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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 13:55
Nominations au sein du ministère de la Défense (5 Jan. 2015)


05/01/2015 Ministère de la Défense

 

Sur proposition de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, le Conseil des ministres du lundi 5 janvier 2015 a adopté les mesures individuelles suivantes :

 

- Le contrôleur général des armées Brigitte Debernardy est nommée chef du groupe de contrôle du personnel, de la réglementation et du budget ;

 

- MonsieurPhilippe Errera est nommé directeur général des relations internationales et de la stratégie (DGRIS) ;

 

- Le vice-amiral d’escadreCharles-Henri Leulier de la Faverie du Ché est nommé directeur général adjoint des relations internationales et de la stratégie ;

 

- Monsieur Guillaume Schlumberger est nommé directeur stratégie de Défense, prospective et contre-prolifération de la direction générale des relations internationales et de la stratégie

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17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 16:55
Philippe Errera - Directeur de la DGRIS

Philippe Errera - Directeur de la DGRIS

 

17.12.2014 par Jean-Dominique Merchet

 

Le conseil des ministres d'aujourd'hui créé officiellement la DGRIS
 

Le décret "fixant les attributions et l’organisation de la direction générale des relations internationales et de la stratégie du ministère de la défense" (DGRIS) sera adopté ce matin en Conseil des ministres, mettant fin à des mois de bagarres internes, comme nous l'indiquions dès juillet dernier.  Voulue par le ministre Jean-Yves Le Drian, cette DGRIS succèdera à la DAS (Direction des affaires stratégiques) dont les compétences seront élargies aux relations internationales, qui jusqu'à présent étaient gérées au sein de multiples organismes au sein du ministère. Son directeur est  le diplomate Philippe Errera et son adjoint l'amiral Charles-Henry du Ché.

Dans DGRIS, la lettre importante est G pour Générale. Il ne s'agit pas d'un ornement administratif mais d'une décision politique qui place le titulaire du poste à un niveau très élevé de la hiérarchie du ministère, dont il devient l'un des principaux responsables. 

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17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 15:55
 Présentation stratégique du projet annuel de performances 2015 (DGRIS)

 

07.10.2014 par  Philippe ERRERA, Directeur des affaires stratégiques - Responsable du programme n° 144 : Environnement et prospective de la politique de défense

 

Jusqu’en 2014, le programme 144 « Environnement et prospective de la politique de défense » placé sous la responsabilité du directeur chargé des affaires stratégiques (DAS) regroupait des entités de l'état-major des armées (EMA), de la direction générale de l'armement (DGA), de la délégation aux affaires stratégiques (DAS), de la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) et de la direction de la protection et de la sécurité de la défense (DPSD) qui, dans leur domaine d'action respectif, veillaient à :

- élaborer la prospective en matière d'évolution du contexte stratégique ;

- rechercher le renseignement de défense ;

- définir les systèmes de forces futurs et contribuer à la maîtrise de capacités industrielles et technologiques cohérentes ;

-  orienter et conduire la diplomatie de défense.

 

La réforme de l’action internationale, décidée et engagée par le ministre de la défense, a conduit à retenir la création d’une direction générale des relations internationales et de la stratégie du ministère de la défense (DGRIS). Cette réforme ambitieuse vise à regrouper au sein de cette entité l’essentiel des fonctions de l’action internationale du ministère qui étaient jusqu’à présent principalement réparties entre l’EMA, la DGA et la DAS et qu’il était nécessaire d’optimiser et de mieux coordonner. La DGRIS est constituée à partir de la DAS et d’éléments transférés de l’EMA et de la DGA. Elle est composée de trois directions et d’un service d’administration centrale. Sa mission est d’élaborer et de mettre en œuvre la politique internationale du ministère de la défense en y associant l’EMA, la DGA et le SGA, de piloter les travaux de prospective stratégique et de coordonner ceux nécessaires à la préparation du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale (LBDSN) et à son actualisation régulière.

