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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 07:55
Photo Marine nationale Thibaut Claisse

Photo Marine nationale Thibaut Claisse

26/06/2013 Marine nationale

 

La flottille 11F (Rafale Marine) est déployée du 18 juin au 2 juillet 2013 sur la base aérienne 125 d’Istres pour son entraînement annuel à la simulation d’appontage sur piste (ASSP). 120 techniciens, 15 pilotes, 8 Rafale Marine et 2 officiers d’appontage sont mobilisés pour cette campagne sur une base de l’armée de l’Air.

 

Ces séances d’appontage simulé sur piste constituent une manœuvre importante dans la préparation des pilotes de la Marine nationale. Durant deux semaines, et à raison de deux créneaux d’ASSP quotidiens, les pilotes de la flottille 11F vont se ré entraîner, de jour comme de nuit dans la perspective d’un prochain déploiement sur le porte-avions Charles de Gaulle.

 

À Istres, un miroir d’appontage est installé et une piste est dessinée le temps de ces entraînements. Ce dispositif, appuyé par les officiers d’appontage, permet aux pilotes de la Marine d’évaluer et de corriger si nécessaire, leur position à l’approche et au moment d’atterrir.

 

La Marine nationale se déploie sur la BA 125 depuis 2009. Cette mesure correspond à l’engagement pris par le ministère de la Défense lors de la fermeture de la base d’aéronautique navale de Nîmes-Garons, où ces ASSP avaient précédemment lieu.

 

Le déploiement sur la base aérienne d’Istres de la flottille finistérienne a par ailleurs été l’occasion pour les pilotes et les techniciens de participer à l’entraînement «Tactical La Fayette Weeks».

 

Tactical La Fayette Weeks a pour objectif l’entraînement, dans un environnement réaliste, des équipages aux différentes phases tactiques d’une mission aérienne complexe avec, des phases de ravitaillement en vol, de pénétration basse et moyenne altitude et de combat aérien.

Photo Marine nationale – Jacques Tonard

Photo Marine nationale – Jacques Tonard

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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 15:35
photo Livefist

photo Livefist

25/06/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Les négociations sur la vente de 126 Rafale à l'Inde, après avoir été très ralenties pendant plusieurs mois sur la question du partage des responsabilités entre les groupes français et indiens, ont repris depuis quelques semaines tous azimuts. Dassault Aviation, qui n'exige plus deux contrats séparés, en négocie qu'un désormais.

 

Le gouvernement et Dassault Aviation se sont montrés particulièrement enthousiastes ces derniers jours sur la concrétisation avant la fin de l'année d'un contrat portant sur la vente de 126 Rafale en Inde. Pourquoi un tel optimisme ? Selon des sources concordantes, les négociations, après avoir été très ralenties pendant plusieurs mois sur la question du partage des responsabilités, ont repris depuis quelques semaines tous azimuts. "Très souvent quand les négociations coincent sur un point, une fois l'obstacle franchi, elles repartent à plein régime", explique un proche du dossier. Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a même vendu un petit peu la mèche en expliquant en début de semaine dernière que les négociations avaient reprise sur un bon rythme. "Il y a eu des avancées significatives, avait-il expliqué, j'espère qu'elles se poursuivront et, si ce contrat est rempli, ce sera une très bonne nouvelle, pour Dassault, l'industrie aéronautique et pour la France".

 

Car effectivement l'abcès sur le partage des responsabilités entre les industriels indiens et français pour les 108 appareils devant être assemblés en Inde a été une bonne fois pour toute crevé entre Dassault Aviation et New Delhi, expliqe-t-on à La Tribune. Début avril, The Indian Express affirmait que les négociations achoppaient sur un différend lié à la responsabilité du groupe français pour les 108 appareils devant être assemblés en Inde. Mais le problème traînait déjà depuis l'automne dernier. La presse indienne évoquait déjà à cette époque ce différend. A tel point que l'avionneur tricolore exigeait de négocier deux contrats séparés, l'un pour les 18 fabriqués en France, l'autre pour les 108 assemblés en Inde. Finalement, Dassault Aviation, qui a semble-t-il obtenu des garanties, négocie actuellement un seul contrat englobant toutes les licences de transferts de technologies pour lui et l'ensemble de ses sous-traitants.

 

Un communiqué commun Dassault Aviation et HAL

 

Du coup, il y a une dizaine de jours, un peu avant l'ouverture du salon aéronautique du Bourget, le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, s'est dit convaincu de signer le contrat de vente de l'avion de combat Rafale avec l'Inde, les deux parties souhaitant selon lui conclure cette année. "L'Inde a été le premier client export de Dassault dans les années 50, elle sera sûrement aussi le premier à signer le (contrat du) Rafale", avait-il estimé. "On espère aller le plus vite possible. Si on écoute nos amis indiens et si on s'écoute nous-mêmes, on aimerait bien finir en 2013, finir c'est signer un contrat", avait-il précisé. Refusant d'entrer dans le détail des négociations, Eric Trappier a simplement indiqué qu'elles se poursuivaient "dans la très bonne humeur", notamment sur le partage des responsabilités entre la France et l'Inde d'une part, et industriels français et indiens d'autre part. "Il n'y a jamais eu de blocage", avait-il précisé. Pas de blocage mais un très fort ralentissement des négociations. De son côté, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, partageait cet enthousiaste. Il estimait que les négociations pour la vente du Rafale à l'Inde étaient "en bonne voie" et qu'il n'y avait "pas de retard particulier" dans le processus. En Inde, "il y a un temps de négociation qui est un petit peu long, mais je suis, comme M. Trappier plutôt positif par rapport à l'échéance", avait-il encore déclaré.

 

Et cette "bonne humeur" s'est concrétisée par un communiqué commun entre Dassault Aviation et son partenaire privilégié Hindustan Aeronautics Limited (HAL). A l'occasion du salon aéronautique du Bourget, le président de HAL Dr RK Tyagi et Eric Trappier se sont réunis "pour passer en revue les progrès des projets en cours. Les deux présidents ont exprimé leur satisfaction sur le travail déjà réalisé par les équipes intégrées et ont renouvelé leur engagement vers la réussite de leurs différents projets". D'une manière générale, l'Inde a besoin pressant sur le plan opérationnel de ces 126 appareils, notamment pour faire face à la menace du Pakistan et à celle de la Chine. L'armée de l'air doit notamment remplacer ses vieux MiG russes dangereux pour ses pilotes. En outre, cette acquisition majeure va permettre à New Delhi de restructurer en profondeur le tissu industriel dans le domaine de l'aéronautique. Enfin, en cas d'échec des négociations, New Delhi aurait perdu deux ans.

 

Quelles dates pour les élections générales

 

Seul bémol, les élections générales indiennes qui risquent de ralentir à nouveau les négociations. En juillet, New Delhi devrait décider de la date des élections. Si elles sont fixées au printemps 2014, Dassault pourrait avoir une bonne chance de terminer les négociations et signer un contrat avant la fin de l'année, comme Eric Trappier l'espère, estiment certains observateurs. En revanche, si elles ont lieu à la fin de l'année, l'avionneur devrait patienter encore plusieurs mois pour parapher le contrat.

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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 07:55
Le premier vol du demonstrateur nEuron - photo Dassault Aviation 01.12.2012

Le premier vol du demonstrateur nEuron - photo Dassault Aviation 01.12.2012

19 juin 2013 Jean-Marc Moschetta - Les Experts de L'Usine / Usinenouvelle.com

 

La performance des avions de combat n'a cessé de croître depuis un siècle: motorisation, aérodynamique, commandes de vol, systèmes de navigation, systèmes d'armes, etc. Mais dans cette course effrénée, la présence de l'homme à bord représente le dernier obstacle à de plus grandes performances et le maillon faible du système. Les drones tactiques sont-ils le futur de l'aviation de combat ?

 

Face à des robots aériens qui se joueront des facteurs de charge et réduiront le temps de réaction et de décision en deçà des possibilités physiologiques de l'homme, les avions de combat conventionnels risquent de devenir dépassés voire impuissants.

 

Certes, en moins de 20 ans, les avions de combat actuels dits de quatrième génération ont considérablement évolué sur le plan technologique et le coût de développement de ces systèmes d’armes correspond aux nombreuses capacités nouvelles qui ont été intégrées dans les avions.

 

Pilote sous contrôle de la machine

 

Mais certains nouveaux systèmes de vol indiquent qu’il s’agit désormais non seulement d’aider le pilote humain à opérer l’avion comme il le devrait mais aussi à encadrer plus sévèrement ses décisions lorsque celles-ci mettent en danger le succès de la mission.

 

C’est le cas du système de reprise en main par le calculateur embarqué en cas de désorientation du pilote humain ou du système automatique de secours à basse vitesse (Automatic Low-Speed Recovery System) qui empêche le pilote de sortir de son enveloppe de vol en combat à basse vitesse et basse altitude.

 

La question de l’utilité de l’humain

 

Ces nouveaux systèmes de vol viennent s’ajouter à la (déjà) longue liste des équipements destinés à protéger le pilote et à assurer sa survie à bord : blindages, siège éjectable, approvisionnement en oxygène, climatisation, etc.

 

Dans la conception de nouveaux systèmes de combat, la question se pose désormais de savoir si un pilote humain à bord est encore nécessaire, voire même si c’est seulement une option raisonnable. Certes, le degré de maturité atteint actuellement par les drones tactiques demeure insuffisant pour interroger immédiatement le développement des avions de combat opérés par des pilotes humains à bord.

 

Robotisation de l’espace aérien

 

Toutefois, des projets très ambitieux et remarquables sur le plan technique comme le démonstrateur européen nEUROn sous maîtrise d’œuvre Dassault, manifestent les immenses progrès réalisés en quelques années sous l’impulsion d’une volonté politique forte qui a pour le moment fait défaut au lancement des autres programmes de drones (drones MALE en particulier).

 

Même si le démonstrateur nEUROn n’a pas pour objectif de se substituer aux avions de combat, il illustre une tendance qui semble bien irréversible : la robotisation de l’espace aérien au détriment des aéronefs conventionnels. Tout comme le missile tactique a révolutionné le combat aérien dans les années 1980, le drone tactique pourrait bien s’annoncer comme le concept clé des guerres aériennes du futur.

 

* Jean-Marc Moschetta, Professeur d’Aérodynamique

Responsable du cursus Drones, Institut Supérieur de l’Aéronautique et de l’Espace

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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 18:30
Rafale : François Hollande en a parlé avec le Qatar

23/06/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr (AFP)

 

Le président de la République, qui effectue une visite de deux jours au Qatar, a évoqué le dossier du Rafale que la France espère vendre à l'émirat. Dassault Aviation pourrait entrer en négociations exclusives prochainement.

