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24 juillet 2015 5 24 /07 /juillet /2015 16:55
DCNS vise la cap des 5 milliards d'euros de ventes en 2025

La frégate FREMM Tahia Misr qui quitte Brest pour rallier l'Egypte, est un des nombreux succès de DCNS à l'exportation (Crédits : DCNS)

 

23/07/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le groupe naval DCNS vise un chiffre d'affaires de 5 milliards d'euros d'ici à dix ans (contre 3,1 milliards), dont la moitié à l'international et 10% à 15% dans les énergies marines renouvelables.

 

DCNS tient désormais sa feuille de route pour les dix prochaines années. Un cap présenté ce jeudi par le PDG du groupe naval, Hervé Guillou, qui a l'ambition de mixer compétitivité  et croissance de DCNS, notamment à l'international, et qui confirme le retour à l'équilibre en 2015. L'élaboration de cette feuille de route a d'ailleurs occasionné quelques tensions avec son actionnaire Thales (35 % du capital). Des tensions confirmées à demi-mots par Hervé Guillou, qui préfère évoquer des discussions serrées mais normales avec le groupe d'électronique. Après de lourdes pertes en 2014, le groupe naval est revenu dans le vert lors des comptes semestriels.

Le constructeur des frégates FREMM et des sous-marins Barracuda a notamment pour objectif de réaliser un chiffre d'affaires de 5 milliards d'euros (contre 3,1 milliards d'euros en 2014) à l'horizon de dix ans, dont la moitié à l'international (35% actuellement) et entre 10% et 15% dans les énergies marines renouvelables.

 

 

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24 juillet 2015 5 24 /07 /juillet /2015 16:55
Comment Thales surfe sur une belle croissance

Pour le nouveau PDG de Thales Patrice Caine, tous les clignotants du groupe sont au vert

 

24/07/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Après plus de six ans de stagnation, Thales retrouve enfin une belle croissance. Tous les indicateurs économiques et financiers du groupe sont en hausse.

 

Thales est enfin sur le chemin de la croissance... Une croissance théorisée lors de l'arrivée il y a un peu plus de trois ans de Jean-Bernard Lévy et Patrice Caine à la tête de Thales. Tous les clignotants sont au vert dans les comptes du premier semestre 2015. Un vert très flashy : 11% de croissance du chiffre d'affaires (6,2 milliards d'euros, contre 5,6 milliards au premier semestre 2014), 18% pour le résultat opérationnel EBIT (473 millions, contre 402 millions), 29% pour le résultat net ajusté (313 millions, contre 243 millions) et, enfin, 19% pour les prises de commandes (6,2 milliards, contre 5,2 milliards. Et cerise sur le gâteau, DCNS contribue même de 10 millions d'euros à l'EBIT de Thales. Une très bonne surprise...

 

Le nouveau PDG du groupe Patrice Caine peut être un patron heureux. Il peut l'être d'autant plus que le Rafale, à l'exception des commandes, n'y est pour rien à ce jour dans la croissance du groupe d'électronique. Le succès à l'export de l'avion de combat de Dassault Aviation ne masque pas non plus une stagnation des commandes de Thales. Hors Rafale Égypte (environ 700 millions d'euros), seul contrat à être entré en vigueur, elles ont également cru lors du premier semestre 2015. Le groupe a donc signé cinq contrats d'un montant supérieur à 100 millions d'euros : équipements pour les 24 Rafale Égypte, métro de Doha et de Hong Kong, programme Scout SV au Royaume-Uni, système satellitaire de renseignement militaire (programme Ceres) en France.

 

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23 juillet 2015 4 23 /07 /juillet /2015 22:30
Vue de la Fremm Tahya Misr  - photo DCNS

Vue de la Fremm Tahya Misr - photo DCNS


22.07.2015 par DCNS
 

DCNS salue le départ de France de la FREMM Tahya Misr de la Marine égyptienne pour son port base d’Alexandrie

 

Le 22 juillet 2015, la FREMM Tahya Misr de la Marine égyptienne a quitté la base navale de Brest pour son port base d’Alexandrie en Egypte. La  Marine égyptienne est ainsi la troisième marine à exploiter cet exceptionnel navire de combat de dernière génération. Avec la FREMM développée et réalisée par DCNS, la Marine égyptienne dispose du navire de premier rang le plus moderne du 21eme siècle.

 

Mercredi 22 juillet, la FREMM FFG-1001 Tahya Misr de la Marine égyptienne a quitté le port militaire de Brest pour rejoindre son port base à Alexandrie en Egypte, six mois après la signature du contrat entre DCNS et le Ministère de la défense de la République Arabe d'Egypte portant sur la fourniture d’une frégate multimissions FREMM.

 

DCNS a  engagé rapidement des travaux d’adaptation et d’aménagement nécessaires et la formation des marins à la prise en main du navire par la Marine égyptienne. Dès le mois de mars 2015, DCNS a ainsi formé les marins égyptiens composant l’équipage de cette frégate. Afin de conduire un navire aussi fortement automatisé en toute sécurité, DCNS et ses partenaires accompagnent l’équipage durant 15 mois. Le programme comporte plusieurs phases : des modules théoriques, de l’entraînement à terre sur des plateformes et des simulateurs, puis à bord que ce soit à quai ou en mer.

 

Le 23 juin dernier, la FREMM Tahya Misr a été transférée de DCNS vers la Marine égyptienne lors d’une cérémonie en présence des Ministres égyptien et français de la défense. Le 22 juillet, la FREMM égyptienne a appareillé de Brest, destination Alexandrie, son port base.

 

Le partenariat avec DCNS ne s’arrête pas pour autant avec le départ de France de la FREMM Tahya Misr : le contrat comprend également des prestations de soutien et le maintien en condition opérationnelle pendant les cinq prochaines années assurés en Egypte par DCNS.

 

Deuxième succès à l’international pour la FREMM

Navires les plus avancés technologiquement et les plus compétitifs du marché, les FREMM répondent aux besoins opérationnels de nombreuses marines grâce à leur polyvalence et à leur manœuvrabilité. Fort de la réussite inédite en Europe du tir de missile de croisière naval (MdCN) à bord de la FREMM Aquitaine le 19 mai 2015, DCNS propose à ses clients des navires de référence tant dans la conception, la construction que dans l’intégration de systèmes innovants.

 

De plus, l’actualisation de la Loi de Programmation Militaire va permettre à DCNS de continuer à développer sa gamme de navires et de services et accélérer son développement international. Avec le lancement du programme des frégates de taille intermédiaire (FTI), DCNS va proposer un produit qui répond au besoin de la Marine nationale et qui répondra à une demande internationale en croissance pour des frégates de premier rang et d'environ 4000 tonnes.

 

Actuellement, sur le marché des navires de surface, DCNS compte parmi ses clients la Marine royale du Maroc avec la livraison en janvier 2014 de la FREMM Mohammed VI et la Marine égyptienne avec la livraison de la FREMM Tahya Misr et de quatre corvettes Gowind. Par ailleurs, DCNS réalise six corvettes Gowind pour la Marine malaisienne. Ces contrats témoignent du succès remporté par les produits de DCNS à l’international.

 

Caractéristiques techniques des FREMM

Equipée de senseurs et d’armements de haute technologie intégrés au système de management de combat SETIS® développé par DCNS, la frégate peut faire face à tout type de menaces : aériennes, marines, sous-marines ou terrestres. Fortement armée, la FREMM met en œuvre les systèmes d’armes et équipements les plus performants, tels que le radar multifonction Herakles, les missiles Aster et Exocet MM 40 ou encore les torpilles MU 90. Innovantes, elles offrent une interopérabilité et un niveau de disponibilité inégalés.

