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9 août 2014 6 09 /08 /août /2014 08:35
Inde, le Tejas l’épine dans le pied du Rafale!

 

03/08/2014 Avia news

New Dehli, l’avion de combat indien HAL Tejas MkI va recevoir son  approbation opérationnelle finale (FOC) d’ici 2015, en parallèle, le Tejas MKII est attendu pour 2020.

L’arrivée tant attendue de l’avion de combat indien, pose dorénavant un vrai problème sur la finalisation du contrat Rafale, nous allons voir ici, les détails de ce feuilleton.

 

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18 juillet 2014 5 18 /07 /juillet /2014 16:50
nEuron photo Dassault Aviation - A. Pecchi

nEuron photo Dassault Aviation - A. Pecchi

 

18 juillet 2014 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com

 

Furtivité, communications, avionique, capteurs...Ces technologies devront évoluer pour optimiser le drone de combat du futur. Dans un partenariat d'égal à égal, Dassault Aviation et BAE Systems vont mener une étude de faisabilité financée à parité par la France et le Royaume-Uni.

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian et son homologue britannique Philip Hammond ont profité du salon aéronautique de Farnborough pour signer, le 15 juillet dernier, un accord de financement concernant le système de combat aérien du futur. Une étude de faisabilité de deux ans dotée d'un budget de 150 millions d'euros financé à parité par les deux états, va être lancée. Dassault Aviation et BAE Systèmes, partenaires industriels de référence de ce programme, espèrent un démarrage du contrat cet automne.

 

Premiers essais en 2020

 

Chacun bénéficie de l'expertise fraîchement acquise à travers des démonstrateurs technologiques de drone de combat, le nEUROn pour l'industriel français et le Taranis pour son partenaire britannique. Ils sont respectivement associés à Snecma et Rolls Royce dans le domaine de la motorisation, ainsi qu'à Thales et Finmeccanica–Selex ES dans le domaine des capteurs embarqués. Le calendrier s'étalera sur plusieurs années : le lancement du programme de démonstration est prévu pour 2016, les premiers essais en vol pour 2020, la mise en service estimée vers 2030. "La coopération que nous venons de sceller se traduira par des programmes d’études, qui porteront sur les technologies les plus déterminantes pour le futur de l’aviation de combat : la furtivité, l’avionique, les capteurs, les communications" a précisé le ministre français.

 

Le député Olivier Audibert-Troin présent à la signature du traité franco-britannique de Farnborough, s’est félicité de cette initiative, estimant qu'acquérir des drones de combat n’est plus abordable aujourd’hui pour un seul pays.

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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 12:35
Rafale photo Livefist

Rafale photo Livefist

 

16.07.2014 (Boursier.com)

 

L'Inde aurait entamé les négociations finales avec Dassault Aviation concernant le contrat d'acquisition de 126 'Rafale', pour moderniser son armée de l'air. Le pays "poursuit avec sérénité les négociations finales pour l'acquisition de 126 chasseurs français Rafale, dans un projet de 20 milliards de dollars", écrit le 'Times of India'. Des sources obtenues au ministère de la défense local par le quotidien laissent entendre qu'une nouvelle réunion est prévue cette semaine entre les autorités, Dassault Aviation et son partenaire Hindustan Aeronautics (HAL).

 

Les négociations, complexes, "auraient finalement atteint un point qui pourrait permettre de les finaliser sous trois mois", ajoute le journal, qui estime que plus de 50% du contrat final et des accords intergouvernementaux sont acquis. "Après ça, le politique entrera en jeu", a indiqué la source au 'Times of India', avec le processus d'approbation de la commission gouvernementale pour la sécurité, puis la signature effective.

 

Combats d'arrière-garde

 

Le projet actuel prévoit que les forces indiennes reçoivent leurs 18 premiers jets de combat, produits en France, sous 36 à 48 mois. Les 108 autres seraient fabriqués sur les sept années suivantes en Inde par HAL, dans le cadre d'un transfert de technologie par Dassault. Le quotidien croit savoir malgré tout que les rivaux écartés du processus continuent à chercher à torpiller l'accord. Le Royaume-Uni et l'Allemagne auraient par exemple récemment tenté de rappeler l'Eurofighter Typhoon au bon souvenir du gouvernement indien, tandis que les Etats-Unis prépareraient le terrain pour relancer le F/A18 Super Hornet ou le F-16 Super Viper avant la visite officielle du premier ministre indien à Washington en septembre. Le 'Times of India' croit lui savoir que "l'establishment" n'a aucune intention de revenir en arrière...

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16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 10:50
démonstrateur nEUROn, photo Dassault aviation

démonstrateur nEUROn, photo Dassault aviation

 

15/07/2014 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr

 

L'accord signé entre les ministres de la Défense français et britannique vise à lancer une étude de faisabilité d'un démonstrateur de drone de combat. Elle est confiée à Dassault Aviation et à BAE Systems qui se partagent un budget de 150 millions d'euros.

 

La coopération franco-britannique, inscrite au cœur des traités militaires de Lancaster House en 2010, franchit une nouvelle étape. Mardi 15 juillet, Paris et Londres ont officialisé leur intention - déclarée lors du sommet de Brize-Norton fin janvier 2014 - d'assurer l'avenir de l'aviation de combat européenne.

 

Les ministres de la Défense Jean-Yves Le Drian et Philip Hammond (nommé mardi aux Affaires étrangères dans le nouveau gouvernement britannique) ont signé, au Salon aéronautique de Farnborough, des accords qui «permettent l'engagement immédiat d'importants programmes de défense conduits en coopération entre les deux pays».

 

Au cœur de ces accords, le coup d'envoi d'une étude de faisabilité visant à préparer le lancement d'un programme de démonstrateur technologique de Système de combat aérien du futur (FCAS). L'étude est dotée d'un budget de 150 millions d'euros financés à parité par les deux gouvernements. Elle est confiée aux deux industriels compétents de chaque pays: le français Dassault Aviation* et le britannique BAE Systems ainsi que leurs partenaires respectifs Thales et Snecma côté français; Selex et Rolls-Royce, côté britannique. L'étude doit durer deux ans. Les deux équipes impliquant plusieurs centaines de salariés renforceront leurs échanges.

 

En 2016, au vu des résultats de cette phase préparatoire à la définition de ce que pourrait être un système d'aviation de combat du futur, Paris et Londres devront décider d'aller plus loin. D'abord en lançant le développement d'un démonstrateur de drone de combat (UCAS), une des composantes du FCAS. Une phase qui pourrait s'étaler sur quatre ans. Puis, aux alentours de 2020, en engageant un programme opérationnel, l'objectif étant d'être prêt à livrer les premiers aéronefs à l'horizon 2030. Ces chasseurs du futur - drones, avions avec pilotes à bord voire appareils hybrides - succéderont aux avions de combat actuels, le Rafale et l'Eurofighter.

 

Mise en commun des compétences

 

Cet accord «constitue une opportunité historique pour la France et le Royaume-Uni de construire une industrie de défense souveraine sur le long terme», a estimé Jean-Yves Le Drian. «Cette coopération est essentielle» face «aux défis mondiaux de défense et de sécurité» auxquels l'Europe pourrait être confrontée, a déclaré Philip Hammond. En cette période d'extrême tension sur les finances publiques sur le Vieux Continent, Paris et Londres veulent partager l'effort financier et mettre en commun les compétences pour rester aux avant-postes. Cela alors que le reste du monde augmente ses dépenses militaires et que les menaces se démultiplient.

 

Les industriels se sont félicités de cette nouvelle avancée. L'étude de faisabilité «représente une étape clef dans notre partenariat et fournit une feuille de route commune pour la coopération entre nos deux sociétés, qui pourrait finalement conduire à un programme conjoint de Système de combat aérien du futur dans l'avenir», déclarent Éric Trappier, PDG de Dassault Aviation, et Ian king, directeur général de BAE Systems.

 

«Nous avons besoin de cet engagement politique de long terme, car, au-delà de notre situation de rivalité actuelle - avec le Rafale et l'Eurofighter -, nous avons la volonté, avec BAE Systems, de préparer les technologies qui seront utiles pour répondre aux besoins de l'aviation de combat du futur», insiste Éric Trappier. L'étude «va s'appuyer sur le succès de programmes nationaux existants tels que nEUROn en France et Taranis au Royaume-Uni», précisent encore les deux groupes.

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 14:50
Le missile de croisière Scalp sur Rafale (crédit Armée de l’air)

Le missile de croisière Scalp sur Rafale (crédit Armée de l’air)

 

11 juillet, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

Durant le salon britannique Farnborough, qui se tiendra la semaine prochaine en Angleterre, le Ministre français va signer deux accords : l’un sur les études du FCAS, le futur drone de combat européen, qui implique Dassault côté français et BAE Systems côté britannique, et l’autre sur le Scalp EG Storm Shadow, le missile de croisière réalisé par MBDA.