 

François Hollande a affirmé dimanche à Doha avoir évoqué avec les dirigeants du Qatar le dossier de l'avion de combat Rafale de Dassault, que la France souhaite ardemment vendre à l'émirat. "J'en ai parlé", a expliqué le président français lors de la conférence de presse clôturant sa visite officielle au Qatar. "Pour la suite je pense qu'il faut laisser les négociations se poursuivre", a-t-il ajouté sans donner plus de précisions. Le Rafale est considéré comme un dossier "d'importance stratégique majeure", avait indiqué l'entourage du président avant son déplacement. "Le Qatar a validé techniquement" l'avion de combat français, et "on attend des Qataris qu'ils puissent rapidement nous confirmer l'engagement de négociations sur le Rafale seul", avaient également souligné des sources gouvernementales. L'appareil du groupe Dassault Aviation est en concurrence avec l'Eurofighter construit par BAE Systems, Finmeccanica et EADS.

 

Vers des négociations exclusives ?

 

En juillet dernier, le Rafale avait beaucoup impressionné les Qataris à l'issue d'une campagne extrêmement positive par temps chaud (50 degrés) au Qatar... sans aucun coup de chaleur contrairement à certains de ses concurrents américains, les appareils de Boeing, les F-15 et les F-18. Les Qataris, qui ont un besoin estimé entre 24 et 36 appareils, ont également évalué le Typhoon Eurofighter et le F-16 Block 50/52 (Lockheed Martin). Le Rafale aurait la préférence des pilotes qataris et serait sorti vainqueur des évaluations techniques, selon un proche du dossier. Doha, qui dispose notamment de douze Mirage 2000-5 vieillissants, pourrait entrer en négociations exclusives avec Dassault Aviation à tout moment, explique-t-on à La Tribune. En revanche, il existe peu de chance pour qu'un contrat soit signé d'ici à la fin de l'année. Mais pourquoi pas 2014...

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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 12:30
Défense : ce que peut espérer la France au Qatar

21/06/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le président de la République sera à Doha samedi. Le Qatar, qui doit organiser la Coupe du Monde de football en 2022, s'est fixé comme priorité de muscler ses systèmes de défense et de sécurité. D'où une volonté tous azimuts d'acquérir de nombreux équipements militaires. Et la France rêve de plusieurs grands contrats.

 

Vingt milliards d'euros sous le soleil du Qatar dans le domaine de la défense... C'est l'ensemble des campagnes commerciales auxquelles participent les industriels de l'armement tricolores. Bien sûr, la visite de François Hollande à Doha ce week end aiguise les appétits mais, selon des sources concordantes, le président de la République ne devrait pas participer, sauf énorme surprise, à la signature de contrats dans le domaine de la défense. D'autant que dans quelques jours, Sheikh Hamad ben Khalifa Al Thani devrait abdiquer, quelques jours après la visite de François Hollande, en faveur de son fils Tamim ben Hamad Al Thani, le prince héritier depuis 2003 et réputé francophile.

 

Pourquoi une telle frénésie d'acquisitions pour ce petit pays du Moyen-Orient ? "Cette accumulation de projets, qui arrivent en même temps, est générée par l'échéance de 2022, date à laquelle Doha organisera le Coupe du Monde de football", explique un bon connaisseur de ce dossier. Le Qatar a besoin renforcer sa sécurité intérieure et sa défense dans l'optique de cette échéance majeure, explique-t-il. Et dix ans, ce n'est pas de trop en vue de maîtriser sur le plan opérationnel tous ces équipements militaires sophistiqués. D'où cette accélération d'acquisitions qui ne tomberont pas toutes dans l'escarcelle de la France. Doha a par exemple déjà acheté des chars Leopard (avec à bord l'électronique de Thales) et l'artillerie, dotée de systèmes de communication de l'électronicien français, au groupe allemand Krauss-Maffei Wegmann (KMW) face notamment à Nexter, qui proposait des chars Leclec d'occasion en partenariat avec l'armée de terre française et le système Caesar.

 

Rafale, NH90 et VBCI en haut de la pile des Qataris

 

Pour autant, la visite devrait faire avancer des dossiers, notamment ceux qui sont au-dessus de la pile des Qataris comme l'avion de combat Rafale (Dassault Aviation), l'hélicoptère de transport NH90 (Eurocopter) et le véhicule blindé à roue (8x8) de Nexter. En juillet dernier, le Rafale avait beaucoup impressionné les Qataris à l'issue d'une campagne extrêmement positive par temps chaud (50 degrés) au Qatar... sans aucun coup de chaleur contrairement à certains de ses concurrents américains, les appareils de Boeing, les F-15 et les F-18. Les Qataris, qui ont un besoin estimé entre 24 et 36 appareils, ont également évalué le Typhoon Eurofighter et le F-16 Block 50/52 (Lockheed Martin). Le Rafale aurait la préférence des pilotes qataris et serait sorti vainqueur des évaluations techniques, selon un proche du dossier. Doha, qui dispose notamment de douze Mirage 2000-5 vieillissants, pourrait entrer en négociations exclusives avec Dassault Aviation à tout moment, explique-t-on à La Tribune. En revanche, il existe peu de chance pour qu'un contrat soit signé d'ici à la fin de l'année. Mais pourquoi pas 2014... Inch'Allah.

 

Défense : ce que peut espérer la France au Qatar

L'évaluation de l'hélicoptère TTH de l'armée de Terre, en pleine tempête de sable, a également impressionné à Doha, qui ont encore une douzaine de vieux Sea King d'AgustaWestland.. En octobre dernier, un comité d'évaluation qatari est également venu en France et en Italie pour visiter les sites de fabrication du NH90 chez Eurocopter à Marignane et d'AgustaWestland en Italie. Les pilotes qataris ont volé sur du TTH. Pour l'heure, la France travaille sur deux propositions, l'une étant de panacher la version terrestre (12 modèles TTH) et navale (10 NFH), l'autre étant de proposer que du NFH (22 exemplaires). Face au NH90, les Américains proposent le Seahawk de Sikorsky. En revanche, les Qataris préféreraient pour renouveler leur flotte d'hélicoptères de combat (soit une douzaine d'appareils) l'Apache de Boeing au Tigre d'Eurocopter. "L'Apache est plus gros, donc plus dissuasif pour le Qatar", explique-t-on à La Tribune. En outre, les Qataris n'ont pas eu la même profondeur d'évaluation sur le Tigre, note-t-on dans le groupe EADS. Au total, pour Eurocopter, cela représente deux campagnes d'environ 4 milliards d'euros.

 

Défense : ce que peut espérer la France au Qatar

Enfin, le VBCI de Nexter est également dans le groupe de tête à l'issue de récentes évaluations face à ses rivaux allemand (Boxer de KMW et Rheinmetall), finlandais (Patria AMV) et turc. Alors que le dossier sur le plan technique est bien avancé, Doha attend maintenant des offres financières pour l'acquisition de 400 véhicules pour les forces terrestres ainsi quelques exemplaires pour la garde spéciale de l'émir. Il est possible que Doha présélectionne rapidement deux concurrents.

 

MBDA et DCNS en stand-by

 

Défense : ce que peut espérer la France au Qatar

Les dossiers du missilier MBDA et du groupe naval de DCNS apparaissent moins prioritaires aux Qataris. Contrairement à l'Arabie saoudite, chasse gardée de Thales, le missilier MBDA dispose au Qatar de bonnes chances d'équiper les forces armées dans le domaine de la défense aérienne. Le groupe européen propose le VL-Mica ainsi que le système SAMP/T équipé de missiles antimissiles Aster Block 1 pour la défense anti-aérienne. A plus long terme, MBDA et le groupe naval DCNS proposeront des frégates équipées de systèmes anti-missiles Aster 30. Problème, les eaux peu profondes de l'émirat compliquent le dossier.. Enfin, le Qatar pourrait choisir rapidement à l'issue d'un appel d'offre un constructeur pour équiper la marine qatarie de quatre corvettes. DCNS est sur les rangs et propose son système de combat, le Setis.

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19 juin 2013 3 19 /06 /juin /2013 05:00
photo RP Defense

photo RP Defense

Le drone neuron, placé sous une bulle, sur le stand Dassault au salon du Bourget. Photo RP Defense

 

19/06/2013 Ludovic BASSAND - estrepublicain.fr

 

La France peut-elle rattraper son retard en matière de drones militaires ? Dassault Aviation, maître d’œuvre du programme européen Neuron, prépare l’avion sans pilote des guerres du futur.

 

Exposé en première mondiale au salon du Bourget, le premier démonstrateur de drone de combat européen issu du programme Neuron, représente un concentré de toutes les technologies les plus novatrices en matière d’aviation sans pilote. Il ne s’agit plus d’une maquette, pas encore tout à fait d’un engin opérationnel mais on s’en approche. Cet appareil au faux air de soucoupe volante est le fruit d’une alliance industrielle européenne, sous l’égide de Dassault Aviation. Ce programme a déjà coûté 450 millions d’euros. Il devrait déboucher sur la production, à la fin de l’année, de drones de combat opérationnels.

 

Gros dégâts collatéraux

 

En attendant, la France a décidé de commander 12 drones américains Reaper pour la bagatelle de 670 millions d’euros. Il s’agit de rattraper l’énorme retard hexagonal. Notre pays ne dispose que de 4 vieux Harfang, des drones dérivés de modèles israéliens. L’opération Serval, dans le désert malien, a montré le manque de moyens de l’armée dans ce domaine.

 

La guerre, aujourd’hui, se mène de plus en plus à distance, grâce à des avions sans pilote capables de surveiller et de frapper à des milliers de kilomètres de leur base. Sont-ils pour autant l’unique horizon de la guerre ? Pour Frédéric Lert, spécialiste de l’aviation de combat, auteur de plusieurs ouvrages sur la question (La guerre vue du ciel), « les drones ne sont qu’une partie de l’avenir de la guerre car la solution n’est jamais unique ». Selon lui, le programme Neuron marque un changement d’époque, « une étape nouvelle » pour la France et l’Europe dont le retard s’explique « par des bisbilles politico-industrielles ».

 

Jusqu’à maintenant, les drones ne constituaient pas une priorité française. Ils ne figuraient pas dans la précédente loi de programmation militaire. Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian veut combler le retard pris durant des décennies. Il était temps. Historiquement, après l’utilisation par les Américains de quelques ancêtres des drones au Vietnam, Israël a repris le flambeau, développant des appareils de surveillance efficaces. Les États-Unis ont ensuite investi des milliards pour se doter d‘une flotte de drones susceptibles de frapper partout dans le monde, principalement en Afghanistan et au Pakistan. Seul problème, pointé par les défenseurs des droits de l’homme : les tirs de drones font de gros dégâts « collatéraux ». Les civils tués en même temps qu’une « cible militaire identifiée » se comptent par centaines dans les zones tribales pakistano-afghane. Guerre du futur ne rime pas forcément avec guerre propre.

