Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 08:30
Islamic State crisis: UAE resumes air strikes

 

10 February 2015 by BBC Middle East
 

The United Arab Emirates has resumed air strikes against Islamic State (IS) militants for the first time since halting operations last year. The UAE had suspended its involvement in coalition strikes after a Jordanian pilot was captured in Syria by IS. But after a video of him being burnt alive emerged, the UAE said it was sending F-16 fighters to Jordan. The UAE jets returned safely, a statement published on state media said giving few other details. Jordan vowed to wipe IS "off the face of the earth" after the murder of pilot Moaz al-Kasasbeh. The US-led coalition, including a number of Arab states, has been carrying out strikes against IS targets in Iraq and Syria. Until now, Arab states have only been involved in a fraction of the air campaign against the militants. The news comes after Syrian President Bashar al-Assad told the BBC in an exclusive interview he is receiving information from a third party about the strikes.

Partager cet article
Repost0
10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 17:55
Daesh, naissance d'un Etat terroriste


source ANAJ-IHEDN



Diffusion du documentaire "DAECH, NAISSANCE D'UN ETAT TERRORISTE"

échanges avec les auteurs du reportage

Jérôme FRITEL
Réalisateur de documentaires
Ancien rédacteur en chef de « l’Effet papillon » 

Stéphan VILLEUNEUVE
Journaliste Reporter d’Images Réalisateur
Ancien journaliste à Capa

Mardi 3 mars 2015
19h30 à 21h30

Ecole militaire
Amphithéâtre Foch



Informations : moyen-orient@anaj-ihedn.org


« Daech est au-delà de tout ce que nous avons connu. La sophistication, la technologie, l’argent, les ressources, tout cela est différent ». Chuck HAGEL, Secrétaire à la Défense des Etats-Unis, 21 Août 2014.

L’État Islamique en Irak et au Levant, D.A.E.C.H. en arabe, contrôle aujourd’hui un territoire grand comme la moitié de la France, à cheval sur deux pays, la Syrie et l’Irak, et sur lequel vivent 10 millions d’habitants. Sa fortune est comparable à celle d’un état africain. Plus qu’un mouvement terroriste, l’organisation est devenue une sorte d’état hors la loi qui attire militants et combattants du monde entier.
S’appuyant sur une stratégie de la terreur et une campagne de communication moderne, ses dirigeants ont su « ringardiser » Al Qaïda et s’imposer comme la nouvelle marque du « djihad » international.

Comment est né Daech et quel est son modèle économique ? Peut-il encore étendre son territoire ? Est-ce la fin des frontières issues de la colonisation ? Comment lutter contre une structure qui ne dépend plus de financements extérieurs ?

Lors de cette soirée exceptionnelle, Jérôme Fritel et Stéphan Villeneuve nous livrerons leurs analyses.  Ils sont partis un mois en Irak, en Novembre 2014, pour enquêter sur l’argent de la terreur et la naissance de cette organisation terroriste qui bouleverse tous les enjeux géopolitiques de la région. Pour la première fois, des journalistes occidentaux ont pu se rendre à 60 km au sud de la capitale, dans une région nommée Jurf al-Sakhr qui a été reprise à Daech après de féroces combats à l’automne dernier. À l’image d’un portrait non autorisé, cette enquête révèle, pour la première fois, le visage complet de « Daech »: plus qu’une simple organisation djihadiste, pas encore celui d’un état. Question de temps ?
_____

Jérôme Fritel a réalisé « Goldman Sachs – La banque qui dirige le monde » diffusé sur Arte en 2012 ; « L’Embuscade d’Uzbin » diffusé en mars 2014 pour France 2, et dernièrement, « Mittal – La face cachée de l’empire » diffusé sur Arte. Il était auparavant rédacteur en chef de « l’Effet papillon » sur Canal Plus.

Stéphan Villeneuve est JRI réalisateur. Ex-Journaliste à Capa (« 24 heures », « L’Effet Papillon ») sur Canal+, il couvre la guerre en Syrie et plus largement la zone du Proche et du Moyen Orient.
 

En partenariat avec



Partager cet article
Repost0
10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 13:30
Air strikes in Iraq (updated 9 February 2015)

 

9 February 2015 Ministry of Defence

 

British forces have continued to conduct air operations to assist the Iraqi government in its fight against ISIL.

 

Royal Air Force (RAF) aircraft operating in support of the Iraqi government have conducted further successful attacks on ISIL terrorists.

On the morning of Friday 6 February, an RAF Tornado GR4 patrol worked closely with a coalition surveillance platform to provide overwatch for Kurdish peshmerga, who were engaged in close combat with ISIL – also known as Da’ish – terrorists near Mosul. When an ISIL mortar position opened fire on the pehsmerga, the GR4s were able to respond with a Brimstone missile which scored a direct hit.

Early on Saturday morning, another Tornado pair patrolled western Iraq, near Al Qa’im, close to the Syrian border. Two heavily armed ISIL trucks were identified and attacked with Brimstone missiles. The GR4s also located an ISIL armoured personnel carrier and conducted a further Brimstone attack; initial analysis indicates that all three vehicles were destroyed.

An armed reconnaissance patrol by a Reaper on Monday morning over western Iraq spotted a checkpoint manned by ISIL, denying the local population any freedom of movement. Having checked the area for any risk to civilians, the Reaper’s crew attacked the checkpoint with a Hellfire missile.

 

Previous air strikes

2 February: Early on Monday, Tornado GR4s provided close air support to Iraqi army operations approximately 70 kilometres north west of Baghdad, and dropped 2 Paveway IVs on ISIL positions engaged in a firefight with the Iraqi troops.

4 February: In the afternoon, a pair of RAF Tornado GR4s conducted an armed reconnaissance patrol to assist the Iraqi armed forces in their offensive operations against ISIL around Bayji. Two ISIL armoured vehicles were identified in a building and were attacked with two Paveway IV precision guided bombs, scoring direct hits.

Military support is just one part of the UK Government’s contribution to the global coalition strategy to defeat ISIL – we are also taking action to counter the terrorist network’s finances, are restricting the flow of foreign fighters and have provided vital humanitarian relief to help those affected by ISIL’s brutality. The RAF contribution includes Reaper remotely piloted aircraft, which, like the Tornados, provide reconnaissance and close air support to the Iraqi ground forces; a Voyager air-to-air refuelling tanker; a Sentry airborne surveillance and command aircraft; and air transport aircraft as necessary. British military training teams continue to teach infantry and first aid skills to the Kurdish peshmerga, and liaison teams are embedded within Iraqi and coalition headquarters. Having previously provided military equipment to the Iraqi forces, Britain plans to gift Improvised Explosive Device (IED) detectors to help the Iraqi and Kurdish soldiers protect themselves against the numerous improvised explosive devices on which ISIL are increasingly relying as they are forced back by successful offensives. In the Gulf, the Royal Navy’s Type 45 destroyer HMS Dauntless is operating in direct support of the US Navy’s aircraft carrier, USS Carl Vinson, which provides a significant part of the coalition’s air effort.