 

Car le Scalp fait l’objet d’une coopération industrielle entre la France et le Royaume-Uni depuis 1996. Et il est temps de lancer sa rénovation à mi-vie. Jean-Yves Le Drian signera ainsi l’accord permettant l’échange des résultats des études contractualisées par la France et le Royaume-Uni, afin de préparer en commun la rénovation des missiles Scalp-EG / Storm Shadow.

 

Véritable success story européenne, le missile de croisière donne aux armées qui en sont dotées, entière satisfaction. Le Scalp a été particulièrement utile et employé au combat en Irak par les Britanniques tandis qu’une centaine ont été tirés en Libye par aux moins trois pays : britanniques, italiens et français…

 

Le Scalp / Storm Shadow compte 6 pays utilisateurs: France, Italie, Royaume-Uni, Arabie Saoudite, Émirats Arabes Unis et Grèce.

 

Si l’accord de Farnborough est de portée réduite (il s’agit pour les français et les britanniques de mettre en commun leurs retours sur expériences), il est essentiel : poursuivre la coopération et préparer l’avenir.

 

Car les retours sur expérience vont conduire à des propositions d’amélioration qui vont êtres mis en commun, afin de préparer la rénovation des missiles et de pouvoir conserver les capacités de pénétration du missile des défenses adverses.

 

Le fait de poursuivre cette coopération signifie la poursuite de la convergence des besoins des deux armées et donc des doctrines d’emplois et exigences militaires, soit  préparer l’avenir ensemble sur ces capacités et se préparer à lancer le successeur du Scalp. Des pré-études ont déjà débutées pour élaborer en binational des familles de missiles modulaires : missiles de croisière et anti-navire.

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 07:55
nEuron photo Dassault Aviation - A. Pecchi

nEuron photo Dassault Aviation - A. Pecchi

 

Jul. 10, 2014 By PIERRE TRAN and ANDREW CHUTER – Defense News

 

PARIS AND LONDON — Britain and France plan to sign a memorandum of understanding for the study of a combat drone, bringing their air forces closer to an advanced fighter program worth billions, defense ministry spokespersons of the two countries said.

 

On July 15, during the Farnborough International Airshow, Defense Ministers Philip Hammond and Jean-Yves Le Drian are due to sign the agreement to launch a two-year feasibility study for the high tech combat drone, the French spokesperson said.

 

The unmanned combat aerial system (UCAS) study is seen as a step toward preparing a successor to the Rafale and Typhoon fourth-generation fighters starting around 2035.

 

The memorandum lays the groundwork for a contract around September for an Anglo-French industry group to explore the technology and concepts, the French spokesperson said.

 

Dassault Aviation and BAE Systems will focus on the platform, Rolls-Royce and Snecma on the engine, and Selex ES and Thales on the sensors and electronic systems, the official said.

 

London and Paris have signaled high level political support for the planned UCAS. “Our target was set by our president and the British prime minister at the Brize Norton summit: to sign at Farnborough Airshow an agreement aimed at launching the feasibility stage worth more than €200 million (US $272 million),” according to prepared remarks for Le Drian on a June 12 visit to the Istres flight test center, southern France.

 

“The technology demonstrator project for the Future Combat Air System (FCAS), which aims to prepare together the generation of fighter aircraft after the Rafale and Typhoon, is without doubt the most ambitious cooperation plan on our road map in terms of equipment and defense industry,” he said.

 

The FCAS is a concept based on flying manned fighters such as the F-35 joint strike fighter and Rafale alongside unmanned combat aircraft.

 

“This is an important step in building the French-British UCAS project, which prefigures the launch of a program in two years’ time,” Dassault Chief Executive Eric Trappier said. “This combat drone could be an operational complement to existing fighters such as the Rafale.”

 

The feasibility study will work on “systems architecture, certain key technology and definition of the simulation methods,” the French ministry said on Jan. 31 after a letter of intent was signed at the Brize Norton meeting.

 

“The work consists of identifying the key technology and validating the technology through the use of simulation,” Trappier said.

 

Further tasks will be to examine the operational concept, set the specifications and estimate the cost of building a demonstrator, he said.

 

The study will also lay out the prospective FCAS program, including setting the role of each of the companies in the cooperative effort. There will be a search “for the most efficient cooperation possible,” he said.

 

One British executive said the study represented a step back from the more ambitious program that had originally been considered, but the curtailing of ambition was the right thing to do.

 

“Last year we were talking about a demonstrator program, now we have a study involving experimentation, trade-offs and other things that will inform a future demonstrator program. It’s building from the ground upwards,” he said.

 

A second British executive said the FCAS study was an important first step in a program critical to industry retaining the ability to produce combat-capable jets, a skill that was endangered by the partnership with the US in the F-35 program.

 

“The F-35 gave Britain great opportunities but also a huge problem as so many of the critical systems use US technology,” he said. “FCAS gives us a chance for some form of rebalancing. It’s a way back to the mainstream of systems development on combat jets.”

 

A joint FCAS program offers Britain and France the chance to retain industrial skills beyond Typhoon and Rafale, as well as improve operational sovereignty, he said.

 

The first British executive said the issue goes beyond the maintenance of skills and capabilities in France and the UK, but touched on the future of a number of leading aerospace suppliers across Europe.

 

“It’s vital for European aerospace as a whole,” he said. “There has been a lot of discussion about when or whether to involve other nations or continue to just align with France. My view, though, is that once we get beyond this stage we are going to need more money and more production volume than just two nations can supply.”

 

For now, though, prompted by defense ministers and others, industry from both nations are “working more collaboratively than ever before on this,” the second executive said. “There will be bumps along the road but the structure they have adopted with the industrial champions pairing off across the key sectors gives cause for optimism that we will get a balanced study which emphasizes the importance of systems, the power plant and weapons as well as the platform.”

 

If the studies across the industry partnerships goes well it could open the door to further collaboration outside of the FCAS program for companies that are normally bitter rivals, the first British executive said.

 

What happens after the study is delivered in 2016 prompts some uncertainty. “Where we go after the study is a good question. The French will likely want to get on and build a demonstrator whereas the British may want to go for an early assessment phase as they need to be confident they can justify the funding,” the second executive said.

 

Others disagreed, saying the British would likely also want to see a demonstrator as the next step, but that the strategic defense and security review set to follow next year’s May general election would set the tone for London’s future involvement in the program.

 

British Defence Procurement Minister Philip Dunne told Defense News that the two sides had moved forward on the unmanned air combat system study.

 

“Following the summit in January we are anticipating some further progress in the FCAS commitment and moving that on a step. That’s happening through the summer. We have a very strong relationship with France and it continues to grow,” he said.

 

Britain and France each has a technology base gathered from building and flying respectively the Taranis and nEuron UCAV demonstrators.

 

For the UCAS feasibility study, London and Paris will equally fund a total £120 million (US $205 million), and each country also will fund a total of £80 million for national studies on the unmanned fighter, a joint declaration from the Brize Norton summit said.

 

The study, which is predominantly technical, will involve the development and testing of elements of the systems required for a highly integrated vehicle like a UCAS.

 

Thales would supply the French components of the radar and electronic warfare, electro-optronics and sensors for targeting and situation awareness, line of sight and satellite communications, avionics sensors and computers, a company spokeswoman said.

 

Safran’s Snecma and Rolls-Royce have agreed on how to share the work if the demonstrator is launched.

 

Last year, the two companies handed a preparation phase report to British and French procurement offices. The report detailed how to mature and demonstrate key technology and operational aspects for a future combat drone.

 

“Each stage is important and this is starting to be significant, certainly on the financial front,” said Jean-Pierre Maulny, deputy director of think tank Institut des Relations Internationales.

 

Once the study is completed, an issue will be whether funds will be available to pursue the project, he said. Another question is whether the program will be opened to other European partners such as Germany and Italy.

 

The ministers are also due to sign an agreement for the exchange of British and French studies on an upgrade of the Scalp-Storm Shadow cruise missile, the French ministry said in a July 10 statement. MBDA builds the long-range weapon

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 16:59
L'aéronautique, une exception française menacée ?

 

09/07/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

À l'heure de la mondialisation, l'aéronautique française fait figure de modèle et tire vers le haut une filière d'excellence. Mais les menaces de coupes sur les dépenses militaires inquiètent les grands industriels qui rappellent la dualité entre la défense et le civil. Alors que l'emploi dans l'industrie et la compétitivité ont été décrétés grandes causes nationales, voici quatre pistes pour la faire rester en France, alors que certains sont tentés par l'appel du large.

