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28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 16:35
photo Dassault Aviation

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25 avril 2015 par Aerobuzz.fr

 

Les gardes-côtes du Japon ont sélectionné le Falcon 2000 MSA (Maritime Surveillance Aircraft) proposé par Dassault Aviation pour renforcer leurs moyens aériens de surveillance maritime. Ce biréacteur conçu sur la base du Falcon 2000 LXS (autonomie 4.000 nautiques), peut accomplir un large spectre de missions incluant la surveillance maritime, la lutte contre la piraterie et le narcotrafic, le contrôle des pêches, la police, la recherche et sauvetage, le renseignement et la reconnaissance.

 

Le Japon exploite des Falcon pour les missions de surveillance maritime et de recherche et sauvetage autour de l’archipel japonais depuis 1989. Le programme Falcon 2000 MSA réunit également L-3 Platform Integration et Thales. Dassault Aviation fournira également des moyens complets d’aide à la maintenance.

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16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 12:55
Mirage IV N°28 remis en état par EALC a effectué son premier vol le 12 mars 1982. Il a été retiré du service actif en 1997 - photo EALC

Mirage IV N°28 remis en état par EALC a effectué son premier vol le 12 mars 1982. Il a été retiré du service actif en 1997 - photo EALC

 

8 avril Aerobuzz.fr

 

Le Mirage IV de l’association EALC (Espace Aéro Lyon Corbas) vient d’être classé monument historique. Cet avion mythique a rejoint l’impressionnante collection présentée sur l’aérodrome de Lyon-Corbas en juillet 2010. Il a fait l’objet d’une méticuleuse restauration menée par un groupe de 5 mécaniciens dirigé par Remy Bourdon. Bernard Trible, le président fondateur d’EALC, estime à 6.500 heures de travail, la restauration qui s’est terminée en juin 2013. Le train d’atterrissage, l’éclairage et les commandes de vol fonctionnent. L’idée est de pouvoir réaliser un spectacle son et lumière pour mettre en valeur le bombardier stratégique de Dassault.

 

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14 avril 2015 2 14 /04 /avril /2015 11:55
photo Dassault Aviation

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le 14-04-2015 Par Jean-Gabriel Fredet – Challenges.fr

 

Entendu, le Rafale est le meilleur avion de combat du monde. Mais les contradictions de la diplomatie américaine lui ont paradoxalement ouvert le grand marché de l’exportation. En Egypte, puis en Inde... avant les Emirats?

 

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 16:35
photo Dassault Aviation

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10 avril 2015 Romandie.com (AFP)

 

Vallon-Pont-d'Arc (France) - Le président François Hollande a dit vendredi espérer avancer sur une vente de l'avion de combat français Rafale à l'Inde, lors de sa rencontre dans l'après-midi à Paris avec le Premier ministre Narendra Modi, même s'il y aura d'autres rencontres.

 

Je souhaite, mais il n'y a pas non plus de date limite, que nous puissions avancer au cours de la visite du Premier ministre Modi, mais il y aura d'autres rencontres et nous verrons bien comment nous pouvons finaliser ce possible contrat, a déclaré le président français, interrogé par l'AFP lors d'un déplacement dans le sud de la France.

 

Selon lui, beaucoup de discussions ont été engagées depuis déjà plusieurs semaines alors que Français et Indiens réfléchissent depuis longtemps à ce qu'(ils peuvent) faire ensemble pour l'avion Rafale.

 

Je pense que sur ces affaires-là, il vaut mieux dire la chose quand elle est conclue plutôt que de faire des annonces qui pourraient être contraires à l'intérêt de notre pays et en tout cas, contraires à l'intérêt de l'Inde, a souligné M. Hollande.

 

Le gouvernement indien est en négociations exclusives avec Dassault depuis janvier 2012 pour l'achat de 126 Rafale, dont 108 fabriqués en Inde, pour un montant alors estimé à 20 milliards de dollars.

 

Mais le gouvernement de Narendra Modi, arrivé au pouvoir en mai, a soufflé le chaud et le froid sur l'avancée de ces discussions complexes.

 

Dassault a décroché en février son premier contrat pour le Rafale, pourtant entré en service en 2004 dans les forces armées françaises, avec la vente de 24 avions de combat à l'Egypte.

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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 10:55
Aéronautique : ne pas négliger l'innovation pour des profits immédiats

La filière aéronautique française doit poursuivre ses investissements pour rester un des leaders mondiaux et garder un coup d'avance qui lui permet de transférer sa technologie d'hier (ici une vue d'artiste du programme franco-britannique FCAS) (Crédits : Dassault Aviation)

 

07/04/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

En dépit de sa forme actuelle, la filière aéronautique doit continuer à investir dans la recherche. Et ne pas tomber dans une stratégie financière à courte vue, imposée par les marchés financiers

 

La filière aéronautique est aujourd'hui en pleine forme. Les commandes se multiplient, les cadences de production augmentent, le trafic aérien s'envole. Bref tout va pour le mieux pour cette filière d'excellence française, dont le seul problème est de savoir comment répondre à la demande en augmentant les cadences. Un problème de riches mais c'est peut être également le moment de rappeler pourquoi elle a aujourd'hui un tel succès. Trois constats que les acteurs de la filière oublient ou veulent oublier et une conclusion en forme d'avertissement.

 

1/ La filière s'éloigne (trop?) de l'esprit des pionniers

La filière aéronautique s'éloigne de plus en plus de l'esprit des pionniers des années 70-80. Si aujourd'hui toute la filière est en aussi bonne forme c'est parce que ces pionniers ont su prendre certains risques, qui seraient peut-être jugés insensés par les actuelles directions financières. Un exemple : quelle entreprise prendrait le risque aujourd'hui de lancer un programme aussi consommateur de cash comme le moteur CFM-56 en partant de zéro, comme Snecma l'a fait dans les années 1970. Un moteur qui ne s'est pas vendu pendant les cinq premières années de commercialisation...

Aujourd'hui, les dirigeants se focalisent de plus en plus sur leur EBIT. Il y a actuellement une doctrine très en vogue dans la filière : si une entreprise n'a pas un EBIT à plus de 10%, elle n'a pas réussi. Une communication à destination des marchés qui ne voient que le court terme. Loin, très loin des cycles longs de l'industrie en général, et de la filière aéronautique en particulier. Bien sûr une entreprise avec un EBIT à 10% est en très bonne santé mais ce n'est pas une fin en soi. Surtout cela ne vaut pas comme stratégie. Notamment sur le long terme.

Quand Airbus Group ou même Thales visent à tout prix et à court terme un EBIT à 10%, ce n'est pas rassurant sur les arbitrages qu'ils font pour y parvenir. Des arbitrages qui sur le long terme peuvent être catastrophiques, en matière de renouvellement de portefeuille produits. Donc, elles doivent continuer aujourd'hui à investir dans la recherche pour rester dans quinze ans en aussi bonne forme qu'aujourd'hui. Ne vaut-il pas mieux une entreprise avec un EBIT à 8% ou 9% et qui consacre une partie de ses ressources financières à l'innovation, à la recherche et préserve son avenir plutôt qu'une entreprise à 10%?

 

2/ La filière oublie (trop?) souvent le rôle de l'Etat

Dans la filière aéronautique, il n'est pas rare d'entendre certains dirigeants dire qu'il faut moins d'État. Mais encore une fois, si la filière aéronautique est en bonne forme, c'est un peu grâce à l'État aussi... En revanche, quand cela va mal, vers qui la filière se tourne toujours? L'État. Les entreprises du secteur sont les premières à se tourner vers l'État pour une aide, une subvention... Un constat, pas une critique. Ce serait bien aussi que la filière valorise son rôle de temps en temps.

D'ailleurs l'État, heureusement qu'il est là. Des organismes publics comme l'ONERA font un travail incroyable. C'est un outil formidable pour la recherche amont pour toute la filière. Dommage que ses budgets ne soient pas la hauteur de sa mission. Car c'est un peu grâce à l'ONERA que les entreprises de la filière ont pu lancer hier, aujourd'hui et peut-être encore demain tout ou partie des programmes majeurs de R&D. Qui sait par exemple que l'ONERA est à l'origine des pâles révolutionnaires du H160, le dernier appareil lancé en février par Airbus Helicopters? Merci Qui? Merci l'Etat...

 

3/ Une filière qui transfère (trop?) les technologies

Enfin troisième et dernier constat, l'industrie aéronautique est une industrie mondialisée.
Mais qui dit mondialisée, dit aussi transferts de technologies pour gagner logiquement des marchés et donc des parts de marchés. Et Airbus Group, Thales, Safran, Dassault Aviation etc... entrainent toute la "supply chain" à l'étranger pour s'implanter et/ou transférer de la technologie. Le contrat Rafale en Inde illustre parfaitement cette tendance.

Conclusion, si la filière n'investit plus et si elle reste focalisée sur un EBIT à 10% et plus pour rémunérer des actionnaires toujours plus gourmands, elle ne gardera pas son coup d'avance qui lui permet aujourd'hui de transférer la technologie d'hier. Enfin, il y aura tôt ou tard, le plus tard possible d'ailleurs, un retournement de cycle. Les entreprises ont-elles  déjà réfléchi quelles seront les usines qui fermeront : celles en France ou les usines installées à l'étranger?

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 19:35
Les deux premiers Mirage 2000 indiens modernisés ont été livrés à New Delhi - photo Shiv Aroor

Les deux premiers Mirage 2000 indiens modernisés ont été livrés à New Delhi - photo Shiv Aroor

 

27/03/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Grâce au programme de modernisation des Mirage 2000 indiens, Dassault Aviation et ses partenaires démontrent à New Delhi qu'ils transfèrent la technologie à l'industrie aéronautique indienne.


 

Pour Dassault Aviation et ses partenaires Thales et Safran, la livraison mercredi à Istres - en présence de l'ambassadeur indien en France, Arun K. Singh -, de deux Mirage 2000 modernisés au standard I/TI (ex-Mirage 2000 A/C 1 et 2) à l'Inde dans les délais, ne peut qu'être bénéfique pour la conclusion du contrat Rafale avec New Delhi. En tout cas, si cette opération n'est pas décisive pour faire gagner le Rafale en Inde, elle ne pourra pas non plus nuire à cette vente tant la bonne coopération entre les industriels français et le groupe indien de référence dans le domaine de l'aéronautique Hindustan Aeronautics Limited (HAL) sur la modernisation des 51 Mirage 2000H, a permis à ce programme de se dérouler dans les délais prévus.

 

Un programme de modernisation mené à bien

Évidemment, le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, avait tout cela en tête lors de la cérémonie de remise des deux appareils à l'armée de l'air indienne. "Le Rafale est le pas suivant logique", a-t-il expliqué dans son discours. Et de préciser que moins de quatre ans après la signature du contrat en juillet 2011 après plus de dix ans de discussions (1,4 milliard d'euros hors armement, dont 1 milliard pour Thales), l'armée de l'air indienne (IAF) a accepté les deux Mirage 2000 modernisés, qui étaient arrivés à Istres en décembre 2011.

Le Mirage 2000 biplace modernisé a volé comme prévu le 5 octobre 2013 et le monoplace fin 2013 au terme d'une période de deux ans consacrée au développement du kit équipements de Thales, comprenant le radar, des systèmes de guerre électronique et le calculateur de mission. Technologiquement ambitieuse car basée sur l'intégration d'équipements et systèmes de dernière génération, la première phase du programme a été conduite avec succès en France, conformément au calendrier initialement défini.

Bref, Dassault Aviation et ses partenaires ont mené jusqu'ici à bien ce "programme ambitieux" et ont démontré qu'ils avaient rempli l'ensemble de leurs engagements, y compris en termes de calendrier, et sans dérapage de coûts. Pour Eric Trappier, "répondre aux demandes des clients en termes de calendrier et de performance est un grand succès".

