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2 février 2016 2 02 /02 /février /2016 17:45
photo EMA / Armée de Terre

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01/02/2016 Sources : État-major des armées

 

Devenus pôle opérationnel de coopération le 1erseptembre 2014, les Éléments français au Gabon (EFG) mettent en œuvre la coopération militaire régionale avec les partenaires de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC).

 

Ils s’appuient sur l’ensemble de leurs éléments, dont le 6ebataillon d’infanterie de Marine qui réalise une grande partie des détachements d’instruction opérationnelle et technique. Les EFG se coordonnent aussi avec les bâtiments de la mission Corymbe qui participent au plan de coopération militaire développé au profit des pays riverains du Golfe de Guinée pour renforcer leurs capacités dans le domaine de la sécurité maritime.

 

En 2015, les EFG ont mené 185 actions de coopération, dont 123 au Gabon au profit de stagiaires gabonais. Ils ont ainsi accueilli plus de 1 300 stagiaires étrangers sur le camp de Gaulle et au centre d’aguerrissement en forêt gabonaise. Les 53 autres formations ont eu lieu directement dans les pays partenaires : plus de 250 instructeurs se sont ainsi déplacés au Burundi, au Cameroun, au Congo, en République démocratique du Congo et au Tchad, pour transmettre leurs connaissances tactiques et techniques.

 

Au total, les militaires français ont formé 8 500 officiers, sous-officiers et hommes du rang dans de nombreux domaines : maintien de la paix, action de l’État en mer, sécurisation de zone, défense des frontières, lutte contre les engins explosifs improvisés et entretien des qualifications dans le domaine aéroporté.

 

L’objectif est de compléter la formation des militaires des pays membres de la CEEAC avant engagement dans des opérations intérieures ou extérieures.

 

L’instruction aux opérations de maintien de la paix menée au Tchad a, par exemple, permis de consolider les capacités d’un bataillon tchadien d’environ 460 militaires, avant son départ pour intégrer la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies au Mali (MINUSMA). Grâce aux stages de vie et de combat en jungle organisés chaque mois au centre d’aguerrissement de l’outre-mer et de l’étranger, le personnel des forces armées gabonaises reçu un entraînement complémentaire avant sa projection dans l’opération Minkébé qui vise à lutter contre les braconniers et les orpailleurs clandestins au Gabon.

 

En 2015, les EFG ont également mit en place la première session pour la formation de forces spéciales camerounaises. Cette formation longue et hautement spécialisée s’articulait autour de 21 semaines de stages intensifs dans des domaines aussi variés que le tir, le corps à corps ou les techniques aéroportées. Compte tenu du succès de cette formation, celle-ci devrait être reconduite.

 

Pour l’année 2016, les EFG poursuivront sur le même rythme, en prononçant encore davantage l’effort sur la préparation des unités avant leur engagement opérationnel et sur des formations à haute valeur ajoutée, adaptées aux besoins des armées partenaires.

 

Les EFG constituent l’une des quatre bases militaires permanentes prépositionnées en Afrique avec les Éléments français au Sénégal (EFS), les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) et les Forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI). Ils constituent un réservoir de forces à dominante aéroterrestre projetable dans la sous-région dans le cadre des opérations conduites par les armées françaises. En tant que pôle opérationnel à vocation régionale, les EFG (comme les EFS) sont essentiellement tournés vers la formation des pays partenaires. Si nécessaire, elles sont également en mesure d’assurer la sécurité des ressortissants français.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

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20 janvier 2016 3 20 /01 /janvier /2016 17:45
photo Marine nationale

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19/01/2016 Sources : État-major des armées

 

Après avoir assuré le commandement du Task Group 451.04 pendant près de quatre mois, le Bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral a quitté l’opération Corymbe et donc le Golfe de Guinée afin de regagner Toulon, son port base. Lors d’une escale commune à Dakar, le Mistral et le Commandant Birot ont réalisé les derniers échanges en vue du transfert d’autorité. Ce fut l’occasion pour le capitaine de vaisseau Benoit de Guibert, commandant le Mistral, de transmettre le flambeau de la mission Corymbe au capitaine de corvette Loïc Boyer, commandant du Commandant Birot.

 

Après une dernière escorte au large de Dakar et un exercice de contrôle en mer de bâtiment (VISITEX) réalisé sur le BPC Mistral, le Commandant Birot a mis le cap vers le Sud et a repris sa patrouille dans le Golfe de Guinée.

 

Depuis le 11 décembre 2015, le Commandant Birot participe à la mission Corymbe 131. Ce déploiement participe notamment à la mission « connaissance et anticipation » définie dans le livre blanc de la défense. La présence permanente de moyens de la Marine nationale dans le Golfe de Guinée permet d’entretenir la connaissance du théâtre d’opération et des activités humaines qui s’y déroulent : activités économiques et activités illicites, telles que la pêche illégale, le trafic de stupéfiants, la piraterie et le brigandage.

 

La mission Corymbe est une mission de présence quasi-permanente depuis 1990 des forces armées françaises dans le Golfe de Guinée. Elle vise deux objectifs majeurs : participer à la protection des intérêts français dans la zone et participer à la diminution de l’insécurité maritime, en aidant les marines riveraines à renforcer leurs capacités d’action dans les domaines de la sécurité et de la surveillance maritime.

photo Marine nationale

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16 janvier 2016 6 16 /01 /janvier /2016 17:45
photo Marine Nationale

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15/01/2016 Sources : État-major des armées

 

Déployé depuis le 7 octobre dans le Golfe de Guinée pour l’opération Corymbe, le BPC Mistral est désormais sur le chemin du retour vers son port-base, à Toulon avec le sentiment du devoir accompli après une mission dans le golfe de Guinée dense et riche. Le transfert d’autorité (TOA) de l’opération s’est fait à Dakar, à bord du PHM Commandant Birot où le CV de Guibert a symboliquement remis au CC Boyer, le « témoin » de l’opération Corymbe.

 

Renforcer la coopération régionale pour permettre aux pays riverains du Golfe de Guinée de sécuriser leur espace maritime tout en assurant la protection des intérêts français. Tels étaient les principaux objectifs de l’opération.

Quelques jours après le départ, le patrouilleur espagnol Centinela a assuré la protection rapprochée du Mistral en l’escortant au large de Dakar au Sénégal. Cette interaction s’est faite dans le cadre de l’initiative quadripartite (Portugal, Espagne, Danemark, France) qui vient renforcer la coopération maritime dans la région et les échanges entre les quatre pays alliés.