 

Le chef d’état–major des armées (CEMA) et le délégué général pour l’armement (DGA) conservent cependant, chacun en ce qui le concerne, la responsabilité sur leurs équipes spécialisées, nécessaires à la réalisation du volet international de leur mission (respectivement l’activité opérationnelle des forces et les activités internationales ayant un impact direct sur la conduite des coopérations en matière d’armement).

 

Le programme 144 traduit pour l’année 2015 la montée en puissance de la nouvelle organisation, afin qu’elle soit pleinement opérationnelle dans les meilleurs délais.

 

S’agissant des dépenses de titre 2, en application des orientations fixées par la loi de programmation militaire 2014-2019, l’ensemble des crédits de personnel (titre 2) et les effectifs associés sont, à partir de la maquette budgétaire 2015, unifiés au sein du programme 212 « Soutien de la politique de la défense », placé sous la responsabilité du secrétaire général pour l’administration du ministère de la défense. Au sein de ce programme, les crédits sont désormais repartis, essentiellement, par gestionnaire des ressources humaines, chacun pour ce qui le concerne en charge d’un budget opérationnel de programme.

 

En conséquence, le programme 144 « Environnement et prospective de la politique de défense » ne présente plus, à compter du 1er janvier 2015, de crédits de personnel (titre 2) et d’effectifs associés. Il n’en demeure pas moins que son responsable de programme est associé à la gouvernance du titre 2. Enfin, la nomenclature par destination (architecture MPASA : mission, programme, action, sous-action) adoptée est commune au titre 2 et aux autres titres, ce qui garantit une lisibilité de l’action du programme et au sein du programme.

 

Le directeur général veillera à optimiser la mise à disposition et le pilotage des ressources du programme 144 pour mener les actions dans les domaines suivants :

 

Élaborer des études et des propositions en matière de prospective et de stratégie de défense.

 

Pour répondre à l’extension de ses missions dans ce domaine, la DGRIS s’appuiera sur sa direction « Stratégie de défense, de la prospective et de la contre-prolifération (lutte contre la prolifération et contrôle des transferts sensibles) ». Aujourd’hui, la DAS réalise et fait réaliser des études prospectives et stratégiques qui déterminent la nature et la forme des menaces futures. Elle concourt également aux publications de recherche dans le domaine stratégique par l'attribution de subventions à divers instituts. L’articulation nécessaire entre la stratégie de défense et la programmation militaire en cours conduira à élargir le champ de ces études, notamment en relation avec le monde universitaire et les instituts de recherche.

 

De plus, la démarche de sensibilisation des futures élites étrangères aux positions françaises en matière de sécurité de défense sera poursuivie au moyen du programme « Personnalités d'avenir défense ». En outre, des crédits seront affectés au partenariat mondial contre la prolifération des armes de destruction massive et des matières connexes (PMG 8).

 

Rechercher le renseignement de défense

 

L’appréciation du contexte stratégique se fait également en s’appuyant sur une collecte et une analyse pertinentes du renseignement. La fonction stratégique « connaissance et anticipation », réaffirmée dans le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, a pour objet le maintien d’une capacité d’appréciation autonome des situations, indispensable à une prise de décision libre et souveraine.

 

Le renseignement voit donc son rôle central réaffirmé, au-delà des seules nécessités militaires ou strictement sécuritaires. En ce sens, la DGSE, clairement identifiée au sein du programme, siège au sein du Conseil national du renseignement. Le service de renseignement extérieur voit ses ressources humaines et financières augmenter en vue d'améliorer ses capacités de prévision des menaces. Dans ce cadre, l'effort d'investissement dans le domaine du renseignement technique et des opérations d'infrastructures constitue un axe majeur de sa programmation. Ce service est un précieux outil de réduction des incertitudes qui doit permettre à nos dirigeants d’éviter d’être exposés à des surprises stratégiques.

 

De son côté, la DPSD poursuit sa réorganisation et les ressources qui lui sont allouées se stabilisent. Ce service de renseignement, qui participe étroitement aux activités de la communauté du renseignement, maintiendra à un haut niveau de technicité son système d'information et de sécurité et renforcera ses procédures d'action préventive. Dans cette perspective, le programme SOPHIA (plate-forme d’échange de données d’habilitation par voie électronique) contribue à la modernisation du ministère, en permettant l'instruction, la gestion, le partage et la conservation des informations relatives à la protection des personnes et à celles du secret des contrats.