Le Mirage 2000, Un bon exemple du "Make in India"

Ce programme de modernisation permet également de répondre à la volonté de New Delhi d'obtenir des  transferts de technologies au profit de son industrie aéronautique indienne. Le Premier ministre indien Narendra Modi promeut depuis plusieurs mois sur tous les tons la stratégie du "Make in India" (fabriqué en Inde, ndlr), son leitmotiv sur le plan économique avec ses partenaires étrangers. Même s'il ne joue pas toujours le jeu. Le contrat prévoit que la modernisation des appareils suivants les deux premiers sera effectuée à Bangalore, en Inde, sous la responsabilité de HAL, le partenaire indien de Dassault Aviation dans le cadre du contrat Rafale également. Une opération qui est sous la responsabilité de HAL.

"Partenaires privilégiés des forces armées indiennes, nous avons développé une solide supply chain qui a largement contribué à assurer la réussite du programme de modernisation du Mirage 2000. Et nous sommes bien sûr prêts à poursuivre et renforcer ce travail d'équipe", a expliqué pour sa part le directeur général adjoint systèmes de mission de défense de Thales, Pierre-Eric Pommellet, qui a estimé que le Team Rafale (Dassault Aviation, Thales et Safran) a "déjà une infrastructure sur place". Ce qui a permis à Dassault Aviation et à ses partenaires de renforcer des partenariats et de découvrir de nouvelles sociétés privées en Inde, qui "montent en puissance", selon Eric Trappier. Notamment Axis, Avio, Centum, Rangsons, Samtel...

Un programme qui servira au Rafale

Bien que largement moins complexe que le contrat Rafale, le programme de modernisation des Mirage 2000H indien permet de démontrer aux autorités indiennes que le système mis en place par Dassault Aviation et ses partenaires fonctionne bien et répond à leurs attentes. Le contrat Rafale prévoit la fabrication de 18 appareils en France puis de 108 avions sous licence sur place, et implique des transferts de technologie en Inde. Pour les industriels, cela signifiait l'identification de partenaires indiens pour établir la chaine d'approvisionnement, ce qui a été précisément fait avec le contrat Mirage 2000.

"Nous savons transférer des savoir-faire en Inde, a fait valoir Eric Trappier lors d'une conférence de presse. Et le programme de modernisation est une belle preuve d'un transfert de technologies réussi". Concrètement, a précisé Pierre-Eric Pommellet, "un grand nombre de sous-ensemble sont fabriqué en Inde". Et d'ajouter que Dassault Aviation, Thales et Safran avait "permis à la supply chain française de se projeter en Inde afin de découvrir des partenaires indiens et de créer des entreprises communes". Ce qui est le cas pour un certain nombre d'entre elles.

Des équipes de Dassault Aviation et de Thales sont en Inde depuis mai 2014 pour aider HAL à moderniser les troisième et quatrième Mirage 2000 à Bangalore, qui devraient être livrés à l'IAF dans le courant du second semestre 2015, selon Dassault Aviation. HAL devra toutefois être "à terme autonome", a rappelé le PDG de l'avionneur. "Capable de recevoir ces technologies", selon lui, Le groupe public indien connait déjà bien le Mirage 2000, il effectue le support des appareils de l'IAF et a déjà réalisé une grande visite du Mirage 2000, a rappelé Eric Trappier. "L'Inde progresse", a-t-il fait observer.

Dans ce contexte, le contrat de modernisation du Mirage 2000 "pave le chemin pour un défi bien plus grand, le programme Rafale en Inde". La vente du Rafale sera l'occasion d'élargir encore un peu plus le réseau de partenaires indiens pour mener à bien le programme. Toute la supply chain a d'ailleurs en poche des protocoles d'accord pour la création d'entreprises communes en vue de transférer les licences et les technologies du Rafale si New Delhi signe enfin le contrat.

 

Et le Rafale?

Eric Trappier s'est réjouit que le Rafale réponde aux demandes de l'aviation militaire indienne et que les difficultés autour de la responsabilité industrielle des appareils fabriqués en Inde étaient réglés. "Vous pouvez imaginer ma satisfaction d'entendre de la part du chef d'état-major de l'armée de l'air indienne qu'il veut un avion éprouvé au combat, le Rafale", a-t-il expliqué. "Et de la part du patron de HAL que nous avions un accord sur le partage des responsabilités". Il a rappelé que Dassault Aviation avait accepté qu'un seul contrat couvre l'ensemble des aspects afin d'apporter les garanties nécessaires aux yeux du ministère indien de la Défense.

Le contrat est à présent "finalisé à 95%", a-t-il précisé, en indiquant que le travail actuel avec le ministère indien consiste à passer en revue l'ensemble des milliers de pages du contrat. "Je voudrais que l'on puisse aller vite (mais) c'est un énorme contrat. Comme je l'ai déjà dit, je préfère que nous prenions du temps maintenant (...) plutôt que d'avoir des problèmes plus tard", a-t-il expliqué. Dassault Aviation est en négociation exclusive avec New Delhi depuis janvier 2012 avec l'Inde pour la vente des 126 Rafale

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 07:55
photo Christophe Deyres - DICoD

photo Christophe Deyres - DICoD

 

27/03/2015 F. C.  -  DICoD

 

Dans le cadre de la Journée nationale du réserviste 2015, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, s’est rendu, vendredi 27 mars, au forum entreprises-défense qui se tenait au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM). À cette occasion, il a remis les prix de la réserve militaire à deux entreprises, et pour la première fois, deux prix réserve-jeunesse.

 

« Alors que les impératifs de sécurité et de cohésion s’imposent plus que jamais à la Nation, la réserve se présente à l’ensemble des Français comme une formidable opportunité pour contribuer à la défense de leur pays […] », a expliqué Jean-Yves Le Drian dans son discours prononcé le 27 mars, lors du forum entreprises-défense qui se déroulait au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM). Après avoir rencontré lycéens et  réservistes autour des stands de grandes entreprises partenaires de la Défense comme Thalès, Total, Dassault ou encore Safran Snecma, Jean-Yves Le Drian a rappelé que dans le contexte de sécurité actuel, « la réserve n’est pas un plus, c’est une nécessité ».

 

Parallèlement au forum entreprises-défense, le ministre de la Défense a remis plusieurs prix récompensant des actions mises en place en faveur de la politique de soutien à la réserve militaire. Le prix de la réserve militaire 2015 a été attribué à deux entreprises. Dans la catégorie de plus de 1 000 salariés, le groupe Turbomeca a été récompensé pour les conditions données à ses salariés réservistes, qui peuvent sans difficulté effectuer leur temps de réserve. Leader mondial dans la fabrication des moteurs d’hélicoptères, Turbomeca compte une vingtaine de réservistes. Dans la catégorie de moins de 1 000 salariés, c’est Scania France, dont des réservistes ont été projetés en Afghanistan, qui a été récompensé.

 

Pour la première fois, un prix réserve-jeunesse a été attribué, dans la catégorie individuelle, au capitaine de réserve Michel Honoré. Ce dernier a permis la signature d’une convention entre les écoles de commerce du groupe Idrac et la base de défense de la Valbonne. À ses côtés, l’association des sous-officiers de réserve de Nantes (ASOR 44) s’est vue attribuer le prix dans la catégorie collective. Lors d’une journée découverte de la réserve, l’association a accueilli de nombreux jeunes de 17 à 22 ans.

 

Jean-Yves Le Drian a rappelé l’objectif qu’il souhaite atteindre d’ici 2019 : « 1 000 réservistes opérationnels en mesure d’être engagés quotidiennement dans le cadre des missions de protection de nos armées ».

photo Christophe Deyres - DICoD

photo Christophe Deyres - DICoD

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 16:55
Airbus Group ne détient plus que 24,6% de Dassault Aviation

 

26/03/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Après la cession d'une partie de sa participation dans Dassault Aviation, Airbus Group ne possède plus que 24,61% (contre 42,11% précédemment) du capital de l'avionneur. Groupe Industriel Marcel Dassault (GIMD) détient 55,55% du capital et 58,75% des droits de vote

 

Airbus Group a réalisé mercredi un placement privé portant sur 1.612.407 actions de la société Dassault Aviation, représentant 17,5% du capital. Conformément aux accords signés avec Airbus Group et à l'autorisation conférée par ses actionnaires lors de son assemblée générale du 28 janvier 2015, Dassault Aviation a acquis, dans le cadre de ce placement, 460.687 actions représentant 5% de son capital au prix de 980 euros par action pour un montant total de 451 millions d'euros. Le prix maximum d'achat des actions avait été fixé par l'Assemblée Générale des actionnaires du 28 janvier 2015 à 1.200 euros par action. C'est donc un bon prix de rachat pour Groupe Industriel Marcel Dassault (GIMD).

Le solde, soit 1.151.720 actions, représentant 12,5% de son capital, a été souscrit par des investisseurs institutionnels à un prix de 1.030 euros par action. "Cette opération fructueuse est un pas de plus dans la mise en œuvre de la stratégie et la revue de portefeuille du groupe, a estimé mercredi le directeur général délégué à la stratégie et au marketing d'Airbus Group, Marwan Lahoud. La forte demande exprimée par les investisseurs montre clairement la qualité sous-jacente des activités de Dassault Aviation, dont le capital flottant aura été sensiblement augmenté grâce à cette opération". La cotation du cours de l'action Dassault Aviation a repris ce jeudi à 9 heures.

 

Nouvelle répartition du capital de Dassault Aviation

Après l'opération de cession d'Airbus Group, GIMD détient 55,55% du capital et 58,75% des droits de vote. Pour sa part, Airbus Group ne possède plus que 24,61% (contre 42,11% précédemment) du capital de l'avionneur et 26,03% (contre 42,30%) des droits de vote. Enfin, le flottant a été augmenté à 14,40% (contre 1,90%). Enfin, Dassault Aviation détient en propre 5,44% de son capital (contre 0,44%). Pour autant, cette nouvelle répartition devrait évoluer, Dassault Aviation devrait annuler tout ou partie des actions achetée "afin d'accroître la rentabilité des fonds propres et le résultat par actions".

Dans ce cadre, Dassault Aviation, dont c'était l'un des objectifs recherchés, "se félicite" dans un communiqué "du succès de ce placement et de l'élargissement concomitant de son flottant à l'occasion de cette opération" et "remercie les nouveaux investisseurs de la confiance qu'ils placent dans la société". En 2014, le chiffre d'affaires s'est élevé à 3,68 milliards d'euros et compte compte près de 11.600 salariés.

Le 28 novembre dernier, Airbus Group avait cédé à Dassault Aviation une participation de 8% dans Dassault Aviation dans le cadre d'une cession de bloc de gré à gré hors marché. L'annulation d'environ 9% par Dassault Aviation de ses actions auto-détenues avait ramené la participation d'Airbus Group à environ 42%.

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 20:35
photo Shiv Aroor - Livefist

photo Shiv Aroor - Livefist

 

25.03.2015 by Shiv Aroor - Livefist

Today, the acceptance ceremony of the first two Indian Air Force Mirage 2000 I/TI was held at Istres, Dassault Aviation’s Flight Test Centre.

 

Enjoy this great set of photos of the two upgraded birds, headed to India soon.

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 17:55
photo Dassault Aviation

photo Dassault Aviation

 

24 mars 2015 par Gil Roy – Aerobuzz.fr

 

Le 26 février dernier, le Neuron a réalisé son centième vol dans le ciel de Provence, clôturant ainsi la première phase de ses essais dynamiques. Dans un communiqué, la DGA et Dassault se sont bien évidemment félicités des résultats obtenus. Mais de quoi s’agit-il exactement ?

