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19 juin 2015 5 19 /06 /juin /2015 07:50
La «Cyber Security Coalition» pour une cyberforce

 

17/06/2015 par UWE.be

 

Fin 2014, de grandes entreprises, des associations sectorielles, des services publics et des universités ont décidé d’unir leurs forces dans la lutte contre la cybercriminalité en fondant la «Belgian Cyber Security». Cette coalition, soutenue par l'UWE notamment, compte parmi ses membres des entreprises du secteur bancaire, des compagnies d'assurances et des opérateurs télécoms...

 

De nos jours, les attaques informatiques sophistiquées font beaucoup de mal aux entreprises et aux consommateurs, du fait d’une collaboration toujours plus étroite entre des groupes de cybercriminels passés maîtres dans l’art du piratage de systèmes. Les victimes de ces attaques ne restent naturellement pas les bras croisés et cherchent assistance auprès de leurs collègues et partenaires pour mieux se défendre.

 

Collaboration en matière de défense

Fin 2014, de grandes entreprises, des associations sectorielles, des services publics et des universités ont décidé d’unir leurs forces dans la lutte contre la cybercriminalité en fondant la Belgian Cyber Security. Dès le début, la Coalition comptait parmi ses membres des entreprises du secteur bancaire, des compagnies d'assurances et des opérateurs télécoms.

Les grandes entreprises elles-mêmes ne disposent généralement pas en interne de toute l'expertise requise pour parer ces attaques. Elles savent souvent encore moins comment utiliser cette expertise au mieux pour se défendre. Voilà pourquoi la Coalition réunit des experts parmi ses membres afin d’échanger, de manière régulière et structurée, leurs expériences respectives, leurs meilleures pratiques et les leçons tirées, en toute confidentialité. En partageant leurs informations pertinentes avec les services publics en charge de la cybersécurité, ces experts aident à évaluer la cybermenace qui pèse sur notre pays, son économie et ses citoyens. Les entreprises membres améliorent ainsi non seulement leur résilience en matière de cyberdéfense, mais aussi la résilience de l'infrastructure critique du pays.

 

Sensibilisation et règles

La cybersécurité touche tout un chacun. La Coalition entend dès lors jouer un rôle dans le renforcement des dispositifs de sécurité dans notre pays au moyen d'initiatives ciblées. Elle fournira un apport précieux dans le processus d'établissement de règles et contribuera ainsi à la création d'un cadre juridique et opérationnel effectif en matière de sécurité à tous les niveaux dans notre pays. L'agenda numérique du gouvernement belge constituera un point d'attention majeur dans les efforts de la Coalition en vue de l’établissement de règles.

Par ailleurs, la Coalition collaborera à des projets de sensibilisation vis-à-vis de la population et des entreprises. Objectif : amener les citoyens et travailleurs à traiter la sécurité avec plus de maturité et créer la confiance requise afin de garantir le succès de la nouvelle économie numérique.

La cybersécurité évolue à chaque instant. La Coalition doit dès lors faire preuve d’agilité et de souplesse. Parallèlement aux réunions et à l'échange d'expertise, elle lancera ainsi des pistes d’étude et de développement de nouveaux aspects de la cyberdéfense qui pourraient se présenter. L'une de ces pistes consiste à mener une campagne de sensibilisation ciblant les employés des entreprises et le grand public, en commençant par les jeunes. Tous les membres de la Coalition contribueront à cette campagne nationale et intensifieront ainsi leurs efforts en matière de sensibilisation.

Si la Cyber Security Coalition entend clairement jouer un rôle majeur dans le renforcement de la cybersécurité de ses membres, elle remplira aussi un devoir citoyen en améliorant la situation de notre pays en matière de cybersécurité.