Details of previous airstrikes can be found here.

For more information see ISIL: UK government response page on GOV.UK

Partager cet article
Repost0
10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 12:30
Comment l'Etat islamique enrôle et radicalise ses nouvelles recrues

 

09/02/2015 Par Edouard de Mareschal - LeFigaro.fr

 

Un livre à paraître détaille comment l'organisation terroriste entraîne ses aspirants djihadistes et les conditionne à accepter l'extrême violence des actes qu'ils vont commettre.

 

Les exactions commises par l'Etat islamique (EI) horrifient le monde entier... Mais parfois aussi les nouvelles recrues de l'organisation terroriste, qui doivent suivre un long processus d'endoctrinement, avant d'être opérationnelles. Cette procédure commence dès le recrutement, puis se poursuit pendant leur entraînement dans des camps militaires situés dans les zones contrôlées par l'Etat islamique en Irak et en Syrie. Le processus mis en oeuvre pour que les nouveaux arrivants deviennent de parfaits fanatiques est désormais mieux connu grâce à plusieurs témoignages inédits recueillis dans un livre* à paraître en anglais, écrit par Hassan Hassan et Michael Weiss, respectivement chercheur à l'institut Delma et journaliste au Daily Beast. «Dans ces camps d'entraînement, les nouvelles recrues reçoivent une formation politique, militaire avec une part de contre-espionnage, mais surtout un enseignement sur la Charia, explique au Figaro Hassan Hassan. L'enseignement religieux est l'un des aspects les plus sous-estimés de leur endoctrinement pour expliquer la résilience et la loyauté des djihadistes de l'EI.»

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 07:30
Les ressources en oxygène de l’opération Chammal en Jordanie

 

09/02/2015 Armée de l'air

 

Dès le 28 novembre 2014, début de l’opération Chammal, en Jordanie, une citerne de 4200 litres d’oxygène est projetée afin d’assurer les besoins nécessaires aux pilotes engagés dans les missions aériennes quotidiennes. Le 14 décembre, une équipe de trois sous-officiers est projetée pour réaliser un audit des usines locales. Leur objectif ? Trouver des fournisseurs de qualité dans le pays d’accueil afin de limiter les aérotransports de citerne.

 

Le 4 décembre, le département de médecine aéronautique opérationnelle (DMAO) du centre d’expériences aériennes militaires (CEAM) de Mont-de-Marsan, l’équipe d’études techniques des matériels d’environnement du commandement des forces aériennes (EETME 62600) et le pôle des gaz aéronautiques du détachement « Air » 204 Beauséjour, sont mis en alerte pour un départ imminent en Jordanie. Le 14 décembre, une équipe constituée de trois sous-officiers arrivent sur zone à bord d’un Hercules C130. Aidée par le personnel déjà projeté, l’équipe de missionnaires procède immédiatement au transfert et à l’installation du matériel d’analyse de campagne dans les locaux mis à leur disposition. « Pendant le voyage, le matériel a subi quelques accélérations positives à l’atterrissage, ce qui nous a valu quelques inquiétudes quant au fonctionnement de l’IRTF (Infra-Rouge à Transformée de Fourrier), explique l’un des experts. Après réparation et des essais concluants, l’inquiétude a laissé finalement place à la sérénité ».

 

Les ressources en oxygène de l’opération Chammal en Jordanie

Pour les spécialistes, les jours qui suivent leur arrivée sont consacrés à une visite des différentes usines, avec présentation des sites et des procédures de production par les directeurs respectifs.  Les premiers prélèvements par échantillonnages peuvent alors commencer. « À l’issue de cette campagne de prélèvements et d’analyses, nous avons donné l’autorisation à une usine de procéder au remplissage d’une citerne de l’armée de l’air », confie l’un des auditeurs. Les différents moyens existants sur site, pour le transport des gaz par voie routière, ont également fait l’objet d’un examen minutieux avant validation.

 

C’est ainsi que le 21 décembre, la première livraison par un véhicule appartenant au prestataire retenu est réalisée sur une citerne de 4200 litres de l’armée de l’air en présence de ses experts pour superviser les opérations et détecter la moindre anomalie. Le contenu de la citerne a ensuite été échantillonné à son tour puis analysé. L’exploitation des résultats a validé l’ensemble de la chaîne : production, livraison et transfert par voie routière. Cette usine de production jordanienne, avec son moyen de transport précisément identifié, a été conjointement validée par le DMAO et l’EETME auprès des autorités militaires locales et désignée comme source de ravitaillement pour l’armée de l’air.

Partager cet article
Repost0
10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 07:30
Irak : les combattants kurdes font reculer l'Etat islamique près de Mossoul

 

10.02.2015 Le Monde.fr (AFP)

 

L'organisation Etat islamique (EI) a perdu plusieurs positions autour de la ville clé de Mossoul, en Irak, aux mains des djihadistes depuis le 10 juin 2014, a indiqué l'armée américaine, lundi 9 février.

 

Les combattants kurdes soutenus par la coalition internationale conduite par les Etats-Unis ont repris du terrain aux djihadistes et « se sont emparés de trois postes avancés sur la rive gauche du Tigre au nord de Mossoul », précise le commandement américain interarmées qui dirige les raids contre l'EI (CJTF-OIR). L'assaut kurde a été soutenu par quatre raids de la coalition entre vendredi et dimanche, a-t-il ajouté. Des conseillers militaires de la coalition ont aussi fourni aux Kurdes « une aide en matière de renseignements ».

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 21:30
UAE F-16 Block 60 aircraft - Photo David Raykovitz

UAE F-16 Block 60 aircraft - Photo David Raykovitz

 

7 février 2015 par 45eNord.ca (AFP)

 

Les Emirats arabes unis ont annoncé samedi qu’un escadron de F-16 de leur armée de l’air serait stationné en Jordanie pour soutenir ce pays frère dans les frappes contre le groupe Etat islamique (EI) qui sévit en Syrie et en Irak.

 

Cette mesure, prise par le prince héritier d’Abou Dhabi, cheikh Mohamed Ben Zayed Al-Nahyane, est destinée à soutenir l’effort de guerre des forces armées jordaniennes et leur participation efficace à la coalition internationale contre l’EI, a rapporté l’agence officielle Wam sans donner de précisions sur le nombre d’appareils qui seront basés dans le royaume hachémite.

 

Cette initiative témoigne de la volonté des Emirats de renforcer la coopération arabe dans la lutte antiterroriste et la lutte collective contre ces bandes terroristes, leur idéologie déviante et leurs pratiques sauvages, selon Wam.

