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20 décembre 2014 6 20 /12 /décembre /2014 17:35
North Korea - cyberdefense source Reddit

North Korea - cyberdefense source Reddit

 

20/12/2014 Par Guerric Poncet / Le Web en lignes - Le Point.fr

 

Le président Obama promet de "répondre" à Pyongyang, qu'il accuse d'avoir perpétré le gigantesque piratage qui met Sony Pictures en péril. Le Point.fr décrypte l'affaire.

 

Le FBI a annoncé vendredi avoir la preuve que la Corée du Nord est responsable du piratage de Sony Pictures, qui n'en finit plus de faire couler de l'encre. Il s'agit vraisemblablement de la plus importante attaque informatique jamais subie par une entreprise à cette échelle. C'est même une "grave affaire de sécurité nationale" pour la Maison-Blanche, qui peine à faire face à ce que les médias commencent à appeler une cyberguerre. Le Point.fr résume pour vous l'affaire.

 

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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 19:35
Le leader nord-coréen Kim Jong-un

Le leader nord-coréen Kim Jong-un

 

 

SEOUL, 09 avr. (Yonhap)

 

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a été réélu ce mercredi premier président de la Commission de défense nationale, organe le plus puissant en Corée du Nord, a confirmé l’Agence centrale de presse nord-coréenne (KCNA).

 

Cette réélection devrait aider à cimenter davantage son emprise sur le pouvoir. Le choix a été fait durant la première session du nouveau Parlement. Tous les députés et participants ont «éclaté sous un tonnerre d’applaudissements et de "hourras"», a déclaré la KCNA.

 

Son élection est le «grand jubilé de l’histoire de la nation», a indiqué la KCNA dans une dépêche. La nomination parlementaire est largement considérée comme une formalité dans un pays où Kim exerce un pouvoir absolu qu’il a hérité à la mort de son père, Kim Jong-il, en 2011.

 

Plus tôt cette année, le dirigeant Kim Jong-un avait aussi été élu député ainsi que 686 autres candidats. Certains d’entre eux étaient considérés comme des proches de l’oncle défunt du leader, Jang Song-thaek. Les résultats électoraux ont indiqué que Kim était assez confiant pour ne pas se soucier d’un quelconque contrecoup après l’exécution en décembre de Jang, accusé de trahison.

 

Il est également prévu de nommer de nouveaux membres après l’exécution de Jang, ancien vice-président de la Commission. Bien que l’Assemblée ait une connotation symbolique, elle rassemble le gratin du gouvernement, du Parti du travail et de l’armée qui forment l’épine dorsale de la nation communiste. Le Parlement se réunit une ou deux fois par an pour approuver le budget du gouvernement et examiner les politiques importantes de l’Etat.

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30 mars 2014 7 30 /03 /mars /2014 11:35
La Corée du Nord "n'exclut pas" un nouvel essai nucléaire

 

30.03.2014 Romandie.com (ats)

 

La Corée du Nord "n'exclut pas" de procéder à un quatrième essai nucléaire. Il s'agirait de répondre aux menaces que constituent selon Pyongyang les manoeuvres conjointes entre le Sud et les Etats-Unis, et la condamnation par l'ONU d'un tir de missiles balistiques de moyenne portée effectué cette semaine.

 

Ce nouveau test viserait "à renforcer notre arme de dissuasion nucléaire", a indiqué le ministère des Affaires étrangères, via l'agence officielle KCNA. Pyongyang juge aussi "inacceptable que le conseil de sécurité de l'ONU condamne nos essais défensifs de tirs de missiles (...) tout en ignorant les exercices de guerre nucléaire que conduisent les Etats-Unis et qui ont provoqué nos actions".

 

Le tir de missiles balistiques de moyenne portée effectué cette semaine par Pyongyang - et condamné par l'ONU - entrait dans le cadre des exercices "d'autodéfense" face aux manoeuvres conjointes annuelles conduites par Séoul et Washington depuis plus d'un mois, a ajouté le ministère nord-coréen.

 

"Si les Etats-Unis y voient à nouveau un problème en les qualifiant de 'provocations', nous avons préparé d'autres mesures que nos ennemis auront peine à imaginer", a-t-il précisé.

 

Essais dénoncés, pas de mesures

 

La Corée du Nord avait effectué mercredi un tir d'essai balistique en réponse au sommet de La Haye entre le Japon, la Corée du Sud et les Etats-Unis, qui ont dénoncé une "escalade provocatrice".