 

Plus d'infos ?
www.cybersecuritycoalition.be

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 13:57
Menaces sur tous les fronts : De la piraterie maritime à la cybercriminalité (8 Avr. 15)


23.03.2015 ANAJ-IHEDN
 

Le Master 212 Affaires internationales de Dauphine, en partenariat avec l’ANAJ-IHEDN, a le plaisir de vous inviter :

 

Menaces sur tous les fronts : De la piraterie maritime à la cybercriminalité

 

Thierry BOURGEOIS, Directeur de la sûreté du groupe Total

Jacques de CHATEAUVIEUX, Président de Bourbon, Membre du Conseil de surveillance d’Axa

Vice-Amiral Arnaud COUSTILLIERE, Officier général de la Cyber défense à l’Etat-major des Armées

Patrick de LA MORINERIE; Directeur Général adjoint d’Axa Corporate Solutions

Philippe SATHOUD, Manager opérationnel chez DCNS

Patrick SIMON, Avocat au barreau de Paris – Président honoraire de l’Association Française du Droit Maritime

 

Débats animés par Stéphanie ANTOINE, Journaliste à France 24


____

 

Mercredi 8 avril 2015, 18h00 à 20h00

Amphithéâtre 8 - Université Paris-Dauphine


De tout temps, faire du commerce a comporté des risques. Piraterie maritime, terrorisme, vols et guerres ont contraint les entreprises, main dans la main avec les Etats, à renforcer la sécurité des échanges afin que le commerce prospère.

Plus récemment, les cyber-fraudes, le vol d’informations, la destruction des systèmes productifs ou la cybercriminalité maritime sont devenus des menaces réelles, auxquelles font face les multinationales. La création d’une cellule de cyber-sécurité  par l’Etat-major français des armées, et le développement du marché de la sécurité numérique attestent du caractère grandissant de ces cyber-menaces génératrices de dégâts physiques.

Face à l’effacement progressif des frontières, comment les entreprises gèrent-elles et préviennent-elles leur exposition accrue à ces menaces physiques et dématérialisées ? Nous tenterons d’observer de quelle manière organisations et Etats s’adaptent à ce panel de risques en pleine mutation…

La conférence sera suivi d’un cocktail

 

sinscrire

Informations : master212.colloque@gmail.com

Programme détaillé

Télécharger le fichier

En partenariat avec

logo212new-300x273

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 15:55
Espionnage industriel, cybercriminalité, menace contre les installations (14 Avr. 2015)

 

source Association des entreprises partenaires de la Défense

 

L'Association des entreprises partenaires de la Défense organise le mardi 14 avril 2015 de 18 heures 30 à 20 heures 30 à l'Ecole militaire à Paris une soirée de sensibilisation avec les experts de la Direction de la Protection et de la Sécurité de la Défense (DPSD).

 

Espionnage industriel, cybercriminalité, menace contre les installations...

 

La DPSD est le service de renseignement dont dispose le ministre de la Défense pour assumer ses responsabilités en matière de sécurité du personnel, des informations, du matériel et des installations sensibles. Dans le domaine de la sécurité économique, la DPSD travaille avec environ 2.000 sociétés liées à la Défense.

Cette soirée exceptionnelle de sensibilisation, basée en grande partie sur des cas concrets, est destinée en priorité aux dirigeants et collaborateurs de TPE et PME liées à la Défense (et non seulement du monde de l'armement) ainsi qu'aux étudiants dans le domaine « défense & sécurité ».

Elle se déroulera en trois grandes parties :

 

La protection informationnelle (« comment protéger vos données »).

La protection de votre site physique (« comment protéger vos locaux »).

Questions - réponses avec la participation notamment d’un expert en sécurité informatique et d’un inspecteur de sécurité de la défense (ISD).

 

L'inscription est gratuite mais obligatoire LIEN

 

Vous recevrez un mail de confirmation.

Attention ! Nombre de places limités. Clôture des inscriptions sans préavis.

Pour préparer au mieux cette soirée, l’interview du directeur de la sécurité et de la protection de la défense publié dans le numéro du 4ème trimestre 2014 de la Lettre Entreprises & Défense LIEN

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1 mars 2015 7 01 /03 /mars /2015 12:50
Les « ethical hackers », chevaliers de la cyberdéfense

Le coût annuel de la cybercriminalité pour l’économie mondiale se situe entre 330 et 500 milliards d’euros.