 

Exercice NEMO 15.4 : 8 nations riveraines du Golfe de Guinée et 3 pays européens réunis

Fin octobre, le BPC est entré dans le vif du sujet avec l’exercice NEMO 15.4. Cet entraînement multinational a connu un succès inédit puisqu'il a vu, durant neuf jours, la participation de huit nations riveraines du golfe de Guinée (Côte d’Ivoire, Ghana, Togo, Bénin, Nigéria, Cameroun, Gabon, Congo) et trois pays européens (France, Espagne et Royaume-Uni). Ce ne sont pas moins de quinze bâtiments et plusieurs centres opérationnels à terre qui ont ainsi pris part aux différents exercices dédiés à la sécurisation des espaces maritimes, mettant en évidence une réelle prise en compte de cette problématique par les pays de la région et une consolidation du processus de Yaoundé.

 

Exercice NEMO 15.4

Périodes d’instructions opérationnelles : 160 marins africains de 7 nationalités différentes ont bénéficié d’une instruction

Chaque relâche opérationnelle a été aussi l’occasion pour l’équipage du Mistral de former leurs homologues du golfe de Guinée. Lors de périodes d’instructions opérationnelles (PIO) au profit des marines riveraines, ce sont plus de 160 marins africains de 7 nationalités différentes qui ont bénéficié d’une instruction dans des domaines aussi variés que la protection-défense, la sécurité, la plongée, l’interrogation et la communication maritime ou encore les techniques de base pour effectuer une visite dans le cadre du contrôle des pêches, de la lutte contre le narcotrafic ou la piraterie. Le point d’orgue des ces instructions a été l’embarquement de 72 élèves de 13 nationalités différentes de l’Ecole Nationale à Vocation Régionale (ENVR) de Bata (Guinée Equatoriale). Les quelques jours passés à bord du BPC Mistral ont permis aux élèves venus de tout le continent de découvrir la vie embarquée, mais aussi de mettre en pratique la théorie apprise lors de leur scolarité à terre.

 

Instructions au profit de la Marine ghanéenne par l’équipage du BPC Mistral

Interactions : Mise en œuvre de la polyvalence et du caractère interarmées du BPC Mistral

Des interactions avec les Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) et les Éléments Français au Gabon ont également mis en exergue la polyvalence et le caractère interarmées du BPC. A Libreville, c’est un hélicoptère de l’ Armée de l'air qui a pu s’entrainer à l’appontage et échanger savoir-faire et informations avec le détachement 22S présent à bord. Au large d’Abidjan et San Pedro, c’est un grand exercice amphibie qui a réuni les FFCI et les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI). Au total, ce sont 260 militaires et 60 véhicules qui ont embarqué puis réalisé un débarquement amphibie complet sur une plage préalablement vérifiée et sécurisée.

 

Grand exercice amphibie Mistral d'Ivoire 2015

Consolider la coopération maritime régionale : Plus d’une quarantaine d’ambassadeurs français et étrangers, plusieurs ministres et autorités des pays riverains sur le BPC Mistral

Enfin, cette opération extérieure a été aussi l’occasion de renforcer les liens forts qui existent entre la France et les pays riverains du golfe de Guinée. Le Mistral a ainsi accueilli plus d’une quarantaine d’ambassadeurs français et étrangers, plusieurs ministres et autorités des pays riverains, leurs chefs d’état major des armées ou de la marine ainsi que de nombreux industriels présents dans l’économie locale. Cette proximité, essentielle pour consolider la coopération maritime régionale, est rendue possible par la présence des différents bâtiments de la Marine Nationale déployés dans cette mission quasi-permanente depuis 1990.

13 000 nautiques parcourus, l’équivalent de 21 000 km

Les 13 000 nautiques passés à sillonner le Golfe de Guinée ont donc été pleinement mis à profit par le Mistral pour atteindre l’ensemble des objectifs qui lui étaient assignés. C’est avec le sentiment du devoir accompli que l’équipage navigue désormais vers Lisbonne, dernière étape du déploiement avant son retour à Toulon.

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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 06:45
photo Marine Nationale

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02/01/2016 Sources : Etat-major des armées

 

Du 22 au 24 décembre, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Birot et le Bâtiment de Projection et de Commandement Mistral se sont retrouvés au large du Liberia dans le golfe de Guinée, pour deux jours d’exercices.

 

Après une séance de manœuvre aviation, au cours de laquelle l’Alouette 3 du Mistral a effectué plusieurs treuillages sur l’aviso, ce dernier s’est mué, en fin de matinée, en bâtiment suspecté de piraterie pour les besoins d’entraînement de l’équipe de visite du Mistral. Une fois repéré par le BPC, les informations récoltées ont été partagées avec le contrôleur opérationnel, qui a alors ordonné de faire stopper le bâtiment suspect pour mener une enquête de pavillon. Après une interrogation ferme et directe, l’équipe de visite est montée à bord du bâtiment suspect afin de réaliser une inspection des documents administratifs des membres d’équipage et de la cargaison. Devant les irrégularités constatées, une fouille complète du contrevenant a permis de découvrir des armes et de la drogue.

 

En fin de journée, le Commandant Birot a effectué plusieurs présentations au ravitaillement à la mer, de jour comme de nuit, se rapprochant à moins de 50 mètres sur le tribord du Mistral.

 

Le lendemain, les deux bâtiments se sont retrouvés pour un exercice de remorquage, le PHM jouant alors le rôle de remorqué. Pour la manœuvre, le poste de commandement du Mistral s’est déporté de la passerelle à la plage arrière tribord, grâce à un pupitre de manœuvre transportable. Cet exercice, inédit pour le BPC, s’est très bien déroulé, grâce notamment au travail des manœuvriers.

 

Ces deux jours bien remplis entre les deux bâtiments en opération Corymbe ont permis une interaction favorisant une meilleure connaissance mutuelle, ainsi que la validation d’exercices majeurs pour ces deux unités de la Marine nationale. Le Commandant Birot et le Mistral se retrouveront une nouvelle fois à Dakar, pour le transfert d’autorité de l’opération Corymbe.

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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 07:45
photo EMA / Marine Nationale

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17/12/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 17 au 25 décembre 2015 se dérouleront en Côte d’Ivoire des exercices amphibies conduits en partenariat avec les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI). L’objectif est de renforcer les capacités d’action des FRCI en développant leur interopérabilité avec les forces françaises.

Ces exercices seront marqués par une interaction avec le BPC Mistral présent dans la zone dans le cadre de l’opération Corymbe. Depuis 1990, cette opération, qui se traduit par le déploiement quasi permanent de bateaux dans le golfe de Guinée, vise elle aussi à renforcer les capacités d’action des pays riverains dans les domaines de la sécurité et de la surveillance maritime.

 

Forces de présence

Fort de 4 000 militaires, le dispositif des forces de présence s’appuie sur des bases en Afrique (Sénégal, Côte d’Ivoire et Djibouti), ainsi qu’aux Emirats arabes unis.

Ce dispositif permet :

· de disposer de points d’appui logistiques et opérationnels permettant le déploiement rapide de forces dans une zone de crise ;

· d’entretenir les relations internationales militaires avec nos partenaires régionaux ;

· d’assurer la sécurité des intérêts et des ressortissants français à l’étranger.