 

En violation des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies sanctionnant son programme nucléaire, le régime nord-coréen a lancé deux missiles aux premières heures du jour mercredi. Jeudi, le conseil de sécurité de l'ONU a condamné ces actions, sans cependant prendre de mesures pour l'instant.

 

Pyongyang avait lancé des missiles Scud à courte portée fin février et début mars, pour marquer son opposition aux manoeuvres annuelles réunissant les forces armées américaines stationnées dans le sud de la péninsule et les soldats sud-coréens. Pyongyang a réalisé trois essais nucléaires: en octobre 2006, mai 2009 et février 2013.

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28 mars 2014 5 28 /03 /mars /2014 08:35
Musudan and the Rodong-B

Musudan and the Rodong-B

 

27.03.2014 Par Edouard Pflimlin
 

Le Conseil de sécurité de l'ONU tient des consultations, jeudi 27 mars après-midi, sur les récents tirs de missiles par la Corée du Nord, a annoncé mercredi 26 mars la mission luxembourgeoise auprès de l'ONU. Pyongyang a procédé mercredi matin à des tirs d'essai balistiques en réponse au sommet de La Haye (Pays-Bas) entre le Japon, la Corée du Sud et les Etats-Unis, qui ont dénoncé une "escalade provocatrice".

 

Que sait-on du programme de missiles nord-coréens ?

En violation des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies sanctionnant son programme nucléaire, le régime nord-coréen a lancé deux missiles qui sont apparemment des variantes de missiles Rodong (épelés "Nodong" en Corée du Sud), considérés comme des missiles à moyenne portée avec un maximum allant de 1 000 à 1 500 kilomètres. Lors des quatre dernières semaines, la Corée du Nord a également procédé à de nombreux lancements de missiles Scud de courte portée et de fusées, alors que les Etats-Unis et la Corée du Sud organisaient leurs exercices militaires conjoints annuels. Le dernier essai présumé de missile Rodong par Pyongyang remontait à juillet 2009.

« Pyongyang est soupçonné d'avoir lancé des missiles pour protester contre la pression internationale pour la dénucléarisation exprimée lors du Sommet sur la sécurité nucléaire à La Haye (Pays-Bas) et contre les exercices militaires conjoints en cours entre Séoul et Washington, ainsi que pour montrer la capacité de ses missiles balistiques », selon le Korea Times.

« Le lancement a également eu lieu le jour même où la Corée du Sud commémore le quatrième anniversaire du naufrage de la corvette Cheonan, qui avait été touchée par une torpille nord-coréenne en mer Occidentale, une zone de forte tension. Pyongyang nie toujours son implication dans l'incident qui a tué 46 marins. », ajoute le quotidien sud-coréen.

 

Comment ce programme de missiles s'est-il étendu ?

Ces tirs montrent aussi l'étendue du programme de missiles nord-coréens. Pyongyang dispose en effet de plusieurs centaines de missiles, essentiellement à courte et moyenne portée, qu'elle a acquis et développés depuis une trentaine d'années.

Le programme d'acquisition et de développement de missiles de la Corée du Nord aurait commencé vers 1975, selon l'IISS (International Institute for Strategic Studies) de Londres. A partir de cette date, Pyongyang a notamment importé d'Union soviétique des missiles Scud-B à courte portée et a développé à partir de cette technologie ses propres missiles, Hwasong-5 et Hwasong-6, en accroissant leur portée à respectivement 300 et 500 kilomètres.

Ces missiles peuvent frapper des cibles dans toute la péninsule coréenne – un objectif tactiquement utile pour les dirigeants communistes, mais qui ne remplit pas un des objectifs stratégiques : pouvoir frapper des cibles au Japon, bases américaines comprises.

Aussi, la Corée du Nord a décidé d'importer des missiles, probablement de Russie, pour développer à partir de 1988 le Rodong. Il a été testé à partir de 1993. Donnant satisfaction, il a commencé à être exporté à partir de la deuxième moitié des annés 1990, notamment en Iran et au Pakistan – respectivement renommés Shahab-3 et Ghauri.

La Corée du Nord est ainsi devenue un Etat proliférant, accroissant l'instabilité de la planète. La portée de ce missile est de 900 kilomètres. Il peut toucher une partie des bases japonaises et américaines au Japon ou des objectifs civils. Mais le missile n'a été testé que sur 500 kilomètres. En 2010, Pyonyang a présenté une nouvelle version améliorée, le Nodong-2010, qui pourrait théoriquement atteindre 1 600 kilomètres et toucher Okinawa, dans le sud de l'archipel.

