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Le général Lanata a rencontré les familles des blessés
26/10/2015 ADJ J-L Nijean - Armée de l'air
Jeudi 23 octobre 2015, le général André Lanata, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), s’est rendu à l’hôpital d’instruction des armées (HIA) Percy, à Clamart en région parisienne, pour rendre visite aux aviateurs blessés hospitalisés.
À son arrivée, il a été accueilli par le directeur de l’établissement, le médecin général Jean-Paul Perez, en présence du médecin chef des services Christine Roul, adjoint santé près le major général de l’armée de l’air, et d’une délégation de la cellule d’aide aux blessés, malades et familles de l’armée de l’air (CABMF.Air). « Je suis venu pour manifester la solidarité de l’armée de l’air avec nos blessés, qu’ils l’aient été sur les théâtres d’opérations, en exercice et dans d’autres circonstances, a déclaré le CEMAA. En effet, le métier de militaire que nous exerçons n’est pas qu’une profession parmi tant d’autres. Il se distingue par la force du lien qui nous unit. »
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Le CEMAA s'entretient avec l'une des victimes d'Albacete
26 novembre 2013
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26/11/2013 Marine Nationale
Durant quatre semaines, la campagne annuelle de tir pour les meilleurs «tireurs d’élite à longue distance» (TELD) des forces spéciales françaises s’est tenue sur le camp des commandos Marine d’Arta (Djibouti).
Organisée conjointement par les commandos de Montfort et de Penfentenyo, cette campagne annuelle a concerné neuf équipes de six unités de forces spéciales représentant de Montfort, de Penfentenyo, Hubert, CPA 10, 1er RPIMA, et GIGN.
Faisant l’unanimité au sein de ces unités pour la diversité des mises en situation et la richesse des enseignements tirés, la campagne TELD d’Arta est unique en son genre à plusieurs égards. Elle se déroule dans un environnement aride et désertique. Les conditions aérologiques exigeantes et évolutives (chaleur, luminosité, humidité, vent, poussière) sont très proches des conditions connues et rencontrées sur les théâtres d’opérations. Enfin, le camp d’Arta bénéficie des nombreux champs de tir des forces françaises à Djibouti (FFDJ) qui permettent l’emploi des armes à toutes les distances et dans toutes les configurations de tir. Les tireurs peuvent être mis dans des situations tactiques complexes afin d’éprouver leurs capacités techniques dans un environnement difficile et en faisant appel à leurs ressources physiques et intellectuelles. Les binômes de tireurs ont reçu entre autre comme mission d’aller détruire en temps contraint un poste de missile et de neutraliser son chef de pièce, après avoir étudié un dossier de renseignement comprenant des fiches techniques et du renseignement humain.
Quatre exercices de synthèse réalisés chaque semaine ont maintenu une saine émulation tout au long de cette campagne annuelle.
26 septembre 2013
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26/09/2013 Lieutenant Marianne Jeune
Chez les commandos parachutistes de l’air n°10 (CPA10), des passionnés et spécialistes de l’informatique développent des prototypes pour les groupes actions sur le terrain.
Au CPA 10, on ne mise pas que sur l’armement lourd et les techniques affutées de combat rapproché ! Aujourd’hui, cette unité des forces spéciales met en œuvre un très haut niveau d'expertise technique et technologique qui leur permet de conserver le «coup d'avance» qui fera la différence. Ainsi, une cellule informatique est entièrement dédiée au développement de prototypes en tout genre. Deux mécaniciens des systèmes d’informations et de communication et deux commandos parachutistes de l’air, qui ont longtemps œuvré au sein des groupes actions, se creusent les méninges en permanence pour concevoir les matériels idéals facilitant le travail des hommes sur le terrain. Parmi les projets phares portés par cette cellule informatique, deux d’entre eux ont d’ailleurs remporté le prix de l’audace décerné par le ministre de la Défense :
- En 2008 pour le projet SCARABEE (système de communication aéroterrestre à bibliothèque évolutive embarquée), précurseur du système ALLIANCE ;
- En 2012 pour le projet STTRATAGEME (système de transmission temps réel d’actualisation tactique avancé, grande et moyenne élongation), qui permet de retransmettre un flux vidéo en temps réel vers les postes de commandement tactique, opératif ou stratégique, à partir de n’importe quel capteur existant sur le théâtre (POD avion, drone, caméra jour et infra-rouge, etc.).