 

Définir les systèmes de forces futurs et contribuer à la maîtrise de capacités industrielles et technologiques cohérentes

 

Les moyens dévolus à la maîtrise des capacités technologiques et industrielles traduisent la volonté du ministère de la défense de garantir l'effort de recherche et de consolider la base industrielle et technologique. Ces travaux représentent près de 75 % des crédits de paiement du programme. Ils comprennent, d’une part, les études amont et, d’autre part, des activités financées sur subventions auprès de l’Office national d’études et de recherches aérospatiales, de l’Institut Saint-Louis et des écoles d’ingénieurs sous tutelle de la DGA.

 

Ces recherches technologiques ont vocation à déboucher sur une application dans les programmes d'armement futurs. Elles relèvent aussi de trois autres enjeux fondamentaux :

- disposer des technologies nécessaires au développement et à l’évolution des systèmes pour lesquels une autonomie nationale totale ou partielle est requise ;

- disposer des compétences industrielles permettant de réaliser les programmes futurs, dans un cadre national ou en coopération ;

- stimuler et accompagner l’innovation dans les domaines intéressant la défense, en particulier au sein des PME/PMI et des organismes de recherche.

 

La réorganisation de la gestion de ces travaux au sein du ministère de la défense, engagée depuis 2013, a pour objectif une meilleure coordination des études amont et des activités menées par les opérateurs précités. La nouvelle gouvernance associée, prenant acte du retour d'expérience sur les dispositions antérieures, vise à optimiser l'efficacité du pilotage de ces activités. À cette nouvelle coordination, s'ajoutent les efforts d'économie menés par les opérateurs.

 

Orienter et conduire la diplomatie de défense.

 

Les capacités du réseau de diplomatie de défense sont maintenues. Ce réseau permet la mise en œuvre de nos coopérations et partenariats de défense, qui constituent des facteurs essentiels d’influence pour la France.

 

Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, la DGRIS se voit confier la stratégie d’influence internationale du ministère de la défense et intègrera donc, au sein de son service « pilotage des ressources et de l’influence internationale », les bureaux « influence française à l’étranger » et « liaisons avec les missions étrangères en France » actuellement à l’EMA. Partie intégrante du volet prévention de la politique de défense de la France, cette action est également déterminante pour permettre aux forces de se déployer dans les meilleures conditions et de préserver la liberté d'action des décideurs.

 

Parce qu'elles constituent un des leviers d'action de la politique internationale et un moyen de soutenir, au plan économique, les industriels exportateurs, les ressources consacrées par le programme aux exportations d'armement sont aussi maintenues. La réforme introduite par la loi du 22 juin 2011, précisée par l'arrêté du 27 juin 2012, vise à simplifier les démarches menées par les industriels.

 

 

récapitulation des objectifs et indicateurs de performance

 

 

 

 OBJECTIF 1

Renforcer une démarche prospective européenne en matière de sécurité et de défense en promouvant une démarche prospective commune

 INDICATEUR 1.1

Taux de coopération européenne en matière de prospective, de recherche et de technologie

 OBJECTIF 2

Améliorer le niveau de sécurité des forces et du patrimoine industriel et économique lié à la défense (DPSD)

 INDICATEUR 2.1

Taux d’avis émis dans les délais prescrits

 INDICATEUR 2.2

Taux des sites du domaine militaire et des sites industriels et économiques liés à la défense inspectés dans les délais prescrits

 OBJECTIF 3

Développer les capacités scientifiques technologiques et industrielles nécessaires à la défense

 INDICATEUR 3.1

Taux de progression des technologies spécifiques nécessaires à la défense

 OBJECTIF 4

Contribuer à l’autorisation et au contrôle des transferts des biens et technologies sensibles

 INDICATEUR 4.1

Délai de traitement des dossiers d’exportation de matériels de guerre

 

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3 décembre 2014 3 03 /12 /décembre /2014 13:45
Les FAZSOI accueillent le séminaire « relations internationales » de l’état-major des armées

 

02/12/2014 Sources : État-major des armées

 

L’état-major des armées (EMA) et les forces armées dans la zone Sud de l’océan Indien (FAZSOI) ont organisé, au profit des attachés de défense en poste en Afrique Australe et dans l’océan Indien, un séminaire « relations internationales » sur le site du Détachement Air 181 « Lieutenant Roland Garros » les 26 et 27 novembre 2014.