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18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 07:55
Le Drian: Dassault Aviation "ne doit pas tomber dans la rente"

Le 17/06/2013 BFM Business

 

Le ministre de la Défense était l'invité de BFM Business, lundi 17 juin. Évoquant le cas de Dassault Aviation, il a réaffirmé sa volonté de voir le groupe de défense exporter davantage.

 

Alors qu'a débuté le Salon du Bourget -dont BFM Business est partenaire-  lundi 17 juin, Jean-Yves Le Drian s'est réjoui de cet "évènement exceptionnel". Notamment car il "rend compte de la force de l'industrie française".

 

Invité du Grand journal, le ministre de la Défense a ensuite abordé le dossier qui fâche: la vente (toujours pas conclue) du Rafale à l'Inde. Comme Eric Trappier (Dassault Aviation) à la même place, vendredi 14 juin, Jean-Yves Le Drian a jugé les signaux "positifs" pour une première vente hors des frontières françasies de l'appareil.

 

Mais il est surtout revenu sur des propos qui n'ont pas manqué d'inquiéter le dirigeant de Dassault Aviation. Le ministre avait en effet évoqué le concept de "rente", évoquant le fait que l'armée française commande régulièrement des Rafale.

 

La France va commander une cinquantaine d'A400M

 

Jean-Yves Le Drian a donc tenu à mettre les choses au clair: "dès qu'on est dans un marché captif, quelque soit l’industrie, on peut rapidement tomber dans la léthargie, c’est-à-dire dans la rente", a-t-il affirmé. "Ce n’est pas la logique que nous devons avoir, nous devons avoir une agressivité à l’exportation. C’est vrai pour Dassault, mais aussi pour les autres groupes industriels de défense."

 

Flying display validation of the second A400M Le Bourget 2013- photo EADS

Flying display validation of the second A400M Le Bourget 2013- photo EADS

En outre, le ministre a confirmé que l'armée française allait commander "une cinquantaine" d'A400M, le nouvel avion militaire d'Airbus. Et dans ce cas précis, il n'est en aucune question de "rente"...

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17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 20:55

15 nov. 2012 Salon du Bourget

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17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 20:55
photo RP Defense

photo RP Defense

17.06.2013 20minutes.fr

 

L'avionneur présente au Bourget, sous bulle, le premier drone de combat européen...

Ses airs d’Ovni se devinent derrière la bulle qui protège ses secrets de fabrication des regards trop curieux. Le nEUROn, premier démonstrateur technologique d’avion de combat sans pilote développé en Europe, est l’une des stars du cinquantième Salon de l’aéronautique du Bourget qui a ouvert ses portes lundi. Tel un VIP, il est impossible de s’en approcher, des barrières et des gendarmes veillant à tenir le public à une distance raisonnable.

Développé par Dassault, Saab (Suède), Ruag (Suisse), EADS Casa (Espagne), EAB (Grèce) et Alenia Aermacchi (Italie) pour 400 millions d’euros, son rôle est de tester les technologies de demain, notamment en termes de furtivité et d’automatisme de très haut niveau. Le nEUROn a effectué son premier vol à la fin de l’année dernière et poursuivra ses campagnes d’essai pendant une année en France, sur la base d’Istres, puis en Suède.

Un retard industriel à rattraper

«C’est le projet les plus avancé technologiquement», indique-t-on chez Dassault Aviation, où l’on prend soin de préciser que les drones en série ne voleront pas «avant 10 ou 25 ans». Si tant est qu’un programme industriel soit bel et bien lancé. Car en matière d’avion sans pilote, la France a pris un sacré retard, au point que le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian vient de commander 12 Reaper américains pour des missions d’observation, dont deux doivent être utilisés dès cette année au Mali.

Un vrai drone de combat

Mais, pour Dassault, le Reaper américain, même dans sa version armée tel qu’il est utilisé au Pakistan ou au Yémen, n’a rien d’un vrai drone de combat. «Il n’intervient pas dans une zone hostile, équipée de défense aérienne, explique-t-on chez l’avionneur français. Un vrai drone de combat doit se déplacer très vite dans une zone défendue et trouver lui-même sa cible, sans intervention humaine.» Et sans même émettre d’images auprès d’un centre de commandement car cela atténuerait sa furtivité. «Un des points essentiels est donc de déterminer à quel point le drone est autonome dans sa prise de décision.»

S’il correspond aux besoins de la guerre du futur, le drone de combat est-il adapté aux budgets fragilisés des Etats européens? Car un prototype coûterait beaucoup plus cher que le simple démonstrateur industriel. «C’est pour le rendre abordable que plusieurs partenaires européens se sont justement associés», répond-on chez Dassault.

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16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 16:50
Fully armed MQ-9 takes off on a mission in Afghanistan. Photo US Air Force

Fully armed MQ-9 takes off on a mission in Afghanistan. Photo US Air Force

 

16/06/2013 Michel Cabirol  - LaTribune.fr

 

EADS Cassidian, Dassault Aviation et Finmeccanica Alenia Aermacchi se disent prêts à coopérer sur un programme européen de drone de reconnaissance et de surveillance. Toutefois, il n'y a pas pour l'heure de projet affiché par les Etats européens.

 

La déclaration des trois industriels - Dassault Aviation, EADS et Finmeccanica - en faveur d'un programme MALE (Moyenne altitude Longue endurance), un drone de reconnaissance et de surveillance, était dans l'air du temps depuis quelques semaines... A la veille du salon du Bourget, ils ont opportunément finalisé leur déclaration appelant de leurs voeux "au lancement d'un programme de MALE européen". "Non seulement un tel programme conjoint satisferait les besoins des forces armées européennes, mais en outre il surmonterait les difficultés budgétaires actuelles par la mise en commun des ressources allouées à la recherche et au développement", ont souigné les trois partenaires. Et d'expliquer que "EADS Cassidian, Dassault Aviation et Finmeccanica Alenia Aermacchi déclarent qu'ils sont prêts à se coordonner autour d'un tel programme qui répondrait aux besoins en matière de sécurité de nos gouvernements et de nos forces armées en Europe".

Cette déclaration commune est également une réponse aux propos du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui regrettait de ne pas avoir un programme français ou européen de disponible toute de suite pour compléter le dispositif actuel au Mali. "Alors qu'est-ce-qu'on fait ? On attend que peut-être un jour certains industriels décideront d'agir d'ensemble pour le produire ? Mais ça sera quand ? Dans dix ans. Mais il y a une urgence (au Mali, ndlr) et j'assume cette responsabilité", avait-il expliqué. La France est donc sur le point d'acquérir deux drones MALE américains Reaper, fabriqués par General Atomics, pour couvrir la zone sahélienne. Jean-Yves Le Drian avait donc assuré que "la situation immédiate au Sahel (conflit au Mali avec possible extension au Niger, ndlr) me conduit à lancer l'acquisition d'un équipement existant, parce que nous ne pouvons plus attendre". Puis, dans une deuxième phase, la France est prête à en acheter deux autres, à condition de franciser ou européaniser la charge utile des vecteurs américains. C'est-à-dire avec une capacité d'être opérés de France et en France pour les problèmes de fréquences aériennes. Et surtout les renseignements recueillis par les drones passent par les États-Unis tant que les moyens de transmission n'ont pas été européanisés.

 

Agacement des industriels

Les propos de Jean-Yves Le Drian ainsi que sa décision d'acheter américain avait beaucoup agacé Dassault Aviation mais aussi EADS, qui s'étaient dit prêts à coopérer. "Si une demande existait, il n'y aurait pas de problème pour faire un drone entre les industriels. BAE Systems, EADS et Dassault pourraient trouver un terrain d'entente dès lors que les pays auraient émis un besoin commun", avait récemment assuré le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, soulignant que les industriels discutaient déjà entre eux. D'autant que le départ de l'ancien patron de Cassidian Stefan Zoller du groupe européen a semble-t-il pacifié quelque peu les relations houleuses entre EADS et Dassault Aviation. Le communiqué commun est donc la démonstration que les industriels européens peuvent coopérer sur un tel programme, qui va d'échec en échec depuis plus de dix ans. Pour autant, il y a un absent de marque dans cette déclaration commune, BAE Systems. "Il n'était pas possible d'obtenir leur accord ppur cette déclaration", explique-t-on chez Cassidian. Pour quelles raisons ? BAE Systems qui est beaucoup plus dépendant du marché américain que les autres industriels, a préféré jouer la discrétion... même s'il semblerait que le groupe britannique partage la même vision de Dassault Aviation, EADS et Finmeccanica.

Selon les trois industriels, "le développement d'un tel système permettrait, dès le stade de la conception, de tenir compte des besoins critiques en matière de certification des drones, et donc de les utiliser en toute sécurité dans l'espace aérien européen". Ce qui ne sera pas le cas des deux premiers Reaper achetés par Paris et qui seront interdits de survol dans l'espace aérien français. L'Allemagne vient de renoncer à des drones stratégiques Euro Hawk, après avoir dépensé des centaines de millions d'euros, devant le coût de cette adaptation. "La souveraineté et l'indépendance européenne en matière de gestion de l'information et du renseignement seraient garanties, tout en offrant un système robuste, capable de résister aux cyber-attaques, ont-il par ailleurs précisé. Ce programme serait orienté vers le développement de hautes technologies, de manière à stimuler des compétences clés et des emplois de haute valeur en Europe".

 

Un marché étroit

Le marché des drones MALE en Europe est limité. Jean-Yves Le Drian l'évaluait cette semaine à 30 ou 40 appareils : Allemagne, France, Grande-Bretagne, Italie et peut-être Pologne. Mais la technologie des drones militaires est une des rares qui promet d'avoir des retombées pour l'aéronautique civile, expliquait jeudi le patron d'EADS, Tom Enders, à quelques journalistes à Paris. Des groupes sont également très sceptiques sur la création d'une filière. "Il y a un tel retard en matière de drones que je ne vois pas qui va acheter un drone MALE européen, expliquait un industriel à La Tribune. Et je ne vois pas sur la base de quels pays, on peut développer un programme alors que les principaux pays européens ont déjà acheté du Reaper. J'ai l'impression que l'on se fait un peu plaisir avec cette histoire de drones". Au sein de l'armée de l'air, qui a besoin d'un drone très rapidement, de préférence le Reaper, on n'est pas convaincu par la création d'une filière industrielle européenne. A suivre...

