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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 11:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

28/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 8 mai 2015, la relève du personnel du service de santé (SSA), du régiment médical (RMED) et du 2e régiment de dragons (2e RD) est arrivée au centre de traitement des soignants (CTS) pour poursuivre la mission de leurs prédécesseurs dans la lutte contre le virus Ebola.  Le 12 mai 2015, la nouvelle équipe a eu l'honneur d'accueillir le président de la Croix Rouge Française (CRF), le professeur Jean-Jacques ELEDJAM.

 

Le médecin en chef Boutin, chef de corps du RMED, commande le détachement du CTS depuis le 20 mars 2015. La composante commandement et soutien logistique est inchangée. La particularité de cette relève est la participation de personnel de l'établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (EPRUS), opérateur du ministère en charge de la santé en France. Le médecin en chef Alla, succède au médecin en chef Cellarier à la tête du détachement médical du CTS; et le médecin en chef Martinet au médecin en chef Quentin au poste de directeur médical. Une nouvelle équipe au service de la mission du CTS : sauver les patients suspects ou contaminés par le virus, eux-mêmes soignants ou prenant part en première ligne à la lutte contre Ebola.

 

Depuis le 23 janvier 2015, 45 patients ont été pris en charge au CTS, dont 22 personnes contaminées par le virus Ebola. 16 d'entre eux sont sortis guéris, et 6 décès ont été déplorés. Le dernier patient contaminé par le virus et pris en charge au CTS est sorti guéri le 20 avril 2015. Bien que la situation épidémiologique en Guinée connaisse une baisse du nombre de cas, la vigilance reste le maître mot du mandat. En effet, l'épidémie sera déclarée éradiquée uniquement lorsque 42 jours seront écoulés après le dernier cas identifié. Du reste, la saison des pluies arrive progressivement, ce qui nécessite des aménagements spécifiques à réaliser pour maintenir la capacité opérationnelle du centre. De nouveaux défis attendent donc le détachement du CTS.

 

Le 12 mai 2015, la nouvelle équipe médicale a accueilli le président de la Croix Rouge Française (CRF), le professeur Jean-Jacques ELEDJAM, qui était accompagné du professeur Marc GENTILINI, ancien président de la CRF et expert mondialement reconnu en médecine tropicale. Auparavant, ils avaient visité le nouveau CTE (centre de traitement d’Ebola) à Forecariah, ville au sud-ouest de la Guinée où l'épidémie persiste encore. Cette visite était partagée par son excellence Bertrand Cochery, ambassadeur de France en Guinée, des membres de la CRF en poste en Guinée, du laboratoire K PLAN, de l'aviation sans frontière (ASF) ou encore de médecins spécialisés en maladies infectieuses et tropicales.

 

Cette rencontre inédite entre plusieurs générations de médecins a été l’occasion de présenter les différents pôles d'activités du centre, et de partager les témoignages de médecins militaires, fiers de présenter le concept unique du CTS et leurs actions à un auditoire avisé. Pour le président de la CRF, homme de terrain, l'enjeu de cette visite était de confronter les comptes rendus théoriques à la réalité des faits. Il retire de cette visite un travail extraordinaire des militaires français face à un ennemi mortel, avec la mise en place de procédures adaptées pour évoluer avec le minimum de risques et un rythme de travail intense. Il a également remarqué a grande implication du personnel dans l'optimisation du système, les recherches médicales sur le virus Ebola et le suivi des patients guéris pour dépister des séquelles potentielles.

 

Le CTS engage depuis le 14 janvier 2015 plus de 120 militaires, dont 70 proviennent du service de santé des armées (SSA) et du régiment médical de la Valbonne, et 25 viennent du 2e régiment de Dragons de Fontevraud, dont la spécialité est l’intervention face aux dangers nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques. Une trentaine de militaires sont dédiés au commandement et au soutien logistique de ce centre. Il répond à l’objectif que se donne la France de lutter activement contre la maladie en étant intégré à la Task Force Ebola (TFE). Il est destiné aux soignants guinéens et ceux de toute autre nationalité amenés à œuvrer dans la lutte contre le virus Ebola dans le pays.

 

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre
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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 19:55
Cérémonie aux Invalides pour la Croix-Rouge française

Jean-Jacques Eledjam et les aumôniers en chef des cultes catholique, protestant, israélite et musulman ont rendu hommage aux infirmières et volontaires morts lors des conflits.

 

26/02/2015 P. H. - DICoD

 

Le mercredi 25 février 2015 s'est tenue en la cathédrale Saint-Louis des Invalides une cérémonie interreligieuse du souvenir pour les 150 ans de la Croix-Rouge française. 

 

Le mercredi 25 février, le professeur Jean-Jacques Eledjam, président de la Croix-Rouge française, a accueilli près de 500 invités en la cathédrale Saint-Louis des Invalides. Cette cérémonie interreligieuse du souvenir, présidée par messieurs les aumôniers en chef des cultes catholique, israélite, musulman et protestant, a commémoré les 150 ans de l’association.

