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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 11:35
L'Australie va renforcer sa législation antiterroriste

 

20 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Sydney - Le gouvernement australien va proposer la semaine prochaine au Parlement un renforcement de la législation antiterroriste, après avoir déjoué jeudi des projets d'assassinats du groupe Etat islamique (EI) sur son sol, a annoncé samedi le ministre de la Justice.

 

Le Premier ministre, Tony Abbott, va demander devant le Parlement des pouvoirs antiterroristes élargis et les projets de loi vont être présentés mercredi au Sénat, a indiqué le ministre, George Brandis.

 

Les textes vont attribuer aux agences de sécurité nationale et à la police fédérale australienne des pouvoirs renforcés, a ajouté le ministre de la Justice, et il y aura également une protection renforcée.

 

M. Brandis a ajouté que pouvoir et opposition étaient favorables à un renforcement de la législation antiterroriste et que les projets de loi devraient être approuvés en quelques semaines.

 

Auparavant, M. Abbott, cité par la presse, avait indiqué que la législation australienne actuelle n'était pas adaptée pour lutter contre les menaces de groupes tels que l'EI.

 

Ce combat, que M. Abbott a qualifié de défi sécuritaire national majeur, passe par de nouvelles lois pénalisant notamment la promotion d'actes terroristes, a indiqué la revue The Weekend Australian.

 

Selon ce média, cette infraction serait passible d'une peine maximale de cinq ans de prison et rendrait illégale toute recommandation, promotion ou incitation au passage à l'acte terroriste.

 

La police serait aussi habilitée à pratiquer des perquisitions secrètement aux domiciles de suspects.

 

Le gouvernement espère également pouvoir interdire les séjours dans les villes ou régions où des groupes terroristes sont actifs. Les personnes se rendant dans de telles zones sans aucune raison valable pourraient être poursuivies.

 

Les autorités australiennes ont annoncé jeudi avoir arrêté 15 personnes et mis en échec des projets d'assassinats, en particulier la décapitation filmée de civils, de la part des jihadistes d'EI, lors d'une opération, la plus grande de ce type jamais organisée en Australie, à laquelle plus de 800 policiers avaient participé.

 

Sur le groupe de suspects interpellés, seul l'un d'entre eux restait samedi en détention.

 

Omarjan Azari, âgé de 22 ans, a été inculpé par le parquet pour avoir planifié un acte terroriste destiné à choquer, horrifier et terrifier et impliquant la sélection de personnes au hasard pour les exécuter de façon monstrueuse.

 

Une soixantaine d'Australiens combattent dans les rangs jihadistes en Irak et en Syrie, et une centaine fournissent, d'Australie, un soutien actif aux mouvements sunnites radicaux, selon les services de sécurité du pays.

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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 08:30
photo EMA - Armée de l'Air

photo EMA - Armée de l'Air

 

19/09/2014 LePoint.fr

 

Ne pouvant contrer la puissance américaine, les djihadistes vont se replier en ville pour mener des actions de guérilla et pousser la coalition à la faute.

 

Face à l'arsenal déployé par les États-Unis, les djihadistes du groupe État islamique (EI) vont se replier sur les zones urbaines et mener des actions de guérilla pour défendre leurs fiefs. Pour éviter d'être la cible de l'aviation américaine, cette organisation extrémiste, qui a proclamé un "califat" sur un territoire à cheval sur l'Irak et la Syrie aussi grand que le Royaume-Uni, va réduire sa mobilité dans les importantes régions désertiques où ses combattants et matériel sont facilement repérables. L'EI va "se mettre en position défensive en se dissimulant dans les zones urbaines d'où il peut combattre" en cas d'attaque, explique le général britannique à la retraite Ben Barry, expert militaire à l'Institut international d'études stratégiques (IISS).

 

Depuis ses succès en Irak, l'EI contrôle plusieurs villes importantes notamment Mossoul, Tikrit, Tell Afar dans le nord de l'Irak, Fallouja et partiellement Ramadi dans l'Ouest. En Syrie, il dirige d'une main de fer Raqa, son fief dans le Nord, la moitié de Deir Ezzor (Est) et de nombreuses localités de moindre importance.