 

L’agence ne précise pas si les Emirats arabes unis comptent reprendre leurs raids aériens dans le cadre de la coalition.

 

Le pays avait en effet suspendu ses opérations militaires aériennes en décembre pour protester contre l’enlèvement du pilote jordanien Maaz al-Kassasbeh, brûlé vif par l’EI qui l’avait capturé en décembre après le crash de son avion en Syrie.

 

Mais un haut responsable américain a affirmé vendredi que les Emirats devraient reprendre leur participation aux raids aériens contre l’EI dans les prochains jours.

 

Ce responsable, qui s’exprimait après une rencontre à Munich (Allemagne) entre le chef de la diplomatie américaine John Kerry et des responsables du Conseil de Coopération du Golfe, a ajouté qu’il y avait une forte indignation autour de la table à propos de ce qui était arrivé au pilote et que les Émirats avaient déclaré au secrétaire d’Etat qu’ils devraient reprendre (les raids aériens) dans quelques jours.

 

Les Emirats arabes unis ont également réaffirmé leur engagement dans la coalition menée par les États-Unis pour lutter contre les jihadistes qui se sont emparés de larges parties de territoire en Irak et en Syrie.

 

Un autre responsable américain a déclaré qu’au sein des pays du Golfe, le meurtre du pilote jordanien a été un événement fédérateur qui a renforcé leur détermination à lutter contre Daesh, l’appellation arabe du groupe jihadiste EI.

Partager cet article
Repost0
9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 21:30
L’ONU veut tarir les sources de financement du groupe Etat islamique

 

7 février 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Le Conseil de sécurité de l’ONU devrait adopter la semaine prochaine une résolution visant à tarir toutes les sources de financement du groupe Etat islamique (EI), qu’elles proviennent du pétrole, du trafic d’antiquités ou de rançons, selon un diplomate.

 

La première mouture de ce texte, élaborée par la Russie, a été complétée après des discussions avec Américains et Européens avant d’être distribuée aux 15 pays membres.

 

Ceux-ci en ont discuté pour la première fois à huis clos vendredi et leur réaction a été « très positive », selon l’ambassadeur russe Vitali Tchourkine. Il table sur une adoption dès mardi prochain.

 

Son homologue britannique Mark Lyall Grant a indiqué qu’aucun pays n’avait élevé d’objection formelle et que le texte devrait être adopté avant jeudi. « Cette résolution, a-t-il expliqué, n’apporte pas de changement fondamental mais elle montre une nouvelle fois que le Conseil est uni dans la lutte anti-terroriste et est prêt à prendre des mesures pour resserrer l’étau autour de l’EI ».

 

Le texte s’inspire largement d’une série de décisions déjà prises par l’ONU dans le cadre de sanctions (gel d’avoirs, embargo sur les armes notamment) imposées aux organisations et individus affiliés à al-Qaïda.

 

Le Conseil avait aussi adopté en août 2014 une résolution visant à couper les fonds aux djihadistes en menaçant de sanctionner les pays qui leur achèteraient du pétrole. La résolution devait également endiguer le flux de combattants étrangers partant rejoindre l’EI en Irak et en Syrie.

 

Ces obligations imposées aux Etats membres et reprises dans le nouveau texte « sont déjà solides et contraignantes mais l’objectif de la nouvelle résolution est de les étendre et de clarifier ce qu’elles impliquent, en particulier dans le domaine de la contrebande de produits pétroliers », explique un responsable américain impliqué dans les discussions. S’exprimant sous couvert d’anonymat, il prévoit lui aussi l’adoption du texte la semaine prochaine.

 

Il reconnait que faire appliquer dans les faits cette résolution juridiquement contraignante « sera un défi » étant donné la multitude d’intermédiaires qui font affaire avec les djihadistes. « Nous espérons que ces normes et dispositions auront un véritable impact ».

 

L’une des principales nouveautés de la résolution, souligne-t-il, est une interdiction spécifique du trafic d’œuvres d’art et d’antiquités dérobées en Syrie, dont l’EI contrôle une partie du territoire. Une telle interdiction s’applique déjà à l’Irak.

 

« Tous les Etats membres, indique le projet de résolution, devront prendre les mesures nécessaires pour prévenir le commerce de biens culturels irakiens et syriens » qui auraient été sortis illégalement d’Irak depuis août 1990 et de Syrie depuis mars 2011 (début de la crise syrienne) et pour assurer leur retour éventuel dans leur pays d’origine.

 

En ce qui concerne le pétrole, le texte rappelle que les Etats membres sont tenus de ne pas commercer directement ou indirectement avec l’EI. Le Conseil leur demande de signaler à l’ONU lorsqu’ils saisissent du pétrole brut ou raffiné venu de zones tenues par les djihadistes.

 

La résolution souligne que le trafic routier en provenance de zones tenues par l’EI permet également aux djihadistes de faire commerce d’autres richesses comme l’or, les produits agricoles ou de marchandises pillées (produits électroniques, cigarettes). Elle recommande aux Etats voisins des contrôler ce trafic, une disposition qui vise en particulier la Turquie, important point de transit pour ces livraisons pétrolières.

 

Un rapport de l’ONU publié en novembre dernier recommandait, de manière plus radicale, de bloquer les camions citernes en provenance des territoires contrôlés par l’EI. Selon ce rapport, les djihadistes gagneraient de 850.000 à 1,65 million de dollars par jour en vendant du pétrole à des intermédiaires privés.

 

Ces revenus ont toutefois nettement diminué récemment, à la suite des bombardements menés par la coalition et surtout de la baisse du prix du brut sur les marchés.

 

Dans sa résolution, le Conseil recommande par ailleurs aux Etats membres de ne pas verser de rançon en cas d’enlèvement ou de prise d’otages, comme il l’avait fait en janvier 2014.

Partager cet article
Repost0
9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 20:35
Fully armed MQ-9 takes off on a mission in Afghanistan. Photo US Air Force

Fully armed MQ-9 takes off on a mission in Afghanistan. Photo US Air Force

 

09 février 2015 Romandie.com (AFP)

 

Kandahar (Afghanistan) - Un ancien commandant taliban soupçonné de s'être rallié à l'organisation Etat Islamique (EI) a été tué par un tir de drone de l'Otan lundi dans le sud de l'Afghanistan, selon des responsables locaux.

 

Le mollah Abdul Rauf Khadim et quatre autres hommes qui se déplaçaient en voiture dans le district de Kajaki de la province de Helmand a été la cible d'un bombardement, a indiqué à l'AFP Mohammad Jan Rasulyar, vice-gouverneur provincial.

