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25 juillet 2017 2 25 /07 /juillet /2017 05:55
photo EMA / COS

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25.07.2017 par Alain Establier – n° 176 de la lettre d’information SDBR

 

SDBR : Est-ce qu’un marin a un regard différent lorsqu’il prend la direction du COS (Commandement des Opérations Spéciales) ?

 

VA Laurent Isnard : Nous venons de fêter les 25 ans du COS, qui existe depuis 1992 avec comme premier commandant le général Lepage. Ensuite, se sont succédés des terriens, des marins et des aviateurs, ce qui démontre la continuité de notre travail. Au fil du temps, l’environnement a changé, l’outil a muri et s’est bien développé, mais aujourd’hui nous devons aller plus loin dans la capacité d’emploi du COS. Il n’y a pas de regard particulier d’un marin par rapport à un terrien ou à un aviateur, car voila 10 ans que je fais de l’interarmées, entre autres au CPCO (Centre de planification et de conduite des opérations), et j’ai profité durant cette période du regard et de l’expérience des autres sur les activités. Pour autant, je suis très fier de mon uniforme de marin mais je reste très ouvert sur l’extérieur. Il est important de ne pas avoir de barrières et de fonctionner en réseau ou en hub, modes de partage et de rencontre où chacun prend ce dont il a besoin et apporte au pot commun les éléments d’un projet supérieur : telle est l’idée maitresse.

 

Est-ce une approche collaborative comme on dit souvent dans les colloques ?

C’est une approche du monde moderne, certes moins confortable que le fait d’être propriétaire de son périmètre, mais qui oblige à dépendre des autres, pour leur disponibilité ou leur bon vouloir, qui vous oblige à avoir une bonne connaissance de votre environnement (informations, effecteurs, etc.) et qui vous met en situation d’inconfort parfois, car la décision complète ne dépend pas que de vous. En revanche, nous gardons notre autonomie en termes de capacités d’équipages, avec des équipes très spécialisées appliquant des procédures tout aussi spécialisées : commandos, renseignement, commandement dédié travaillant en boucle courte et faible préavis, etc. Autour de ces équipes, s’agrègent beaucoup d’effecteurs que nous allons chercher dans chacune des armées : patrouille de rafale, sous-marin, équipe régimentaire, etc.

 

Etes-vous intégré au CPCO ?

C’est un autre sujet. Le CPCO se situe au niveau stratégique. Le lien hiérarchique du G-COS est le CEMA, avec le sous-chef Opérations, son adjoint. L’avantage du COS est d’avoir une chaîne de commandement très courte : CEMA, ministre des armées, PR (chef des armées). Toujours bien sûr en coordination avec le CPCO, qui est la « tour de contrôle » pouvant mettre des moyens à disposition intégrés à la manœuvre globale. Sur certains théâtres nous fonctionnons seuls, sur d’autres nous sommes aux cotés des forces conventionnelles.

 

En 2012, le général Christophe Gomart, alors G-COS, nous disait qu’il souhaitait un bon pré-positionnement des Forces Spéciales, au plus près des zones potentielles de crise. Qu’en est-il aujourd’hui ?

Aujourd’hui ce stade est dépassé, car la variété et la multitude de nos engagements amènent les unités à être pré-positionnées et même déjà engagées : Levant, Afrique en plusieurs endroits, Méditerranée, etc. Ensuite, il s’agit de définir des priorités selon la durée prévisionnelle de la mission. Nous avons aujourd’hui un très bon maillage des espaces où nous sommes susceptibles d’être engagés. En face, nous avons un ennemi qui se déplace en faisant fi des frontières, que ce soit avec des moyens conventionnels ou en utilisant le cyberespace : donc rien n’est normé. Les frontières sont une contrainte juridique pour nous, mais l’ennemi s’en affranchit facilement, entre autres par les ramifications dont il dispose dans plusieurs zones. C’est finalement une guerre en réseau contre des réseaux : partage d’information, accueil, soutien logistique, engagement. Nous avons un réseau d’officiers de liaison maillé sur différents continents, pour partager avec nos alliés de l’information, de la formation, voire de l’appui si nécessaire.   

 

Etes-vous fournisseur ou client des régiments ?

Les deux à la fois, car nous travaillons avec tout le monde. Prenons l’exemple de l’entreprise : dans un monde moderne, un industriel peut très bien avoir gagné un marché de fournitures et se retrouver également client pour des services fournis par un autre partenaire de ce même marché. C’est exactement la même chose chez les militaires : par exemple, le COS recueille du renseignement, qui est intégralement donné à la DRM, pour synthèse et analyse, et qui nous redonnera des éléments nécessaires à notre mission ou à une autre mission.

 

A propos de renseignement, y a-t-il une synergie réelle entre les différents acteurs du renseignement en France ?

En matière de renseignement, les services français sont plutôt dans un esprit de relations bilatérales, même si aujourd’hui d’importants progrès ont été observés, notamment à travers la mise en place de structures centralisées et spécialisées. A titre d’effecteur, le COS est dans ce type de schéma, que ce soit avec les services français (DRM, DGSE) ou alliés. Ce qui nous intéresse, c’est le renseignement à fin d’action : soit que nous en obtenions à l’occasion d’une opération et nous leur donnons, soit que nous en recevions des services. Sur certaines opérations (comme à Ouagadougou), nous travaillons en plateau, avec plusieurs services français et alliés : cela devient une plateforme neutre, pour accueillir des officiers de liaison de différents services de renseignement et les mettre en relation.

 

Les équipements dont disposent les Forces Spéciales (FS) sont-il satisfaisants ?

Tout dépend du référentiel. Par rapport à 1992, nous ne sommes plus dans la même dimension. Je commandais en 1999 le commando Hubert ; les avancées faites dans le domaine des nageurs de combat sont extraordinaires. Les progrès faits dans les trois composantes des Forces Spéciales sont considérables. En revanche, les cultures des unités et des milieux dans lesquels elles évoluent ont été conservées. Le COS a progressé au niveau des compétences individuelles (4400 avec les réservistes) et dans les domaines du collectif, des matériels et des procédures opérationnelles. La chaine de commandement a aussi évolué. Il est à noter que les états-majors de chacune des trois composantes, Terre, Air, Mer, ont rationnalisé et mis en cohérence le recrutement, la formation et l’entraînement des commandos et des équipages.

