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3 avril 2015 5 03 /04 /avril /2015 12:56
Intervention du RAID et la BRI à Paris - Porte de Vincennes photo MI SG Dicom A.Lejeune

Intervention du RAID et la BRI à Paris - Porte de Vincennes photo MI SG Dicom A.Lejeune

 

03 avril 2015 Romandie.com (AFP)

 

Paris - Six personnes qui s'étaient cachées dans le supermarché Hyper Cacher à Paris où un jihadiste a tué quatre personnes le 9 janvier ont déposé une plainte pour mise en danger de la vie d'autrui, visant les médias, notamment la chaîne BFMTV, a annoncé leur avocat.

 

Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire, a indiqué vendredi une source judiciaire.

 

Amédy Coulibaly, l'un des trois jihadistes ayant mené les attentats de Paris, avait tué trois clients et un employé juifs dans un supermarché casher, ainsi qu'une policière municipale la veille.

 

Dans cette plainte contre X dont l'AFP a eu connaissance et déposée le 27 mars selon Me Patrick Klugman, les plaignants reprochent en particulier à la chaîne privée d'information continue d'avoir révélé pendant la prise d'otages que des clients étaient dissimulés dans la chambre froide de l'Hyper Cacher.

 

De nombreux autres médias manquaient aux règles les plus élémentaires de prudence, d'une part en retransmettant en direct l'évolution des opérations des forces de l'ordre et d'autre part en annonçant que l'assaut était donné en Seine-et-Marne (région parsienne) contre les autres auteurs des attentats, les frères Kouachi, alors que Coulibaly retenait des otages à Paris, selon les plaignants.

 

Les méthodes de travail des médias en temps réel dans ce genre de situation sont des pousse-au-crime, a dénoncé auprès de l'AFP Me Klugman. Ses clients relèvent dans leur plainte que Coulibaly suivait l'évolution des informations sur différentes chaînes, dont BFMTV, et qu'il avait été en contact avec des journalistes de la chaîne.

 

La vie de ses clients aurait été exposée si Coulibaly avait eu connaissance en temps réel de l'information diffusée par BFMTV sur le fait qu'ils étaient dissimulés dans la chambre froide, a notamment dénoncé Me Klugman.

 

La question est de savoir qui est responsable de ce délit' La personne morale? La direction de l'information' Le journaliste?, a-t-il demandé. Il n'y a que devant un tribunal que le délit pourra être réparé.

 

La mise en danger de la vie d'autrui est passible d'un an de prison et 15.000 euros d'amende.

 

Les plaignants s'appuient notamment sur des communiqués du gendarme de l'audiovisuel, le CSA, qui, le 11 février, avait adressé à 16 médias audiovisuels 21 mises en demeure relatives à leur couverture des attentats de Paris.

 

Le 7 janvier, les frères Kouachi ont assassiné 12 personnes au siège de l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo et dans leur fuite. Le 8, Amédy Coulibaly a tué une policière municipale près de Paris, avant d'assassiner le lendemain quatre personnes dans l'Hyper Cacher.

 

Les trois hommes, qui agissaient au nom de l'islam le plus radical, ont été tués dans les assauts donnés par les forces de l'ordre.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 08:55
Chaînes d'infos sanctionnées par le CSA: pourquoi les dérapages sont inévitables

 

12/02/2015 Par FIGARO Vox Medias

 

FIGAROVOX/ENTRETIEN- Le spécialiste des média, Arnaud Mercier *, revient sur les sanctions prises par le CSA contre les chaînes de télévision après le traitement de la traque des terroristes .

 

FIGAROVOX: Le CSA a condamné le traitement des attentats et de la traque des terroristes par les chaînes d'information continue. Que vous inspirent ces condamnations symboliques?

 

ARNAUD MERCIER: Ces sanctions font suite à un séminaire du CSA regroupant, le 15 janvier, tous les acteurs des médias concernés. Donc l'enjeu pour le CSA est d'essayer d'arriver à une prise de conscience collective de l'ensemble du monde de l'information de la nécessité de faire plus attention, pour l'avenir, aux modes de traitement de l'information concernant des actes terroristes. Le fait de prolonger ce séminaire de réflexion par une condamnation est donc symbolique, au sens où il vient «enfoncer le clou», marquer officiellement qu'il existe des limites à ne pas franchir en matière de couverture audiovisuelle des faits de violence terroristes.