•             Longueur hors tout : 142 mètres

•             Largeur : 20 mètres

•             Déplacement : 6 000 tonnes

•             Vitesse maximale : 27 nœuds

•             Mise en œuvre : 108 personnes (détachement hélicoptère inclus)

•             Capacité de logement : 145 hommes et femmes

•             Autonomie : 6 000 nautiques à 15 nœuds

 

A propos de DCNS

DCNS est un leader mondial du naval de défense et un innovateur dans l’énergie. Entreprise de haute technologie et d’envergure internationale, DCNS répond aux besoins de ses clients grâce à ses savoir-faire exceptionnels, ses moyens industriels uniques et sa capacité à monter des partenariats stratégiques innovants. Le Groupe conçoit, réalise et maintient en service des sous-marins et des navires de surface. Il fournit également des services pour les chantiers et bases navals. Enfin, le Groupe propose un large panel de solutions dans les énergies marines renouvelables. Attentif aux enjeux de responsabilité sociale d’entreprise, DCNS est adhérent au Pacte Mondial des Nations Unies. Le Groupe réalise un chiffre d’affaires de 3,1 milliards d’euros et compte 13130  collaborateurs (données 2014). www.dcnsgroup.com

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23 juillet 2015 4 23 /07 /juillet /2015 16:57
Crise de nerfs entre Thales et DCNS


22.07.2015 par Michel Cabirol - LaTribune.fr
 

Les relations actuelles sont tendues entre DCNS et Thales. Ils divergent sur la stratégie que doit suivre le groupe naval, dont le PDG Hervé Guillou va présenter jeudi matin sa vision de ce que sera DCNS dans quelques années.

 

Entre Thales et DCNS, ça chauffe, ça frotte mais la ligne rouge n'a pas été franchie. Le dernier comité stratégique du groupe naval qui s'est tenu il y a une dizaine de jours a étalé certaines divergences entre les deux groupes, notamment sur le développement de DCNS, et peut-être instauré un début de malaise entre les deux partenaires. Thales, qui détient 35% de DCNS, veut que le groupe naval redresse ses comptes à marche forcée.

Ce qui n'est pas tout à fait le cas pour la direction de DCNS, qui souhaite mixer mesures d'économies et de croissance. C'est le point dur entre les deux groupes même si Thales a in fine validé tous les axes de développement d'Hervé Guillou lors de ce comité stratégique. Le groupe naval doit présenter publiquement ce jeudi sa stratégie et son ambition.

 

Que veut faire Thales de DCNS?

Ce comité stratégique a laissé des traces en interne au sein du groupe naval. "Thales veut nous empêcher de nous développer", résume-t-on ainsi à La Tribune. Avec semble-t-il des arrière pensées chez les uns et chez les autres. Dans la tête d'Hervé Guillou, son groupe doit rester un systémier naval, c'est-à-dire garder le S de DCNS. "Nous continuerons à investir en toute bonne foi et en bonne intelligence avec Thales" dans ces domaines, avait d'ailleurs souligné le PDG de DCNS à La Tribune en juillet 2014. Pour lui, DCNS sera partenaire de Thales sur des sujets communs et concurrent sur d'autres dossiers.

Dans un interview accordée à La Tribune en juin, le PDG de Thales Patrice Caine a fixé les objectifs. "Nous essayons de poursuivre notre verticalisation industrielle avec DCNS pour avoir des produits plus compétitifs, dépenser moins en R&D, optimiser nos architectures réciproques entre un système de combat d'un côté et les autres sous-systèmes de l'autre, etc." Ce sera le cas sur le programme de frégates de taille intermédiaire (FTI). Thales veut "mettre en place une démarche d'ingénierie en plateau intégré, avoir des moyens d'ingénierie interopérables, voire intégrés", avait-il précisé.

 

L'Etat en arbitre

Lors de ce comité stratégique, l'État (62,48% du capital de DCNS) n'est pas intervenu dans la passe d'arme entre les deux groupes. Ce qui ne veut pas dire qu'il s'en lave les mains. S'il est bien conscient que DCNS doit redresser ses comptes, la manière dont s'y prend Thales, a toutefois surpris... voire même agacé. "Nous comprenons Thales mais il ne faut pas non plus qu'il exagère de trop avec DCNS", explique-t-on. Il est vrai aussi que DCNS a plombé les comptes de Thales en 2014.

Et le groupe électronique, qui poursuit son redressement sous la vigilance de son actionnaire Dassault Aviation, n'a pas vraiment apprécié... Vraiment pas. D'autant que selon nos informations, DCNS a terminé l'année dernière avec 1,2 milliard d'euros d'écart de coûts à terminaison sur les programmes. Soit au final 300 millions d'euros de pertes nettes. Chez Thales, on pointe du doigt la faillite du management précédent. "Il y a eu clairement un défaut de contrôle et de transparence dans la chaîne managériale par le passé", avait estimé Patrice Caine dans la Tribune.

 

Priorité de Thales : que DCNS redresse ses comptes

Pour Thales, avait rappelé Patrice Caine, "la priorité numéro une" de DCNS "c'est de rétablir la situation opérationnelle (...) .C'est d'abord et avant tout la responsabilité du management de DCNS". "Nous avons clairement réaffirmé cette volonté commune avec Hervé Guillou de continuer à améliorer la compétitivité de DCNS", avait-il expliqué. Et Thales est à bonne école avec Dassault Aviation. Interrogé lundi à Istres, le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, encourage Thales à faire son travail d'actionnaire chez DCNS.

Selon Patrice Caine, "DCNS est en train de sortir de cette situation très périlleuse et nous savons où DCNS doit aller. La société devrait revenir à l'équilibre cette année. Les audits indépendants de l'année dernière ont montré que le groupe doit remettre certains fondamentaux en place, notamment dans le domaine de la gestion des programmes, dans la construction de devis réaliste, dans une exigence accrue de la tenue des coûts et des délais".

 

Apaiser les tensions entre Thales et DCNS

Pacifier les relations avec Thales, c'était l'un des défis d'Hervé Guillou. Il le sait et en connait le tarif. S'il est dans le fauteuil de Patrick Boissier, c'est parce que ce dernier a également mélangé les dossiers d'actionnariat et de coopération entre les deux groupes. Résultat, Patrick Boissier est aujourd'hui président du GICAN. "Hervé Guillou doit améliorer les relations entre les deux groupes", assurait-on déjà chez Thales en juillet 2014 à La Tribune. Du coup, les deux dossiers (actionnariat et coopérations) ont bel et bien été déconnectés dans l'esprit d'Hervé Guillou, qui croit beaucoup au dialogue avec Thales. Tout comme pour Patrice Caine. L'an dernier, il était lucide en disant que de temps en temps "cela n'empêchera pas d'avoir des problèmes". On y est aujourd'hui...

Dans cette interview accordée en juin à La Tribune, Patrice Caine avait estimé que "nos relations (avec DCNS, ndlr) se passent bien. Et nous avons retrouvé le chemin du dialogue". Bref que le passé était le passé. Alors simple montée d'adrénaline ou malaise persistant ? L'avenir le dira

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23 juillet 2015 4 23 /07 /juillet /2015 16:30
FREMM frigate Tahya Misr - photo DCNS.jpg

FREMM frigate Tahya Misr - photo DCNS.jpg

 

23 July 2015 by defenceWeb

 

The Egyptian Navy’s new FREMM frigate Tahya Misr has departed DCNS’ shipyard in Brest, France, for Alexandria in Egypt, where it will arrive on 2 August.

 

The vessel left France yesterday. It was originally handed over to the Egyptian Navy on 23 June and the following day sailed with Egyptian crew for training and sea trials. Training was carried out off the coast of Lorient, where the vessel was built, before sailing for Brest. A firing campaign using the ship’s 20 mm and 76 mm weapons was carried out off the coast of Brittany, reports Mer et Marine.

 

In addition to some hundred sailors on board, several dozen DCNS and Défense Conseil International (DCI) instructors are providing training at sea.