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 16:55
le-premier-vol-du-demonstrateur-neuron - Rafale photo Dassault Aviation 01.12.2012

le-premier-vol-du-demonstrateur-neuron - Rafale photo Dassault Aviation 01.12.2012

14.06.2013 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

Dassault Aviation présentera un Falcon 7X, un Falcon 900LX et un Falcon 2000S sur le statique du Salon du Bourget 2013, accompagnés d’un Rafale C et d’un Rafale M. Un Rafale de l’armée de l’air et un Falcon 7X seront programmés pour les démonstrations en vol.

 

Mais la star du statique devrait être le démonstrateur de drone de combat nEUROn, qui sera exposé « sous une bulle protectrice », a annoncé ce matin le PDG de l’avionneur, Eric Trappier. Il revient ainsi sur ses déclarations du 14 mars dernier, lors de la présentation des résultats annuels. Eric Trappier avait alors laissé entendre que le nEUROn serait absent du Salon du Bourget pour des raisons de calendrier. Il avait également invoqué une certaine réserve quant à l’exposition « au regard précis de [nos] concurrents » sur ce drone qui préfigure l’aviation de combat du futur.

 

Salon du Bourget : un nEUROn, des Rafale et des Falcon pour Dassault

Le prototype avait effectué son vol inaugural le 1er décembre 2012. Développé dans un partenariat européen regroupant la France (Dassault Aviation, le maître d’œuvre), l’Espagne (EADS-CASA), la Grèce (HAI), l’Italie (Alenia Aermacchi), la Suède (Saab) et la Suisse (RUAG), l’UCAV avait jusque là uniquement présenté sous forme de maquette.

 

Du côté des maquettes justement, Dassault présentera notamment des Rafale (C, B, M), un Mirage 2000-5, un Falcon 2000MRA, un ATL2, un Alphajet, le nEUROn, le Voltigeur, ainsi qu’une maquette d’UCAS franco-britannique. Pour le civil, ce sont les Falcon 7X, 900LX, 2000LXS et 2000S qui seront exposés, ainsi que le S3, destiné à la mise en orbite de petits satellites.

 

En revanche, aucune nouvelle du côté du SMS, Eric Trappier ayant à nouveau rappelé que les annonces concernant le futur jet d’affaires se feront lors du prochain salon NBAA de Las Vegas en octobre prochain.

 

 

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 12:55
Loaded with GBU-12 bombs and a Damocles targeting pod, a Rafale departs St. Dizier airbase in the early hours of Sunday, January 13, en route to targets in Mali. (Photo: French Air Force)

Loaded with GBU-12 bombs and a Damocles targeting pod, a Rafale departs St. Dizier airbase in the early hours of Sunday, January 13, en route to targets in Mali. (Photo: French Air Force)

June 12, 2013 by Chris Pocock - ainonline.com

 

For the Dassault Rafale combat jet, the French intervention in Mali provided another chance to demonstrate its multirole capability. Starting with a 3,400-mile interdiction mission (AI) launched from France on the night of January 13, up to six aircraft subsequently flew daily from their deployed base at N’Djamena, Chad, also performing reconnaissance and close-air-support (CAS) missions. Six of them are still there.

 

On that first mission, four Rafales took off from St. Dizier airbase with less than 48 hours notice and destroyed 21 pre-planned rebel targets in the middle of the country. They were each carrying three 2,500-liter fuel tanks, plus either six 500 GBU-12 laser-guided bombs plus a Thales Damocles designator pod, or six Sagem AASM Hammer GPS-guided smart weapons. They landed at N’Djamena after nine hours 45 minutes, having been air-refueled six times.

 

Subsequent missions also relied heavily on air-to-air refueling, as the aircraft remained on station to support French and Mali ground troops as they advanced into rebel-held territory. “Mali is a large country, with lots of sand and one big river. We were flying 800 miles from N’Djamena just to get there, on day and night roundtrips lasting up to nine hours,” said Lt. Col. Francois Tricot, commanding officer of EC02.030, one of two French Air Force Rafale squadrons that were involved. He paid tribute to the crews of U.S. Air Force KC-135s who supplemented the five French C-135FR tankers that refueled the Rafales: “To rendezvous at 02:00 over a dark continent when you are miles from anywhere, is very reassuring, and proves that our NATO interoperability training works!” Nevertheless, he admitted that there were some unplanned diversions into Niamey, Chad, when aircraft lingered over Mali to provide possible close-air-support, and then no tanker was available.

 

Reconnaissance missions were somewhat shorter at around five hours 30 minutes. They were flown from 25,000 to30,000 feet using the large Thales Reco NG pod. “Nobody can see or hear us from that altitude,” Lt. Col. Tricot noted. The Reco NG pod contains long-range infrared band 2 and visible spectrum sensors that can image from high altitude, as well as an infrared band 3 sensor that is designed for high-speed, low-altitude missions. To save time interpreting the imagery, some preselected frames were datalinked to a ground station in Niamey as the aircraft flew back to N’Djamena. The Rafales also offered “nontraditional” ISR coverage while equipped for AI or CAS missions. “We could see and report people hiding in trenches, and vehicles under cover, using our night-vision goggles and the cockpit display from the targeting pod,” Tricot explained. Most of the CAS missions were flown at night “because that’s when the ground troops preferred to advance,” he added.

 

“We provided top cover for the paratroop drop at night when Timbuktu was retaken on 26/27 January, with two aircraft on station at any one time,” Lt. Col. Tricot said. “Everyone was surprised at how quickly we launched that operation, and the subsequent one to retake Gao. It was planned and executed in 48 hours,” he continued.

 

The GPS-guided version of the AASM proved particularly useful when mission planners called for multiple targets to be hit in quick succession, to preserve surprise. “A Rafale can multi-fire the AASM quickly, and we launched 12 from two aircraft within a minute on one mission. They hit targets dispersed over a wide area–munitions storage areas, training camps, and a headquarters,” said Tricot. On that mission in early February, another two Rafales were standing by armed with GBU-12s, so that if any target was not destroyed, it could be re-attacked using the laser-guided weapon.

 

The new, laser-guided version of the AASM was not yet available to the Rafale squadrons. Although the IR-guided AASM was available, it was not used over Mali. The Rafale can also now carry the longer-range 500 GBU-22 and larger 2,000 GBU-24 laser-guided bombs, but pilots had not yet been qualified on these weapons when the Mali intervention was launched. The dual-mode (GPS plus laser guidance) 500 GBU-49 is also now available on the Rafale.

 

Lt. Col. Tricot noted that the availability rate of the Rafales was over 90 percent, despite the tough deployed conditions. Pilots flew every second day. Missions against known targets took about two hours to plan, using the Sagem SLPRM system. “But debriefing could take up to five hours,” he noted. Tricot said that “hot” intelligence from the Rafale missions was sent directly to deployed ground units, as well as to the combined air operations center (CAOC) through normal reporting channels. Having the CAOC co-located at N’Djamena was “a great advantage,” he added.

 

Summing up, the squadron commander said that the missions over Mali “were nothing new for us–we already performed over Libya and Afghanistan.” But, he noted, the efficiency that comes from having multirole aircraft, crews, and technicians cannot currently be matched by most other warplanes. “I like to see a dirty Rafale–it’s a war machine!” he added.

 

OPERATION SERVAL CONTINUES IN MALI

 

On January 11 this year, France–in its ongoing military campaign called Operation Serval–quickly responded to Mali’s call for help in preventing the advance of Islamic militants from their northern strongholds toward the populated south of the country and its capital, Bamako. Some 4,000 French soldiers and airmen successfully turned the tide, pushing the rebels back to their mountain strongholds in the north, and then attacking them there with the help of the reviving Mali army. French soldiers are still there, helping retrain the country’s armed forces as part of a European Union mission.

 

The first airstrikes were performed by French Air Force (FAF) Mirage 2000Ds that were on deployment in Chad. They hit rebel targets at Diabalie and Konna. Six of these aircraft subsequently flew AI and CAS missions from the Mali capital, Bamako, using laser-guided GBU-12 and dual-mode (laser/GPS-guided) GBU-49 bombs. The FAF’s soon-to-be-retired Mirage F1Cs were also in action, a pair of them providing armed photo-reconnaissance missions from N’Djamena.

 

Gazelle, Puma and Tiger HAP helicopters were airlifted to the theater to provide armed reconnaissance and combat search-and-rescue capability. AMX10 armored fighting vehicles followed. The FAF transport fleet comprised two C-130s, three C160s and six CN235s, supplemented by airlifters from other nations (see below). Five French C-135FR tankers and an E-3F AWACS were also deployed. French government A340 and A310 airliners ferried troops to the region, and Falcon jets evacuated the wounded.

 

Full-motion video (FMV) coverage of Mali was provided by two EADS Harfang (IAI Heron) MALE UAVs operating from an undisclosed location, and a French Navy ATL2 more usually employed on maritime patrol duties. Satellite imagery was used extensively, notable from the French-sponsored Helios and Pleiades systems.

 

The entire air operation was run from a command center in Lyon staffed by 30 French officers plus a few more from Belgium, Denmark, Germany and the UK, supplemented by a Combined Air Operations Center (CAOC) in N’Djamena.

 

NATO ALLIES ASSIST IN OPERATION SERVAL

Participation d'un C17 canadien lors de manoeuvres logistiques sur la BA125 d' Istres

Participation d'un C17 canadien lors de manoeuvres logistiques sur la BA125 d' Istres

Although Operation Serval–the ongoing military campaign aimed at ousting Islamic militant in the north of Mali–was a French initiative, NATO allies provided some much-needed additional airlift and ISR capability. And the action would not have been possible without the cooperation of five countries in Francophone Africa, that provided basing rights: Chad, Djibouti, Niger, Ivory Coast and Senegal.

 

In addition to KC-135 support from the U.S., tankers were also provided by Germany (A310), Italy (KC-767) and Spain (KC-130). The UK Royal Air Force (RAF) sent a Sentinel radar reconnaissance jet that flew from Abidjan, and U.S. Air Force Reaper UAVs also provided some full-motion video coverage.

 

The RAF and U.S. Air Force also provided C-17s for the airlift of heavy equipment from France to Africa. Two German Air Force C160 Transalls supplemented the French airlift fleet of similar aircraft, as did C-130 Hercules from Belgium, Denmark and Spain. But France also had to charter expensive Il-76, An-124 and An-225 airlifters from commercial companies to meet the airlift requirements. By early March, more than 8,000 tons had been dispatched, on 540 flights.

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 11:55
photo S. Fort

photo S. Fort

14/06/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Canada, Malaisie et Inde. Trois campagnes export évoquées par le nouveau patron de l'avionneur Eric Trappier lors de sa conférence de presse avant l'ouverture du salon aéronautique du Bourget. Trois campagnes où Dassault Aviation veut croire en ses chances de succès.

