Fin octobre, une vingtaine de terriens et aviateurs, tous personnels navigants, se sont retrouvés au Centre d’entraînement à la survie et au sauvetage de l’aéronautique navale (CESSAN), à Lanvéoc. Durant cinq jours, ils ont été évalués sur leur aptitude à la survie en mer avec hélitreuillage au large des côtes bretonnes, formés à l’évacuation de cabines immergées en bassin et à l’utilisation de l’élément de respiration subaquatique (ERSA) avant de s’entraîner à se dégager d’une voile de parachute dans l’eau. Le CESSAN a mis à profit ses nouveaux simulateurs arrivés à l’été pour un entraînement au plus proche de la réalité. Chaque année, le Centre accueille plus de 1 000 stagiaires des trois armées, de la gendarmerie, du service de santé des armées ou encore de personnels navigants d’armées étrangères pour apprendre à survivre en cas d’amerrissage forcé.
Terriens et aviateurs survivent au CESSAN - [Diaporama]
Du 19 au 23 octobre 2015 à Dayr Kifa au Sud-Liban, les militaires français et ceux des Forces armées libanaises (FAL) ont effectué un entraînement conjoint de sauvetage au combat.
Depuis février 2012, les soldats français et libanais renforcent l’interopérabilité des procédures de travail – notamment grâce aux entraînements conjoints.
Cet exercice leur a permis de partager connaissances et expériences respectives en matière de sauvetage au combat. Après une approche théorique, une présentation de la trousse individuelle du combattant et un rappel des gestes de premiers secours, les casques bleus français et les soldats libanais ont participé à différents exercices pratiques.
C’est dans le cadre de l’appui aux FAL que les soldats français de la mission Daman ont mené des exercices abordant l’analyse de l’état de la victime, le dégagement d’urgence, la prise en compte des blessures, la pose de garrot ou encore le brancardage de fortune – véritables spécificités françaises. Un exercice final reprenant l’ensemble des cas a permis aux militaires des deux nations d’évaluer leurs compétences dans le domaine.
Le Centre de transfusion sanguine des armées (CTSA) manque cruellement de sang 0 NEGATIF (le sang des donneurs universels, distribuable pour toutes les urgences vitales) depuis quelques semaines.
Si vous êtes O NEGATIF n’hésitez pas à faire un don au plus vite au CTSA de Clamart (Hauts de Seine) ou de Toulon
CTSA Clamart
1, rue du lieutenant Raoul Battany
92140 Clamart
01 41 46 72 24
CTSA Toulon
Boulevard Sainte-Anne
83000 Toulon
04 83 16 21 61
Du lundi au vendredi, de 8 heures 30 à 16 heures 30.
Téléchargez la plaquette présentant le CTSA et son expertise : LIEN
Véritable banc médical volant, le kit « Morphée » est utilisé pour assurer des évacuations aériennes stratégiques médicalisées de malades et blessés militaires. Un apprentissage de terrain est nécessaire et obligatoire pour le personnel de bord. Rencontre.
Tarmac de la base aérienne 125 d’Istres. En tenue de vol, les équipes médicales françaises du service de santé des armées et les équipes médicales militaires allemandes se retrouvent au pied du Boeing C135 FR. Face à l’avion, des dizaines de caisses et de tiroirs approvisionnés en matériel médical (brancards, appareils d’assistance respiratoire…). Du 26 au 28 octobre 2015, formateurs et stagiaires se sont retrouvés pour une formation à l’utilisation du kit « Morphée » (Module de réanimation pour patients à haute élongation d’évacuation). Grâce à cet équipement, le Boeing C135 FR rapatrie jusqu’à 12 blessés graves, dans un rayon d’action couvrant la majorité de nos opérations extérieures. L’ensemble « Morphée » assure aux patients une qualité de soins et de surveillance comparable à celle d’un service de soins intensifs.
Le 8 octobre, la deuxième journée d’information initiale des réservistes citoyens du SSA, couplée cette année avec la journée de formation des nouveaux coordonnateurs régionaux et nationaux de la réserve, a rassemblé cinquante et un réservistes de toute la France.