 

Durant cette cérémonie, un hommage a été rendu aux infirmières et volontaires de la Croix-Rouge française morts pendant les conflits pour défendre des valeurs de paix et d’humanité.

 

En 150 ans d’histoire, près de 800 membres de la Croix-Rouge française ont perdu la vie dans le cadre de leur mission, principalement au cours des deux guerres mondiales. Durant la Grande Guerre, 351 infirmières ont succombé aux maladies contractées en soignant les soldats ou lors de bombardements. Entre 1939 et 1945, 414 infirmières, secouristes, conductrices ambulancières et infirmières pilotes secouristes de l’air sont tombés en portant secours.

 

A noter également que depuis presque 70 ans, les bénévoles de la Croix-Rouge française apportent leur aide aux résidents de l’Institution nationale des Invalides qui accueille et soigne les soldats de France blessés et mutilés au service de la Patrie placés sous la tutelle du président de la République. Aujourd’hui encore, une centaine de pensionnaires y vivent. Les bénévoles de la Croix-Rouge française leur apportent soutien et réconfort en venant en appui de plusieurs services de l’institution.

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29 novembre 2014 6 29 /11 /novembre /2014 10:45
Contribution des armées françaises dans la lutte contre le virus Ebola en Guinée

 

28/11/2014 Ministère de la Défense

 

La contribution des armées dans l’action gouvernementale de lutte contre le virus Ebola en Guinée

Organisation du dispositif en Guinée

L’action intergouvernementale pour la lutte contre Ebola est coordonnée par une Task Force interministérielle (plus d’informations sur http://ebola.sante.gouv.fr/).

Le dispositif militaire français s’intègre dans cette action intergouvernementale qui s’articule autour d’un dispositif de soins tourné vers la population et d’un dispositif de soins tourné vers le personnel soignant.

Le personnel soignant est préalablement formé au centre de formation pour soignant (CFS) installé à Manéah. Ce centre vise à former le personnel soignant guinéen, infirmiers et médecins, aux procédures de lutte contre le virus Ebola. La formation délivrée est assurée par des spécialistes français, dont plusieurs appartiennent au service de santé des armées (SSA). Le CFS de Manéah sera opérationnel dans les tous premiers jours de décembre.

Le soin direct à la population est organisé grâce au développement récent de divers centres de traitement Ébola (CTE), dont le CTE installé à Macenta en Guinée forestière. Ce centre construit sous l’égide de la Croix-Rouge française, inauguré et opérationnel depuis le 18 novembre, est armé par du personnel de l’établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (EPRUS) et par des médecins et infirmiers guinéens. Ce centre de Macenta, avec les deux futures centres de Beyla et Kérouané soigneront au quotidien les populations locales.

En soutien de l’action du personnel soignant, un centre de traitement pour les soignants (CTS) sera prochainement installé et mis en œuvre par l’armée française à Conakry. Le rôle de ce centre est de prendre en charge les soignants qui interviennent dans la lutte contre le virus.

 

Le CTS : le soutien aux soignants

 Le centre de traitement pour les soignants répond à l’objectif que se donne la France de lutter activement contre la maladie. Il est destiné aux soignants guinéens et ceux de toute autre nationalité amenés à œuvrer dans la lutte contre le virus Ebola dans le pays.

Ce centre apportera une plus-value de dépistage, de diagnostic et de traitements (antiviral et réanimation notamment). Le service de santé des armées (SSA) est seul à concevoir et à démarrer cette mission en Guinée.

Le lieu retenu pour son implantation est la base aérienne d’Alpha Yaya à Conakry.

Le centre comporte neuf lits de médecine infectieuse et un lit de réanimation. Il devrait atteindre une capacité initiale mi-décembre avant d’être pleinement opérationnel début 2015. Il sera composé :

  • d’une unité de traitement Ebola pour la prise en charge de soignants présents en Guinée (Guinéens et expatriés) éventuellement contaminés par le virus Ebola ;
  • d’une unité médicale de transit avec capacité d’hospitalisation médicale pour le soutien médical du personnel du CTS ;
  • d’une pharmacie ;
  • d’un laboratoire.

Une centaine de militaires français seront déployés pour son fonctionnement, incluant plus d’une soixantaine de personnels médicaux et paramédicaux issus du service de santé des armées.

 

Action des armées dans la lutte contre Ebola

Le déploiement du CTS de Conakry vient compléter l’engagement des armées depuis l’été dernier dans la lutte contre Ebola.

 

Moyens de transports et de traitement

Les armées mettent en œuvre des capacités de transport depuis les pays touchés ainsi que des capacités de prise en charge hospitalière en France.

L’HIA Bégin a été désigné par le ministère des affaires sociales et de la santé en juillet comme l’un des 12 établissements de santé de référence pour accueillir un patient atteint du virus Ebola. Il est le seul hôpital français à avoir pris en charge des patients contaminés.

 

Expertise

À Paris, les armées prennent part à la Task Force Interministérielle Ebola, installée au centre de crise du ministère des affaires étrangères et du développement international, par l’intermédiaire d’un conseiller auprès du coordinateur national de lutte contre le virus Ebola.

