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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 12:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

03/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Depuis le mois de juin 2015 et pour sa 6e opération consécutive, le commandant Louis a été projeté à Niamey (Niger) comme chef du Centre de coordination interarmées des transports, transits et mouvements (CCITTM).

 

Entré en service comme sous-officier, le commandant Louis a réussi le concours de l’École militaire interarmes. Il a ensuite choisi l’arme du train pour se spécialiser dans le « mouvement ». Avant d’être projeté à Niamey, il commandait la section « voies ferrées et navigables » au sein du centre des transports et transits de surface de l’armée de Terre, à Montlhéry.

Niamey constitue le point central de toutes les entrées et sorties du fuseau Ouest de l’opération Barkhane. En charge de l’ensemble des transports pour ce fuseau, qu’il s’agisse du personnel ou du fret, en provenance de France ou intra-théâtre, le commandant Louis dirige une équipe de quatre personnes et dispose également de moyens aériens. « Pour schématiser, le détachement Air de Niamey est un peu le hall d’entrée du fuseau Ouest, le CCITTM en est la porte d’entrée et de sortie »  résume le commandant Louis.

En effet, le CCITTM reçoit et envoie le fret de France par A400M, C17 ou Antonov 124 principalement, et dispose d’avions Airbus pour le personnel. En outre, il transporte personnel et matériel sur le théâtre soit par voie aérienne, soit par voie routière (vecteurs de la force ou transporteurs locaux).

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19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 17:55
En route avec des transporteurs des armées



 19/01/2015 Armée de l'air

 

Situé en région parisienne, le centre des transports et transits de surface (CTTS) achemine par voie de surface, en permanence et sans délai, tout type de matériels au profit des organismes du ministère de la Défense. Les aviateurs jouent un rôle central au sein de cette entité interarmées. Illustration.

 

Une demande vient d’arriver : elle est à destination d’un théâtre d’opérations extérieures. C’est une demande urgente de transport ! Un avion de chasse Rafale est immobilisé au sol, dans l’attente d’une pièce de rechange.

Sur le camp de Linas-Montlhéry (91), lieu d’implantation du centre des transports et transits de surface (CTTS), la nuit est installée depuis longtemps. Pourtant, des spécialistes de ce centre interarmées réceptionnent immédiatement la demande. En permanence, le personnel du CTTS est capable de répondre aux besoins urgents des armées.

La pièce de rechange est identifiée. Elle se trouve dans un entrepôt du détachement « air » 273 de Romorantin (41). Aussitôt, un conducteur d’astreinte est mobilisé. Sa mission : acheminer la pièce vers la base aérienne 123 d’Orléans (45) d’où un avion de transport A400M Atlas doit décoller le lendemain pour le théâtre d’opérations. Malgré les délais contraints, la mission est remplie dans les délais impartis. Quelques heures de vol plus tard, la pièce est réceptionnée à des milliers de kilomètres de la métropole. La réparation du Rafale peut commencer !

Créé en 2008, aux ordres du centre de soutien des opérations et des acheminements (CSOA), le CTTS est un organisme interarmées chargé de l'organisation et de la conduite des transports de fret au profit de l'ensemble des organismes du ministère de la Défense, principalement en métropole. Il s'agit d'un «guichet unique» vers lequel convergent les demandes de transport des bénéficiaires. « Le CTTS est en quelque sorte un « couteau suisse » à la disposition du ministère de la Défense, explique le colonel Jean-Jacques Chevalier, commandant le CTTS. Selon les besoins exprimés, nous pouvons réaliser tout type de transport de surface : par voie routière, ferroviaire ou navigable en métropole et parfois en Europe. » 

En 2013, le CTTS a transporté environ 200 000 tonnes de fret, parmi lesquelles figuraient près de 9 000 matériels roulants, ainsi que 500 groupes turboréacteurs. « Nos spécialistes savent déterminer quel type de transport est le plus efficient, détaille le colonel. L’objectif permanent est de satisfaire les besoins des armées, tout en respectant l’enveloppe budgétaire allouée. » 

Si la voie fluviale est peu utilisée, le chemin de fer est privilégié pour ses capacités de transport importantes sur de longues distances, ainsi que sa fiabilité et son respect de l’environnement. « Chaque année, la SNCF met à notre disposition environ 200 trains pour le transport de matériels lourds comme les chars, explique le colonel Chevalier. Lors du déclenchement de l’opération Serval en janvier 2013, nous avons beaucoup utilisé la voie ferrée, d’autant que les conditions climatiques rendaient les routes difficiles et dangereuses. »

Si le rail représente environ 30% du tonnage total transporté, la majorité du transport est assurée par voie routière. Chaque jour, près de 200 camions sillonnent les routes de France et d’Europe. « Nous disposons d’une gamme de véhicules très complète : super poids lourds, porte-chars, porte-réacteurs, véhicules de transport de munitions et de matières dangereuses, etc., précise le chef du CTTS. Ces moyens sont concentrés sur sept plateformes interarmées (PFIA) et dans les régiments de transport de l’armée de terre. Quatre PFIA dépendent de l’armée de terre ; trois autres sont du ressort de l’armée de l’air, à Romorantin,  Istres  et Mérignac. » 

Au quotidien, le CTTS assure des transports de soutien « courant » par des liaisons régulières. Il s’agit d’un ravitaillement « routinier » composé d’effets divers (habillement, pièces de rechange automobiles, matériel aéronautique…). Le centre réalise aussi des transports à la demande, directement de l’expéditeur au destinataire. Enfin, le CTTS peut aussi, dans certains cas, faire appel à des prestataires de service privés (dans le cas des petits volumes notamment).