 

Faut-il croire aux chances du Rafale au Canada ? Difficile même si le gouvernement canadien est très agacé par la facture en très nette hausse présentée par Lockheed Martin pour l'avion de combat américain, le F-35. Aussi, Dassault Aviation a décidé de jouer sa carte sans complexe avec le Rafale. "Nous sommes très volontariste au Canada", a souligné vendredi le PDG, Eric Trappier. Pourquoi ? "Le Canada, a-t-il expliqué, est un pays important pour nous puisque c'est un pays qui avait fait le choix unilatéral de participer au programme JSF, aujourd'hui F-35, dans le cadre de son développement. Ce choix pourrait être remis en cause. Les autorités canadiennes ont lancé un appel à informations pour étudier une alternative au F-35". Pour le nouveau PDG de l'avionneur, c'est donc "l'occasion de montrer que nous avons l'excellence avec le Rafale". Dassault Aviation est donc en train de répondre au RFI (Request for information) lancé par le gouvernement canadien. Au passage, il a fustigé les choix des pays européens, comme le Danemark et les Pays-Bas, qui ne semblent pas quant à eux remettre en cause leur choix d'acquérir des F-35 en dépit d'une facture qui gonfle. "En Europe, il existe un Buy American act qui semble laisser supposer que c'est toujours mieux d'acheter américain", a-t-il regretté.

 

Eric Trappier estime que le Rafale a ses chances au Canada. Pour plusieurs raisons. "Les militaires canadiens ont vu le Rafale en opération que ce soit au Mali ou même avant, en Libye", a-t-il fait valoir. Les militaires canadiens ont pu apprécier les performances opérationnelles de l'appareil. "Cela démontre très clairement que les avions de combat français, Rafale en particulier, sont au bon niveau pour répondre aux besoins opérationnels" de l'armée de l'air canadienne. Parallèlement, le patron de Dassault Aviation a rappelé que "le F35 a des difficultés". Notamment au niveau financier avec une facture sur les coûts de développement de plus en plus élevée et des coûts de support de l'appareil qui pourraient faire reculer certains pays acheteurs. L'heure de vol du F-35 serait deux plus chère que celle du Rafale, estime-t-on dans l'armée de l'air. "C'est l'occasion de montrer qu'en termes budgétaires les avions américains, même s'ils bénéficient de l'avantage du dollar, dérivent fortement dans leurs développements", a insisté Eric Trappier. Et de rappeler que "cela n'a pas été le cas du Rafale". "La Cour des comptes a montré que ce programme, qui a été décidé il y a plus de 20 ans, a eu 4 % à peu près de dérive budgétaire", a-t-il expliqué. Pour le PDG de Dassault Aviation, "le Rafale est un modèle dans ce domaine contrairement au F-35, qui a un développement qui dure et qui rencontre certaines difficultés techniques et surtout quelques problématiques budgétaires". Il a conclu que "les Canadiens se posent des questions sur le calendrier et sur la problématique budgétaire. Car, semble-t-il, le F35 va coûter cher en terme opérationnel".

 

Dassault très actif en Malaisie

 

Dassault Aviation est "très actif en Malaisie", a précisé Eric Trappier, qui a rappelé que l'avionneur avait envoyé à plusieurs reprises le Rafale surplace. La Malaisie, qui souhaite remplacer d'ici à 2015 sa flotte de MIG-29 russes, a présélectionné les trois concurrents européens - le Rafale, l'Eurofighter, fabriqué par EADS, BAE Systems et Finmeccanica, et le Gripen du suédois Saab - ainsi que le F18 de Boeing et le Sukhoi russe. Elle souhaite 18 avions de combat. Eric Trappier a réaffirmé que Dassault Aviation était prêt à installer une chaine d'assemblage du Rafale en Malaisie : "nous avons des partenariats industriels avec des entreprises en Malaisie. Nous avons commencé à travailler il y a deux ans. Nous sommes prêts à installer une chaîne d'assemblage si la demande se confirme". Et de souligner que "ce n'est pas le cas pour les autres compétiteurs". Pour le patron de l'avionneur, "c'est un grand avantage". Interrogé pour savoir si une chaine d'assemblage du Rafale était intéressante pour 18 appareils seulement, Eric Trappier a estimé que si les Malaisiens "la veulent, ils l'auront. Aussi, s'ils veulent se la payer, ils l'auront. Ce n'est pas compliqué de transférer une chaine d'assemblage".

 

Enfin, en Inde, "la négociation se poursuit", a-t-il précisé. Elle se poursuit sur deux volets : la vente de Rafale et sur les licences de fabrication de l'ensemble des composants du Rafale. Prié d'expliquer si le partage des responsabilités entre la France et l'Inde était un point de blocage, Eric Trappier a expliqué que ce travail entre les sociétés françaises et les sociétés indiennes se poursuivait. "Il n'y a jamais eu de blocage", a-t-il affirmé. Tout au plus "il y a des discussions volontaristes, qui sont quelques fois difficiles puisque c'est quand même un gros sujet. Mais cela se poursuit dans la très bonne humeur avec HAL (l'industriel indien choisi pour être le partenaire de Dassault Aviation, ndlr) et le ministère de la Défense indien. Il espère que cela aile "le plus vite". "Si on écoute nos amis indiens et si on s'écoute nous-mêmes, on aimerait bien finir en 2013. Quand je dis finir, c'est signer un contrat", a-t-il souligné. L'Inde a choisi le Rafale en janvier 2012 après un appel d'offres portant sur 126 appareils et potentiellement sur une option de 63 avions supplémentaires. "Des discussions sont en cours sur cette option", a déclaré Eric Trappier.

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 07:35
Rafale - Photo  Arpit Agarwal source LIVEFIST

Rafale - Photo Arpit Agarwal source LIVEFIST

14-06-2013 Par Challenges.fr

 

Eric Trappier est très confiant. D'après le patron du groupe de défense, le contrat pourrait être signé fin 2013.

 

Dassault Aviation s'est dit convaincu vendredi 14 juin de signer le contrat de vente de l'avion de combat Rafale avec l'Inde, les deux parties souhaitant selon lui conclure cette année.

 

Le PDG de Dassault, Eric Trappier, a également révélé qu'il discutait depuis plusieurs mois avec le groupe européen EADS et l'italien Finmeccanica sur ce que pourrait être un drone de surveillance européen de type MALE (moyenne altitude, longue endurance).

 

"L'Inde a été le premier client export de Dassault dans les années 50, elle sera sûrement aussi le premier à signer le (contrat du) Rafale", a déclaré le PDG de Dassault, Eric Trappier, lors d'une conférence de presse à Paris.

 

"On espère aller le plus vite possible. Si on écoute nos amis indiens et si on s'écoute nous mêmes, on aimerait bien finir en 2013, finir c'est signer un contrat", a précisé le nouveau patron qui a pris les commandes de l'avionneur au début de l'année.

 

Des discussions sur la mise en oeuvre de la production

 

L'Inde a choisi le Rafale en janvier 2012 après un appel d'offres portant sur 126 appareils et une option de 63 avions supplémentaires. "Des discussions sont en cours sur cette option", a déclaré Eric Trappier.

 

Refusant d'entrer dans le détail des négociations, Eric Trappier a simplement indiqué qu'elles se poursuivaient "dans la très bonne humeur", notamment sur le partage des responsabilités entre la France et l'Inde d'une part, et industriels français et indiens d'autre part. "Il n'y a jamais eu de blocage", a-t-il dit.

 

Abordant la question des drones MALE que les nations européennes achètent actuellement en Israël et aux Etats-Unis, Eric Trappier a déclaré que les industriels européens ne pourraient pas en développer sans commandes des Etats mais qu'ils étaient prêts à coopérer.

 

La France va acheter 12 drones américains

 

"Depuis quelques mois on échange en particulier avec EADS et Finmeccanica pour savoir comment on pourrait s'organiser s'il y avait un programme (gouvernemental) européen. S'il y avait un programme européen, il n'y aurait pas de problème pour ces sociétés là à s'entendre", a-t-il assuré.

 

Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a annoncé cette semaine qu'il allait acheter douze drones Reaper américains mais invité les industriels européens à travailler sur le successeur de cet appareil.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 21:55
Eric Trappier: le Rafale pourrait être vendu à l'Inde "fin 2013"

14/06/2013 Y. D. - bfmtv.com

 

Le PDG de Dassault Aviation, était l'invité de BFM Business, vendredi 14 juin. Il s'est dit "confiant" sur l'issue des négociations avec l'Inde, en vue de vendre 126 Rafales.

 

Le Salon du Bourget, qui ouvre ses portes lundi 17 juin, est un évènement crucial pour l’industrie aéronautique. Et ce n’est pas Eric Trappier, le PDG de Dassault Aviation, qui dira le contraire.

 

Invité de BFM Business, vendredi 14 juin, le dirigeant a souligné l’importance de ce salon, "une fête" donnant "l’occasion de rencontrer les professionnels et le grand public".

 

Pour ensuite passer au sujet qui fâche : le Rafale, qui peine toujours à trouver acquéreur. Mais Eric Trappier s’est dit "assez confiant" sur l’issue des négociations avec l’Inde.

 

"Les autorités indiennes sont déterminées à acheter le Rafale, nous sommes déterminés à le vendre, c’est un contrat long et difficile. La confiance se bâtit sur le détail de ces contrats", a-t-il affirmé.

 

Dassault discute de "clauses industrielles" avec ses partenaires indiens

 

En particulier certaines clauses concernant la fabrication de l’appareil: "nous allons fabriquer 18 avions en France, puis, petit à petit, nous allons le fabriquer en Inde. Ce sont donc l’ensemble de ces clauses industrielles que nous discutons avec les industriels indiens."

 

A entendre le dirigeant, le contrat pourrait être signé "fin 2013", pour "les 126 appareils au global", qu’il soient fabriqués en France ou en Inde.

 

Peut-être le dénouement d'un feuilleton dont Dassault se serait bien passé. D'autant que, de l'aveu même d'Eric Trappier, les négociations avec le Brésil sont un peu "endormies".

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 13:19
Dassault - Le Rafale sur les starting blocks en Malaisie

14/06 LesEchos.fr (Reuters)

 

Dassault Aviation s'est dit prêt vendredi à installer une ligne d'assemblage de Rafale en Malaisie et à renforcer ses partenariats industriels dans le pays afin de remporter le contrat très disputé pour 18 avions de combat, estimé par des sources industrielles à plusieurs milliards de dollars.

 

Le constructeur tricolore espère déjà boucler d'ici la fin de l'année un contrat de 126 avions en Inde et 63 options potentielles, évalué à quelque 15 milliards de dollars.