 

From March 2015, DCNS has been training the Egyptian crew. In order to operate such a highly-automated ship safely, DCNS and its partners accompany the crew for a period of 15 months, the company said. The programme is composed of several phases: theoretical modules, on-land training using platforms and simulators and then onboard training both at the quayside and at sea.

 

Tahya Misr will arrive in Egypt in time to mark the inauguration of the expansion of the Suez Canal on 6 August. The event will also see three Dassault Rafales fly over. These, the first of 24, arrived in Egypt in 21 July.

 

Tahya Misr was originally destined for the French Navy as the Normandie, but following Egypt’s urgent order for the vessel in February this year it was instead transferred to Egypt.

 

The multirole FREMM frigates have been designed for several roles, including anti-air, anti-ship and anti-submarine warfare. They feature Herakles multifunction radar, Aster surface-to-air missiles, MdCN cruise missiles, Exocet MM40 anti-ship missiles, MU90 torpedoes and an Otobreda 76 mm gun. Each vessel is 142 metres long, has a beam of 20 metres and displaces 6 000 tonnes.

 

Although there is accommodation for 145 personnel, the standard complement is 108 including the helicopter crew - the frigate has an aft helicopter hangar and deck able to accommodate medium helicopters. Egypt is believed to be seeking an NH90 maritime helicopter for the frigate.

 

The FREMM's hybrid CODLOG (COmbined Diesel eLectric Or Gas) power package combines electric motors for low-speed silent-mode propulsion and a gas turbine for high-speed mechanical propulsion, with a maximum speed in excess of 27 knots. This gives a range of 6 000 nm at 15 knots.

 

Egypt has also ordered four Gowind 2500 corvettes from DCNS, with metal being cut for the first vessel on 16 April with delivery scheduled for September 2017. The remaining three corvettes will be built from next year by Alexandria Shipyards in Egypt and will be delivered between September 2018 and July 2019, reports Security and Defence Arabia.

 

The publication notes that the four Gowinds will be armed with an Oto Melara 76/62 Super Rapid Multi Feeding gun; two Reutech 20 mm Super Rogue turrets; eight MBDA MM 40 Block 3 Exocet anti-ship missiles; 16 MBDA VL MICA missiles and four DCNS MU90 torpedoes.

 

Other upcoming additions to the Egyptian Navy fleet include six 35 metre Swiftship patrol boats, ordered in November 2014. The vessels have a range of 1 000 nautical miles, a normal speed of 30 knots and a complement of 12. They are powered by three engines rated at 2 450 hp. Armament options include a 30 mm MSI Defense Systems or Oto Melara gun, two .50 calibre machineguns and two 7.62 mm machineguns.

 

Swiftships plans to start the 35 m Patrol Boat construction programme late this year, according to Security and Defence Asia.

 

Between 2010 and 2014 Swiftships designed and built four 28 metre patrol craft for the Egyptian Navy, with two assembled in Egypt and the other two co-produced by Egypt and Swiftships. Egypt’s Coast Guard operates a smaller coastal patrol type, the 26 metre Swift Protector.

 

On 17 June the final two of four 63 metre Ambassador IV class vessels arrived in Egypt, with the first two being sent to Egypt in May 2014. Each of the craft carry an OTO Melara 76 mm super rapid gun, eight Harpoon block II missiles, Mk 49 Rolling Airframe Missiles, Block 1B Close-In Weapon Systems (CIWSs) and two M60 machineguns. Powered by three MTU diesels, they have a top speed of 41 knots and with a crew of 38 they can operate at sea for up to eight days.

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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 11:55
La DGA choisit DES (Défense Environnement Services) pour ses sites de la Méditerranée


05.07.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

DES va fournir des "prestations multiservices à la personne et multitechniques de soutien courant aux activités de DGA Essais de Missiles site Méditerranée : Iles du Levant, de Port Cros, beaching de Port Pothuau et garage des Salins à Hyères".

L'avis est daté du 30 juin (à lire ici).

La société DES et son co-traitant: TFN PROPRETE PACA se partageront les 2 236 017,22 euros du marché qui court sur 4 ans.

Expert du Facility Management, Défense Environnement Services est une co-entreprise de Veolia (services aux entreprises, 51% du capital) et DCNS (industrie de défense navale, avec 49% du capital).

 

BdD de Creil. DES intervient déjà sur la BdD de Creil en partenariat avec le groupe Elior, au sein du groupement AVEDES. C'est à Creil et sur ses sites associés : Beauvais, Amiens, Senlis, Meaux-Chambry, qu'a été mis en place le premier marché d’externalisation des fonctions support des Bases de Défense.

Le marché actuel de Creil arrive à expiration et un nouvel attributaire sera annoncé à la rentrée.

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 12:55
The Vladivostok amphibious assault ship of the Mistral class at the STX Europe shipyard in Saint-Nazaire

The Vladivostok amphibious assault ship of the Mistral class at the STX Europe shipyard in Saint-Nazaire

 

02.07.2015 sputniknews.com

 

According to a source in the joint technical-military venture responsible for the warships' construction, Paris and Moscow have made a preliminary agreement on compensation for France’s non-delivery of the Mistral-class helicopter carriers.

 

MOSCOW (Sputnik) – Paris and Moscow have preliminarily agreed on compensation for France’s non-delivery of the Mistral-class helicopter carriers and will continue consultations in July, a source in the military technical cooperation said Thursday.

 

“Russia and France were unable to agree on a preliminary compensation for the non-delivery of the Mistrals in June. ‘Preliminary’ because the decision needs to be approved now by the governments of both countries,” the source told RIA Novosti.

 

He said that the next stage in consultations would be held in July.

 

Earlier, the press reported that France was apparently prepared to return approximately 800 million euros to Moscow, however, Moscow has insisted on 1.1 billion euros in compensation.

 

In 2011, Russia and France signed a $1.5-billion contract on the delivery of two Mistral-class helicopter carriers. Paris did not fulfill its side of the deal, accusing Moscow of involvement in the Ukrainian crisis, a claim that Russia has repeatedly denied.

 

In April, French President Francois Hollande said Paris would return Moscow's payment for the warships if the contract was terminated.

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 07:35
photo DCNS

photo DCNS

 

29.06.2015 par Mer & Marine

 

Navfco, la branche navale de Défense Conseil International, assurera à compter du 1er septembre la formation des équipages des futurs sous-marins indiens du type Scorpene. Le premier des six bâtiments commandés par la marine indienne est en achèvement au chantier Mazagon Dock Limited de Mumbai, où sa mise à l’eau est prévue à la fin de l’été. C’est avec MDL que DCI a signé le contrat de formation. D’une durée de 22 mois, il concerne 100 Indiens, soit deux équipages de 36 marins allant armer les deux premiers Scorpene, une réserve et quelques futurs instructeurs qui transmettront le savoir-faire acquis aux équipages des Scorpene suivants.

 

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 07:30
photo R. Pellegrino DICoD

photo R. Pellegrino DICoD

 

24/06/2015 DICOD

 

Mardi 23 juin 2015, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s’est rendu à Lorient afin de présider la cérémonie de transfert de propriété d’une frégate multimissions à l’Égypte. L’occasion pour lui de réaffirmer l’importance des relations qui unissent la France et l’Egypte.

 

Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a présidé le mardi 23 juin 2015 sur le site de DCNS, à Lorient, la cérémonie de transfert de propriété de la Frégate multimissions (FREMM) commandée par l’Égypte.

 

Rappelant la « polyvalence » de ce bâtiment de guerre, « instrument de puissance et de souveraineté », le ministre a estimé que ce transfert était le « premier jalon concret d’une relation privilégiée entre la France et l’Egypte ». A ce titre, il a tenu à remercier l’amiral Bernard Rogel, chef d’état-major de la Marine nationale, Jean-Michel Palagos, président de Défense Conseil International, et leurs équipes qui ont permis en « un temps record » le transfert de savoir-faire entre les deux équipages d’armement, français et égyptien.