Composée de collaborateurs bénévoles, agréés en raison de leurs compétences, de leur expérience, mais aussi de leur intérêt pour les questions relevant de la défense nationale, la réserve citoyenne a pour mission principale de contribuer à la diffusion de l'esprit de défense et au renforcement du lien armées-Nation. Employés notamment dans le cadre d'actions de communication et de relations publiques favorisant l'esprit de défense, la contribution au devoir de mémoire et l'aide au recrutement, les réservistes citoyens sont devenus au fil des années les acteurs incontournables du rayonnement des armées.
Le centre médical des armées de Calvi a été décoré de la Croix de la valeur militaire le 27 septembre pour l’engagement sans faille de ses équipes médicales lors de l’opération Serval en 2013.
Le courage et le professionnalisme du personnel soignant engagé en opération extérieure sont une nouvelle fois récompensés. La croix de la valeur militaire a été épinglée sur le fanion du CMA de Calvi le 27 septembre par le MGA Debonne, directeur central du service de santé des armées, au cours d’une cérémonie organisée à l’occasion de la création du 2e REP.
De janvier à mai 2013, lors de l’opération Serval, médecins, infirmiers et auxiliaires sanitaires ont œuvré sans relâche avec un sang-froid remarquable pour assurer la continuité des soins des militaires français et alliés et pour permettre l’évacuation des blessés sous des combats intenses. Ils ont également pris en charge une soixantaine de militaires tchadiens blessés et près d’une vingtaine de morts. Dans la seule année 2013, la totalité du personnel soignant du CMA de Calvi a été engagé dans l’opération Serval.
Sur tous les théâtres d’opération, les équipes médicales du service de santé des armées interviennent au sein même des unités combattantes pour prodiguer les premiers soins aux blessés, assurer le premier triage médical et leur mise en condition de survie. Sept CMA arborent sur leur fanion la Croix de la valeur militaire, témoin de l’efficacité du Service de santé dans le soutien médical des forces armées.
Chaque année, 2000 soignants sont engagés sur tous les théâtres d’opération pour garantir aux blessés les meilleures chances de survie et les rapatrier en moins de 24 heures vers la métropole.
Début octobre à Gao, au Mali, le personnel médical de la force Barkhane a testé son interopérabilité avec ses homologues hollandais de la Mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA) en effectuant un exercice d’évacuation de blessés.
Le médecin principal de la force Barkhane rappelle que les militaires doivent « être en mesure d’agir ensemble le plus rapidement possible. Les procédures sont parfois différentes mais la bonne communication et ce type d’exercices au plus près des conditions réelles permettent d’améliorer la coordination entre les différents acteurs, du déclenchement de l’alerte à l’évacuation et à la prise en charge des blessés». Le résultat a été jugé satisfaisant.
photo EMA / Armée de Terre
Pour cela, les équipes sanitaires sont intervenues sur un crash fictif d’hélicoptère ayant entraîné sept blessés. Les pompiers français et hollandais se sont coordonnés pour stopper l’incendie dans un premier temps, puis pour évacuer les blessés. Les médecins français et hollandais, accompagnés des équipes médicales, ont ensuite rejoint les lieux pour prendre le relais et conduire la médicalisation puis l’évacuation vers le Rôle 2, l’hôpital Barkhane de la plateforme de Gao.
L’opération Barkhane regroupe 3 500 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.
Une infirmière militaire a été décorée pour son action sur les lieux de l’attentat contre le journal Charlie Hebdo.
Le 7 janvier 2015, l’infirmière de classe normale (ICN) Anaïs termine sa 1ère nuit de garde comme stagiaire à la brigade des sapeurs-pompiers de Paris. Infirmière depuis quatre ans dans le service d’hématologie de l’hôpital militaire Percy (Clamart – 92), elle vient se former à la prise en charge du blessé en situation d’urgence, en pré-hospitalier.
Vers 11 h 30, son équipe est appelée pour intervenir sur une victime blessée par balle. En arrivant sur les lieux du drame, l’infirmière entend des détonations. L’équipe de l’ambulance de réanimation découvre les nombreuses victimes de l’attentat contre le journal Charlie Hebdo. Les victimes blessées par balles, choquées et prostrées sont rapidement prises en charge.