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14 novembre 2015 6 14 /11 /novembre /2015 12:45
photo Marine Nationale

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13/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 10 novembre 2015, le Bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral, actuellement déployé dans l’opération Corymbe, a effectué une escale au large de Libreville (Gabon), afin de participer à une action de rayonnement de l’ambassade de France envers les autorités diplomatiques et gouvernementales gabonaises.

 

À cette occasion, le commandant du Mistral, le capitaine de vaisseau Benoit de Guibert, a présenté à la délégation gabonaise l’organisation du bâtiment ainsi que ses activités opérationnelles récentes. Le général de corps d’armée Flavien Nziengui Nzoundou, 3e vice premier ministre du Gabon, Monsieur Dominique Renaux, ambassadeur de France au Gabon, le général de brigade Vincent Guionie, commandant les Eléments Français au Gabon (EFG), le député Alain Marsaud ainsi que la plupart des ambassadeurs en poste dans le pays et les plus hautes autorités militaires gabonaises étaient présents. Ils ont découvert la variété des missions que le BPC est capable de conduire : opérations aéromobiles et amphibies, missions de gestion de crises, commandement de forces navales, transport opérationnel et soutien santé.

 

Parallèlement, profitant de la présence du bâtiment, les EFG ont réalisé un entraînement amphibie avec les forces armées gabonaises. Militaires et invités ont ensuite emprunté les engins de débarquement pour rallier la côte au BPC.

 

Le BPC Mistral est actuellement déployé en opération Corymbe. Cette mission de présence est conduite de manière quasi-permanente dans le golfe de Guinée depuis 1990 par la Marine nationale. Elle vise deux objectifs majeurs : participer à la protection des intérêts français dans la zone et contribuer à la réduction de l’insécurité maritime, en complétant l’action et en aidant les marines riveraines à renforcer leurs capacités en matière de sécurité maritime.

 

Les EFG constituent l’une des quatre bases militaires permanentes prépositionnées en Afrique avec les EFS, les FFDj et les FFCI. Ils constituent un réservoir de forces à dominante aéroterrestre projetable dans la sous-région dans le cadre des opérations conduites par les armées françaises. Si nécessaire, elles sont également en mesure d’assurer la sécurité des ressortissants français. Par ailleurs, dans le cadre des accords de partenariats rénovés conclus depuis 2008 avec huit de nos partenaires africains (Centrafrique, Cameroun,  Togo, Comores, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Sénégal), les EFG contribuent aux coopérations opérationnelles bilatérales.

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7 novembre 2015 6 07 /11 /novembre /2015 17:45
photo Marine Nationale

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06/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 27 octobre au 5 novembre 2015, après plusieurs semaines de patrouille opérationnelle dans le Golfe de Guinée, le BPC Mistral a participé à la 4e édition annuelle de l’exercice NEMO (Navy’s Exercice for Maritime Operations). Cet entraînement multinational réalisé par la mission Corymbe s’inscrit dans le cadre de la coopération mise en œuvre avec les partenaires riverains du Golfe de Guinée signataires des accords de Yaoundé*.

 

Cet exercice visait à tester la capacité des Marines riveraines à agir de façon coordonnée dans le domaine de la sécurité maritime dans le golfe de Guinée, notamment dans la lutte contre les trafics illicites et les activités de piraterie. Il a également permis de perfectionner leur interopérabilité et d’enrichir leurs procédures d’engagement, en s’inspirant du modèle de l’action de l’État en mer. Le 27 octobre 2015, l’exercice a débuté au large du Ghana avec une quinzaine de bâtiments, réunissant notamment le pétrolier ravitailleur britannique Gold Rover et le patrouilleur espagnol Centinela. Cette participation britannique et espagnole et la présence d’un officier de liaison danois à bord du BPC Mistral illustre la volonté des partenaires européens présents dans la région de renforcer leur coordination au bénéfice des marines africaines, pour contribuer à la sécurité maritime. Le soir même, le BPC retrouvait le Gold Rover pour un ravitaillement à la mer, démontrant ainsi des capacités élevées d'interopérabilité. Un officier danois, un officier espagnol et trois chefs de quart camerounais étaient présents à bord du BPC pour échanger et travailler avec les marins français.

Suite de l’article

 

*Le processus de Yaoundé, créé en 2013 et rassemblant tous les pays riverains du Golfe de Guinée, œuvre à la prise en compte au niveau régional des enjeux liés à la sécurité des espaces maritimes.

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 08:45
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03/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 22 octobre 2015, le Patrouilleur de haute mer (PHM) Premier-maître (PM) L’Her a participé dans le cadre de la mission Corymbe 131, à un Navy’s Exercice for Maritime Operations (NEMO). Le principal objectif de cet exercice multinational est d’entraîner les marines riveraines à la sécurisation du golfe de Guinée. Pour cette édition, les marines mauritanienne et sénégalaise ont travaillé de concert avec la frégate française. Co-organisé et codirigé par les Éléments français au Sénégal (EFS) et par le PML’Her, cet exercice a permis aux marines sénégalaise et mauritanienne d’appliquer pour la première fois l’accord de « droit de poursuite dans la zone économique exclusive voisine» signé par les deux États.

 

En mer, l’exercice consistait pour les marins sénégalais et mauritaniens à conduire une opération de visite sur le PM L’Her, suspecté selon le scénario, de pêche illégale. Les deux équipes sont successivement montées à bord, sous le regard des membres de la brigade de protection du PHM, chargés de les évaluer. Ils ont ainsi amélioré leurs techniques de visite et mis en pratique les instructions opérationnelles dispensées par les marins français. Sur terre, les commandants des deux marines riveraines ont échangé des informations et coordonné leurs actions pour détecter, identifier, visiter et dérouter le bâtiment suspect. Ils ont en outre mis en application l’accord sur le droit de poursuite et procédé à une remise du client.

 

L’objectif de la prochaine édition est d’élargir la liste des participants en invitant les autres pays riverains de la zone.

 

Le PML’Her participe pendant deux mois à la mission Corymbe 131 en effectuant des patrouilles au large du Golfe de Guinée et des passing exercices (série d’exercices organisés entre des unités de nationalités différentes) avec les marines locales. Il organise également des périodes d’instruction opérationnelles afin de partager l’expertise française, notamment dans le domaine de l’action de l’État en mer. Le PML’Her a pour mission d’escorter le BPC Mistral lorsqu’il est amené à transiter dans des zones à risques. Doté d’un armement efficace pour traiter la menace asymétrique et d’une réserve de vitesse élevée, le PHM est pleinement adapté à cette mission d’escorte.

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 08:45
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02/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 26 octobre 2015, dans le cadre de l’opération Corymbe, l’équipage du Bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral a profité d’une relâche opérationnelle à Tema au Ghana pour poursuivre sa mission de coopération avec les marines riveraines du golfe de Guinée. Il a ainsi réalisé plusieurs instructions au profit de la Marine ghanéenne visant à renforcer ses capacités de surveillance maritime.