 

26 février 2015 lavenir.net (Belga)

 

Face à l’augmentation de la cybercriminalité et aux méthodes de plus en plus perfectionnées utilisées par les pirates, les entreprises doivent aujourd’hui faire preuve d’une vigilance accrue afin de sécuriser au maximum leurs systèmes.

 

Un nombre croissant d’entreprises ont recours au «ethical hacking», par lequel un hacker va tenter de pénétrer un système via ses failles et proposer des contre-mesures pour y remédier.

Selon une étude de la société spécialisée en sécurité informatique McAfee, le coût annuel de la cybercriminalité pour l’économie mondiale se situe entre 330 et 500 milliards d’euros.

 

Suite de l’article

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11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 11:50
La première force armée européenne sera numérique

 

31.07.2014 par Willy Garcia - actumag.info

 

Leurs cibles seront le cyber espionnage, le piratage bancaire, et la cybercriminalité présente sur le DeepWeb.  Baptisé J-CAT pour Joint Cybercrime Action Task Force, la force sera basée à la Haye, au Pays Bas.

 

Si les locaux cohabiteront avec ceux d’Europol dont la mission concerne davantage les crimes à l’encontre des citoyens, c’est l’économie européenne que devra défendre le 1er Septembre prochain l’équipe du Britannique Andrew Archibald.

 

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3 juillet 2014 4 03 /07 /juillet /2014 07:55
Les géants du Web et la cybercriminalité

 

 

Les géants du Web se positionnent aujourd’hui comme les fervents défenseurs d’un monde numérique plus sûr, et mettent au coeur de leur priorité une lutte acharnée contre la cybercriminalité. Cependant, le tsunami causé par Edward Snowden et les révélations du programme PRISM ont mis à mal la réputation des mastodontes du Net. Google, Facebook, Apple, Microsoft, autant de sociétés qui ont été montrées du doigt par les internautes, qui se sont sentis trahis, perdant toute confiance envers ceux qui s’autoproclamaient gardiens d’un Internet respectueux des données et de la vie privée des utilisateurs.

 

De plus, si la lutte contre la cybercriminalité est une cause noble, elle n’en reste pas moins un segment très rentable pour l’économie dont les géants du Web ne se privent pas, puisqu’ils restent avant tout des compétiteurs dont le profit est le leitmotiv.
Ce leitmotiv pousse ces firmes américaines à conquérir de nouveaux marchés, afin de fuir la saturation des réseaux en Occident. Mais les pays émergents accusent un retard conséquent dans l’intégration des nouvelles technologies à leur société. Les géants du Web n’ont alors qu’un pas à faire pour s’engouffrer dans la brèche de la fracture numérique, et se posent alors comme les sauveurs de ses sociétés où beaucoup reste à faire en matière de numérique. Tout cela au risque de déployer un peu plus le cyberespace et ainsi d’offrir un terrain de jeu encore plus attrayant pour les cybercriminels.

 

Télécharger l'étude : Les géants du Web et la cybercriminalité

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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 15:02
La police judiciaire se dote d’une sous-direction de lutte contre la cybercriminalité

 

12 mai 2014 Jerome Saiz - magazine.qualys.fr

 

La Direction Centrale de la Police Judiciaire se dote d’une sous-direction de lutte contre la cybercriminalité. Celle-ci sera en charge du pilotage et de la coordination de la lutte contre la cybercriminalité au plan national.