Pour son intervention avec sang-froid et professionnalisme, l’ICN Anaïs a été décorée de la médaille « acte de courage et dévouement ». L’expérience l’a marquée. Mais, l’infirmière garde la tête sur les épaules : « C’était la première fois que j’étais confrontée à ce genre de situation. Cela m’a confortée dans ma vocation d’infirmière militaire. J’ai une pensée pour tous les militaires en opérations extérieures qui font face à ce genre de situation », explique-t-elle.
La prise en charge du blessé en situation d’urgence, en pré-hospitalier, est une compétence détenue par de nombreux infirmiers hospitaliers militaires. Cette compétence est mise en pratique en opérations extérieures.
La plateforme hospitalière militaire d'Île-de-France poursuit sa montée en puissance dans le cadre du modèle de service SSA 2020. En attestent le transfert récent de compétences et d’équipement à l’hôpital d’instruction des armées (HIA) de Bégin ainsi que la modernisation de son laboratoire P3.
Depuis le 14 octobre, le robot du service de chirurgie urologique du Val de Grâce est maintenant opérationnel sur Bégin. Cet équipement de dernière génération permet de réduire le saignement, le risque infectieux, la douleur post-opératoire et la durée d'hospitalisation et de convalescence. Une partie des équipes de ce service a aussi été transférée permettant ainsi un enrichissement de compétences.
Le 14 octobre a aussi vu l’inauguration du nouveau laboratoire de confinement P3 du HIA de Bégin. Cet hôpital militaire est le référent en matière de diagnostic et de traitement des maladies infectieuses et tropicales. Régulièrement sollicité dans le cadre des alertes sanitaires, il a pris en charge, en 2014, les deux seuls patients atteints du virus Ebola soignés en France. Ce nouveau laboratoire permettra de renforcer la sécurité du personnel soignant.
Ces évolutions illustrent le processus de transformation que conduit le Service de santé des armées (SSA) à l’image de l’ensemble des armées.
En cohérence avec le projet des armées Cap 2020, la transformation du Service de Santé des Armées permet de garantir la qualité du soutien médical opérationnel des forces engagées en opération et l’utilisation des capacités du Service au profit de la résilience de la Nation. Le projet de service SSA 2020 comporte notamment la réorganisation de la médecine des forces et un nouveau modèle hospitalier. Ce modèle s’articule autour de huit hôpitaux, différenciés selon leur contribution au contrat opérationnel et insérés dans le service public de santé en cohérence avec leurs missions respectives.
HIA Bégin
L’hôpital d’instruction des armées Bégin est un hôpital militaire situé dans le Val-de-Marne à Saint Mandé. Sa construction a été décidée en 1855, au moment de la rentrée des troupes de Crimée. Les hôpitaux existants ne permettaient pas d’accueillir tous les blessés et malades. Elle s’est achevée en 1858. L’hôpital actuel a été inauguré en 1970 et a connu depuis 2007 des évolutions d’infrastructure importantes.
Les HIA accueillent le personnel militaire. Ils participent également au service public hospitalier.
Laboratoire P3
photo EMA / ECPAD
Un laboratoire P3 est un espace confiné dans lequel sont analysés des agents pathogènes de classe 3. Ces agents sont des micro-organismes qui peuvent provoquer une maladie grave chez l’homme. La sécurité pour le personnel y travaillant constitue une priorité. L'accès à ce type de laboratoire est réglementé, réservé au personnel formé et autorisé.
Jeudi 23 octobre 2015, le général André Lanata, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), s’est rendu à l’hôpital d’instruction des armées (HIA) Percy, à Clamart en région parisienne, pour rendre visite aux aviateurs blessés hospitalisés.
À son arrivée, il a été accueilli par le directeur de l’établissement, le médecin général Jean-Paul Perez, en présence du médecin chef des services Christine Roul, adjoint santé près le major général de l’armée de l’air, et d’une délégation de la cellule d’aide aux blessés, malades et familles de l’armée de l’air (CABMF.Air). « Je suis venu pour manifester la solidarité de l’armée de l’air avec nos blessés, qu’ils l’aient été sur les théâtres d’opérations, en exercice et dans d’autres circonstances, a déclaré le CEMAA. En effet, le métier de militaire que nous exerçons n’est pas qu’une profession parmi tant d’autres. Il se distingue par la force du lien qui nous unit. »
Plus de dextérité, de précision et de contrôle, le système chirurgical Da Vinci est un véritable symbole des progrès technologiques au profit des forces armées. Avec son arrivée à l'hôpital d'instruction des armées (HIA) de Bégin, le 14 octobre 2015, le robot chirurgical rejoint ainsi les 69 établissements de santé (équipés au moins d'un robot Da Vinci) en France.
