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24 janvier 2015 6 24 /01 /janvier /2015 08:55
Les vœux aux armées du ministre de la Défense

Les vœux aux armées du ministre de la Défense photo Rolland Pellegrino Marine Nationale

 

23 Janvier 2015 Marine Nationale

 

C’est au cœur du musée de la Marine à Paris, place du Trocadéro, que Monsieur Jean-Yves Le Drian, Ministre de la Défense (MINDEF) a adressé, le jeudi 22 janvier dernier, ses vœux à la communauté de la Défense.

 

Devant un parterre d’élus, le chef d’état-major des armées, le délégué général pour l’armement, le secrétaire général pour l’administration, les chefs d’état-major, des officiers généraux, des officiers, sous-officiers, officiers-mariniers et militaires du rang, ainsi que des civils, et au côté de Mr Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’État des anciens combattants et à la mémoire, Monsieur Jean-Yves Le Drian, Ministre de la Défense (MINDEF ), a d’abord tenu à rendre un vibrant hommage à « nos militaires qui risquent au quotidien leur vie pour protéger celle de nos concitoyens. Tout au long de l’année, ils interviennent parfois loin de chez eux, souvent au cœur d’actualités dramatiques -pour mieux en préserver la France ».

 

Les récents attentats survenus derniers à Paris, les 7 et 9 janvier ont d’emblée inciter Monsieur Jean-Yves Le Drian à une mise au point : « Lorsque la France est visée, c’est chacun de nous qui est touché. Mais la formidable mobilisation qui a suivi les attentats a aussi montré que nous étions capables de faire bloc autour des valeurs qui nous sont chères et que nos soldats défendent partout où ils sont engagés ».

 

Ces vœux prononcés au cœur du musée de la Marine ont également été l’occasion pour le Mindef de rappeler l’engagement plein et total du ministère de la Défense, « sentinelle de la Nation », pleinement mobilisé au sein de l’action collective de l’État, et notamment du ministère de l’Intérieur : « À cette heure, ce sont plus de 10 000 soldats qui sont ainsi déployés sur le territoire national pour protéger les sites les plus sensibles. Un engagement, à plusieurs égards sans précédent, visant à assurer un continuum entre sécurité intérieure et sécurité extérieure ».

 

À l’aube d’une nouvelle année, le Mindef a ensuite tenu à rappeler à l’assistance les opérations menées en 2014. Une année où « la Défense aura été sur tous les fronts et de tous les combats, ouvrant de nouveaux théâtres », évoquant ainsi la mission « Barkhane », qui a pris la suite de « Serval » le 1eraoût 2014, au Sahel, l’opération « Chammal » au Levant, « Sangaris » en Centrafrique, la transformation de « Licorne » en Côte d’Ivoire, la fin de la mission au Kosovo ou encore la forte mobilisation du ministère dans la crise sanitaire Ebola via l’opération « Tamarin », sans oublier de citer un autre « front », celui de l’insécurité maritime, via les missions « Atalanta » autour de la Corne de l’Afrique et « Corymbe » dans le Golfe de Guinée.

 

Autant de crises de sécurité internationale qui ont jalonné l’année 2014 et qui ont, selon le Ministre, démontré «  à ceux qui en doutaient encore, la pertinence de la matrice stratégique du Livre blanc de 2013 ».

 

Quant aux missions permanentes de nos armées, le Mindef les a aussi évoquées, citant la dissuasion nucléaire – et les cinquante ans d’existence de la composante aéroportée en octobre dernier -  ainsi que la protection du territoire.

 

Autant d’activités opérationnelles cité par Monsieur le Ministre souhaitant également profiter de ces vœux pour adresser à tous les « militaires un message de gratitude et de confiance, la mienne et celle des Français. Ils ont été les moteurs de nos succès. Ils ont tenu bon dans les épreuves que nous avons traversées. Ils ont, à chaque moment de cette année passée, incarné le meilleur de la France pour garantir sa défense »

 

Quant aux militaires tombés au combat, morts pour la France, notamment au Mali et en Centrafrique, ou les soldats blessés, le Mindef n’a pas oublié de les citer avant de s’intéresser à 2015, « une année décisive pour la sécurité de la France » (de son propre aveu), citant ainsi les grands chantiers à venir, dont la transformation du ministère et son déménagement à Balard, ou encore les commémorations du soixante-dixième anniversaire de la fin de la seconde guerre mondiale.