 

Une vingtaine de marins ghanéens ont ainsi appris les techniques de base pour effectuer une visite dans le cadre du contrôle des pêches, de la lutte contre le narcotrafic ou la piraterie. Les instructeurs sécurité ont également organisé un exercice incendie après une instruction sur matériel (extincteurs, tenue pompier lourd, manches à incendie) et un rappel des notions de communication et d’interrogations maritimes. Enfin, les plongeurs du Mistral ont réalisé avec leurs homologues ghanéens une reconnaissance de plage à proximité du port de Tema. Un exercice final a permis d’appliquer les connaissances acquises en situation réelle. Cette période d’instruction opérationnelle s’inscrit dans la continuité de l’action menée par les forces de présence françaises au titre de la coopération régionale. Essentiellement mise en œuvre par les États africains pour le renforcement de leur sécurité collective, elle s’appuie sur la présence de bâtiments comme ceux de la mission Corymbe qui complète le volet naval. En 2015, 25 Programmes d’instruction opérationnelle (PIO) « Marine » représentant 120 h de formation ont été réalisés au profit du Ghana. Ces PIO sont complétés par des exercices régionaux (NEMO) et des interactions d’opportunité réalisées à l’occasion d’escales.

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 12:45
photo Marine Nationale

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19/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 14 octobre 2015 au large du Sénégal, le BPC Mistral actuellement déployé en opération Corymbe, est rentré dans les eaux territoriales du Sénégal escorté par le patrouilleur espagnol Centinela.

 

Cette séquence entre les deux bâtiments illustre la collaboration maritime quadripartite renforcée entre le Portugal, l’Espagne, le Danemark et la France dans la région du Golfe de Guinée. Fin octobre, les deux bâtiments se retrouveront à nouveau pour un exercice à plus grande échelle regroupant les marines des pays riverains du Golfe de Guinée et la Royal Navy britannique.

 

La mission Corymbe est une mission de présence quasi-permanente depuis 1990 des forces armées françaises dans le golfe de Guinée. Elle vise deux objectifs majeurs : participer à la protection des intérêts français dans la zone et participer à la diminution de l’insécurité maritime, en aidant les marines riveraines à renforcer leurs capacités d’action dans les domaines de la sécurité et de la surveillance maritime.

 

Le BPC Mistral complète le dispositif français prépositionné en Afrique occidentale (Gabon, Côte d’Ivoire et Sénégal) et peut également apporter son soutien à d’autres opérations d’aide aux populations, de sécurisation ou d’évacuation de ressortissants.

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13 octobre 2015 2 13 /10 /octobre /2015 16:45
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13/10/2015 Sources : Marine nationale

 

Le 7 octobre 2015 au matin, le BPC Mistral a quitté Toulon et mis le cap sur Gibraltar pour conduire la 131ème opération Corymbe au large des côtes d’Afrique de l’Ouest. Il succèdera à la frégate de surveillance Germinal, actuellement déployée dans le golfe de Guinée. Pour cette mission, l’équipage du Mistral a été renforcé par un détachement amphibie et un détachement hélicoptère de l’escadrille 22S. Au total, ce sont plus de 260 marins qui partent pour plusieurs mois en direction des côtes d’Afrique de l’ouest.

 

Le BPC Mistral complètera le dispositif français prépositionné en Afrique occidentale (Gabon, Côte d’Ivoire, Sénégal) et pourra également apporter son soutien à d’autres opérations d’aide aux populations, de sécurisation ou d’évacuation de ressortissants.  Il coopérera avec les marines alliées présentes sur le théâtre.

 

Le navire se dirige actuellement vers Dakar, où il accostera dans une dizaine de jours pour ravitailler.

 

La mission Corymbe est une mission de présence quasi-permanente depuis 1990 des forces armées françaises dans le golfe de Guinée. Elle vise deux objectifs majeurs: participer à la protection des intérêts français dans la zone et participer à la diminution de l’insécurité maritime, en aidant les marines riveraines à renforcer leurs capacités d’action dans les domaines de la sécurité et de la surveillance maritime.

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 16:55
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29/09/2015 Sources : Marine nationale

 

Du 22 au 24 septembre 2015, le Bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral était en entraînement SPARTIATE au large des îles du Levant. Ce Stage de Préparation d’ARTillerie et d’Action vers la TErre, préparé par les entraîneurs de la Force d’Action Navale, a mis à l’épreuve 60h durant, l’ensemble de l’équipage du Mistral.

 

Ce stage qualifiant de niveau supérieur, complet et intensif, permet de valider les principales capacités opérationnelles du bâtiment et en particulier sa compétence amphibie. A cet effet, de nombreuses actions se sont enchaînées à un rythme soutenu : plusieurs attaques aériennes (ADEX), de jour comme de nuit, ont testé la réactivité des équipes de veille, des artilleurs et le bon fonctionnement des affûts 12,7 mm, 20 mm et SIMBAD. Egalement, à plusieurs reprises, des embarcations légères ont pris le relais pour simuler des attaques asymétriques (SURFEX) sur le bâtiment et ainsi tester sa réactivité.

 

Enfin, lors de la dernière nuit, le point d’orgue de l’exercice a été la conduite d’une opération amphibie avec le 21ème régiment d’infanterie de marine (RIMA) de Fréjus, qui a abouti à une évacuation de ressortissants (RESEVAC) sur l’île du Levant. Près de 40 personnes ont été prises en charge, évacuées puis mises en sécurité par les troupes de marine et l’équipage.

 

Ces deux jours et demi, ont ainsi permis une complète et indispensable révision de l’ensemble des savoir-faire opérationnels. Ils ont enfin et surtout placé les marins en situation d’inconfort, afin de tester leur résilience et renforcer leur esprit d’équipage.

 

Le Mistral est désormais apte à être déployé en opération Corymbe.

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 07:45
photo EMA / Marine nationale

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24/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 13 au 15 septembre 2015, la frégate de surveillance Germinal a piloté la 3ème édition 2015 de l’exercice NEMO (Navy Exercise for Maritime Operations) au large des côtes de l’Afrique centrale. Le principal objectif de cet exercice multinational est d’entraîner les marines riveraines à la sécurisation du golfe de Guinée. Pour cette édition, les marines camerounaises et gabonaises ont travaillé de concert avec la frégate française.

 

Avant de débuter l’exercice NEMO en mer, plusieurs réunions de planification ont été conduites à bord du Germinal durant sa relâche opérationnelle à Douala du 11 au 13 septembre 2015. Cette préparation préalable était nécessaire pour bâtir un programme d’activités à la mer impliquant trois patrouilleurs camerounais : Sanaga, Ntem et Ebodje, ainsi que deux patrouilleurs gabonais : l’EV Betseng et le Cocobeach. En mer, NEMO a débuté avec la conduite d’un exercice de visite. L’objectif était l’interception et la fouille du Germinalpar le Sanaga renforcé des deux autres patrouilleurs. Le Germinal tenait le rôle d’un navire suspecté de se livrer à des activités de trafics illicites. Encadrés par la brigade de protection du Germinal, les marins camerounais ont progressé à bord sous leurs conseils expérimentés.