 

"Se mêler à la population"

 

Autre raison de se déployer dans les villes : pousser les forces américaines ou irakiennes à la faute. "Elles infligeront des pertes parmi les civils en voulant frapper les djihadistes", note le général. "Et ces derniers utiliseront leurs outils de propagande pour monter les sunnites contre le gouvernement irakien (dirigé par les chiites, ndlr) et éroder la légitimité de la coalition internationale", prévoit-il.

 

Ce mouvement a déjà commencé, selon Ahmed al-Sherifi, un expert irakien en matière de sécurité. "Daesh (acronyme de l'EI) a commencé à retirer certains combattants, notamment les étrangers, pour les diriger vers la Syrie. Ils n'ont gardé que les Irakiens, car ils peuvent aisément se mêler à la population en cas d'attaque", dit-il. L'expert ajoute qu'à Mossoul, les djihadistes ont abandonné leurs centres de commandement installés après la conquête de la ville le 10 juin, pour des maisons privées dans des quartiers populeux où ils font profil bas.

 

Même tactique en Syrie après l'annonce du secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel que la campagne aérienne viserait en Syrie "les sanctuaires" de l'EI. À Deir Ezzor, un militant, Abou Ossama, a constaté qu'ils avaient vidé le principal dépôt d'armes de la région situé dans l'ancien siège du gouvernorat, et fermé à Mayadine, plus à l'est, la quasi-totalité de leurs positions. Même les champs pétroliers ont été désertés et les familles des combattants étrangers, qui vivaient dans des bâtiments résidentiels, ont été évacuées. "Ils disparaissent mais laissent des espions pour les informer", assure-il. Dans la province d'Alep (Nord), le groupe s'est retiré de ses sièges d'al-Bab, un de ses principaux fiefs dans cette région.

 

Retour à un modèle insurrectionnel

 

Pour Thomas Pierret, expert de l'islam en Syrie, "le seul cas où les bombardements lourds pourraient vraiment faire la différence, c'est sur les fronts où l'EI concentre des troupes comme à Marea, au nord d'Alep, tenu par les rebelles". "Si les Américains frappaient, l'EI n'aurait d'autre choix que de vider les lieux et de laisser avancer les rebelles", qui luttent à la fois contre l'EI et le régime de Bachar el-Assad.

 

Avec 35 000 hommes sur 215 000 km2, l'EI va devoir faire des choix. "L'EI possède des unités organisées, un commandement capable de diriger plusieurs opérations simultanément et la capacité d'utiliser des armes lourdes prises aux armées syrienne et irakienne", relève Christopher Harmer, un analyste de l'Institut pour l'étude de la guerre, un think-tank américain. "Comme les frappes américaines vont endommager les éléments visibles de la structure militaire de l'EI, cette organisation va revenir à un modèle insurrectionnel en se mêlant à la population civile, ce qui rendra plus difficile d'atteindre ses combattants", souligne-t-il.

 

"L'EI utilisera ses cellules dormantes, les tireurs embusqués, les voitures piégées ou les assassinats ciblés. Pour le moment, l'engagement américain ne représente pas une menace conséquente pour l'EI", assure Christopher Harmer. Richard Barret, spécialiste en contre-terrorisme, va dans le même sens : "L'EI ne peut pas contrer les raids américains et il va donc inverser son processus de développement. D'un mouvement clandestin terroriste, il avait progressé vers un 'État' et il va devoir redevenir ce qu'il était avant".

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19 septembre 2014 5 19 /09 /septembre /2014 18:26
Irak : Premières frappes françaises (actualisé)

 

19/09/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Le dépôt logistique de Daech ciblé par le raid aérien effectué ce matin (vendredi 19 septembre 2014) a été détruit.

 

Au cours de ce vol d’environ cinq heures, les deux Rafale ont été ravitaillés à trois reprises par l’avion ravitailleur C135-FR.

 

Les chasseurs français, équipés de pod de désignation Damoclès ont porté leurs frappes entre 09h40 et 09h58 avec quatre bombes guidées laser GBU 12.

 

L’avion de patrouille maritime Atlantique 2 a effectué une mission d’une dizaine d’heures, coordonnée avec celle des Rafale. Ses capteurs ont permis d’assurer le volet renseignement de la mission et d’effectuer un battle damage assesment (BDA)* transmis immédiatement au centre de planification et de conduite des opérations situé à Paris.

 

Durant cette mission, le volet personnel recovery, c’est-à-dire la capacité à secourir les pilotes en zone hostile, était assuré par des moyens militaires américains.