Les efforts à faire concernent l’ISR (Acquisition d’images par avion de renseignement et drones Reaper), la 3D (hélicoptères et avions de transport tactique en particulier) et les drones. Le besoin sera toujours supérieur au nombre de drones d’observation détenus, mais aujourd’hui nos drones doivent pouvoir embarquer des modules de guerre électronique et des armes. En véhicules terrestres, la DGA avait commandé en 2016, auprès de Renault Trucks Défense, des Véhicules Légers des Forces Spéciales (VLFS) et des Véhicules Lourds des Forces Spéciales (PLFS), destinés à remplacer respectivement les Véhicules de patrouille SAS (VPS) et les Véhicules Légers de Reconnaissance et d’Appui (VLRA). Nous avons reçu en début d’année les  premiers PLFS et nous devrions recevoir les premiers VLFS en 2018. En ce qui concerne la Marine, les embarcations rapides du type « Ecume » sont aujourd’hui « matures » et sont embarcables et parfois même prépositionnées sur différents bâtiments en service. Pour l’armée de l’Air, la capacité hélicoptère ravitaillable en vol ouvre un domaine d’emploi exceptionnel et complémentaire à celui de l’aéro-combat détenu par le 4e RHFS (4e Régiment d'hélicoptères des forces spéciales).

 

Sur quels types de missions les FS sont-elles engagées actuellement et quid pour l’avenir?

Actuellement, nous sommes engagés prioritairement sur des missions de lutte contre les terroristes ; c’est ce qui nous engage sur presque tous les théâtres que vous connaissez. Pour l’avenir, nous devons dès à présent nous préparer au combat de haute intensité, du fait du retour de la compétition des Etats-puissances : comment s’y intégrer ? Cela nécessite de développer certaines compétences chez les pilotes d’hélicoptères et d’avion de transport, ainsi que dans le combat commando. Dans les zones de combat de haute intensité, il faut utiliser certaines procédures pour pénétrer sous les radars, pour parer aux missiles en franchissement d’espace aérien, pour combattre essentiellement en zone urbaine, etc. A la différence de ce que vous voyez à Mossoul, par exemple, dans le combat de haute intensité auquel je fais allusion, il faut ajouter la profondeur du théâtre ; car ce sont des Etats qui s’affrontent, avec des armées complètes et tout leur panel de moyens. Dans ce contexte, le déploiement des FS ne correspond plus aux environnements que nous connaissons actuellement. Il faut donc s’y préparer et redécouvrir ce que les officiers d’aujourd’hui n’ont pas connu.

 

Quelles innovations les industriels pourraient apporter aux Forces Spéciales demain ?

J’avais exprimé au SOFINS en mars, devant les industriels, ce que nous attendons en termes d’innovation. Pour résumer, nous attendons des avancées dans le recueil du renseignement (ROEM et mise en place des équipes), dans le domaine de la communication (protégée des attaques cyber, de l’espionnage et des indiscrétions) et dans le traitement des données ainsi que les drones. Pour le recueil de renseignement, l’EMA, en collaboration avec la DRM, travaille avec des spécialistes des langues étrangères et avec des industriels capables d’apporter une aide automatisée à la traduction.

Au COS, nous faisons le choix d’avoir des interprètes locaux sur le terrain. Car nous sommes dans une logique de présence très en amont de crise sur les théâtres d’opérations et de constitution d’un réseau de partenaires, pour pouvoir avoir une appréciation de la situation, en avance de crise, puis une collaboration efficace et fiable au moment d’un éventuel engagement.  C’est une des grandes évolutions du COS moderne : être présent avant que la crise ne se déclenche, pour mieux comprendre son évolution, créer un réseau de partenaires locaux, accompagner la crise puis, lorsqu’elle est résolue, rester le temps de l’accalmie pour revenir en tant que de besoin. Cela ne se traduit pas par une inflation importante de personnels car, plus vous avez une connaissance fine de l’environnement, mieux vous pouvez mesurer les forces nécessaires à déployer.

 

Vos souhaits pour le COS et les FS ?

Dans la dynamique de mes prédécesseurs à ce poste, je souhaite que le COS puisse continuer à diversifier ses formes d’actions, pour augmenter l’employabilité, la réactivité et l’efficacité des Forces Spéciales afin de pouvoir atteindre les objectifs confiés par le Chef des armées et les autorités politiques de notre pays.

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 20:55
photo EMA

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18/11/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 17 novembre 2015, le général d’armée Pierre de Villiers a reçu le Premier ministre, Manuel Valls, au Centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) à Balard, pour lui faire un point des engagements de l’armée française dans la lutte contre le terrorisme, en France et à l’étranger.

 

Repère

 

Depuis le 19 juin 2015, le commandement des opérations a rejoint Balard.

 

Lors de l’inauguration des nouveaux locaux du ministère de la Défense le 5 novembre 2015, le Président de la République s’était fait présenté le CPCO au sein du nouveau cœur opérationnel.

 

Après la réorganisation des états-majors d’armée puis celle de l’état-major des armées, ce regroupement constitue une nouvelle étape de la transformation du commandement des armées. Le chef d’état-major des armées (CEMA) voit son équipe de commandement regroupée en un même lieu autour de lui.

 

Entouré des chefs d’état-major d’armée qui le conseillent et l’assistent, il s’appuie par ailleurs sur les capacités désormais concentrées au sein du nouveau pôle opérationnel construit au cœur de Balard. Organisé autour du Centre de planification et de conduite des opérations (CPCO), le « Pôle ops » regroupe l’ensemble des équipes ou fonctions qui contribuent aux travaux d’anticipation stratégique, ainsi qu’à la planification et la conduite de nos engagements opérationnels (états-majors opérationnels, commandement interarmées de l’espace, cyberdéfense, renseignement, soutiens,…).

 

Le CPCO, à la fois état-major d’aide à la décision et centre de commandement, est connecté 7 jours sur 7 et 24h sur 24 avec l’ensemble des théâtres d’opération. Il permet au CEMA d’assurer le commandement des opérations militaires, de conseiller le gouvernement dans le champ des opérations et de proposer des options stratégiques au Président de la République, chef des armées.

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10 novembre 2015 2 10 /11 /novembre /2015 17:55
photo EMA

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10/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 5 novembre, à l’occasion de l’inauguration du ministère de la Défense à Balard, le général d’armée Pierre de Villiers a accueilli le président de la République au centre de planification et de conduite des opérations (le CPCO), véritable centre névralgique où est assurée la veille stratégique et où sont planifiées et conduites H24/7 les opérations.

 

Moment fort, puisque le président François Hollande, chef des armées, a rencontré ceux qui mettent en œuvre les décisions qu’il arrête en conseil restreint pour protéger la France et les Français. Les capacités de liaison dont dispose le CPCO lui ont également permis de faire un point de situation avec les officiers généraux commandant les opérations Barkhane et Chammal, ainsi que l’officier général commandant la zone de défense et de sécurité sud-ouest sur le territoire national.

 

Repère

Depuis le 19 juin 2015, le commandement des opérations a rejoint Balard.

Après la réorganisation des états-majors d’armée puis celle de l’état-major des armées, ce regroupement constitue une nouvelle étape de la transformation du commandement des armées. Le chef d’état-major des armées (CEMA) voit son équipe de commandement regroupée en un même lieu autour de lui.