 

Il a enfin souligné que ce partenariat s’inscrivait dans un cadre plus large que représentent les menaces terroristes en Libye, en Syrie et en Irak. « Notre relation de défense symbolise enfin la reconnaissance par la France du rôle central que joue l’Egypte pour la sécurité de la région. Tandis que se développent, en Afrique et au Proche et Moyen Orient, des menaces terroristes sans précédent, les forces armées égyptiennes apparaissent comme un facteur de stabilité incontournable. »

 

FREMM : Frégates multimissions, des « plateformes performantes et endurantes »

Les FREMM disposent d’un système de combat optimisé pour fonctionner avec un équipage réduit et sont en mesure de remplir des missions de maîtrise de la zone d’opérations aéro-maritime, de frappe dans la profondeur, de lutte anti-sous-marine ou anti-aérienne ainsi que de soutien et d’appui aux opérations de projection.

Cérémonie de transfert de propriété d’une FREMM à l’EgypteCérémonie de transfert de propriété d’une FREMM à l’Egypte

photo DCNS : La cérémonie s’est déroulée en présence du Ministre de la Défense égyptien le Général Sedki Sobhy, du ministre de la Défense français, Jean-Yves Le Drian, de l’Amiral Ossama Rabie, chef d’état-major de la Marine égyptienne, de l’Amiral Bernard Rogel, chef d’état-major de la Marine nationale ainsi que Hervé Guillou, Président Directeur Général de DCNS.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 16:40
BPC Sebastopol photo Grigory Sysoev -  Sputnik

BPC Sebastopol photo Grigory Sysoev - Sputnik

 

17.06.2015 sputniknews.com

 

La compagnie française est disposée à proposer ses technologies les plus avancées à l'industrie navale russe.

 

Le leader mondial des logiciels de création 3D Dassault Systèmes est prêt à coopérer avec la Russie dans la construction de navires similaires aux BPC Mistral, a annoncé le vice-président du groupe Michel Tellier.

 

Dassault Systèmes compte parmi ses clients des compagnies comme Boeing, Airbus, Dassault Aviation (constructeur des chasseurs Rafale) ainsi que le groupe russe Soukhoї. La société coopère également avec le chantier naval français DCNS qui a construit deux porte-hélicoptères classe Mistral commandés par Moscou à la France.

 

"En conformité avec nos engagements internationaux et dans l'objectif de poursuivre le travail accompli au cours de nos dix années de partenariat, nous sommes prêts à proposer nos technologies les plus avancées à l'industrie navale russe", a déclaré M.Tellier dans une interview accordée à RIA Novosti (propos retraduits du russe).

 

Le constructeur naval français DNCS/STX a signé en juin 2011 un contrat de 1,2 milliard d'euros prévoyant la construction de deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) de classe Mistral pour la Russie.

 

La livraison du premier des deux navires, le Vladivostok, aurait dû avoir lieu à l'automne 2014, mais elle a été suspendue par le président François Hollande sine die au motif que les conditions "n'étaient pas réunies" en raison de la crise ukrainienne.

 

En mai 2015, les médias russes ont rapporté que la France envisageait de proposer à Moscou environ 785 millions d'euros à titre de dédommagement pour la rupture du contrat sur les Mistral. Cette somme ne sera payée à la partie russe qu’en échange d’une lettre autorisant la cession des porte-hélicoptères à un pays tiers.

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16 juin 2015 2 16 /06 /juin /2015 11:55
La FREMM Provence est arrivée à Brest

 

12 Juin 2015 par Marine nationale

 

Le 12 juin 2015, la FREMM Provence est arrivée à Brest, son port-base, sous les jets des remorqueurs de la Base Navale et les vedettes des marins-pompiers, venus lui souhaiter la bienvenue.

 

La Provence a accosté à 10h30 sous le regard de la garde d’honneur représentant les unités brestoises, du Groupe de Transformation et de Renfort et de l’état-major de la Force d’action navale (FAN) de Brest.

 

Dans les semaines à venir, elle continuera ses essais à la mer en vue de son admission au service actif, courant 2016. L’équipage sera, quant à lui, préparé, entraîné et testé par les entraîneurs de la FAN brestoise, durant les trois semaines de sa mise en condition opérationnelle. La Provence partira ensuite pour un déploiement longue durée (DLD) de six mois, qui permettra de contrôler les comportements du bâtiment et de son équipage dans différentes situations et de valider les jalons nécessaires à son opérabilité.

La FREMM Provence est arrivée à Brest
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16 juin 2015 2 16 /06 /juin /2015 07:55
DCNS dévoile une version améliorée de son sous-marin classique Scorpène 2000

 

8 juin 2015 Portail des Sous-Marins

 

Lors d’un salon naval à Rotterdam, DCNS a dévoilé une version améliorée de son sous-marin classique Scorpène 2000.

Xavier Mesnet, directeur marketing pour les sous-marins, a expliqué que cette nouvelle version du Scorpène 2000 montre comment DCNS intègre les dernières technologies (comme des piles à combustible de 2è génération, le déploiement et la récupération de drône, la bouée multifonction Vipère...) ainsi que les exigences du client sur ses projets.

Le nouveau Scorpène 2000 présente un kiosque et un arrière modifié. Selon Marie Nicod, architecte naval de DCNS, la seule partie qui n’ait pas été modifiée est l’avant. Grâce à sa largeur, le kiosque peut accueillir jusqu’à 8 mâts. Le sous-marin est équipé de barres de plongée en croix de St-André pour une meilleure manœuvrabilité, ainsi que de stators à pales fixes : ils réduisent les pertes provoquées par l’hélice et augmentent ses performances.

DCNS peut adapter les Scorpène 2000 aux spécifications du client, y compris sa taille et ses formes. Cette version du Scorpène 2000 peut employer tous les types d’armes : torpilles, missiles anti-navires et anti-aériens, missiles de croisière, drones et nageurs de combat.

 

Le Scorpène 2000 pour l’Australie ?

La principale force du Scorpène 2000 par rapport à ses concurrents, est qu’il dépasse leurs capacités en terme de vitesse, d’autonomie et d’armement. Selon DCNS, d’importantes innovations donnent au sous-marin des performances réellement remarquables : une vitesse de 14 nœuds en transit, une autonomie de 3 mois ou 18.000 nautiques.

La vitesse de transit est 40% plus élevée que celle de ses concurrents. Plus vite un sous-marin peut rejoindre sa zone d’opérations, plus longtemps il peut y rester.

Autre facteur important pour le client potentiel : la possibilité d’intégrer des systèmes et des armements qui ne sont pas fournis par DCNS. Depuis l’Agosta 90B vendu au Pakistan, les sous-marins de DCNS ont une architecture ouverte. L’installation de systèmes de combat et d’armes conçus par d’autres fournisseurs ne présente aucune difficulté technique.

 

Référence : Navy Recognition (Etats-Unis)

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12 juin 2015 5 12 /06 /juin /2015 18:55
photo DCNS

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06.12.2015  by DCNS

 

On June 12th in Brest, DCNS delivered the FREMM multi-mission frigate Provence to the French Navy, as stipulated in the contract. This frigate is the second of the series ordered by OCCAR* on behalf of the DGA (French armament procurement agency).

 

Delivery of the FREMM multi-mission frigate Provence is the result of a design and construction process managed by DCNS in close cooperation with the French Navy, DGA and OCCAR teams.

All DCNS sites, its partners and subcontractors took part to this technological and industrial success to ensure compliance with the industrial milestones, in particular the launching in September 2013 and the first sea outing in September 2014.

The delivery of the second series to the French Navy took place just a few weeks after the first successful firing in Europe of a naval cruise missile from the first-of-class, the FREMM Aquitaine.