 

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28 septembre 2015 1 28 /09 /septembre /2015 17:45
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21/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Lors de son escale à Lomé du 4 au 8 septembre 2015, la frégate de surveillance Germinal a effectué des périodes d’instruction opérationnelle (PIO) au profit de la marine togolaise.

 

Les PIO sont organisés dans le cadre de la mission Corymbe, dans laquelle est engagé le Germinal. Ils consistent, grâce à la présence ponctuelle d’équipage de la Marine française, à exercer les marines partenaires de l’Afrique de l’Ouest pour améliorer leurs savoir-faire en matière de surveillance maritime. Au Togo, le Germinal a partagé son savoir-faire en matière de visite de bâtiment à la mer. La première phase du PIO s’est déroulée à quai avec des instructions aux palpations de sécurité et à la progression tactique en groupe. Une formation à la conduite d’une enquête de pavillon a également été dispensée. Le lendemain, le patrouilleur côtier togolais Agou est sorti en mer pour la seconde phase du PIO. Son équipe de visite avait pour mission de contrôler le Germinal suspecté de se livrer à des activités de trafic illicite.

 

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17 septembre 2015 4 17 /09 /septembre /2015 16:45
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16/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 26 août 2015, lors de sa relâche opérationnelle à Dakar au Sénégal, l’équipage de la frégate de surveillance Germinal a réalisé une instruction opérationnelle (PIO) au profit de la Marine sénégalaise.

 

La Marine sénégalaise a récemment inauguré à Dakar de nouveaux ateliers de travaux pratiques pour l’électricité et la mécanique embarquées destinées à la formation de ses marins. Deux membres de l’équipage du Germina ont réalisé l’expertise de leurs installations mécaniques et électriques, et du matériel a été cédé aux marins sénégalais afin d’améliorer la conduite des travaux pratiques.

 

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 17:45
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07/07/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 29 juin 2015, à Dakar. Deux mois plus tôt, quasiment jour pour jour, le Commandant l’Herminier avait relevé au même endroit son compatriote toulonnais le Commandant Bouan, terminant pour sa part la mission Corymbe 128. En cette moite journée de fin juin 2015, le Commandant l’Herminier a rejoué la scène, rôles inversés : débarquement de matériel, TOA (Transfert of Authority)…

 

Au cours des 78 jours (dont 58 à la mer) écoulés loin des côtes bretonnes, les marins de l’aviso ont pu mener à bien 12 exercices à la mer (PASSEX) avec 8 marines différentes (Congo, Côte d’Ivoire, Togo, Bénin, Gabon, Cameroun, Guinée Equatoriale et aussi le Portugal), notamment au cours de l’exercice Nemo 15.2qui profita à la majeure partie des États africains riverains du golfe de Guinée.

 

Un exercice grand format de deux jours avec deux patrouilleurs congolais se déroula lors de l’escale à Pointe-Noire. Durant ce PASSEX, le Commandant l’Herminier eut alors l’occasion de démontrer à une mission parlementaire embarquée à bord (composée de membres de la commission de la Défense Nationale) toute l’étendue du savoir-faire de la Marine Nationale et de ses marins.

 

Outre ces exercices, le Commandant l’Herminier a effectué trois patrouilles au large du Nigéria, au cœur des plateformes pétrolières, afin d’y montrer la présence vigilante de la France et de dissuader d’éventuels actes de piraterie, encore fréquents dans la zone. De nombreux navires de commerce ont également pu bénéficier de la présence rassurante du bâtiment par le biais de prises de contact radio et de la transmission de bulletins sécuritaires.

 

Des opérations inopinées ont également émaillé cette mission Corymbe 129 : les militaires ont mené une visite à bord d’un navire de pêche sans pavillon et en action de pêche illicite, avant d’être réquisitionnés quelques semaines plus tard pour pister et repositionner un navire suspecté de trafic de stupéfiants, puis rester en soutien de l’intervention de la marine ghanéenne.

 

Les 8 courtes relâches opérationnelles effectuées dans les ports africains d’Abidjan, Dakar, Pointe-Noire, Port-Gentil et Lomé furent l’occasion d’y dispenser une dizaine de PIO (Période d’Instruction Opérationnelle) qui bénéficièrent à 135 marins des pays visités. Des rencontres officielles eurent lieu à chaque escale, permettant d’accueillir à bord de nombreuses autorités locales (militaires ou civils) et de consolider les liens avec les militaires français présents au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Gabon. Dans cette dernière optique, un exercice conjoint fut conduit par la brigade de protection (BP) du bord avec le détachement lagunaire d’Abidjan, et un séjour au centre d’aguerrissement des forces françaises stationnées au Gabon eut lieu à Libreville.

 

Les relations avec les marines alliées européennes furent également soignées par le biais de deux rencontres d’opportunité à la mer avec le patrouilleur portugais Figueira da Foz au cours desquels un PASSEX d’envergure (évolutions tactiques, entraînement au ravitaillement, tirs, transferts de personnel, opération de visite) fut conduit avec un succès et une satisfaction partagés.

 

Les fréquents contacts avec les autres unités françaises dans la zone aboutirent notamment à une rencontre avec le patrouilleur hauturier l’Adroit et à des manœuvres de ravitaillement à la mer.

 

En définitive, c’est une mission bien engagée et déjà étoffée d’un programme d’activités chargé que le Commandant l’Herminier lègue aujourd’hui à sa relève, brestoise également : l’aviso Lieutenant de Vaisseau Le Hénaff, qui reprend le flambeau jusque fin août 2015, date à laquelle s’achèvera la Corymbe 129.

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 11:45
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19/06/2015 Sources : Marine nationale

 

18 juin 2015, le patrouilleur de haute mer  LV Le Hénaff largue les amarres de Brest pour renforcer le dispositif des forces françaises pré positionnées en Afrique occidentale. Son déploiement va durer trois mois ; il participe à l’opération Corymbe. Les bâtiments de la Marine nationale participent à l’opération Corymbe mise en œuvre depuis 25 ans.

 

Depuis sa sortie de bassin quelques semaines plus tôt, la vie et le rythme de l’équipage du LV Le Hénaff sont conditionnés par le départ en mission. Etre prêt implique que le patrouilleur doit être opérationnel, son équipage entraîné, mentalement et physiquement. Trois mois avant la date de départ, il engage son cycle de préparation : phase d’aguerrissement au combat à terre, entraînement de l’équipage sur les différents simulateurs à quai avant d’attaquer la phase d’entraînement à la mer.  Appelée mise en condition opérationnelle (MECO) du bâtiment et de son équipage, cette dernière phase permettra à l’aviso de recevoir sa certification pour pouvoir partir.