Actuellement, de nombreux autres projets entièrement conçus dans cet antre discret sont en cours d’expérimentation. Tous ont pour objectif de développer et de faire évoluer les systèmes et les procédures d’optimisation l’emploi de l’arme aérienne, un concept appelé ALI (Air Land Integration).
26 septembre 2013
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26/09/2013 Lieutenant Marianne Jeune
Le commando parachutiste de l’air n°10 (CPA 10) met en œuvre le mini-drone Skylark 1LE (longue endurance) pour des missions de surveillance ou de reconnaissance lors des opérations spéciales.
Au CPA 10, l’expert du mini drone Skylark 1LE s’appelle «Félix». Ce sergent de l’armée de l’air a fait partie des premiers commandos à prendre en main ce nouvel équipement testé dans les forces spéciales «air» en 2009, avant d’être qualifié instructeur en interarmées en 2010. «Dans les opérations spéciales,on a toujours besoin de voir ce qui se passe au sol, explique «Félix». Le meilleur moyen pour y parvenir reste le vecteur aérien. En se dotant d’un mini drone, nous sommes encore plus autonome sur le terrain.» Une capacité chère aux forces spéciales.
Le Skylark 1LE a été projeté pour la première fois sur un théâtre d’opérations en 2010, en Afghanistan. Par la suite, il a prouvé son efficacité aux quatre coins du monde, et dernièrement au Mali lors de l’opération Serval. «Aujourd’hui, le CPA 10 dispose de deux systèmes comprenant chacun trois drones et une station de contrôle, précise l’opérateur du CPA10. Nous avons un équipement parfaitement opérationnel, avec des opérateurs qui commencent à avoir une bonne expérience de terrain»,
L’unité de l’armée de l’air n’est pas la seule dans les forces spéciales à employer ce mini drone d’observation. En revanche, elle cultive sa spécificité aéronautique en utilisant ce vecteur lors de missions d’appui aérien. Par exemple, grâce à la retransmission d’images en temps réel, l’opérateur drone d’un groupe action au sol peut communiquer à une patrouille de chasseurs des informations précises et correctes en vue d’une frappe. Plus généralement, le Skylark 1LE offre des capacités de renseignement avant action, d’ouverture d’itinéraire, d’observation pour de l’aide à la décision…
Mettre en œuvre le système nécessite deux opérateurs. Le premier se poste à la station de contrôle pour piloter la machine. Cette station peut également être embarquée dans un véhicule afin d’augmenter l’élongation de la manœuvre. Le second opérateur, quant à lui, se charge de la gestion de l’aéronef (montage, lancé manuel), tout en assistant son coéquipier en cas de procédure d’urgence. Pour l’atterrissage, le drone est totalement automatisé. Il se place à la verticale d’un point de poser déterminé par le pilote, puis amorce sa descente en testant l’orientation et la force du vent. Il se pose ensuite sur le point à l’aide d’un Airbag qui se gonfle sous l’empennage, pour davantage de précision.
Propulsion : électrique,
Décollage : lancé manuellement
Possibilité de passer le drone d’une station à une autre
Capacités de jour comme de nuit
Poids au décollage : 7,5 kg
Envergure : 3 mètres
Autonomie : 3 heures
Plafond opérationnel : 5000 mètres
Rayon d'action : de 20 à 40 km avec possibilité de pilotage en mode déplacement (véhicule) ou de passer la main à une autre station pendant un vol.