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21 novembre 2015 6 21 /11 /novembre /2015 12:20
Le Conseil de sécurité (photo Amanda Voisard - archives ONU)

Le Conseil de sécurité (photo Amanda Voisard - archives ONU)

 

20 novembre 2015 – source ONU

 

A la suite de récents attentats sanglants à Paris et à Beyrouth notamment, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté vendredi une résolution dans laquelle il appelle tous les Etats qui le peuvent à lutter contre l'Etat islamique d'Iraq et du Levant (EIIL), aussi appelé Daech.

Dans cette résolution, proposée par la France et adoptée à l'unanimité de ses 15 membres, le Conseil « demande aux Etats qui ont la capacité de le faire de prendre toutes les mesures nécessaires, (…) sur le territoire se trouvant sous le contrôle de l'EIIL, également connu sous le nom de Daech, en Syrie et en Iraq, (…) pour redoubler d'efforts et coordonner leur action en vue de prévenir et de mettre un terme aux actes de terrorisme commis en particulier » par ce groupe, « ainsi que par le Front el-Nosra et tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al-Qaïda ».

Il les invite également à « éliminer le sanctuaire qu'ils ont créé sur une grande partie des territoires de l'Iraq et de la Syrie ».

Il engage les Etats membres à « intensifier leurs efforts pour endiguer le flux de combattants terroristes étrangers qui se rendent en Iraq et en Syrie et empêcher et éliminer le financement du terrorisme ».

Le Conseil « condamne sans équivoque dans les termes les plus forts les épouvantables attentats terroristes commis qui ont été commis par l'EIIL (…) le 26 juin 2015 à Sousse, le 10 octobre 2015 à Ankara, le 31 octobre 2015 au-dessus du Sinaï, le 12 novembre 2015 à Beyrouth et le 13 novembre 2015 à Paris, et tous les autres attentats commis par l'EIIL, y compris les prises d'otages et les assassinats ».

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10 novembre 2015 2 10 /11 /novembre /2015 12:50
Le Haut représentant pour la Bosnie-Herzégovine, Valentin Inzko, devant le Conseil de sécurité. Photo Eskinder Debebe ONU

Le Haut représentant pour la Bosnie-Herzégovine, Valentin Inzko, devant le Conseil de sécurité. Photo Eskinder Debebe ONU

 

10 novembre 2015 – ONU

 

Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté mardi une résolution autorisant la prorogation pour un an de la force de l'Union européenne en Bosnie-Herzégovine (EUFOR Althea) chargée de surveiller la mise en œuvre de l'Accord de paix de Dayton qui a mis fin au conflit en 1995.

 

Dans cette résolution, les membres du Conseil se félicitent « de l'intention manifestée par l'Union européenne de poursuivre son opération militaire (EUFOR Althea) en Bosnie-Herzégovine après novembre 2015 ».

 

Ils autorisent les Etats membres, agissant par l'intermédiaire de l'Union européenne ou en coopération avec elle, « à créer pour une nouvelle période de douze mois à compter de la date d'adoption de la présente résolution une force multinationale de stabilisation (EUFOR Althea) ».

 

Le Conseil de sécurité a souligné à nouveau que c'est à l'ensemble des autorités de Bosnie-Herzégovine qu'il incombe au premier chef de continuer à assurer l'application efficace de l'Accord de paix et a constaté que la communauté internationale et les principaux donateurs sont toujours disposés à les y aider.

 

Il a salué l'adoption par les autorités bosniaques, en juillet 2015, du programme de réforme, « qui sera une étape importante pour mettre en œuvre, de manière crédible, les engagements qu'elles ont pris », et leur a demandé « de conserver cette dynamique positive en matière d'application des réformes ».

 

Les membres du Conseil ont également demandé à l'ensemble des autorités de Bosnie-Herzégovine « de coopérer pleinement avec le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie, ainsi qu'avec le Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des tribunaux pénaux, pour que le Tribunal puisse achever ses travaux et pour contribuer à ce qu'il ferme le plus rapidement possible ».

 

À quelques jours du vingtième anniversaire de l'Accord de Dayton, le Haut-Représentant chargé d'assurer le suivi de son application a estimé mercredi devant le Conseil de sécurité que la situation en Bosnie-Herzégovine, « qui a pris depuis une direction regrettable », demeurait préoccupante.

 

« La Bosnie-Herzégovine a désespérément besoin de faire preuve d'unité et d'œuvrer à la poursuite d'un objectif commun », a déclaré Valentin Inzko aux membres du Conseil.

 

Pour lui, les solutions aux problèmes « systémiques » auxquels est confrontée la Bosnie-Herzégovine passent par une « volonté politique » de mener d'ambitieuses réformes sur les plans politique, social et économique, et par un « engagement inflexible » à respecter les Accords de paix de Dayton.

 

Alors que la Bosnie-Herzégovine a adopté le premier train de réformes exigé par l'Accord de stabilisation et d'association avec l'Union européenne, entré en vigueur le 1er juin dernier, M. Inzko a estimé qu'il était difficile de comprendre les agissements de certains politiciens déterminés, selon lui, à déstabiliser la situation dans le pays.

 

Il a ainsi condamné la décision des autorités de la Republika Srpska de tenir un référendum pour déterminer si cette « entité administrative » devrait « quitter l'espace judiciaire commun de la Bosnie-Herzégovine » et reconnaître l'autorité du Haut-Représentant, « et notamment la validité des lois qu'il a promulguées ».

 

Cette annonce avait été précédée, le 25 avril, par celle faite « par le parti au pouvoir en Republika Srpska », de son intention d'organiser, en 2018, un autre référendum, celui-ci portant sur l'indépendance même de la Republika Srpska.

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