En Guinée, des experts interviennent à divers niveaux :

  • un conseiller du coordonnateur national de la riposte contre Ebola
  • un officier spécialiste logistique pour la mise en place du CTS ;
  • plusieurs formateurs au sein du CFS ;
  • un épidémiologiste intégré au CTE de Macenta.

Au Mali, un épidémiologiste français est déployé à Bamako comme conseiller auprès du coordinateur malien de la lutte contre le virus au Mali.

 

Logistiques et infrastructures

Les armées françaises réalisent, en coordination avec leurs partenaires locaux et les ONG, des actions de soutien logistique. Elles apportent ainsi leur concours à l’acheminement de moyens médicaux et de personnel au plus près des foyers de l’épidémie.

Des experts du 25e RGA ont été sollicités pour garantir la praticabilité d’une piste sommaire en Guinée.

Le 22 novembre dernier, un C-160 Transall de l’armée de l’air a acheminé depuis Conakry plus de deux tonnes de matériel en Guinée forestière au profit de la Croix-Rouge. Cet avion, déployé à Niamey dans le cadre de l’opération Barkhane, a transporté du matériel destiné au fonctionnement d’un laboratoire du CTE de Macenta.

 

Document à télécharger :

Carte

Dossier de presse

Contribution des armées françaises dans la lutte contre le virus Ebola en Guinée
Contribution des armées françaises dans la lutte contre le virus Ebola en Guinée
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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 08:45
Barkhane : un C160 transporte du matériel pour la lutte contre le virus Ebola

 

24/11/2014 Sources : EMA

 

Samedi 22 novembre, un avion C160 Transal de l’armée de l’air a acheminé depuis Conakry plus de deux tonnes de matériel en Guinée forestière au profit de la Croix-Rouge.

 

Un C160 déployé à Niamey, au Niger, dans le cadre de l’opération Barkhane, a effectué le transport de 2 200 kg d’équipements destinés au fonctionnement d’un laboratoire dans le Centre de traitement Ebola (CTE) installé en Guinée forestière, à Macenta. Ce CTE, ouvert depuis le 18 novembre, est géré par la Croix-Rouge française, à la demande du gouvernement français. L’acheminement de ce matériel, initialement prévu par voie terrestre civile, a nécessité un transport aérien en raison de la saison des pluies et de la non-praticabilité des pistes.

 

La force Barkhane a donc appuyé cette manœuvre en complément de l’ensemble des actions déjà réalisées par les armées dans le cadre de la lutte contre le virus Ebola.

 

Depuis cet été, les armées prennent en effet pleinement part à l’action gouvernementale de lutte contre ce virus. Cette participation a pour l’instant consisté à mettre à disposition des capacités d’évacuation sanitaire et d’hospitalisation de patients contagieux au sein des hôpitaux militaires français, à œuvrer à la viabilisation d’une piste sommaire en Guinée et à prendre part aux différentes structures du plan interministériel Ebola.

 

Cette participation va encore s’amplifier puisque le BPC Tonnerre qui a appareillé de Toulon le 15 novembre dernier déchargera prochainement à Conackry une partie du matériel nécessaire à la mise en place d’un Centre de traitement pour soignants (CTS). Ce centre destiné à la lutte contre l’épidémie du virus Ebola sera construit et géré par les forces armées, notamment par du personnel du service de santé des armées.

Barkhane : un C160 transporte du matériel pour la lutte contre le virus Ebola
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11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 22:40
Ukraine: Porochenko évoque avec Obama la participation russe à une mission humanitaire

 

11 août 2014 Romandie.com (AFP)

 

Kiev - Le président ukrainien Petro Porochenko a évoqué lundi la participation de la Russie à une mission internationale dans l'est de l'Ukraine sous l'égide de la Croix-Rouge, dans un entretien téléphonique avec Barack Obama.

 

Le président américain a soutenu l'initiative du président ukrainien concernant une mission internationale pour Lougansk sous l'égide du comité international de la Croix-Rouge avec la participation de l'UE, de la Russie, de l'Allemagne et d'autres partenaires, a déclaré la présidence ukrainienne dans un communiqué.

 

Barack Obama a confirmé l'intention des États-Unis de prendre une part active dans une mission humanitaire internationale, selon la même source.

 

Selon la Maison Blanche, M. Obama a noté la caractère urgent de cette mission humanitaire. Il a par ailleurs encouragé son homologue ukrainien à continuer à faire preuve de retenue et de prudence dans les opérations militaires afin d'éviter les victimes civiles.

 

Les deux dirigeants ont également souligné, comme l'avait fait M. Obama samedi lors d'un appel avec la chancelière allemande Angela Merkel, que toute intervention russe en Ukraine sans l'autorisation expresse et formelle du gouvernement ukrainien serait inacceptable.

 

Lougansk est l'une des capitales régionales et places-fortes des insurgés où les autorités dénoncent un blocus et une situation critique depuis neuf jours, alors que la ville n'a plus d'électricité, d'eau courante ou de réseau téléphonique, et que l'essence et les réserves de nourriture s'épuisent rapidement.

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