 

Pour cela, les entraîneurs de la Force d’action navale programment des exercices : entraînement techniques d’interventions opérationnelles rapprochées (TIOR), séances d’entraînement à la navigation, tirs et manœuvres sur les simulateurs dédiés se succèdent. Ils vérifient scrupuleusement que les procédures soient appliquées. Les entraîneurs embarquent ensuite avec l’équipage à bord de l’unité pour le stage MECO, entraînement de forte intensité qui pousse l’équipage à se dépasser durant plus d’une semaine.  C’est lors d’exercices de lutte anti-aérienne, anti-sous-marine, lutte contre l’incendie ou contre une embarcation suspecte que les entraîneurs sont en mesure de contrôler que le bâtiment réagit de manière cohérente, conformément aux règles  et aux instructions. Les marins doivent conserver des réflexes optimaux.

 

Lors de son déploiement le LV Le Hénaff contribuera au renforcement des marines du golfe de Guinée en dispensant notamment de l’instruction au profit des élèves de l’École Nationale à Vocation Régionale de Bata (Guinée Equatoriale). Surtout, le bâtiment sera amené à conduire des opérations comme soutenir ou  aider les populations, sécuriser une  zone ou évacuer des ressortissants. Il devra être réactif dans des situations où la pression peut devenir forte ; cela s’acquiert par une pratique constante. Il faudra beaucoup de rigueur et de ténacité à l’équipage dans les jours à venir. Etre opérationnel demande de s’entraîner en permanence, avec exigence.

 

L’équipage du LV Le Hénaff est prêt. Il sera relevé dans trois mois par une autre unité de la Marine nationale qui, comme lui, aura effectué un programme d’entraînement intensif avant la mission.

 

À propos de l’opération Corymbe

L’opération Corymbe est une mission de présence quasi-permanente de la Marine nationale dans le golfe de Guinée. Elle participe à la protection des intérêts français de la zone, à la montée en puissance des marines locales. Les actes de piraterie sont de plus en plus récurrents dans la zone, même si aucune prise d’otage n’y a encore été réalisée. Depuis quelques mois, les médias et la communauté internationale s’intéressent à ce qui apparaît comme un nouveau spot de piraterie. Déployé de manière récurrente dans cette zone, le bâtiment de l’opération Corymbe peut être amené à porter assistance à un bâtiment confronté à ce type d’action.

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 09:45
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20/06/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 14 juin 2015, au large de la Côte d’Ivoire, l’aviso Commandant l’Herminier, déployé en mission Corymbe, a effectué une journée d’exercice avec le patrouilleur portugais Figueira da Foz déployé dans le golfe de Guinée.

 

Aux toutes premières heures du jour, les deux bâtiments se sont retrouvés à une centaine de nautiques au large des côtes ivoiriennes pour débuter leurs entraînements. La première partie de la matinée fut consacrée au tir sur cibles flottantes. L’équipage du Commandant l’Herminier, après avoir largué les cibles, a commencé l’exercice en ouvrant le feu à l’aide de sa tourelle de 100 mm. Les marins du Figueira da Foz ont ensuite engagé les cibles avec leur canon de 30 mm. Il s’agissait pour les artilleurs portugais de leur premier tir sur cible depuis l’entrée en service actif de leur bâtiment, il y a un an et demi. En fin de matinée, les deux navires ont effectué des manœuvres de présentation au ravitaillement à la mer. Ces évolutions nécessitent une très grande précision de la part des chefs de quart afin que les deux bateaux maintiennent le même cap et la même vitesse.

 

En milieu de journée, des transferts croisés ont permis à trois marins de chaque bâtiment d’être accueillis par l’équipage de l’autre nation. Le « pacha » du Commandant l’Herminier a ainsi pu rencontrer son homologue à bord du Figueira da Fozet échanger avec lui son appréciation de situation sur cette zone et ses caractéristiques.

 

L’après-midi, l’équipe de visite du Commandant l’Herminier a effectué un exercice à bord du Figueira da Foz qui jouait le rôle d’un bâtiment suspecté de trafic de drogue. Cet entraînement, conclu par un repli d’urgence, a permis aux deux équipages de partager leurs et leurs procédures pour cette opération dont la mise en œuvre est toujours délicate. A l’issue de cette journée, le Commandant l’Herminier a repris sa route vers Mindelo, au Cap-Vert.

 

En place depuis 1990, la mission Corymbe est un déploiement naval quasi-permanent, en mesure de soutenir les forces armées françaises dans le golfe de Guinée, zone d’intérêt stratégique pour la France. Le dispositif est armé par un bâtiment de la Marine nationale, ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués, et peut soutenir à tout moment tout type d’opérations dans la région. De plus, cette présence quasi-permanente permet de coopérer avec les marines régionales amies, et ainsi de participer à leur montée en puissance et au développement de capacités africaines autonomes.

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 16:45
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17/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 30 mai 2015, une fois l’exercice NEMO avec les marines du golfe de Guinée terminé, l’aviso Commandant l’Herminier accostait à Abidjan pour une escale de 4 jours, avant d’entamer une nouvelle patrouille opérationnelle au large des côtes nigérianes.

 

Au cours de cette escale, l’équipage de l’aviso a de nouveau délivré de nombreuses instructions aux marins ivoiriens. Les mécaniciens d’armes du patrouilleur ivoirien l’Emergence se virent dispenser une formation pratique au fonctionnement et au maniement des canons de 20mm et des mitrailleuses de 12.7mm, tandis que les commandos marine de la base navale d’Abidjan étaient instruits par le chef de l’équipe de visite de l’aviso aux techniques de TIOR (combat rapproché), avant d’apprendre la progression sécurisée dans l’environnement confiné typique d’un bateau. Des mises en situation concrètes permirent aux commandos de peaufiner leurs techniques de fouille et de gestion d’un équipage de navire potentiellement récalcitrant.

 

Cette relâche opérationnelle à Abidjan donna également la possibilité de mettre sur pied un exercice conjoint entre le DIL (Détachement Interarmes Lagunaire de l’armée de Terre ivoirienne) et la BP (brigade de protection) de l’aviso.

 

Avant le début de l’entraînement, les « terriens » du DIL vinrent à la rencontre des marins et purent ainsi leur faire découvrir leurs embarcations rapides durant le trajet nautique les séparant des locaux du DIL. Une présentation réciproque des hommes, des moyens et des missions précéda le briefing de l’exercice, ce qui fut pour chacun l’opportunité d’échanger et d’appréhender les méthodes de débarquement et de sécurisation de plages utilisées par les deux unités.

 

Puis les vedettes du DIL mirent le cap sur le point de dépose de la BP. Après débarquement et sécurisation de la plage, les marins utilisèrent les 4 km de trajet les séparant du point d’extraction pour travailler la progression tactique et la topographie dans un environnement aux conditions géographique et climatique particulières. La pluie torrentielle, les cocoteraies équatoriales, la lagune sauvage et l’obscurité tombante ont constitué un décor exceptionnel dans lequel les marins bretons ont pu travailler. L’extraction de nuit effectuée, le retour au DIL fut l’occasion d’un débriefing et d’un dernier échange chaleureux avant le retour à bord.