 

On se souvient que le Neuron a volé pour la première fois de puis la base aérienne d’Istres le 1er décembre 2012. L’appareil représente une réponse européenne à un défi américain, qui est de mettre en vol d’ici quelques années des avions de combat sans pilote (alias UCAV, pour Unmanned Combat Air Vehicle). Il n’est pas certain que ce soit une bonne idée, une fois de plus la technique précédant le besoin, mais dans le doute, les Européens ont décidé de ne pas s’abstenir et se sont mis à courir derrière le lièvre yankee. Pourquoi pas…

 

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 13:50
Dassault Aviation : Airbus se désengage, le titre suspendu en Bourse

 

25/03 lesechos.fr

 

Airbus Group, qui avait déjà cédé 8 % du capital de Dassault Aviation, va céder un nouveau bloc de 15%. Le constructeur du Rafale a demandé à Euronext la suspension de la cotation de son titre en Bourse.

 

Dassault Aviation disparaît momentanément des radars boursiers. Le constructeur du Rafale a en effet annoncé mercredi avoir demandé à l’opérateur Euronext de suspendre la cotation de son titre en Bourse après qu’Airbus Group a rendu publique son intention de céder un nouveau bloc des actions qu’il détient.

 

Dans un communiqué diffusé mercredi, la maison-mère d’Airbus, qui avait déjà cédé 8% àdu capital de Dassault Aviation ... à Dassault Aviation en novembre , a en effet annoncé qu’elle prévoyait de céder un nouveau bloc de 1,38 million d’actions, soit 15% du capital de la société environ. « Suite à l’annonce faite par Airbus Group (...) et au vu de la taille relativement importante du nombre d’actions offertes compte tenu de son flottant actuel et de la liquidité des actions, Dassault Aviation a demandé à Euronext Paris la suspension immédiate de la cotation de son cours de bourse afin de faciliter le bon déroulement du placement », précise la société dans un communiqué. Elle ajoute se réjouir de l’opportunité que lui offre l’opération d’élargir son flottant.

Une participation évaluée à 1,7 milliard d’euros.

 

Le prix de cession sera déterminé à l’issue du processus de construction d’un livre d’ordres qui sera clos jeudi au plus tard. Sur la base du cours de l’action Dassault mardi soir (1.240 euros), la participation cédée par Airbus vaut 1,7 milliard d’euros. Ce dernier, qui prévoit d’utiliser l’argent encaissé pour ses « besoins généraux », précise qu’il a reçu des manifestations d’intérêt pour l’ensemble des actions offertes au prix de 980 euros.

 

A l’issue de l’opération, le constructeur de l’A320 détiendra toujours 27% du capital de Dassault Aviation. Il s’est engagé à conserver ces titres pendant une période minimale de 180 jours. Airbus restera le deuxième actionnaire de Dassault Aviation, derrière la famille Dassault qui détient environ 55% du capital. « L’Etat français a accepté de renoncer à ses droits au titre du pacte d’actionnaires conclu avec Airbus Group, prévoyant notamment un droit de première offre à son profit sur les actions à céder dans le cadre du placement », précise un communiqué.

 

Dassault Aviation se portera acquéreur d’environ 0,46 million d’actions au prix maximum unitaire de 980 euros (contre 1.240 euros à la clôture mardi), soit environ 33% du placement et 5% de son capital -il n’en détenait que 0,44% jusqu’ici (fin 2014). Pour le reste du placement, Airbus cible des investisseurs institutionnels. Une option de surallocation pouvant aller jusqu’à 10% des actions effectivement placées auprès des investisseurs institutionnels est prévue

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 13:30
 IDEX 2015 - article SITTA


13/03/2015 par SITTA

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Le salon IDEX 2015 s’est déroulé du 22 au 26 février 2015 au centre d’exposition d’Abu Dhabi. A cette occasion, 55 pays présentaient leurs nouveautés. Cette année encore, il faut noter la présence forte de sociétés émiriennes, dont l’une présentait notamment le nouveau véhicule de combat d’infanterie ENIGMA. De même, une flotte encore plus large d’engins était proposée par le groupe émiro-canadien STREIT GROUP. L’industrie française était également largement représentée avec notamment les firmes RTD, NEXTER,  PHOTONIS, SAGEM ou encore DASSAULT.

 

Blindé 8x8 ENIGMA (Emirates Defense Technologies- Emirats Arabes Unis)

Le véhicule de combat d’infanterie 8x8 ENIGMA était présenté pour la première fois. Cet engin de type AMFV (Armored Modular Fighting Vehicle) était équipé pour l’occasion de la tourelle de 100 mm du BMP 3 russe. Le châssis 8x8 est propulsé par un moteur CARTERPILLAR de 700 chevaux permettant d’atteindre une vitesse de 120 km/h pour une autonomie d’environ 400 kilomètres. La protection balistique est de niveau IV A et la protection aux mines de niveau IV B.

ENIGMA (EAU)

L’équipage est composé de trois hommes (un pilote et deux personnels en tourelle) et le blindé peut transporter huit soldats en caisse. Une porte arrière hydraulique de grande taille et une caméra arrière permettant au pilote de faciliter les manœuvres complètent les accessoires. Les sièges sont pourvus de ceintures cinq points et le compartiment arrière dispose d’épiscopes et de tapes de toit.

ENIGMA (EAU)

La plateforme ENIGMA, considérée comme un ensemble multi-rôle, pourrait à terme être équipée de la nouvelle tourelle de 57 mm AU-220 M de la firme russe UralVagonZavod.Un accord avec celle-ci aurait déjà été passé.

L’armée émirienne est également intéressée par le montage d’un canon originellement tracté M 777 sur le châssis ENIGMA ou encore de la tourelle de 35 mm OERLIKON.

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Véhicule 6x6 HAFEET TRT (NIMR– Emirats Arabes Unis)

La firme NIMR présentait comme à chaque édition un grand nombre de véhicules. Cette fois, c’est le nouveau véhicule HAFEET TRT qui était à l’honneur.

Ce véhicule sur châssis 6x6 de type HAFEET 640 A dispose d’une double cabine blindée et d’une tourelle télé-opérée placée en partie arrière. L’engin mesure 6,9 mètres de long et 2,3 mètres de large et pèse près de 15 tonnes (avec la tourelle télé-opérée équipée). Il peut rouler jusqu’à 100 km/h et son autonomie est de 600 kilomètres.

HAFEET TRT (EAU)

La tourelle télé-opérée est armée d’un canon de 30 x 165 mm à double alimentation, avec 400 coups prêts à emploi et 800 coups en réserve. En coaxiale, la tourelle dispose d’une mitrailleuse de type PKTen 7,62 x 54 mm avec 1 000 cartouches prêtes a l’emploi et 2 000 coups en réserve complète l’armement. Enfin, des lance-pots fumigènes ont été ajoutés.

HAFEET TRT (EAU)

La tourelle stabilisée peut tourner sur 360° avec un débattement en site de -15° à + 65°. Les zones interdites sont indexées et contrôlées automatiquement, plaçant dans ce cas la tourelle en interdiction de tir. Elle peut fonctionner en mode auto-tracking.

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Blindé 6x6 VAB Mark 3 (RENAULT TRUCKS Defense – France)

La firme française RENAULT TRUCKS Defense, présentait de nombreux engins dont le VAB Mark 3. Le blindé est propulsé par un moteur RENAULTà 6 cylindres développant 340 chevaux. Sa vitesse maximale est de 110 km/h pour une autonomie de près de 900 kilomètres. L’engin est aérotransportable, notamment dans l’A 400 M ou l’HERCULES C130.

VAB Mark 3 (France)

Cet engin particulièrement mobile est disponible dans de nombreuses versions : transport de troupes, véhicule de combat d’infanterie, véhicule de commandement, ambulance, mortier ou encore antichar.

Mis en oeuvre par deux membres d’équipage, il transporte jusqu’à 10 soldats équipés. De nombreuses solutions destinées à absorber le blast équipent le VAB. La protection balistique est supérieure au niveau IV (STANAG 4569).

VAB Mark 3 (France)

En ce qui concerne l’armement, les équipements sont multiples et varient de la mitrailleuse simple montée sur circulaire à la tourelle télé-opérée. Enfin il peut être pourvu de nombreux équipements en options à la demande des utilisateurs.

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VBCI 40 CTAS (NEXTER-France)

NEXTER présentait pour la première fois la tourelle 40 CTAS, montée pour l’occasion sur le blindé 8x8 VBCI. L’ensemble comprend un canon de 40 mm, tirant notamment des obus flèches, et quatre missiles antichars sur rampe. Le canon de 40 mm CTA est développé en coopération avec la firme britannique BAE SYSTEMS. Il emploie une large gamme de munitions et est en mesure de prendre en compte des cibles jusqu’à 2 500 m avec les obus flèches et jusqu’à 4 000 m en défense anti-aérienne. Cette tourelle, montée sur un blindé efficace, très mobile et bien protégé, apporte une puissance de feu très importante et rend le concept particulièrement attractif.

VBCI 40 CTAS (France)

Le châssis 8x8 permet au véhicule une très grande mobilité quelque soit le terrain, il est propulsé par un moteur de 600 CV couplé avec une boite automatique (7 en marche avant + 2 en marche arrière). Sa vitesse maximum est de 100 km/h et il dispose d’une autonomie de 750 kilomètres. Le véhicule possède un niveau de protection balistique de niveau V (STANAG 4569) et d’un niveau de protection contre les mines de niveau IV (STANAG 4569). Un kit de protection contre les munitions de type RPG peut être ajouté en fonction de la menace. Le pilote dispose de système de conduite jour et nuit. L’équipage dispose d’un système de surveillance périmétrique.

Blindé léger LTV (KIA- Corée du Sud)

La firme sud-coréenne KIA présentait son nouveau véhicule 4x4 LTV (Light Tactical Vehicle). Prévu pour être polyvalent, il sera en mesure de remplir une grande variété de missions : transport de personnels, patrouille, commandement, missions sanitaires et logistiques. Ce blindé léger peut également être équipé d’armement collectif de type mortier ou canon léger.

KIA LTV (Corée du Sud)

La version de base est propulsée par un moteur diesel de 225 chevaux. Sa vitesse maximale est de 130 km/h pour une autonomie de 600 kilomètres. Il est équipé de suspensions indépendantes couplées à un système de freinage ABS. Le LTV est pourvu de pneus de type Run-flat et d’un système de climatisation. La version ARV (Armored Reconnaissance Vehicle) transporte huit soldats. Plusieurs tapes de tir sont placées sur les flancs.

KIA LTV (Corée du Sud)

Une arme collective (mitrailleuse ou lance-grenades automatique) peut être montée sur le toit du véhicule.

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Tourelle AU-220M (URALVAGONZAVOD-Russie)

La firme russe UralVagonZavod présentait pour la première fois la tourelle AU-220M.  Relativement légère et d’un encombrement réduit, elle peut être montée sur une large gamme de véhicules blindés.

La tourelle, stabilisée sur les deux axes, est armée d’un canon de 57 mm, avec une capacité de 200 obus. Les capacités de tir sont de 12 000 mètres en horizontal et jusqu'à 8 000 mètres verticalement avec un débattement en site de -5° à +75°. La cadence de tir élevée est de 120 coups par minute. Plusieurs versions de munitions permettent d’engager un grand nombre de cibles. Il faut notamment souligner l’existence d’une munition « flèche » capable de perforer plus de 250 mm d’acier à plus de 1 500 m. de même, le constructeur a fait mention de munitions guidées à l’étude qui devraient avantageusement compléter la gamme. Enfin une mitrailleuse PKTM de calibre 7,62 x 54 mm est montée sur le côté droit de la tourelle.

AU 220 M (Russie)

Son équipement électronique très complet permet d’obtenir un maximum de précision lors de l’acquisition et du tir. Il intègre une caméra jour TV, une lunette thermique et un télémètre laser. Un capteur météorologique est monté sur le toit. Pour la partie protection, sa faible hauteur (1300 mm) et le niveau de sa protection balistique générale (niveau 3 au STANAG 4569 en général et niveau 5 au STANAG 4569 sur l’arc frontal), associées à la présence de détecteurs lasers et de lance pots fumigènes en font un matériel très performant.