Certes, on peut toujours douter de l'efficacité immédiate d'une telle décision, puisque la mise en demeure n'a qu'une valeur d'avertissement à vocation pédagogique. Attention toutefois! La mise en demeure est aussi l'étape préalable indispensable pour infliger ensuite des sanctions, en cas de «réitération d'un manquement de même nature que celui ayant fait l'objet d'une mise en demeure» comme l'explique le CSA. Autrement dit, le CSA vient de se donner les moyens de sanctionner, à l'avenir, toute incartade déontologique du même type. Les sanctions pouvant être pécuniaires ou toucher aux autorisations d'émettre. Les chaines auraient donc tort de prendre l'avertissement par dessus la jambe.

 

Suite de l’entretien

 

* Arnaud Mercier est professeur de communication politique à l'Université de Lorraine, à Metz, et responsable de l'observatoire du Webjournalisme.

 

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 06:55
Intervention du GIGN à Dammartin-en-Goele photo MI SG Dicom

Intervention du GIGN à Dammartin-en-Goele photo MI SG Dicom

 

12/02/2015 Par Amélie Cochet – L’Express.fr

 

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel a adressé ce jeudi 21 avertissements à des télévisions et des radios coupables de "manquements graves" lors de la couverture des attentats de janvier à Paris.

 

Un peu plus d'un mois après les attentats qui ont secoué la France, le Conseil supérieur de l'audiovisuel a publié jeudi son bilan des manquements des radios et des télévisions dans leur couverture de ces événements. Il a ainsi adressé 21 mises en demeure - niveau d'avertissement le plus grave qui n'entraîne toutefois pas de sanction, sauf récidive - et 15 mises en garde. 

Le gendarme de l'audiovisuel relève notamment que 13 médias "ont annoncé en direct que des affrontements avaient éclaté entre les forces de l'ordre et les terroristes à Dammartin-en-Goële", ce qui "aurait pu avoir des conséquences dramatiques pour les otages de l'Hyper Cacher de la Porte de Vincennes". Le preneur d'otages de Paris, Amedy Coulibaly, avait en effet demandé la libération des frères Kouachi retranchés à Dammartin. 

Les 13 médias concernés sont BFMTV, Euronews, France 2, France 24, i-TELE, LCI, TF1, Europe 1, France Info, France Inter, RFI, RMC, RTL. France 5, Canal + et France 3 ont fait l'objet, eux, de simples "mises en garde". 

 

Suite de l'article

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 18:20
Transport Helicopters Get Very Special Armor

 

November 14, 2013: Strategy Page

 

The U.S. Navy is equipping 40 of its CH-53E transport helicopters with lightweight armor kits that will provide protection from bullets and shell fragments. The CSA (Critical Systems Armor) uses lightweight materials (usually composites) and only protects areas of the helicopter known to be critical. These modular vehicle/aircraft composite armor systems have become increasingly popular in the last decade for helicopters and low flying fixed wing aircraft (like American AC-130 gunships). Flying low, aircraft are vulnerable to damage from rifles and machine-guns (especially the larger 12.7mm and 14.5mm ones), especially if the bullet his one of the crew or a vital component. These protection systems depend on two techniques to give maximum protection with minimal weight.

 

The most critical technique is to use an old World War II solution for protecting bombers from the effects of anti-aircraft fire (mainly the shell fragments). The American and British researchers used the newly developed operations research techniques to come up with a practical solution. Aircraft that returned from these missions were examined and the location of all damage was noted. Then the locations were counted and a drawing of the bomber type made with the damage locations noted. The armor was placed in those locations where there was no damage as that’s where shell fragments obviously hit in all the thousands of bombers that were shot down. So with less than a ton of armor per aircraft, losses were noticeably reduced. This technique has been used to design protection systems for helicopters and other aircraft. The armor panels are placed where they would do the most good. The second difference is that the modern armor is not metal (like the World War II stuff) but lighter (and more expensive) composites. This stuff provides the same protection at half the weight. Thus a square meter of composite armor weighs about 37 kg (81.4 pounds or 8 pounds per square foot).

 

These armor kits are designed to be quickly attached. More, or less, armor can be installed, depending on what type of threat is expected. In many combat zones the enemy has few, if any, heavy (12.7mm and 14.5mm) machine-guns. This means the aircraft can reduce the weight of armor to be carried and the time involved in installing and uninstalling it. The weight is important and it has an impact on how long the aircraft can stay in the air.  This type of armor has already been used in helicopters and larger transports like the C-130, C-141 and C-17.

 

The CH-53E entered service in the early 1980s and is in the process of being replaced by the CH-53K. This version is sixteen percent heavier (at 42.3 tons) than the CH-53E and able to carry nearly twice as much (13.5 tons). The CH-53K will be much easier to maintain and cost about half as much per flight hour to operate. The K version will probably also get protection kits when they enter service before the end of the decade.

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