 

La mission de l'Otan en Afghanistan a confirmé ce bombardement qui a, selon elle, provoqué la mort de huit rebelles accusés de menacer ses troupes.

 

D'après les services de renseignement afghans (NDS), Abdul Rauf Khadim, libéré en 2007 de la prison américaine de Guantanamo, avait quitté les rangs des talibans pour devenir l'un des premiers commandants rebelles ralliés à l'EI en Afghanistan.

 

Des sources locales ont confirmé cette défection, ajoutant qu'il faisait dernièrement mouvement dans le Helmand avec 300 hommes arborant des drapeaux noirs de l'EI.

 

Abdul Rauf Khadim avait annoncé son allégeance à l'EI, faisant craindre une montée des ralliements à ce mouvement en Afghanistan. L'Etat islamique n'a toutefois pas confirmé en avoir fait un de ses représentants dans ce pays et dans cette région du Helmand, l'un des bastions historiques des talibans.

 

Une dizaine d'ex-commandants talibans afghans et pakistanais ont annoncé ces derniers mois leur ralliement à l'EI, qui a proclamé un califat sur une partie de la Syrie et de l'Irak, et à son chef Abou Bakr al-Baghdadi.

 

Selon une source rebelle pakistanaise, Abdul Rauf Khadim était le principal organisateur de l'unification des factions dissidentes des talibans ralliées à l'EI en Afghanistan et au Pakistan.

 

Il était notamment proche de Shahidullah Shahid, un ancien porte-parole des talibans pakistanais du TTP, renvoyé de ce mouvement après avoir prêté allégeance à l'Etat islamique.

 

Le phénomène du ralliement de talibans à l'EI est resté jusqu'ici limité au Pakistan et en Afghanistan, où les rebelles islamistes sont historiquement proches d'Al-Qaïda, nébuleuse rivale de l'EI sur le front jihadiste international.

 

Ces derniers mois, plusieurs responsables afghans, pakistanais et occidentaux ont exprimé leur crainte d'une contagion de l'EI dans la région, au moment où s'ouvre une période d'incertitudes avec la fin en décembre dernier de la mission de combat de l'Otan en Afghanistan, pays encore très instable et peu contrôlé par l'Etat hors des grandes villes.

Partager cet article
Repost0
9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 20:30
Irak: une offensive terrestre majeure se prépare pour contrer l'EI

 

09.02.2015 Romandie.com (ats)

 

Une offensive terrestre d'envergure des forces irakiennes se prépare en Irak pour déloger le groupe Etat islamique (EI) des régions qu'il occupe au nord et à l'ouest de Bagdad. Deux attentats suicide ont fait près de 40 tués en trois jours dans cette région.

La capitale irakienne est à l'abri d'une attaque majeure des djihadistes mais des attaques suicide, souvent le fait d'extrémistes sunnites tels les djihadistes de l'EI, continuent de la secouer, comme celle qui a tué 14 personnes lundi dans un quartier chiite.

Trois jours plus tôt, samedi, un attentat semblable avait tué 23 personnes à Bagdad sans qu'il ne remette en cause la levée le soir même du couvre-feu nocturne en vigueur pendant des années dans la capitale, mesure que les habitants avaient fêté comme une "libération".

Après six mois de pilonnage aérien en Irak, d'abord en août par les Etats-Unis puis par d'autres membres de la coalition internationale, et quelques succès sur le terrain, significatifs bien que géographiquement limités, l'armée irakienne s'apprête à lancer une nouvelle offensive terrestre contre les djihadistes.

"Il y aura une contre-offensive terrestre majeure en Irak", a souligné le coordinateur américain de la coalition, John Allen, à une agence jordanienne.

"Dans les prochaines semaines, quand les forces irakiennes commenceront la campagne terrestre pour reprendre l'Irak, la coalition fournira une puissance de feu importante en soutien", a-t-il dit en balayant les accusations de retard dans la livraison d'armes et l'entraînement de l'armée irakienne.

 

La Jordanie très engagée

L'EI a profité de la guerre en Syrie et de l'instabilité en Irak pour s'emparer de pans entiers de territoire dans ces deux pays, où il commet des atrocités dénoncées comme des crimes contre l'Humanité par l'ONU.

Selon le secrétaire d'Etat John Kerry, la coalition mise en place par Washington avec l'objectif de "détruire" ce groupe ultra-radical, a mené depuis août plus de 2000 frappes en Irak et en Syrie et a permis de reprendre "un cinquième du territoire" à l'EI.

Membre de la coalition, la Jordanie a intensifié ses raids depuis l'annonce le 3 février de l'exécution par l'EI d'un de ses pilotes, capturé en décembre après une frappe en Syrie.

 

Damas est contre

En Syrie voisine, le chef de la diplomatie Walid Mouallem a affirmé que son pays s'opposerait à toute éventuelle offensive terrestre de troupes étrangères contre l'EI. "Nous ne permettrons aucune violation de la souveraineté syrienne", a-t-il dit.

Le régime syrien, dont une partie du territoire échappe à son contrôle, lutte depuis près de quatre ans contre une rébellion qui veut sa chute. Mais le conflit a été éclipsé par la montée en puissance de l'EI. Lundi encore, au moins 15 personnes ont péri dans des raids du régime à Douma, bastion des rebelles près de Damas, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), proche des opposants au régime de Bachar al-Assad.

Partager cet article
Repost0
9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 12:30
HMS Dauntless (far left) in formation with the US carrier strike group - photo Royal Navy

HMS Dauntless (far left) in formation with the US carrier strike group - photo Royal Navy

 

6 February 2015 naval-technology.com

 

The UK Royal Navy's Type 45 destroyer HMS Dauntless has joined the international military operation against Islamic State (IS), as part of efforts to defend the US Navy's aircraft carrier USS Carl Vinson in the Gulf.

 

With its latest deployment, the Portsmouth-based warship has assumed the duties of HMS Defender.

 

HMS Dauntless commanding officer commander Adrian Fryer said: "HMS Dauntless was designed to protect an aircraft carrier against threats from the air.

 

"Along with our fellow Royal Navy warship HMS Kent, which is supporting the French Navy's aircraft carrier Charles De Gaulle in the Middle East, our support to carrier strike operations against ISIL (IS) reaffirms the UK's commitment to combat terrorism."

 

The vessel's air defence radar and advanced Sea Viper missile system will help protect the strike group from airborne threats.

 

Commissioned in June 2010, HMS Dauntless is a multirole, general-purpose platform aimed at defending multiple assets in an air-threat environment and can be used in both traditional and littoral environments.

 

Capable of accommodating 700 crew members to support a civilian evacuation from war zones or natural disasters, the vessel is armed with an anti-air missile system, as well as Sampson multifunction radar and Sea Viper anti-air missiles.