 

Suite de l’article

 

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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 12:55
Des armes contre la cybercriminalité

 

13/03/2014 Béatrice Colin - 20minutes.fr/toulouse

 

Technologies Un projet de filière cybersécurité autour de l'aérospatiale est en train de voir le jour

 

Il y a vingt-cinq ans, le Web voyait le jour. Aujourd'hui, s'il offre des possibilités à l'infini grâce aux réseaux sociaux, au Cloud et Big Data, il est aussi devenu le terrain de jeu de nouveaux criminels. «Ces hackers ne sont pas des amateurs installés au fond de leur garage ou des voleurs de cartes bancaires. C'est plus structuré. Leur but n'est pas de faire du bruit, mais de s'insérer et de télécharger de la donnée pendant des années. Ces cyberattaques sont orientées vers l'espionnage économique et technologique», explique Fabien Lecoq, le directeur du centre de cyber-sécurité de Steria, à Colomiers.

 

Personne n'est à l'abri

 

Lorsqu'il a ouvert il y a quatre ans pour être près de son client Airbus, le centre comptait 20 salariés. Ils sont 120 aujourd'hui à travailler pour une quarantaine d'entreprises privées et publiques. Ils surveillent 24 h/24 près de 40 000 serveurs et 500 000 utilisateurs. Face aux enjeux économiques, les sociétés prêtent de l'importance à la protection de leurs données et savent que personne n'est à l'abri des cyberattaques. Bercy et la NSA en ont même fait les frais.

 

«Lorsqu'ils sont attaqués, les donneurs d'ordre de l'aéronautique et les gros sous-traitants ont les moyens de se défendre. Ce qui n'est pas toujours le cas des PME et des entreprises de taille intermédiaire, or elles détiennent des informations importantes. En 2012, elles ont enregistré 42 % d'attaques en plus. Nous avons donc lancé l'idée de créer une solution pour elles, avec un modèle abordable», explique Didier Bosque, responsable innovation chez Steria. Leur Box@PME est intégré au programme Albatros, labélisé fin 2013 par le pôle de compétitivité Aerospace Valley, qui veut créer une filière à Toulouse.

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 08:50
Cybercriminalité: 3000 milliards de dollars en jeu d'ici 2020

 

20.01.2014 Romandie.com (ats)

 

Les cyberattaques pourraient engendrer des pertes économiques allant jusqu'à 3000 milliards de dollars (2700 milliards de francs) d'ici 2020 si les entreprises et les gouvernements tardent à agir, selon un rapport du Forum économique mondial (WEF).

 

Les menaces liées à la cybercriminalité pourraient également ralentir de manière significative les avancées technologiques au cours de la prochaine décennie, mettent en garde les auteurs de cette étude.

 

Les inquiétudes liées à la sécurité ont ainsi d'ores et déjà freiné la transition vers les solutions d'informatique dématérialisée, dite cloud computing, puisque 78% des entreprises interrogées ont dit avoir retardé d'au moins un an l'adoption de cette nouvelle technologie.

 

Créer un "écosystème cyber résistant"

 

Face à ces risques, les gouvernements, les entreprises mais également la société civile, doivent donc veiller à créer un "écosystème cyber résistant", défendent les auteurs de cette étude.

 

Pour évaluer le coût économique des cyberattaques, les auteurs de cette étude se sont appuyés sur trois scénarios. Le premier part de l'hypothèse que les auteurs de cyberattaques conservent une longueur d'avance, les réponses des entreprises et des gouvernements restant fragmentées.

 

Dans ce climat confus, les entreprises se montrent hésitantes concernant leurs investissements, ce qui limite de près de 1020 milliards de dollars le potentiel lié à l'adoption de nouvelles technologies d'ici 2020.

 

Retour de bâton

 

Le second se base sur l'hypothèse beaucoup plus sombre d'une augmentation de la fréquence et de la gravité des attaques. Les réponses des gouvernements deviennent alors plus dirigistes tandis que les consommateurs se montrent plus prudents face aux technologies mobiles. L'ère digitale connaît alors un retour de bâton, réduisant de 3060 milliards de dollars le potentiel liés aux nouvelles technologies.

 

La troisième hypothèse s'appuie en revanche sur l'idée d'une démarche proactive de la part du secteur public et privé qui parviennent à limiter la prolifération des attaques. L'innovation s'en trouve ainsi stimulée, les nouvelles technologies générant une valeur économique de l'ordre de 9600 à 21'600 milliards de dollars sur le reste de la décennie.