Autre innovation, la mise en place d'un laboratoire de sécurité biologique de niveau 3. Un espace de confinement pour protéger le personnel et l'environnement de toutes contagions pendant l'analyse des échantillons infectés, comme ce fut le cas pendant l’épidémie d'Ebola.
La saint Luc, le 18 octobre, est une occasion de rappeler les valeurs qui fédèrent le personnel du service de santé des armées : engagement, humanité, disponibilité.
Luc, auteur du 3e Évangile et des "Actes des Apôtres ", était aussi médecin. Probablement Grec né à Antioche, il est le compagnon de voyages de l'apôtre Paul qui le décrit comme un éminent médecin. Il est le seul des quatre Évangélistes à décrire les maladies avec une précision médicale, pour désigner par exemple la localisation d'une paralysie, et à utiliser des termes médicaux de tradition hippocratique. Il est le seul à décrire la parabole du bon Samaritain, avec un traitement médical de la plaie du malheureux blessé.
Probablement à la fin du Moyen-Age, les médecins adoptent Luc comme leur saint patron. A partir du 15e siècle, la rentrée en Faculté de Médecine se fait le jour de la fête de saint Luc, le 18 octobre. Plusieurs Facultés de Médecine en France ont leur sceau avec l'invocation à saint Luc.
Luc est aussi parmi les évangélistes celui qui parle avec le plus de considération et de respect des femmes.
Le 18 octobre, en France, comme en opérations extérieures, des moments de cohésion sont organisés pour le personnel du service de santé des armées. Bonne fête à tous !
Après neuf années d’étude de médecine et l’obtention du brevet marine, Monsieur le médecin Guillaume entame sa troisième année d’affectation à bord du Jean Bart, au sein de l’infirmerie. C’est le goût du voyage, de l’action, de l’urgence et l’aspect pittoresque de la vie embarquée qui l’ont poussé à choisir la Marine comme ancrage d’armée.
En condition opérationnelle et tout au long de l’année, Guillaume encadre une équipe de dix-sept personnes et un infirmier. Il coordonne leurs actions dans le cadre de nombreux exercices où ils s’entraînent à intervenir suite à des sinistres, des blessures et des accidents. La qualité d’un bon médecin embarqué est d’être polyvalent en cas d’urgence: «je dois être capable de prendre en charge un blessé quelle que soit la pathologie, …avec les moyens du bord ! » sourit le Doc’. « A bord du Jean Bart, mon infirmerie est un mix entre un cabinet de médecine générale et un camion de SAMU» précise-t-il.
Celui que l’on surnomme le «toubib’» est aussi le conseiller direct du commandant pour toutes les questions relatives à la gestion des ressources humaines, à la santé et au moral de l’équipage. Enfin, il a son mot à dire sur le choix des menus, en terme d’équilibre alimentaire surtout : « des frites oui, ça met de la bonne humeur mais sans excès ! ».
Les médecins militaires exercent des missions variées, en France et en opérations extérieures. Au sein des armées, ils assurent les soins médicaux et le contrôle de l'aptitude à l'emploi des personnels. Ils exercent une action permanente dans le domaine de la prévention médicale, de l'hygiène et de l'amélioration des conditions de travail. Intégrés aux unités présentes en opérations extérieures, ils sont chargés du soutien de proximité des combattants. Chaque année, est organisé un concours de recrutement à l' Ecole de santé des armées (ESA) qui forme les praticiens militaires. Plus d’information sur le site du Service de Santé des Armées (SSA).
Le Bâtiment d’ingénierie biomédicale (BIB) inauguré ce jeudi 15 octobre à Orléans a pour mission d’assurer la maintenance des matériels biomédicaux, la logistique des produits de santé et la constitution des dotations des unités médicales opérationnelles, indispensables au service de santé des armées sur les théâtres d’opérations extérieures.