 

Conformément à la volonté du Président de la République, de nouvelles frappes se dérouleront dans les jours à venir pour soutenir les armées irakiennes dans leur lutte contre Daech. Ces frappes seront à nouveau effectuées en coordination étroite avec les autorités irakiennes ainsi qu’avec nos alliés présents sur le théâtre.

 

*Evaluation des frappes

Irak : Premières frappes françaises (actualisé)
Irak : Premières frappes françaises (actualisé)
Irak : Premières frappes françaises (actualisé)
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18 septembre 2014 4 18 /09 /septembre /2014 16:30
Strategist: Defeating ISIL Requires ‘Effects Based’ Bombing Campaign

 

September 11, 2014 by Kris Osborn - defensetech.org

 

A key architect of the air bombardment strategy in the Gulf War and Operation Iraqi Freedom said the U.S. military must have significant success with its efforts to destroy the Islamic State from the air.

 

On Wednesday night, President Obama’s announced that the U.S. will lead a coalition to step up targeted airstrikes against ISIL. As the mission shifts from humanitarian support and protecting U.S. personnel to more aggressive strikes aimed at a much wider set of targets, some analysts have  questioned if the U.S. will need ground combat troops or if air power will suffice.

 

The U.S. has utilized air bombing strategies to support friendly forces, such as the Iraqi Security Forces, hoping to advance on the ground.

 

Attacking ISIL is not similar to dismantling a country’s military such as the initial bombing campaigns in the Gulf War and Operation Iraqi Freedom. It’s more similar to the airstrikes the U.S. and allied forces have executed against insurgent and Taliban leaders in Iraq and Afghanistan over the past decade.

 

A dispersed group of fighters deliberately blending in with the civilian population and travelling in small groups in vehicles like pick-up trucks and armored vehicles has proven difficult or high-risk to pinpoint from the air with even the best precision-guided weaponry.

 

Even so, one of the authors of the air-power strategy called “effects-based” warfare, said using some of those same concepts may still apply when attacking a mobile insurgent terrorist group such as ISIL.

 

Retired Air Force Col. John Warden, known for his strategic involvement in creating and implementing effects based warfare, helped the George H.W. Bush administration prepare for the use of precision air-power in the Gulf War.

 

Effects based warfare is based on the premise that precision air power can achieve a particular strategic effect without necessarily attacking large numbers of fielded forces or the infrastructure of the attacked area.  Success is achieved by attacking and disabling the enemy’s centers of gravity, referred to by Warden as the five rings – leadership, system essentials, infrastructure, population, fielded military forces.

 

“The concept of the five rings says that anytime you have more than one person operating against you, such as a group, you have the formation of a system,” Warden told Military​.com in an interview.

 

Warden explained that this means any group, such as ISIL, would have the elements of the five rings such as leadership, supply lines or system essentials and places to store things such as infrastructure, fielded forces and potentially support from the elements of the local population.

 

“ISIL looks pretty straightforward,” he said, suggesting that some elements of effects-based warfare could potentially prove useful against ISIL should attacks continue, despite the fact that they are largely a guerilla force on the move and not a country or area with a fixed infrastructure.

 

The idea of effects-based warfare is to achieve what’s called strategic paralysis and render an enemy force unable to fight by targeting leadership headquarters, command and control and supply lines, Warden explained.

 

Avoiding civilian casualties through the use of strategy and precision technology from the air – all while preserving much of the infrastructure of the attacked area – is fundamental to effects-based warfare.  The advent of precision weaponry such as GPS and laser-guided bombs has, to a large degree, made this possible.

 

This approach proved quite successful during the Gulf War and opening attack or “shock and awe” conducted at the onset of Operation Iraqi Freedom. However, ISIL poses a much different challenge.

 

“Where we have had success it is not because we have killed every guy that has a bomb. It is because we have succeeded in destroying the ability of the opposition group to function in an organized and coherent way by attacking the leadership, attacking their communications, and attacking their supply lines —for the most part — without doing any significant damage to general infrastructure and little or no damage to the population that they are operating in,” Warden said.

 

The USS Bush carries as many as 44 F/A-18s, including both Hornets and the more technically advanced Super Hornets. Navy Hornet and Super Hornet pilots have been flying surveillance missions over Iraq for weeks, in part to use their on-board electro-optical cameras and infrared sensors to identify potential ISIL targets. These missions were done in anticipation of a potential order to conduct strikes, defense officials said.