Partager cet article
Repost0
9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 11:30
La Jordanie a détruit "20% des forces de l'EI" en 3 jours et promet d'intensifier ses frappes

 

08 février 2015 LaLibre.be (AFP)

 

La Jordanie a promis d'intensifier encore ses raids contre le groupe Etat islamique dans les jours à venir, annonçant dimanche avoir détruit 56 cibles en trois jours de frappes aériennes après l'exécution d'un pilote jordanien revendiquée par les jihadistes.

 

Amman participe depuis septembre à la coalition internationale antjihadistes dirigée par les Etats-Unis. La Jordanie a intensifié ses raids en représailles à l'exécution du pilote militaire, brûlé vif après avoir été capturé dans le nord syrien, où son avion F-16 s'était écrasé fin décembre durant une campagne de frappes. En trois jours, "nous avons détruit 20% des capacités de combat de Daech" (acronyme en arabe de l'EI), a affirmé selon le chef d'Etat major de l'armée de l'air, Mansour al-Jobour, précisant que "19 cibles ont été détruites jeudi, 18 vendredi et 19 samedi".

 

Parmi ces cibles figuraient des camps d'entrainement, des dépôts d'armes et de carburant ainsi que des centres logistiques et résidentiels, a énuméré le responsable militaire sans préciser la localisation des frappes. Le gouvernement jordanien a toutefois annoncé pour la première fois cette semaine que ses avions, qui ciblaient jusqu'alors la Syrie, avaient cette fois aussi frappé en Irak. Le chef de l'aviation jordanienne a réitéré la détermination de son pays à "détruire" l'EI, affirmant que la campagne de frappes s'intensifierait encore dans les prochains jours. Le ministre de l'Intérieur Hussein Majali a estimé dans le quotidien gouvernemental Al-Raï samedi que l'exécution du pilote, annoncée le 3 février, avait constitué "un tournant" dans le combat du royaume hachémite contre les jihadistes.

 

Les avions jordaniens ont effectué 946 sorties depuis le lancement des frappes il y a plus de quatre mois, selon Mansour al-Jobour. "Plus de 7.000 terroristes de Daech ont été tués depuis que la Jordanie participe aux frappes aériennes", a-t-il indiqué. Selon lui, les raids jordaniens ont par ailleurs contribué à affecter les revenus pétroliers dégagés par les jihadistes, qui contrôlent plusieurs champs et infrastructures pétrolières en Irak et en Syrie.

Partager cet article
Repost0
8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 13:30
La Jordanie promet « d'éradiquer » l'Etat islamique

 

06.02.2015 Le Monde.fr avec AFP

 

La Jordanie a affirmé, vendredi 6 février, que les frappes contre l'Etat islamique (EI) n'étaient que le début de sa « vengeance » pour l'exécution de son pilote. « La Jordanie pourchassera avec toutes ses forces l'organisation [EI] n'importe où », a déclaré le chef de la diplomatie, Nasser Joudeh, à la chaîne de télévision américaine CNN.

« Tout membre de Daech [acronyme arabe de l'EI] est une cible pour nous. Nous les pourchasserons et nous les éradiquerons [...]. Nous sommes en première ligne, c'est notre bataille », a ajouté le ministre, dont le pays participe aux bombardements en Syrie contre l'EI dans le cadre de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis. Il a affirmé que son pays avait tenté de sauver le pilote Moaz Al-Kassasbeh, capturé en décembre par l'EI en Syrie après le crash de son avion, mais sans fournir d'autres détails.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 17:30
Le Rafale de retour de reconnaissance armée

 

28 janvier 2015 Crédits : Etat-major des armées / armée de l’Air

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech.

 

Plus de photos


 

 

 

Partager cet article
Repost0
5 février 2015 4 05 /02 /février /2015 17:30
Air strikes in Iraq (updated 5 February 2015)

 

5 February 2015 Ministry of Defence

 

British forces have continued to conduct air operations to assist the Iraqi government in its fight against ISIL.

 

British forces have again struck at ISIL, as part of the international coalition’s efforts to support the Iraqi government in its fight against the terrorist organisation.

On the afternoon of Wednesday 4 February, a pair of Royal Air Force (RAF) Tornado GR4s conducted an armed reconnaissance patrol to assist the Iraqi armed forces in their offensive operations against ISIL around Bayji. Two ISIL armoured vehicles were identified in a building and were attacked with two Paveway IV precision guided bombs, scoring direct hits.

Military support is just one part of the UK Government’s contribution to the global coalition strategy to defeat ISIL – we are also taking action to counter the terrorist network’s finances, are restricting the flow of foreign fighters and have provided vital humanitarian relief to help those affected by ISIL’s brutality. The RAF contribution includes Reaper remotely piloted aircraft, which, like the Tornados, provide reconnaissance and close air support to the Iraqi ground forces; a Voyager air-to-air refuelling tanker; a Sentry airborne surveillance and command aircraft; and air transport aircraft as necessary. British military training teams continue to teach infantry and first aid skills to the Kurdish peshmerga, and liaison teams are embedded within Iraqi and coalition headquarters. Having previously provided military equipment to the Iraqi forces, Britain plans to gift Improvised Explosive Device (IED) detectors to help the Iraqi and Kurdish soldiers protect themselves against the numerous improvised explosive devices on which ISIL are increasingly relying as they are forced back by successful offensives. In the Gulf, the Royal Navy’s Type 45 destroyer HMS Dauntless is operating in direct support of the US Navy’s aircraft carrier, USS Carl Vinson, which provides a significant part of the coalition’s air effort.

 

Previous air strikes

2 February: Early on Monday, Tornado GR4s provided close air support to Iraqi army operations approximately 70 kilometres north west of Baghdad, and dropped 2 Paveway IVs on ISIL positions engaged in a firefight with the Iraqi troops.

 

Read more

Partager cet article
Repost0
5 février 2015 4 05 /02 /février /2015 13:30
Chammal : point de situation du 5 février 2015

 

05/02/2015 Sources : État-major des armées  

 

Cette semaine, la force Chammal a réalisé 22 missions aériennes au-dessus du sol irakien. Trois d’entre-elles ont abouti à des frappes contre des objectifs de Daech, permettant d’appuyer les forces de sécurité irakiennes dans leurs combats au sol en neutralisant des combattants terroristes ou leurs capacités d’action.

 

Le 4 février, des chasseurs français ont neutralisé, lors d’une frappe d’opportunité, plusieurs véhicules terroristes et leurs occupants.

 

Le 30 janvier 2015 matin, lors d’une mission de reconnaissance armée conduite entre Mossoul, Kirkourk et Baiji, un groupe de 150 combattants de Daecha été identifié en position de combat contre des forces peshmergas irakiennes. Une frappe des forces françaises a permis d’en neutraliser une cinquantaine.