 

Nul doute qu’à l’écoute des vœux prononcés par Monsieur Jean-Yves Le Drian, Ministre de la Défense (Mindef) le 22 janvier dernier : « le musée de la Marine n’était pas très loin de Gao ou de Niamey, de Madama ou de Faya Largeau ; de Bangui ou de Bambari ; d’Erbil, de Bagdad ou d’Al-Safaoui. Il n’était pas loin non plus de la Méditerranée orientale, où le groupe aéronaval est en cours de déploiement dans le cadre de la mission « Arromanches », ni du golfe de Guinée où d’autres marins sont engagés. Il n’était pas loin encore de Conakry, et du centre de traitement des soignants d’Ebola. Il n’était pas loin de tous les autres lieux où les militairesse trouvent engagés sous les couleurs de la France, de l’Union européenne ou des Nations unies. Il n’était également pas loin, de ceux engagés dans la mission permanente de dissuasion, ou de ceux déployés sur le sol national »

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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 17:45
Djibouti : Dans la peau d’un conducteur avitailleur

 

12/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le caporal-chef Christophe est conducteur avitailleur au sein du service des essences des armées (SEA). Engagé volontaire, il a été recruté au sein du SEA en 1997, a effectué un changement d’armée en 2005 au profit de l’armée de Terre qu’il connaissait bien pour y avoir fait son service militaire, puis, 4 ans plus tard, a réintégré le service des essences en 2009. Il a participé à 5 opérations extérieures sur 3 théâtres d’opérations : le Tchad en 1999 et en 2011, le Kosovo en 2001 et 2004, et la Côte d’Ivoire en 2006.

 

Depuis 2013, au sein des Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj), sa mission principale est d’approvisionner en carburant l’escadron de transport (ET 88) et l’escadron de chasse (EC 3/11) de la Base Aérienne 188 ainsi que le détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (DETALAT). L’avitaillement d’aéronefs militaires français de passage à Djibouti est également possible. Pour accomplir cette tâche, le suivi journalier des prévisions de vols garantit une préparation des missions adaptée aux besoins. L’avitaillement s’effectue directement sur les pistes aéronautiques et, selon le débit désiré, par le biais d’un accrocheur directement branché sur le réservoir de l’appareil ou simplement avec un pistolet comme on peut le faire pour sa voiture à la station essence.

 

Plusieurs types d’opérations existent. Traditionnellement, les aéronefs peuvent avoir besoin de faire le plein ou de compléter le réservoir. Inversement, le conducteur avitailleur peut devoir reprendre du kérosène en cas d’évolution de la mission de l’avion ou de l’hélicoptère (distance à parcourir moins longue, plus de fret à transporter…). Enfin, le « defuelling » ou transfert de carburant d’un aéronef à l’autre autorise une projection plus rapide et plus lointaine. Toutes ces missions sont éprouvantes physiquement à Djibouti avec les fortes chaleurs.

 

Le caporal-chef Christophe exerce son métier en priorité sur le tarmac de la base aérienne qui est utilisée par l’Escadron de chasse, l’Escadron de transport et également le détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre. Toutefois, lors des exercices en particulier, il est amené à se déplacer en dehors de Djibouti-ville sur les champs de tir aériens et sur le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert (CECAD).

 

Dans son métier de soldat du pétrole, le caporal-chef Christophe apprécie particulièrement la variété des tâches car au-delà de l’avitaillement, il doit suivre scrupuleusement un protocole de sécurité en testant quotidiennement la qualité du carburant. Il garde bien en tête que la qualité de son travail à des conséquences sur les missions des pilotes. Voilà , un exemple concret du travail interarmées.

Djibouti : Dans la peau d’un conducteur avitailleur
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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 12:35
Afghanistan : fin de l’opération Pamir


31/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Ce 31 décembre 2014 marque la fin de l’opération Pamir, nom donné à l’intervention militaire française sur le théâtre afghan.

 

Dès la fin de l’année 2001, la France est intervenue en Afghanistan, au sein d’une coalition internationale pour mettre fin au régime de terreur des Talibans, détruire leurs sanctuaires et ceux d’Al Qaïda et aider à la reconstruction d’un pays et d’un Etat.

Cet engagement qui a impliqué toutes les armées, les directions et les services, aura profondément marqué l’armée française, que ce soit en termes d’effectifs engagés ou d’expérience opérationnelle.

Durant ces treize années, les forces françaises ont conduit des actions sécuritaires dans la capitale, dans un premier temps, puis dans l’Est du pays, dans les vallées de la Surobi et de la Kapisa. Parallèlement, elles ont accompagné les forces de sécurité afghanes dans leur formation (mission Epidote) et au combat (mission de mentoring réalisées par les OMLT -Operational Mentoring and Liaison Team-).

Les soldats français ont accompli la mission qui leur avait été confiée avec courage et détermination. Depuis 2001, plus de 70 000 d’entre eux ont été engagés dans l’opération Pamir. Au plus fort des opérations, 4 000 militaires y participaient. Cet engagement a coûté la vie à 89 soldats français et fait plus de 700 blessés.