 

F/A-18s are configured with a host of air-to-air and air-to-ground weapons such as GBU-54 500-pound laser-guided bombs, some of which were dropped near Irbil, Iraq, against ISIL mobile artillery targets. Laser-guided bombs can be guided by a laser-designation from the air or nearby ground forces.

 

Many of the bombs, such as the GBU 54s dropped in Iraq are known as Laser Joint Direct Attack Munitions or LJDAMS. Many JDAMS also rely on GPS guidance to pinpoint their targets.

 

The GBU 54 is a 581-pound glide bomb with a range of up to 15 nautical miles, service officials said. The weapon uses semi-active laser guidance as well as GPS and inertial navigation systems.

 

Navy officials said standard laser guidance packages on bombs prove exceptionally accurate in clear conditions against stationary targets. However, with significant amounts of environmental factors such as airborne dust, smoke, fog, or cloud cover, the guidance packages can have difficulty maintaining “lock” on the laser designation while pursuing moving or maneuvering targets, Navy officials said.

 

This is the reason the GBU-54 was engineered; it is a dual-mode precision-guided bomb designed to destroy fixed and re-locatable or moving targets, service officials said.

 

The Super Hornet is also configured to fire AIM-9X sidewinder air-to-air missile, the AIM-120 Advanced Medium Range Air-to-Air Missile, or AMRAAM, the Joint Standoff Weapon, the Small Diameter Bomb and the Mk-84 general purpose bomb, Navy officials said.

 

On the deck of the USS Bush, the F/A-18s are joined by five EA-6B Prowler electronic warfare aircraft, four E-2 Hawkeye surveillance planes, two C-2 cargo aircraft and as many as 12 MH-60 Sea Hawk helicopters, Navy officials said.

 

In the Arabian Gulf, the USS Bush is joined by the USS Philippine Sea, a cruiser and two destroyers, the USS Roosevelt and USS O’Kane.

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18 septembre 2014 4 18 /09 /septembre /2014 11:35
FA-18F Super Hornet strike fighter

FA-18F Super Hornet strike fighter

 

18.09.2014 Romandie.com (ats)

 

Une opération antiterroriste d'une ampleur sans précédent a été menée à Brisbane et à Sydney par plus de 800 agents, a fait savoir la police australienne. Quinze personnes ont été placées en détention afin de contrecarrer "des actes de violence" en Australie.

 

"Nous estimons que le groupe contre lequel nous avons lancé cette opération avait l'intention et avait commencé à planifier des actes de violence, ici en Australie", a déclaré le chef de la police fédérale Andrew Colvin. "Ces actes consistaient notamment en des attaques aveugles contre des civils", a-t-il ajouté.

 

Il s'agit de la plus grande opération de ce type jamais organisée en Australie. Pour le moment, une personne a été mise en examen pour de graves délits liés au terrorisme, selon la police.

 

Interrogées sur le fait de savoir si les personnes détenues étaient liées au groupe Etat islamique (EI), les autorités ont indiqué que des précisions apparaîtraient plus tard dans la journée lors d'audiences devant les tribunaux.

 

Les forces de l'ordre avaient été placées la semaine dernière en état d'alerte "élevé", Canberra craignant que des extrémistes revenus d'Irak ou de Syrie ne commettent des attentats. Les autorités évaluent à 160 le nombre d'Australiens partis faire le jihad. Une vingtaine seraient rentrés et sont jugés dangereux.

 

Le Premier ministre Tony Abbott a promis dimanche de participer à la coalition mise sur pied par les Etats-Unis pour combattre l'EI. Il a assuré qu'il allait envoyer 600 hommes aux Emirats arabes unis pour préparer ces opérations.

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18 septembre 2014 4 18 /09 /septembre /2014 11:30
U.S. Navy aircraft continue to strike ISIL targets


17 sept. 2014 US Navy

 

ARABIAN GULF (Sept. 15 and 16, 2014) F/A-18 Hornets and EA-6B Prowlers return to and launch from the aircraft carrier USS George H.W. Bush (CVN 77) supporting strike, surveillance and reconnaissance missions over Iraq. These missions help increase U.S. capacity to target ISIL, and coordinate the activities of the U.S. military across Iraq. (U.S. Navy video/Released)

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18 septembre 2014 4 18 /09 /septembre /2014 08:30
Offensive de l'armée irakienne contre des positions de l'EI

 

18.09.2014 Romandie.com (ats)

 

Des troupes d'élite irakiennes combattaient mercredi les jihadistes près de Bagdad. Au même moment, le président Barack Obama défendait sa stratégie - raids aériens mais pas de soldats américains au combat - pour "détruire" le groupe de l'Etat islamique (EI).