Mais Pyongyang cherche aussi à se doter de missiles intercontinentaux depuis la fin des années 1980. Le missile Taepodong-1 a été testé le 31 août 1998, provoquant un choc, notamment au Japon, le missile passant au-dessus du territoire.

 

Quelle portée peuvent avoir ces missiles ?

 

4 questions pour comprendre le programme de missiles de la Corée du Nord

Sous la pression internationale, Pyongyang accepta, quelques mois plus tard, en 1999, un moratoire sur les tests de missiles à longue portée, en échange de la levée des sanctions économiques instaurées par les Etats-Unis, moratoire auquel elle mit fin en 2006. Depuis, le Taepodong-1 n'a pas été testé. Reconnaissant ses limites opérationnelles, les ingénieurs nord-coréens ont planché sur une nouvelle version, le Taepodong-2, à partir des années 1990. Il a été testé pour la première fois en 2006. Mais le test de ce missile dont la portée serait d'au moins 4 000 kilomètres a échoué.

Un autre missile, le Unha-2 – dont on ne sait pas s'il est une réplique du Taepodong-2 ou s'il s'agit d'un nouveau système – a été lancé en 2009. Ce fut également un échec. Mais selon l'IISS, son développement pourrait servir soit au lancement de petits satellites, soit comme missile à longue portée, entre 6 500 et 10 000 kilomètres. Un autre missile à plus courte portée (2 400 ou 4 000 kilomètres, selon les sources), le Musudan, n'a pas encore été testé et est en cours de développement. Enfin, le Unha-3 a été testé, le 12 décembre 2012, avec succès. Il pourrait atteindre, théoriquement, jusqu'à 10 000 kilomètres de portée, atteignant ainsi largement l'intérieur des Etats-Unis ou l'Europe de l'Ouest.

La portée de ces missiles serait donc, pour certains, considérable, mais elle n'est pas confirmée tant le programme est opaque et l'industrie nord-coréenne technologiquement peu avancée. Par ailleurs, certains systèmes sont difficilement détectables, étant installés sur des rampes mobiles. La Corée du Nord disposerait de 200 rampes mobiles de lancement de missiles balistiques, soit le double de ce qui avait été estimé auparavant par les experts sud-coréens, selon l'agence Yonhap, se référant à l'Institut coréen de recherche aérospatiale.

Sur ces 200 rampes, 100 sont destinées aux missiles courte portée Scud, 50 pour les missiles de moyenne portée Rodong, et 50 pour les missiles de moyenne portée Musudan. Selon les experts militaires, ces rampes de lancement sont déployées dans des régions permettant de frapper les bases sud-coréennes et américaines situées dans le sud de la péninsule coréenne.

 

Quelles sont les conséquences régionales ?

Cet arsenal est d'autant plus inquiétant que Pyongyang développe un programme nucléaire militaire et qu'elle pourrait, dans un avenir peu clair, doter ses missiles balistiques d'ogives nucléaires. Elle a déjà réalisé trois tests nucléaires en 2006, 2009 et 2013.

Par ailleurs, le face-à-face militaire entre Nord et Sud de la péninsule coréenne est impressionnant, ce qui ne va pas dans le sens d'un apaisement des tensions. Alors que Pyongyang a l'avantage quantitatif, mais dispose de matériels souvent obsolètes, Séoul déploie des forces beaucoup plus modernes, appuyées par un contingent militaire américain de 22 000 hommes. Et la Corée du Sud ne cesse de moderniser ses forces. Ainsi, elle devrait acheter prochainement quarante avions de combat furtif F-35 aux Etats-Unis, creusant encore l'écart qualitatif avec sa rivale du nord.

Face à ces menaces, la Corée du Sud, mais aussi le Japon, cherchent à se protéger en développant un programme de défense antimissile.

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 08:35
La Corée du Nord tire deux nouveaux missiles

 

26.03.2014 Le Monde.fr (AFP)

 

La Corée du Nord a procédé mercredi matin aux tirs de deux missiles balistiques de type Nodong, après, déjà, une série de lancements tests de missiles à courte-portée et de fusées qui se sont produits ces dernières semaines.