 

Ces interactions bilatérales interarmées, qui avaient déjà constituées un axe central de la précédente escale ivoirienne du Commandant l’Herminier, ont permis d’en apprendre davantage sur les spécificités des opérations en milieu tropical et lagunaire ainsi que de découvrir les méthodes de travail propres à chaque armée.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 16:45
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16/06/2015 Sources : État-major des armées

 

A l’issue de la seconde escale à Abidjan dans le cadre de la mission Corymbe 129, l’aviso Commandant l’Herminier a réalisé une série d’exercices au bénéfice des deux nouveaux patrouilleurs ivoiriens et de leur équipage, avant d’apporter son soutien à une intervention ghanéenne de lutte contre les narcotrafics.

 

Le 4 juin 2015 au matin, le Commandant l’Herminier appareillait d’Abidjan avec dans son sillage les tous nouveaux patrouilleurs ivoiriens Emergence et Bouclier. Le programme comprenait un EVOLEX (exercice d’évolutions en formation) ainsi qu’un VISITEX (entraînement à la visite d’un bateau suspect) à la mer en conditions réelles, effectué par l’Emergence avec l’aviso en plastron. L’équipe de visite ivoirienne était constituée des marins et commandos ayant participé quelques jours plus tôt à l’instruction TIOR (techniques d’intervention opérationnelles rapprochées) et visite délivrée par le bord, leur permettant de mettre en pratique en toute autonomie les enseignements reçus.

 

Malgré un temps peu clément et une mer formée, les exercices purent avoir lieu et les deux patrouilleurs ivoiriens remirent le cap en milieu d’après-midi sur la base navale d’Abidjan.

 

A peine sorti de cette période d’entraînements, le Commandant l’Herminier a été appelé à participer à une opération d’interception d’un navire suspecté de transporter une cargaison de produits stupéfiants, en coopération de la marine ghanéenne. La mission assignée par le contrôleur opérationnel de l’aviso visait à relocaliser et pister ce navire en provenance de l’arc antillais et faisant route vers le golfe de Guinée. Une fois relocalisé, le navire suspect fut discrètement pisté par le L’Herminier, ce qui permit son interception par la marine ghanéenne.

 

La réussite de cette mission illustre l’importance des exercices régulièrement menés par la Marine avec ses partenaires ghanéens.

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15 juin 2015 1 15 /06 /juin /2015 16:45
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12/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le patrouilleur hauturier (PH) l’Adroit qui effectue actuellement une mission de présence en Afrique de l’Ouest a fait une première escale de trois jours à Pointe Noire, au Congo. L’occasion d'approfondir la coopération avec les autorités congolaises. Le capitaine de frégate Regnier, commandant du patrouilleur, a notamment profité de cette escale pour échanger avec le commandant de la zone de défense n°1, le général Olessongo Ondaye.

 

Cette escale au Congo s’inscrit dans le prolongement des entraînements initiés par l’aviso Commandant l’Herminier, dans le cadre de l’opération Corymbe, une dizaine de jours plus tôt. Alors que les interactions avec le l’Herminer étaient centrées sur des manœuvres conjointes et des exercices de tir à la mer, cette escale a permis de faire découvrir aux forces congolaises les capacités de l’Adroit. Cet échange leur a notamment permis d’apprécier les dispositifs permettant au patrouilleur et à ses équipage de suivre la situation tactique en haute mer (système de missions Polaris) et d’assurer au large une très grande gamme de missions armées de police et de surveillance, domaines qui font l’objet d’une coopération soutenue entre la France et les pays riverains du Golfe de Guinée.

 

La Marine nationale française participe non seulement à la formation et à l'entraînement des marines riveraines du golfe de Guinée mais cherche aussi à coopérer en mer en échangeant des informations avec les centres de contrôles régionaux à terre. Plusieurs officiers du patrouilleur ont ainsi pu se rendre dans les bureaux du CRESMAC, le Centre Régional de Sécurité Maritime pour l'Afrique Centrale. Une rencontre inédite qui permet dès à présent de construire des bases d’échanges avec les différents acteurs locaux pour la conduite des opérations dans le sud du golfe de Guinée.

 

Parti le 10 mars 2015 de Toulon, le PH L’Adroit entame son dernier mois de mission. Après avoir participé à l’opération d’évacuation de ressortissants au Yémen, le patrouilleur a intégré l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante, puis effectué une opération de surveillance de la zone économique exclusive française dans le canal du Mozambique. L’équipage se prépare maintenant sous le contrôle opérationnel de CECLANT (commandant en chef pour l'Atlantique et Préfet maritime à Brest) à plusieurs semaines d’échanges intensifs avec les marines africaines du golfe de Guinée, en soutien de l’opération Corymbe.

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14 juin 2015 7 14 /06 /juin /2015 10:45
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11/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Echéance majeure de la mission Corymbe 129 de l’aviso Commandant l’Herminier, l’exercice NEMO 15.2 s’est déroulé entre le 26 et le 30 mai 2015 dans le golfe de Guinée. Planifié et récurent, cet exercice vise à entretenir et à renforcer la capacité des États riverains du golfe de Guinée à mener des actions coordonnées dans le domaine de la sécurité maritime mais également du secours d’urgence. NEMO 15.2 a ainsi impliqué la quasi-totalité des États riverains via leur marine ou instances maritimes : Gabon, Cameroun, Nigéria, Bénin, Togo, Ghana et Côte d’Ivoire.

 

Point de départ de l’exercice NEMO (Navy Exercise for Maritime Operations) : Port-Gentil, capitale économique du Gabon, où le Commandant l’Herminier était en escale du 21 au 26 mai 2015 pour prendre part au briefing et à une conférence de presse. L’occasion également d’effectuer de multiples activités, dont des instructions à la lutte anti-incendie en mer et à la plongée, une action civilo-militaire au profit d’un orphelinat de Port-Gentil et plusieurs rencontres sportives. Durant cette escale, les éléments français au Gabon (EFG) ont également encadré un stage d’aguerrissement organisé au bénéfice des membres de la brigade de protection du bord dans les environs de Libreville, au CAOME, centre d’aguerrissement outre-mer et étranger.

 

Le 26 mai 2015, à peine le bâtiment sorti du port, retentissait le coup d’envoi officiel de l’exercice NEMO 15.2 avec un premier exercice de visite mené par un patrouilleur gabonais. Le Commandant l’Herminier simulait un bâtiment de commerce suspecté de se livrer à des trafics illicites. Après cette première interaction, le navire mit le cap sur Douala, au Cameroun. Ce transit fut tout d’abord marqué par la rencontre d’opportunité avec le patrouilleur hauturier l’Adroit, mise à profit pour réaliser des manœuvres d’entraînement au ravitaillement à la mer puis, en début de nuit, par une rencontre programmée en haute mer avec le patrouilleur portugais Figueira da Foz, occasion pour nos alliés d’apporter leur participation à l’exercice NEMO.