The sale of a frigate to the Royal Moroccan Navy and the Egyptian Navy, as well as the announcement of the launch of the intermediate-size frigates programme, boost DCNS ambitions for international development thanks to a broader offer of first of rank surface ships.

The delivery of the FREMM Provence represents an opportunity to applaud the industrial and technological prowess of DCNS and its subcontractors. It underlines our ability to produce first of rank combat ships that meet our client navies needs, such as those of Morocco and Egypt,” stated Anne Bianchi, Director of FREMM programmes. “Today, we are proud to deliver this second ship to the French Navy.”

 

SETIS®, one of the most effective sea-proven combat systems on the market

The delivery of the FREMM Provence marks the culmination in the ramping up of SETIS®, the latest-generation combat system developed by DCNS. The ship is now equipped with a cutting-edge solution that is perfectly integrated on board. Indeed, the successful firing of the naval cruise missile on May 19th 2015 from the FREMM Aquitaine is a demonstration of the anti-land warfare capabilities directed at targets located deep in enemy territory. Added to the anti-submarine, anti-surface and anti-air warfare capabilities, the FREMM has now reached its full technological capabilities.

“DCNS has successfully accomplished this essential step for the FREMM SETIS® combat system. We are proud to have contributed to the successful firing of a cruise missile from a surface ship, a first in Europe. This result is a demonstration of DCNS expertise in the area of the design and integration of combat systems,” stressed Anne Bianchi.

 

Four FREMM at different stages of construction at DCNS Lorient Shipyard

For DCNS, the FREMM programme currently involves the construction of ten frigates, eight of them for the French Navy. Six of these are to be delivered by 2019 and the remaining two frigates, equipped with extended anti-aircraft capabilities, will be delivered before 2022. Two other were sold for export clients: the Royal Moroccan Navy and the Egyptian Navy.

The delivery of the FREMM Provence takes place at a time when the FREMM programme is powering ahead on the DCNS site in Lorient. To date, three FREMM frigates are under construction and one is being prepared before being delivered:

  • The FREMM Aquitaine, first in series, delivered in 2012.
  • The FREMM Mohammed VI, for the Royal Moroccan Navy, delivered in 2014.
  • The FREMM Provence, delivered today, 12 June 2015.
  • The FREMM intended for the Egyptian Navy, formerly the FREMM Normandie, will be delivered in summer 2015.
  • The FREMM Languedoc will make its first sea outing in autumn 2015.
  • The FREMM Auvergne is currently in the final stages of construction and will be launched in September 2015.
  • The FREMM Bretagne is currently being assembled.

 

Technical characteristics of the FREMMs

The FREMM multi-mission frigate is one of the most technologically advanced and competitive ships on the market. Its versatility and manoeuvrability meet the operational requirements of numerous navies around the world. Equipped with high-tech sensors and weapons, integrated with the SETIS® latest-generation combat system developed by DCNS, the frigate can counter all types of threats, whether air, surface, submarine or land-based.

The heavily armed FREMM is equipped with the most effective weapons systems and equipment, such as the Herakles multifunction radar, the Aster and Exocet MM 40 missiles, or the MU 90 torpedoes. It is innovative and offers unequalled levels of interoperability and availability. This combat ship is capable of meeting the expectations of numerous navies.

  • Total length: 142 metres
  • Width: 20 metres
  • Displacement: 6,000 tonnes
  • Maximum speed: 27 knots
  • Operation: 108 persons (including helicopter detachment)
  • Accommodation capacity: 145 men and women
  • Range: 6,000 nautical miles at 15 knots

*OCCAR: Organisation for Joint Armament is an international organisation whose core-business is the through life management of cooperative defence equipment programmes for its Member States. Amongst other services, it performs the project management for the multi-mission frigates intended for France and Italy.

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:55
photo DCNS

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06.06.2015 par Pierre CAVRET - entreprises.ouest-france.fr

 

La réactualisation de la loi de programmation militaire donne un peu d'air au constructeur naval militaire.

 

Engagé dans un plan d'économies de 100 millions d'euros, pour retrouver l'équilibre financier fin 2015, et avant l'annonce fin juillet d'un plan stratégique sur trois ans, DCNS a rempli son carnet de commandes grâce la réactualisation de la Loi de programmation militaire (LPM).

La confirmation d'une nouvelle feuille de route pour les Fremm de la Marine nationale, avec l'avancement de près de deux ans du programme de frégate de taille intermédiaire (FTI), assure au groupe de construction naval militaire une visibilité bienvenue.

C'est tout bon pour le moral des troupes bretonnes. Les six Fremm anti-sous-marines, en plus de l'Aquitaine déjà livrée et de la Provence, et cinq frégates intermédiaires seront construites à Lorient.

 

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6 juin 2015 6 06 /06 /juin /2015 18:35
La charpente avant du Suffren, quatrième série de sous-marins nucléaires construits en France - photo DCNS

La charpente avant du Suffren, quatrième série de sous-marins nucléaires construits en France - photo DCNS

 

05/06/2015 Par Véronique Guillermard - LeFigaro.fr

 

La marine australienne veut moderniser sa flotte de sous-marins de classe Collins pour 34,4 milliards d'euros.

 

«La campagne australienne est lancée.» Hervé Guillou, PDG de DCNS, le constructeur de frégates, sous-marins et porte-avions, ne cache pas son enthousiasme lorsqu'il parle des enjeux du contrat du siècle dans le naval de défense. Ils sont de taille en volume et en valeur. Afin de moderniser sa flotte de sous-marins conventionnels de classe Collins, l'Australie prévoit l'acquisition de douze bâtiments pour un montant de 50 milliards de dollars australiens, soit 34,4 milliards d'euros. Canberra a rendu publique, vendredi 5 juin, la constitution de la commission d'experts consultative qui supervisera «le processus d'évaluation compétitive» des offres. À l'issue d'une première sélection, l'Australie a notifié un premier contrat qui permet à DCNS de participer à ce processus. Il devrait durer six mois. À cette échéance, l'Australie désignera le nom du vainqueur et entrera en négociations exclusives.

 

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5 juin 2015 5 05 /06 /juin /2015 12:55
Frégates : le bingo de DCNS

La Marine nationale disposera de 15 frégates de premier rang, dont huit FREMM (ici sur la photo) (Crédits : DCNS)

 

05/06/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Avec la réactualisation de la loi de programmation militaire, DCNS, avec son partenaire Thales, est le grand gagnant. Le groupe naval va développer le programme de frégates de taille intermédiaire, dont le premier bâtiment est attendu en 2023 au lieu de 2025.

 

Bingo pour DCNS, un peu moins pour la Marine ! L'exportation en Égypte d'une frégate multmissions FREMM, initialement destinée à la Marine nationale, et la réactualisation de la Loi de programmation militaire (LPM) permettent au groupe naval, et à un degré moindre à Thales, de remplir leur carnet de commandes sans coup férir. Une heureuse surprise donc pour le groupe naval. Cette décision permet aussi au ministre de la Défense de respecter le format des frégates fixé par le Livre blanc.

Ainsi, le 20 mai dernier à l'Assemblée nationale, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a annoncé une nouvelle feuille de route pour les frégates de la Marine nationale avec l'avancement de près de deux ans du programme de frégate de taille intermédiaire (FTI) dans la continuité de la production des FREMM à Lorient. Deux ans de gagné avec un horizon politique et budgétaire compliqué, c'est inespéré pour DCNS. "Au-delà de l'enjeu majeur pour notre Marine, il s'agit bien aussi d'un choix de politique industrielle", a d'ailleurs estimé le 29 mai dernier Jean-Yves Le Drian lors d'un déplacement sur la base aéronautique navale de Lann-Bihoué.

"Nous avons de même accéléré les études de la frégate intermédiaire, dite FTI, pour que la première livraison puisse intervenir en 2023 au lieu de 2025, avait expliqué le ministre de la Défense devant les députés de la commission de la défense. Ainsi, la livraison de la frégate à l'Égypte, qui pouvait apparaître comme une pénalisation de la marine nationale, et l'est en effet à court terme, aboutira de fait à une accélération de l'ensemble du processus".