 

Cette nouvelle bravade intervient après la rencontre entre Séoul et Tokyo à La Haye, mardi 25 mars, organisée par Barack Obama pour tenter de rabibocher la Corée du Sud et le Japon. Le président américain a à cette occasion promis son « soutien inconditionnel » à ces deux capitales face à la menace nord-coréenne.

 

NOUVELLE PROVOCATION

 

Les deux missiles, tirés aux premières heures du jour mercredi, ont poursuivi une trajectoire de 650 kilomètres avant de tomber dans la mer du Japon, a précisé un porte-parole du ministère de la défense à Séoul.

 

Il indique que les missiles sont apparemment des variantes de missiles Nodong, considérés comme des missiles à moyenne portée avec un maximum allant de 1 000 à 1 500 kilomètres.

 

Le dernier essai présumé de missile Nodong par Pyonyang remonte à juillet 2009. Une résolution du Conseil de sécurité de l'Onu interdit pourtant à la Corée du Nord de procéder à quelque essai de missiles balistiques que ce soit.

 

Cette interdiction a été bravée à plusieurs reprises en un mois. Pyongyang avait notamment tiré des missiles Scud de courte portée et de fusées alors que les Etats-Unis et la Corée du Sud organisaient leurs exercices militaires conjoints annuels.

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 07:35
Corée du Nord: deux nouveaux missiles balistiques , d’une portée jusqu’à 1.500 km cette fois

 

26 mars 2014 45eNord.ca (AFP)

 

La Corée du Nord a lancé tôt mercredi deux missiles balistiques de type Nodong vers la mer, après une série de lancements tests de missiles à courte-portée et de fusées ces dernières semaines, a annoncé le ministère sud-coréen de la Défense.

 

Pyongyang a procédé à ces essais de missiles alors que le président américain Barack Obama venait d’organiser une rencontre pour rabibocher Séoul et Tokyo à La Haye, mardi, en marge du sommet nucléaire. Il avait à cette occasion promis son «soutien inconditionnel» à ces deux capitales face à la menace nord-coréenne.

Les tirs de lancement de ces deux missiles ont eu lieu aux première heures du jour mercredi et ont poursuivi une trajectoire de 650 kilomètres avant de tomber dans la mer du Japon, a précisé un porte-parole du ministère de la Défense à l’AFP à) Séoul.

Il a indiqué que les missiles sont apparemment des variantes de missiles Nodong, considérés comme des missiles à moyenne portée avec un maximum allant de 1.000 à 1.500 kilomètres.

Une résolution du Conseil de sécurité de l’Onu interdit à la Corée du Nord de procéder à quelque essai de missiles balistiques que ce soit.

Lors des quatre dernières semaines la Corée du nord a procédé à de nombreux lancements de missiles Scud de courte portée et de fusées alors que les États-Unis et la Corée du Sud organisaient leurs exercices militaires conjoints annuels.

La Corée du sud a condamné les lancements de Scud comme une «dangereuse provocation», mais tant Séoul que Washington ont renoncé à demander des sanctions de l’Onu, étant donnée la faible portée de ces missiles et l’apaisement récent des tensions entre les deux Corées.

S’il se confirmait que les missiles lancés mercredi sont des Nodong, les réactions pourraient être plus virulentes, selon les observateurs.

Le dernier essai présumé de missile Nodong par Pyonyang remonte à juillet 2009.

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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 19:35
La Corée du Nord tire vers la mer 25 missiles à courte portée

 

16 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

SEOUL - La Corée du Nord a procédé dimanche à des tirs d'essai de 25 missiles à courte portée, a annoncé le ministère sud-coréen de la Défense, nouveau signe de mauvaise humeur de Pyongyang alors que des manoeuvres conjointes américano-sud-coréennes se poursuivent.

 

Les missiles ont été tirés de la côte orientale nord-coréenne vers la mer du Japon et ont traversé quelque 70 km, a ajouté le porte-parole du ministère.

 

Selon le ministère, 10 missiles ont d'abord été tirés à 18H20 (09H20 GMT), huit autres à 20H03, puis sept autres à 21H30.

 

Notre armée maintient sa vigilance quant à d'éventuelles provocations de la Corée du Nord, a-t-il dit.

 

Depuis fin février, Pyongyang a procédé à plusieurs tirs de missiles, de courte portée.

 

Ces tirs ne devraient cependant pas provoquer une brusque montée des tensions sur la péninsule coréenne, les experts estimant que ces gestes visent surtout à souligner l'exaspération de Pyongyang envers les manoeuvres militaires des Etats-Unis et de la Corée du Sud.