AU 220 M (Russie)

Un accord a déjà été validé entre UVZ et le groupe émirien EDT pour l’intégration de la tourelle AU-220M sur le blindé 8x8 ENIGMA.

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Blindé 8x8 MATADOR (Streit Group – Emirats Arabes Unis)

La firme Streit Group présentait le MATADOR, premier véhicule blindé 8x8 produit par la firme. Sa conception allie puissance, mobilité, et surtout protection.

MATADOR (EAU)

Cet engin aux dimensions imposantes (8,93 x 2,714 x 2,81 mètres) est propulsé par un moteur VOLVO de 12,1 litres de cylindrée qui développe 420 chevaux à 1 800 tr/min. Il est mis en œuvre par deux membres d’équipage et transporte jusqu’à 14 soldats équipés. Des sièges suspendus permettent de mieux résister au blast.  La caisse est équipée de tapes de toit. La  porte arrière hydraulique est dotée d’une ouverture étroite permettant le chargement de petits volumes. Le poste de pilotage est équipé d’une caméra « avant » et « arrière » pour l’aide à la manœuvre. L’engin peut recevoir une arme collective sur circulaire ou une tourelle télé-opérée. Des lance-pots fumigènes en option permettent un déplacement sous couvert. Le blindage du véhicule est de niveau IV au standard OTAN (STANAG 4569).

MATADOR (EAU)

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Véhicule léger DAGOR (POLARIS-Etats-Unis)

La firme américaine POLARIS présentait le 4x4 DAGOR. Cet engin 4x4 est destiné en priorité aux unités parachutistes ou héliportées, aux forces spéciales ou aux unités d’infanterie légère.

Ce petit véhicule est propulsé par un moteur turbo diesel qui permet d’atteindre une vitesse de 120 km/h pour une autonomie de 805 kilomètres. Les points forts de cet engin résident dans sa silhouette basse, sa capacité d’emport (9 personnels équipés ou charge utile de près d’1,5 tonne), son entretien facile et sa faible masse (2 tonnes environ).

DAGOR (États-Unis)

Il peut être équipé de plusieurs supports d’arme collective. Une circulaire pour mitrailleuse lourde ou pour lance-grenades automatique complète le tout. Un véhicule DAGOR peut être transporté en soute dans l’hélicoptère CH 53 et deux dans le CH 47 sans aucune modification. L’engin peut également être transporté sous élingues par des hélicoptères. Un treuil peut être monté à l’avant du véhicule.

DAGOR (États-Unis)

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Laser de puissance HEL EFFECTOR WHEEL XX (RHEINMETALL-Allemagne)

La firme RHEINMETALL présentait plusieurs modèles de laser de puissance, l’un d’entre eux était monté sur le véhicule blindé BOXER.

La firme allemande est particulièrement avancée dans le développement de systèmes Mobile HEL (High Energy Laser). Le programme a débuté avec la présentation d’un laser de 5 kW en 2010, puis le système est passé à 10 kW en 2011 et à 50 kW en 2012 ; en 2013, le système avait une puissance stabilisée de 30 kW.

Les systèmes HEL produits par RHEINMETALL existent en trois versions :

-        le HEL EFFECTOR TRACK V d’une puissance de 1 kW est monté sur châssis chenillé M 113.Sa portée pratique est de 70 mètres.

-        le HEL EFFECTOR CONTAINER L d’une puissance de 20 kW est monté sur un châssis 8x8 TATRA. Il neutralise ou détruit les optiques jusqu'à 2 000 mètres.

-        le HEL EFFECTOR WHEEL XX d’une puissance de 10 kW détruit des cibles jusqu'à 1 500 mètres, notamment des optiques, des munitions non explosées ou des drones aériens.

A la lecture des résultats sur une période certes relativement courte, la firme allemande annonce être en mesure de produire des armes laser capable de détruire des véhicules dans un avenir proche.

 

Blindé 6x6 PARS 6x6 CBRN ( FNSS-Turquie)

La firme turque FNSS présentait le PARS 6x6 CBRN en version de reconnaissance NRBC. La mise en place de tels moyens NRBC dans un engin blindé comme le PARS permet d’opérer sous protection.

L’équipage comprend un pilote, un chef d’engin et deux opérateurs. L’engin a été équipé de nombreux modules de détection, d’analyse et d’identification.

PARS CBRN (Turquie)

Le véhicule est pourvu notamment d’un détecteur laser monté sur le toit, capable de détecter des produits chimiques jusqu'à 5 000 mètres, ainsi que d’une station météorologique également sur le toit. A l’arrière du blindé, deux capteurs récupèrent des échantillons de la surface du sol mais aussi en profondeur à fins d’analyse immédiate. Le véhicule est également équipé à l’arrière d’un système de balisage pour délimiter les zones dangereuses en indiquant le type de menace. Un détecteur radiologique et deux senseurs de détection et d’identification des menaces biologiques et chimiques sont montés sur le coté de l’engin.

PARS CBRN (Turquie)

L’autoprotection du véhicule est assurée par une tourelle télé-opérée armée d’une mitrailleuse M2 HB. Un moteur de 482 chevaux, amène le blindé à près de 100 km/h et 8 km/h dans l’eau. Le blindé pèse 20 tonnes, et mesure près de 7 mètres de long pour une hauteur de 2,5 mètres. Il est aérotransportable sans aménagement spécifique.

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Tourelle télé-opérée ATEED (MIC Soudan – Soudan)

La firme soudanaise MIC Soudan présentait pour la première fois la tourelle télé-opérée ATEED.

Celle-ci est armée avec une mitrailleuse lourde KHAWAD chambrée pour la munition de calibre 12,7 x 108 mm. Elle est en mesure de prendre en compte des cibles terrestres à près de 1 500 mètres et des objectifs aériens jusqu’à 1 600 mètres.

ATEED (Soudan)

Le bloc optronique placé au-dessus de la mitrailleuse est composé d’une voie jour, d’une lunette thermique et d’un télémètre laser. La lunette thermique est disponible en deux variantes (la TBIR 90 ou la SAFIR 244) de production soudanaise aux dires du constructeur. La longueur d’onde du télémètre est de 1 057 nm.  Il porte à près de 10 000 mètres avec une précision de +/- 5 mètres.

ATEED (Soudan)

Le débattement en site est de -30° à +60° avec une vitesse de débattement de 60°/s et un débattement en azimut de 360° avec une vitesse de rotation de 60°/s. Celle-ci est destinée à être montée sur un support fixe pour assurer la défense de zone sensible, ou sur un véhicule. Le module de stabilisation de la tourelle sur deux axes est en option.

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Camion tactique 8x8 MZKT 6002 (VOLAT– Biélorussie)

La firme biélorusse, reconnue pour la qualité de ses productions, présentait deux engins dont le camion tactique 8x8 MZKT 6002. La version exposée est destinée au transport de fret, mais son châssis peut également servir de plate-forme pour des systèmes de surveillance ou de défense aérienne, voire des matériels de génie (par exemple poseur de pont).

MZKT 6002 (Biélorussie)

Le MZKT 6002 pèse 34 tonnes avec une charge utile de 16,5 tonnes. Le véhicule reçoit une nouvelle cabine avancée à deux personnels. Il est propulsé par un moteur diesel CATERPILLAR 6 cylindres développant 540 chevaux à 21 000 tours par minute. Il peut atteindre 110 km/h pour une autonomie de 1 000 kilomètres. Ses suspensions indépendantes et une garde au sol de 420 mm permettent une agilité importante en tout terrain. Le MZKT 6002 peut être équipé d’un treuil, d’un système d’air conditionné, d’une circulaire pour le montage d’arme collective. D’autres options s’offrent à ce véhicule, dont des pneus de type run-flat, une centralisation de la pression des pneus ou une cabine blindée. Le MZKT 6002 est aérotransportable notamment en HERCULE C 130, en A 400 M. La firme biélorusse vend ses productions à de nombreux pays, y compris à la Russie.

MZKT 6002 (Biélorussie)

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Lance-roquettes multiple CHUN MU (DOOSAN DST- Corée du Sud)

La firme sud-coréenne DOOSAN DST présentait pour la première fois le nouveau lance-roquettes multiple CHUN-MU.Ce système est destiné à effectuer des frappes d’artillerie de grande puissance.

Le CHUN-MU est basé sur une plateforme 8x8 lui assurant une grande mobilité, même en tout terrain. Le véhicule est équipé de suspensions indépendantes, d’un contrôle de pression des pneus centralisé (CTIS) et de pneus run-flat. La cabine blindée est équipé d’un système de protection NRBC.

CHUN MU (Corée du Sud)

Le module de tir à motorisation hydraulique comprend deux racks de munitions. Son électronique embarquée lui permet de tirer un panel important de munitions, des roquettes comme des missiles. Le système de tir comprend une console de tir, une unité de contrôle des munitions, un système de motorisation du lanceur (en site et en azimut) et un système de navigation. Un camion de ravitaillement sur châssis identique transporte quatre racks de munitions et dispose d’un bras hydraulique qui permet un rechargement rapide.

Munition du CHUN MU (Corée du sud)

Le système peut tirer des munitions de calibres divers : 130 mm, 230 mm et 239 mm. Il peut également employer les roquettes américaines de 227 mm. Les portées de tir vont de 80 km pour la munition de 130 mm à 160 km pour la version en 230 mm.

58 lanceurs ont été commandés par les forces armées sud-coréennes dans le cadre du remplacement des anciens systèmes K 136.

 

COBRA 2 (OTTOKAR-Turquie)

Le constructeur turc OTTOKAR présentait le nouveau véhicule tactique blindé 4x4, COBRA 2 en version navalisée. Cet engin a été développé à partir d'une plate-forme modulaire améliorée par rapport au COBRA 1. L’équipage est au maximum de 10 hommes. Il mesure 5,60 m de long pour 2,50 m de large et 2,20 m de haut pour une masse à vide de 12 tonnes. Motorisé par un moteur diesel CUMMINS6ISBE 285 turbo de 6,7 litres pour 281 chevaux, il roule à près de 110 km/h sur route pour une autonomie de 700 km. Il peut également recevoir un moteur diesel CUMMINS ISB6.7EX360 turbo de 6,7 litres qui développe 360 chevaux. Sa boite de vitesse comprend six rapports et une marche arrière. Il est aussi doté d'une boite de transfert à blocage de différentiel et de suspensions indépendantes. Le véhicule est équipé en série d’une caméra arrière, d’une lunette thermique à l’avant, de l’air conditionné, d’une cellule de gonflage centralisé des pneus ou encore de sièges suspendus.

Cobra 2 Navalisé (Turquie)

La version présentée, en plus de sa forme coque de bateau particulière était équipée d’un kit de navigation comprenant deux hélices à l’arrière du véhicule, une pompe de renflement et un échangeur thermique. Le véhicule est en version trois portes mais il existe une version quatre portes. Une multitude d'options est proposée avec notamment un kit de surpression NRBC, un lance-grenades ou encore un système de navigation. Plusieurs tourelles et plateformes peuvent être installées sur le véhicule, comme la tourelle téléopéré présentée lors du salon.

Cobra 2 Navalisé (Turquie)

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Système mortier COBRA (RUAG – Suisse)

La firme suisse RUAG présentait le nouveau mortier COBRA. Ce système de 120 mm est à chargement automatique. Il peut être monté sur tous types d’engins chenillés ou à roues.  Son tube de 120 mm mesure de 1,6 ou 2 mètres. Ce système tire des munitions à près de 9 kilomètres. Il pèse 1,35 tonne, système de rechargement compris.

COBRA (Suisse)

L’architecture du système COBRA permet aux servants d’être protégés des éclats du champ de bataille. De même son fonctionnement empêche d’avoir une double alimentation quelles que soient les conditions d’utilisation. Enfin, le système COBRA dispose d’interfaces spécifiques pouvant être connectées à un système BMCS (Battle Management Combat Systems).