 

Le lendemain, à quelques encablures de Douala (Cameroun), deux exercices se sont déroulés de façon quasi-simultanée à bord de l’aviso français. Tandis qu’un patrouilleur camerounais portait assistance au L’Herminier frappé fictivement par une voie d’eau importante en lui envoyant matériel et personnels, un patrouilleur gabonais effectuait à bord de l’aviso français un exercice de visite et d’enquête de pavillon.

 

NEMO 15.2 s’est poursuivi les jours suivants avec les participations successives, au cours d’exercices similaires, de navires du Togo, du Bénin et de la Côte d’Ivoire, où l’exercice s’est achevé le 30 mai 2015.

 

Au moment de clôturer NEMO 15.2 dont le débriefing s’est déroulé le 1er juin 2015 à Abidjan, le bilan était de l’avis de tous très positif. En effet, l’implication dont firent preuve les marins africains et leur capacité à agir conjointement ont permis de dérouler l’ensemble des différents scénarii dans leur intégralité.

 

NEMO, par le biais d’exercices réalistes axés sur la coopération entre États africains, vise à aider accompagner les marines riveraines du golfe de Guinée et favoriser la stabilité de la région. Cet exercice interallié majeur permet en outre d’exercer la coopération opérationnelle de la France avec ses partenaires dans une zone particulièrement sensible aux trafics illicites et aux actes de piraterie.

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 12:45
Golfe de Guinée : 205 attaques en 10 ans

 

3 juin 2015 par BBC Afrique

 

Au moins 205 attaques de navires par des pirates ont été enregistrées dans le Golfe de Guinée de 2005 à mai 2015.

 

Au moins 205 attaques de navires par des pirates ont été enregistrées dans le Golfe de Guinée de 2005 à mai 2015. Robert Dussey, le ministre togolais des Affaires étrangères, en a fait l’annonce au cours d’une conférence de presse à Lomé. La zone côtière s'étendant du Sénégal à l'Angola est devenue, selon les experts, la nouvelle plaque tournante de la piraterie maritime en Afrique.

 

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 16:45
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26/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 4 mai 2015, dans le cadre de l’opération Corymbe, le Commandant l’Herminier a effectué une première étape en Côte d’Ivoire. Puis, du 10 au 15 mai 2015, l’aviso a réalisé une série d’exercices avec les forces congolaises, placée sous le signe des relations internationales militaires.

 

Du 4 au 6 mai 2015, l’aviso Commandant l’Herminier a effectué une escale dans le port d’Abidjan, capitale économique de la Côte d’Ivoire. A cette occasion, un déjeuner officiel a notamment réuni des membres de l’état-major des FFCI et des autorités militaires ivoiriennes.

 

Si elle a permis d’entretenir les bons rapports franco-ivoiriens, cette rencontre conviviale a surtout été l’occasion de valider le projet d’un exercice commun qui se déroulera dans les prochaines semaines. Cet entraînement, centré sur la surveillance maritime, offrira un cadre unique aux forces aériennes et maritimes ivoiriennes pour exercer leurs capacités à coordonner une intervention multi-composantes.

 

Une fois les pleins en vivres et en carburant effectués, le Commandant l’Herminier a effectué une courte patrouille dans le golfe de Guinée avant de rejoindre Pointe-Noire, la capitale économique du Congo. Cette étape congolaise s’est déroulée au rythme intense des instructions et exercices au profit de la marine congolaise, en présence d’une mission parlementaire française présente pour l’occasion.

 

Parallèlement à ces instructions, le 10 mai 2015, l’aviso français a été le cadre d’une rencontre officielle réunissant autour d

 

e l’ambassadeur de France au Congo des autorités politiques et militaires de Pointe-Noire : le député-maire, le préfet, ainsi que le chef d’état-major de la marine congolaise et le général commandant la zone de défense.

 

Enfin, le 13 mai 2015, les députés Gwendal Rouillard et Olivier Audibert-Troin, membres de la commission de la Défense de l’Assemblée nationale, ont embarqué à bord de l’aviso pour assister à des manœuvres effectuées avec deux unités de marine congolaise. A cette occasion et pour la première fois, un patrouilleur congolais a pu réaliser une série de tirs. Avant de quitter le bord et après une nuit passée en mer, les parlementaires ont exprimé la confiance qu’ils portaient aux forces armées et leur joie d’avoir pu partager le quotidien des marins du Commandant l’Herminier en mission Corymbe.

 

En place depuis 1990, la mission Corymbe est un déploiement naval quasi-permanent, en mesure de soutenir les forces armées françaises dans le golfe de Guinée, zone d’intérêt stratégique pour la France. Le dispositif est armé par un bâtiment de la Marine nationale, ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués, et peut soutenir à tout moment tout type d’opérations dans la région. De plus, cette présence quasi-permanente permet de coopérer avec les marines régionales amies, et ainsi de participer à leur montée en puissance et au développement de capacités africaines autonomes.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 17:45
Corymbe: le « Siroco » en patrouille avec un bâtiment espagnol dans le golfe de Guinée

 

31/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 28 au 30 mars  2015, dans le cadre de l’opération Corymbe, le navire de transport de chalands de débarquement (TCD) Siroco a réalisé une patrouille conjointe avec le patrouilleur hauturier espagnol Vencedora, dans le golfe de Guinée.

 

Pour cette patrouille, le Siroco a retrouvé au large des côtes gabonaises la Vencedora pour une navigation commune parmi les très nombreuses plates-formes pétrolières du golfe de Guinée. Cette zone, première région pétrolifère d’Afrique, représente 4.5% des réserves mondiales et 25% des importations d’hydrocarbure des Etats européens.

 

Le Siroco et la Vencedora ont réalisé cette manœuvre dans les zones économiques exclusives des Etats côtiers, parmi les plates-formes où une forte activité est constamment observée : liaisons aériennes avec le centre de soutien à terre, liaisons maritimes entre plates-formes, et navigation des navires de soutien.

 

Au terme de cette patrouille conjointe, le Siroco a fait route au Nord pour se rendre au Ghana. Depuis son déploiement au sein de l’opération Corymbe le 8 février 2015, il assure la permanence maritime de la France en Afrique de l’Ouest, en vue notamment de garantir la sécurité de ses ressortissants et de ses approvisionnements.

 

La mission Corymbe, assurée depuis 1990, est l'une des missions des forces armées françaises dans le golfe de Guinée ; elle y assure la présence d’au moins un bâtiment de la Marine nationale. Outre leur mission de présence dans une zone où les intérêts français sont nombreux, les navires déployés en Corymbe effectuent des actions de coopération bilatérale avec les pays côtiers. Ils sont en mesure d’apporter un soutien rapide en cas de besoin, au même titre que les forces prépositionnées dans la région.

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