 

La Malaisie, qui souhaite remplacer d'ici 2015 sa flotte de MIG-29 russes, a pré-sélectionné les trois concurrents européens - le Rafale, l'Eurofighter, fabriqué par EADS, BAE Systems et Finmeccanica ) et le Gripen du suédois Saab ) - ainsi que le F18 de Boeing et le Sukhoi russe.

 

"Nous sommes très actifs en Malaisie, nous y avons envoyé notre Rafale à plusieurs reprises pour des évaluations par des pilotes", a déclaré Eric Trappier, le PDG de Dassault Aviation, dont EADS détient 46%, lors d'une conférence de presse à l'occasion du salon aéronautique du Bourget qui ouvrira ses portes lundi.

 

"S'ils veulent payer pour une ligne d'assemblage, ils l'auront", a ajouté celui qui à succédé en janvier à Charles Edelstenne à la tête de Dassault Aviation, dont EADS détient 46%.

 

Les ventes d'avion de combat en Asie et au Proche-Orient devraient plus que compenser les réductions budgétaires aux Etats-Unis et en Europe, a estimé de son côté mardi BAE Systems.

 

NÉGOCIATIONS EN FRANCE SUR LE RAFALE

 

En France, la loi de programmation militaire (LPM) qui doit être votée à l'automne doit réduire de 300 à 225 le besoin des forces françaises en avions de combat, en incluant les Mirage 2000-D de Dassault Aviation encore en activité.

 

"D'ici 10 ou 20 ans, nous nous attendons à ce que le Rafale ait remplacé tous les types d'avions" au sein des forces françaises, a estimé Eric Trappier.

 

L'avionneur négocie actuellement avec le gouvernement français une tranche conditionnelle de Rafale, en plus de la commande ferme de 180 unités dont l'avionneur a déjà livré 119 à ce jour.

 

"A cause des contraintes budgétaires, le calendrier de livraisons n'est pas aussi rapide que nous l'aurions souhaité", a noté Eric Trappier.

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a indiqué mardi que la France devrait en principe continuer à prendre livraison de 11 unités par an jusqu'en 2016, en deçà duquel Dassault Aviation estime que la production du programme relèverait de la mission impossible.

 

Jean-Yves Le Drian, qui multiplie les déplacements dans les pays potentiellement clients, comme le Qatar ou les Emirats arabes unis, a dit espérer que l'exportation du Rafale prendrait à partir de 2017 le relais de la commande française.

 

Paris cherche ainsi depuis des années à vendre au moins 36 Rafale au Brésil, qui a réaffirmé lundi que l'avion français faisait toujours partie de ses choix potentiels.

 

Des responsables brésiliens avaient toutefois déclaré début juin à Reuters que Brasilia, qui reporte régulièrement le lancement de son appel d'offres, s'orientait désormais davantage vers le F-18 de Boeing que le Rafale ou le Gripen suédois.

 

"Il est nécessaire d'avoir un avion qui restera en production pendant encore des années, ce qui est notre cas", a dit Eric Trappier. "Je pense que nous avons intérêt à attendre, donc cela ne nous dérange pas d'attendre".

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 12:35
photo S. Fort

photo S. Fort

14 juin 2013 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Dassault Aviation s'est dit convaincu vendredi de signer le contrat de vente de l'avion de combat Rafale avec l'Inde, les deux parties souhaitant selon lui conclure cette année.

 

Le PDG de Dassault, Eric Trappier, a également révélé qu'il discutait depuis plusieurs mois avec le groupe européen EADS et l'italien Finmeccanica sur ce que pourrait être un drone de surveillance européen de type MALE (moyenne altitude, longue endurance).

 

L'Inde a été le premier client export de Dassault dans les années 50, elle sera sûrement aussi le premier à signer le (contrat du) Rafale, a déclaré le PDG de Dassault, Eric Trappier, lors d'une conférence de presse à Paris.

 

On espère aller le plus vite possible. Si on écoute nos amis indiens et si on s'écoute nous-mêmes, on aimerait bien finir en 2013, finir c'est signer un contrat, a précisé le nouveau patron qui a pris les commandes de l'avionneur au début de l'année.

 

L'Inde a choisi le Rafale en janvier 2012 après un appel d'offres portant sur 126 appareils et une option de 63 avions supplémentaires. Des discussions sont en cours sur cette option, a déclaré M. Trappier.

 

Refusant d'entrer dans le détail des négociations, M. Trappier a simplement indiqué qu'elles se poursuivaient dans la très bonne humeur, notamment sur le partage des responsabilités entre la France et l'Inde d'une part, et industriels français et indiens d'autre part. Il n'y a jamais eu de blocage, a-t-il dit.

 

Abordant la question des drones MALE (Moyenne altitude longue endurance) que les nations européennes achètent actuellement en Israël et aux Etats-Unis, M. Trappier a déclaré que les industriels européens ne pourraient pas en développer sans commandes des Etats mais qu'ils étaient prêts à coopérer.

 

Depuis quelques mois on échange en particulier avec EADS et Finmeccanica pour savoir comment on pourrait s'organiser s'il y avait un programme (gouvernemental) européen. S'il y avait un programme européen, il n'y aurait pas de problème pour ces sociétés là à s'entendre, a-t-il assuré.

 

Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a annoncé cette semaine qu'il allait acheter douze drones Reaper américains mais invité les industriels européens à travailler sur le successeur de cet appareil.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 17:55
MQ-9 Reaper flies above Creech AFB - photo USAF

MQ-9 Reaper flies above Creech AFB - photo USAF

13 Juin 2013 par Frédéric Pons  - V.A.

 

Salon du Bourget. Nos armées ont tardé à se décider en faveur de ces armes et les politiques à les financer. Les impasses d’hier obligent à acheter du matériel américain. Mais avec quelles contraintes ?

 

Le Mali l’a démontré. La panoplie française souffre d’un vide inquiétant en matière de drones dits “Male” (moyenne altitude, longue endurance). Notre armée de l’air n’en possède que quatre, des Harfang (EADS, sur une plate-forme israélienne), faute d’avoir su mobiliser ses ingénieurs et ses militaires voilà quinze ou vingt ans. « L’ensemble de la communauté de défense, le ministère autant que l’industrie, a manqué le virage de ce type d’équipement, regrette Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense. Et ce qui est vrai en France l’est aussi en Europe. » Il faut reconnaître aussi que ces avions sans pilote n’étaient pas la priorité des décideurs de l’armée de l’air, pour la plupart pilotes de chasse…

 

La France court derrière ses drones

Après l’Afghanistan et la Libye, les Harfang ont prouvé leur utilité au Sahel, à partir du Niger. En quatre mois, ils ont réalisé 90 sorties, 1 600 heures de mission au-dessus du Mali, un territoire grand comme deux fois et demie la France. Mais ces machines, surexploitées, sont en fin de vie, avec des capteurs vieillissants. « Nous avons besoin d’une solution de court terme et d’une vision de long terme », expliquait l’an dernier le général Paloméros, alors chef d’état-major de l’armée de l’air.

 

Les besoins sont tels et la demande si pressante que la France se voit obligée d’acheter du matériel américain, après des années d’hésitations : Jean-Yves Le Drian et son homologue américain Chuck Hagel se sont mis d’accord, le 17 mai à Washington, sur l’achat de deux drones Reaper. Fabriqué par General Atomics, cet engin de 4,5 tonnes (quatre fois plus lourd qu’un Harfang) est capable de voler vingt-quatre heures. « Il fallait sortir d’une impasse opérationnelle et industrielle pour enfin doter la France de drones, pièces maîtresses du renseignement et de la guerre de demain », dit le ministre de la Défense.

 

Cette bonne nouvelle pour les opérations ne l’est pas vraiment pour les industriels européens. L’achat se fait au seul profit de l’industrie américaine, au détriment des laboratoires et des usines d’Europe. « À force d’avoir raté trop de rendez-vous cruciaux sur ce dossier, on achète sur étagère aux États-Unis, aux conditions du Pentagone », résume un familier du dossier.

 

Le constat de carence en drones est en réalité fait depuis longtemps. Mais la nécessité de s’en doter est longtemps restée une incantation, vide de sens sans les investissements nécessaires. Le livre blanc de la défense 2013 ne déroge pas à la règle : il annonce douze « drones de sur veillance de théâtre » d’ici à 2019. Mais avec quels moyens ?

 

Euro Hawk décollage de la BA De de Manching 11.01.2013 photo EADS - Cassidian

Euro Hawk décollage de la BA De de Manching 11.01.2013 photo EADS - Cassidian

En Europe, aucun programme n’est prêt. Les pays européens ont renoncé à toute production autonome, sauf pour les drones tactiques, avec le programme Watchkeeper de l’armée britannique, en cours d’essai. L’Allemagne vient de faire une croix sur son Euro Hawk, la version européanisée par EADS Cassidian du “vieux” et puissant Global Hawk de l’américain Northrop Grumman, trois fois plus lourd que le Reaper.

 

source lefigaro.fr

source lefigaro.fr

La dernière perspective de drone européen reste l’ambitieux Neuron de Dassault Aviation, en coopération avec Alenia (Italie), Saab (Suède), EADS-Casa (Espagne), HAI (Grèce) et Ruag (Suisse). Son premier vol a eu lieu en décembre dernier à Istres. Dassault travaille aussi avec Israël, l’autre producteur mondial de drones Male, sur un programme dérivé du Heron-TP israélien.

 

Le contrat Reaper n’est pas idéal. La France en achète deux, avec une station au sol. Aucune technologie française ne devrait être embarquée et les Américains ont sans doute posé des conditions à leur emploi, comme ils l’ont fait pour le Royaume-Uni et l’Italie, privés de toute autonomie : l’escadron des drones anglais est stationné… sur la base aérienne de Creech, au Nevada !

 

L’enjeu pour la France sera de rester autonome, avec des capteurs et des systèmes de communication par satellite placés sous le contrôle des seuls opérateurs français. Ce n’est pas gagné car les Américains sont d’une grande vigilance sur leurs technologies sensibles, d’autant que la polémique ternit le blason de ces armes réputées “non éthiques” (lire ci-contre).

 

La CIA a effectué des centaines de frappes entre 2008 et cette année, en Afghanistan, au Pakistan, au Yémen. Près de 4 700 personnes auraient été tuées, dont des centaines de cibles terroristes, dites “à haute valeur ajoutée”. Barack Obama promet plus de contrôle et de transparence sur les drones armés, transmettant leur responsabilité de la CIA au Pentagone.

 

Pour la France, les drones de combat ne sont envisagés qu’à l’horizon 2030. Ils viendront compléter voire remplacer les avions de chasse. « Ce rendez-vous, nous ne le manquerons pas », promet Le Drian, annonçant « les moyens nécessaires ». Pour l’instant, l’état-major français exclut toute intention de posséder des drones armés pour des bombardements ciblés. Pour l’instant…

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 12:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

13/06/2013 Michel Cabirol,- LaTribune.fr

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian conteste à demi-mots la rente que constituerait le programme Rafale pour l'avionneur. Mais ses marges de maoeuvre restent très limitées compte tenu du poids de ce programme pour l'ensemble de la filière aéronautique tricolore.
 