 

Le même jour et dans la même zone, les aéronefs ont également neutralisé une position de tir qui faisait feu sur des forces irakiennes.

 

Le 3 février 2015 après-midi, alors que les chasseurs français intervenaient dans le nord du pays, entre Mossoul et Sinjar, ils ont été chargés de bombarder un groupe de combattants de Daech ainsi qu’un de leur véhicule dans la région de Tal Afar.

 

Dans la soirée, la force Chammal a participé à un raid aérien de la coalition dans la région de Mossoul, visant à détruire une usine servant à la fabrication d’engins explosifs improvisés.

 

Hormis ces frappes, les aéronefs français ont conduit quotidiennement des vols de reconnaissance armée, de renseignement dans la profondeur, ou de ravitaillement, en étroite coordination avec nos alliés présents dans la région.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif est structuré autour de neuf Rafale, six Mirage 2000D, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et un avion ravitailleur C-135 FR.

Chammal : point de situation du 5 février 2015Chammal : point de situation du 5 février 2015
Partager cet article
Repost0
4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 17:30
Les Émirats ont suspendu fin décembre leurs frappes aériennes contre l’EI

 

4 février 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Les Émirats arabes unis ont suspendu fin décembre leurs frappes aériennes contre l’organisation État islamique en Syrie après la capture du pilote jordanien, exécuté depuis par les djihadistes, a annoncé un responsable américain mercredi.

 

«Je suis en mesure de confirmer que les Emirats arabes unis ont suspendu leurs frappes aériennes peu de temps après l’accident de l’avion du pilote jordanien» le 24 décembre, a déclaré ce responsable à l’AFP sous couvert de l’anonymat, confirmant une information du New York Times.

Les Émirats craignaient que leurs propres pilotes ne connaissent le même sort et ont donc décidé de suspendre leurs raids aériens, ont expliqué des responsables américains.

«Mais laissez-moi vous dire que les Emirats sont toujours un partenaire important et précieux de la coalition», a ajouté le responsable à l’AFP.

Selon lui, les Émirats offrent un accès à leurs bases aériennes aux appareils américains.

La décision des Émirats avait d’abord été rapportée par le New York Times mercredi.

Le jeune pilote, Maaz al-Kassasbeh, a été enlevé le 24 décembre par les djihadistes de l’EI après l’accident de son avion. Mardi les combattants extrémistes ont diffusé une vidéo le montrant dans une cage en train de brûler vif.

Les Émirats ont demandé que les Etats-Unis améliorent leurs efforts en matière de recherche et de sauvetage des pilotes en déployant les V-22 Osprey, des appareils mi-avions mi-hélicoptères, dans le nord de l’Irak, donc plus près des théâtres d’opérations, et non au Koweït où se trouve actuellement le camp de base de la mission aérienne, selon le New York Times.

D’après le quotidien, les pilotes émiratis ne participeront plus aux frappes aériennes tant que les Osprey ne seront pas déployés dans le nord de l’Irak.

Partager cet article
Repost0
4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 08:45
Qui sont les principales forces en présence en Libye?

 

02 février 2015 Antoine Malo - Le Journal du Dimanche

 

La guerre civile oppose quatre groupes armés.

 

L'armée nationale libyenne

Elle agrège à la fois les forces spéciales (Saïqa), les hommes fidèles au général Haftar, et des militaires de l'ancien régime Kadhafi. Certaines milices s'y sont ralliées, comme celle, pro-laïque, de Zintan.

 

L'Aube de la Libye ou Fajr Libya

Coalition de brigades islamistes née durant l'été 2014. Elle contrôle la capitale Tripoli, où elle dispose d'un gouvernement et d'un parlement dominés par les Frères musulmans, et la plupart des villes de l'Ouest libyen dont son fief, Misrata.

 

Ansar Al-Charia

Organisation salafiste djihadiste née en juin 2012 et liée à Al-Qaida. Elle est aujourd'hui présente à Benghazi, Syrte et Derna.

 

Organisation de L'État islamique en Libye

Elle a fait son apparition en Libye à Derna, dans l'est, en octobre 2014. Le groupe Majilis Choura Chabab Al-Islam (Conseil consultatif de la jeunesse islamique) lui a fait allégeance et a établi un émirat. D'autres cellules existent dans le pays, notamment à Tripoli, où l'organisation a revendiqué l'attaque contre l'hôtel Corinthia qui fait 9 morts mardi dernier.

Partager cet article
Repost0
4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 08:35
AQIS source dhakatribune

AQIS source dhakatribune

 

January 31, 2015: Strategy Page

 

In December 2014 India banned ISIL (Islamic State in Iraq and the Levant) within its borders. Pakistan has not officially banned ISIL but has made it clear that the government is very hostile to ISIL and any of the growing number of local Islamic terrorist organizations that have declared their allegiance to ISIL. Many factions of Pakistani Taliban have pledged allegiance to ISIL. In mid-2014, at the same time ISIL was beginning to show up in South Asia (India, Pakistan, and so on) al Qaeda announced the formation of AQIS (Al Qaeda in the Indian Subcontinent). This has not amounted to much.

 

What the South Asian governments and established Islamic terrorist groups are afraid of is the clever recruiting tactics ISIL has developed. ISIL plays on the appeal of Islamic radicals and their legendary (but never fulfilled) goal of establishing a religious dictatorship that eliminates all the corruption and injustice that cripples most Moslem communities. This sort of idealism is especially popular with young (teenage and 20s) Moslem (and some non-Moslem) men and even a few women. In response many Western nations with Moslem minorities have also banned ISIL. For the rational it just seems like the right thing to do.

 

These bans make it more difficult for ISIL to recruit and raise money, but not impossible. For a Moslem nation it also demonstrates a determination to defeat Islamic terrorism. That’s why the failure of Pakistan and some other Islamic nations to ban ISIL. For many Moslems Islamic terrorism is bad only if it is a personal threat.

Partager cet article
Repost0
4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 08:30
source ISW

source ISW

 

February 2, 2015: Strategy Page

 

ISIL (Islamic State in Iraq and the Levant) was seemingly invincible and unstoppable in mid-2014. In July 2014 ISIL had recently taken control of Mosul (the largest city in northern Iraq) and was advancing on Baghdad, the Kurdish north and the capital of western Iraq (Anbar province).  Similar gains were being made in Syria. All that has changed in the last few months. ISIL still holds the cities of Raqqa (the largest city in eastern Syria) and Mosul in Iraq. But both cities are increasingly rebellious and require a growing number of ISIL gunmen to maintain control.  Now ISIL is in retreat in Iraq and Syria. Sunni tribes in Anbar and western Syria are in open revolt and subject to increasingly savage reprisals by ISIL gunmen (often foreigners, which makes the tribesmen angrier). Half the ISIL leadership has been killed by coalition (Arab, NATO and allied) warplanes since August 2014. This air support and a Iraqi soldiers, Kurdish troops, Shia militias and armed Sunni tribesmen have taken back much of the territory ISIL overran in early 2014. American and other Western troops are rebuilding the Iraqi Army and arming anti-ISIL Sunni tribesmen. Iran is training and sometimes leading Shia militias. In Syria ISIL is getting beaten by Kurds, Syrian soldiers and more Iranian trained Shia militias.