 

Placé sous la présidence du général de brigade Benoit Houssay, chef de la division Coopérations Bilatérales Sud de l’EMA et du général de brigade Franck Reignier, commandant supérieur des FAZSOI, ce séminaire a réuni de nombreux acteurs du monde de la Défense auxquels se sont joints des personnels des missions diplomatiques et de sécurité économique de la Préfecture. Attachés de défense, coopérants et représentants de la Direction de la coopération de sécurité et de défense du Ministère des affaires étrangères et du développement international (DCSD), de la Direction du renseignement militaire (DRM) et de la Direction des affaires stratégiques du ministère de la Défense (DAS) ont trouvé une occasion unique de se réunir pour aborder les relations militaires internationales appliquées au « théâtre » océan Indien.

 

Après une présentation du chef d’état-major des FAZSOI, relative au rôle et aux missions dans la zone de responsabilité, les attachés de défense ont exposé les problématiques de leur pays de rattachement.

 

L’EMA a conclu en présentant les priorités du chef d’état-major des armées et en rappelant le rôle déterminant joué par les relations internationales militaires (RIM) dans la réalisation des objectifs stratégiques confiés aux armées. Ce séminaire a été l’occasion d’aborder les RIM comme un enjeu opérationnel, en évoquant les évolutions actuelles sous l’angle d’une complémentarité entre la DCSD, la DAS et l’EMA.

 

Le 28 novembre, après s’être fait présenter le plan de coopération 2015 à l’état-major des FAZSOI, la délégation de l’EMA a visité le 2e régiment de parachutistes d’infanterie de Marine (2e RPIMa), puis le centre d’aguerrissement tropical de la Réunion qui accueille actuellement un détachement botswanais dans le cadre d’un détachement d’instruction opérationnelle (DIO).

 

Les FAZSOI garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Elles constituent le point d’appui principal du théâtre « océan Indien », permettant de lutter contre la piraterie ou l’immigration illégale, d’assurer la surveillance des zones économiques exclusives associées à l’ensemble des îles de la zone de responsabilité et de conserver une capacité régionale d’intervention rapide.

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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 17:55
Observatoire du Monde Cybernétique


08/10/2014 Observatoire du Monde Cybernétique

 

Les lettres mensuelles et trimestrielles de l'Observatoire du Monde Cybernétique proposent une veille et des analyses qui couvrent l'ensemble des enjeux liés au cyberespace, qu’ils soient politiques, diplomatiques, militaires, économiques ou technologiques. Par la Compagnie Européenne d’Intelligence Stratégique (CEIS).

 

Lettre mensuelle n°33, septembre 2014

 

Lettre mensuelle n°32, août 2014

Lettre mensuelle n°31, juillet 2014

Lettre mensuelle n°30, juin 2014

Lettre mensuelle n°29, mai 2014

Lettre mensuelle n°28, avril 2014

Note 1er trimestre 2014

Lettre mensuelle n°27, mars 2014

Lettre mensuelle n°26, février 2014

Lettre mensuelle n°25, janvier 2014

 

Note 4ème trimestre 2013

Lettre mensuelle n°24, décembre 2013

Lettre mensuelle n°23, novembre 2013

Lettre mensuelle n°22, octobre 2013

Note 3ème trimestre 2013

Lettre mensuelle n°21, septembre 2013

Lettre mensuelle n°20, août 2013

Lettre mensuelle n°19, juillet 2013

Note 2ème trimestre 2013

Lettre mensuelle n°18, juin 2013

Lettre mensuelle n°17, mai 2013

Lettre mensuelle n°16, avril 2013

Note 1er trimestre 2013

Lettre mensuelle n°15, mars 2013

Lettre mensuelle n°14, février 2013

Lettre mensuelle n°13, janvier 2013

 