 

"Retenez-moi ou je fais un malheur..." C'est en substance le message des industriels de l'aéronautique envoyé en mai dernier à François Hollande et au gouvernement de Manuel Valls. Faute d'un investissement public minimum dans la défense et dans l'espace de l'État, les grands industriels de l'aéronautique (Airbus Group, Safran, Thales, Dassault Aviation...), qui cumulent tous des activités civiles et militaires dans leur périmètre, agitent la menace d'installer de plus en plus de capacités de production à l'étranger, et surtout de quitter la France.

« Les entreprises duales seraient contraintes de tirer les conséquences et accéléreraient leur mutation en privilégiant les activités civiles. Elles seraient alors soumises aux seules contraintes concurrentielles mondiales qui placeront l'équation nationale au second plan », avaient écrit en mai dernier au président de la République les PDG des sept plus grands groupes de défense français (Airbus Group, Safran, Thales, Dassault Aviation, DCNS, Nexter et MBDA) lorsque Bercy et Matignon voulaient sévèrement rogner le budget de la défense.

Point de salut sans un ancrage national c'est-à-dire des espèces sonnantes et trébuchantes - pour cette industrie, qui pèse de tout son poids dans l'économie française.

« On ne peut pas faire des économies sur un secteur qui marche en France », estime le président du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (Gifas), Marwan Lahoud, dans une interview accordée à La Tribune.

En 2013, le chiffre d'affaires des entreprises du Gifas s'est élevé à 47,9 milliards d'euros, en augmentation de 9 %, à périmètre constant. La part à l'exportation (30,4 milliards), qui a connu une très forte progression (+ 11,4%), représente 79% du chiffre d'affaires consolidé. En termes de prises de commandes, 2013 a été une « année record » avec 73,1 milliards d'euros de prises de commandes, soit un bond de 49% par rapport à 2012, principalement grâce au secteur civil. Le carnet de commandes global représente entre cinq et six années de production. Cette industrie a donc "besoin de stabilité dans les programmations et d'une vision de long terme. Nous sommes une industrie de cycle long, vulnérable aux atermoiements budgétaires et qui ne peut être la variable d'ajustement de tous les gouvernements", avaient expliqué les sept PDG.

Pour autant, comme l'explique le président du Gifas, l'État peut "supprimer d'un trait de plume des crédits du budget de la défense avec des conséquences qui sont gérées" par... les industriels. Ces derniers s'adapteront mais ils pourraient finir par s'exiler à force d'être maltraités.

 

Garder les centres de décision et de recherche en France

Cela va de soi mais c'est mieux en le disant : l'industrie aéronautique française restera performante tant qu'elle gardera des centres de décision et de recherche en France. C'est l'une des clés de la très belle « success story » de cette industrie depuis les années 1970.

"Quand un centre de décision se déplace à l'étranger, cela peut avoir des conséquences même si elles ne sont pas immédiates. C'est important de conserver de vrais centres de décision en France", expliquait récemment à La Tribune le PDG de Vallourec, Philippe Crouzet.

Ce qui est vrai pour le patron du leader mondial des tubes sans soudure, l'est également pour tous les PDG à la tête d'un groupe industriel.

Car, à l'heure de la mondialisation, l'industrie aéronautique est déjà très tentée d'aller produire de plus en plus près de ses clients. En Asie bien sûr, mais aussi dans les pays de la zone dollar, y compris aux États-Unis pour se protéger d'un euro trop fort (voir plus loin, notre point 4). Airbus, Safran, Thales le font déjà avec une relative prudence. Ces groupes prennent toutefois garde à ne pas fâcher l'État, les salariés et l'opinion publique. Surtout en cette période inédite de patriotisme économique.

Mais l'exemple du président du directoire de Schneider Electric, Jean-Pascal Tricoire, parti s'installer avec une partie de son état-major à Hong Kong, n'est pas passé inaperçu. Un rêve qui n'est plus aussi inaccessible pour ces groupes français. D'autant qu'ils sont de plus en plus internationaux - à l'image d'Airbus Group, de Thales et de Safran -, ainsi que les principaux sous-traitants de maîtres d'oeuvre français comme les équipementiers Zodiac, Lisi, Latécoère... Encore faut-il aussi que les industriels fassent leur boulot... d'industriels. Car, à l'heure où le dogme des 10% de bénéfice avant intérêts et impôts (Ebit en anglais) est devenu une loi d'airain dans l'industrie aéronautique (Airbus Group, Thales), les groupes pourraient réduire leurs investissements pour privilégier le court terme. C'est-à-dire les actionnaires et les marchés qui ont souvent une vision de très court terme.

Est-ce aussi un objectif attractif pour les futurs ingénieurs d'Airbus, les héritiers des pionniers qui ont écrit l'histoire de ce géant de l'aéronautique (plus de 140.000 salariés) en lançant des produits qui, en dépit de toutes les crises de gouvernance et économiques, se vendent aujourd'hui comme des petits pains ? EADS continuera-t-il demain de faire rêver ? Tout comme Thales et les autres ? En 2012, la recherche & développement représentait 13,9% du chiffre d'affaires des entreprises du Gifas, dont 60% sont autofinancés. Une réussite en grande partie grâce au crédit impôt recherche (CIR).

 

construction aéronautique 

 

Un coût du travail moins cher, une fiscalité stable

Le patron d'Airbus Group Tom Enders avait été très clair début 2013. Il était nettement agacé par le coût du travail en France. "Pour ce qui est du coût du travail - je ne parle pas des salaires directs - mais des charges sociales, si celles-ci continuent à augmenter, cela va nous poser un problème dans nos embauches en France", avait-il expliqué début 2013 à l'Assemblée nationale.

Et Tom Enders sait de quoi il parle puisque c'est l'un des plus gros employeurs en France avec 54.000 salariés environ dans l'Hexagone.

« Le coût du travail en Europe conjugué au coût de l'énergie, comparé aux États-Unis, sont des données importantes. Nous sommes une grande entreprise parce que nous sommes sur le marché mondial et pour être sur ce marché, nous devons être compétitifs », avait-il mis en garde le gouvernement français.

Des propos qui rejoignent complètement l'esprit de la lettre des sept PDG français, envoyée à François Hollande en mai dernier. Faute d'environnement économique favorable, Tom Enders serait tenté de mettre les voiles loin de la France et de l'Europe.

Certaines mesures lancées par le gouvernement sont toutefois très encourageantes pour les industriels. Notamment le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) décidé fin 2012, "même si le plafonnement des aides à hauteur de 2,5 Smic en réduit l'impact, pour la filière aéronautique, à celui d'une variation d'un centime de la parité euro-dollar",
a regretté Marwan Lahoud. Et de pointer du doigt les techniciens de Bercy qui ont "châtré la mesure" et qui sont "les champions de la punition des vertueux", a-t-il lâché pendant une conférence de presse. Ce n'est pas le cas du dispositif du crédit impôt recherche (CIR) encensé par Airbus Group. Le groupe européen consacre 20 % de son chiffre d'affaires en R & D, dont 7% autofinancés.

Soit 3 milliards d'euros, auxquels il faut ajouter encore 3 milliards d'euros en investissements industriels sur les sites d'Airbus pour soutenir la recherche et la production. "Nous n'aurions pas pu parvenir à un tel niveau sans le dispositif du CIR. Le CIR constitue un atout indéniable pour la compétitivité du territoire français", avait expliqué en octobre 2013 aux députés Marwan Lahoud. Et de préciser que le CIR "constitue une des clés du succès des activités françaises de R & D d'EADS et justifie la priorité donnée à l'installation de ces dernières en France".

Le Gifas a accueilli positivement le pacte de responsabilité et de solidarité. "Il représentera en 2016 un allégement de 300 millions d'euros pour l'aéronautique. Cela représente un peu plus de 2 % des frais de personnel pour la profession", a souligné Marwan Lahoud. Une goutte d'eau face aux 8,8 milliards d'euros versés pour les salaires et aux 4,4 milliards de charges sociales.

Enfin, les groupes du secteur veulent pardessus tout la stabilité fiscale. Elle "est très importante pour nous afin de disposer d'une visibilité suffisante pour lancer des projets", a rappelé Marwan Lahoud.

 

Un euro plus faible face au dollar

L'euro trop fort coûte très cher à l'industrie aéronautique. Une antienne reprise par tous les PDG des groupes aéronautiques. "Quand le dollar perd 10 cents face à l'euro, Airbus perd 1 milliard", avait coutume d'expliquer Louis Gallois, alors président d'EADS. Quand les coûts de fabrication sont libellés en euro, le prix des avions d'Airbus l'est en dollar. L'ancien commissaire général à l'investissement (Louis Schweitzer vient de lui succéder), nouveau président du conseil de surveillance de PSA Peugeot Citroën, a récemment averti qu'un euro "situé autour de 1,35-1,40 dollar peut étouffer la petite reprise à laquelle nous assistons". Et d'estimer que l'euro fort constitue un "vrai problème pour nos industriels".

Le président du Gifas a enfoncé le clou.

"À chaque fois que l'euro s'apprécie de 10 centimes face au dollar, cela efface 2 % de marge. Et 2 % de marge, cela peut faire la différence dans une compétition", a-t-il lancé lors de la présentation des résultats d'Airbus Group.

Les industriels ont beau lancer des plans d'amélioration de leurs performances, les variations du dollar face à l'euro en effacent les gains. Pour les entreprises, les couvertures euro-dollar pour se protéger contre les fluctuations des monnaies coûtent également extrêmement cher.

« Produire en zone dollar est une voie, a également expliqué Marwan Lahoud. Nous avons essayé de le faire, pas autant que cela pourrait l'être. À ce stade, cela pèse lourdement sur le compte de résultat, sur le bilan, non pas seulement de l'entreprise EADS, mais de toutes les entreprises du secteur, qui sont obligées d'acheter des couvertures sur les marchés financiers, ce qui leur coûte horriblement cher. »

Bref, en dépit de sa bonne santé, l'industrie aéronautique pourrait s'envoler un jour vers d'autres ciels plus cléments...

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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 16:35
Garuda 5 - photo Livefist

Garuda 5 - photo Livefist

 

06th Jul 2014 By N C Bipindra - newindianexpress.com

 

NEW DELHI: India’s most awaited defence deal for 126 combat planes, expected to be worth nearly `1 lakh crore, may take longer than expected to materialize.

 

Just over a month after the Modi government got into the saddle, it has now emerged that the Medium Multi Role Combat Aircraft (MMRCA) tender for which India selected the French Rafale aircraft from the Dassault Aviation stable is still in the works and would take at least another six months to be ready.

 

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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 07:35
Rafale photo Livefist

Rafale photo Livefist

 

01.07.2014 JDD

 

Laurent Fabius s'est entretenue mardi avec Narendra Modi, le nouveau premier ministre indien. Pour vérifier les bonnes intentions de l'Inde sur de grands contrats prometteurs. 

 

"Tout est compliqué", c'est en trois mots le résumé du voyage du chef de la diplomatie française en Inde, le premier d'un ministre occidental auprès du nouveau gouvernement indien après les élections du printemps qui ont vu le BJP de Narendra Modi arriver au pouvoir.

Mais le premier constat positif de la délégation française est qu'au moins rien n'a été remis en cause. Et que tout espoir de finaliser ces contrats pour un montant pouvant dépasser les 25 milliards d'euros n'était pas perdu. Les nationalistes indiens qui ont succédé au Parti du Congrès n'entendent pas revoir ou redémarer à zéro les négociations sur les grands contrats en cours. Qu'il s'agisse de l'achat de plus d'une centaine d'avions Rafale, l'acquisition de deux centrales EPR ou l'achat d'hélicoptères de transport et de combat, un projet en attente depuis près de dix ans !

 

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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 10:55
photo Dassault

photo Dassault

 

26/06 Les Echos

 

L’assemblée générale de Groupe industriel Marcel Dassault a décidé de créer un poste de président statutaire successif, confié à Charles Edelstenne, l’actuel directeur général.

 

La question de la succession de Serge Dassault à la tête de l’empire Dassault , célèbre pour ses avions, « Le Figaro », l’éditeur du logiciel Catia ou encore le château bordelais, est en passe d’être réglé. A l’unanimité, les actionnaires réunis en assemblée générale ont décidé de créer un poste de président statutaire successif, confié à Charles Edelstenne, actuel directeur général du groupe.

 

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 16:35
photo Livefist

photo Livefist

June 26, 2014 defenseworld.net/

 

India’s $20 billion deal to buy Rafale fighter jets may not conclude this financial year as negotiations are still to be completed without which budgetary provision cannot be made.

The Indian budget for fiscal 2014-15 is scheduled for July during which a higher allocation for defence as compared to last year could be made. However provision for the Rafale MMRCA purchase seems unlikely as the Indian MoD is yet to conclude negotiations with Dassault. A huge capital expenditure of this type is budgeted over several year as per the schedule of payments agreed upon.

 

 

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 13:55
Rafale d’innovations

 

26.06.2014 par CNE Yohan Droit - CESA

 

Le Ministre de la Défense a récemment signé avec les industriels concernés le contrat de développement et d’intégration du standard F3R du Rafale, pour une valeur d’environ 1 Md€. Derrière ce terme plus ou moins barbare de standard F3R se profile l’évolution planifiée des équipements et des performances de cet avion de combat. Cette évolution réalisée par paliers successifs renvoie au concept même de polyvalence du Rafale et à son caractère réellement innovant pour les Armées. Encore faut-il rappeler ce qu’est la polyvalence et indiquer en quoi elle est une innovation majeure.

 

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 19:30
Rafale photo K. Tokunage - Dassault Aviation

Rafale photo K. Tokunage - Dassault Aviation

 

24/06/2014 latribune.fr 

 

Bien qu'aucun contrat n'ait été signé lundi à Paris, la France reste confiante dans la vente du Rafale de Dassault Aviation au Qatar.

 

La France s'est dite "confiante" lundi sur une "issue positive" des discussions sur la vente du Rafale au Qatar, lors d'une visite officielle à l'Élisée de l'émir, cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani, mais aucun contrat n'a encore été signé comme l'annonçait dimanche La Tribune. "Ils en ont parlé" et "les discussions se poursuivent", a indiqué une source française proche du dossier, ajoutant : "Nous sommes confiant sur une issue positive". L'émirat, pays proche de la France, veut équiper sa force aérienne de 72 appareils, la France espérant lui céder au moins 36 Rafale. L'armée de l'air qatarie est actuellement équipée de 12 Mirage 2000-5.

Si plusieurs contrats et accords ont été conclus lors de la visité du nouvel émir du Qatar, le Rafale ne figurait pas dans la liste. Lors d'un toast prononcé à l'occasion du "dîner officiel" offert en l"honneur de son hôte, le président français a fait allusion aux négociations sur la vente de l'avion de combat de Dassault Aviation, relevant que "le Qatar a toujours fait les choix pour son armée de la technologie française". "Je sais que vous avez la plus grande attention et la plus grande bienveillance par rapport aux matériels que nous vous proposons dans tous les domaines et notamment aéronautique", a-t-il enchaîné. Un an plus tôt jour pour jour, le 23 juin 2013, le président François Hollande avait déjà évoqué le dossier du Rafale avec les dirigeants qataris, lors d'une visite à Doha.

 

Contrat pour Alstom et Vinci

Le nouvel émir qui a consacré à la France sa première visite officielle en Europe et le président Hollande ont assisté à la signature par la Qatar Railways de contrats avec les groupes français Vinci et Alstom pour la "dernière phase" de la construction du métro léger de la ville nouvelle de Lusaïl et avec Systra pour la "supervision des systèmes" de la première ligne de métro de Doha.

Dans un communiqué, Vinci a précisé que le contrat du métro léger de Lusaïl, "d'un montant d'environ deux milliards d'euros", serait "réalisé par QDVC, filiale à 51 % de Qatari Diar et à 49 % de Vinci Construction Grands Projets". Ce projet porte notamment sur la construction de 25 stations et la livraison par Alstom de 35 rames pour 750 millions d'euros.

Deux accords ont été signés par ailleurs entre les gouvernements français et qatari pour la promotion des PME et la coopération culturelle tandis qu'un mémorandum porte sur la formation des diplomates qataris.

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 14:30
Rafale - photo S. Frot

Rafale - photo S. Frot

 

23/06/2014 Fabrice Gliszczynski – LaTribune.fr

 

Lors de la visite en France du cheikh Tamin ben Hamad Al-Thani, le Qatar pourrait manifester son intérêt pour le Rafale. De quoi relancer le débat sur l'attribution de nouveaux vols en France de Qatar Airways.

 

La question de l'attribution par la France de plus de vols  droits de trafic) à Qatar Airways sera évidemment posée par les Qataris lors de la visite ce lundi en France du cheikh Tamin ben Hamad Al-Thani. L'an dernier, le Premier ministre du Qatar avait écrit à Jean-Marc Ayrault pour lui faire part de son regret de voir les demandes de vols supplémentaires de Qatar Airways en France refusées. La compagnie aérienne qatarie avait déjà atteint le quota de vols inscrit dans le dernier accord bilatéral entre la France et le Qatar (21 vols hebdomadaires) souhaitait à nouveau augmenter sa présence au départ de Paris. Sa demande de dérogation ayant été refusée par la direction générale de l'aviation civile (DGAC), Qatar Airways a été contrainte de fermer ses vols au départ de Nice fin mai 2013 pour les transférer à Paris début juin afin d'y exploiter trois vols quotidiens entre Roissy et Doha. Aujourd'hui Qatar Airways entend positionner l'A380 sur Paris pour pouvoir augmenter ses capacités en France.

 

Emirats et Rafale, la leçon à retenir

Si le Qatar achète un jour le Rafale de Dassault Aviation, il est fort probable que la France accordera des droits de trafic à Qatar Airways. Si tel était le cas, les Émirats viendront frapper à la porte pour obtenir la même chose pour leurs compagnies Emirates et Etihad Airways. Au grand dam d'Air France qui demande à l'Etat ne plus accorder de nouveaux droits à des compagnies dont le soutien de leur Etat-actionnaire fausse les règles du jeu. Pour autant, il faudra être très prudent. En 2011, pensant avoir assuré des contrats stratégiques, comme celui des Rafale aux Emirats, Paris avait accordé de nouveaux vols pour Emirates et Etihad. Mais Abu Dhabi n'a, par la suite, jamais passé commande à Dassault Aviation. A méditer.

 

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 11:55
En replay sur France 2 à bord d'un Rafale de la DGA

 

23/06/2014 DGA

 

A l'occasion des 80 ans de l'armée de l'air, le journaliste Julian Bugier a réalisé en direct sur France 2 un vol à bord d'un Rafale de la DGA le 21 juin dernier.

 

 Voir le replay sur francetv pluzz (à 48'30)

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22 juin 2014 7 22 /06 /juin /2014 11:30
Armement Le Qatar fait patienter le Rafale sur le tarmac

Armement Le Qatar fait patienter le Rafale sur le tarmac

 

22/06/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Même s'il est de plus en plus vraisemblable que le cheikh Tamin ben Hamad Al-Thani ne fera pas d'annonce sur l'avion de combat tricolore lundi à Paris, les négociations sont déroulent dans un climat excellent.


 

Le nouvel émir du Qatar annoncera-t-il ce lundi à Paris avoir sélectionné le Rafale ? C'est la Question du moment à laquelle toute la filière française défense et les autorités politiques françaises sont suspendues. Mais comme toujours, ces dossiers sont extrêmement compliqués autant pour les enjeux diplomatiques que par le manque de ressources humaines chez les clients pour traiter les dossiers d'une telle ampleur - la vente d'un système d'armes reste très complexe. Ce qui peut au final faire diverger les calendriers d'annonce.

Ces derniers jours, les plus hautes autorités politiques françaises, dont l'Elysée, qui ont ce dossier en main, tenaient beaucoup (trop ?) à une telle annonce. Quitte à forcer un peu la main de l'émir, le cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani, en visite officielle à Paris à partir de lundi, en raison certainement de la grande nervosité qui entoure toujours l'exportation du Rafale. Mais, confie un bon connaisseur du Qatar, "cela ne sert à rien de forcer la main. Les qataris ne cèdent pas aux pressions et discuteront jusqu'au bout les prix".

 

Le Rafale simplement évoqué ?

Une chose est sure, une partie des discussions entre le cheikh et Jean-Yves Le Drian puis avec François Hollande portera sur le Rafale. Ce sera aussi certainement le cas des frégates anti-aériennes (DCNS et MBDA). Mais il est de plus en plus vraisemblable, selon des sources concordantes bien que prudentes, qu'il n'y aura pas d'annonce formelle sur le Rafale à l'occasion de cette visite. Ce qui ne veut pas dire que les négociations se passent mal. Bien au contraire, elles sont au beau fixe depuis quelques petits mois. "Nous sommes convaincus que les Qataris veulent acheter le Rafale et les négociations se déroulent dans un climat excellent", confirme-t-on à La Tribune. Peut-être même avant l'Inde, estime-t-on.

D'autant que le cheikh Tamin Ben Hamad Al-Thani a, il y a quelques semaines, mis la pression sur ces équipes de négociateurs pour accélérer les différents processus d'acquisitions des matériels de défense en général, et du Rafale en particulier à l'approche de la Coupe du Monde de football que le Qatar doit organiser en 2022, selon nos informations. Des équipes de négociateurs très mobilisés sur le Rafale actuellement mais dont le nombre est toutefois limité.

 

Reprise des négociations en mars

Les discussions entre la France et le Qatar ont repris au mois de mars après une période où Doha avait mis en suspens ce dossier. Durant trois mois environ, les Qataris n'ont plus donné signe de vie sur le Rafale. Pour autant, à Paris, durant cette période, les industriels et les étatiques ne semblaient pas trop inquiets par ce silence. "Il faut s'inscrire dans la durée avec Doha, ils ont leur propre tempo", expliquait-on à "La Tribune".

Et c'est en mars que les Qataris ont finalement repris langue avec le Team Rafale (Dassault Aviation, Thales et Safran) en posant de nouvelles questions sur l'avion de combat. Notamment sur le prix de l'appareil selon le volume d'une éventuelle commande (12, 24, 36, 72 Rafale) afin de mieux cerner la structure de coûts de l'avion de combat.

 

72 avions de combat

De douze appareils - des Mirage 2000-5 -, le Qatar voudrait augmenter sa flotte d'avions de combat à 72, dont un premier lot de 36. En tout cas c'est que Doha souhaitait l'été dernier. Un client qui a de toute façon les moyens de s'offrir 72 avions de combat. Dans ce cadre, l'émirat avait envoyé en août dernier un appel d'offres (Request for Proposal) à trois candidats : Dassault Aviation, Lockheed Martin et le consortium Eurofighter. Selon un calendrier informel, le Qatar devait choisir un fournisseur pour un premier lot de 36 appareils d'ici à la fin 2013 et entrer ensuite avec ce constructeur en négociations exclusives. Dassault Aviation tenait la corde pour ce premier lot.

Mais le calendrier a dérapé en raison, notamment, du jeu étrange des Américains. Mi-septembre, Londres, qui propose Eurofighter Typhoon, et Paris, qui soutient le Rafale (Dassault Aviation), avaient rendu leur offre conformément au calendrier fixé par Doha. Mais pas Washington. Du coup, les deux enveloppes contenant les offres du consortium Eurofighter (BAE Systems, EADS et l'italien Finmeccanica) et de Dassault Aviation ont dormi plusieurs mois au fond d'un coffre avant d'être décachetées… une fois la réponse des Américains réceptionnée par les Qataris. Et curieusement, les États-Unis n'ont finalement pas proposé le F-35.

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 10:55
photos Dassault

photos Dassault

L'avion de combat furtif, programmé et contrôlé depuis le sol, est développé par Dassault Aviation avec des partenaires européens, notamment l'italien Alenia et le suédois Saab

 

17 juin 20174 par

 

Les faits - Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian s'est rendu jeudi à Istres pour le 70e anniversaire du centre d'essais en vol. Il a notamment assisté au vol d'un Neuron, le démonstrateur européen de drone de combat furtif, qui préfigure le successeur du Rafale à l'horizon 2030.

 

Seul le bruit est familier aux passionnés d'aviation : c'est celui d'un vieux réacteur Adour qui équipait jadis le Jaguar. Pour le reste, le changement est radical. L'appareil est une sorte d'aile volante sans poste de pilotage. Le Neuron est le premier drone européen de combat furtif. Depuis décembre 2012, iI vole régulièrement depuis la base aérienne d'Istres pour des essais. Le ministre de la Défense, Jean Yves Le Drian, est venu jeudi assister au 53e vol de l'appareil, une manière pour lui de réaffirmer que «la France va continuer à soutenir sa filière aéronautique» avec les milliards de la loi de programmation militaire qu'il vient de sauver de haute lutte. «Il en va de nos intérêts stratégiques comme de nos intérêts industriels" a-t-il ajouté.

Le Neuron n'est pour l'heure qu'un démonstrateur technologique. Ce n'est pas donc le prototype d'un futur avion de combat mais un moyen pour les industriels de découvrir et de maîtriser des technologies qui serviront, demain, dans de véritables projets militaires qui entreront en service vers 2030. Ceux qui viendront remplacer le Rafale ou l'Eurofighter.

Lancé véritablement en 2006, ce programme est européen avec une forte participation française (46,1%), Dassault Aviation étant le maître d'œuvre industriel de l'ensemble. L'Italie avec Alenia (22,5%) et la Suède avec Saab (18,1%) sont les deux principaux partenaires aux côtés de l'Espagne, la Grèce et la Suisse.

Neuron n'est que la première brique d'une coopération qui va être élargie au Royaume Uni. En janvier, Paris et Londres ont décidé de s'associer pour concevoir l'avion de combat du demain, le FCAS (Future Combat Air System) sur la base des acquis du Neuron et de son homologue britannique, le Taranis. Un contrat devrait être signé en juillet pour un développement qui durera sans doute une dizaine d'années. Jean-Yves Le Drian a confirmé jeudi que plus de 200 millions d'euros y seraient consacrés.

Le Neuron constitue une rupture technologique majeure pour l'industrie européenne. Deux grandes raisons à cela : cet appareil de combat est furtif, c'est-à-dire qu'il échappe à la détection radar, et il n'a pas de pilote à son bord. Sa forme très profilée, son revêtement, la sortie de son réacteur : tout est conçu pour que les ondes radar rebondissent sur lui. Les Américains savent faire depuis un quart de siècle mais ne partagent pas ce genre de chose. Avec le Neuron, les Européens apprennent. Ou réapprennent des techniques abandonnées depuis la seconde guerre mondiale, comme le stockage des bombes dans une soute. Impossible de rester discret au radar si l'on accroche des missiles sous le fuselage : il faut les cacher à l'intérieur puis ouvrir une trappe et sortir l'engin. Pas si simple, surtout quand tout est automatisé.

Contrairement aux drones d'aujourd'hui, qui traquent les terroristes au Sahel ou au Pakistan, le Neuron et ses descendants ne sont pas pilotés par un équipage installé dans une station au sol. Son vol et sa mission sont entièrement programmés à l'avance, mais l'appareil reste en permanence sous le contrôle d'une équipe au sol. Un responsable, toujours appelé «pilote» peut intervenir si nécessaire, par exemple pour annuler la mission et faire revenir l'appareil. Le cockpit est simplement devenu un écran d'ordinateur avec son clavier et sa souris... «Il faut maintenir l'homme dans la boucle, pour des raisons éthiques» explique-t-on à la Direction générale de l'armement. Les industriels ne sont pas en train d'inventer des robots tueurs, mais des systèmes qui préserveront la vie des aviateurs dans les missions de bombardement à très haut risque.

Le nEuron ouvre un nouveau chapitre de l'aéronautique militaire française
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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 11:17
Le Mirage F1 passe le relais à Mont-de-Marsan

 

17/06/2014 CNE Karim Djemai - Armée de l'air

 

Après 40 ans de bons et loyaux services passés dans l’armée de l’air, le Mirage F1 a tiré sa révérence, vendredi 13 juin 2014, sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan.

 

Les aviateurs - pilotes, mécaniciens, personnel de soutien - ayant servi sur cet avion de chasse mythique étaient conviés sur la base montoise, en présence également de leurs proches. « Ce fut un grand honneur d’accueillir les membres de la famille du Mirage F1, estime le lieutenant-colonel Benjamin Souberbielle, commandant l’escadron de reconnaissance 2/33 « Savoie », dernière unité évoluant à bord de Mirage F1. Le fait qu’autant d’Anciens du F1 se soient déplacés suscite aussi beaucoup de fierté. C’est un avion unique qui a profondément marqué plusieurs générations d’aviateurs. »

 

Tout au long de la journée, la grande famille du Mirage F1 a pris beaucoup de joie à se retrouver. Les accolades entre figures familières se sont succédé, tout comme les récits d’anecdotes et de souvenirs partagés.

 

Cette journée riche en émotions a débuté par une cérémonie militaire présidée par le général Antoine Creux, major-général de l’armée de l’air, également ancien pilote de Mirage F1. Pour saluer l’action décisive de l’escadron 2/33 « Savoie » dans les premières heures de l’opération Serval au Mali, le général Creux a décoré son fanion de la Croix de la Valeur militaire avec étoile d’argent, avec citation à l’ordre de la division aérienne. « De l’opération Manta à Serval au Mali, de l’Afghanistan à l’ex-Yougoslavie : l’escadron 2/33 « Savoie » s’est distingué sur tous les fronts », a également déclaré le major-général.

 

Plus tard dans l’après-midi, les principales formations acrobatiques de l’armée de l’air ont ponctué cet événement de démonstrations aériennes. Pour l’occasion, une patrouille de deux Mirage F1 était associée au programme. Les Carol Hotel, nom donné à cette patrouille éphémère, ont réalisé une présentation tactique de l’appareil.

 

Dans le même temps, un espace dédié aux traditions était installé dans un hangar de maintenance de la base aérienne montoise. De nombreuses pièces rares (photos, cahiers de marches, fanions, écussons) étaient regroupées, revenant sur les 40 ans du Mirage F1 et plus largement, sur les 100 ans de la mission de reconnaissance aérienne. Une exposition photographique réunissant une centaine de clichés d’époque avait également été installée pour l’occasion.

 

En clôture de cette journée exceptionnelle, une dernière soirée réunissant les Anciens du Mirage F1 était organisée en présence du général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air. « Plutôt qu’un discours officiel, je voudrais vous livrer quelques impressions qui ont émaillé ma carrière sur ce fabuleux avion qu’est le Mirage F1, a confié le général Mercier à une assistance émue. J’ai un excellent souvenir de mon premier vol sur F1 C à l’escadron de chasse 1/5 « Vendée ». À l’époque, empli de fierté, je m’étais dit : « çà y est, j’y suis arrivé » (…). Aujourd’hui, avec la modernisation de la flotte des avions de combat, le temps est venu pour le Mirage F1 de passer le relais. »

 

La polyvalence des équipages de Mirage F1, ayant pris part à tous les conflits majeurs de ces 40 dernières années, a également été une dernière fois saluée.

 

Après deux dernières représentations de la Patrouille Carol Hotel ( Cazaux les 21 et 22 juin, puis Nancy, les 5 et 6 juillet), le Mirage F1 effectuera un dernier survol de Paris, à l’occasion du défilé aérien du 14 juillet.

 

Ce sera l’ultime occasion d’admirer, en vol, la ligne en flèche de cet avion de chasse racé.

Le Mirage F1 passe le relais à Mont-de-MarsanLe Mirage F1 passe le relais à Mont-de-Marsan
Le Mirage F1 passe le relais à Mont-de-Marsan
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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 19:55
photo Dassault Aviation - K. Tokunaga

photo Dassault Aviation - K. Tokunaga

 

12/06/2014 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr

 

Le ministère de la Défense annonce que la France investira 200 millions d'euros supplémentaires dans les drones militaires.

 

Il faut battre le fer pendant qu'il est chaud. Une semaine après l'arbitrage rendu par l'Élysée sur le budget de la défense et après les célébrations du Débarquement pendant lequel l'aviation a joué un rôle clé, Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, enfonce le clou. L'argent dépensé par la nation dans sa défense, en particulier dans son aéronautique de combat, permet de maintenir les compétences et les emplois à forte valeur ajoutée en France, de franchir de nouvelles marches technologiques et d'en faire bénéficier les activités civiles.

 

«L'existence d'une filière aéronautique forte est décisive pour la France», a lancé le ministre de la Défense, jeudi, depuis le centre des essais en vol de la Direction générale de l'armement (DGA) à Istres (qui fête ses 70 ans). Il avait auparavant assisté à un vol d'essai de nEUROn, démonstrateur technologique de drone de combat développé sous maîtrise d'œuvre de Dassault Aviation.

 

«Je me réjouis que le ministre de la Défense soit venu aujourd'hui à Istres pour voir voler le nEUROn, a commenté Éric Trappier, PDG de Dassault Aviation. Cet avion est le symbole de l'excellence technologique de Dassault Aviation et de ses partenaires européens. Pour nous, elle résulte de notre expérience dans les avions de combat et spécifiquement avec le Rafale. Avec nEUROn, nous avons réalisé une première européenne pour des montants dix fois moindres que nos concurrents américains.»

 

Chasseur du futur

 

«Le niveau d'excellence qui est aujourd'hui le nôtre dans ce domaine est le fruit d'investissements de R & D menés depuis des décennies, mais aussi de la volonté politique de conserver l'aviation militaire comme un pilier de notre défense», a martelé Jean-Yves Le Drian.

 

«nEUROn vole car nous avons investi régulièrement. Nous ne sommes pas dans la déclaration d'intention, nous sommes dans le concret», souligne, pour sa part, la DGA, maître d'ouvrage du démonstrateur technologique qui préfigure les chasseurs du futur. La France poursuivra son effort dans le cadre de la coopération franco-britannique scellée lors du sommet de Lancaster House en 2010. Jean-Yves Le Drian a annoncé qu'il formaliserait, lors du salon aéronautique de Farnborough mi-juillet, l'accord de principe pris lors du sommet de Brize Norton en février 2014, en lançant la phase de définition du Système futur de combat aérien (FCAS), appelé à succéder aux chasseurs européens actuels (Rafale, Typhoon et Gripen) à horizon 2030.

 

Cela pour 200 millions d'euros répartis entre industriels français et britannique, qui mèneront des travaux en commun. «Je me félicite que la France et le Royaume-Uni aient pris la décision de lancer un futur drone de combat qui sera confié à Dassault Aviation et BAE Systems et leurs partenaires, a souligné Éric Trappier. Cela nous permettra de capitaliser sur les acquis du nEUROn et de préparer avec les Britanniques l'avenir de l'aviation de combat.»

 

Chacun des deux industriels apportera son expérience, acquise lors du développement de démonstrateurs technologiques d'avion de combat sans pilote à bord (UCAS), une des composantes du FCAS. Le futur programme bénéficiera de l'expérience acquise par Dassault Aviation sur nEUROn et de BAE Systems sur Taranis. Le lancement de la phase de définition du chasseur du futur durera deux ans, jusqu'en 2016, et le développement d'un démonstrateur franco-britannique se déroulera entre 2016 et 2020.

 

Irriguer la filière

 

Cette décision marque la volonté de la France de rester aux avant- postes dans l'aéronautique militaire. Cela grâce à la capacité de la DGA et de l'industrie à travailler en coopération avec des partenaires européens et de développer des technologies d'avenir en entraînant derrière elles toute une filière, composée de quelque 4.000 PME. «nEUROn, c'est un nouveau chapitre de l'aéronautique militaire en France, (…) avec l'ambition de développer les compétences des bureaux d'étude d'un secteur industriel aussi stratégique pour notre souveraineté», a déclaré Jean-Yves Le Drian.

 

L'aéronautique de combat est une des priorités du budget de recherche et technologie (R & T) de la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019. Sur les 4,5 milliards d'euros prévus pour la R & T sur la période, 20% seront consacrés aux avions de combat. Des crédits qui serviront aussi à améliorer l'existant. En janvier, la DGA a commandé pour 1 milliard d'euros le développement du nouveau standard du Rafale (F3R). Un contrat qui irriguera l'ensemble de la filière. «À lui seul, le programme Rafale représente 7.000 emplois en France. Il implique environ 500 entreprises sous-traitantes, dont une forte majorité de PME», a insisté Jean-Yves Le Drian, en rappelant que «les programmes militaires représentent un quart des 300.000 emplois en France du secteur aéronautique et spatial».

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 11:05
nEUROn drone in flight - photo Dassault

nEUROn drone in flight - photo Dassault

 

11/06/2014 laprovence.com

 

Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense sera en déplacement à la Direction générale de l’armement Essais en vol à Istres, demain (12 juin 2014).

 

Le ministre de la Défense participera au vol du démonstrateur de combat Neuron. La Direction générale de l’armement Essais en vol célèbre le 70e anniversaire des essais en vol de ses équipements aéronautiques.

 

A cette occasion, Jean-Yves Le Drian, se rendra à Istres (Bouches-du-Rhône), pour y rencontrer les équipes de la DGA et se faire présenter leurs missions.

 

Un vol du démonstrateur de drone de combat Neuron est également planifié. "Une semaine après les arbitrages rendus par le président de la République sur la loi de programmation militaire 2014-2019, cette visite au cœur des industries de Défense rappelle le rôle de ces 4 000 entreprises dans l’innovation technologique, et la responsabilité de la Défense dans l’anticipation et le maintien des compétences humaines nécessaires à notre équipement militaire et notre souveraineté", précise le communiqué du ministère.

 

En présence de Laurent Collet-Billon, délégué général pour l’armement et d’Eric Trappier, Président-Directeur général de Dassault Aviation, Jean-Yves Le Drian prendra la parole sur le thème des industries de défense et celui des compétences nécessaires au maintien de notre avance technologique.

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11 juin 2014 3 11 /06 /juin /2014 12:56
Les équipages de Rafale à l’heure indienne

 

11/06/2014 Ltn Christelle Hingant - Armée de l'air

 

Depuis le 2 juin 2014, quatre Rafale de l’escadron de chasse 3/30 «Lorraine» sont déployés sur la base aérienne de Jodhpur, en Inde, pour participer à l’exercice «Garuda». Cette cinquième édition de l’exercice franco-indien prendra fin le 13 juin.

 

«De forts liens d’amitié». C’est ainsi que le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, a défini les relations entre l’armée de l’air française et l’Indian Air Force (IAF) à l’occasion de sa visite à Jodhpur le 9 juin dernier. « J’ai été impressionné de constater une telle collaboration après cette première semaine d’exercice, poursuit-il. Nous souhaitions mixer les équipages pour faciliter les échanges et je suis heureux de souligner le succès de cette coopération bilatérale. » Les équipages français se sont donc frottés aux Sukhoi 30, Mig 21 et autres Mig 27. Douze avions de chasse indiens sont engagés dans l’exercice. «L’IAF a déployé de nombreux moyens, qu’elle utilise à pleine capacité, ce qui prouve l’importance qu’elle accorde à Garuda», confie le lieutenant-colonel Nicolas Lyautey, directeur français de l’exercice et commandant du 3/30 «Lorraine».

 

Après une première semaine de vols de familiarisation, avec du combat à vue, du un contre un, deux contre un ou deux contre deux, les missions combinées de type LFE (Large Force Employement) ont débuté. Défense aérienne, escorte, attaque au sol, Air Interdiction… Les nombreux scénarios amènent les équipages français et indiens à préparer ensemble leurs missions et employer leurs aéronefs respectifs dans des situations tactiques complexes réalistes. Un entraînement qui renforce l’interopérabilité entre les deux armées de l’air, dans un environnement non régi par les standards Otan qui permet aux aviateurs d’ajouter une corde à leur arc.

 

Les équipages de Rafale à l’heure indienneLes équipages de Rafale à l’heure indienne
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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 17:56
La flottille 11F reçoit le Rafale M40

 

02/06/2014 Marine nationale

 

La Marine nationale vient de recevoir, au sein de la flottille 11F basée à Landivisiau, son premier exemplaire de l'avion de combat Rafale Marine dit de 4ème tranche (Rafale M40).

 

Cet appareil est le premier de sa série à disposer de nouveaux équipements augmentant sensiblement ses capacités aux combats mais aussi lors de ses missions de protection du territoire national.

 

Les différents écrans installés dans le cockpit possèdent à présent une meilleure définition d'image et le viseur tête haute (HUD) offre une meilleure transparence. L'avion est également équipé d'un nouveau décodeur et interrogateur IFF lui permettant d'identifier à plus grande distance les aéronefs civils et militaires.

 

La 4ème tranche voit aussi l'arrivée d'une nouvelle génération de détecteur infrarouge surveillant et informant le pilote d'un départ de missile adverse. L'évolution la plus notable de cette nouvelle série d'aéronef est par ailleurs la mise en place du radar RBE2 de dernière génération dit à antenne active. Ses capacités de détection sont ainsi fortement accrues offrant ainsi au pilote une meilleure lecture de son environnement au combat à longue distance comme à très courte portée.

La flottille 11F reçoit le Rafale M40
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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 11:35
photo Livefist

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5 June 2014 airforce-technology.com

 

The Indian and French Air Forces are conducting the fifth Indo-French bilateral air exercise, code-named Ex Garuda V, at Jodhpur Air Base in Rajasthan, India.

 

The fortnight long exercise aims to enable the two air forces to engage in operations based on their operational philosophy and methodology of operations by practicing various challenging air situation scenarios, in order to validate their capabilities and help enhance operational cooperation.

 

During the exercise, the participants are expected to perform multiple missions, including close combat engagement of large forces, slow mover safety, and protection and engagement of high-value aerial assets at the strategic airbase located near the Indo-Pak border, as reported earlier by Press Trust of India.

 

The wargame will primarily focus on air to air refuelling, basic and advanced fighter interceptions, protection of high-value aerial targets and group combat manoeuvring, according to the officials.

 

The Indian Air Force (IAF) is represented by the frontline fighter aircraft, including Su-30, Mig-27 (UPG), Mig-21 Bison, and force multipliers such as the airborne warning and control system (AWACS) and IL-78flight refueller aircraft, while the French Air Force has deployed Rafale fighter aircraft along with their KC 135 refueller for the exercise, which scheduled to conclude on 12 June.

 

The last iteration of the exercise, Garuda IV, was conducted at the Istres Air Base in France, from 14 to 25 June 2010, and was also joined by the Republic of Singapore Air Force (RSAF) along with their F-16 Fighting Falcon and KC-135 aircraft.

 

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 16:50
photo Dassault

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May. 26, 2014 - By ZACHARY FRYER-BIGGS and TOM KINGTON – Defense News

 

BERLIN AND ROME — European countries are in the grip of the ever-expanding thirst for drones, which give them the ability to add reconnaissance and strike capability at lesser cost and risk to service members.

 

But while last week’s ILA Berlin Air Show was filled with a wide range of smaller unmanned machines, European companies have yet to create a workhorse drone that can fit the medium-altitude, long-endurance (MALE) need, filled now by the American-made MQ-9 Predator or Reaper.

 

Three European firms did, however, announce a workshare agreement on the MALE 2020 program.

 

The UK, Italy and France all fly the Predator, Germany’s Air Force is considering buying the Predator when its service contract for Israeli systems expires, and the Dutch have already signed up to purchase a couple of aircraft.

 

With the growing wave of countries working with the Predator have come concerns over the reliance on an American supplier given the export restrictions that can complicate buys and limit access to the technology behind some of the systems. Italy and France continue to sort through the process of arming their Predators, something which US law makes complicated partially because arming UAVs means that the aircraft are categorized as cruise missiles.

 

“The issues at stake include European operational sovereignty and independence in the management of information and intelligence as well as European industrial independence in sustaining key competencies and jobs within Europe,” said a source from the Italian company Alenia Aermacchi. “This is not possible with a non-European made UAV.”

 

Alenia is one of several companies pushing their governments for the development of a new MALE UAV program, including Airbus and Dassault.

 

The three firms are hoping to get commitments from capitals by the end of 2014, the Alenia source said.

 

“The definition phase could lead to a development phase starting in January 2017, provided the early agreement is signed this year in 2014,” he said. That would ready the new UAV by 2020.

 

The three firms envision the definition phase to last about two years, 2015 through 2016, during which governments would set their requirements. One industrial source said the phase would cost about €50 million (US $68 million), with the cost shared by Germany, France and Italy. The three companies also have set up a work share agreement on what is being called the MALE 2020 program.

 

The plan was announced by the companies on May 19, just ahead of the ILA Berlin Air Show, where it was a hot topic. Also that day, German Defense Minister Ursula von der Leyen told the press, “At the moment there is no pressure to make a decision.” Parliamentary and public debates are supposed to take place this summer, which could be a drawn-out process because of public distaste for unmanned systems due to America’s heavy reliance on drones.

 

Europe has thrashed around for several years trying to come up with a viable plan to enter a MALE market already cornered by US and Israeli producers.

 

Anglo-French interest in a collaborative development waned after initial optimism that a program could emerge in the sidelines of the 2010 defense treaty signed by London and Paris.

 

A project study led by BAE Systems and Dassault Aviation was delivered to the two governments in 2012. Since then the plan has been pretty much put into abeyance as the two sides work to pull together a joint unmanned combat aircraft project.

 

A spokeswoman for the British Defence Ministry said options for a MALE UAV as part of its Scavenger project were ongoing.

 

Airbus, Dassault and Finmeccancia all put their names to an open letter published just ahead of the 2013 Paris Air Show urging their respective governments to collaborate in developing Europe's own technology in the sector.

 

Almost 12 months later, industry has refined its offering but governments still appear reluctant to sign up for a program on which to spend their dwindling defense budget resources.

 

“There is plenty of project push from industry and seemingly little requirement pull from the governments,” one British executive said.

 

While public perceptions of unmanned vehicles are likely part of the problem, the large cost of a major development program also plays a role.

 

An Italian defense source said the government is discussing the proposal with Alenia Aermacchi. “Discussions are underway and continuing,” he said.

 

Airbus, Alenia and Dassault would split the work share evenly, although Airbus Defence and Space will lead the definition phase, the Alenia source said.

 

The firms are already focusing on giving the UAV intelligence-gathering capabilities, long range and the ability to maneuver quickly, including fast changes of altitude, which will be key to operating in mixed air space. Propulsion will also be designed to boost safety as the UAV flies over populated areas in Europe.

 

The system would be offered with all possible variants pre-integrated in the basic design, with weaponization among the possibilities, the Alenia source said.

 

“Furthermore, flight into non-segregated airspace over European nations requires a specific definition from the start, leading to a specific type qualification and certification, which a non-European UAV cannot achieve,” he said.

 

That certification issue became a problem with the now-defunct Eurohawk program, with the German government citing concerns over being able to fly the UAV when it canceled the program. Other European UAV programs have flopped, but the basic interest in finding a non-American solution remains.

 

“European sovereignty and independence in the management of information and intelligence through systems being resilient against cyber attacks would be guaranteed,” the Alenia source said. “The program would furthermore be orientated to foster the development of ITAR [International Traffic in Arms Regulations]-free high technologies and contribute to sustaining key competencies and jobs within Europe.”

 

The concerns about ITAR and exportability have affected the sales of the current European go-to, the Predator, said Frank Pace, president of the Aircraft Systems Group at Predator-maker General Atomics. But there is some hope on the horizon, in the form of a more clearly defined UAV export policy that Pace expects will be signed by President Barack Obama in the coming weeks.

 

“One of the things that has been holding things up is there’s this policy going through, and it’s an overarching UAV export policy,” he said. “It would set up boundaries as to what class of airplanes we can export where. Before this nobody knew what they could buy. I think that’s hurting us right now in Europe.”

 

The biggest issue has been which nations can arm their UAVs and which can’t. While the Predator B has become the primary workhorse for Europe, only the UK has permission to arm the drone, with France and Italy engaging in drawn-out negotiations about arming theirs. Pace said once the export rules are clarified, he thinks Denmark, Norway, Spain and Turkey are potential customers and the French and Italians would likely increase their inventory.

 

“Germany, even with public concerns and everything, right now isn’t talking about putting weapons on the airplane, but one day they might,” Pace said. “I think that’s affecting France. It’s definitely affecting Italy.”

 

Pace said he believes it does not make sense for European countries to spend money on a MALE system that would replicate most of what they already have from the Predator.

 

“They already have the Predator, their pilots are already trained on them, they have spare parts already,” he said, estimating that a new program would likely cost more than $1 billion. “These countries shouldn’t build a ‘me too’ Predator B. They should go build a stealth airplane, which they’re not going to be able to import from the US. I think that’s going to be badly needed maybe 10 years from now. That type of program will take maybe 10 years to develop. It’s a logical thing for them to do, to take the next jump and go develop a high-speed low-radar cross-section type of airplane.”

 

Meanwhile, Germany has to figure out what it is going to do when its contract with the Bundeswehr and Airbus to lease three Israel Aerospace Industries’ (IAI) Heron 1 type MALE UAVs that are being used for reconnaissance missions in Afghanistan expires in 2015.

 

On May 21, Airbus Defence and Space and IAI announced a teaming agreement to continue providing unmanned aerial systems to the German military. The two are proposing a solution to bridge the gap until the arrival of a European-developed drone in 2020. Their offer is based on the Heron TP type MALE UAV and there would be a purchase option as well as continuation of the leasing concept.

 

The Heron is the major competitor to the Predator at the moment, but besides the Europeans, others are also trying to market that space. At the Berlin show, Turkish Aerospace Industries displayed its Anka UAV. So far there hasn’t been much of an international market. The company began the process of selling the aircraft to Egypt, only to have to back out of the deal after last year’s change in government.

 

The next year will show whether any other Europeans can become Predator competitors. ■

 

Andrew Chuter in London and Albrecht Müller in Berlin contributed to this report.

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23 mai 2014 5 23 /05 /mai /2014 18:50
Pologne : Exercice COMAO

 

23/05/2014 Sources : EMA

 

Le 15 mai 2014, dans le ciel de Pologne, deux Rafale du détachement français de Malbork ont participé à un exercice mené par un escadron de F16 polonais.

 

Les deux Rafale ont décollé à 9 h 30 de la base aérienne de Malbork, pour un exercice d’une durée de 55 minutes.

 

À 11 h 02, les Rafale se sont posés et les pilotes ont pu débriefer leur vol.

 

Plus-value extraordinaire dans ce type d’exercice mettant en scène plus de vingt avions de combats, la L16 a permis à tous les participants de cette mission d’être connectés, et de travailler en harmonie.

 

La L16 est une liaison de données tactiques en temps réel entre tous les niveaux de la chaîne de commandement ; elle autorise une rapidité de frappe grâce à une vue complète de l'image tactique, partagée par tous les acteurs sur le terrain.

 

Depuis le 6 mai 2014, sur demande de l’OTAN, le détachement déployé en Pologne a débuté une mission de permanence opérationnelle (PO). Dans le cadre de son déploiement, le détachement de l’armée de l’Air alterne cette mission de permanence opérationnelle avec des missions d’entraînement à la NATO Air Policing, aux côtés des équipages polonais.

 

Les quatre Rafale se tiennent ainsi prêts, aux côtés de nos alliés, mais depuis la Pologne, à décoller 24/24h et 7/7j pour garantir l’intégrité territoriale de l’espace aérien des Etats Baltes.

Pologne : Exercice COMAO
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