 

Ces manoeuvres, annuelles, ont débuté le 25 février et se poursuivent jusqu'en avril.

 

Après des mois de fortes tensions à l'hiver 2012 et au printemps 2013, les relations entre Séoul et Pyongyang sont entrées dans une phase de calme relatif, qui s'est traduit le mois dernier par la réunion de familles séparées par la guerre de Corée (1950-1953), les premières depuis trois ans.

 

Séoul a toutefois qualifié les tirs de dimanche de provocation irréfléchie alors que Washington a fermement invité la Corée du Nord à stopper immédiatement ce type d'activité, estimant qu'elle risquait d'attiser les tensions dans la région.

 

Pyongyang a répliqué que ses tirs de missiles revêtaient un caractère d'auto-défense justifié.

 

Les tirs interviennent cependant deux jours après que la Commission nord-coréenne de défense nationale a menacé de faire une nouvelle démonstration de sa force de dissuasion nucléaire.

 

De telles déclarations, selon les analystes, augurent de possibles préparatifs en vue d'un quatrième essai nucléaire nord-coréen, après ceux réalisés en 2006, 2009 et en février dernier.

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 06:35
La Corée du Nord tire encore 2 autres missiles balistiques

 

3 mars 2014 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

La Corée du Nord a tiré encore une fois deux missiles balistiques, mais d’une portée de 500 km en direction de la mer de l’Est, a indiqué ce lundi matin un haut responsable du gouvernement de Séoul, rapporte l'agence sud-coréenne Yonhap.

 

Selon Séoul, «la Corée du Nord a tiré deux missiles balistiques à courte portée à partir de 6h19, à 10 minutes d’intervalle, à Wonsan et Anbyon, dans la province du Kangwon. Ces missiles ont parcouru plus de 500 km, selon une analyse.»

Les autorités militaires sud-coréennes estiment que les missiles seraient des Scud-C étant donné les distances parcourues.

La Corée du Nord avait tiré le 27 février dernier quatre missiles balistiques Scud qui avaient atteint une altitude de 60-70 km et parcouru 220 km.

Le ministère de la Défense sud-coréen a évalué que le tir de missiles de la Corée du Nord était une «provocation intentionnelle» et qu’il s’agissait bien de missiles Scud «étant donné leur trajectoire et leur vitesse».

Même s’il ne s’agit que de provocation, «Les missiles Scud que la Corée du Nord a tirés sont très menaçants car la portée couvre la péninsule coréenne», avait alors souligné la Défense sud-coréenne.

Alors que la Corée du Sud et les États-Unis mènent actuellement leurs exercices militaires conjoints, que la Corée du Nord a dénoncés comme étant une répétition à l’invasion du Nord, Pyongyang ne pouvait certes pas rester les bras croisés, mais on avait compris avec les quatre premiers la semaine dernière…

Un navire de patrouille nord-coréen avait aussi franchi la frontière maritime occidentale à plusieurs reprises entre les deux Corées au premier jour des exercices conjoints dans la nuit du 24 au 25 février.

Selon les autorités militaires sud-coréennes, ce deuxième tir de missiles balistiques par les Nord-Coréens vise bien à provoquer une certaine tension entre le Nord et le Sud, alors que se déroulent les exercices conjoints Key Resolve et Foal Eagle entre la Corée du Sud et les États-Unis.

Les Sud-Coréens poussent encore plus loin leur interprétation de cet acte de provocation, un responsable du gouvernement cité par l’agence sud-coréenne notant que «si la Corée du Nord a ajusté l’angle de tir vers le nord-est, au large de la ville côtière de Wonsan, cela signifierait une provocation modérée».

La Corée du Nord dispose de 700 missiles de type Scud-C d’une portée de plus de 500 km et de Scud-B pouvant parcourir plus de 300 km. Pyongyang a aussi récemment déployé des missiles Scud-ER, une version améliorée du Scud-D ayant une portée de plus de 700 km.

C’est simple, à défaut de s’exprimer avec des mots, le pays de Kim-jong-un s’exprime avec des missiles!

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 17:35
Pyongyang posséderait un 2e site d'enrichissement d'uranium (expert US)

 

 

SEOUL, 9 décembre – RIA Novosti

 

La Corée du Nord posséderait un site d'enrichissement d'uranium en plus de son complexe nucléaire de Yongbyon, estime David Albright, scientifique américain spécialiste de la prolifération nucléaire cité par l'agence Yonhap.