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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 11:54
1ères Rencontres Parlementaires de la Cybersécurité

source defense-et-strategie.fr
 

Les Rencontres annuelles de cybersécurité

Le mercredi 23 octobre 2013 auront lieu les 1ères Rencontres Parlementaires de la Cybersécurité qui se dérouleront au siège de la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale à Issy-les-Moulineaux

Ouvertes par Madame Fleur PELLERIN, Ministre déléguée auprès du Ministre du redressement productif, chargée des PME, de l'innovation et de l'économie numérique. Les Rencontres seront présidées par Jean-Marie BOCKEL, ancien ministre, sénateur du Haut-Rhin, membre de la Commission des Affaires Etrangères, de la Défense et des Forces armées, et Eduardo RIHAN CYPEL, député de Seine-et-Marne, membre de la Commission de la Défense nationale et des Forces armées

 
Les Rencontres seront articulées en deux temps :
  • la matinée sera dédiée à la réflexion à travers la tenue de deux tables rondes,
 
 
 

la première consacrée à la cybersécurité des OIV, sous la présidence et l’animation des présidents des Rencontres

 

 

 

la seconde au cadre et aux outils juridiques et judiciaires de la lutte contre la cybercriminalité, sous la présidence et l’animation d’ Axelle LEMAIRE, députée des Français établis hors de France, secrétaire de la commission des Lois, et de Francis HILLMEYER, député du Haut-Rhin, membre de la commission de la défense nationale et des Forces armée

  •   l’après-midi sera dédié à des ateliers et des démonstrations qui seront accessibles par petits groupes

 

Consulter le programme

 

Invitation

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26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 10:55
Des élèves ingénieurs au secours de la police

25/06/2013 Par Mylène Bertaux – LeFigaro.fr

 

Assassinats, enlèvements, viols... Pour traiter des millions de données sur les crimes et faire du profilage, la police fait appel aux étudiants de l’EPITA pour mettre au point un logiciel.

 

Autrefois, pour faire du profilage criminel, les policiers avaient souvent une formation en psychologie ou en droit pénal. Désormais, les ingénieurs, informaticiens et autres spécialistes de la big data sont vivement recherchés par les policiers. L’Office Central pour la Répression des Violences aux Personnes (OCRVP) vient de conclure un accord avecl’EPITA, une école d’ingénieurs.

 

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 11:20
Microsoft contre la cybercriminalité

 

06/06/2013 - JDD

 

Microsoft et le FBI ont lancé, avec le soutien de plus de 80 pays, une offensive contre l'un des plus importants réseaux informatiques de cybercriminalité au monde, soupçonné d'avoir volé près de 400 millions d'euros sur des comptes bancaires à travers le monde.

 

Les réseaux "botnets" Citadel ont permis à leurs exploitants de soutirer de l'argent à de nombreux établissements, parmi lesquels American Express, Bank of America, Citigroup, Credit Suisse, PayPal, HSBC, JPMorgan Chase, Royal Bank of Canada et Wells Fargo. Les botnets sont des réseaux d'ordinateurs, dits "machines zombies", infectés à l'insu de leurs utilisateurs par des logiciels malveillants. Pilotés par des serveurs distants, il sont utilisés pour envoyer des courriers indésirables ("spams"), diffuser des virus et commettre des crimes financiers.

 

Microsoft a annoncé mercredi avoir contribué à arrêter les opérations d'au moins mille botnets utilisant le logiciel Citadel, dont le nombre total est estimé à 1.400. Le FBI a de son côté déclaré à Reuters qu'il collaborait avec Europol et d'autres polices criminelles à travers le monde pour interpeller les exploitants de Citadel, dont l'identité est encore inconnue, même si l'agence américaine dit en être à un stade "assez avancé" de son enquête.