Tourné vers l’avenir, le CTTS s’adapte à l’évolution des besoins de la Défense. « Rien n’est figé, affirme le colonel Chevalier. Nous allons ainsi bientôt bénéficier d’un nouveau système d’information logistique appelé SILRIA en remplacement de SILCENT, le système actuel. Nous travaillons aussi à une meilleure gestion des  containers de transport et nous sommes intégrés aux réflexions sur la logistique liée au maintien en condition opérationnelle (supply chain MCO). Nous cherchons à améliorer encore les délais de livraison des pièces de rechange, en repensant la gestion de nos plateformes et de nos lignes régulières. » L’armée de l’air occupe une place centrale dans ces projets. À terme, la base de Romorantin doit ainsi s’affirmer comme la plateforme centrale du transport et du transit national.

En route avec des transporteurs des armées

Portrait : Un aviateur au cœur des transports terrestres

 

Le centre des transports et transits de surface (CTTS) compte une majorité de militaires de l’armée de terre. Pour leur part, les aviateurs représentent 20% des effectifs. Focus sur l’un d’entre eux : l’adjudant-chef Tony.

 

« Je suis adjoint au chef du centre opérationnel, entité au cœur du CTTS. Nous nous trouvons dans un vaste open space où l’activité est continue. Nos camions ne s’arrêtent jamais ! Avec le chef, nous sommes responsables de l’organisation et de la répartition de l’activité au sein des cellules du centre opérationnel. Dans notre travail, la réactivité est primordiale, notamment en cas de demandes urgentes de transport. Cela fut notamment le cas au début de l’opération Serval en janvier 2013. Quatre personnes étaient chargées de répondre, de jour comme de nuit, au flux ininterrompu de demandes nous parvenant. Ce métier est exigeant ; mais il est aussi gratifiant. Nous savons que les forces sont tributaires des matériels que nous devons acheminer. Nous participons également directement aux opérations extérieures. En permanence, environ 10% du personnel du CTTS est déployé au sein de détachements de transit interarmées de surface (DETIS) œuvrant partout dans le monde. Ici, quelle que soit la couleur de l’uniforme, nous contribuons tous aux missions qui nous sont confiées. »

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15 novembre 2014 6 15 /11 /novembre /2014 15:55
photo 1e REG

photo 1e REG

 

15 novembre 2014 Portail des Sous-Marins

 

Samedi 15 novembre, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre quitte Toulon, son port d’attache, pour participer à la mission Corymbe. Il rejoint le patrouilleur de haute-mer Enseigne de vaisseau Jacoubet, déjà déployé au large de l’Afrique occidentale.

 

Mission des forces armées françaises dans le golfe de Guinée depuis 1990, Corymbe complète le dispositif français pré-positionné en permanence en Afrique occidentale. La marine nationale y contribue en déployant dans la zone, de manière quasi permanente, un ou deux navires. Ces unités participent régulièrement à des missions de coopération bilatérale avec les pays de la région. Elles peuvent apporter un soutien rapide en cas d’opération de sécurisation, d’évacuation de ressortissants ou de mission humanitaire.

 

Lors de sa mission, le BPC Tonnerre transportera le matériel logistique nécessaire au déploiement d’un centre de traitement et de transit des soignants (CTTS). Ce matériel sera déchargé à Conakry (Guinée).

 

Ce transport maritime et opérationnel vers la Guinée complète les actions déjà menées par la France et les armées dans la lutte contre la propagation du virus Ebola.

 

Source : Marine Nationale (CECMED)

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15 novembre 2014 6 15 /11 /novembre /2014 15:45
Appareillage du BPC Tonnerre avec du matériel destiné à la lutte contre l’épidémie Ebola

 

15/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 15 novembre, le BPC Tonnerre, basé à Toulon, a appareillé à l'occasion de son déploiement en mission Corymbe. Après quelques jours de mer, il franchira le détroit de Gibraltar et rejoindra sa zone d’opération, au large de l’Afrique de l’Ouest, où il retrouvera l’aviso Enseigne de vaisseau Jacoubet.

 

Durant les jours qui ont précédé le départ, une partie du matériel nécessaire à la mise en place d’un centre de traitement et de transit pour soignants (CTTS), destiné à la lutte contre l’épidémie du virus Ebola, a été embarqué. Du matériel humanitaire a également été chargé à bord du BPC au profit d’organisations non gouvernementales.

 

Ce CTTS sera mis en place en Guinée selon les conclusions d’une équipe d’experts actuellement déployée à Conakry. C’est dans ce port que le Tonnerre débarquera le matériel destiné à l'installation de ce centre. D’autres équipements et du personnel militaire du service de santé des armées devraient par la suite être acheminés en Guinée.

 

Depuis cet été, les armées prennent pleinement part à l’action gouvernementale de lutte contre le virus Ebola. Cette participation a pour l’instant consisté à mettre à disposition des capacités d’évacuation sanitaire et d’hospitalisation de patients contagieux au sein des hôpitaux militaires français, à participer à la viabilisation d’une piste sommaire en Guinée et à participer aux différentes structures du plan interministériel Ebola.

 

Le Tonnerre assurera pour sa part la mission Corymbe. Il s'agit, depuis 1990, d'une des missions des forces armées françaises dans le golfe de Guinée. Elle est destinée à compléter le dispositif pré positionné en Afrique occidentale. Outre leur mission de présence dans une zone où les intérêts français sont nombreux, les navires déployés en Corymbe effectuent des actions de coopération bilatérale avec les pays de la région. Ils sont en mesure d’apporter un soutien rapide en cas de besoin, au même titre que les forces pré positionnées dans la région.

Appareillage du BPC Tonnerre avec du matériel destiné à la lutte contre l’épidémie Ebola
Appareillage du BPC Tonnerre avec du matériel destiné à la lutte contre l’épidémie Ebola
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