Lieu de stockage et de préparation des produits de santé, mais aussi « laboratoire » de conception et d’innovation, le bâtiment d’ingénierie biomédicale est un outil pour permettre au SSA de répondre au contrat opérationnel qui lui est confié par les armées : être présent au plus près des combats pour donner un maximum de chance de survie et de récupération fonctionnelle aux blessés de guerre.
Le directeur central a souligné la contribution directe de l’Etablissement Central des Matériels du Service de Santé des Armées et plus particulièrement du Bâtiment d’Ingénierie Biomédicale à la mission opérationnelle du Service. « C’est grâce au travail de conception et à la constitution et au stockage des « Unités Médicales Opérationnelles » que nos équipes peuvent agir sur le terrain. »
Les unités médicales de circonstances, tels que le kit d’évacuation et le laboratoire P3 mobile projeté en Guinée pour faire face à la crise sanitaire provoquée par le virus Ebola, sont en partie mises au point au sein du BIB.
Le bâtiment d’ingénierie biomédicale, c’est :
- 1 500 m² dédiés aux activités d’expertise, de maintenance biomédicale et de constitution des stocks ;
- 17 000 m² de surface utile ;
- 3 800 m² de surface d’entreposage au sol (900 emplacements) ;
- 5 800 m² aménagés en palettiers (8 400 emplacements) ;
- 1 trans-stockeur automatisé comprenant 770 tiroirs pouvant accueillir près de 8 000 références d’articles ;
- 1 salle de charge dotée de 1 000 prises pour recharger les batteries des dispositifs médicaux ;
- 6 quais pour gros porteurs ;
- 2 quais pour camionnettes ;
- 1 réseau de protection incendie par sprinklers.
L’hôpital d’instruction des armées Bégin (Saint-Mandé – 94) a inauguré, ce mercredi, un robot chirurgical Da Vinci® Intuitive Surgicalet un laboratoire « P3 ». Cette démarche d’innovation technologique s'inscrit dans le cadre de la restructuration de la plateforme hospitalière militaire Nord.
L’hôpital Bégin vient de rejoindre la liste des 69 établissements français équipés d'un robot chirurgical. Il a été transféré cet été du service de chirurgie urologique de l’hôpital du Val-de-Grâce avec une partie des équipes. Ce transfert de compétences techniques et humaines correspond à la montée en puissance de la plateforme militaire hospitalière d'Île-de-France, conformément au modèle « SSA 2020 ».
Les équipes s’étoffent et s'enrichissent de compétences nouvelles, de possibilités de formations valorisantes et d'évoluer dans un cadre motivant. « Le robot chirurgical permet d'améliorer les conditions techniques d’intervention pour le chirurgien et donc de sécurité pour le patient. Ses avantages sont ceux de la chirurgie mini-invasive : diminution du saignement, du risque infectieux, de la douleur post-opératoire et de la durée d’hospitalisation et de convalescence » explique le médecin en chef Durand, chef du service urologie. Cette technique de pointe permet d’atteindre la meilleure qualité de soins possible et de formation des jeunes chirurgiens militaires.
Des coopérations inter hospitalières, notamment avec les partenaires de la santé publique, devraient être développées.
Le nouveau laboratoire de confinement P3 est, quant à lui, un outil nécessaire pour Bégin, hôpital référent pour le diagnostic biologique des agents infectieux émergents et des agents hautement pathogènes. Le médecin en chef Merens du service de maladies infectieuses et tropicales explique : « Ce laboratoire fixe, plus spacieux et ergonomique, équipé d’une boîte à gants en dépression (PSM3) ainsi que de nouveaux automates, permet de renforcer encore la sécurité du personnel soignant. » Il vient remplacer le laboratoire modulaire mis en place en 2007, plusieurs fois sollicité dans le cadre des alertes sanitaires : grippe pandémique en 2009, nouveau coronavirus MERS-CoV depuis 2013 et Ebola depuis 2014, notamment avec la prise en charge des deux seuls patients atteints de maladie à virus Ebola rapatriés en France.
Le ravitaillement sanitaire remplit trois missions : il soutient les forces engagées en opérations, il ravitaille les hôpitaux et les centres médicaux des forces en métropole et dans les DOM -TOM-COM, il stocke et fabrique des produits de santé pour les besoins des armées et de la communauté nationale.
