près de 4 000 articles en ivoire. Aussi le chef d’INTERPOL a-t-il encouragé les pays membres à participer à la conférence internationale sur le respect et l’application du droit de l’environnement, organisée par INTERPOL et le PNUE (Programme des Nations Unies pour l’environnement), qui se tiendra au Kenya en novembre prochain.

« En Afrique de l’Est seulement, on estime que le commerce illicite de l’ivoire a conduit au braconnage de 5 600 à 15 400 éléphants annuellement. Face à l’explosion alarmante de cette forme de criminalité, ce n’est qu’en étant unis et résolus que nous pourrons définir les mesures propres à aider l’ensemble de nos 190 pays membres à combattre ce fléau et à en venir à bout », a déclaré le Secrétaire Général Noble.

Le Secrétaire Général a par ailleurs indiqué que les partenariats ont joué un rôle clé dans l’aide apportée aux pays membres, à travers le financement par l’Union européenne des initiatives INTERPOL RELINC (Rebuilding Libya’s Investigative Capability - Reconstruire la capacité d’enquête de la Libye) et WAPIS (West African Police Information System - Système d’information policière des pays d’Afrique de l’Ouest).

Il a également mentionné le soutien apporté par le ministère canadien des Affaires étrangères, du commerce et du développement, qui a permis d’élargir l’accès à I-24/7 et de concrétiser toute une série d’initiatives de renforcement des capacités de lutte contre le terrorisme dans la Corne de l’Afrique et au-delà.

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