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Lance-roquettes multiple AR 3 (NORINCO - Chine)

La compagnie chinoise NORINCO présentait le lance-roquettes multiple AR 3. Cet engin est principalement dédié à la destruction de cibles stratégiques comme des bases aériennes et antiaériennes, des postes de commandement ou des zones logistiques.

Basé sur un châssis tout terrain 8x8 propulsé, l’ensemble se meut grâce à un moteur de 500 chevaux permettant d’atteindre 60 km/h pour une autonomie de 650 kilomètres. L’équipage se compose de trois personnes. Il pèse près de 44 tonnes pour une longueur de 12 mètres.

NORINCO AR 3 (Chine)

Le système AR 3 peut tirer des munitions de 300 mm jusqu’à 130 km selon la version et de 370 mm jusqu’à 220 km avec un ECP (Ecart Circulaire Probable) de 50 mètres. L’AR 3 transporte deux pods de cinq roquettes de 300 mm ou deux pods de quatre roquettes de 370 mm.

La préparation au tir s’effectue en 5 minutes depuis le compartiment de l’équipage. Une batterie d’AR 3 comporte, en plus des lanceurs, des véhicules de rechargement, un véhicule de commandement et un véhicule météorologique.

NORINCO AR 3 (Chine)

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Automoteur KHALIFA 1 (MIC SOUDAN– Soudan)

La firme soudanaise MIC SOUDAN présentait pour la première fois son canon automoteur KHALIFA 1. Basé sur un châssis 6x6 KAMAZ 43118 avec cabine blindée, l’ensemble en ordre de route mesure près de 9 mètres de long pour 3,5 mètres de haut. Cinq hommes composent l’équipage.

Le châssis reçoit un canon initialement tracté de 122 mm D 30. 45 obus sont stockés dans des containers des deux côtés du canon. Le déploiement du système et le dégagement s’effectuent en moins de 90 secondes. Afin d’assurer une meilleure stabilité lors du tir, la plaque de base est dotée de deux vérins stabilisateurs hydrauliques.

KHALIFA 1 (Soudan)

L’élévation maximale du tube est de +70° et le débattement est de 40° de chaque côté de l’axe du tracteur. La cadence de tir est de huit obus par minute. La portée maximale de tir est de 17 kilomètres.

La présence importante de canons 122 D 30 dans le monde faciliterait l’intégration sur ce châssis et l’instruction des servants.

KHALIFA 1 (Soudan)

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Fusil d’assaut CAR 816 (CARACAL– Emirats Arabes Unis)

La firme émirienne CARACAL présentait le CAR 816, dernière évolution du CAR 814. La principale modification réside dans le système d’emprunt des gaz à court piston qui permet une meilleure fiabilité. Le CAR 816 est disponible en quatre versions avec des longueurs de canons différentes : la version PDW, la version CQB, la version Carbineet la version Infantry Rifle.

CAR 816 (EAU)

La version CAR 816 CARBINE mesure 880 mm de long pour une masse de 3,6 kg. L’arme est alimentée par boitier chargeur de 30 cartouches. Elle dispose d’un sélecteur de tir à trois positions. Le système d’emprunt des gaz à piston court est doté de trois positions : normale, conditions extrêmes et modérateur de son. Les options habituelles montées sur les armes de type CAR restent identiques, et les accessoires sont interchangeables.

CAR 816 (EAU)

La firme CARACAL a annoncé l’achat par les forces armées émiriennes de 80 000 fusils CAR 816. L’entreprise présentait également en avant première deux prototypes en calibres 7,62 x 39 mm et 7,62 x 51 mm.

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Fusil d’assaut VHS 2 (HS PRODUKT-Croatie)

La firme croate présentait de nombreuses armes dont le fusil VHS 2.

Le fusil bullpup VHS 2 est chambré pour le calibre 5,56 x 45 mm. L’entreprise s’est appuyée sur les retours d’expériences de l’armée croate sur le fusil VHS 1 pour apporter les modifications nécessaires. Les évolutions importantes résident sur la mise en place de commandes ambidextres (levier d’armement, sélecteur de tir, verrou de chargeur et arrêtoir de culasse), d’une éjection ambidextre (la modification du sens de l’éjection ne prend que quelques minutes), d’un puits de chargeur compatible OTAN. L’arme est d’ailleurs livrée avec des chargeurs en matières synthétiques transparentes.

VHS 2 (Croatie)

L’arme est disponible avec deux longueurs de canon (410 et 500 mm). La version avec un canon de 500 mm permet le tir de grenades à fusil et celle avec un canon de 410 mm peut être couplée avec un lance-grenades de type UBGL (Under Barrel Grenade Launcher). La firme a même produit un lance-grenades VHS BG spécifique à cette arme.

VHS 2 K (Croatie)

L’arme de série est pourvue d’une hausse et d’un guidon rabattable. Le fut de l’arme est pourvu de trois rails de fixation PICATINNY pour le montage des accessoires.

Celui-ci fait partie des cinq fusils sélectionnés pour le remplacement du fusil de l’armée française.

 

Fusil d’assaut LWRC SIX 8 PDW (LWRC – Etats-Unis)

La firme LWRC, connue pour la qualité de sa production, présentait le LWRC SIX 8 PDW (Personal Defense Weapon)destiné à être utilisé pour des missions de protection immédiate en raison de son faible encombrement.

LWRC SIX 8 PDW (États-Unis)

Le LWRC SIX 8 PDW, chambré pour la munition 6,8 x 43 mm (6,8 REMINGTON) dispose d’une crosse compacte rétractable à deux positions. Elle est dotée d’une poignée pistolet de type MAGPULL K Grip pour une meilleure prise en main. Le mécanisme de détente est de type LWRCI Enhanced Fire Control Group. Le fut de l’arme de type Modular Railskins (enveloppe) permet d’intégrer des accessoires de type pointeur laser ou lampe tactique. Le canon court, forgé à froid et traité au nickel/bore, est pourvu d’un cache-flamme de type CHEFH (Compact High Efficiency Flash Hider) qui génère peu de lumière lors de tirs en rafale. Le système de visée est monté sur le rail PICATINNY sur le dessus de la boite de culasse.

LWRC SIX 8 PDW (États-Unis)

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Pistolet PT 24/7 Gen 2 Compact (Taurus-Brésil)

La firme brésilienne TAURUS présentait plusieurs armes dont le nouveau pistolet TAURUS PT 24/7 Gen 2 COMPACT de calibre 9 x 19 mm. Cette arme compacte (168 mm de long pour 765 grammes) de nouvelle génération est équipée d’une carcasse en polymère et d’un levier « sureté/désarmement » ambidextre. Plusieurs éléments sont également ambidextres comme l’arrêtoir de glissière et le verrou de chargeur. L’arcade de pontet de grande taille est rainurée sur la face avant pour un bon positionnement de la main faible. La glissière est pourvue d’un extracteur de grande taille.

TAURUS PT 24/7 Gen 2 Compact (Brésil)

Le PT 24/7 GEN 2 COMPACT peut être transporté en toute sécurité avec une cartouche chambrée lorsque la sûreté mécanique est utilisée. Le fabricant a apporté nombres de détails pour le confort du tireur. L’arme dispose d’une sureté mécanique sur la queue de détente. Le système de visée mécanique possède des éléments au tritium pour le tir en basse visibilité. Le chargeur contient 17 cartouches.

TAURUS PT 24/7 Gen 2 Compact (Brésil)

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Pistolet BERETTA APX 1 (BERETTA – Italie)

La firme BERETTA a présenté son nouveau pistolet APX 1. C’est une arme dotée d’un percuteur lancé.

BERETTA APX 1 (Italie)

Ce nouveau pistolet sera disponible en 9 x 19 mm, 40 S&W et 9 x 21 mm. L’arme dispose d’un châssis en acier inoxydable et la carcasse est en polymère renforcé. Le canon de 108 mm est forgé à froid. La distance entre l’axe du canon et le dessus de la carcasse est de 21 mm afin de réduire au maximum le relèvement lors du tir. Les pièces métalliques sont nitrurées (chauffage de pièce dans une atmosphère avec de l’ammoniaque). Ce traitement de surface donne aux pièces un excellent niveau de résistance aux frottements et à l’oxydation.

BERETTA APX 1 (Italie)

Le système de visée est constitué d’une hausse en U et d’un guidon réglable en dérive. Une version avec inserts au tritium est en option. La glissière dispose de rainures de préhension placées à l’avant et à l’arrière. Comme pour un nombre important de nouveaux pistolets, ce dernier a reçu plusieurs modifications pour le confort du tireur.

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Grenade SIL 810  (SIMML DIFESA– Italie)

La firme SIMMEL DIFESA, membre du groupe NEXTER, présentait la grenade de 40 mm à basse vélocité SIL 810. Cette munition de type HEDP-SD IM (High Explosive Dual Purpose -  SelfDestruction- InsensitiveMunition) est employée contre des blindés légers ou encore contre du personnel débarqué.

Le concept de cette munition est axé sur la sécurité. Pour cela, elle dispose d’une sureté de bouche n’armant la grenade qu’après une distance de 27 mètres, d’une autodestruction et d’un haut niveau d’insensibilité (entre V et VI au STANAG 4439). 

Cette munition peut être tirée à plus de 400 mètres par l’ensemble des lance-grenades à basse vélocité (40 x 46 mm). La grenade SIL 810 pèse 260 grammes. Elle perce plus de 80 mm d’acier et génère des éclats dans un rayon létal d’au moins 10 mètres.

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Grenades 7P58 et 7P54 (PRIBOR – Russie)

La célèbre firme PRIBOR, qui appartient depuis peu au groupe TECHMASH, spécialisé dans les munitions, présentait une large gamme de grenades de 40 mm sans étui (caseless) parmi lesquelles les 6 P 58 et 6 P 54.

La 6 P 58 est une grenade éclairante. Elle pèse 260 grammes pour une longueur de 120 mm. Cette munition dispose d’une composition éclairante montée sous parachute, qui permet d’illuminer un espace pendant 9 secondes avec une intensité de 300 000 candelas.

La 6 P 54 est une version explosive. Elle pèse 272 grammes pour une longueur de 122 mm. Son chargement de 110 grammes d’explosif représente une charge deux fois plus importante que celle d’une VOG 25 standard. Elle dispose d’une fusée à impact ultra-rapide et d’une autodestruction.

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Grenade 40 HV HE IM ABM (RHEINMETALL-Allemagne)

La firme allemande présentait la grenade de 40 mm à haute vélocité (40 x 53 mm) HE IM ABM (High Explosive - Insensitive Munition - AirBurst Munition). Cette munition permet de détruire des cibles difficiles d’atteinte (personnel dans des tranchées, derrière des murs ou un obstacle). Pour employer cette grenade en mode AirBurst, il est nécessaire d’intégrer sur le lance-grenades une conduite de tir qui fournira les informations de distance notamment à la munition. Cependant elle peut être employée en mode dégradé par l’ensemble des lance-grenades automatiques et fonctionnera alors à l’impact. La transmission des informations n’est pas sensible au brouillage.

La grenade est équipée d’une autodestruction. Elle dispose d’un haut niveau d’insensibilité.

La grenade pèse 385 grammes. Sa vitesse initiale est de 240 m /s et sa portée est de 2 200 mètres. L’explosion génère une gerbe de 1 500 fragments.

 

(DYNAMIT NOBEL –Allemagne)

 

Système optique LOS

La firme allemande DYNAMIT NOBEL présentait le système de visée laser LOS (Laser Optique Sight) dédié aux lance-roquettes antichars RGW 90. Le système intègre une voie « jour », un télémètre laser et un calculateur balistique. Il pèse environ 1 kilogramme pour une longueur de 115 mm. En voie jour, le grossissement est de X 3 avec un champ de vision de 8°. Le télémètre laser porte à plus de 1 000 mètres pour une précision de +/- 1 mètre.