 

Une accélération du calendrier pour DCNS

La feuille de route entraine pour DCNS et ses partenaires industriels une accélération des cadences de livraison des FREMM et du développement des FTI. Un problème de riches en quelque sorte. Car le prélèvement de la FREMM Normandie "sera compensé", a assuré le 29 mai Jean-Yves Le Drian en déplacement sur la base aéronautique navale bretonne de Lann-Bihoué. Et de préciser "je maintiens la livraison à la Marine nationale de six FREMM anti sous-marines, d'ici à fin 2019, selon le plan fixé par la LPM". Le chef d'état-major de la Marine a rappelé pour sa part que "dans la lutte anti sous-marine, le contrat opérationnel prévoit en effet une capacité de huit bâtiments, aujourd'hui temporairement réduite de trois".

"S'agissant des contrats passés avec l'Égypte, la deuxième FREMM qui n'avait pas été recettée par l'État fin décembre, est restée la propriété de DCNS, a rappelé le Délégué général pour l'armement, Laurent Collet Billon, auditionné à l'Assemblée nationale le 26 mai. L'acompte versé à l'Organisation conjointe de coopération en matière d'armement (OCCAr) constitue par ailleurs un avoir qui servira à financer la frégate attendue dès 2019. D'aucuns souhaiteraient voir cette somme réinjectée dans le budget, mais elle constitue une économie, qui a donc vocation à être consommée instantanément".

Ensuite, d'ici à 2022, deux autres frégates FREMM anti sous-marines devront être livrées. Ces dernières disposeront d'une "capacité de défense anti-aérienne renforcée, par rapport aux premières. Elles seront suivies, dès 2023, par la livraison des cinq frégates de taille intermédiaire prévues". Selon Laurent Collet Billon, "la contractualisation avec DCNS et Thales sur les phases préliminaires débutera à la fin de l'année". Selon nos informations, DCNS et Thales s'inscrivent dans une verticalisation industrielle pour ce programme en partant dans une démarche d'ingénierie en plateau intégré, voire même en moyens d'ingénierie interopérables et intégrés. Cette nouvelle feuille de route s'appuie également sur des travaux de rénovation et de modernisation des frégates de type La Fayette afin de garantir le format de 15 frégates de premier rang dans l'attente de la livraison des FTI.

Le programme FTI "permettra d'atteindre en 2029 le format de 15 frégates de premier rang de nouvelle génération. D'ici là, il sera tenu grâce à l'ajout de sonars sur des frégates légères pour pallier ainsi nos lacunes en matière de lutte anti sous-marine", a expliqué le 27 mai à l'Assemblée nationale le chef d'état-major de la Marine, l'amiral Bernard Rogel. "Nous sommes loin en tout cas des 23 bâtiments dont le besoin était évoqué il y a quelques années", a pour sa part regretté le député Philippe Vitel. Au final, le programme FREMM est finalement passé à son origine de 17 frégates pour la Marine nationale à seulement huit aujourd'hui.

 

Pourquoi lancer le programme FTI

"La réduction du nombre de FREMM à huit permet de dégager des crédits nécessaires au développement du programme FTI", a assuré Laurent-Collet. L'idée de la frégate de taille intermédiaire - une frégate de 4.000 tonnes - a été lancée il y a deux-trois ans en raison de la difficulté par les industriels et la France à exporter la FREMM, qui s'est pourtant vendue au Maroc, puis en Égypte. D'ailleurs, l'Arabie Saoudite semble également intéressé par un tel bâtiment de guerre. Toutefois la FTI "correspond en réalité au tonnage en vigueur sur les marchés à l'exportation", a précisé Laurent Collet-Billon aux députés.

Le tonnage de la FTI est d'ailleurs analogue à celui des frégates vendues à Singapour il y a quelques années. Et le délégué général pour l'armement de préciser que les "frégates de 6.000 tonnes (comme les FREMM, ndlr), hautement technologiques et requérant des personnels très qualifiés, comme les FREMM, se vendraient mal".

"L'analyse de la DGA, menée ces derniers mois en collaboration avec DCNS et son partenaire Thales, a démontré le besoin d'un renforcement d'une offre française à l'export, qui soit complémentaire du produit FREMM, a expliqué le ministre le 29 mai. L'enjeu est aussi de pouvoir nous différencier au plan technologique, d'ici à dix ans, d'une concurrence mondiale concentrée sur le créneau des frégates de taille intermédiaire, avec le lancement de projets similaires en Espagne, Italie, et Allemagne notamment".

Des perspectives à l'export donc. Mais pas seulement. Ce programme donne aussi un bol d'air aux bureaux d'études de DCNS et de Thales. Le lancement de la FTI donne au groupe naval et à l'ensemble des sous-traitants "une visibilité significative dans leurs plans de charge (tant en ingénierie qu'en production)", a expliqué le ministre. Ce qu'a confirmé le délégué général : "cette opération présente un intérêt évident pour alimenter les bureaux d'études, qui autrement seraient restés à sec. La perspective est donc vertueuse au regard du maintien des capacités industrielles comme militaires, les frégates FTI étant d'un haut niveau". La FTI sécurise à la fois la production à Lorient et les bureaux d'études de DCNS et de Thales dans le domaine naval.

 

La Marine pénalisée sur le plan opérationnel

La livraison de la frégate Normandie aux Égyptiens a créé un retard d'équipement au sein de la Marine dans le cadre du programme FREMM, qui ne sera résorbé qu'en 2023. Et du coup, les capacités opérationnelles de la Marine, qui va recevoir sa deuxième FREMM (Provence) dans les jours qui viennent, sont diminuées jusqu'à cette date en raison de ce succès à l'export. "La vente de la Normandie a occasionné un retard d'environ un an dans l'arrivée des nouveaux bateaux, créant le besoin de combler des trous en maintenant en activité des bâtiments très anciens", a confirmé l'amiral Bernard Rogel.

Pour tenir coûte que coûte le contrat opérationnel, a-t-il expliqué, "il est donc nécessaire de prolonger d'un an la durée de vie de trois frégates F70 d'ancienne génération (Jean de Vienne, Montcalm et Primauguet, ndlr), avec leur équipage, plus nombreux que celui d'une FREMM". "Cela représente une charge de 212 équivalents temps plein (ETP) pour la période 2016-2019, effectifs auxquels s'ajoutent trente-cinq marins", qui vont contribuer à la formation des marins égyptiens, a détaillé le 21 mai dernier devant les députés de la commission de la défense chef de l'état-major des armées, le général Pierre de Villiers.

"Ces marins sont prélevés sur le vivier encore très réduit de spécialistes FREMM de la marine, ceux-là même qui doivent assurer la montée en puissance du programme FREMM. Bien qu'ils puissent paraître dérisoires, ces chiffres sont donc non négligeables", a pour sa part estimé l'amiral Rogel.

 

Des moyens au plus juste en matière de défense aérienne

La Marine dispose de quatre frégates de défense aérienne. "Ce qui constitue le minimum", a fait observer l'amiral Rogel. Deux d'entre elles, Forbin et Chevalier Paul, qui appartiennent à la classe Horizon, font partie "des meilleurs bâtiments de ce type au monde". "Deux autres frégates, Jean Bart et Cassard, devront être remplacées en 2021-2022, car leurs missiles ne seront plus fabriqués à partir de cette date", a-t-il expliqué. Elles devraient être remplacées par deux FREMM à vocation de défense aérienne.