 

L'Australie, le Brésil, l'Equateur, l'Allemagne, les Pays-Bas, Hong Kong, l'Islande, l'Inde, l'Indonésie et l'Espagne figurent parmi les pays impliqués dans l'enquête.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 15:55
Cybercriminalité: le Livre blanc appelle à une prise de conscience nationale

30/04/2013 Nabil Bourassi – LaTribune.fr

 

Le Livre blanc exhorte l'Etat à renforcer sa politique de protection informatique alors que la menace cybernétique n'a jamais été aussi forte. Les propositions des experts pourraient avoir un effet boule de neige dans l'ensemble des entreprises françaises insuffisament sensibilisées à ce risque.

 

Il faut franchir "une étape supplémentaire" dans la lutte contre la "cybermenace". Le Livre Blanc de la Défense qui a été remis ce lundi au président de la République, exhorte l'Etat français à aller plus loin dans ce qui est devenu un nouveau front pour la défense de "la souveraineté nationale". Cinq ans après la création de l'Agence nationale de sécurité des systèmes d'information (ANSSI) qui encadre la mise en place de process adaptés aux administrations publiques, le Livre blanc veut aller plus loin. D'après lui, la menace cybernétique a pris un nouveau tournant sous l'effet d'une société de plus en plus connectée, et donc de plus en plus exposée, mais également avec l'émergence d'hackers toujours plus actifs et aux motivations diverses (criminalité, politique, terrorisme, espionnage industriel...). Le Livre blanc veut donc optimiser la protection des administrations de l'Etat, des collectivités territoriales et des établissements publics en imposant "un standard de sécurité" y compris à leurs fournisseurs.

 

Les PME en ligne de mire

 

A cette fin, il propose d'établir "une politique d'achat public appropriée". Cela concerne le choix des équipements comme les routeurs télécoms qui ne répondent pas toujours aux exigences de sécurité et qui rendent vulnérables les infrastructures télécoms. Mais cela concerne aussi les contrats de sous-traitance avec des entreprises privées. Or, les PME sont des cibles idéales pour les hackers. Moins bien protégées pour des raisons de moyens, mais aussi moins conscientes de la réalité des risques, elles n'en restent pas moins connectées aux systèmes informatiques des grandes administrations publiques. Autrement dit, sans être stratégiques, ces fournisseurs représentent autant de portes d'entrées vers des systèmes d'information vitaux pour la nation.

 

Effet boule de neige

 

L'enjeu pourrait être autrement plus important si cette obligation valait également pour les entreprises dites d'importance vitale (télécoms, énergie, banque, défense, nucléaire...). Au nombre de 2.500, ces entreprises doivent déjà rendre des comptes à l'ANSSI sur la mise en place de systèmes de protection informatique. Si chacun de leurs fournisseurs devait répondre à une telle exigence de sécurité informatique, cela pourrait contraindre une large majorité de l'économie française à mieux se protéger... D'autant que l'ANSSI n'exclut pas d'engager des audits pour vérifier que ces obligations sont bien respectées. Pour les entreprises, cette adaptation à marche forcée ne serait pas un mal puisqu'elles sont encore peu nombreuses à avoir pris la mesure de la cybermenace.

 

Une "capacité" défensive et offensive

 

Pour les experts qui ont élaboré le Livre blanc de la défense, la menace cyber sur la souveraineté nationale justifie la nécessité d'engager de nouveaux moyens publics, ne serait-ce que pour rattraper le retard du pays face à l'Allemagne ou au Royaume-Uni. D'après eux, la France doit disposer sur son territoire d'une « capacité » de solutions informatiques défensives et offensives, voire à portée militaire. Mais pour disposer d'une telle capacité, le pays a besoin d'experts, d'où la recommandation de renforcer les filières universitaires afin "d'accroitre le volume d'experts formés en France". Enfin, les auteurs de ce document suggèrent d'accélérer la coopération européenne notamment avec l'Allemagne et le Royaume-Uni en matière de cybersécurité.

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