Le dossier n'est pas simple pour le ministère de la Défense. Il demande de la finesse... et surtout un coup de pouce - un premier contrat export - pour régler en douceur et sans casse le dossier Rafale,  certes un des bijoux technologiques de l'industrie française, mais qui pèse toutefois lourdement sur le budget de la Défense dans un contexte financier tendu. Et surtout il doit être géré sans dogmatisme. Car le Rafale fait vivre toute une filière de hautes technologies avec des savoir-faire uniques. Soit plus de 7.000 emplois répartis parmi les grands sous-traitants de Dassault Aviation, Thales et Safran en tête, ainsi que 500 PME. Faut-il rappeler également que la France, même si c'est un choix risqué, demeure l'un des rares pays à pouvoir fabriquer seul un avion de combat...

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, doit prochainement entrer dans une période d'arbitrages pour construire la prochaine loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019. Selon l'hypothèse de travail privilégiée, il devrait continuer à prendre livraison de 11 Rafale par an jusqu'en 2016 inclus (2014, 2015 et 2016), a-t-il expliqué lors d'un déjeuner avec quelques journalistes. "Je ne peux pas vous le confirmer définitivement. On n'a pas fini la discussion avec eux", précise-t-il cependant. "C'est l'hypothèse sur laquelle nous travaillons, mais après on espère que l'exportation prendra le relais". L'avion de combat, qui fait l'objet d'une commande ferme de 180 exemplaires devant courir au rythme actuel jusqu'en 2019, échapperait ainsi aux étalements de livraisons qui risquent de frapper d'autres grands programmes dans le cadre de la LPM, prévue pour être votée au Parlement cet automne.

 

Le Rafale bloque des marges de manoeuvre

Mais le ministre aimerait s'émanciper de cet échéancier très contraignant. Il regrette que "Dassault soit installé sur un concept de rente  qui assure un nombre d'avions à livrer pendant un certain temps", mais parallèlement, il juge "étayé" le niveau de 11 livraisons par an, en deçà duquel Dassault Aviation estime que la production du programme relèverait de la mission impossible. "C'est la cadence minimale fixée au regard de la continuité industrielle et de la capacité des fournisseurs de Dassault à produire les équipements nécessaires", avait expliqué à l'automne 2012 le Délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon. Les cadences de la production de Rafale ont déjà été beaucoup ralenties. Ainsi, le 137e Rafale qui devait être livré fin 2000 à l'origine, ne le sera que fin 2014.

Mais le Rafale pèse sur les marges de manoeuvre financières du ministère, qui aimerait dégager des crédits pour des programmes jugés urgents par la nouvelle équipe, notamment les drones et les avions multi-rôles MRTT. Pour l'heure, le Rafale pèse sur les programmes à effet majeur (PEM), autrement dit les grands programmes. Pour l'heure, le ministère a ainsi prévu 1,11 milliard d'euros de crédits de paiements en 2013 pour les 11 Rafale livrés, 1,01 milliard en 2014 et, enfin, 762,4 millions en 2015. A cela, il faut ajouter l'opération de rétrofit des 10 Rafale F1 livrés à la Marine avant 2003  en vue de les mettre au standard F3. Soit un investissement d'environ 113 millions d'euros répartis sur 2013-2015.

En outre, le ministère poursuit les travaux d'intégration du futur missile air-air Meteor sous le Rafale pour un montant de 146 millions d'euros sur la même période. Au total, l'avion de combat monopolise en crédits de paiements 1,31 milliard d'euros en 2013, 1,2 milliard en 2014 et, enfin, 891 millions en 2015. Bref, des montants importants sur une enveloppe de 5,7 à 5,9 milliards d'euros par an destinée aux grands programmes des armées.

 

L'export, le miroir aux alouettes ?

Seul espoir de Jean-Yves Le Drian, l'export. Cela permettrait de réduire la cadence de production des Rafale France. Comment ? En remplaçant un Rafale France par un Rafale exporté. Encore faut-il conclure un premier contrat à l'export. Ce qui est dans le domaine du possible en Inde. Mais quand ? L'idée de remplacer un pour un n'est pas nouvelle - le gouvernement Fillon l'envisageait déjà - mais elle permettrait cette fois-ci de faire des économies... à moyen terme. Et pour ceux qui pensaient qu'un contrat export du Rafale pouvait desserrer à court terme la contrainte budgétaire pesant sur le ministère de la Défense, c'est raté. Ce ne sera pas avant 2017. Les déclarations à l'automne 2012 de Laurent Collet-Billon avait jeté un froid. "Si elle se produit, l'exportation du Rafale permettra d'alléger la charge à partir de 2017", avait-il expliqué. Il faut en moyenne trois ans pour fabriquer un exemplaire. Soit à la fin du quinquennat de François Hollande.

Jean-Yves Le Drian, qui multiplie les déplacements dans les pays à la recherche d'avions de combat, comme la Malaisie, le Qatar ou les Emirats arabes unis, dit ne pas pouvoir imaginer que le Rafale échoue à s'exporter. "On me parle du Rafale partout", souligne-t-il. Paris, qui essaie depuis des années de vendre l'avion militaire à l'étranger pour soulager ses finances, espère décrocher un méga-contrat de 126 unités auprès de l'Inde pour un total évalué à environ 18 milliards d'euros. Mais c'est loin d'être conclu. Certains observateurs, sans remettre en cause le travail effectué, estiment que la finalisation du contrat interviendra après les élections législatives du printemps 2014

Concernant le Brésil, à qui la France espère vendre au moins 36 Rafale, Jean-Yves Le Drian n'a pas souhaité faire de commentaires sur la préférence supposée du pays sud-américain pour le F-18 de l'américain Boeing, évoquée par des responsables brésiliens début juin. Le gouvernement brésilien, qui semble avoir d'autres priorités que le renouvellement de sa flotte d'avions de combat, a cependant fait savoir lundi que le Rafale faisait toujours partie de ses choix potentiels. A Paris, on estime que Brasilia préfère investir dans des bâtiments pour sa marine en vue de protéger ses réserves de pétrole.

 

Le Drian a un moyen de pression sur Dassault

L'Etat dispose néanmoins d''un moyen de pression sur Dassault car des discussions vont s'engager sur la commande de la cinquième tranche de Rafale. L'armée de l'air espère qu'elle sera conclue à l'horizon 2016-2017. Jusqu'à présent, 180 Rafale ont fait l'objet d'une commande ferme par l'État français, sur un besoin exprimé avant la publication du Livre blanc de la Défense par les forces armées françaises de 286 unités (228 pour l'armée de l'air et 58 pour la marine). Quelque 118 appareils ont été livrés à fin décembre 2012. A raison d'une livraison de 11 Rafale par an entre 2013-2016, Dassault Aviation aura livré 162 appareils fin 2016. Il sera alors temps de passer la commande de la cinquième tranche. Reste à savoir combien car le nouveau Livre blanc s'appuie sur un modèle d'armée comprenant 225 avions de combat (air et marine) sans préciser s'il s'agit d'une configuration tout Rafale ou d'un mix Rafale-Mirage 2000.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 07:55
photo Jean Ponsignon AerobuzzFr

photo Jean Ponsignon AerobuzzFr

11/06 LesEchos.fr (Reuters)

 

La France devrait continuer à réceptionner 11 Rafale par an jusqu'en 2016.

Le Drian espère qu'une vente à l'export prendra le relais en 2017

 

La France devrait continuer à prendre livraison de 11 Rafale par an jusqu'en 2016 inclus, avant que les ventes à l'export tant attendues de l'avion de combat de Dassault Aviation ne prennent le relais, a déclaré mardi le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

 

L'avion de combat tricolore, qui fait l'objet d'une commande ferme de 180 unités devant courir au rythme actuel jusqu'en 2019, échapperait ainsi aux étalements de livraisons qui risquent de frapper d'autres grands programmes dans le cadre de la loi de programmation militaire pour 2014-2019, prévue pour être votée au Parlement cet automne. (Voir : )

 

Paris, qui essaie depuis des années de vendre le Rafale à l'étranger pour soulager ses finances, espère décrocher enfin d'ici décembre un méga-contrat de 126 unités auprès de l'Inde pour un total estimé à environ 15 milliards de dollars.

 

"Dassault est installé sur un concept de rente qui indique qu'il y a un certain nombre d'avions pendant un certain temps", a résumé Jean-Yves Le Drian, lors d'une rencontre avec des journalistes.

 

Il a jugé "étayé" le niveau de 11 livraisons par an, en deçà duquel Dassault Aviation estime que la production du programme relèverait de la mission impossible et il a souligné que ce rythme devrait être maintenu jusqu'en 2016 inclus.

 

"Je ne peux pas vous le confirmer définitivement. On n'a pas fini la discussion avec eux", a-t-il cependant précisé.

 

"C'est l'hypothèse sur laquelle nous sommes, mais après on espère que l'exportation prendra le relais".

 

MALAISIE, EMIRATS, QATAR...

 

Jean-Yves Le Drian, qui multiplie les déplacements dans les pays à la recherche d'avions de combat, comme la Malaisie, le Qatar ou les Emirats arabes unis, dit ne pas pouvoir imaginer que le Rafale échoue à s'exporter.

 

"On me parle du Rafale partout", a-t-il noté.

 

Concernant le Brésil, à qui la France espère vendre au moins 36 Rafale, Jean-Yves Le Drian n'a pas souhaité faire de commentaire sur la préférence supposée du pays sud-américain pour le F-18 de l'américain Boeing, évoquée par des responsables brésiliens début juin.

 

Le gouvernement brésilien a cependant fait savoir lundi que le Rafale faisait toujours partie de ses choix potentiels.

 

Dassault Aviation reste d'ailleurs dans la course pour la perspective, certes lointaine, du futur drone de combat, envisagé pour les années 2030, avec son prototype Neuron qui a effectué son premier vol en décembre dernier.

 

Mais dans l'immédiat, Paris négocie avec l'américain General Atomics une commande potentielle de 12 drones de surveillance Reaper pour un coût total estimé à environ 670 millions d'euros, sous réserve de l'aval du Congrès américain.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 07:55
Le Drian tire la sonnette d'alarme sur le Rafale

11 juin 2013 Par Elodie Vallerey – Usine Nouvelle

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a rappelé à Dassault Aviation, le constructeur français de l'avion de combat Rafale, qu'à partir de 2017, l'avionneur devra compter sur les exportations pour vendre son chasseur.