"Aujourd'hui, dès que la marine fait mouvement, en particulier dès qu'elle se rapproche de la terre, elle est exposée à la menace aérienne et missiles, a précisé le chef d'état-major de la Marine. Notre métier nous amène à proximité des côtes, dans des passages resserrés, au large de la Syrie, du Yémen ou de la Libye, sous la menace de missiles qui peuvent venir tant de l'air que de la terre. Sans la défense anti-aérienne, vitale, nous sommes donc exposés à des risques.

Revenant sur les FTI, le programme est "d'une solution alternative, demandée par le Livre blanc, qui a exigé la différenciation entre les FREMM et les frégates dites de taille intermédiaire, de la classe quatre mille tonnes, que nous avons l'ambition de doter de capacités de lutte anti-sous-marine, tels des sonars remorqués comme les VDS (Variable Depth Sonar)". Et de préciser que les FTI "ne pourvoient pas au remplacement des frégates de type La Fayette (FLF). Il s'agit plutôt de développer un nouveau type de bâtiment pour arriver au chiffre total de quinze frégates de premier rang tel qu'il est prévu par le Livre Blanc".

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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 16:55
photo DCNS

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29.05.2015 par DCNS

 

Jean-Yves Le Drian, Ministre de la Défense, a annoncé le 29 mai 2015 à Lorient, à l’occasion de la discussion parlementaire portant sur l’actualisation de la loi de programmation militaire 2014-2019, la poursuite de la modernisation des moyens de la Marine nationale. Le lancement immédiat du programme de frégates de taille intermédiaire (FTI), l’accélération du programme FREMM, la modernisation des frégates de premier rang ou encore le renouvellement des bâtiments de soutien permettront à DCNS de soutenir l’emploi de la base industrielle navale en France, de renforcer son avance technologique et d’accélérer son développement à l’international.

 

Hervé Guillou, Président Directeur Général de DCNS, déclare : « Nous nous réjouissons de la confiance du Ministère de la Défense pour assurer le renouvellement, l’entretien et la modernisation des moyens de la Marine nationale. L’actualisation de la Loi de Programmation Militaire va permettre à DCNS de continuer à développer sa gamme de navires et de services et accélérer son développement international. Avec le lancement du programme FTI, nous proposerons un produit qui répond au besoin de la Marine Nationale et qui répondra à une demande internationale en croissance pour des frégates de premier rang et d’environ 4000 tonnes »

 

L’actualisation de la Loi de Programmation Militaire contribue à consolider DCNS dans ses bassins d’activité. Le lancement de la FTI va donner 10 ans de visibilité industrielle au bassin d’emploi de Lorient. La nouvelle frégate de DCNS et les succès déjà remportés récemment en Egypte et en Malaisie assurent l’avenir du site lorientais de DCNS et de ses sous-traitants locaux. Ils permettront à ses bureaux d’étude de développer les solutions du futur. Au-delà, l’ensemble de nos sites bénéficie de cette charge, en particulier Bagneux et Toulon pour les systèmes d’information, Ruelle et Nantes-Indret pour les équipements.

 

Les frégates de taille intermédiaire, dont la première unité sera livrée dès 2023, ont vocation à remplacer numériquement les frégates de type La Fayette mises en service entre 1996 et 2001. Elles viendront compléter le programme de frégates multimissions FREMM dont la réalisation est actuellement en cours sur le site DCNS de Lorient. Les six premières doivent être livrées avant 2019. Ainsi, suite à la vente d’une Fremm à l’Egypte, DCNS accélère la cadence de production pour respecter intégralement les engagements pris pour la Marine Nationale dans la Loi de Programmation Militaire. Par ailleurs, la modernisation des frégates La Fayette et le lancement de la quatrième unité du programme B2M pour l’Outre-Mer bénéficieront aux bassins d’emploi régionaux de la filière navale, en particulier en Bretagne.

 

La nouvelle frégate, développée et réalisée par DCNS, sera un navire de combat de premier rang. Cette frégate présentera les atouts d’une solution modulaire, robuste, simple à l’usage et dotée d’une capacité opérationnelle inégalée sur le marché. Adaptée aux besoins de la Marine nationale et des marines de nombreux pays, la nouvelle frégate DCNS bénéficiera des solutions technologiques les plus avancées et notamment d’un radar à panneaux plans.

 

Fort de la réussite inédite en Europe du tir de missile de croisière naval (MdCN) à bord de la FREMM Aquitaine le 19 mai 2015, DCNS propose à ses clients des navires de référence tant dans la conception, la construction que dans l’intégration de systèmes innovants.

 

Sur le marché des frégates, DCNS compte actuellement parmi ses clients la Marine royale du Maroc avec la livraison de la FREMM Mohammed VI et la Marine égyptienne avec la commande d’une FREMM et de quatre corvettes Gowind. Par ailleurs, DCNS réalise six corvettes Gowind pour la Marine malaisienne.

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 16:55
photo DCNS

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Lemarin.fr

 

Le programme de frégate de taille intermédiaire (FTI) pour la Marine nationale va être anticipé « avec un objectif d’une première livraison en 2023 ». Cette décision figure dans l’actualisation de la loi de programmation militaire entérinée le mercredi 20 mai en conseil des ministres.

 

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20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 16:55
photo DCNS

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20.05.2015 par DCNS

 

DCNS est maître d’œuvre unique de l’arrêt technique majeur n°2 (ATM2) du porte-avions Charles de Gaulle, programmé début 2017. Le Groupe s’y prépare activement depuis plusieurs années à travers une montée en puissance progressive de ce chantier d’exception. Cette opération est réalisée en lien étroit avec la Direction Générale de l’Armement (DGA), le Service de Soutien de la Flotte de Marine nationale et l’équipage du porte-avions. Des échanges d’autant plus importants que l’équipage participera activement aux travaux d’entretien et de rénovation du navire. Revue des trois enjeux industriels majeurs pour l’un des fleurons de la Marine nationale.

 

Redonner du potentiel à la plateforme

DCNS réalisera le maintien en condition opérationnelle décennal du bâtiment afin de redonner du potentiel à l’ensemble des installations. Seront notamment réalisés la visite des chaufferies et le remplacement du combustible, la visite des lignes d’arbres, les travaux de maintenance sur les catapultes, la visite des machines ainsi que la rénovation de la climatisation et d’une cuisine.

 

Moderniser le système de combat

Durant cet arrêt technique, les équipes de DCNS assureront également la rénovation du système de combat. Elle comporte plusieurs aspects liés au changement des réseaux informatiques ainsi qu’à la mise en place de moyens garantissant la sécurité des systèmes informatiques. Différents changement de senseurs, radars de veille, radars de navigation, capteurs infrarouge, caméra optronique ainsi que la rénovation du système de communications sont prévus. Le portage du SENIT donnera lieu à une refonte du central opérations.

 

Assurer le passage au « Tout Rafale » en optimisant la plateforme

Pour finir, des travaux seront engagés pour adapter le navire au nouveau groupe aérien embarqué, avec un passage au « tout Rafale » suite au retrait du service actif du Super Etendard modernisé. Plusieurs systèmes et installations seront remplacés et refondus : les installations d’aides à l’appontage, et les systèmes de trajectographie. Par ailleurs, le système de surveillance centralisée des installations, les systèmes d’aide à la maîtrise des avaries ainsi que les automates de conduite de la plateforme sont aussi modernisés pour remettre le porte-avions au meilleur standard technologique.

Intervenant à mi-vie du bâtiment, une opération de cette envergure se prépare plusieurs années à l’avance. Dès à présent, plus de 400 personnes chez DCNS œuvrent au développement des futurs systèmes et préparent les opérations pour atteindre un pic de 2000 personnes pendant l’arrêt technique.

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20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 15:55
La FREMM Aquitaine a tiré son premier MdCN le 19 mai 2015

La FREMM Aquitaine a tiré son premier MdCN le 19 mai 2015

 

20/05/2015 DGA

 

La frégate Aquitaine, tête de série du programme des frégates multi-missions (FREMM), vient de tirer avec succès un Missile de croisière naval (MdCN) le 19 mai 2015, sur les polygones de tir du centre DGA Essais de missiles au large de l’île du Levant. C’est la première fois en Europe qu’un bâtiment de surface tire un missile de croisière. L’Aquitaine a également tiré avec succès le 12 mai son premier missile de type Mer-Mer 40 Exocet.