Note 4ème trimestre 2012

Lettre mensuelle n°12, décembre 2012

Lettre mensuelle n°11, novembre 2012

Lettre mensuelle n°10, octobre 2012

Note 3ème trimestre 2012

Lettre mensuelle n°9, septembre 2012

Lettre mensuelle n°8, août 2012

Lettre mensuelle n°7, juillet 2012

Note 2ème trimestre 2012

Lettre mensuelle n°6, juin 2012

Lettre mensuelle n°5, mai 2012

Lettre mensuelle n°4, avril 2012

Note 1er trimestre 2012

Lettre mensuelle n°3, mars 2012

Lettre mensuelle n°2, février 2012

Lettre mensuelle n°1, janvier 2012

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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 08:45
Séminaire Prévention et lutte contre les trafics d’armes classiques en Afrique - 2 et 3 octobre 2014


03/11/2014 Délégation aux affaires stratégiques du ministère de la Défense

 

La Délégation aux affaires stratégiques du ministère de la Défense a organisé, les 2 et 3 octobre 2014, un séminaire de haut niveau consacré à la prévention et à la lutte contre les trafics d’armes classiques en Afrique. Il a réuni des représentants de l’ensemble des organisations régionales africaines ayant engagé des programmes en matière de lutte contre les trafics d’armes ainsi que des représentants des Nations unies, de l’Union européenne et des grands pays qui se sont fortement engagés en matière d’assistance internationale dans ce domaine.

 

S’inscrivant dans la continuité du Sommet de l’Élysée pour la paix et la sécurité en Afrique (Paris, 6-7 décembre 2013) au cours duquel les chefs d’État et de Gouvernement de 53 pays africains se sont engagés à signer et ratifier le Traité sur le commerce des armes, ce séminaire visait, à titre principal, à permettre des échanges directs entre les principaux acteurs africains et internationaux engagés dans des programmes de prévention et de lutte contre les trafics d’armes en Afrique, qu’ils soient fournisseurs ou bénéficiaires de programmes d’assistance internationale.

Les échanges ont notamment permis de dresser un état des lieux de la situation en Afrique en matière de trafics d’armes et de faire s’exprimer les hauts responsables africains sur leurs besoins prioritaires en matière d’assistance afin, notamment, de pouvoir aider les pays du continent à adhérer dans les meilleurs délais au Traité sur le commerce des armes, qui entrera en vigueur le 24 décembre 2014, et à en respecter les obligations.

Le séminaire a également permis de présenter les programmes d’assistance engagés par les grands acteurs internationaux – notamment l’Organisation des Nations unies et l’Union européenne – en matière de lutte contre les trafics et d’assistance à l’adhésion au traité sur le commerce des armes. La France a ainsi présenté sa stratégie interministérielle de lutte contre les trafics d’armes internationaux, établie en 2013.

Au travers d’échanges d’une très grande richesse, ces deux journées ont permis de créer une communauté de responsables internationaux impliqués dans les programmes de prévention et de lutte contre les trafics d’armes en Afrique, d’établir des contacts utiles en vue de projets d’assistance et de coopération et d’engager une nouvelle dynamique dans ce domaine d’importance stratégique, qui se poursuivra lors du Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique les 15 et 16 décembre 2014.

 

En savoir plus

> Le compte-rendu du séminaire

> Le programme

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12 novembre 2014 3 12 /11 /novembre /2014 17:55
Etudes Prospectives et Stratégiques 2014



12/11/2014 Délégation aux affaires stratégiques

 

Le ministère de la Défense fait régulièrement appel à des études externalisées auprès d’instituts de recherche privés, selon une approche géographique ou sectorielle, visant à compléter son expertise interne. Ces relations contractuelles s’inscrivent dans le développement de la démarche prospective de défense qui, comme le souligne le dernier Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, « doit pouvoir s’appuyer sur une réflexion stratégique indépendante, pluridisciplinaire, originale, intégrant la recherche universitaire comme celle des instituts spécialisés ».