LOS (Allemagne)

 

Simulateur de tir RGW-90T

Le groupe allemand présentait également un système d’entrainement au tir monté sur une carcasse de RGW 90 dans laquelle est inséré un canon en 7,62 x 51 mm. L’arme fonctionne par réarmement manuel et dispose d’un chargement latéral. L’arme utilise une cartouche standard pour les cibles en bois ou en papier ou une munition de type Spotter sur des cibles « chars » : une composition chimique signale l’impact sur la cible.

RGW 90 T (Allemagne)

 

Optique STEINER ICS 6x40  (STEINER-Allemagne)

La firme STEINER présentait pour la première fois le système de visée ICS 6x40.

Cette lunette de visée « jour », de grossissement x 6, est couplée avec un télémètre laser et intègre un calculateur balistique. Les informations concernant la distance de la cible sont affichées en haut de la lunette. Le calculateur balistique intègre les différents éléments et illumine la correction de visée grâce à une diode.

STEINER ICS 6x40 (Allemagne)

La carcasse de la lunette est en aluminium aviation. Elle peut être montée rapidement sur rails PICATINNY (MIL-STD 1913). Le télémètre laser Eyesafe fonctionne sur la longueur d’onde de 905 nm et porte à 800 mètres. L’ICS 6x40 pèse 790 grammes et mesure 199 mm de long. La lunette est alimentée par une pile A 123 d’une capacité de 5 000 mesures. Un petit rail PICATINNY fixé sur le dessus de la lunette permet de monter un point rouge pour les engagements à très courte distance. La séquence de prise en compte est très rapide et offre une précision supérieure au-delà des 400 mètres.

STEINER ICS 6x40 (Allemagne)

.

Accessoire WEAPON BRACKET (TOCI – Estonie)

Faisant suite aux retours d’expériences d’Afghanistan, la firme estonienne TOCI a développé un système de fixation rapide pour les armes d’infanterie dans les véhicules ou les bâtiments de marine. Ce système permet de verrouiller sans modification la majorité des armes qu’elles soient compactes ou plus volumineuses.

Ce dispositif ingénieux,développé en coopération avec les forces armées norvégiennes, est constitué de deux barres parallèles qui se fixent sur la paroi du véhicule.

Weapon Bracket (Estonie)

Une des extrémités comporte un cylindre protégé par une pièce en matière synthétique dans laquelle vient s’insérer le canon de l’arme. Il est possible d’adapter cette pièce en fonction du diamètre du cache-flamme. Une pince en deux éléments, également protégée par des pièces en matière synthétique, se situe à l’autre extrémité. Ce système permet de transporter une arme en toute sécurité.

Cet accessoire est déjà en service en Estonie et en évaluation au sein de nombreuses armées

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 12:55
Fluorotechnique inaugure sa nouvelle usine à Mérignac

 

20 mars 2015 par Aerobuzz.fr

 

Créée en 1981 dans la région parisienne, Fluorotechnique inaugure aujourd’hui (20 mars 2015) sa nouvelle unité de production sur le parc technologique Aéroparc près de Bordeaux. Cette entreprise spécialiste des traitements de surface, est implantée dans la région bordelaise depuis 25 ans à la demande d’Herakles. Sa solution du traitement anti-adhésif des moules de propergol d’Ariane, une matière extrêmement collante, est devenue incontournable pour la filiale du groupe Safran qui l’a hébergée jusqu’à présent dans son enceinte à Saint-Médard-en-Jalles (33).

 

Suite de l’article

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 12:35
Rafale Vs. Su-30MKI - The New Indian Dogfight


March 23, 2015 by Shiv Aroor - Livefist
 

Intensifying since the turn of the new year, you couldn't possibly have missed the roar of AL-31s in all talk of India's turbulent final dash for a Rafale jet deal. It's unmissable. The fact that the Su-30 MKI was pushed into the M-MRCA conversation by none other than India's defence minister ensured the notion strengthened quickly, unscathed by intrigue and rumours. And then, it exploded.
 

On the evening of December 30, when Manohar Parrikar suggested to reporters that 'additional Su-30s' could save the IAF in the event that 'complications'-ridden negotiations with Dassault Aviation for 126 Rafale fighters didn't end in a purchase contract. That the seed of the idea came from the proverbial horse's mouth, and not South Block hearsay, gave it furious immediacy.

 

The suggestion caught the Indian Air Force completely off guard, flying as it did in the face of an unusually defiant stance the IAF leadership had decided on in 2012 about there being 'no Plan-B' in the event that the Rafale failed. But this time, the IAF resisted an immediate rebuttal. This was, after all, the Defence Minister who had weighed in. But what truly unnerved the IAF -- and several planners within the MoD -- was that Parrikar had gone out on a limb less than two months after being handpicked as Defence Minister. His specific comments on the negotiations revealed three things: One, that he'd hit the ground running and was fully abreast of the negotiations and where they were stuck. Two, that he was fully willing to question for the first time the presupposition both within the MoD (and especially the IAF) that there would was likely to be extended turbulence, but a deal would finally be signed. Finally, and perhaps most importantly, it showed that Parrikar has been empowered by the PM to lead decision-making on a deal that's so large that it has everything to do with the political leadership, and little to do with the act of hardware procurement.

 

But there was blood in the water that couldn't be ignored. If Parrikar's pre-New Year comment sparked a fire, he pretty much flung a barrel of gasoline at it two weeks later when in an interview to Karan Thapar on Headlines Today, he said in response to a question on the possibility of the Rafale deal not working out, "Sukhoi-30 choice is always there. What I mean to say is: upgrade the Sukhoi-30, make it more capable."

 

The latch-on was instantaneous. Hours after Parrikar's comments were broadcast, Russian think-tank the Center for Analysis of World Arms Trade declared on Jan 13 that India's potential choice of more Russian Su-30 MKIs instead of Rafales would "advantageous to the country’s air force in terms of cost, tactical and technical characteristics of the plane and a series of other reasons". For good measure, the Russians stoked France's controversial hold-back of Mistral-class amphibious intended for Russia. The example had been broached before, but Moscow really ground it in this time.

 

A month later, Livefist learns, a concerted effort was made by Russia's mission & trade office in New Delhi to pull India's External Affairs Ministry into the conversation. The specifics of what was on the table isn't fully known. A curious Russian media report quotes junior minister in the MEA, former Army chief, Gen (Retd.) Vijay Kumar Singh as having said that the Su-30 was cheaper than the Rafale and more reliable.

 

In February, with the Su-30 vs. Rafale debate stewing for nearly two months to the consternation of Dassault, IAF chief Arup Raha was fairly buttonholed into saying, "There's M-MRCA and there's Sukhoi-30. The requirements are slightly different. And they have their own capabilities. They compliment each other but do not replace each other." A statement, it was immediately clear, that practically subverted what the Defence Minister had suggested.

 

At Aero India 2015, where the IAF chief made that comment, the spotlight also shined on friction between Sukhoi and the IAF over the unexplained seat ejection that caused the type's fifth accident last year. The Russians weren't happy. "When we are wrong, we will say so. When the Indian pilot is wrong, the IAF should not be shy to admit that," an irritated UAC officer told me at the time.

 

Dassault Aviation and the French government were always prepared for rumblings of power-play and suggestive pressure from the Indian MoD, but the speed at which the conversation heated up caught all involved by surprise. For Dassault, it would now be fighting on two fronts -- one with a confident new government that promised quick action either way. And two, with the Russians, India's largest supplier of military hardware, practically invited into the tense last lap of the M-MRCA fight by the Indian MoD. The French Defence Minister, who visited Delhi last month for the second time in less than two months, didn't bring up the Su-30 MKI. The French didn't have a direct play, political or otherwise. It was felt that things were too delicate at the negotiations table to poke at something that was, Paris understood, a direct message that India wasn't going to budge on final sticking points. Informed that it needed to work on a joint liability matrix with HAL for the license build programme, Dassault decided to bide its time.

 

Of course, by this time, plenty of journalism in India, Russia and France -- and the furious online military aviation subculture -- had gotten the Rafale and Su-30 to dogfight on paper. It wasn't until March that France's patience cashed out. It was a veritable neutron bomb on the Su-30's two month supercruise through arms & diplomatic circles, and even the French couldn't have expected such a break: a statement by Defence Minister Parrikar himself that the Su-30 fleet had serious problems.

 

For Dassault and the French government, the new conversation was 

 

Here's the latest state of play:

 
  1. Russia smells real blood. Through their Trade Office and the Embassy, an existing conversation about additional numbers of the Su-30 & upgrades of earlier units has been re-energised with the additional sweetener of a markedly higher degree of local content and sourcing on any additional Su-30s India may choose to license build in Nashik.
  2. Livefist can confirm that Russia has also offered India the Su-35 'Super Flanker', but kept the details open. The type is officially on the table now with Russia inviting India to help configure a Su-35 'MKI'.
  3. Russia is attempting to contain the twin damage of (a) information about engine trouble and fleet availability. Rosoboronexport has begun discussions with the IAF and HAL. And (b) the issue of the mysterious seat ejections. Both sides have decided to sort out the issue cordially and in private. It doesn't want to lose the momentum it received from the initial suggestion that more Su-30s could cushion the potential collapse of the M-MRCA.
  4. Dassault and HAL are currently working at a furious pace to have something to show to the MoD in the next one week, though it remains unlikely that there will be anything for Prime Minister Modi & President Hollande to announce next week in Paris.
  5. On March 18, Defence Minister Parrikar said, "They have to tell us whether they can do it or not. Can’t keep waiting."
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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 08:55
Mirage 2000H - photo Guillaume Carré

Mirage 2000H - photo Guillaume Carré

 

Defens'Aero

 

Au mois de Juillet 2011, Dassault Aviation et Thalès ont signé avec l'Inde un contrat portant sur la modernisation d'une cinquante de Mirage 2000H (monoplace) et Mirage 2000TH (biplace) appartenant à la Force Aérienne Indienne.

 

Ces appareils, acquis dans les années 80, commençaient sérieusement à vieillir, et à devenir obsolètes face à des avions construits ces dernières années. C'est pourquoi, l'Inde, qui veut s'assurer d'être un pays leader et puissant en Asie, tout en ayant les moyens de pouvoir contrer les menaces qui déstabiliseraient son état, en particulier avec les tensions très vives qui existent avec son voisin, le Pakistan.

Cette modernisation, d'un montant de 2,4 milliards de dollars, apporte donc à Delhi et à sa flotte de Mirage 2000H/TH un nouveau souffle avec l'implantation d'un nouveau radar plus puissant, d'un système de contre-mesures plus efficace, la possibilité d'emporter des missiles air-air MICA IR et MICA EM, dont 500 ont été commandés, un viseur de casque, une nouvelle avionique, ainsi que des calculateurs internes modernes.

 

Suite de l'article

 

Galerie Flickr du photographe, à visiter : Cliquez ici .

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22 mars 2015 7 22 /03 /mars /2015 12:55
Saison des stages pour les élèves de l’École de l’air

Stages 2015 de l'École de l’air

 

20/03/2015 Armée de l'air

 

Le mois de mars signe le début de la période de stage pour les élèves de troisième année de l’École de l’air (EA), de Salon-de-Provence.

 

Le stage de fin d’études est la dernière étape de leurs trois années de formation d’ingénieur. Les élèves-officiers vont pouvoir mettre en application les connaissances qu’ils ont acquises, dans un contexte industriel ou de recherche. Pendant 15 semaines, ils se formeront en France ou à l'étranger au sein d’universités prestigieuses comme Berkeley, l’Embry Riddle aeronautical university, l’Universität der Bundeswehr, ou l’École royale militaire de Belgique. D’autres ont fait le choix d’entreprises majeures telles que Dassault, Thales, Airbus, la commission maritime d’expertise, le centre national d’études spatiales ou encore de centres de recherche de premier plan comme l’ONERA ou le Von Karman Institute...