 

C'est écrit noir sur blanc dans le Livre blanc de la défense dévoilé le 29 avril dernier. L'équipement de l'armée française en avions de combat Rafale va se poursuivre mais la cible sera réduite à 225 appareils au lieu de 286 prévus au début du programme.

 

En commande ferme, cela représente 180 appareils (armée de l'air et Marine), dont près de 120 ont déjà été réceptionnés par l'armée. Il ne reste donc qu'une poignée d'années (tout au plus jusqu'en 2019) avant que la France ne soit plus un client - l'unique à ce jour - pour le Rafale.

 

Lors d'un déjeuner avec la presse spécialisée le 11 juin, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a prévenu Dassault Aviation : l'exportation de l'avion de combat reste la seule issue pour continuer à produire le Rafale.

 

"Dassault est installé sur un concept de rente (...) On va continuer le rythme de livraison dans l'immédiat et après il faut que l'exportation joue son rôle", a déclaré le ministre, comme le rapporte l'AFP.

 

D'après ses calculs, à un rythme de 11 Rafale livrés par an, l'armée continuera à en recevoir "jusqu'en 2016 ou 2017", même si cette date n'est pas "gravée dans le marbre", a assuré Le Drian. Le seuil de 11 appareils annuels a toujours été brandi par Dassault comme un minimum pour sa cadence de production.

 

L'exportation du Rafale reste l'une des priorités de Dassault, avait confié Eric Trappier, le PDG de Dassault Aviation, en avril. En Inde, les négociations exclusives se poursuivent, mais pourront prendre encore des années. De son côté, le Brésil hésiterait encore entre le Rafale français et le F-18 Super Hornet de l'américain Boeing. Aux Emirats arabes unis, le Rafale est bien placé, mais sans appel d'offres, le processus décisionnaire reste un chemin tortueux.

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 20:24
La Défense prévoit que les livraisons à l’Inde, pays avec lequel Dassault mène des négociations exclusives portant sur la vente de 126 exemplaires de son avion de combat, démarrent dès 2016. - photo S. Fort

La Défense prévoit que les livraisons à l’Inde, pays avec lequel Dassault mène des négociations exclusives portant sur la vente de 126 exemplaires de son avion de combat, démarrent dès 2016. - photo S. Fort

11/06 Par Alain Ruello – LesEchos..fr

 

La loi de programmation militaire intègre des livraisons à l’Inde dès 2016. Cela suppose qu’un contrat soit signé dès cette année.

 

Excès d’optimisme ? En cours d’élaboration, la prochaine loi de programmation militaire intègre des hypothèses d’exportation du Rafale pour le moins optimistes. La Défense prévoit que les livraisons à l’Inde, pays avec lequel Dassault mène des négociations exclusives portant sur la vente de 126 exemplaires de son avion de combat, démarrent dès 2016. Ce qui suppose que le contrat soit signé cette année, car, selon l’avionneur, il faut trois ans et demi pour en produire un. Pas impossible, sauf que la fenêtre va vite se refermer à l’approche des élections législatives de 2014 en Inde.

 

Interrogé ce mardi lors d’une rencontre informelle avec quelques journalistes, Jean-Yves Le Drian a évoqué « 2016 ou 2017 ». Le ministre prévoit d’ailleurs de se rendre à New Delhi en juillet pour pousser le dossier, parmi d’autres. Selon nos informations, c’est bien 2016 qui a été retenu dans la loi de programmation. Cette année là, la DGA et l’Etat major prévoient de n’acheter que quatre Rafale, sur les onze produits par an, ce qui soulagera d’autant la trésorerie de l’armée.

Rafale Fighter  Head Up Display - photo S. Fort

Rafale Fighter Head Up Display - photo S. Fort

Une cadence de onze Rafale défendue bec et ongle par Dassault

 

Cette cadence de onze Rafale, Dassault continue de la défendre bec et ongle. Pour l’avionneur, impossible de descendre en deçà, au risque sinon de casser l’équation économique du programme, voire de prendre le risque de ruptures irréversibles dans la chaîne de sous-traitance. « Nous ne descendrons pas en dessous », affirme-t-on en interne. Bien qu’il évoque une « rente » de situation, Jean-Yves Le Drian semble n’y trouver rien à redire. « C’est étayé », a-t-il indiqué.

 

C’est d’ailleurs ce qui se profile pour 2014 et 2015, les deux premières années de la loi de programmation. Alors que les calendriers de quasiment tous les grands programmes d’armement vont être étalés, le Rafale, lui, continuera à être livré comme actuellement. « C’est l’hypothèse sur laquelle on est, on va continuer dans l’immédiat », poursuit Jean-Yves Le Drian.

 

Quand on sait que l’armée débourse 1,2 milliard d’euros par an pour obtenir ses onze Rafale, que le budget à venir pour les grands programmes d’armement va tourner autour des 5,7 milliards, toujours par an, un ou deux exemplaires payés en moins et c’est une bouffée d’oxygène bienvenue pour financer les autres programmes, navals par exemple. Sans compter qu’il va falloir trouver de l’argent pour de nouveaux programmes, drones et avions ravitailleurs notamment. Compte tenu du délai de fabrication d’un Rafale, il est de toute façon trop tard pour remettre en cause les livraisons de 2014 et 2015, fait savoir Dassault.

 

La sécurité de la dissuation nucléaire mise en cause

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

Après l’échec d’un tir d’essais du missile de nouvelle génération M51, l’aura de fiabilité de la dissuasion nucléaire française vient de subir un nouvel accroc. Une enquête du « Télégramme de Brest » a révélé hier des trous inquiétants dans le dispositif de sécurité de l’Ile Longue, port d’attache dans la rade de Brest des quatre sous-marins lanceurs d’engins de la force océanique stratégique. Badge d’accès obsolètes, absence de chicane, clôture en mauvais état, procédures d’alertes ignorées des vigiles… il n’est pas très difficile de pénétrer le saint du saint de la dissuasion, même si cela semble limité au premier rideau de la base. La Défense a indiqué que Jean-Yves Le Drian avait aussitôt confié une enquête à l’inspection générale des armées. Et ce alors même que le ministère affirme n’avoir rien appris de l’article du « Télégramme de Brest » ! Lors d’une rencontre avec la presse, Jean-Yves le Drian a précisé qu’il souhaitait clarifier deux points : celui des badgeuses et le fait qu’un commando ait pu approcher d’un sous-marin lors d’un test de sécurité.

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 19:55
Le Bourget 2013 : le drone Neuron de Dassault en vedette

12/06/2013 Par Guillaume Steuer – Air & Cosmos

 

Le Neuron n'avait jusqu'alors été présenté au Bourget que sous forme de maquette.

 

Ce devrait être l'une des vedettes de cette nouvelle édition du salon du Bourget, qui ouvrira ses portes dès lundi prochain pour les professionnels. Le démonstrateur de drone de combat européen Neuron, qui a fait son vol inaugural le 1er décembre 2012, devrait en effet être présent "en chair et en os" au salon alors qu'il n'avait jusqu'alors été présenté que sous forme de maquette. Dassault Aviation, maître d'oeuvre du programme, n'a pas encore officiellement confirmé cette présence mais pourrait le faire dès la fin de cette semaine à l'occasion d'une conférence de presse pré-Bourget.

 

Cette présence symbolique permettra de marquer l'entrée de l'Europe (et de Dassault) dans le club très fermé des concepteurs d'aéronefs de combat furtifs. Elle offrira aussi aux industriels partenaires du programme une occasion de montrer le fruit de leurs travaux aux délégations des différentes nations (France, mais aussi Italie, Espagne, Grèce, Suisse et Suède) ayant financé les 405 millions d'euros qui ont été nécessaires pour lancer le projet en 2006. La présence du drone au Bourget aura sans doute un petit impact sur le calendrier d'essais prévu à l'origine mais, à l'aube d'une nouvelle loi de programmation militaire qui déterminera l'avenir de l'industrie de l'aviation de combat française, le jeu en vaut certainement la chandelle.

 

Avant de rejoindre le Bourget, le drone Neuron a passé plusieurs semaines dans la chambre anéchoïque "Solange" mise en oeuvre par la DGA sur son site de Bruz, en Bretagne. Des essais qui ont permis de mesurer avec précision la signature équivalente radar (SER) de l'engin avant de pouvoir enchaîner sur une campagne d'essais en vol qui devrait avoir lieu depuis Istres, mais aussi en Sardaigne et en Suède.

photo dassault-aviation.com

photo dassault-aviation.com

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 07:55
Flirter avec les nuages et un Rafale

05.06.2013 by Steven__Strong

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 06:25
photo Jean Ponsignon AerobuzzFr

photo Jean Ponsignon AerobuzzFr

05/06/2013 L'Expansion.com

 

La présidente du Brésil, Dilma Roussef, pencherait en faveur du F 18 de Boeing pour équiper son armée de l'air à l'issue d'une recontre avec le vice-président américain Joe Biden. Ce qui signerait le glas des espoirs de Dassault et de son Rafale.

 

Coup dur pour le Rafale. Encore favori au Brésil il y a un an, l'avion de combat de Dassault verrait ses espoirs de contrat s'éloigner au profit du F-18 de Boeing. La rencontre mardi du vice-président américain Joe Biden et de la présidente brésilienne Dilma Roussef aurait été déterminante, croit savoir l'agence de presse Reuters, qui cite des responsables brésiliens anaonymes.

 

Le Brésil craignait que le Congrès américain ne s'oppose au contrat afin d'éviter tout transfert de technologie militaire en direction du pays le plus peuplé d'Amérique Latine dont les positions sur l'Iran ou le Venezuela ont parfois énervé certains parlementaires US. Mais Joe Biden aurait donné des assurances qu'il n'en serait rien. Résultat, un contrat portant sur 36 avions de chasse pour un montant de quatre milliards de dollars semble bien parti pour tomber dans l'escarcelle de Boeing. Des commandes supplémentaires pourraient même s'y s'ajouter.

 

Les sources de Reuters ont toutefois précisé que la présidente brésilienne n'avait pas encore pris de décision définitive. Le calendrier exact de l'annonce n'est pas non plus connu. Dassault et le suédois Saab, également sur les rangs, ne sont donc pas officiellement hors course. Mais l'Inde apparaît plus que jamais comme le plus sûr espoir du Rafale pour décrocher enfin son premier contrat à l'étranger.

 

Problème, la négociation était au point mort en mai. La vente de quelque126 appareils achoppait sur le refus du français d'assumer la responsabilité des appareils assemblés sur place dans le cadre d'un transfert de technologie. Le contrat, évalué entre 12 et 20 milliards de dollars, stipule que les 18 premiers exemplaires doivent être construits en France et les 108 restants assemblés sous licence en Inde.

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