Une grande partie de ces études, commandées et pilotées par les différents organismes du ministère (Délégation aux affaires stratégiques, Etat-major des armées, Etats-majors d'armée, Délégation générale pour l'armement, Direction du renseignement militaire, etc.) sont rendues publiques et mises à disposition sur le site de la DAS. Dans le cas d'une étude publiée de manière parcellaire, la Délégation aux affaires stratégiques peut être contactée pour plus d'informations.

Les études accessibles sont répertoriées par année.

 

AVERTISSEMENT : Les propos énoncés dans les études et observatoires ne sauraient engager la responsabilité de la Délégation aux affaires stratégiques ou de l’organisme pilote de l’étude, pas plus qu’ils ne reflètent une prise de position officielle du ministère de la Défense.

 

Etudes Prospectives et Stratégiques 2014

Vie locale et concurrence de projets politiques dans les territoires sous contrôle de l'opposition, des djihadistes et des Kurdes en Syrie

Quelles sont les évolutions possibles de la gestion du personnel de défense pour lutter efficacement dans le cyberespace ?

+ Synthèse

Les impacts de la convergence technologique sur les accords de désarmement et de maîtrise des armements

+ Synthèse

+ English version of the study: the impact of technological convergence on disarmament and arms control agreements

Les droits maritime et de l’espace peuvent-ils inspirer un droit du cyberespace ?
Promouvoir une authentique communauté épistémique d’analystes du renseignement (CEDAR) : étude comparée États-Unis, France, Grande-Bretagne

Conséquences du dérèglement climatique pour le ministère de la Défense

+ Synthèse

Les Balkans et la Turquie : impériale nostalgie, pragmatisme de la puissance ou pari sur l’avenir ?
  Impacts des UCAV (Unmanned Air Combat Vehicle) à l’horizon 2025-2035

Optimisation des ressources énergétiques des forces en opération (OREFOPS)

+ Synthèse

Panorama de l’emploi de la réserve opérationnelle dans la mise en œuvre des capacités des forces terrestres de nos voisins européens : cadre juridique, coûts, meilleures pratiques

+ Synthèse

 
Ambitions des puissances maritimes émergentes - opportunités et risques pour les intérêts français

 

Etudes Prospectives et Stratégiques 2013

Analyse des risques et des intérêts potentiels associés aux nanotechnologies dans le domaine de la défense et de la sécurité
La situation stratégique en Asie-pacifique : une vision chinoise
Ambitions stratégiques américaines, britanniques et russes en Méditerranée

Le transport multimodal intrathéâtre : bilan et perspectives (étude complète)

+ Synthèse

La mutualisation du soutien dans le domaine de la défense en Europe
Les enjeux de sécurité liés aux politiques climatiques - adaptation et atténuation
Le rôle des femmes dans les forces armées américaines : réalités et évolutions
Les communications institutionnelles de la Défense en Europe : comment les pays européens communiquent sur leur armée+ La synthèse de l'étude
Les forces armées boliviennes dans le "processus de changement" du gouvernement d’Evo Morales (2005-2013)
La politique de cyberdéfense peut-elle être a-politique ?

L'utilisation stratégique du cyber au Moyen-Orient (étude complète)

+ Le résumé de l'étude

Mutualisation de la R&D dans le domaine de la défense en Europe
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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 16:35
La France et la sécurité en Asie-Pacifique

 

11/04/2014 Sandra Lewinski  - DICoD

 

Le directeur de la Délégation aux affaires stratégiques (DAS), M. Philippe Errera, a présenté  jeudi 10 avril dans les salons de l’Hôtel de la Marine à Paris, la politique de défense et de sécurité de la France en Asie-Pacifique. A cette occasion, il a dévoilé un document intitulé « La France et la sécurité en Asie-Pacifique », en présence d’autorités civiles et militaires françaises et de représentants des principaux partenaires européens de la France.