 

Actuellement, deux élèves-officiers ont la chance de participer à la mission Solar Impulse 2 pour leur stage de fin d’études. Intégrés dans l’équipe technique, ils accompagnent ce tour du monde en avion solaire.

 

Ces stages ont pour but de permettre aux élèves de l’EA de développer leur autonomie, leur curiosité, et leur esprit d’initiative, par l'élaboration d'un raisonnement scientifique pour répondre à un problème donné.

 

Ils regagneront tous Salon-de-Provence à la fin du mois de  juin pour présenter les résultats de leurs travaux lors de soutenances orales qui concrétiseront trois années intenses de travail. Trois années au cours desquelles ils auront acquis le bagage indispensable pour débuter efficacement leur carrière d’officier au sein des unités opérationnelles de l’armée de l’air.

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22 mars 2015 7 22 /03 /mars /2015 08:35
First Upgraded IAF Mirage 2000 Photo Dassault Aviation

First Upgraded IAF Mirage 2000 Photo Dassault Aviation

 

March 20, 2015 by asian-defence.net

 

India will get its first upgraded Mirage 2000 later this month from France under a Rs 10,000 crore deal.

 

French defence major Dassault Aviation, the original manufacturer of the fighter jet, will hand over two upgraded aircraft to India on March 25 at the Istres Dassault Aviation Flight Test Center.

 

India had in 2011 signed an upgrade programme worth over Rs 10,000 crore with Dassault Aviation for upgrading the fleet of its Mirage 2000 aircraft totalling 51.

 

However, at least three aircraft have been lost in crashes since then.

 

The firm, which is negotiating a multi-billion dollar deal for supplying 126 Rafale combat aircraft to India, has said that after the successful completion of this phase, the rest of the fleet will be upgraded in India by state-run HAL with help from Dassault and Thales, another French firm.

 

The IAF had started procuring the Mirage 2000 in the early 80s and the upgrade is likely to expand its life span by around 10-15 years.

 

The upgrades on the aircraft include a night vision goggle-compatible glass cockpit, advanced navigational systems, advanced Identification Friend or Foe (IFF) system, advanced multi-mode multi-layered radar, fully integrated electronic warfare suite besides others.

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 08:35
Falcon 900 MPA - photo Dassault Aviation

Falcon 900 MPA - photo Dassault Aviation

 

March 18, 2015 By: Greg Waldron - FG

 

Langkawi - Maritime patrol and surveillance were the most prominent themes of this year's LIMA show, as big manufacturers jockeyed to promote their various solutions for the mission.

Industry sources say that Kuala Lumpur is in the process of crystallising a requirement for six to eight long-range maritime patrol aircraft (MPA).

The potential requirement attracted attention from a range of companies including Boeing, Saab, Dassault, and Indonesian Aerospace.

Boeing brought its Maritime Surveillance Aircraft (MSA) technology demonstrator to the show. The type appeared on the static line, and the US airframer briefed media and officials on the MSA's capabilities. A modified Challenger 604 business jet, the unarmed MSA is optimised for high altitude, broad area surveillance.

Saab, Dassault, and Indonesian Aerospace also displayed models of MSA and MPA solutions on their stands.

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 08:35
photo Livefist

photo Livefist

 

March 18, 2015 by Shiv Aroor - Livefist

 

It's unmissable. The intensifying sense over the last two months that the Su-30 MKI has swooped into M-MRCA airspace. From the politics of it, to the powerplay smack dab in the middle of final negotiations, from the journalism drumming up the new face-off to diplomatic leverage and the criticality of the Indian Air Force's own situation during an increasingly fluid phase of its largest ever procurement. A comprehensive Livefist report that draws on all of these aspects to provide a clear sense of the state of play, and what's turning out to be one of the most interesting phases an eight year procurement effort.

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 16:35
photo Dassault Aviation

photo Dassault Aviation

 

Mar 18, 2015 defense-aerospace.com

(Source: Bernama news agency; published Mar 18, 2015)

 

LANGKAWI, Malaysia --- French aircraft manufacturer Dassault Aviation says Malaysia is being offered a financial package similar to that given to Egypt for procurement of its Rafale jet fighter.

 

Dassault Chief Executive Officer Eric Trappier said the package entails a ten-year repayment loan from a French commercial bank and guaranteed by the government of France.

 

Cairo recently acquired 24 Rafale combat aircraft and a multi-mission frigate and associated equipment from Dassault Aviation worth 5.3 billion euros.

 

"We are committed and looking forward to having a long term business deal here in Malaysia as we have the best fighter aircraft which can cover multirole missions," he said during a breakfast session with the media here Wednesday.

 

He said Dassault had already tied-up with a few local companies, namely, Zetro Aerospace, CTRM and Airod as part of a long-term plan to expand its business in the aerospace industry in Malaysia.

 

He said the company is also eyeing other local companies that have potential for collaboration, with the transfer of know-how and technology to Malaysia, in some aspects of the process to build aircraft.

 

"We are also looking at different types of industrial packages to offer to Malaysia, like the final assembly line of aircraft, production of some parts, development, maintenance and support which we see local industries as having the capability, if they collaborate with us," he added.

 

On the Malaysian Aerospace Industry Blueprint 2015-2030 launched yesterday, he said it was apt for fuelling the industry's development.

 

The blueprint was launched by Prime Minister Datuk Seri Najib Tun Razak in conjunction with the ongoing Langkawi International Maritime and Aerospace Exhibition (Lima 2015).

 

Trappier said Dassault sees the present as a good opportunity to collaborate with more Malaysian companies as it is not merely focused on selling aircraft. The Rafale is making its third appearance at the LIMA since 2011 and is the only company participating in an aerial demonstration this time.

 

"We believe we can succeed in Malaysia. We have a good aircraft to offer. and as far as I am concerned, good government-to-government relations as well," he added.

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 08:54
L' USS Carl Vinson et le Porte-Avions Charles de Gaulle - photo US Navy

L' USS Carl Vinson et le Porte-Avions Charles de Gaulle - photo US Navy


17.03.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

Mer & Universités (fondée en 2007 par Vincent Hélin) organise le lundi 23 mars, à 19h une soirée-débat sur "L'Aéronautique navale, perspectives d'un atout politique mondial". Pour des raisons de sécurité, cette conférence aura lieu à l'Assemblée nationale, 126, rue de l'Université, Paris 7e. L'inscription préalable devient donc obligatoire, par mail à l'adresse mu_president@yahoo.fr  avant le jeudi 19 mars 18h.

 

Mer & Universités y recevra le vice-amiral Hervé Denys de Bonnaventure, qui a exercé de 2011 à 2014 le commandement de la force d'Aéronautique navale. Il est aujourd'hui chef de division à l'état-major des armées. Pilote de chasse embarquée, il a commandé la frégate La Fayette et a été membre du cabinet militaire du Ministre de la Défense. Il sera accompagné du vice-amiral d'escadre (2s) Richard Wilmot-Roussel, conseiller du président-directeur général de Dassault Aviation, ancien commandant de la flottille 11F et du Charles de Gaulle, ancien représentant militaire de la France à Bruxelles, de Frédéric Ludet, directeur général exécutif de Défense Environnement Services, ancien directeur commercial France de DCNS, fonction dans laquelle il a dirigé les projets de deuxième porte-avions français, y compris en coopération, et d'Alexandre Dupuy, directeur des Affaires gouvernementales France d'Airbus Helicopters.

 

A noter: Participation aux frais:
Etudiants: gratuit, avec carte d'étudiant de l'année en cours.
Non-étudiants de moins de 35 ans: 10 euros
Autres: 25 euros."

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 13:55
photo Dassault Aviation

photo Dassault Aviation

 

17/03/2015 Christian Vignes - ladepeche.fr

 

Le contrat de vente de 24 Rafale à l'Égypte n'a pas fait plaisir qu'au gouvernement. Des industriels locaux sont directement concernés, comme Ségneré et Daher-Socata.

 

Il y a quelques semaines - cocorico ! - le gouvernement français annonçait la vente de 24 Rafale à l'Égypte. Enfin, le «meilleur avion de combat du monde» trouvait un débouché commercial en dehors de l'Hexagone, ce à quoi on ne s'attendait plus. Mieux, d'autres contrats, avec l'Inde et certains pays du Golfe, seraient en bonne voie, comme si le deal égyptien avait eu le don de débloquer le carnet de commandes. Bref, un succès pour l'avionneur Dassault, qui pourra avoir des retombées locales. Oui, parce qu'en matière aéronautique, les constructeurs s'appuient sur un réseau de sous-traitants, et justement, il y a en Bigorre des industriels capables de fournir des pièces pour ce fleuron, n'ayons pas peur des mots, de l'aviation française. Comme Ségneré SA, à Adé, où le boss, Jean-Michel Ségneré, se réjouit. «Ce contrat est une excellente nouvelle. Bien sûr que nous travaillons pour Dassault, et plus précisément sur des pièces du Rafale. Mais les 24 qui seront livrés à l'Égypte vont être assemblés, dans l'usine Dassault de Mérignac, avec le stock de pièces existant. Donc, pour le moment, ça n'augmente pas notre charge. Mais si les autres contrats aboutissent, alors là, oui, on aura de la charge. C'est vraiment une excellente nouvelle.»

 

Du côté de Daher-Socata, à Louey, c'est la même satisfaction qui s'affiche. «Bien sûr que nous sommes contents», assure Vincent Chanron, directeur de la communication du groupe, «d'abord parce que c'est un succès qui rejaillit sur toute l'industrie aéronautique française, et parce que nous sommes sous-traitants de Dassault, c'est même l'un de nos partenaires forts. Mais pas pour le Rafale, nous produisons des éléments uniquement pour ses appareils d'aviation d'affaires, comme les Falcon 5, 7 et 8X. Cela dit, nous avons dans le groupe Daher un vrai savoir-faire en matière de logistique et de mise en place de chaînes d'assemblage, ce dont Dassault aura besoin pour produire ces Rafale. C'est un peu indirect, mais quand même, nous serons partie prenante. Et bien sûr, nous espérons tous que d'autres contrats suivront…»

 

Autre entreprise bigourdane qui travaille sur le programme Rafale, la SFIB, à Bénac, dont la directrice, Carine Fauré, se félicite de ce contrat. Et de ceux à venir. «Oui, nous produisons des pièces pour le Rafale, et ce contrat va conforter notre plan de charge. Et bien sûr, on espère que les contrats qui sont en négociation vont aboutir.»

 

Bref, que du bon, en matière économique d'une part, mais aussi en termes d'image, nos entreprises spécialisées dans l'aéronautique sont performantes, puisqu'elles participent à la construction du «meilleur avion de combat du monde»…

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 11:30
Photo F. Robineau, Dassault Aviation

Photo F. Robineau, Dassault Aviation

 

March 14, 2015 By Pierre Tran – Defense News

 

PARIS — The Rafale fighter jets sold to Egypt will be modified to remove nuclear missile capability and NATO standard communications, a source close to the deal said.

 

"There will be a few modifications," the source said.

 

Once adapted, the fighters will be delivered, with the first three in time for Egyptian pilots to fly the twin-engine fighter in Egyptian colors over the opening of a new waterway on the Suez Canal in August.

 

One of the Rafale upgrades to F3 standard in 2008 was the air-sol moyenne portée améliorée (ASMPA) missile tipped with the TN-200 nuclear warhead. That capability will be taken off the fighters for Egypt.

 

As Egypt is not part of NATO, the communication system will be adapted.

 

The Rafale was part of a French arms deal worth €5.2 billion (US $5.5 billion) and signed Feb. 16 in Cairo, comprising also a DCNS FREMM multimission frigate and missiles reported to be from MBDA and Sagem.