 

While still bringing in new recruits from outside of Syria and Iraq, ISIL has lost the propaganda war inside those two counties and the Islamic world in general. History often repeats itself and in the case of Iraqi Islamic terrorists there is, for the second time since 2007, a major dip in Islamic terrorist approval ratings because of the brutality of Iraqi Islamic terrorists. Back in 2007 it was the "Al Qaeda In Iraq" leadership that was out of control. At the time opinion polls in Moslem countries showed approval and support of al Qaeda plunging, in some cases to single digits. This came after the 2003 invasion of Iraq when al Qaeda managed to take itself from hero to zero in less than four years. Al Qaeda has since recovered somewhat but that kinder and gentler approach did not last and by 2013 the Iraqi al Qaeda (now ISIL) was again losing popular support. That was quite visible after June 2014 when ISIL seized control of parts of Iraq and promptly slaughtered captured Iraqi soldiers and police, mainly because these men were Shia. Then ISIL declared the parts of Syria and Iraq it controlled were the new Moslem caliphate.

 

Naturally the ISIL leaders running this new caliphate called on all Moslems to follow them in making the new caliphate work. Most Moslems responded, according to subsequent opinion polls, by expressing greater fear rather than more admiration for Islamic terrorist groups, especially ISIL. This was not a radical change in attitude. Earlier in 2014 al Qaeda leadership condemned ISIL for being completely out of control and not to be trusted or supported. Throughout 2104 opinion polls showed Moslems becoming more hostile to Islamic terrorists, seeing them as a cause for concern not as defenders of Islam. The same thing happened back in 2007. Then as now there continued to be young (teens and twenties) Moslem men who saw all this mindless mayhem as an attraction and kept rushing to join the slaughter (most often of themselves). The Islamic world has not been able to control these violent young men or the older men who encourage and organize this violence.

 

When al Qaeda could not, in 2007, exercise any real control over the parts (mostly Anbar province in the West) of Iraq they claimed as part of the new Islamic State and that claim was the last straw for many Moslems. The original caliphate came apart because the Islamic world was split by ethnic and national differences and the first caliphate fell apart after a few centuries.  Various rulers have claimed the title over the centuries, but since 1924, when the Turks gave it up (after four centuries), no one of any stature has stepped up and assumed the role. So when al Qaeda "elected" a nobody in 2006 as the emir of the "Islamic State of Iraq", and talked about this being the foundation of the new caliphate, even many pro-al Qaeda Moslems were aghast. The key allies of the Iraqi Islamic terrorists (the Sunni minority of Iraq), battered by increasingly effective American and Iraqi (Shia and Kurd) attacks, dropped their support for al Qaeda and the terrorist organization got stomped to bits by the "surge offensive" a year later. The final insult was delivered by the former Iraqi Sunni Arab allies, who switched sides and sometimes even worked with the Americans (more so than the Shia dominated Iraqi security forces) to hunt down and kill al Qaeda personnel.

 

Between then and 2013 al Qaeda in Iraq slowly rebuilt and received a major boost in 2011 when the Sunni Arab majority in neighboring Syria rose up against four decades of Shia dictatorship. While the Sunni Arabs are a minority in Iraq (20 percent of the population versus 60 percent Shia) it is quite the opposite in Syria (15 percent Shia and 75 percent Sunni). The Sunnis are most numerous in eastern Syria and western Iraq which the Sunnis see as one entity divided by artificial political boundaries imposed by Turks and the Western nations that replaced the Turks after 1918. This “Sunnistan” is the northernmost concentration of Sunni Arabs and long subjugated by non-Sunni or non-Arab powers. Turks and Persians (the Indo-European Iranians) have long fought over the area, with the Turks largely in charge since the 16th century. The Turks were Sunni and what is now called Iraq has long been, not surprisingly, a center of the long religious battle between Sunni and Shia sects of Islam.

 

Ever since al Qaeda showed up in the 1990s they were popular to Moslems in proportion to how far away the al Qaeda violence was. Once al Qaeda began killing people nearby Moslems tended to change their mind and actively dislike Islamic terrorists. Thus in 2013 37 percent of Turks were concerned about Islamic terrorism while by 2014it was 50 percent thanks to increased ISIL violence on the Syrian border and some inside Turkey itself. Similar situation further south where 54 percent of the people in Jordan were concerned in 2013 versus 62 percent now. In Lebanon, where the Syrian violence spilled over quickly after 2011 last year 81 percent were concerned in 2013 Islamic terrorism versus over 90 percent today.

 

The hostility towards al Qaeda in the region has tainted all forms of Islamic radicalism, including the Shia ones (especially Hezbollah in Lebanon). Yet once Islamic terrorism disappears again (as it does regularly) many Moslems will get nostalgic for those legendary warriors seeking to defend Islam. This is a cycle many Moslems would like to break, but so far the cycle of violence persists.

Partager cet article
Repost0
4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 07:30
Jordan vows to avenge pilot's death, as IS 'execution' video emerges

 

4 February 2015 Frank Gardner – BBC MidEast

 

Jordan has vowed to avenge the killing of its air force pilot Moaz al-Kasasbeh by Islamic State (IS) militants.

 

This comes after an IS video appeared to show him being burned alive. Jordan confirmed the death, although the video's authenticity is being checked. Officials told reporters a convicted jihadist Jordan had tried to exchange for the pilot would be executed. The 26-year-old pilot was seized when his plane came down in Syria in December during a mission against IS. Mamdouh al-Ameri, a spokesman for the Jordanian armed forces, said on Tuesday that Lt Kasasbeh had "fallen as a martyr". "His blood will not be shed in vain. Our punishment and revenge will be as huge as the loss of the Jordanians." Jordan's King Abdullah: "It is every Jordanian's duty to stand together" The army also promised an "earth-shattering" response to his death.

 

Read more

Partager cet article
Repost0
4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 07:30
Dans le Sinaï, la branche égyptienne de l’EI gagne en puissance

 

2 février 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Les derniers attentats, particulièrement meurtriers, perpétrés dans le Sinaï par des djihadistes liés au groupe État islamique (EI), sont de véritables camouflets pour l’armée égyptienne qui, malgré une offensive sans précédent, peine à enrayer une insurrection de plus en plus violente.