 

«  Notre prospérité est liée à celle de l’Asie, toute crise dans cette zone affecterait nos intérêts ». Le directeur aux affaires stratégiques (DAS), Philippe Errera, a souligné l’importance d’une politique de défense et de sécurité entre la France et la région Asie Pacifique. La présentation de la brochure «  La France et la sécurité en Asie-Pacifique», à l’hôtel de la Marine le 10 avril a été pour lui l’occasion de rappeler les relations qu’entretient la France avec les pays de cette région et leurs interdépendances croissantes. Dans la continuité du livre Blanc, l’engagement de la France dans cette zone tient aux immenses opportunités qu’offrent ce vaste espace géopolitique, principal moteur de la croissance mondiale ces dernières décennies. «Les exportations de défense en Asie-Pacifique représentent un tiers des exportations totales ce qui contribue au renforcement de l’industrie française» a souligné Philippe Errera.

 

Le directeur aux affaires stratégiques, s’est exprimé aux cotés de son adjoint, Nicolas Regaud et du général Maurin, adjoint au sous-chef plan relation internationale de l’Etat-major des armées (EMA). Ils ont partagé une vision commune sur l’importance de la zone Asie-Pacifique : « Nous devons être en mesure de surveiller, de prévenir et d’agir militairement face à une menace qui porterait atteinte à l’intégrité de notre sécurité». En effet, la France est une puissance de l’océan Indien et du Pacifique. Elle y dispose de territoires et de ressortissants en nombre croissant.

 

Au cours de cette présentation, les différents intervenants ont rappelé que la France a noué des liens étroits avec un grand nombre de pays d’Asie-Pacifique et participe, par sa coopération de défense, à la sécurité de plusieurs d’entre eux. Elle consolide par ailleurs son engagement politique à travers une présence active, le développement de partenariats stratégiques et l’intensification de ses réseaux de coopération. L’océan Indien est une « zone de transit majeure pour le commerce international». Des actions conjointes ont été menées pour enrayer les menaces communes telles la piraterie ou la prolifération des armes. « L’opération Atalante illustre le fait que cette zone est non seulement importante pour la France mais aussi pour l’Union européenne » a insisté Nicolas Regaud.

 

Au delà de ses engagements multilatéraux, la France souhaite aider les pays de la zone Asie-Pacifique à renforcer leur souveraineté. Le général Maurin a insisté sur le fait qu’il n’y avait pas de changement de posture sur la région Asie-Pacifique : « Le  dispositif global sur place sera maintenu. Malgré des réductions d’effectifs, il ne s’agira pas de faire moins mais autrement en agissant partout où cela sera nécessaire».

 

Cette plaquette, issue de la collaboration entre différents services du ministère de la Défense et du ministère des Affaires étrangères, existe en français et in english

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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 11:55
Colloque Diplomatie de défense 10 11 avril 2014

 

26/03/2014 Délégation aux affaires stratégiques

 

L’usage de la force militaire comme instrument politique est ancien. Durant la guerre froide, pour les seuls Etats-Unis ces démonstrations de force se sont montées à 215 sur la période 1945-1977 (1). Elles jouèrent un rôle essentiel pour enrayer la détérioration d’une situation de crise, répondre aux pressions de l’opinion publique sans basculer dans la guerre, donner à la diplomatie pure le temps d’opérer : bref, une fonction de prévention dans un contexte où la guerre était terriblement dangereuse du fait des risques d’escalade.

 

La diplomatie militaire recouvre bien d’autres modalités d’usage non belliqueux des forces armées à des fins politiques : assistance, formation, visites, prépositionnements, exercices, partenariats et alliances, etc. Le concept de diplomatie de défense a acquit en France une pleine visibilité avec le Livre Blanc de 2008. Elle y est définie comme “la participation des forces armées aux actions de la diplomatie française, [visant] à prévenir tout risque de crise et à contribuer à la réalisation des objectifs de la France à l’étranger en faisant appel à divers outils du domaine diplomatico-militaire” (veille et dialogue stratégique, soutien de l’activité diplomatique au sein des organisations internationales, maîtrise des armements et les mesures de confiance associée, coopération de défense (DCMD, CIMIC), actions civilo-militaires, contribution à l’éradication des groupes armés, la reconstruction des forces de sécurité et de défense.