 

On the frigate, the systems will be translated into English and Arabic and the combat systems adapted to take out the naval cruise missile capability, a second source said. The warship had been built for the French Navy and due for handover as the Normandie.

 

Egypt has started paying for its order for 24 Rafales, the first export win for the fighter jet for which France has long struggled to find a foreign buyer, Dassault Aviation Chairman Eric Trappier said.

 

"The contract with Egypt is now in effect. The first check landed at the start of the week," he said at the March 11 press conference on the 2014 financial results.

 

Egypt paid a price similar to that paid by France for the fighters, he said.

 

Dassault will deliver five Rafales to France this year, and the first batch of three to Egypt, with a second three-strong batch in December or January, he said.

 

Modifying the fighters is a key factor in the timing of delivery to Egypt, the first source said.

 

The French authorities are discussing the schedule for Egypt, as there is a "substitution" effect on deliveries that had been due for the French Air Force and Navy, Trappier said.

 

Annual production will remain at 11 units, or one per month, and output could rise to a little more than 2.5 units per month, he said.

 

The company hopes for a second export deal this year, Trappier said on March 4, when President François Hollande visited the Merignac assembly line near Bordeaux, southwest France. This was the first visit by a French head of state to the aircraft factory, and Hollande welcomed the sale of the fighter to Egypt.

 

Hollande sat in a Rafale cockpit on his tour, a contrast with the widely reported political chill directed at Dassault when the Socialist party won the 2012 general election.

 

Trappier has said he expects a snowball effect, with other countries placing orders.

 

"I am sure there will be others," Defense Minister Jean-Yves Le Drian said at a March 11 press conference on his agenda for 2015, when asked about the potential sale to Qatar and Malaysia.

 

Government and industry worked together on the Egyptian order and it is the same approach with other countries, he said.

 

Then-French President Nicolas Sarkozy had set up a "war room" in the Elysées presidential office for selling the Rafale following Morocco's pick of the F-16 over the Rafale. Morocco is a former French protectorate.

 

On negotiations with India, Dassault has agreed for the first time that India's state-owned Hindustan Aeronautics Ltd. (HAL) will be the co-contractor, not a subcontractor, on the Rafale, Trappier said. HAL would guarantee assembly of the Rafale in India, while Dassault would be guarantor for the French work.

 

Indian authorities had previously asked Dassault to assume overall guarantee for work in India.

 

India wants a maximum of work under the "Make In India" drive.

 

The speed at which the technology is transferred to allow full Indian domestic assembly is part of the negotiations, Trappier said. The first 18 units will be built in France, with the 19th to be assembled in India.

 

French industry will continue to build the subsystems, which will be shipped for assembly in Bangalore, he said. Over time the manufacture, including the active electronically scanned array (AESA) radar, will be "phased" over to Indian partners. The timetable is part of the negotiations.

 

Trappier said he was not worried about the Russian push to sell the Suhkoi Su-30 to India. "The Russians are worried about the Rafale," he said.

 

On the Indian agreement to study with Sukhoi a fifth-generation Su-35S, it is unclear what that entails as fifth-generation is a US classification, he said.

 

Dassault is patient and tenacious in its pursuit of the Indian deal for 126 fighters, Trappier said. India took some 22 years to pick the BAE Systems Hawk trainer over the Dassault Alpha jet, and that is a much simpler aircraft than the multimission fighter.

 

The first two Mirage 2000 fighters upgraded by Dassault and Thales are due to be delivered to India soon, he said. The Indian Navy expressed interest in a carrier-borne version of the Rafale.

 

Trappier declined to comment on Qatar and said talks are continuing with Malaysia. Discussions are being held with the United Arab Emirates, but these are not contract negotiations, he said.

 

Dassault has delivered 137 Rafales to France, with 43 remaining in the present fourth tranche. The company expects delivery in 2018 of the upgraded F3R version, adapted to fire the Meteor beyond-visual-range missile. Egypt will also receive that advanced version.

 

The French Navy has received two fighters upgraded to the F3 version from F1 with the remaining eight due to be modernized over two years.

 

Dassault reported net profit of €398 million, down from €487 million a year ago, on sales of €3.7 billion, down from €4.6 billion. The lower profit and sales stemmed from a weak market for the Falcon business jet. A bounce-back of Falcon orders to 90 last year from 64 signals a financial recovery for 2016.

 

New orders were worth €4.6 billion, up from €4.2 billion, with exports accounting for 89 percent. Net profit was 10.8 percent of sales.

 

Defense orders totaled €693 million, down from €1.26 billion. The 2013 figure included the F3R contract for the Rafale and upgrade for the Atlantique 2 maritime patrol aircraft.

 

The total order book is €8.2 billion. Cash fell to €2.4 billion from €3.7 billion, as the company bought Dassault shares sold by Airbus.

 

Expected large defense export orders will likely absorb the market impact of Airbus further selling down its stake in Dassault, brokerage CM-CIC said in a research note.

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 12:50
nEuron - photo Dassault Aviation - G. Gosset

nEuron - photo Dassault Aviation - G. Gosset

 

Mar 13, 2015 defense-unmanned.com

(Source: Defense-Aerospace.com; published Mar 12, 2015)



PARIS --- Three European nations will sign an agreement at the Paris air show in June to jointly fund initial studies for a Medium Altitude Long Endurance (MALE) unmanned aerial vehicle, French Defense Minister Jean-Yves Le Drian said here March 11.

France, Germany and Italy will follow up by awarding a study contract in December to an industry group formed by Airbus Defence and Space, Dassault Aviation and Alenia Aermacchi.

The initial contract is valued at a few dozen millions of euros. Ultimately, if the program progresses as planned, the nations plan to obtain an operational reconnaissance UAV by 2025.

“Our effort in the field of surveillance drones and ISR will increase with, already this year, the launch of studies of the future European drone, with Germany and Italy, that France envisions for about 2025, ,” Le Drian said here during a March 11 press conference.

An Italian defense official confirmed the agreement, which has not yet been made public in Italy, however adding “we will see whether it ultimately leads to a development program.”

The three companies have been calling for such a government initiative for over two years, and in May 2013 took the unusual step of issuing a joint statement calling on their governments to “launch a European MALE program.…to support the capability needs of European armed forces while optimizing the difficult budgetary situation through pooling of research and development funding.”

The companies have a double goal: to maintain the know-how and expertise of their military aircraft design offices, now that they have mostly completed work on current fighters, and to recover the UAV business that is now going to their US competitors – France and Italy operate General Atomics Predator or Reaper UAVs, like the UK, the Netherlands has just decided to buy some while Spain is also weighing buying some.

“Originally, [our] idea was to prevent the procurement of Reaper drones by European governments,” but this didn’t work, Dassault Aviation CEO Eric Trappier said here during a separate March 11 press conference. “We’ve been working on this project for a long time, and we think we can develop a drone to replace the Reaper, which is an interim solution. We have asked our governments to state that an operational requirement exists, and we will be able to reply to that requirement.”

In parallel, France is however continuing to boost its Reaper force, which is seeing intensive use in Africa, where it is supporting French and allied troops operating in Mali. France is due to receive a third Reaper aircraft in April, and will order a follow-on batch of three additional aircraft in August, according to a planning document released by Le Drian.

“We are asking for a contract from the three governments covering initial studies,” Trappier said. “Initially, it’s a question of a few dozen million euros, although it will cost more once development is launched.”

The three companies set out the details of their proposal in a second joint statement issued in June 2014, in which they proposed “a Definition Phase which has been prepared by joint development teams of Airbus Defence and Space, Dassault Aviation and Alenia Aermacchi and which is backed by an industrial agreement on workshare and a cooperative agreement to start the MALE2020 program.”

The broad lines of the industry proposal have been retained, although the initial operational capability has slipped to 2025.

One of the trickier problems to be solved is the integration of the future MALE UAV into general air traffic, Trappier said. The inability to fly in unrestricted airspace is one of the reasons for which Germany canceled the EuroHawk program – a variant of Global Hawk fitted with a German sensor package – after spending several hundred million euros on its development.

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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 08:55
photo EMA

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11/03/2015 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr

 

Dassault Aviation a reçu le premier acompte de son client égyptien en début de semaine.

 

«Le contrat signé avec l'Égypte est entré en vigueur. Nous avons reçu le premier chèque en début de semaine.» Éric Trappier, PDG de Dassault Aviation, a rendu publique cette bonne nouvelle, en préalable à la présentation, mercredi 11 mars, des résultats 2014 du groupe.

Comme ils s'y étaient engagés, les Égyptiens ont rapidement versé le premier acompte. Le Caire est devenu le premier client du Rafale à l'exportation, en signant à la mi-février une commande portant sur 24 chasseurs français. Sur ce total, 3 doivent être livrés dès cet été, afin de participer à la cérémonie d'inauguration de l'élargissement du canal de Suez le 5 août.

Ces Rafale sont prélevés sur le quota 2015 de l'armée de l'air française qui, elle, n'en recevra que 5. Quant aux autres appareils prévus pour la France, leur livraison est simplement décalée dans le cadre de la loi de programmation militaire 2014-2019. Mais, globalement, rien ne change pour la commande française. À la fin de 2014, «nous avons livré 137 Rafale aux armées françaises dont 11 en 2014. Il nous en reste encore 43 à livrer, a précisé Éric Trappier. Le contrat avec l'Égypte permet d'assurer la cadence à hauteur d'un Rafale par mois. Mais nous avons la possibilité de monter à 2,5 Rafale par mois si nécessaire».

Le fleuron de l'aviation de combat ne fait que débuter sa carrière à l'international et vise d'autres contrats. Un scénario envisagé pour les prochains mois. «Nous avons beaucoup travaillé en Inde et au Qatar. Ce sont deux dossiers qui peuvent sortir, a estimé Éric Trappier. Signer avec l'Inde cette année, c'est toujours possible.»

 

«Le poumon de la reprise»

«En Inde, a précisé le PDG, nous avons gagné une grande compétition (en janvier 2012 pour 126 Rafale, NDLR). Depuis, nous franchissons les étapes les unes après les autres. Nous sommes patients et tenaces. Nous avons une grande expérience de l'Inde où nos avions, depuis l'Ouragan en passant par le Mirage 2000, ont toujours laissé une grande impression à l'armée de l'air indienne. Nous sommes assez confiants sur la matérialisation d'un contrat. Quand? C'est plus dur à dire.»

Ce contrat comporte un accord industriel complexe et inédit puisqu'à partir du 19e Rafale, l'industrie indienne, avec à sa tête HAL, prendra progressivement en charge l'intégralité de la fabrication de l'appareil.

Pour l'heure, le groupe français va prochainement livrer les deux premiers Mirage 2000 (sur 51) dont la modernisation (ou retrofit) a été achevée. Le groupe a en outre été «interrogé par la marine indienne, sur la capacité du Rafale à aller sur un porte-avions».

 

Renouvellement de l'offre

Si 2015 a débuté sous les meilleurs auspices pour la branche défense du groupe, il en est de même pour l'activité civile. «Le marché de l'aviation d'affaires repart», s'est félicité Éric Trappier. Les prises de commandes de Falcon se sont redressées, à 90 jets contre 64 en 2013. En revanche, le niveau des livraisons (66 contre 77 en 2013) reflète la petite forme passée du marché. Au total, Falcon a représenté 85 % des prises de commandes consolidées (4,64 milliards d'euros) et 73 % du chiffre d'affaires (3,68 milliards d'euros) en 2014.

Le marché repart sous l'impulsion des États-Unis, le «poumon de la reprise», selon Éric Trappier, mais aussi du regain d'activité en Europe. Le renouvellement de l'offre anime également le marché. Dassault Aviation a engagé un élargissement de sa gamme en lançant deux nouveaux modèles - le 5X en octobre 2013 et le 8X en mai 2014 - qui doivent entrer en service respectivement en 2016 et en 2017.

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