 

"Compte tenu de l'expérience de Pyongyang dans la conception de l'arme nucléaire, le régime n'a pas mené tous les travaux sur le site de Yongbyon", a indiqué l'expert américain dans une interview à l'agence sud-coréenne.

 

Selon M.Albright, l'Etat communiste préparerait un nouvel essai nucléaire à base d'uranium et de plutonium. Afin de miniaturiser l'ogive nucléaire, il faudra augmenter sa puissance explosive. Le moyen le plus facile de le faire serait de "créer un grand noyau à base d'uranium et de plutonium".  D'après l'expert, le centre de ce noyau pourrait être en plutonium et son enveloppe en uranium.

 

En octobre dernier, le renseignement sud-coréen a rapporté que le site de Yongbyon, situé à 90 km de Pyongyang, aurait redémarré en août. Avant la suspension de ses activités en 2008, cette usine nucléaire produisait du plutonium. La semaine dernière, les employés d'un institut américain de recherche scientifique ont fait savoir que ce site produisait de l'uranium en vue de son enrichissement.

 

La Corée du Nord, qui s'est proclamée puissance nucléaire en 2005, a réalisé trois essais nucléaires souterrains, provoquant les protestations de la communauté internationale.

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 07:35
Le laboratoire de recherches nucléaires de Yongbyon - GeoEye Satellite Image

Le laboratoire de recherches nucléaires de Yongbyon - GeoEye Satellite Image

SEOUL, 8 octobre - RIA Novosti

 

La Corée du Nord a remis en marche en août son réacteur nucléaire de Yongbyon, mis en sommeil en 2007, a rapporté mardi l'agence sud-coréenne Yonhap se référant au Service national du renseignement sud-coréen.

 

Il s'agit de la première information officielle sur la reprise des activités nucléaires de la Corée du Nord.

 

Situé à 90 km au nord de Pyongyang, le réacteur de Yongbyon, d'une puissance de 5 MW, a produit du plutonium pour les armes nucléaires nord-coréennes jusqu'à son arrêt en 2007 conformément à un accord conclu la même année avec la Corée du Sud, les Etats-Unis, la Russie, la Chine et le Japon. Les Nord-Coréens ont fait sauter la tour de refroidissement de Yongbyon conformément à l'accord de 2007. Toutefois, les experts nord-coréens ont commencé dès 2007 à rétablir le système de refroidissement du réacteur. Selon les experts, ils ont équipé le réacteur d'un circuit de refroidissement secondaire au lieu de reconstruire la tour de refroidissement.

 

Pyongyang a menacé de relancer le réacteur de Yongbyon en avril dernier, suite à une montée de tensions entre les deux Corées.

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6 avril 2013 6 06 /04 /avril /2013 22:07

North Korea rocket

 

05/04/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La Corée du Nord s'est déclarée vendredi incapable de garantir la sécurité des ambassades à partir du 10 avril en cas de conflit et a proposé à la Russie, à la Grande-Bretagne et à d'autres pays présents dans le pays d'"envisager" l'évacuation de leurs ambassades. Mais Pyongyang a-t-elle les moyens militaires des menaces qu'elle profère?

 

Que valent les menaces venues d'un pays aussi secret et provocateur que la Corée du Nord ? Elles sont à prendre au sérieux, très au sérieux, à l'instar des Etats-Unis qui déploient actuellement toute une panoplie de missiles antimissiles pour protéger ses "boys" stationnés en Corée du sud, au Japon, à Guam ainsi que Hawaï. Car l'arsenal balistique nord-coréen, même rustique, est loin d'être inoffensif. Et ce d'autant que le régime nord-coréen, qui consacrerait plus de 30 % de ses ressources à sa défense, a bénéficié d'importants transferts technologiques ces dernières années.

 

 

"Le transfert technologique de systèmes à propulsion liquide plus avancés que les Scud semble avoir permis à la Corée du Nord de faire évoluer certains de ses programmes", estimait ainsi en 2010 Stéphane Delory, chargé de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS). Ainsi, l'acquisition (supposée) de SS-N-64 et de ses propulseurs auprès d'industriels russes permettrait à Pyongyang de disposer de systèmes moyenne portée plus évolués (No Dong-B ou Musadan) et pourrait l'aider à accroître la portée et la puissance de ses vecteurs moyenne/longue portée de manière significative".