 

Des avions de chasse américains ont frappé trois cibles de l'EI au sud de Bagdad, tuant au moins quatre jihadistes, selon l'armée irakienne et des chefs tribaux.

 

Ces frappes étaient destinées à soutenir l'armée irakienne, engagée dans des combats avec l'EI depuis mardi dans le secteur de Fadhiliya, à moins de 50 km au sud de Bagdad. Les soldats "ont combattu jusqu'au milieu de la nuit, mais ne sont pas parvenus à y pénétrer", a indiqué un chef de la tribu des Janabi, en précisant qu'ils faisaient partie de la "Golden Brigade", réputée pour être la meilleure force du pays.

 

Plus loin de la capitale, sept personnes sont mortes et un pont stratégique a été détruit mercredi dans un attentat-suicide à la voiture piégée à Ramadi, chef-lieu de la province occidentale d'Al-Anbar, où l'armée irakienne affronte l'EI.

 

Pas de mission de combat

 

M. Obama, qui a dévoilé la semaine dernière sa stratégie contre l'EI, s'est rendu mercredi au quartier général du Commandement central pour le Moyen-Orient et l'Asie centrale (Centcom), basé à Tampa, en Floride (sud-est des Etats-Unis).

 

"Les forces américaines qui ont été déployées en Irak n'ont pas et n'auront pas de mission de combat", a-t-il martelé, un peu plus de deux ans et demi après le retrait des derniers soldats américains d'Irak.

 

"Je ne vous engagerai pas dans une nouvelle guerre au sol en Irak", a-t-il lancé au lendemain de déclarations du général Martin Dempsey, plus haut gradé américain. Il a suggéré que des conseillers militaires pourraient être envoyés au combat.

 

Plan approuvé

 

De son côté, la Chambre des représentants a voté en faveur d'un plan d'aide aux rebelles syriens modérés qui doit encore être approuvé par le Sénat, premier volet de la stratégie de Barack Obama. Les représentants ont adopté la mesure, sous la forme d'un amendement à une loi de finances, par 273 voix contre 156.

 

Elle devait faire l'objet d'un vote un peu plus tard, et le Sénat votera d'ici la fin de la semaine, voire dès jeudi. Le plan approuvé par la Chambre impose à l'administration de soumettre au Congrès tous les 90 jours un rapport sur son exécution, le nombre de combattants syriens formés, la sélection des groupes bénéficiaires de l'aide et l'utilisation des armes et équipements livrés.

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17 septembre 2014 3 17 /09 /septembre /2014 09:30
Les experts militaires de Barack Obama divisés sur un engagement au sol en Irak

 

16/09/2014 Par Laure Mandeville – LeFigaro.fr

 

Tandis que les États-Unis se mobilisent au sein de la coalition internationale pour combattre les djihadistes de l'État islamique, les analystes militaires sont perplexes sur la tactique à adopter. Outre les bombardements, ils estiment qu'un engagement au sol est inévitable.

 

C'est un général des marines à la retraite respecté que Barack Obama vient de charger de coordonner l'effort de guerre international destiné à combattre l'État islamique. John Allen était commandant en chef adjoint de l'armée américaine dans la province irakienne d'Anbar, entre 2006 et 2008, au moment crucial du ralliement des tribus sunnites contre l'insurrection islamiste que combattait alors l'Amérique, expérience jugée précieuse, alors que ces tribus vont à nouveau être l'objet d'une tentative de séduction de Bagdad et de Washington. Il a aussi été chef adjoint du commandement central américain en charge du Moyen-Orient, puis patron de la coalition internationale en Afghanistan entre 2011 et 2013… Allen connaît également très bien le général Lloyd Austin, patron du Commandement central, qui sera chargé de la campagne militaire américaine contre l'EI.

 

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 16:30
Kurdish Peshmerga forces - photo Matt Cetti-Roberts War is boring

Kurdish Peshmerga forces - photo Matt Cetti-Roberts War is boring

 

16.09.2014 Romandie.com (ats)

 

Les combattants kurdes ont repris mardi plusieurs villages chrétiens du nord de l'Irak après des combats contre les jihadistes de l'Etat islamique, a-t-on appris de plusieurs sources.