 

Les attaques du principal groupe armé Ansar Beït al-Maqdess sont de plus en plus sophistiquées, grâce notamment au savoir-faire de combattants de l’EI revenus de Syrie ou d’Irak, estiment les experts. Visant quasi-exclusivement les forces de l’ordre, elles se sont espacées mais ont laissé place à des attentats coordonnés et apparemment bien planifiés, beaucoup plus meurtriers.

Et les frappes et bombardements de l’armée dans la péninsule du Sinaï (nord-est), qui durent depuis plus d’un an à une échelle inédite dans l’histoire récente de l’Egypte, sont loin d’avoir mis un terme aux violences des jihadistes.

Ansar Beït al-Maqdess (Partisans de Jérusalem, en arabe) est né en mars 2011 avec comme objectif revendiqué alors de s’en prendre à Israël, frontalier du Sinaï, et d’empêcher la coopération égypto-israélienne.

Mais, il s’en prend systématiquement au nouveau pouvoir égyptien depuis que l’armée a destitué en juillet 2013 le président islamiste Mohamed Morsi, assurant frapper les forces armées en représailles à la sanglante répression menée contre les pro-Morsi.

Depuis qu’il a fait allégeance à l’EI en novembre 2014, le groupe a adopté un nouveau nom, « Province du Sinaï », pour bien marquer que son bastion fait partie du « Califat islamique » proclamé par l’EI sur les territoires qu’il occupe en Syrie et en Irak.

« Ils accélèrent clairement le rythme de leurs opérations, ce qui suggère un renforcement de leurs capacités, probablement grâce à des financements supplémentaires de l’EI » et à son expertise, analyse Aaron Reese, un chercheur de l’Institute for the study of war, basé à Washington.

 

‘Conquête territoriale’

Jeudi, malgré un couvre-feu drastique dans certaines régions du nord du Sinaï, les djihadistes ont mené une série d’attaques audacieuses contre des installations de la police et de l’armée, faisant 30 morts, en majorité des soldats.

Ils ont notamment pris pour cible un périmètre ultra-sécurisé au coeur d’Al-Arich, chef-lieu du Nord-Sinaï, au moyen de pièces d’artillerie volées à l’armée lors d’une attaque en octobre, a dit à l’AFP le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Hani Abdel Latif, qui appelle à ne pas sous-estimer « l’important armement » dont dispose le groupe.

Le 24 octobre, 30 soldats avaient été tués dans l’attaque également très sophistiquée d’un campement militaire près d’Al-Arich, l’assaut le plus meurtrier depuis des années.

Pour Mathieu Guidère, spécialiste français des mouvements jihadistes, Ansar Beït al-Maqdess est passé d’une logique de « ciblage d’individus » à une stratégie de « conquête territoriale ».

« Il y a probablement un ou deux chefs de l’EI qui sont revenus dans le Sinaï pour structurer et organiser le groupe, » explique ce professeur d’islamologie et de géopolitique à l’Université de Toulouse en France.

 

Sympathiser avec les djihadistes

La tâche de l’armée dans le Sinaï est rendue encore plus ardue par la nature géographique de la péninsule désertique et montagneuse, qui permet aux djihadistes d’échapper facilement à l’armée.

Également, ces derniers se fondent dans une population qui leur est en partie acquise ou est terrorisée, dans les villages reculés du nord-Sinaï, se déplaçant rapidement d’une localité à l’autre lorsque l’armée lance ses opérations.

Pour les experts, la stratégie de l’armée pousse en outre une partie de la population, victime collatérale de sa guerre à outrance « contre le terrorisme », à sympathiser avec les djihadistes.

Après l’attentat d’octobre, un état d’urgence et un couvre-feu ont été imposés dans une partie du nord-Sinaï, près de la frontière avec la bande de Gaza palestinienne. L’armée a aussi entamé la construction d’une zone tampon le long de cette frontière, ce qui a entraîné l’expulsion de plus d’un millier de familles et la destruction de centaines de maisons.

Pour les autorités, la zone tampon devrait permettre d’isoler les « terroristes » dans un secteur désertique et éliminer les tunnels clandestins vers Gaza, qui seraient utilisés pour le trafic d’armes et le passage des jihadistes.

« Les pertes civiles causées par les représailles de l’armée, la démolition des maisons, malheureusement tout cela provoque la colère contre le gouvernement et encourage le recrutement des groupes djihadistes, » estime M. Reese.

Partager cet article
Repost0
4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 07:30
(Archives - photo USAF)

(Archives - photo USAF)

 

February 2, 2015 David Pugliese

 

The Canadian Forces/DND has updated what is going on in Iraq as far as its operations.

On January 30, while taking part in coalition missions in support of Iraqi security forces ground northwest of Baghdad, CF-18 Hornets bombed an ISIL mortar, according to the Canadian Forces.

The day before CF-18s bombed two ISIL fighting positions and two vehicles.

Partager cet article
Repost0
3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 22:30
L'Etat islamique tue un pilote jordanien et menace encore la France

 

3 février 2015 Gaël Vaillant - leJDD.fr (AFP)

 

Le groupe Etat islamique (EI) a diffusé mardi une vidéo d'un homme en train d'être brulé vif dans une cage et a affirmé qu'il s'agissait du pilote jordanien capturé après le crash de son F-16 en Syrie le 24 décembre dernier. Dans une autre vidéo, l'organisation a menacé de s'en prendre aux millions de personnes ayant défilé le 11 janvier après les attaques djihadistes.

 

Lire l’article

Partager cet article
Repost0
3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 21:30
Islamic State builds on al-Qaeda lands

 

30 January 2015 Analysis by BBC Monitoring

 

The Islamic State (IS) group has forged links with militants across North Africa and the Arabian Peninsula, embracing regional franchises that have pledged allegiance to the group.

 

The latest branch was announced in the Afghanistan-Pakistan region, on 26 January. The first new branches beyond the group's strongholds in Syria and Iraq were announced by IS leader Abu-Bakr al-Baghdadi in November when he accepted pledges of allegiance from jihadists in Egypt, Libya, Algeria, Yemen and Saudi Arabia. Some of those pledges came from existing groups which went on to re-brand themselves as new IS "provinces", or wilayat, such as the Egyptian Ansar Bayt al-Maqdis and Algeria's Jund al-Khilafah. The most prolific branches have been those in Libya and Egypt, which have tapped into the IS media network to publish a steady flow of propaganda, highlighting attacks and publicising their attempts at governance. Others have maintained a shadowy presence. For example, the IS Yemeni and Saudi provinces have yet to claim any activities or establish propaganda channels. But the impact of the IS expansion has nevertheless been felt by its jihadist rivals in al-Qaeda, which has branches in many of the areas IS has moved into.

 

Read more

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories