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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 16:45
De Brest à Lorient: voguent des éléments de la Fremm Provence

03.05.2012 par P. CHAPLEAU Lignes de défense - source Ouest France

 

Des éléments de la Provence, la quatrième frégate multimissions du programme FREMM, ont quitté Brest hier. Il s'agit d'éléments du demi-flotteur de la partie avant, réalisés et équipés par DCNS à Brest. Ils vont rejoindre à Lorient, le principal site DCNS de production des FREMM, où cinq navires sont en cours de construction. Les cinq blocs réalisés à Brest, pesant environ 1 000 tonnes, ont été chargés sur la barge Dino II de DCNS. Remorquée par le Médoc, affrété par DCNS à la société bordelaise Sormar (Louis-Thomas), la barge devrait arriver à Lorient sous 24 heures. De son côté, l'association Mor Glaz estime que « ce remorqueur d'une puissance de 42 tonnes de traction est insuffisant pour ce genre de barge et ne respecte pas l'appel d'offres. » Pour sa part, DCNS assure que le Médoc a bien une capacité de 50 tonnes.

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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 08:56
Free Samples Pay Off

 

February 15, 2012: STRATEGY PAGE

 

French warship builder DCNS has won its first export customer for its new Gowind frigates and offshore patrol vessels (OPV). Malaysia is buying six Gowinds, for $471 million each. Malaysia will receive the first one in five years, with the other five arriving at six month intervals.

 

DCNS has had a very difficult time finding any export customers for Gowind. The French Navy wasn't buying either. So two years ago DCNS began building one of the OPV Gowinds with its own money, and persuaded the French Navy to provide a crew to operate the ship for 18-36 months. Thus DCNS could pitch potential customers with the fact that at least one Gowind has been built, and successfully served with the French Navy. This worked for Malaysia.

 

The basic Gowind design can be applied to ships from 1,100-4,000 tons displacement. The French Navy OPV was 1,100 ton ship with a crew of 60. It is armed with a 30mm autocannon (or a 76mm gun), two 12.7mm machine-guns and a water cannon. There is a ramp in the rear for quick deployment of rigid hull, inflatable speedboats (for boarding missions). The ship is a stealthy design, so it is harder to pick up on radar. The electronics include a 360 degree radar and a combat system optimized for the needs of coastal patrol and anti-smuggling and anti-pirate operations. This OPV can stay at sea for three weeks at a time.

 

The Malaysian Gowinds are 2,400 ton corvettes armed with a 57mm gun, anti-aircraft missiles, anti-submarine torpedoes and an EC-275 helicopter. It has a top speed of 48 kilometers an hour.

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 13:05
Comment l'industrie aéronautique et de défense française s'est imposée en Malaisie

photo Airbus Military

 

10/02/2012  Michel Cabirol, à Kuala Lumpur –  LaTribune.fr

 

Les industriels français arrivent au salon aéronautique de Singapour, le « Singapore Airshow », qui ouvre ses portes le 14 février, auréolés de leurs succès en Malaisie. Une exception dans le sud-est asiatique.

 

Qui pourrait croire que la Malaisie à plus de 10.000 km de Paris est aujourd’hui le pays le plus francophile de la région du sud-est asiatique en matière d’achats de de matériels aéronautiques et de défense… Et pourtant, Paris est bien le plus gros exportateur d’armements de Kuala Lumpur, loin devant les Etats-Unis, un rouleau compresseur dans cette zone véritable chasse gardée de l’administration américaine, qui grogne et tempête contre des Malaisiens beaucoup trop friands à leur goût des technologies françaises. C’est la pépite des industriels tricolores dans la région avec l’Inde. « Sinon nous avons une position médiocre dans cette région. Où est l’eldorado ? C’est un mythe et c’est la triste réalité », explique-t-on à La Tribune.

 

Le 5ème client français

 

En dépit de la pression américaine, la Malaisie, qui dispose bon an, mal an d’un budget pour les équipements militaires de 900 millions d’euros, se classe au cinquième rang des clients de l’industrie de défense française derrière les deux poids lourds du Golfe (Arabie saoudite et Emirats Arabes Unis) et les leaders des Brics (Brésil et Inde). « C’est l’une des plus belles réussites de la France même si ce succès reste très discret », regrette le président d’EADS en Malaisie et à Brunei, Bruno Navet. Ces dix dernières années, l’industrie française de défense a réussi de très jolis coups : deux sous-marins à propulsion classique Scorpène (DCNS) en 2002, quatre avions de transport de troupes A400M (Airbus Military) en 2005, douze hélicoptères de transport tactique EC725 (Eurocopter) en 2010 et bientôt six corvettes Gowind de DCNS en 2012. Sans compter les armements de MBDA (37,5 % EADS, 37,5% BAE Systems et 25 % l’italien Finmeccanica).

 

Razzia d'Airbus

 

Le civil n’est pas en reste. Airbus fait une razzia en Malaisie, notamment chez AirAsia, qui possède une flotte 100 % Airbus. La low cost à succès du Sud-Est asiatique disposera à terme du plus grand nombre d’A320 au monde (375 commandes fermes, dont 200 Neo). En outre, le tonitruant patron d’AirAsia, Tony Fernandez, s’est également offert l’A350 (15 exemplaires) et fait voler une flotte de neuf A330-300 (+ cinq A330-200 en commande). Chez Malaysia Airlines (MAS), qui disposera quant à elle de six A380, possède une flotte de onze A330-300 (13 sont encore à livrer) et de trois A330-200. La filiale hélicoptériste d’EADS, Eurocopter, vend quant à elle en moyenne une dizaine de machines. L’avionneur régional ATR (50 % EADS, 50 % Finmeccanica) a vendu en 2007 une vingtaine d’ATR 72-500 à deux filiales de la compagnie aérienne MAS. Enfin, Astrium (groupe EADS) a été sélectionné en juin 2011 par l’opérateur de télécoms Measat, jusqu’ici plutôt favorable à Boieng, pour fabriquer le satellite de télécoms Measat-3B.

 

French touch

 

Pourquoi un tel engouement pour les matériels français ? La Malaisie (28,7 millions d’habitants début 2012), comme toute la région Asie-Pacifique, connaît une forte croissance de son trafic passager (+ 6,7 % en 2011). En outre, MAS et AirAsia veulent jouer dans la cours des grandes compagnies. D’où la volonté de s’armer pour devenir des compagnies incontournables au niveau régional et international même si aujourd’hui MAS connaît quelques difficultés et doit se restructurer. Au-delà d’une conjoncture favorable à des investissements aéroportuaires et en appareils, la Malaisie, d’un pays acheteur, veut devenir un pays producteur. Une volonté politique incarnée par le Premier ministre, Najib Razak, anciennement ministre de la Défense de 1999 à 2004 et qui connait, de fait, très bien la qualité des matériels français, notamment l’hélicoptère de combat Tigre dans lequel il a volé. « La Malaisie (7 % de croissance par an en moyenne depuis 50 ans) a l’ambition de passer du statut de pays en développement à celui de pays à haut revenu en l’espace de trois générations », précise-t-on à l’ambassade de France à Kuala Lumpur.

 

A armes égales avec les Etats-Unis

 

Et ça, les industriels français, pour pouvoir exporter, savent faire depuis très longtemps. A savoir concevoir et organiser des coopérations industrielles avec des transferts de technologies, ce qui leur permet de jouer de temps en temps à armes égales ou presque avec la puissance de feu des Etats-Unis. C’est notamment le cas en Malaisie. En témoigne la coopération gagnante entre DCNS et le conglomérat Boustead. Sa filiale Boustead Naval Shipyard (BNS), qui a choisi le design du groupe naval tricolore, a obtenu un contrat d’un montant de 2,14 milliards d’euros pour livrer à la Malaisie 6 corvettes de la gamme Gowind, qui seront fabriquées localement par BNS.

Installé depuis 2002 en Malaisie, Eurocopter est le plus bel exemple de cette coopération industrielle. Sa filiale Eurocopter Malaysia, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 105 millions d’euros (+ 20 %), est devenue un centre de maintenance et de support pour tous les hélicoptères de la région du Sud-Est asiatique (Malaisie, Thaïlande, Indonésie et Philippines). Son patron, Pierre Nardelli a signé en 2011 une coopération, dans le cadre des offsets (contreparties industrielles) garantis par le contrat EC 725, avec le groupe malaisien CTRM (Composites Technology Research Malaysia), qui est désormais le seul industriel au monde à fournir le fenestron de l’EC 130, jusqu’ici fabriqué en France. Soit un marché pour 40 machines par an. CTRM, qui travaille également avec Airbus, dispose d’un carnet de commandes de 1,5 milliard d’euros, dont l’essentiel est généré par l’avionneur toulousain : notamment 1 million d’euros de chiffre d’affaires par A400M livré, 1 million par A350 livré, entre 700.000 et 800.000 euros par A320 livrés et 500.000 euros par A380 livré.

 

Tensions régionales

 

Dans le domaine de la défense, les industriels ne peuvent plus déroger aux offsets en Malaisie, qui s’est dotée d’une politique ambitieuse en la matière pour constituer à terme son industrie aéronautique. Ces contreparties sont passées de 50 % en 2010 à 100 % en 2011 pour la durée du contrat et à partir d’un appel d’offre d’une valeur de 10 millions d’euros. « Les offsets ne sont plus basés sur l’échange d’achat de biens (huile de palme par exemple) mais sur l’investissement dans le pays, explique un industriel tricolore. L’accent est mis fortement sur la formation ». Ils peuvent être directs ou indirects, le plus souvent avec des transferts de technologies.

Enfin, baignée par la Mer de Chine au du nord du pays, la Malaisie, comme la plupart des pays de la région, s’arme pour disposer d’une défense crédible face à la puissance de la Chine, génératrice de tensions dans cette région. Tout comme les iles Spratleys, riches en hydrocarbures, les îles Parcels sont revendiquées, elles aussi, par plusieurs pays outre la Chine et le Vietnam et notamment le Brunei, la Malaisie, Taiwan et les Philippines. Du coup, la Malaisie cherche à accroître ses capacités militaires navales (sous-marins, corvettes…). Comme la plupart de ses voisins qui se dotent de sous-marins nécessaires pour assurer leur souveraineté au large de leurs côtes. Car la Chine, elle, compte à ce jour 63 sous-marins, dont huit à propulsion nucléaire et 31 modernes et opérationnels.

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 08:35
Appontage hélicoptère sur l'OPV Gowind L'Adroit

 

9 févr. 2012 par  

 

Crédits : Marine nationale

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18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 13:20
DCNS embarque des maquettes de missiles de croisière sur l'Aquitaine

Vue d'artiste d'un Scalp Naval tiré d'une FREMM
crédits : MBDA

18/01/2012 MER et MARINE

 

Le groupe naval poursuit les essais de mise au point du système de combat de l'Aquitaine, tête de série du programme des frégates multi-missions. Dans cette perspective, DCNS a procédé à l'embarquement de maquettes du nouveau missile de croisière naval dont le bâtiment sera doté (à raison de 16 munitions). L'embarquement de ces maquettes a été mené à la demande de la Direction générale de l'armement (DGA) par les équipes DCNS, en lien avec MBDA, fournisseur des munitions et des installations de tir. Ces essais ont permis de vérifier la capacité des équipes à embarquer en sécurité à bord des FREMM des missiles Aster (mer - air) et des missiles Scalp Naval (appelés MdCN dans la Marine nationale). « La réussite de ces opérations est une illustration du bon déroulement général des essais de la FREMM Aquitaine. Grâce à l'investissement des collaborateurs de DCNS, les FREMM constituent des navires de référence, avec les systèmes les plus aboutis qui soient », affirme Vincent Martinot-Lagarde, directeur des programmes FREMM au sein de DCNS.


Embarquement d'une maquette de MdCN sur l'Aquitaine (© : DCNS)

Nouvelle capacité pour la Marine nationale

Développé par MBDA, le Scalp Naval sera l'un des atouts maitres des nouvelles frégates et offriront une nouvelle capacité à la marine française, qui ne dispose pas encore de missiles de croisière tirés depuis ses bâtiments. Le MdCN est dérivé du Scalp EG mis en oeuvre depuis les avions de l'armée de l'Air et de l'aéronautique navale (les Rafale embarqués sur le porte-avions Charles de Gaulle). Longs de 6.5 mètres (avec booster) pour un poids de 1.4 tonnes, dont 500 kilos de charge militaire, les engins mis en oeuvre par les FREMM pourront voler à 800 km/h et atteindre des cibles terrestres situées à un millier de kilomètres. Autonome, le missile, qui déploie ses ailes après le lancement, dispose d'une centrale inertielle. Durant la phase de vol, il se recale grâce à un radioaltimètre et un système de positionnement GPS lui permettant de voler à très basse altitude. En phase finale, il se sert d'un autodirecteur infrarouge pour reconnaitre sa cible et la détruire. Idéale pour détruire des installations stratégiques, comme des infrastructures de commandement, cette arme est conçue pour pénétrer des cibles durcies. Elle constitue même, pour le bâtiment qui en est doté, une capacité de frappe considérable, et donc un outil très intéressant pour le pouvoir politique. D'autant qu'en dehors des FREMM, MBDA développe une version lancée depuis sous-marins, qui équipera les futurs Barracuda à partir de 2017.
En tout 200 Scalp Naval ont été commandés, soit 150 pour les 9 premières FREMM françaises, et 50 pour les 6 sous-marins nucléaires d'attaque du type Barracuda.


L'Aquitaine (© : DCNS)

Cinq FREMM en chantier

Longues de 142 mètres pour un déplacement de 6000 tonnes en charge, les FREMM disposeront également de 16 missiles surface-air Aster 15 et 8 missiles antinavire Exocet MM40 Block3, d'une tourelle de 76mm, de deux canons télé-opérés de 20mm, de torpilles MU90 et d'un hélicoptère Caïman Marine (NH90). En plus des 9 premières frégates, disposant d'importantes capacités anti-sous-marines (avec sonar remorqué), deux unités supplémentaires seront dédiées à la lutte antiaérienne. Sur ces frégates de défense aérienne (FREDA), les 16 Scalp Naval seront remplacés par des missiles Aster, chaque bâtiment embarquant un panachage de 32 Aster 15 et Aster 30.
Pour mémoire, cinq frégates sont actuellement en essais, en achèvement ou en cours de construction sur le site DCNS de Lorient. Il s'agit de l'Aquitaine, qui sera livrée dans un premier standard au second semestre de cette année, de la Mohammed V, commandée par le Maroc et en achèvement à flot, des Normandie et Provence françaises, en cours d'assemblage, ainsi que de la Languedoc, dont l'industrialisation a débuté il y a quelques semaines. La dernière des 11 FREMM françaises, en comptant les FREDA, doit être livrée en 2022.

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 12:35
STX France et DCNS livrent le Dixmude avec trois mois d'avance

Le BPC Dixmude

17/01/2012 MER et MARINE

 

Le nouveau bâtiment de projection et de commandement de la Marine nationale a été livré le 14 janvier à la direction générale de l'armement. Conçu par DCNS et réalisé par STX France, à Saint-Nazaire, le Dixmude est le troisième BPC de la flotte française, qui doit en compter quatre à terme. Commandé en avril 2009 dans le cadre du plan de relance de l'économie, le bâtiment a été livré avec trois mois d'avance par rapport au planning initial. Une performance qui a été saluée par le ministre de la Défense, présent samedi dernier à Toulon lors de la cérémonie de livraison. « Ce succès industriel est le fruit d'une excellente collaboration entre les deux co-traitants DCNS et STX France. Le processus de conception, de production et de validation a été totalement maîtrisé en étroite collaboration avec les équipes de la DGA et de la Marine nationale. Depuis le début des travaux qui ont débuté en avril 2009 avec la découpe de la première tôle jusqu'à la livraison de la plate-forme en juillet 2011, les équipes de STX ont sans cesse pris de l'avance sur le planning de production. De son côté, DCNS a été en mesure de valider le système de combat en effectuant trois sorties à la mer au lieu des 6 prévues contractuellement », expliquent les deux industriels qui ont mené à bien le programme.


(© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)


(© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)

Long de 199 mètres et présentant un déplacement de plus de 21.000 tonnes en charge, le Dixmude est à la fois un porte-hélicoptères d'assaut, un transport de chalands de débarquement, un bâtiment de commandement et un hôpital flottant. Armé par un équipage de 180 marins, il peut embarquer 450 hommes de troupe, 70 véhicules, 16 hélicoptères lourds et deux engins de débarquement amphibie rapides (EDA-R) ou quatre chalands de transportde matériel (CTM). Bénéficiant d'améliorations par rapport à ses deux aînés, le Mistral et le Tonnerre, livrés en 2006 et 2007, le Dixmude compte notamment un second propulseur d'étrave et une meilleure visibilité sur sa passerelle de défense à vue. Le BPC réalisera son premier déploiement de mars à juillet, dans le cadre de la mission Jeanne d'Arc. Il réalisera à cette occasion ses essais en eaux chaudes, en vue d'une admission au service actif à l'été.


NH90 sur le Dixmude (© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)


NH90 sur le Dixmude (© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)


NH90 sur le Dixmude (© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)


NH90 sur le Dixmude (© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)


NH90 sur le Dixmude (© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)


NH90 sur le Dixmude (© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)


CTM sur le Dixmude (© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)


CTM sur le Dixmude (© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)

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13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 08:40
BPC Dixmude -14th of July 2011, in Toulon

BPC Dixmude -14th of July 2011, in Toulon


12 janvier 2012 letelegramme.com

 

Construit par STX France à Saint-Nazaire, le Dixmude, l'un des trois Bâtiments de Projection et de Commandement (BPC) français (les plus gros bâtiments de la flotte française après le porte-avions Charles-de-Gaulle), recevra samedi, à son bord, le ministre de la Défense Gérard Longuet. Deux autres bâtiments du même type, commandés par la marine russe en 2009, sont actuellement en construction à Brest.

 

Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, visitera samedi à Toulon le troisième bâtiment de projection et de commandement (BPC) français, baptisé Dixmude, réceptionné début janvier par la marine nationale. Les BPC sont les plus gros bâtiments de la flotte française, après le porte-avions Charles-de-Gaulle.

 

Commandé par le ministère en 2009 aux société STX France et DCNS dans le cadre du plan de relance de l'économie, le Dixmude est doté de capacités opérationnelles identiques à celles du Mistral et du Tonnerre déjà en service.

 

Construction du Dixmude : "2,7 millions d'heures de travail pour les chantiers navals français"


Le bâtiment bénéficie d'améliorations techniques et d'équipements modernisés, fruit du retour d'expérience de cinq années de service des BPC, a souligné le porte-parole du ministère, Gérard Gachet. Sa réalisation a représenté "2,7 millions d'heures de travail pour les chantiers navals français", a-t-il précisé.

 

Le Dixmude répond, selon le ministère, "à la nécessité de posséder des unités polyvalentes, capables de se positionner au large, de déployer rapidement des troupes, de projeter des forces à terre", de commander ou soutenir "des opérations interarmées et interalliés d'envergure en mer ou à terre".

 

Deux bâtiments similaires actuellement en construction à Brest pour le compte de la marine russe


Le bâtiment a été construit par STX France à Saint-Nazaire, où la DCNS (ex-Direction des constructions navales) l'a équipé de son système de combat, a précisé le ministère. La marine russe a commandé en 2011 deux BPC du même type, dont la construction a débuté en décembre à Brest.

 

Selon le porte-parole de la Défense, la construction de ces deux bâtiments, qui doivent être livrés sans armement français, "représente six millions d'heures de travail pour l'industrie française, soit l'équivalent de mille emplois créés ou maintenus pendant quatre ans". Longs de 199 mètres, pour un déplacement de 22.000 tonnes, les BPC disposent d'un équipage réduit à 170 personnes et peuvent accueillir jusqu'à 4.000 personnes pour des opérations humanitaires.

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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 08:55
Le BPC Dixmude sera livré samedi


12/01/2012 MER et MARINE

C'est samedi que le bâtiment de projection et de commandement Dixmude sera livré à la Marine nationale. Conçu par DCNS, ce BPC a été réalisé par les chantiers STX France de Saint-Nazaire, qu'il a quitté en juillet dernier. A Toulon, DCNS a ensuite procédé à la mise au point de son système de combat.

Troisième BPC du type Mistral, le Dixmude mesure 199 mètres de long et affiche un déplacement de plus de 21.000 tonnes en charge. Disposant d'un équipage de 180 marins, il peut mettre en oeuvre 16 hélicoptères lourds et embarquer plus de 70 véhicules, 450 hommes de troupe et deux engins de débarquement amphibies rapides (EDA-R), ou quatre chalands de transport de matériel (CTM). Le bâtiment dispose en outre d'importantes infrastructures hospitalières et de commandement. Le Dixmude remplace le transport de chalands de débarquement Foudre, cédé au Chili. Un Quatrième BPC français est prévu à la fin de la décennie pour succéder au TCD Sirocco. Pour mémoire, deux BPC ont également été commandés par la Russie (livraisons en 2014 et 2015), deux autres étant en option.

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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 08:55
La DGA réceptionne 25 nouvelles torpilles MU90

20/12/2011 DGA

 

La direction générale de l’armement (DGA) a réceptionné 25 torpilles MU90 le 16 décembre 2011, portant ainsi à 250 le nombre de torpilles légères livrées à la marine.

 

Opérationnelle en France depuis février 2008, la MU90 a vocation à être embarquée sur des aéronefs et des bâtiments de combat ; actuellement avions de patrouille maritime Atlantique 2, hélicoptères Lynx, frégates F70 et Horizon, à terme, hélicoptères Caïman (NH90) et frégates FREMM.

 

La MU90 est une torpille de 3e génération utilisée pour la lutte sous-marine. Elle a été conçue pour contrer toute menace de sous-marins à propulsion conventionnelle ou nucléaire quelque soit l'environnement ou le scénario. La MU90 peut être employée en grande immersion (plusieurs centaines de mètres) ou par très petits fonds (moins de 25 m). Elle utilise un mode de propulsion électrique pour plus d'autonomie, de performance et de sécurité. Elle est dotée d'une charge creuse à très haut pouvoir de perforation et d'un logiciel mission de dernière génération.

 

Le maître d'œuvre de la MU90 est le GEIE (groupement européen d'intérêt économique) Eurotorp, composé de DCNS à 26%, de Thales à 24% et de WASS (groupe Finmeccanica) à 50%.

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9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 08:45

http://www.meretmarine.com/objets/500/39229.jpg 

Une corvette de la gamme Gowind (ici la Gowind Presence)

crédits : DCNS

 

09/12/2011 MER et MARINE

 

Un responsable de Boustead Naval Shipyard, un chantier malaisien retenu par le gouvernement malaisien pour construire de nouvelles corvettes, a indiqué mercredi qu'il pensait conclure le mois prochain la vente de 6 bâtiments avec le groupe français DCNS. Pour ce marché, DCNS, qui propose sa gamme de corvettes et patrouilleurs hauturiers de la famille Gowind, serait en compétition avec le Néerlandais Damen et le groupe allemand TKMS. Ce dernier est un fournisseur traditionnel de la marine malaisienne, à laquelle il a notamment livré deux corvettes de 1650 tonnes du type Meko A100 en 2006, avant d'opérer un transfert de technologie vers Boustead pour la réalisation de quatre unités supplémentaires, mises en service entre 2008 et 2010. Les Allemands ont également construits les deux frégates de 2100 tonnes Kasturi et Lekir, opérationnelles depuis 1984. Les Français ne sont donc partis sur un terrain largement occupé par la concurrence. DCNS a, toutefois, pu faire ses preuves avec la Malaisie en fournissant au pays ses deux premiers sous-marins, les Tunku Abdul Rahman et Tun Razak (type Scorpène), livrés en 2009 et 2010 et dont les équipages ont été formés par les sous-mariniers français.


Allié à Bustead, DCNS proposerait l'une des versions les plus grandes de la famille Gowind, soit un bâtiment d'une centaine de mètres affichant un déplacement de 2400 tonnes en charge. Pour mémoire, L'Adroit, première Gowind réalisée par DCNS et mis à disposition de la marine française entre 2012 et 2015, correspond à l'entrée de gamme de la famille Gowind. Il s'agit d'un patrouilleur de 87 mètres et moins de 1500 tonnes.


L'Adroit (© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)

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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 08:30
BPC russes : La phase de réalisation lancée

Le BPC Dixmude quittant Saint-Nazaire, en juillet dernier

crédits : STX FRANCE - BERNARD BIGER

 

08/12/2011 MER et MARINE

 

La phase de réalisation du programme des bâtiments de projection et de commandement commandés par la Russie a débuté. C'est ce qu'annonce DCNS, maître d'oeuvre du programme, qui sous-traite à STX France la construction des deux navires, qui seront livrés par les chantiers de Saint-Nazaire en 2014 et 2015. DCNS et STX travaillent sur les études de conception visant à adapter le design de ces bâtiments, dérivés des BPC français du type Mistral, aux besoins de la marine russe. « Si ces deux BPC restent en grande partie identiques aux BPC français de type Mistral, quelques adaptations sont à l'étude pour répondre aux besoins du client. Les navires seront aménagés pour permettre l'accueil des hélicoptères à double rotors de Kamov. Les deux bâtiments seront équipés de systèmes spécifiques, tels que le dégivrage partiel du pont d'envol, pour affronter les conditions climatiques très froides. Enfin, les systèmes électriques seront adaptés pour répondre aux normes russes », explique DCNS.


Côté construction, après la découpe des premières tôles à Saint-Nazaire, la réalisation des blocs constituant les futurs navires (M33 et N33 selon la terminologie nazairienne) commencera début 2012.


Le Dixmude en construction, en 2010 (© : STX FRANCE - BERNARD BIGER)


Un Kamov Ka-52 (© : MARINE NATIONALE)

Soutenir la modernisation des chantiers russes

En dehors des seuls BPC, ce contrat vise également à mettre à niveau l'industrie navale russe, qui souhaite se moderniser. Pour se faire, les Français travaillent avec le groupe russe OSK. Les chantiers de l'Amirauté, à Saint-Pétersbourg, sont associés à la phase de réalisation dès le premier bâtiment. Ils réaliseront environ 20% de la coque, sous forme de blocs destinés à la partie arrière, qui seront acheminés à Saint-Nazaire pour être assemblés au reste de la coque. Les Russes doivent ensuite fournir environ 40% des blocs du second BPC, avec un niveau d'armement plus important. Là encore, les structures fabriquées en Russie seront transférées en France. Pour mener à bien ce transfert de technologie, des personnels russes sont attendus dans l'estuaire de la Loire pour se familiariser avec les méthodes de production de STX, qui enverra également une équipe à Saint-Pétersbourg pour superviser les travaux réalisés aux chantiers de l'Amirauté. Suivant le projet négocié entre Paris et Moscou, il est ensuite prévu que la Russie commande deux BPC supplémentaires, qui seraient achevés à Saint-Pétersbourg. En dehors de sa fonction de maître d'oeuvre, DCNS réalisera l'intégration du système de direction des opérations du navire et du système de communications.


Longs de 199 mètres pour un déplacement de 22.000 tonnes en charge, les futurs BPC russes pourront, comme leurs homologues français, déployer des hélicoptères, ainsi que des troupes et des véhicules via des engins de débarquement. Pour mémoire, les Mistral (2006), Tonnerre (2007) et Dixmude (2012) de la Marine nationale, armés par un équipage de 170 hommes, peuvent embarquer 16 hélicoptères lourds, ainsi que 450 soldats, 70 véhicules et deux engins de débarquement amphibie rapides (EDA-R). Ils disposent également d'importantes infrastructures de commandement et d'installations hospitalières très développées.

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 12:45

http://www.naval-technology.com/projects/gowind_corvettes/images/1-gowind-corvettes.jpg

The Gowind family of corvettes (l-r) – action, 2,000t

presence,1,000t control and 2,000t combat.

source naval-technology.com

 

7 décembre 2011 Par Rédacteur en chef. PORTAIL DES SOUS-MARINS

 

La corvette Gowind, conçue par DCNS, a été choisie par la marine royale malaisienne pour son programme de navires côtiers.

 

Cependant, le contrat pour la construction des 6 bâtiments reste bloqué en raison de désaccords entre le constructeur, Boustead Naval Shipyard Sdn Bhd (BNS), et la marine malaisienne, selon des personnes ayant connaissance du programme.

 

Un des points de blocage est l’insistance de BNS et de DCNS que les bâtiments soient équipés du système de gestion de combat (CMS : combat management system SETIS, conçu par DCNS.

 

La marine malaisienne veut de son côté un autre système développé par Thales, le Tacticos, en train d’être intégré sur un de ses bâtiments, le KD Kasturi.

 

La marine malaisienne avait espéré réduire le nombre de systèmes CMS en service dans sa flotte pour réduire le problème de formation et de soutien. Le chef de la marine malaisienne, l’amiral Tan Sri Abdul Aziz Jaafar, a déclaré mardi que le gouvernement avait choisi la corvette Gowind.

 

Il a refusé de démentir ou de confirmer si la signature des contrats n’auraient lieu que lorsque la marine aurait satisfaction sur ses exigences. Cependant, il a confirmé que la plupart des spécifications du bâtiment avaient été fixées.

 

Le directeur de BNS, Tan Sri Ahmad Ramli Mohd Nor, a démenti pour sa part que le retard soit lié à un désaccord avec le client. « C’est le gouvernement, nous sommes prêts à avancer, » a déclaré Ahmad Ramli, un ancien chef de la marine malaisienne.

 

La corvette Gowind choisie par la Malaisie sera armée d’un canon de 57 mm, de missiles anti-aériens et de torpilles. Sa vitesse maximale sera de 29 noeuds.

 

Référence : Sun Daily (Malaisie)

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1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 17:55

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/b/b9/Flag_of_Australia.svg/800px-Flag_of_Australia.svg.png

 

CANBERRA, Australia, Sept. 1 (UPI)

 

Australia's Defense Department hit back at criticism over its MU90 lightweight torpedo purchase from the weapon's French and Italian manufacturers.

 

A written statement by the Defense Ministry said all essential documentation from the manufacturers is in English and not, as reported by Australian media, in French or Italian only.

 

An article in some Fairfax Media newspapers and "more widely reported in the electronic media" contains "information that is wrong and misleading," the ministry said.

 

The Age newspaper in Melbourne, under the headline "Navy at sea over French manual," savaged the government for going out to tender for a translation of the manufacturers' documents despite having spent several hundred million dollars on the much-delayed project.

 

The Age said the deal has dragged on 13 years, will cost $655 million and has been condemned by the government auditor.

 

The article said the Defense Department will pay $110,100 for the translation service and cover the cost of flights and accommodation the tender winner.

 

"Buy flat-pack furniture from a well-known Scandinavian chain store and you can be sure the instructions will be in English," the article said. "But spend hundreds of millions on European-built torpedoes for your navy and apparently that is not the case."

 

 

However, the Defense Department said "as a condition of contract, all key project documentation including technical instructions from the supplier has been delivered in English."

 

What is in need of translation is "additional test data from these countries as a way to reduce costs and minimize the number of formal ship trials for the Australian MU90 program" before the weapon is commissioned, the department said.

 

The statement noted that Australia is getting test-firing data ordinarily not included in such contracts but will save Australian taxpayers a lot of money.

 

"To date the French and Italian navy testing programs have involved the firing of over 200 MU90 torpedoes. It is the reports and data from these tests that is in French and Italian and needs to be translated into English," the Defense Department said in its statement.

 

Apart from Australia, the MU90 anti-submarine torpedo is used by the navies of Germany, France, Italy, Denmark and Poland. It is designed to outperform the U.S.-built Mark 46, torpedo designed by Alliant Techsytems.

 

The MU90 manufacturer, EuroTorp, is a consortium formed in 1993 by French and Italian defense companies specifically to design and build a new generation lightweight torpedoes.

 

EuroTorp companies are Whitehead Alenia Sistemi Subacquei, which has a 50 percent stake, DCN International with a 26 percent stake and Thales Underwater Systems, owning 24 percent.

 

The Defense Department statement also noted that the MU90 contract is an Acquisition Project of Concern. Being on the Project of Concern list -- set up in 2008 -- means the government is aware of escalating costs and lengthening delivery dates and is working with contractors to get the contract back on track.

 

In May, a report by the Auditor General blasted Defense for badly managing the torpedo purchase which, even though signed in 1998, has no firm delivery date.

 

'Planning and management was inadequate,'' the Auditor General said.

 

There had been ''an underestimation of … risk'' even though almost $400 million has been spent.

 

The project ''will not deliver the capability originally sought by the Australian Defense Force (military), with uncertainty surrounding what will be delivered."

 

The audit report said the government knew so little about the torpedo when they bought it, they ''believed the MU90 to be an off-the-shelf acquisition … already in service with the other navies. This was not the case.''

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13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 07:05
DCNS delivers MU90 torpedo simulator to German Navy

MU90 lightweight anti-submarine torpedoes. (Photo: DCNS)

 

July 12, 2011 defpro.com

 

Paris | DCNS has successfully delivered the SIMOPE (SIMulateur OPErationnel) MU90 torpedo simulator to the German Navy. SIMOPE is designed to prepare and simulate operational launch scenarios with the MU90 lightweight anti-submarine torpedo, in an extremely realistic configuration. The German defence procurement agency (BWB*) accepted SIMOPE into service without reserve. The delivery and acceptance process included training for German technical experts in how to use the new system.

 

The MU90 is the result of a partnership between the French and Italian governments and the respective industries of the two countries. Germany was the first export customer to adopt the MU90, followed by Denmark, Poland and Australia.

 

Mr Jan Peifer, Director of the German MU90 programme at the BWB, expressed his satisfaction with the acceptance process, and noted that close analysis of the MU90’s behaviour in a wide range of tactical scenarios will enhance the way operatives are prepared and trained, maximise the weapon’s effectiveness in actual combat as well as support the preparation and refinement of tactical guidelines for weapon deployment.

 

The SIMOPE tool is now in service with the French and German navies and will enable them to share knowledge and information about the MU90 in a more comprehensive and coherent manner. This simulator will also facilitate the work of navy personnel involved in workgroups set up by the various user nations to provide operational feedback and support.

 

This first SIMOPE export contract further consolidates DCNS’s role in the provision of anti-submarine warfare simulation solutions and associated expertise for navies around the world.

 

* Bundesamt für Wehrtechnik und Beschaffung, the Federal Office of Defence Technology and Procurement

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12 juillet 2011 2 12 /07 /juillet /2011 12:55
Un officier de marine américain rédige une thèse sur l’achat de BPC Mistral par la Russie

12 juillet 2011 Par Rédacteur en chef. PORTAIL DES SOUS-MARINS

 

L’achat par la Russie de bâtiments sophistiqués auprès de la France a suscité de nombreux commentaires, spéculant sur les menaces supposées que cela pourrait représenter pour les états membres de l’OTAN ou certains de leurs alliés, en particulier la Georgie. Ainsi, selon Vlad Socor dans l’Eurasia Daily Monitor, cette vente était motivée par « le mercantilisme... court-circuitant l’OTAN et oubliant les notions de base que sont la solidarité et les alliances stratégiques. »

Un officier de l’US Navy vient de publier sa thèse de master (pdf) sur cet achat. Selon Dmitry Gorenburg, il s’agirait du « travail le plus complet sur le sujet ». Cet officier, le Lieutenant Commander Patrick Thomas Baker, explique que la Russie veut avoir ce type de bâtiments, non pas pour une capacité spécifique de combat, mais dans le cadre d’une stratégie plus large de modernisation de sa marine :

L’achat de BPC Mistral par la Russie s’explique par son besoin d’acquérir des technologies modernes de commandement et de contrôle, et de construction navale, plus que pour augmenter ses capacités amphibies en soi.

Le chef de la marine russe, l’amiral Vladimir Vysotskiy — qui est célèbre pour avoir expliqué que, avec un BPC Mistral, la Russie aurait été capable de battre la Georgie « en 40 minutes, pas en 26 heures » — s’intéressait déjà au bâtiment avant même la guerre de Georgie. Selon Baker, cela « suggère que le souhait d’acquérir un nouveau système précède l’identification d’une capacité nécessaire et le développement d’un système pour accomplir cette capacité. » :

L’amiral Vysotskiy a probablement considéré le Mistral comme un moyen d’élever le profil de la marine au sein du pays et de l’establishment militaire russe avec un grand bâtiment précieux, tout en proclamant l’insatisfaction de la marine avec les produits qu’elle reçoit des chantiers navals russes. En juillet 2010, l’amiral Vysotskiy a donné une interview sur l’Ekho Moskvy Military Council. Il y déclarait que, comme les forces russes abandonnaient le système basé sur la conscription et la mobilisation, pour un système d’unités et de forces permanentes, ces nouvelles forces avaient besoin de pouvoir se redéployer rapidement. Un Mistral pourrait certainement aider à cela. Vysotskiy a aussi indiqué que les Français avaient raison d’appeler les Mistral des BPC : bâtiment de projection (de force) et de commandement, et expliqué que la Russie les utiliserait de la même manière.

Baker analyse aussi en détail ce que la Russie aurait pu faire dans la guerre de Georgie, si elle avait eu un Mistral. Elle n’aurait probablement pas pu transporter des troupes vers la Georgie plus rapidement qu’elle n’a pu le faire avec ses bâtiments de transport actuels. Elle aurait pu envoyer des hélicoptères d’attaque plus rapidement, puisque les hélicoptères russes n’avaient pas pu traverser le Caucase à cause de l’altitude trop élevée. Le Mistral est un porte-hélicoptères, ce qui aurait pu aider à résoudre ce problème. L’étude après les faits des opérations a aussi montré que les système de commandement et de contrôle russes, s’étaient mal comportés pendant la guerre, et c’est aussi un point sur lequel les Mistral excellent. Cependant, Baker explique qu’aucun de ces points n’aurait véritablement changé la donne en mer Noire, et ne serait la raison en soi d’acheter le Mistral.

Certains analystes estime que des Mistral seront déployés en mer Noire, d’abord pour menacer à nouveau la Georgie. Il est exact que la Georgie est le seul pays que la Russie pourrait menacer en mer Noire. La Turquie est de loin une puissance navale plus importante que la Russie dans cette région. La Turquie contrôle les détroits du Bosphore et des Dardanelles, unique voie d’accès à la mer Noire. Les Mistral ne sont pas concernés par la convention de Montreux, mais la Turquie pourrait rendre les transits d’un bâtiment porte-hélicoptères très difficile. La Russie pourrait donc choisir de laisser les Mistral à l’écart de la mer Noire. Les autres pays riverains de la mer Noire sont aussi tous membres de l’OTAN. Comme le premier ministre russe, Vladimir Poutine, l’a déclaré de façon brutale, la Russie n’aurait pas besoin de Mistral pour envahir à nouveau la Georgie : l’armée russe est parfaitement capable d’exécuter cette mission.

Comme il y a déjà des bases russe en Ossétie du Sud et en Abkhasie, le soutien aérien d’un BPC Mistral ne serait probablement pas nécessaire. On peut imaginer que son utilité pour renforcer les troupes en Georgie, serait plus grande en hiver, quand la neige et le verglas limitent les mouvements dans le Caucase et le tunnel de Roki. Mais encore une fois, les autres bâtiments de transport de la Flotte de la mer Noire peuvent aussi le faire. La Russie pourrait aussi utiliser ses capacités de transport aérien. Un point qu’Aleksandr Goltz a souligné est que les Russes ont laissé des chars et des pièces d’artillerie dans les territoires occupés pour diminuer l’impact des déplacements de matériels par le tunnel de Roki, que la Georgie pourrait surement essayer de fermer dans un futur conflit.

Donc, il semble que l’importance des mouvements de matériels puisse être minimisée par la planification. Cependant, le renforcement de troupes pourrait être réalisé rapidement par avion. Le seul avantage significatif qu’un BPC Mistral apporterait à la flotte de la mer Noire serait sa capacité de contrôle et de commandement dans une opération terrestre à grande échelle. Néanmoins, comme la Russie a atteint ses objectifs en Georgie en 2008, il semble improbable qu’elle se lance à nouveau dans une invasion de grande ampleur, une qui nécessiterait des capacités sophistiquées de commandement.

Cette thèse est bien étayée, écrite dans un langage clair et fait autorité. Elle est véritablement utile pour ceux qui s’intéressent à cette vente et à la planification navale de la Russie en général.

Référence :

Eurasia Net

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 06:40

http://www.maquetland.com/v2/images_articles/l9015.jpg

 

20 juin 2011 lefauteuildecolbert.over-blog.fr

 

La République française et la République Fédérale de Russie ont enfin signé le contrat de vente de deux navires de la classe Mistral à la Russie. La lettre d'information TTU et l'agence de presse russe, RIA Novosti avaient toutes deux annoncées l'intérêt russe en novembre 2008.

 

Le contrat représenterait une somme de 1,12 à 1,2 milliards d'euros, selon les sources, pour deux unités. Par une division simpliste, le coût unitaire serait de 560 millions d'euros, en hypothèse basse (mais il semblerait que le premier chiffre annoncé soit le plus plausible, l'avenir nous le dira). Nous sommes bien loin des 400 à 500 millions d'euros annoncés. Mais, le contrat comprend des des options et des versements bien spécifiques. Des transferts de technologie, cela se monnaye, tout comme les normes arctiques (renforcement de la coque). De même, il a été avancé que les transferts de technologies se chiffreraient à 200 millions d'euros dans le coût de ce contrat. Admettons que ce soit bien le cas : le coût unitaire d'un Mistral russe passerait à 460 millions d'euros.

Rappelons que les Mistral et Tonnerre ont été livrés à la Royale pour 685 millions d'euros TTC (années 2004-2006). Le Dixmude coûterait quand à lui 423 millions d'euros, crédits budgétaires fournis par le plan de relance.

Le premier navire russie devrait être livré en 2013 et le second en 2015. Après la construction de trois BPC pour la France, il ne devrait pas y avoir de grandes difficultés pour que le calendrier soit respecté. Les "inconnues" sont la participation des chantiers russes dans la construction des navires (20% pour le premier, 40 pour le second il paraîtrait) et les normes arctiques. Les chantiers de l'Atlantique ont réalisé les deux premières unités en coopération avec DCNS Brest -ce dernier chantier ayant sous-traité une grande partie de la coque en Pologne. Le risque industriel serait donc mineur.

http://www.corlobe.tk/IMG/jpg/nt-gastao-motta-e-bpc-mistral-5.jpg                    Crédit : Marinha do Brasil. Le Mistral se ravitaille aurpès du pétrolier brésilien Gastão Motta.

 

La Russie cherche à travers ce contrat à disposer rapidement de deux navires qui ont une forte pertinence opérationnelle et à continuer l'oeuvre de relèvement de son outil naval, entreprise par Vladimir Poutine (peut être à la suite au drame du Koursk). La Flotte russe doit se renouveller massivement et son outil industriel n'est toujours pas au niveau. La vente des deux Mistral illustre bien ces difficultés, et quand des responsables russes ont prétendu faire un navire de conception russe au même prix et aux mêmes capacités, personne n'a été dupe... A tel point qu'il a été évoqué à plusieurs reprises que la Russie achète aussi des frégates à l'étranger, voir même que les futurs porte-avions russes soient à l'accent français... Il est affirmé un peu vite qu'un porte-avions serait un élément matériel de la souveraineté. Affirmation bien étonnante alors qu'il y a eu des ventes de porte-avions dans l'Histoire, la France est très bien placée pour le savoir, et que les futurs porte-avions indiens sont de plans italiens, c'est-à-dire dérivés du Cavour -marché que les français avaient remporté, mais qui a dû être cédé, faute d'ingénieurs disponibles pour assurer ce travail et la vraie-fausse commande du PA2. Ce n'est pas une mince hypothèse un porte-avions franco-russe. D'autant que la Russie a perdu le chantier de Nikolaev qui avait construit les porte-aéronefs des classes Minsk et Kiev. Ce même chantier avec lequel souhaite retravailler dans un rapprochement avec Kiev. Il y a une volonté politique russe très forte de relever la puissance maritime de la Russie, il y a une volonté soutenue et c'est ce genre de volonté qui aboutit aux plus grands résultats navals dans l'Histoire : je vous invite à effectuer quelques recherches sur Ice Station Zebra.

 

Si les ventes de matériels de guerre se résument souvent à des accords politiques, elles sont aujourd'hui beaucoup trop analysées sous l'angle économique (comme la vie nationale en générale). Je le déplore car cela conduit souvent à confier ces dossiers aux "professionnels" de l'économie -et ce ne sont pas les personnes les plus qualifiées pour en parler. D'autre part, personne ne s'est intéressé aux noms que pourrait donner la Marine Russe à ces navires, alors que la Marine chinoise envoie des messages politiques par ce moyen.

http://www.armyrecognition.com/images/stories/news/2011/june/Tigre_gazelle_fighting_combat_helicopter_on_French_Navy_Ship_Tonnerre_France_French_Army_001.jpgCrédit : inconnu. Le Tonnerre au large de la Libye à une date inconnue.

 

Justement, il n'y a personne à ma connaissance pour suggérer une mesure pleine de bon sens. Ces deux navires russes vont se construire après notre Dixmude : il y aura donc un effet de série qui va profiter à ces deux commandes de Moscou. A la suite de ces constructions, il y aura un effet de série cumulés sur ces trois navires plus qu'appréciable. Le prix des unités suivantes devraient donc sensiblement baisser. Donc, en toute logique, si l'on offrait une visibilité supplémentaire aux chantiers, il pourrait se calibrer pour amplifier ces économies d'échelles.

La France doit normalement commander un BPC 4 après 2020. Appelons-le Arromanches, il le mérite amplement puisqu'il ressemblera à un véritable porte-aéronefs quand il mettra en oeuvre des hélicoptères et des drones (comme un nEURON testant les manoeuvres d'appontage). L'Arromanche devrait donc être construit en 2020, après le deuxième navire russe qui sera livré en 2015. Pour réduire ce trou, il faudrait une commande export. Elle ne sera certainement pas russe puisque si Moscou signe pour deux nouvelles unités, ce sera pour les construire en Russie (d'où ce rappel très nécessaire sur la volonté de relèvement naval). Il faudrait donc que des commandes viennent d'autres pays, et ils sont nombreux : Algérie, Canada, Brésil, etc... A partir de ce constat, il y a deux attitudes à adopter :

  • avancer la construction du BPC 4 : elle entretiendra une ligne de production qui sera l'une des plus rentable du Monde puisque ce sera le sixième BPC a sortir des cales de St Nazaire (en comptant les deux unités à Brest, choix discrétionnaire) en une décenie. La commande nationale viendrait entretenir les espoirs à l'export en proposant une maîtrise des coûts... dans un contexte de dettes budgétaires : c'est peut être là un argument parlant.
  • Attendre 2020. Le risque est que la Royale ne souhaite pas ce navire et se lancer dans la construction d'un nouveau modèle. Il sera certainement très nécessaire et très bien pensé. Mais peut être que ce ne sera qu'un coûteux prototype. Peut être qu'aucune commande export ne viendra soutenir la chaîne de production. Peut être que la commande de 2020 se fera mais à un prix défiant toute concurrence, dans le mauvais sens du terme. 
  • Petite précision pour bien choisir : actuellement, nous avons les TCD Foudre et Siroco qui sont en milieu de vie et qui peuvent être vendus à un bon prix (Mer et Marine le dit depuis le 13 janvier 2009, et votre serviteur depuis 2010). Cette vente plus l'effet de série dont bénéficiera l'Arromanche nous permettra d'avoir un prix en baisse. De plus, le passage d'un Foudre à un Arromanches nous offrira un gain de 23 marins (200 pour un TCD contre 177 pour un BPC).

Récemment je lisais l'éloge que faisais un de nos ministres dans les années 50 à la mémoire de Georges Leygues. Dans le discours, ce ministre relevait le fait que l'un des grands ministre de la Marine avait repris les méthodes de Colbert et qu'il avait apporté un soin tout particulier au personnel et à la formation des équipages. A cette fin, il travailla à la mise en service d'un navire-école : le croiseur Jeanne d'Arc.

 

http://1.bp.blogspot.com/-YTkf1TzU4qw/TcQn-IUgi5I/AAAAAAAAABc/GRwFIXQuFiw/s1600/m_STX%252520France%252520Esais%252520Mer%252520BPC%252520DIXMUDE%25252028%25252004%2525202011%252520DSC_0114.jpgCrédit : iconnu.Le Dixmude et l'Aquitaine.


Alors oui, je propose un BPC 5 Jeanne d'Arc (Mer et Marine estimait le coût d'un BPC 3 Jeanne d'Arc de 150 à 200 millions d'euros s'il était commandé dans la foulée des Mistral et Tonnerre). L'Arromanches devrait coûter moins de 400 millions d'euros. La Jeanne d'Arc devrait coûter encore moins puisque ce sera un navire-vitrine à la manière de l'Adroit. Si les deux navires sont commandés simultanément, comme pour les Mistral et Tonnerre, alors on peut espérer une facture analogue : 685 millions d'euros pour deux unités.

Ce qui reviendrait à 1793 millions d'euros pour les 5 BPC :

  • Mistral et Tonnerre : 685 millions TTC (Mer et Marine parlait de 580 millions d'euros, études comprises, en 2007).
  • Dixmude : 423 millions d'euros.
  • Arromanches et Jeanne d'Arc : 685 millions d'euros.

Je propose un objectif financier pour disposer de cinq beaux navires qui ne pourront être que très, très utiles à l'avenir. Je pose un chiffre, j'ai expliqué qu'il était possible de l'atteindre. J'espère à ne avoir à regarder tristement ce billet plus tard quand je compterais la facture finale du programme BPC. 1,8 milliards d'euros pour 100 000 tonnes de navires amphibie : je ne suis pas sûr que vous trouviez mieux comme rapport qualité-prix... surtout que le Dixmude coûte beaucoup trop cher !

 

Humblement, je propose une hypothèse : 1793 millions d'euros pour cinq bâtiments de projection et de commandement. 100 000 tonnes armé par 885 marins. Qui dit mieux à capacités égales ?

 

http://www.netmarine.net/bat/porteavi/arromanc/photo11.jpg

Porte-avions Arromanches.

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 06:10

http://www.meretmarine.com/objets/500/19477.jpg

 

20 juin 2011 par Optro & Défense

 

Le premier patrouilleur hauturier (gamme OPV, Offshore Patrol Vessel) de la famille Gowind a été baptisé « L’Adroit » vendredi dernier à Lorient. Réalisé sur fonds propres par DCNS avec un club de partenaires pour l’équiper, ce navire de 87 mètres sera mis à disposition de la Marine Nationale durant trois ans (2012-2015) pour éprouver les nouvelles capacités de l’Adroit et obtenir le certificat « sea proven » afin de convaincre des forces navales de tout pays d’en acquérir.

 

Conçu en fonction de normes civiles afin de diminuer les coûts de construction, L’Adroit a été étudié pour répondre aux menaces dites asymétriques, comme par exemple la piraterie, mais aussi pour effectuer des missions de surveillance maritime, de lutte contre le terrorisme et les trafics ainsi que de police des pêches. Cet OPV aura une autonomie de 8 000 nautiques et pourra atteindre la vitesse de 21 noeuds. Il sera armé par des canons de 20mm et des mitrailleurs de 12,7mm. Il sera également en mesure de mettre en oeuvre un hélicoptère ou bien des drones, ainsi que des embarcations rapides.

 

 


 

 

Intéressons nous ici à l’optronique naval embarquée sur ce navire vitrine.

EOMS NG de SAGEM DS

SAGEM DS a confié à l’Adroit de son nouveau système EOMS NG (Electro-Optical Multifunction System New Generation). Cet équipement multifonctions permet d’assurer une veille infrarouge, l’identification de cible et même le pilotage des armes. Il est particulièrement intéressant pour des bâtiments de la gamme OPV ou même de plus petits navires, dépourvus la plupart du temps de radars sophistiqués et de conduite de tir. Sur Gowind, l’EOMS NG sera intégré au système de combat naval Polaris de DCNS, les informations étant traitées par les opérateurs sur des consoles multifonctions. En mode veille, le système assure une couverture panoramique autour du navire avec une caméra infrarouge. Puis, en cas de détection, le système se focalise sur la piste et utilise alors la caméra infrarouge ou une caméra jour à forte résolution pour identifier l’objet détecté. Enfin, un télémètre laser qui mesure la distance et un écartomètre vidéo permettent au calculateur balistique intégré de calculer une solution de tir, afin de piloter un canon télé-opéré ou pour le guidage d’un missile.

 

La mise en oeuvre de l’EOMS NG sur L’Adroit permettra à Sagem de poursuivre son retour d’expérience à la mer sur ce système et, plus particulièrement, sur un OPV. Car l’équipement a déjà été testé avec succès sur la frégate Cassard, qui l’a utilisé durant deux mois cet hiver en lieu et place de son système Vampir (produit également par SAGEM). Et l’EOMS NG intéresse également la marine française pour des unités de grandes dimensions. Ainsi, le bâtiment de projection et de commandement Mistral, qui va bientôt achever la mission Jeanne d’Arc, a embarqué le système avant de partir de Toulon en février dernier. Aux près de 1000 heures de fonctionnement sur le Cassard se sont déjà ajoutées 5000 heures supplémentaires sur le Mistral.

 

 

Tourelle TALON de FLIR

Le Talon est une tourelle légère gyro-stabilisée qui peut contenir jusqu’à 6 charges utiles simultanément. L’imageur thermique qu’il propose se base sur un détecteur matriciel InSb (Indium Antimonide)  au format VGA. La caméra jour longue portée adopte un zoom continu jusque x25. C’est sur la technologie EMCCD que repose la voie BNL. Un télémètre laser à sécurité oculaire est embarquable ainsi qu’un désignateur et un illuminateur laser.

 

Lance-leurres SYLENA de Lacroix DS

Dans la catégorie contre mesures, Lacroix DS propose ses lance-leurres SYLENA pour propulser ses leurres SEACLAD qui ont dans leur gamme les leurres spectraux SEALIR dans le domaine Infrarouge ou encore leurres à effets masquants SEAMOSC dans le domaine optronique.

Drone aérien Camcopter S-100 de Schiebel

Le Camcopter S-100 est un drone hélicoptère de reconnaissance tactique de surveillance maritime construit par la société autrichienne Schiebel. L’appareil peut être programmé pour effectuer des vols autonomes ou être piloté à distance. Dans les deux modes, il est stabilisé par guidage inertiel et GPS. À masse maximale de 200 kg, son autonomie est de 6 heures. Sa vitesse maximale est de 220 km/h à un plafond maximal d’environ 5 500 mètres. Il est propulsé par un moteur de 55 cv et peut embarquer diverses charges utiles, comme des senseurs électro-optiques et infrarouge qui nous intéressent particulièrement.

 

Pour permettre des conditions d’emploi de jour comme de nuit du S-100, DCNS a conçu le Système d’Appontage et de Décollage Automatique (SADA), doté d’un capteur infrarouge, destiné à guider avec précision le drone dans sa phase d’approche et pendant l’appontage. L’objectif affiché est une précision de 30 centimètres afin que l’engin soit capable d’harponner en toute sécurité la grille de la plate-forme hélicoptère. Le temps de récupération ne serait que de 2 minutes, jusqu’à un état de mer de force 5.

Système d’aide à l’appontage de LINKSrechts

L’entreprise allemande LINKSrechts peut livrer une solution complète d’aides visuelles à l’appontage pour hélicoptère. Cela comprend des diodes indicatrices de pente de descente, des systèmes de DEL références d’horizon, des phares au xénon ainsi qu’un éclairage par DEL du pont. Bien sûr, tous ces équipements sont compatible avec les JVN utilisées par les pilotes d’hélicoptères, comme les jumelles HELIE développées par Thales Angénieux.

 

 

Il s’agit d’un système similaire à ce que propose la CILAS avec SAFECOPTER.

 

Informations techniques :


- familles de patrouilleurs Gowind sur de DNCS
- Fiche technique EOMS NG sur le site de SAGEM DS
- Fiche technique TALON sur le site de FLIR
SEACLAD sur le site de Lacroix DS
- Brochure Camcopter S-100 sur le site de Schiebel
produits navals sur le site de LinkSrechts

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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 07:20

http://www.meretmarine.com/objets/500/33987.jpg

 

L'Adroit, premier OPV de la famille Gowind, en achèvement à Lorient

crédits : DCNS

 

15/06/2011 MER et MARINE

 

Sur le site DCNS de Lorient, le premier patrouilleur hauturier (OPV) de la famille Gowind prend forme. Après sa mise à flot, le mois dernier, le bâtiment a reçu, le 9 juin, sa mâture unique. « Cette mâture constitue l'une des innovations technologiques majeures du navire. Installé au-dessus de la passerelle, le dôme en composite conçu et réalisé par DCNS intègre les principaux matériels électroniques : radars, systèmes de liaison avec un drone aérien... L'ensemble de ces senseurs permet à l'équipage d'avoir une visibilité à 360°», explique Marc Maynard, directeur du programme OPV Gowind de DCNS.


Outre l'installation de cette mâture, qui va notamment abriter un radar de veille Scanter (Terma), les équipes de DCNS procèdent à l'embarquement et aux ajustements des locaux techniques supérieurs, à commencer par la passerelle. Au début du mois, les équipes de DCNS ont réalisé la mise sous tension du bâtiment, qui permet de procéder à la mise en route et à la vérification des équipements du navire. L'embarquement des divers équipements va se poursuivre sur toute la durée du mois de juin, les premiers essais en mer étant prévus cet été.




Le patrouilleur L'Adroit (© : DCNS)

Vendredi, le premier OPV de la famille Gowind sera baptisé à Lorient. Propriété de DCNS, qui l'a réalisé sur fonds propres, ce navire, qui s'appellera L'Adroit, sera mis à la disposition de la marine française durant trois ans. « La Marine nationale pourra démontrer en haute mer la pertinence et la valeur opérationnelle de ce patrouilleur hauturier Gowind pour des missions actuelles et émergentes : surveillance de zone, lutte contre la piraterie et le terrorisme, police des pêches, lutte contre les trafics de drogue, préservation de l'environnement, aide humanitaire, recherche et sauvetage en mer, sécurité maritime.L'objectif est d'obtenir pour ce produit une qualification "sea proven" (éprouvé à la mer) qui conférera à DCNS un atout sans équivalent pour la promotion de Gowind à l'international. Cette opération représente une forme innovante de coopération entre l'Etat et un industriel privé », explique DCNS.


Long de 87 mètres pour un déplacement de 1450 tonnes en charge, L'Adroit pourra atteindre la vitesse d 21 noeuds. Armé par un équipage de 30 personnes et pouvant accueillir une trentaine de passagers, il disposera d'une artillerie légère (canons de 20mm et 12.7mm) et de canons à eau. Deux embarcations rapides pourront être mises en oeuvre par le tableau arrière, alors qu'une plateforme et un abri permettront d'embarquer un hélicoptère ou des drones.

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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 18:30

http://www.meretmarine.com/objets/500/29965.jpg 

 

Vue de l'OPV Gowind

crédits : DCNS

 

16/05/2011 MER et MARINE

 

Le premier patrouilleur du type Gowind est sorti ce week-end de son hall de construction situé sur le site DCNS de Lorient, où le navire doit être mis à flot mercredi prochain. Réalisé sur fonds propres par DCNS dans le cadre du programme Hermès, cet offshore patrol vessel (OPV) sera remis à la Marine nationale en fin d'année. Au travers d'une convention de partenariat, la flotte française utilisera ce patrouilleur pour ses besoins opérationnels durant trois ans. Baptisé L'Adroit, le navire, qui sera basé à Toulon, sera placé sous le commandement organique du commandant de la force d'action navale (FAN). Un premier noyau d'équipage sera constitué à compter du 1er juin.

Un peu plus d'un an après la découpe de la première tôle (7 mai 2010), la coque du premier OPV du type Gowind est donc terminée. Il reste, désormais, à achever la superstructure et mettre en place la mâture. Et, d'ici l'été, le bâtiment devrait faire sa première sortie en mer.

Long de 87 mètres pour un déplacement d'environ 1500 tonnes en charge, L'Adroit disposera d'une artillerie légère, ainsi que d'un système de mise à l'eau d'embarcations rapides par le tableau arrière. Il pourra également embarquer un hélicoptère ou des drones.

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4 mai 2011 3 04 /05 /mai /2011 12:30

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/02/02/383196041.jpg

 

04.05.2011 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Le BPC Dixmude a pris la mer la semaine dernière. Une première sortie sans tambours ni trompettes. Contrairement à la Fremm Aquitaine qui avait eu droit à un papier sur le site internet de la DGA (en date du 19 avril, alors que la sortie datait du 18), le Dixmude n'a eu droit qu'à un silence presque total.

 

La direction des chantiers STX s'est borné à indiquer que les essais s'étaient « déroulés de manière satisfaisante » et dans les temps impartis. Les tests portaient en particulier sur « la propulsion, les manoeuvres habilitées, la vitesse, la navigation ». Autre petite indication, quant au bilan de ces opérations qui constituent une étape importante dans la naissance d'un navire: « Aucune nouvelle sortie n'est prévue. »

 

Pour sa part, DCNS a brièvement révélé, sur son propre site, que le Dixmude et l'Aquitaine s'étaient croisé en mer, le 28 avril, quelque part au large de Belle-Ile-en-Mer (voir la photo ci-dessus). Il aura fallu un papier dans l'édition de Saint-Nazaire d'Ouest-France pour que l'on apprenne que le navire était bien rentré.

 

Le point sur le 3e BPC. Parti mardi dernier en mer pour la toute première fois, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude a regagné, samedi les chantiers STX de Saint-Nazaire où il est en construction pour le compte de la Marine nationale. Les tests de résistance se sont enchaînés au cours des cinq jours. Une partie de l'équipage ainsi que des équipes STX étaient à bord pour cette campagne d'essais en mer. Le bâtiment de guerre doit quitter Saint-Nazaire en juillet. Il mettra le cap sur Toulon, où les équipes de DCNS installeront son système de combat.

Après le Mistral et le Tonnerre, livrés respectivement en 2006 et 2007, le Dixmude est le troisième BPC réalisés par les chantiers nazairiens et DCNS. La commande a été passée dans le cadre du plan de relance économique gouvernemental. Ce bâtiment de 199 mètres de long, pour un déplacement de 21 000 tonnes, prévu pour une vitesse de dix-neuf noeuds, peut embarquer 450 hommes de troupe, seize hélicoptères lourds et quatre barges de débarquement. Il dispose d'un hôpital embarqué et de 160 hommes d'équipage.

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 17:30
Eurotorp's MU90 LWT Takes a Further Step Towards Breakthrough for Air Platforms

photo Eurotorp

 

03 May 2011 naval-technology.com

 

The MU90 continues its operational progression with the French Navy, following the delivery of the 200th MU90 light weight torpedo in July 2010 by the French Direction Générale de l'Armement (DGA).

 

Since then, the French Navy has started to deploy its first MU90 LWT for operational exercises in parallel with batch acceptance tests. During an advanced anti-submarine exercise in April 2011, the operational crew of one ATLANTIQUE2 (ATL2) maritime patrol aircraft (MPA) successfully performed tracking, classification and long range engagement of a CALAS autonomous target simulating a submarine. Thanks to using the MU90, the French Navy has made a significant step change in ASW capability. Following early operational capability validation in 2008 in partnership with Eurotorp, the French Navy has started to conduct exercises on its own with the MU90, helping the torpedo on its next step towards full operation.

 

Today, almost all the ATL2 have been modified to ensure the launching capability of the MU90. The MU90 airborne solution adopted for this aircraft is a semi-integrated one so as not to interfere with the aircraft data management system while being connected to the platform attitude data, thus granting maximum freedom of manoeuvre to the crew prior to the launch. This intermediate solution has minimised modifications on board the aircraft without degrading any of the MU90’s performance. The MU90 is preset through the very user-friendly 'PCA' semi-integrated airborne presetter, providing the TACCO the full range of MU90 presets through pre-defined scenarios in which every preset can be modified if needed. The success of MU90 air launches demonstrates the full efficiency of MU90 when embarked on board any air platform.

 

Of 324mm diameter, the MU90 can be embarked on board any type of ASW air fixed or rotary wing aircraft. In addition to ATL2, the MU90 is qualified on board NH90, Lynx, EH101 Merlin, SH-2G Sea Sprite with different solutions ranging from stand-alone to fully integrated ones, through specific equipments or aircraft store management system. MU90, offering an unmatchable flight domain up to 900m in altitude and 400kts in speed, is today a candidate to be embarked on board all anti-submarine warfare air platforms, including the helicopters Panther, AW159, S70B, MH-60R and MH92 as well as the maritime patrol aircraft C295, ATR72, Dash8, P3C and P8. Eurotorp is already in advanced talks with the majority of air platform suppliers to achieve this goal.

 

The MU90 is a fire-and-forget weapon designed to counter any type of nuclear or conventional submarine, acoustically coated, deep and fast-evasive, deploying active or passive anti-torpedo effectors. The torpedo features unique system characteristics which allow real operational capability in coastal waters. The MU90 is powered through a closed-loop aluminium–silver oxide sea water battery delivering twice the energy of all the other LWTs as well as total safety. It is equipped with a fully-insensitive directed energy shaped charge warhead, proven to penetrate double-hulled large submarines, advanced acoustic head and last generation mission software. Of extremely long endurance, the engagement distance is beyond 12,000m, whatever the submarine depth. The MU90 operates without any speed degradation and without any limitation of salinity and temperature at depths >1000m or as shallow as 25m, whilst retaining navigation capability up to 3m.

 

The MU90 LWT is in service with the French, Italian, German, Danish, and Polish Navies, and has also been delivered and accepted by the Commonwealth of Australia (CoA). In France, the MU90 is embarked on board F70 and Horizon frigates, ATL2 MPA and Lynx helicopters. It will be also embarked soon, in France and in Italy as well, on board FREMM frigates and NH90 helicopters.

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 08:00

http://www.meretmarine.com/objets/500/32611.jpg

Le BPC Dixmude au retour de ses essais en mer, le 30 avril

 

03/05/2011 MER et MARINE

 

Il n'y aura pas de seconds essais en mer avant livraison, preuve que la campagne menée la semaine dernière au large de Belle-Ile s'est parfaitement déroulée. Du 26 au 30 avril, conformément au planning fixé, le bâtiment de projection et de commandement Dixmude, réalisé par les chantiers STX France, a appareillé pour la première fois de Saint-Nazaire, afin de mener des essais de propulsion, de manoeuvrabilité et de navigabilité. A bord, on comptait quelques 320 personnes, dont une centaine comprenant l'équipage de conduite de la Marine nationale ainsi que les équipes de DCNS et de la Direction Générale de l'Armement (DGA). Quasiment terminé, le nouveau BPC de la flotte française est revenu samedi dernier à Saint-Nazaire, où STX va achever les travaux en vue d'un départ du navire début juillet vers Toulon. Depuis le port varois, DCNS procèdera alors aux essais et à la mise au point du système de combat et du système d'armes, la livraison du Dixmude étant prévue début 2012.

 

Troisième BPC du type Mistral, le navire mesure 199 mètres de long et affichera un déplacement d'environ 21.000 tonnes en charge. Ses installations aéronautiques lui permettront d'accueillir 16 hélicoptères de type NH90 et Tigre (ou autres), le pont d'envol comprenant 6 spots d'appontage. Les capacités amphibies sont également importantes, le radier pouvant abriter quatre chalands de débarquement de type CTM ou deux catamarans rapides de type EDA-R, dont le premier exemplaire, conçu par CNIM, est actuellement en achèvement aux chantiers Socarenam de Boulogne-sur-Mer. Les ponts garages et les logements permettent, quant à eux, l'embarquement de 70 véhicules (dont 13 chars lourds) et 450 hommes de troupe. Comme ses deux aînés, le Mistral et le Tonnerre, livrés en 2006 et 2007, le Dixmude sera également à même de diriger une opération interarmées et interalliée. Pour cela, il abrite un vaste PC de 800m² capable d'accueillir 150 postes d'opérateurs. Enfin, le BPC bénéficiera de vastes installations hospitalières, comprenant notamment des blocs opératoires.

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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 08:00

http://www.meretmarine.com/objets/500/32399.jpg

Le BPC Dixmude lors de son appareillage, hier, à Saint-Nazaire

crédits : BERNARD PREZELIN

 

27/04/2011 MER et MARINE

 

Construit par les chantiers STX France, le bâtiment de projection et de commandement Dixmude a appareillé hier, de Saint-Nazaire, pour ses premiers essais en mer. Jusqu'à samedi, le navire effectuera différents tests de propulsion et de plateforme. Mis sur cale en janvier 2010, le Dixmude, commandé en avril 2009 au titre du plan de relance de l'économie, devrait rejoindre Toulon au mois de juillet. Depuis la base varoise de la Marine nationale, DCNS travaillera à la mise au point du système d'armes et du système de combat, en vue d'une livraison du navire début 2012. Le Dixmude rejoindra alors les deux premiers BPC de la flotte française, les Mistral et Tonnerre, qui avaient été assemblés à Brest (avec une moitié avant construite à Saint-Nazaire) et furent livrés en 2006 et 2007 par DCNS. En dehors du montage industriel, le Dixmude se distingue de ses aînés par diverses améliorations, notamment l'ajout d'un propulseur d'étrave supplémentaire et une visibilité améliorée au niveau de la passerelle de défense à vue. Longs de 199 mètres pour un déplacement de 21.500 tonnes en charge, les BPC peuvent embarquer16 hélicoptères lourds, deux engins de débarquement du type EDA-R (dérivé du L-CAT de CNIM), 70 véhicules (dont 13 chars Leclerc) et 450 hommes de troupe. Doté d'importantes infrastructures de commandement, avec un PC pouvant accueillir 150 postes d'opérateurs, ils disposent aussi d'un hôpital embarqué. Un quatrième navire de ce type doit être construit pour la marine française. Sa mise en service est prévue en 2019/2020 pour succéder au transport de chalands de débarquement Siroco. Son aîné, le TCD Foudre, sera quant à lui remplacé par le Dixmude. DCNS et STX cherchent, par ailleurs, à vendre le concept de BPC à des marines étrangères. Un accord a, notamment, été signé en janvier dernier avec la Russie, qui souhaite se doter de quatre bâtiments de ce type. Les négociations se poursuivent en vue d'aboutir à un contrat.

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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 18:30
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12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 07:50
Sécurité - Un projet de recherche européen pour améliorer la surveillance maritime

12.10.2010 - ONERA.fr

Le projet de recherche européen I2C, qui vise à développer un système global de surveillance maritime, a été lancé le 12 octobre. Ce système a pour ambition de détecter en temps réel et quelque soit les conditions maritimes les comportements suspects des navires sur une grande zone maritime. Associé à ce projet, l’Onera apporte son expertise en traitements, radars, porteurs, une participation qui confirme l’engagement de l’Onera en matière de sécurité.

I2C est un projet de recherche européen sur 4 ans pour la mise au point d’un système intégré de surveillance maritime. Le projet, porté par DCNS, mobilise 20 partenaires européens dont 4 centres de recherche (Onera, IRIT, Armines CRC et Joint Research Centre) 6 industriels (DCNS, Rockwell Collins, Furuno, ASTRA, Techcom services, Spacetec, Kongsberg Northcontrol), et 9 PME.

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