 

"Ce matin, les peshmergas ont réussi à expulser les militants (de l'EI) de quatre villages à l'ouest d'Erbil et à en prendre le contrôle", a indiqué un responsable irakien en mentionnant les localités de Hassan al-Sham, Syudan, Bahra et Jisr al-Khadhr. Il a précisé que des tirs de roquettes et de mortiers avaient été échangés lors des affrontements.

 

"Après des heurts dans la matinée, les peshmergas sont parvenus à libérer plusieurs villages, notamment Hassan al-Sham et Syudan. Les militants (de l'EI) sont maintenant partis", a confirmé une source au sein du patriarchat chaldéen. "Ces villages sont très importants car ils sont proches des villes (chrétiennes) de Bartalla et Qaraqosh", selon lui.

 

Villes désertées

 

Ces localités reconquises sont situées dans la plaine de Ninive, qui s'étend d'Erbil, capitale du Kurdistan, jusqu'à Mossoul, deuxième ville d'Irak et contrôlée depuis juin par l'EI.

 

Des dizaines de milliers de chrétiens d'Irak, la plupart fidèles de l'Eglise catholique chaldéenne, avaient fui en août après une nouvelle offensive de l'EI.

 

Qaraqosh, la plus grande ville chrétienne d'Irak, et des dizaines de villages s'étaient ainsi vidés de leurs habitants au cours de ce que les dirigeants chrétiens ont décrit comme le pire désastre de la longue histoire de la minorité chrétienne irakienne.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 12:30
L'EI abat un avion militaire syrien au-dessus de Raqa

 

16 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Beyrouth - Les jihadistes de l'Etat islamique ont abattu mardi un avion militaire syrien au dessus de Raqa, leur bastion en Syrie, selon une ONG.

 

Les combattants de l'EI ont tiré sur un avion militaire syrien qui s'est écrasé. Il s'agit du premier appareil abattu depuis le début des raids du régime contre eux en juillet et depuis l'instauration du califat fin juin, a indiqué à l'AFP l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

 

Selon son directeur Rami Abdel Rahmane, l'appareil s'est écrasé sur une maison de Raqa, causant des morts et des blessés.

 

Des comptes jihadistes sur Twitter ont félicité les lions de l'Etat islamique. Allah Akbar, Merci à Dieu, c'est confirmé qu'un avion militaire a été abattu au dessus de la ville de Raqa, écrit l'un d'eux. Un autre compte montre la photo de la carcasse calcinée qui est, selon l'EI, celle de l'avion.

 

Cette opération intervient au moment où les Etats-Unis ont annoncé qu'ils pourraient frapper des positions de jihadistes en Syrie dans le cadre de leur nouvelle stratégie visant à la destruction de l'Etat islamique en Irak et en Syrie.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 07:30
Les abords de Bagdad touchés par une frappe américaine

Les États-Unis ont lancé leur campagne de frappe aérienne contre l'État islamique en Irak au mois d'août. - photo US Navy

 

16/09/2014 Le Point.fr

 

Dans leur lutte contre l'État islamique en Irak, les États-Unis ont pour la première fois frappé une position djihadiste près de la capitale.

 

Un mois après avoir lancé leur campagne aérienne contre l'État islamique en Irak, les forces américaines ont pour la première fois mené une frappe aérienne contre une position djihadiste près de Bagdad. Cette frappe aérienne a eu lieu lundi au sud-ouest de la capitale irakienne, selon le Centcom, le commandement de l'armée américaine chargé du Moyen-Orient et de l'Asie centrale, qui a précisé qu'elle avait vocation à soutenir l'armée irakienne "dans son offensive contre les terroristes de l'État islamique". De cette position djihadiste visée par le bombardement américain "partaient des tirs vers les soldats irakiens", a expliqué l'armée américaine. Une autre frappe a eu lieu au nord de l'Irak, près de Sinjar, et a détruit six véhicules de l'EI, a encore indiqué le Centcom ajoutant que ces deux raids ont eu lieu "au cours des dernières 24 heures". Depuis le 8 août, les forces américaines ont conduit un total de 162 raids aériens contre les extrémistes ultra-radicaux sunnites dans le nord de l'Irak.

 

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