 

Ces deux tirs de synthèse préparés par l’équipage de la Marine nationale, les équipes de la Direction générale de l’armement (DGA) et les industriels MBDA et DCNS s’inscrivent dans le cadre de la vérification des capacités techniques des FREMM avant l’admission au service actif. C’est un jalon supplémentaire qui a été franchi, après le tir d’un missile antiaérien Aster 15 en 2013 et la mise en service le 13 mars dernier de la torpille légère MU 90 sur le Caïman marine, version navale de l’hélicoptère NH90.

 

Future ossature des bâtiments de combat de la marine, les FREMM sont des bâtiments fortement armés : missiles de croisière navals, missiles antinavires Exocet MM40, missiles antiaériens Aster et torpilles anti-sous-marines MU90. Toutes les FREMM pourront mettre en oeuvre un hélicoptère Caïman marine, ainsi que des forces spéciales et leurs équipements. Six FREMM seront livrées avant mi-2019.

 

Le MdCN est destiné à frapper des objectifs situés dans la profondeur du territoire adverse. Doté d’une portée de plusieurs centaines de kilomètres, le MdCN est adapté à des missions de destruction d’infrastructures de haute valeur stratégique.

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 11:25
Le ministère de la Défense brésilien chez DCNS - photo DCNS

Le ministère de la Défense brésilien chez DCNS - photo DCNS

 

11 mai 2015 - par C.C - tendanceouest.com

 

Après le ministre australien, c'était au tour du ministre brésilien de la Défense de visiter DCNS Cherbourg ce lundi 11 mai.

 

Il y a une quinzaine de jours, le site cherbourgeois de DCNS recevait le ministre australien de la Défense, venu prospecter en vue d'un possible contrat signé entre les deux pays.

 

Ce lundi 11 mai, DCNS Cherbourg recevait le ministre brésilien de la Défense, qui rencontrera Jean-Yves Le Drian mercredi à Paris. Accompagné d'Alain Morvan, directeur du site, et Hervé Guillou, PDG de DCNS, Jaques Wagner a pu découvrir les différents chantiers en cours.

 

DCNS collabore avec le Brésil pour la construction de quatre sous-marins Scorpène, via un transfert de technologies : des salariés français vont travailler au Brésil, des Brésiliens viennent travailler à Cherbourg. DCNS assiste aussi le pays dans la réalisation de la partie non-nucléaire du premier SNA brésilien, et la construction d'une base navale et d'un chantier construction navale.

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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 13:55
FREMM Aquitaine et Provence à proximité de Toulon photo Stéphane Dzioba - Marine nationale

FREMM Aquitaine et Provence à proximité de Toulon photo Stéphane Dzioba - Marine nationale

 

29/04/2015 LeMarin.fr

 

Le président de la République, François Hollande, a annoncé ce mercredi 29 avril que le ministère de la Défense disposera de l’ensemble des crédits prévus en 2015, soit 31,4 milliards d’euros, malgré l’absence de recettes exceptionnelles. C’est la fin des sociétés de projet, dont l’une devait être créée dès cet été en vue de l’acquisition de trois frégates Fremm qui auraient ensuite été louées à la Marine.

 

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16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 16:55
Quatre unités de cette corvette Gowind seront au total livrées à l’Égypte. (Image DCNS)

Quatre unités de cette corvette Gowind seront au total livrées à l’Égypte. (Image DCNS)

 

15/04/2015 LeMarin.fr

 

Après avoir scellé en février la vente de la Fremm Normandie à la marine égyptienne, le groupe naval DCNS a accueilli sur son site de Lorient plusieurs hauts représentants en provenance du Caire pour procéder, le 15 avril, à la découpe de tôle de la toute première corvette Gowind 2500 pour respecter une précédente commande enregistrée en juin 2014.

 

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 13:57
Menaces sur tous les fronts : De la piraterie maritime à la cybercriminalité (8 Avr. 15)


23.03.2015 ANAJ-IHEDN
 

Le Master 212 Affaires internationales de Dauphine, en partenariat avec l’ANAJ-IHEDN, a le plaisir de vous inviter :

 

Menaces sur tous les fronts : De la piraterie maritime à la cybercriminalité

 

Thierry BOURGEOIS, Directeur de la sûreté du groupe Total

Jacques de CHATEAUVIEUX, Président de Bourbon, Membre du Conseil de surveillance d’Axa

Vice-Amiral Arnaud COUSTILLIERE, Officier général de la Cyber défense à l’Etat-major des Armées

Patrick de LA MORINERIE; Directeur Général adjoint d’Axa Corporate Solutions

Philippe SATHOUD, Manager opérationnel chez DCNS

Patrick SIMON, Avocat au barreau de Paris – Président honoraire de l’Association Française du Droit Maritime

 

Débats animés par Stéphanie ANTOINE, Journaliste à France 24


____

 

Mercredi 8 avril 2015, 18h00 à 20h00

Amphithéâtre 8 - Université Paris-Dauphine


De tout temps, faire du commerce a comporté des risques. Piraterie maritime, terrorisme, vols et guerres ont contraint les entreprises, main dans la main avec les Etats, à renforcer la sécurité des échanges afin que le commerce prospère.

Plus récemment, les cyber-fraudes, le vol d’informations, la destruction des systèmes productifs ou la cybercriminalité maritime sont devenus des menaces réelles, auxquelles font face les multinationales. La création d’une cellule de cyber-sécurité  par l’Etat-major français des armées, et le développement du marché de la sécurité numérique attestent du caractère grandissant de ces cyber-menaces génératrices de dégâts physiques.

Face à l’effacement progressif des frontières, comment les entreprises gèrent-elles et préviennent-elles leur exposition accrue à ces menaces physiques et dématérialisées ? Nous tenterons d’observer de quelle manière organisations et Etats s’adaptent à ce panel de risques en pleine mutation…

La conférence sera suivi d’un cocktail

 

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Informations : master212.colloque@gmail.com

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22 mars 2015 7 22 /03 /mars /2015 16:40
Mistral, Delayed Submarine Projects May Cause Euro 300 Million loss to DCNS - photo F. Dubray

Mistral, Delayed Submarine Projects May Cause Euro 300 Million loss to DCNS - photo F. Dubray

 

March 17, 2015 defenseworld.net

 

The French Mistral helicopter carrier Vladivostok could be relocated from Saint-Nazaire to Brest Naval base due to high maintenance costs, Local media reported.

 

DCNS and STX shipyard operators are subject to port and maintenance fees of about $2.7 million. It is rumored that the companies might think of relocating the aircraft carrier to join the naval base in Brest, Le Telegramme reported Monday.

 

Controversy erupted with non delivery of the Mistral ships to Russia after US and allied European countries imposed sanctions against Moscow in regard to Ukraine conflicts. France was to deliver the ship in November last year.

 

General Director of Russian state-run arms exporter Rosoboronexport Anatoly Isaykin had announced in January that Moscow will make a final decision on the non-delivery of Mistral ships by May.

 

If the Mistral ships are not delivered, Paris is obliged to return money Moscow paid, Isaykin had said.

 

Non delivery of the Mistral amphibious assault ship to Russia and delays in the Scorpene and Barracuda submarine projects to different customers has weighed down on the financials of DCNS.

 

In addition, a delay in the civil nuclear program of France has affected revenues of DNCS. The loss of DNCS is also expected to affect the financials of Thales which owns 35 percent of DCNS.

 

However, its performance may improve in 2015 due to a recent contract with Egypt to supply warships and another with Saudi Arabia for patrol vessels.

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