C’est ce qu’est venu aujourd’hui rappeler le général d’armée aérienne Gratien Maire, major général des armées, en présidant plusieurs cérémonies à Kaboul afin de symboliser le départ des forces françaises d’Afghanistan.

Dans son ordre du jour, s’adressant aux soldats de Pamir et à tous ceux qui ont servi en Afghanistan, le général Maire a rappelé que « les opérations militaires menées en Afghanistan depuis treize ans auront façonné les armées françaises qui ont dû sans cesse s’adapter. Elles peuvent être fières de leur action. ».

« A vous et à tous ceux qui ont été engagés dans cette difficile opération Pamir, j’exprime la reconnaissance que vous méritez tous, celle de nos armées et celle de la Nation toute entière ».

 

______________

Veuillez trouver ici le dossier de presse qui présente le bilan de ces treize années d’opérations en Afghanistan :

Dossier de presse : Afghanistan (format pdf, 3 MB).

 

Afghanistan : fin de l’opération PamirAfghanistan : fin de l’opération Pamir
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19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 17:55
photo CC1 J Cordonnier - 5RHC

photo CC1 J Cordonnier - 5RHC

 

19/12/2014 par DCSEA

 

Le 6 décembre 2014, un dernier hommage a été rendu à l’agent technique en chef Samir Bajja, décédé au Burkina Fasso le 29 novembre dernier.

 

La cérémonie s'est déroulée au 4e régiment d’hélicoptères des forces spéciales de Pau sous la présidence de l'ingénieur général de 1ere classe Jean-Luc Volpi, directeur central du service des essences des armées, en présence du général de Gouttes, représentant le général d’armée Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre, du général de Saint Quentin, commandant les opérations spéciales, du général Liot de Norbecourt, commandant la brigade des forces spéciales Terre, ainsi que de monsieur François Bayrou, maire de Pau.

 

Au cours de cette cérémonie, Samir Bajja a été promu au grade d’agent technique en chef.

 

La médaille militaire ainsi qu'une citation à l’ordre de l’armée avec attribution de la médaille d'or de la Défense nationale avec palme lui ont été décernées à titre posthume.

 

Le service des essences des armées ainsi que l’armée de Terre renouvellent leur soutien à ses proches ainsi qu’à ses frères d’armes.

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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 07:55
Première visite de terrain au service des essences des armées

 

04/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’Etat-major des armées (CEMA), s’est déplacé le 2 décembre 2014 sur la base pétrolière interarmées (BPIA) de Chalon-sur-Saône afin de visiter le service des essences des armées (SEA).

 

Accueilli par l’ingénieur général de 1ère classe Jean-Luc VOLPI, directeur central du SEA, le CEMA a pu constater sur le terrain l’effort de transformation de ce service, l’engagement opérationnel de son personnel ainsi que la qualité de sa formation. Le pôle de formation et de préparation aux opérations extérieures du SEA, situé sur le site, lui a d’ailleurs été présenté.

 

Le CEMA s’est entretenu à plusieurs reprises avec le personnel, notamment lors de la présentation des matériels équipant le service, tels que le véhicule tactique d’avitaillement (VTA) ou encore le véhicule avitailleur de drone. Il a pu ainsi mesurer la motivation et le haut niveau d’expertise de ces « soldats du soutien ». Cette compétence, mise à disposition des forces par le SEA pour le soutien pétrolier, est indispensable à la conduite des opérations.

 

Le SEA utilise les réseaux oléoducs du CEPS (centre Europe pipeline System) de l’OTAN pour ravitailler plusieurs de ses dépôts. La mise en œuvre opérationnelle de ce réseau interallié de distribution des hydrocarbures a été présentée au CEMA par l'ingénieur général de 2ème classe Jean PERROLAZ, directeur du service national des oléoducs interalliés (SNOI), et par des cadres dirigeants de la société TRAPIL. Cette société, implantée à Paris et spécialisée dans les transports pétroliers par pipeline, a la charge de la partie française de l’oléoduc de l’OTAN. Son président directeur général, Monsieur Patrick GOULAY, était présent à Chalon-sur-Saône.

 

Engagé dans un processus de rationalisation et de redistribution de ses moyens, le SEA a pour objectif d’assurer le soutien des forces qu’elles soient en métropole ou en opérations. Les récentes décisions de restructurations donnent à ce service une visibilité pluriannuelle, lui permettant d’anticiper et de mieux accompagner le changement.

 

Le général de Villiers a félicité les femmes et les hommes du SEA non seulement pour leur implication dans la mise en œuvre de cette transformation, mais aussi pour leur engagement remarquable en opérations, sur le territoire national ou à l’étranger : « Aujourd’hui, la transformation du SEA est un succès que vous continuez à assurer et à construire au quotidien. Il s’ajoute à vos succès en opération».

Première visite de terrain au service des essences des armées
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