 

Dans le contexte diplomatico-stratégique actuel, l’affirmation de la “diplomatie de défense” comme mission nouvelle et spécifique de la Défense soulève plusieurs types d’interrogation. Celle de ses objectifs spécifiques tout d’abord,: prévention, mais aussi influence. On constate également une évolution de la diplomatie militaire traditionnelle vers de nouveaux milieux propices à son exercice, comme le cyberespace, et, parallèlement, le dépassement de la logique des milieux vers une forme d’action plus globale. Les questions de doctrine et d’organisation méritent également un examen approfondi, spécialement en ce qui concerne les formes nouvelles de coopération entre la Défense et les Affaires Etrangères.

 

 L’objectif de ce colloque, en croisant les approches par milieux et les types d’action transversaux, et en confrontant les expériences nationales et multilatérales, est donc de proposer à la fois un état des lieux international de la diplomatie de défense et des transformations de la diplomatie militaire classique, et des pistes de réflexion pour perfectionner encore la doctrine et l’organisation au plan national.

 

> Télécharger le programme

> Faire une demande d'inscription en ligne (NB : votre demande sera confirmée par courriel en fonction des places disponibles)

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23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 17:55
Conférence « Défense antimissile en Europe : sommes-nous encore indépendants ? »

by ANAJ-IHEDN

 

Le comité Aéronautique et Espace de l’ANAJ-IHEDN est heureux de vous inviter à sa prochaine conférence sur le thème:

Défense antimissile balistique en Europe : sommes-nous encore indépendants ?

 

Colonel Loïc RULLIERE
Chef du bureau Prospective technologique et industrielle
Délégation aux Affaires Stratégiques

Jeudi 6 mars
19h30 à 21h00

Ecole Militaire
Amphithéâtre Des Vallières
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La défense anti-missile balistique vise à contrer l’emploi de missiles balistiques pouvant avoir plusieurs milliers de kilomètres de portée. Associée généralement à la Guerre Froide et à l’Initiative de Défense Stratégique de l’administration Reagan, elle est souvent décriée en France comme budgétairement inaccessible et militairement discutable. Pourtant, face à l’évolution de la menace balistique et à la prolifération des technologies associées, plusieurs pays, dont des puissances nucléaires, ont développé et déployé des systèmes anti-missiles pour protéger leurs populations comme leurs territoires. En Europe, l’OTAN s’appuie sur des moyens américains pour fournir une première capacité de défense anti-missile balistique aux européens, avant d’éventuellement intégrer des éléments que ces derniers souhaiteraient apporter. La défense anti-missile balistique est aujourd’hui une réalité et un sujet au cœur de la redéfinition des grands équilibres stratégiques mondiaux. La France, en dépit de la passivité de l’Europe sur ce sujet,  poursuit sa réflexion tout en apportant sa contribution aux développements de l’OTAN. Cette conférence se propose de faire un point sur la défense anti-missile balistique, une question complexe et aux enjeux importants.

Le Colonel Loïc RULLIERE est actuellement chef du bureau prospective technologique et industrielle à la Délégation aux Affaires Stratégiques, en charge des questions relatives à la défense anti-missile. Après avoir commencé sa carrière comme pilote sur Mirage 2000D, il a occupé différents postes au sein de l’Armée de l’Air avant de devenir Commandant de l’escadron de chasse 1/7 « Provence » puis Chef de la Division Retex Innovation Coordination du Bureau pilotage de l’Etat-major de l’Armée de l’Air.

Informations : aeronautique-et-espace@anaj-ihedn.org

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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 08:55
Audition de P. Errera, directeur chargé des affaires stratégiques, sur le projet de loi de programmation militaire et le projet de loi de finances pour 2014

06.11.2013 Assemblée Nationale

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