Entouré des chefs d’état-major d’armée qui le conseillent et l’assistent, il s’appuie par ailleurs sur les capacités désormais concentrées au sein du nouveau pôle opérationnel construit au cœur de Balard. Organisé autour du Centre de planification et de conduite des opérations (CPCO), le « Pôle ops » regroupe l’ensemble des équipes ou fonctions qui contribuent aux travaux d’anticipation stratégique, ainsi qu’à la planification et la conduite de nos engagements opérationnels (états-majors opérationnels, commandement interarmées de l’espace, cyberdéfense, renseignement, soutiens,…).

Le CPCO, à la fois état-major d’aide à la décision et centre de commandement, est connecté 7 jours sur 7 et 24h sur 24 avec l’ensemble des théâtres d’opération. Il permet au CEMA d’assurer le commandement des opérations militaires, de conseiller le gouvernement dans le champ des opérations et de proposer des options stratégiques au Président de la République, chef des armées.

photo EMAphoto EMA

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6 novembre 2015 5 06 /11 /novembre /2015 12:55
photo R. Pellegrion/ECPAD

photo R. Pellegrion/ECPAD

 

06/11/2015 DICOD

 

Jeudi 5 novembre 2015, le président de la République, François Hollande, a inauguré le nouveau site du ministère de la Défense. Avec plus de 9 000 personnes, 3 000 bureaux et plus de 16 hectares de superficie, l’hexagone Balard regroupe désormais directions centrales et états-majors des armées sur un même lieu.

 

A l’occasion de l’inauguration du nouveau site du ministère de la Défense à Balard (Paris 15e), le président de la République, François Hollande, a pu constater jeudi 5 novembre que l’Hexagone Balard était pleinement opérationnel.

 

Directions centrales et états-majors des armées réunis sur un même site permettent une plus grande proximité des services, un meilleur commandement des opérations mais également la rationalisation des locaux de la Défense.

photo R. Pellegrion/ECPAD

photo R. Pellegrion/ECPAD

Accompagné notamment du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, du secrétaire d’État aux Anciens Combattants et à la Mémoire, Jean-Marc Todeschini, du chef d’état-major des armées, le général Pierre de Villiers, du secrétaire général pour l’administration, Jean-Paul Bodin, et du délégué général pour l’armement, Laurent Collet-Billon, François Hollande a notamment visité le nouveau Centre de planification et de conduite des opérations. Ce pôle opérationnel, en liaison permanente avec les missions en cours, regroupe toutes les équipes d’anticipation stratégique et de conduite des opérations.

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 16:55
photo Ministère de la Défense

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05/11/2015 Par Jean Guisnel, avec Jérôme Wysocki – LePoint.fr

 

Au cœur de Balard, c'est un lieu d'une sobriété post-moderne. Un gigantesque mur d'écrans qu'aucun interrupteur ne permet d'éteindre, dans une grande salle sans couleur. Face à ces écrans qui permettent d'afficher toutes les informations nécessaires à la prise de décision, une rangée de bureaux équipés de micros et de prises Ethernet pour ordinateurs portables. Nous sommes dans la salle de réunion du Centre de préparation et de conduite des opérations (CPCO). Lors de notre visite, après des vérifications et des contrôles dignes de ceux d'une centrale nucléaire, la salle n'est pas occupée. Nous sommes au cœur du nouveau ministère de la Défense, l'Hexagone Balard, dans le 15e arrondissement de Paris, exactement en face des nouveaux locaux du Point. Dans cette salle de réunion king size inaccessible au commun des mortels, tout autant qu'à la lumière du jour, se tient trois fois par semaine les lundi, mercredi et vendredi, une réunion stratégique. Le sous-chef d'état-major « opérations », le général Didier Castres, y réunit tous les grands subordonnés de l'état-major des armées concernés par les opérations en cours. Par vidéo, les Comanfor (commandants des forces) déployés sur le terrain – en Afrique ou au Moyen-Orient, ou sur mer – discutent l'ordre du jour : faut-il augmenter ou diminuer les forces, modifier les moyens, réorienter les objectifs d'une opération, préparer un nouvel ordre opérationnel ? C'est là que ça se passe…

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5 octobre 2015 1 05 /10 /octobre /2015 21:30
photo EMA / Armée de l'Air

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05/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Une équipe du 25ème Régiment du génie de l’Air (RGA) est déployée depuis plusieurs jours sur la base aérienne projetée en Jordanie afin de mener une mission d’expertise. Leur mission est d’évaluer les capacités d’accueil de la plateforme aéronautique (piste, taxiway et aires de stationnement avion).

 

Concrètement, les experts doivent s’assurer que la plateforme aéronautique de la base aérienne projetée en Jordanie est suffisamment robuste et en bon état pour accueillir en toute sécurité les différents types d’aéronefs, qu’il s’agisse d’avions de chasse ou de transport. Pour cela, les spécialistes procèdent notamment à des carottages, c’est-à-dire à des prélèvements d’échantillons dans le sol, et utilisent des matériels capables de sonder et d’apprécier la qualité des différentes couches du sol. Deux dessinateurs confirmés font partie de l’équipe déployée. Ils sont spécialisés en conception et dessin assisté par ordinateur. Leur tâche est de modéliser le terrain et fournir des plans précis (en 2Det 3D) qui constitueront des outils essentiels d’aide à la décision. Ils utilisent pour cela un GPS extrêmement perfectionné permettant la prise de mesures topographiques.

 

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photo EMA / Armée de l'Air

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19 juillet 2015 7 19 /07 /juillet /2015 10:55
photo EMA / Armée de Terre

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07/07/2015 Sources : État-major des armées

 

Opérateur unique des systèmes d'information et de communication de la Défense, la Direction Interarmées des Réseaux d'Infrastructure et des Systèmes d'Information (DIRISI) est en première ligne sur le déménagement à Balard. Avec la mise en place d'un centre d'opération SIC dédié, cette bascule est conduite comme une véritable opération militaire.

 

L'installation à Balard constitue une opération d'ampleur inédite... et un véritable défi, puisqu'il s'agit de de réinstaller, en quelques semaines, plus de 9 000 usagers, sans interrompre le service informatique et sans oublier de transférer les sauvegardes et les logiciels.

 

Au cœur de cette manœuvre, la bascule du centre de planification et de commandement des opérations (CPCO) a constitué la phase la plus critique.

 

Dans une situation marquée par l'importance de l'engagement opérationnel de nos forces, l'enjeu était de garantir la bascule de la conduite stratégique des opérations de l'Ilot Saint Germain vers le Pôle Opérations de Balard, sans discontinuité du commandement !

 

Pour réaliser cette prouesse, plus de 1000 hommes et femmes de la DIRISI, civils et militaires, sont quotidiennement engagés dans la manœuvre Balard... week-end compris pour nombre d'entre eux : 300 opèrent directement sur le site de Balard et 700 dans le reste de la France, notamment dans les centres nationaux de mise en œuvre et d'appui à distance.

 

Interlocuteur privilégié des occupants de Balard pour toutes les demandes relevant du domaine SIC, le Service Desk de Maisons-Laffitte (SDK MLF) s'est lui aussi adapté pour relever le défi du déménagement et faciliter l'installation des usagers en leur garantissant un service ininterrompu.

 

S'appuyant sur le renfort du « SDK » de METZ, le SDK de MLF a procédé à une réorganisation interne, créant un plateau dédié, armé par 20 opérateurs.

 

Habituellement en charge des bases de défense (BdD) de la région parisienne, d'Orléans et d'Evreux, l'action du SDK de MLF a été concentrée sur l'Ile-de-France durant la phase de déménagement, le SDK de Rennes prenant le relais pour les BdD situées hors de ce périmètre. Son rôle est de préparer l'arrivée des usagers et de les accompagner pendant les 48 heures suivant leur installation.

 

Tout au long de l'opération Balard, le personnel de la DIRISI est mobilisé pour garantir un accompagnement optimal afin d'assurer la continuité des missions et la meilleure qualité de service possible.

 

REPÈRE

Le Service Desk (SDK) de Maisons-Laffitte (MLF) est l'un des quatre centres de service qui constituent le Centre National d'Appui à Distance (CNAD) des SIC de la Défense. En assistant quotidiennement les usagers du ministère, ces centres constituent des maillons essentiels de l'efficacité opérationnelle de la DIRISI. Ils sont, 365 jours par an et 24 heures sur 24, le point d'entrée unique des appels téléphoniques et des demandes d'intervention SIC, au profit de tous les usagers « défense ».

Dans le cadre de la bascule de commandement à Balard, il réalise ainsi plusieurs opérations techniques avant le déménagement. Elles permettent de récupérer les données et logiciels dont l'utilisateur disposait sur son site de départ. Dès les nouveaux postes installés à Balard, les équipes peuvent commencer à y basculer les sauvegardes. Celles-ci sont vérifiées avec soin et des correctifs y sont éventuellement apportés jusqu'à la veille du départ de l'usager pour ses nouveaux locaux. A son arrivée, et pour 48 heures, l'utilisateur dispose d'un guichet unique, armé par le personnel du centre interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'information (CIRISI) Balard. Il est chargé de faciliter l'installation et de régler les problèmes éventuellement rencontrés. Au-delà de ce délai le SDK redevient l'interlocuteur privilégié des usagers.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 19:56
photo EMA

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31/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

En se rendant à l’Ecole militaire le 30 mars 2015, le général d’armée Pierre de Villiers s’est retrouvé plongé au sein du « Quartier général » d’une force de circonstance constituée par les officiers stagiaires de la 22ème promotion de l’Ecole de Guerre (EdG) en train de conduire l’exercice Coalition 2015.

 

Organisé chaque année, Coalition met essentiellement l’accent sur le niveau opératif (celui d’un théâtre d’une opération, comme par exemple le Sahel) et son interaction avec le commandement stratégique, dans un cadre international.  Pendant quatre semaines, du 9 mars au 3 avril, les stagiaires simulent des séquences de planification et de conduite opposant 2 coalitions, et intégrant cette année un scénario de lutte contre la piraterie.

 

Il rassemble en phase de conduite près de 600 « acteurs » :

     280 officiers stagiaires, dont un tiers d’étrangers provenant de 63 pays, issus de la promotion 2015 de l’Ecole de Guerre – promotion maréchal Leclerc – et 35 cadres ;

    35 officiers stagiaires de 21 écoles de guerre étrangères ;

    200 étudiants civils ;

    40 mentors civils et militaires ;

 

Cet exercice se veut doublement réaliste.

- il associe d’une part de jeunes officiers et des étudiants en formation dans les domaines des relations internationales ou des médias  (Science-Po, Université Américaine de Paris, instituts de politique et de sécurité CEDS et CPSG et école de journalisme), afin de donner le réalisme politico-militaire et médiatique nécessaire ;

- mais surtout, il est préparé et dirigé par des officiers généraux ayant occupé récemment de hautes responsabilités dans le domaine de la conduite des opérations (c’est le cas par exemple du vice-amiral Baduel qui, jusqu’à l’été 2013, dirigeait le centre de planification et de conduite des opérations – CPCO). Tout au long des quatre semaines, les officiers stagiaires de l’Ecole de guerre sont par ailleurs encadrés par des officiers supérieurs qui ont réellement occupé des responsabilités similaires à celles qu’ils occupent dans le cadre de Coalition.

 

L’idée est bien, comme le CEMA le déclarait en septembre lors de l’ouverture de la session nationale de l’Ecole de guerre, que des officiers, qui « incarnent l’avenir au présent », se préparent à « être les chefs dont nos armées ont besoin pour relever les défis qui sont devant elles, quelles que soient les difficultés ».

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 08:45
Côte d'Ivoire : DIO « MEDO »au profit d'officiers du « CPCO » ivoirien

 

17/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Les 10 et 11 mars 2015, un détachement d’instruction opérationnelle  du Centre Opérations des Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) a  conduit une formation d’état-major au profit d’officiers ivoiriens sur le camp Gallieni, en Côte d’Ivoire.

 

Cette instruction, au profit exclusif de six officiers ivoiriens du centre opérationnel interarmées (COIA), avait pour objectif d’affermir leurs connaissances des outils de méthode d’élaboration de décision opérationnelle (MEDO), afin de maîtriser pleinement la planification opérationnelle.

 

La formation s’est déroulée en trois temps :

    une présentation de la MEDO et le rappel de ses outils ;

    une présentation d’un thème tactique, comprenant les différentes phases et procédés applicables ;

    la familiarisation des stagiaires à la technique de rédaction de l’ordre d’opération (chaîne de transmission des ordres).

 

Afin d’appliquer ces savoir-faire théoriques, les stagiaires se sont entrainés plusieurs fois à l’élaboration d’ordre de planification, sur des thèmes axés sur la Côte d’Ivoire et dans un temps limité.

 

A la fin de cette formation, le lieutenant-colonel et chef opérations des FFCI a présidé la traditionnelle cérémonie de remise de diplômes. Dans le cadre de sa mission d’assistance militaire opérationnelle et sur demande des forces républicaines de Côte d’Ivoire, les FFCI mettent régulièrement en œuvre des détachements d’instruction opérationnelle (DIO) au profit des forces républicaines de Côte d’Ivoire. Douze officiers du COIA ont bénéficié à ce jour de cette formation.

 

Les FFCI, créées le 1er janvier 2015, assurent la protection des ressortissants français et aident à entretenir la coopération militaire régionale, notamment bilatérale avec les Forces de la République de Côte d’Ivoire. Elles sont en mesure d’appuyer les partenaires de la région, dont l’ONUCI. Elles constituent le point d’appui principal de nos forces de présence sur la façade ouest-africaine, et sont un réservoir de force rapidement projetable en cas de crise dans la région.

Côte d'Ivoire : DIO « MEDO »au profit d'officiers du « CPCO » ivoirien
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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 11:55
photo Marine Nationale

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17 février 2015 par Jean-Dominique Merchet

 

Le contre-amiral Laurent Isnard fait partie des favoris pour prendre, à l'été prochain, le poste de G-COS, c'est-à-dire la tête du Commandement des opérations spéciales (COS). Il y succèderait au général Grégoire de Saint-Quentin, nommé en 2013.

 

Laurent Isnard est actuellement dans le coeur nucléaire des opérations, à son poste  de "Chef conduite des opérations" au Centre de planification et de conduite des Opérations (CPCO) de l’État-major des armées.

 

Issu de l'Ecole navale, Laurent Isnard, né en 1962, est commando-marine, nageur de combat, ancien pacha du commando Hubert et du TCD L'Orage.

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 07:55
Les chefs militaires face à la menace terroriste


28/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 28 janvier 2015, pour la deuxième fois depuis les attentats du 7 et du 9 janvier, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), a réuni les commandants interarmées (COMIA), à Paris, au centre de planification et de conduite des opérations (CPCO).

 

Deux semaines après avoir engagé les armées dans un déploiement sans précédent, afin de garantir la sécurité du territoire national et des Français, le CEMA a de nouveau rassemblé ses principaux « bras armés territoriaux » pour fixer ses directives, recueillir leur appréciation de situation et étudier les évolutions possibles du dispositif militaire déployé dans le cadre du plan VIGIPIRATE.

Un premier bilan du déclenchement sans précédent du « contrat protection » (engagement en 72h00 de 10 000 militaires sur le territoire national pour faire face à une situation de crise) a permis de mettre en avant le rôle essentiel des structures de commandement territoriales (chaîne des COMIA) et de la chaîne de soutien interarmées, pourtant engagées dans une profonde transformation.

Ce bilan a également montré l’importance pour un militaire, quelle que soit sa fonction, de conserver les savoir-faire liés à sa vocation première : s’engager en opération intérieure ou extérieure pour protéger les Français, le territoire national et les intérêts du pays face à toute forme de menace.

 

Les COMIA

En métropole, les commandants interarmées (COMIA) se répartissent entre les officiers généraux de zone de défense et de sécurité (OGZDS), les commandants de zone militaire (CZM) et le commandant de la défense aérienne et des opérations aériennes CDAOA.

Dans le cadre de l’organisation territoriale interarmées de défense (OTIAD), les sept OGZDS (Nord, Est, Ouest, Sud-Ouest, Paris, Sud et Sud-Est) sont chargés, en liaison avec les préfets de zone de défense, de la préparation et de la gestion des crises sur le territoire national. Ils assurent également le contrôle opérationnel des unités engagées en missions intérieures et sont responsables de la mise en œuvre, sur décision du gouvernement, de tout ou partie des mesures de défense opérationnelle du territoire (DOT) dans leurs zones.

Les commandants de zone maritime (CZM) sont chargés de la défense maritime du territoire au sein de leur zone maritime. Ils agissent depuis les trois bases navales métropolitaines (Brest, Toulon et Cherbourg).

Le COMDAOA est, quant à lui, responsable de la veille permanente et de l’intervention dans l’espace aérien national, ainsi que de la planification, de la conduite et du suivi des opérations aériennes. Le commandement est implanté sur la base aérienne 942 de Lyon Mont-Verdun ; son état-major est basé à Lyon.

Hors territoire métropolitain, les commandants des forces de souveraineté (COMSUP), basés aux Antilles, en Polynésie française, en Nouvelle Calédonie et dans la zone sud de l’océan Indien assurent, entre autre, les missions des COMIA, sous l’autorité du CEMA.

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18 janvier 2015 7 18 /01 /janvier /2015 20:55
Cyberattaques : l’armée a activé pour la première fois une cellule de crise

 

17.01.2015 Par Nathalie Guibert - Le Monde.fr

 

L’état-major français des armées a activé pour la première fois de son histoire une cellule de crise cyber, depuis les attentats contre Charlie Hebdo et la menace d’attaques informatiques contre la France, dont les experts annonçaient le point d’orgue le 15 janvier.

 

Une dizaine d’officiers ont été rassemblés au sein du Centre de planification et de conduite des opérations, CPCO, le centre névralgique à partir duquel sont commandées toutes les missions en cours des armées. Ces militaires travaillent jour et nuit sans interruption depuis quelques jours. Ils font notamment la synthèse des informations liées à « l’adversaire » du moment, les groupes islamistes radicaux et djihadistes terroristes, surveillent la toile et veillent à la protection des systèmes de la défense.

Cela ne veut pas dire néanmoins que les attaques informatiques des jours derniers sont considérées comme graves par le ministère de la défense. Celles qui visent les opérateurs vitaux du pays sont même moins nombreuses qu’en temps normal, font savoir des sources militaires.

Le groupe Anonymous, qui avait attaqué le site de la Direction de l’information et de la communication de la défense (Dicod) le 6 janvier pour venger la mort du militant Rémi Fraisse sur le site du barrage de Sivens s’est concentrés sur les groupes djihadistes. Le site Zataz.com a recensé 19 000 actes hostiles sur des sites français les plus divers depuis les attentats à Paris. Un nombre que l’état-major a cité jeudi, mais qui n’est pas jugé précis. Le pic serait passé.

 

Actes bénins

Ces actes, tous azimuts, étaient relativement bénins, remplacement de home page de sites ou déni de service. Ils ont été déclenchés après que le groupe Anonymous a décidé d’attaquer les sites djihadistes. Les auteurs provenaient de groupes identifiés tels que Anon Ghost ou le Cyber Califat, parmi lesquels se sont mêlés des activistes directement liés à l’Etat islamique, mais aussi plus simplement d’une réaction de nombreuses personnes hostiles à la nouvelle publication de caricatures de Mahomet par la presse.

 

Lire aussi : Qui sont les « hackeurs pro-islam » qui attaquent des sites français ?

 

« On est dans une simple campagne d’information, une contre-manifestation pour l’heure », estime donc un spécialiste. Un événement pris néanmoins au sérieux, car l’instrument de propagande développé par Daech est puissant, et la défense estime que ces actions cyber ne vont pas s’arrêter là. Depuis mi-décembre, indiquent des sources militaires, l’Etat islamique fabrique des documents de propagande directement en français, vidéos notamment. L’une d’elle, mise en ligne le 27 décembre, mêlait des images de l’Abbé Pierre et du service de communication de l’armée de terre, ce qui voudrait dire que le groupe terroriste a recruté un ou plusieurs combattants français pour cette tâche.

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14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 21:00
Directives opérationnelles du CEMA dans le cadre du plan Vigipirate « attentat »

 

14/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 13 janvier 2015, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), a réuni les adjoints de ses commandants interarmées (COMIA) au centre de planification et de conduite des opérations (CPCO), à Paris.

 

Alors que nos armées sont dans une configuration sans précédent pour garantir la sécurité du territoire national, le CEMA a convoqué ses principaux « bras armés territoriaux » pour leur préciser « à la voix » ses directives et recueillir leur appréciation de situation. Il a axé son message sur sa perception des enjeux sécuritaires, appelant les COMIA à poursuivre leur action pour contribuer au plan d’alerte gouvernemental.

 

Alors même que le Président de la République annonçait le déploiement de 10 000 militaires sur l’ensemble du territoire, le CEMA a insisté sur la nécessité, pour les armées, de maintenir le niveau de réactivité et de professionnalisme avec lequel elles ont su mobiliser, en moins de 72h00, plus de soldats qu’elles n’en engagent en opérations extérieures.

 

A cet égard, le général de Villiers a rappelé la continuité entre les opérations extérieures, qui constituent une véritable « défense de l’avant », et nos engagements sur le théâtre national. « Dans chacun des cas, il s’agit bien d’assurer la protection de la France et de nos concitoyens », a-t-il précisé, soulignant que ce lien est d’autant plus fort face à une menace terroriste qui ne connaît pas de frontières.

 

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Les COMIA

 

En métropole, les commandants interarmées (COMIA) se répartissent entre les officiers généraux de zone de défense et de sécurité (OGZDS), les commandants de zone militaire (CZM) et les commandants de la défense aérienne et des opérations aériennes CDAOA.

 

    Dans le cadre de l’organisation territoriale interarmées de défense (OTIAD), les sept OGZDS (Nord, Est, Ouest, Sud-Ouest, Paris, Sud et Sud-Est) sont chargés, en liaison avec les autorités préfectorales, de la préparation et de la gestion des crises sur le territoire national. Ils assurent également le contrôle opérationnel des unités engagées en missions intérieures et sont responsables de la mise en œuvre, sur décision du gouvernement, de tout ou partie des mesures de défense opérationnelle du territoire (DOT) dans leurs zones.

    Les commandants de zone maritime (CZM) sont chargés de la défense maritime du territoire au sein de leur zone maritime. Ils agissent depuis les trois bases navales métropolitaines (Brest, Toulon et Cherbourg).

    Le COM DAOA est, quant à lui, responsable de la veille permanente et de l’intervention dans l’espace aérien national,  ainsi que de la planification, de la conduite et du suivi des opérations aériennes. Le commandement est implanté sur la base aérienne de Balard ; son état-major est basé à Lyon.

 

Hors territoire métropolitain, les commandants des forces de souveraineté (COMSUP), basés aux Antilles, en Polynésie française, en Nouvelle Calédonie et dans la zone sud de l’océan Indien assurent, entre autre, les missions des COMIA, sous l’autorité du CEMA.

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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 16:50
CEMA : Visite conjointe des ministres de la Défense français et britannique au CPCO

 

01/08/2014 Sources : EMA

 

Le 31 juillet 2014, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), a accueilli au centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) le ministre de la Défense, monsieur Jean-Yves Le Drian, accompagné de son homologue britannique, Sir Michael Fallon. Cette rencontre était organisée à l’occasion de la première visite officielle de monsieur Fallon à Paris, successeur de Sir Philip Hammond au poste de secrétaire d’Etat à la Défense britannique depuis le 15 juillet.

 

Dans le cadre de cette journée d’entretien, messieurs Le Drian et Fallon ont été reçus par le CEMA pour un point sur la coopération opérationnelle au CPCO. En ouvrant les portes du cœur opérationnel des armées françaises à Sir Fallon, le général de Villers a souhaité témoigner de la relation de confiance et de l’intensité du partenariat qui unit nos deux pays depuis la signature du Traité de Lancaster house en septembre 2010.

 

A cette occasion, le CEMA est revenu sur les principales avancées de notre coopération, plus particulièrement la mise en œuvre d’une force expéditionnaire commune interarmées (Combined Joint Expeditionary Force – CJEF), dont la montée en puissance s’achèvera en 2015 et 2016 avec deux exercices interarmées majeurs, Griffin Rise puis Griffin Strike.  Le CEMA et Sir Fallon ont également évoqué les projets de mutualisation capacitaire avant d’aborder plus longuement la situation stratégique en Afrique. A ce titre, le général de Villiers a présenté l’opération Barkhanequi a pris le relais à l’opération Servalle 1er août, et a fait le point sur l’ action militaire conduite dans la bande sahélo-saharienne (BSS).

 

En 2010, la France et le Royaume-Uni ont signé le Traité de Lancaster House avec la volonté ferme de renforcer leur coopération bilatérale. Cette dynamique s’appuie sur une vision partagée des grands enjeux stratégique, énoncés dans la Strategic Defense and Security Review (SDSR) et le Livre Blanc de 2013. Dans la pratique, cela se traduit pour les armées par un objectif commun : améliorer notre interopérabilité et notre capacité d’action conjointe.

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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 12:45
EMA : visite du commandant du CPCO dans la BSS

 

 

15/05/2014 Sources : EMA

 

Du 27 avril au 1er mai 2014, le général de brigade Patrick Bréthous, commandant le centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) a visité les pays de la bande « Sahélo-Saharienne » (BSS).

 

Dimanche 27 avril 2014, le détachement du CPCO s’est rendu au camp Damien Boiteux à Bamako, afin de s’entretenir avec les autorités de la force Serval sur les problématiques liées à la régionalisation des opérations dans la bande sahélo-saharienne.

 

Le 30 avril 2014, le chef du CPCO a poursuivi sa visite au détachement air de Niamey, au Niger, afin de s’assurer de sa montée en puissance dans le cadre de la régionalisation. Après avoir rencontré l’ensemble des chefs de détachement, la délégation a assisté à une présentation des capacités de ce détachement. Un point de situation sur le calendrier des chantiers en cours et futurs a également été présenté par le 25e régiment du génie de l’air (25e RGA) et par le service local constructeur (SLC). Le général s’est ensuite rendu sur le terrain pour visualiser l’avancée des travaux. Une visite complète des installations des drones Reaper et Harfang a clôturé cette journée.

 

Le chef du CPCO et sa délégation ont clôturé leur visite de théâtre des pays de la bande « Sahélo – Saharienne » par une visite à N’Djaména, le 1er mai 2014. La délégation a ainsi pu mesurer l’ampleur des chantiers d’aménagements et les problématiques rencontrées. Ils ont effectué un point de situation sur l’état des lieux des travaux du PCIAT ainsi que sur la transformation de la force avant d’effectuer une visite de terrain (PCIAT, zone vie logements, zone technico opérationnelle).

 

Commandant opérationnel des forces et conseiller du gouvernement, le chef d’état-major des armées (CEMA) dispose, au sein de l’état-major des armées, du centre de planification et de conduite des opérations (CPCO). Centre nerveux de la chaîne de commandement stratégique national, le CPCO est au cœur de l’engagement des forces françaises sur l’ensemble des théâtres d’opération. En amont des engagements, il assure une veille stratégique et assure les travaux de planification. Dès le déclenchement des opérations, il a en charge la conduite de l’engagement des forces.

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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 17:55
Un nouvel outil opérationnel pour les géographes du « 28 »

 

14/03/2014 par 28e  groupe géographique

 

Afin de répondre à des sollicitations opérationnelles de plus en plus importantes, le 28e  groupe géographique s’est doté fin 2013 d’une structure permanente de production cartographique : le Centre Cartographique d’Appui aux Opérations (CCAO) .

 

Cet outil a pour vocation de réaliser des produits cartographiques à toutes les échelles et de toute nature répondant aux besoins exprimés, via le Commandement des Forces Terrestres (CFT), par les différents acteurs de la chaine fonctionnelle qu’ils soient au niveau stratégique (Centre de Planification et de Conduite des opérations, Commandement des Opérations spéciales, Direction du Renseignement Militaire) ou opératif (État-major Inter Armes, Poste de Commandement Inter Armes…).

 

Composée de deux équipes de cartographes  des Batteries géographiques mises en place en auto relève pour une durée de deux mois, cette structure est placée sous les ordres du chef de la Section des Travaux Géographiques appartenant au Bureau Opération Instruction (BOI) du régiment. Le centre se fixe trois objectifs majeurs :

- Développer une structure dédiée aux missions cartographiques en répondant rapidement aux besoins spécifiques des forces engagées en opération ou préparant un déploiement.

- Répondre à l’ensemble du besoin des forces en étant en mesure de réaliser toute production s’inscrivant dans la large gamme de la cartographie militaire. Il s’agira essentiellement de produits venant compléter ou mettre à jour la cartographie existante sur un territoire considéré.

- Valoriser l’expertise cartographique pour les officiers spécialistes de l’analyse terrain qui pourront mettre à contribution cette structure dans le cadre de l’élaboration de leurs études. Mais également pour les modules « Guépard » du régiment en mesure de s’appuyer sur le CCAO pour travailler sur des produits à vocation opérationnelle avant un éventuel engagement.

 

Les principaux produits géographiques qui sortent de la chaine de production du CCAO sont de la nature suivante :

 

- Cartes de haute précision à grandes échelles telles que les plans de ville - photo 28e GG

- Cartes de haute précision à grandes échelles telles que les plans de ville - photo 28e GG

- Représentations 3 D

- Représentations 3 D

- Cartes thématiques

- Cartes thématiques

Un nouvel outil opérationnel pour les géographes du « 28 »

- Cartes normalisées à des échelles intermédiaires (de 25K à 250K) destinées à la manœuvre, permettant une connaissance précise du terrain et du milieu et donnant un appui indispensable à la mobilité terrestre et à la navigation, garantissant une précision de localisation.

 

A ce jour, le CCAO a réalisé de nombreux produits géographiques de fond et continue sa production au profit des forces engagées notamment dans les opérations Serval  et Sanguaris.  Nul doute que les cartographes du « 28 » continueront à apporter leur expertise pour répondre aux mieux aux besoins des troupes françaises déployées sur le terrain. Une fois de plus, ils démontrent que leur sens aigu de « l’appui géographique  » aux forces contribue à la réussite des opérations.

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 08:55
Soutien des opérations: le CICLO rejoint Villacoublay

 

11/02/2014 Sources : EMA

 

Le 23 janvier 2014, le Centre Interarmées de Coordination de la Logistique des Opérations (CICLO), précédemment stationné à Montlhéry, s’est définitivement installé sur la Base Aérienne 107 de Villacoublay, sur laquelle il est entièrement opérationnel.

 

Il y a six mois, la division Systèmes d’Information Logistique Central (SILCENT) du CICLO avait déjà rejoint Villacoublay. La manœuvre de regroupement du personnel, avec à sa tête le colonel Pascal Cavatore -chef de corps, a été conduite avec succès du 6 au 23 janvier 2014. Le CICLO jouxte dorénavant le Centre Multimodal des Transports (CMT), commandé par le Général de brigade aérienne Philippe Boussard.

 

Le CICLO est un organisme à vocation interarmées (OVIA). Tout comme le CMT, il a été créé en 2007 dans la logique « d’interarmisation » de la logistique opérationnelle, en cohérence avec le commandement des opérations, également interarmées. Subordonné au Centre de Planification et de Conduite des Opérations (CPCO) et agissant en liaison étroite avec les théâtres, les armées,  les services et les directions, le CICLO est responsable de la conduite du soutien au profit des opérations extérieures, des missions intérieures et des exercices majeurs. A cette fin, il est notamment chargé de renseigner le niveau stratégique sur la situation logistique des théâtres, et  de pourvoir aux besoins en ressources logistiques au profit des opérations. Par ailleurs, il contribue à la cohérence de l’ensemble des politiques de soutien du niveau des armées, en jouant un rôle d’expert  auprès du bureau politique de soutien aux opérations (BPSO) de l’EMA.

 

Le CICLO est articulé autour de deux divisions : les Opérations, incluant le Centre des Opérations (conduite du soutien) et le bureau des experts (sous-fonctions logistiques), et la division Administration fonctionnelle SILCENT. Il est armé par 85 spécialistes de la logistique hors acheminements stratégiques. Sa cellule de quart assure également une veille opérationnelle permanente.

 

Au-delà d’un simple déménagement, le mouvement du CICLO vers la base aérienne 107 constitue une étape essentielle vers la création, à l’été 2014, du Centre du Soutien des Opérations et des Acheminements (CSOA). Ce nouvel organisme interarmées (OIA) naîtra de la fusion du CMT et du CICLO. Placé sous l’autorité du CEMA,  il recevra ses ordres du CPCO. Le périmètre de ses missions sera large : il couvrira le spectre des missions actuelles du CMT, du CICLO, ainsi que des missions supplémentaires. Il sera chargé de coordonner et de conduire le soutien logistique, ainsi que les acheminements au niveau stratégique pour les opérations extérieures, les missions intérieures et les exercices interarmées majeurs.

Soutien des opérations: le CICLO rejoint Villacoublay
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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 21:45
EMA : visite du chef du CPCO en RCA et au Tchad

 

18/01/2014 Sources : EMA

 

Les 11 et 12 janvier 2014, le général de brigade Patrick Brethous, chef du Centre de planification et de conduite des opérations (CPCO), s’est rendu auprès des forces françaises déployées dans le cadre l'opération Sangaris en République Centrafricaine et dans le cadre de l’opération Epervier au Tchad.

 

Le 11 janvier en RCA, après un point de situation au camp français de M'Poko avec le général Soriano, commandant la force Sangaris, le général Brethous est allé sur le terrain à la rencontre des différentes unités déployées dans Bangui, la capitale centrafricaine. Comme chaque jour depuis le 5 décembre 2013, les militaires français de la force Sangaris étaient massivement engagés, avec pour mission principale de contrôler l’application des mesures de confiance.

 

Le 12 janvier 2014, le général Brethous s’est rendu sur la base « SGC Adji Kosseï » de N’Djaména, pour rencontrer les unités et le personnel de la force Épervier. A son arrivée, il a été accueilli par le colonel Peugnet, commandant de la force Épervier (COMANFOR). La visite a été marquée par un point de situation et des échanges sur les activités opérationnelles ainsi que les missions de soutien confiées à la force.

 

Commandant opérationnel des forces et conseiller du gouvernement, le chef d’état-major des armées (CEMA) dispose, au sein de l’état-major des armées, du centre de planification et de conduite des opérations (CPCO). Centre nerveux de la chaîne de commandement stratégique nationale, le CPCO est au cœur de l’engagement des forces françaises sur l’ensemble des théâtres d’opération. En amont des engagements, il assure une veille stratégique et assure les travaux de planification. Dès le déclenchement des opérations, il a en charge la conduite de l’engagement des forces.

EMA : visite du chef du CPCO en RCA et au TchadEMA : visite du chef du CPCO en RCA et au Tchad
EMA : visite du chef du CPCO en RCA et au Tchad
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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 11:45
photo EMA ECPAD

photo EMA ECPAD

 

05/12/2013 Par LEXPRESS.fr

 

Les noms des récentes opérations militaires françaises empruntent au monde animal ou à la géographie. Un choix qui correspond à la recherche de la plus grande neutralité envers le pays visé.

Onze mois après l'opération Serval au Mali, François Hollande a lancé jeudi l'opération "Sangaris" au Centrafique. Deux opérations militaires dont les noms évoquent un petit animal du désert pour la première, et une variété de papillons pour la seconde. Comment sont choisis les noms de ces opérations? C'est au CPO, le Centre de planification et de conduite des opérations, que revient la tâche de baptiser les actions militaires.

 

Pourquoi Sangaris? La Centrafrique est connue pour abriter des millions de papillons. On est loin de l'univers militaire. Interrogé par Le Figaro, Jean-Vincent Brisset, directeur de recherche à l'Iris, Institut des Relations Internationales et Stratégiques, indique que l'onomastique des opérations militaires répond à une recherche de totale neutralité. "Le nom ne doit pas choquer ni provoquer de réactions. Mais d'habitude, il a tout de même un rapport avec le pays: la France prend généralement le nom d'animaux (Serval, un petit félin du désert, pour le Mali), de vents (Harmattan, un vent chaud d'Afrique de l'ouest, pour la Libye), ou de lieu (Pamir, une chaîne de hautes montagnes, pour l'Afghanistan) en rapport avec le pays où est conduite l'opération" explique-t-il au Figaro

Cependant, comme le souligne Slate, "toutes les opérations ne sont pas nommées de manière neutre. Avec le développement des médias de masse, le nom a pris une importance particulière: il peut à lui seul servir d'outil de communication, voire de propagande". Et de citer l'opération américaine en Afghanistan en 2001, "Operation Infinite Justice" (justice sans limite) rebatisée "Enduring Freedom" (Liberté immuable), moins agressive pour le monde musulman. Avec les papillons, la France ne devrait vexer personne.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 07:30
Liban : inspection du chef conduite du CPCO

12/06/2013 Sources : EMA

 

Les 10 et 11 juin 2013, une délégation du centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) s’est rendue au Liban pour inspecter les militaires français engagés au sein de la Force intérimaire des Nations-Unies au Liban (FINUL).

 

Le général Bréthous, chef conduite au CPCO, a été accueilli à Naqurah par le général Hugues Delort-Laval. Il a rencontré les militaires français insérés au sein de l’état-major de la FINUL. Il a ensuite rendu visite à la Force Commander Reserve (FCR) située à Dayr Kifa, au cœur de la zone des opérations.

 

Accompagné du colonel Christophe Baudouin, chef de corps du mandat DAMAN XIX et du général Delort-Laval, le général Bréthous a assisté à un point de situation sur l’organisation de la FCR. A cette occasion, il lui a été présenté l’ensemble des moyens dont dispose le contingent français pour remplir ses missions.

Liban : inspection du chef conduite du CPCO

La visite s’est achevée par un déplacement le long de la « Blue Line » qui matérialise la ligne de retrait israélien, zone particulièrement surveillée par les soldats de la FINUL en coopération avec les Forces armées libanaises (FAL), conformément à la résolution 1701 du conseil de sécurité des Nations-Unies.

 

Les visites d’inspections effectuées par le CPCO au Liban comme sur tous les autres théâtres d’opération permettent au commandement de toujours mieux appréhender les réalités opérationnelles sur zone.

Liban : inspection du chef conduite du CPCO

Dans le cadre de la résolution 1701, la Force Commander Reserve (FCR) participe à la montée en puissance des Forces Armées Libanaises (FAL), au cours d’exercices, de patrouilles et d’entraînements communs réguliers.

 

Placée directement sous les ordres du général commandant la FINUL, la FCR est susceptible d’appuyer les autres contingents, pour éviter toute escalade de la violence. La FCR est le principal moyen de dissuasion, de réaction et de coercition de la FINUL. Robuste, souple, réactive, elle constitue une véritable force au service de la paix au Sud Liban.

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 18:45
Serval : inspection du chef du CPCO sur le théâtre malien

28/05/2013 Sources : EMA

 

Du24 au 26 mai 2013, une délégation du centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) s’est rendue au Mali pour inspecter les soldats de l’opération Serval.

 

Accueillie à Bamako par le général de Saint-Quentin, commandant la force Serval, la délégation conduite par l’amiral Baduel, chef du CPCO, a visité le poste de commandement interarmées de théâtre(PCIAT) et le détachement Air (DETAIR) pour une présentation de la force Serval déployé sur le théâtre.

 

Avant de quitter Bamako pour Gao, la délégation est allée rencontrer les militaires qui œuvrent au sein de la mission de l’Union européenne« EUTM ». A Gao, où ils ont passé la deuxième partie de la journée, ils ont pu rencontrer les hommes de la brigade Serval aux ordres du général Kolodjiez.

Serval : inspection du chef du CPCO sur le théâtre malien

Après un briefing sur la situation dans la zone et sur les opérations à venir, la délégation à rejoint Niamey au Niger. Elle y a d’abord rencontré le CEMA nigérien puis visité le détachement « air »qui y est actuellement déployé.

 

Les visites d’inspections effectuées par le CPCO au Mali comme sur tous les autres théâtres d’opération permettent au commandement de toujours mieux appréhender les réalités opérationnelles sur zone.

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