 

Des technologies russes, chinoises et pakistanaises

 

Grâce à des technologies chinoises et russes essentiellement, mais aussi pakistanaises, Pyongyang est donc parvenu au fil du temps à développer toute une série de vecteurs opérationnels de type No Dong 1 et 2 à propulsion liquide - un Scud agrandi, selon les experts -, qui ont respectivement une portée de 1.300 kilomètres et de 1.500 kilomètres, ainsi qu'une nouvelle génération, le Musadan (propulsion liquide), qui aurait une portée de 3.200 kilomètres. Auparavant, les Nord-Coréens avaient également développé trois versions du missile Scud (B/C/D) ou Hwasong, ayant une portée de 300, 500 et 700 kilomètres.

 

Enfin, Pyongyang a complété son arsenal en développant une gamme de missiles de moyenne portée Taepo Dong 1 (2.000 à 2.500 kilomètres) sur des pas de tirs fixes et probablement un système de nouvelle génération, le Taepo Dong 2 (3.200 à 3.850 kilomètres de portée). Cette version disposerait d'une propulsion solide. D'ailleurs, la Corée du Nord a transporté un deuxième missile Musadan de moyenne portée sur sa côte orientale et l'a hissé sur un lance-missiles mobile, selon l'agence sud-coréenne Yonhap, alimentant les craintes d'un tir imminent qui aggraverait une situation déjà explosive. "Il a été confirmé que la Corée du Nord a transporté par train, en début de semaine, deux missiles Musudan de moyenne portée, vers la côte est et les a installés sur des véhicules équipés d'un dispositif de lancement", a déclaré un haut responsable du gouvernement à Séoul cité vendredi par l'agence.

 

"Selon les données disponibles, l'Armée Populaire de Corée possède une trentaine de lanceurs et plusieurs centaines de missiles balistiques de type SCUD-B, SCUD-C et No Dong, organisés au sein de 1 à 2 régiments déployés à proximité de la frontière", estimaient en 2011 Valérie Niquet et Bruno Gruselle, maîtres de recherche à la FRS dans une étude "Défense antimissile au Japon, en Corée du Sud et en Inde". Mais, Pyongyang ne devrait détenir que quelques exemplaires des engins de plus longue portée déployés au nord-est du pays dans des configurations fixes.

 

Deux lancements en une journée

 

A l'horizon 2015, la Corée du Nord pourrait disposer de deux régiments de missiles de type No Dong, c'est-à-dire d'une dizaine de lanceurs mobiles et de quelques centaines de missiles. Pour autant, "vu les temps de rechargement et de préparation imposés par le système No Dong, et en présumant que ses lanceurs mobiles subissent un taux d'attrition nul, on peut supposer que la Corée du Nord serait tout au plus capable de procéder à deux lancements pendant une journée et à une vingtaine de lancements avant d'épuiser son stock de missiles", nuançaient-ils.

 

Plus d'un millier de missiles balistiques

 

En dépit de systèmes peu performants, un tel arsenal - plus d'un millier de missiles balistiques - suscite des inquiétudes légitimes dans la région, notamment en Corée du Sud et au Japon, soucieux de dimensionner leur capacité antimissile avec l'aide des Etats-Unis, selon la nature et la taille de l'arsenal nord-coréen. Par exemple, avec deux destroyers en permanence à la mer, et la possibilité d'en déployer un troisième le cas échéant, "Tokyo doit être capable d'engager simultanément une salve de No Dong (10-15 missiles selon le nombre de lanceurs) à condition de disposer en temps quasi-réel des données d'alerte" estimaient Valérie Niquet et Bruno Gruselle. Et de souligner que "dans un tel scénario, les capacités navales (au moins 400 intercepteurs SM-3) et terrestres (le même nombre d'intercepteurs PAC-3) japonaises sont a priori suffisantes pour permettre d'utiliser des stratégies d'engagement multiples.

 

La présence de moyens américains supplémentaires - notamment des croiseurs de type AEGIS - renforcerait la couverture antimissile du pays et sa capacité à répondre dans la durée à des tirs nord-coréens visant le territoire ou les forces américaines. Il convient toutefois de souligner que les engins balistiques ciblant des zones non protégées par les moyens terrestres ne seraient engagés que par les capacités navales japonaises".

 

Le ministère de la Défense sud-coréen considère pour sa part que les capacités balistiques nord-coréennes s'insèrent de façon générale dans l'arsenal de moyens asymétriques que les forces de Pyongyang utiliseraient dans une stratégie de blitzkrieg pour conquérir rapidement Séoul et ses environs dans le cadre d'une attaque surprise. Dans le cas d'un tel conflit au sein de la péninsule, "Pyongyang pourrait choisir de tirer simultanément quelques dizaines de missiles sur Séoul ainsi que sur la zone aéroportuaire d'Incheon et les bases américaines du nord du pays. De telles frappes pourraient être accompagnées d'un barrage d'artillerie et par un bombardement aérien destiné à créer un effet de panique à Séoul et dans ses environs, qui regroupent plus de 25 % de la population du pays", soulignaient Valérie Niquet et Bruno Gruselle.

 

Une bombe atomique ?

 

Outre les capacités balistiques, la menace des armes de destruction massive (de 2.500 à 5.000 tonnes d'armes chimiques) doit être également prise en compte ainsi que bien entendu le renforcement des capacités en matière nucléaire. La Corée du Nord tenterait de maîtriser la technologie nucléaire sur ses missiles balistiques. D'où sa volonté de procéder à tout prix en février dernier d'un troisième essai nucléaire avec un engin miniaturisé. Un essai réussi, selon Pyongyang. En outre, la Corée du Nord détiendrait de nouvelles capacités en matière de retraitement de l'uranium qui lui permettraient de produire aujourd'hui 40 kg d'uranium hautement enrichi. En 2011, elle disposait également d'une réserve de 28 à 49 kg de plutonium quatre fois supérieure à celle dont elle avait en 2003

 

Enfin, le tir en décembre dernier de la fusée Unha-3, qui a mis sur orbite un satellite civil - une mission purement scientifique, selon Pyongyang - équivaut à un essai de missile balistique doté d'une charge d'une demi-tonne et d'une portée de quelque 10.000 km, avait affirmé alors l'armée sud-coréenne. "Sur la base de nos analyses et d'un processus de simulation, le missile est capable de voler plus de 10.000 km, avec une charge comprise entre 500 et 600 kg", avait précisé un porte-parole du ministère de la Défense. Le réservoir était fixé sur le premier étage de la fusée. En l'absence de débris des 2e et 3e étages d'Unha-3, les scientifiques sud-coréens n'ont pas pu déterminer si la fusée était capable de réentrer dans l'atmosphère, un élément clé de la technologie des missiles balistiques intercontinentaux. Mais pour les Etats-Unis, le lancement de la fusée nord-coréenne est un nouvel essai de missile balistique à longue portée.

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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 17:23
North Korea Ready for 3rd Nuclear Test: Expert

May. 2, 2012 Defense News (AFP)

 

SEOUL, South Korea — North Korea has apparently finished preparations for a third nuclear test and is awaiting a political decision to go ahead, a South Korean nuclear expert said May 2.

 

The expert also said the communist state is likely to use highly enriched uranium (HEU) for any test, and it may have produced enough of it to make between three and six bombs in addition to its plutonium stockpile.

 

There has been widespread speculation the North will stage a test following its failed launch of a long-range rocket last month. The launch drew condemnation from the United Nations Security Council.

 

Similar condemnation of launches in 2006 and 2009 was followed by atomic weapons tests. Satellite photos of the Punggye-ri test site in the northeast show work in progress.

 

“The North has apparently finished technical preparations for a third nuclear test. What is left now is a political decision,” the expert told journalists on condition of anonymity.

 

South Korean and U.S. intelligence authorities are closely monitoring activities at Punggye-ri, he said, adding some 3,000 people were involved in the North’s nuclear program.

 

The North shut down its plutonium-producing reactor at Yongbyon in 2007 as part of an international disarmament deal, which it later abandoned.

 

In 2010 it disclosed to visiting U.S. scientists a uranium enrichment plant at Yongbyon with 2,000 centrifuges.

 

The scientists have said the plant, ostensibly to feed a light water reactor for power generation, could easily be reconfigured to make weapons-grade material.

 

The North is thought to have produced enough plutonium for six to eight weapons before the shutdown.

 

The South Korean expert said 2,000 centrifuges would be capable of producing 88 pounds of HEU every year. Assuming the enrichment plant became operational in 2009, it could have produced enough HEU for three to six bombs.

 

He said analysis of xenon isotopes, which reach the atmosphere two to four days after a test, could establish whether the device was a plutonium or an HEU bomb.

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