Le bâtiment d’ingénierie biomédicale (pour faire court: le BIB) sera inauguré à Orléans le 15 octobre (la première pierre avait été posée en mars 2014. Photo ci-dessous). C'est un lieu de préparation au déploiement sur les théâtres d’opérations extérieures au profit des unités médicales opérationnelles.
C'est là que sont stockés les produits de santé du Service, indispensables aux praticiens projetés pour réaliser leur double mission:
- répondre au Contrat opérationnel confié au SSA par les armées,
- être présent au plus près des combats pour donner un maximum de chance aux blessés de guerre.
Le BIB est aussi un « laboratoire » de conception et d’innovation:
- pour concevoir des unités médicales opérationnelles de circonstances
- pour faire face par ex à des gestion de crises (ainsi dans le cadre de la mission EBOLA, le BIB a participé à la conception du kit d’évacuation, à sa validation ainsi qu'à la préparation du laboratoire P3 mobile projeté en Guinée).
Le bâtiment d'Orléans, c'est
- 1 500 m² dédiés aux activités d’expertise, de maintenance biomédicale et de constitution des stocks ;
- 17 000 m² de surface utile ;
- 3 800 m² de surface d’entreposage au sol (900 emplacements) ;
- 5 800 m² aménagés en palettiers (8 400 emplacements) ;
- 1 trans-stockeur automatisé comprenant 770 tiroirs pouvant accueillir près de 8 000 références d’articles ;
- 1 salle de charge dotée de 1 000 prises pour recharger les batteries des dispositifs médicaux ;
- 6 quais pour gros porteurs ;
- 2 quais pour camionnettes ;
- 1 réseau de protection incendie par sprinklers.
Note RP Defense : video du Service de santé des armées présentant le BIB.
D’ici 2017, un nouveau centre de traitement des brûlés va voir le jour au sein de l'hôpital d'instruction des armées Percy situé à Clamart (Hauts-de-Seine). Il permettra d’améliorer la prise en charge des blessés des armées.
La construction, sur l'emprise actuelle, d'un nouveau bâtiment d'une surface de 3200 m2 permettra d’accroitre considérablement l’offre de soins, dans des conditions optimales. La première pierre a été posée symboliquement le 7 octobre 2015, en présence du secrétaire d'État auprès du ministre de la Défense.
La proximité immédiate avec la maison des blessés et des familles, inaugurée en avril dernier, permet déjà au blessé d’être accompagné par sa famille pendant sa convalescence. L'hôpital Percy assure notamment les soins des aviateurs blessés et brulés lors de l'accident d'Albacete, le 26 janvier 2015.
Ce nouveau centre est une illustration du processus de transformation que conduit le Service de santé des armées (SSA) à l’image de l’ensemble des armées.
Une victime de stress post-traumatique (SPT) n'est pas malade, elle est blessée. Afin d'accompagner les militaires blessés en service souffrant de SPT, un stage de 9 jours s'est déroulé du 26 septembre au 4 octobre 2015 à Beuil. Objectif : se reconstruire via le sport et ainsi améliorer de façon significative la motivation des blessés, leur bien-être et leur estime de soi.
500 de nos soldats en activité sont en effet suivis pour ces blessures psychiques qui sont prises en compte par l'armée depuis la 1re Guerre mondiale. Pour poursuivre son engagement, la cellule d'aide aux blessés de l'armée de terre (CABAT) a donc regroupé stagiaires et soignants autour de la 5e édition d'un stage proposant activités physiques, exercices de conception de projets et mises en situation de management.
Créé sous le Premier Empire, le métier de vétérinaire du Service de santé des armées (SSA) a temporairement disparu durant le XXe siècle. Mais depuis 1999, sur chaque théâtre d’opérations cette expertise est présente au sein des forces déployées. La force Barkhane ne fait pas exception.
Le vétérinaire de la force Barkhane est à N’Djamena (Tchad) il travaille au poste de commandement. L’adjudant-chef Loïc, quant à lui, est le technicien vétérinaire basé à Gao (Mali). Il est chargé du contrôle sanitaire des aliments. Son rôle est de guider les responsables des organismes de restauration collective pour leur permettre d’appliquer les règles de sécurité du Guide des bonnes pratiques d’hygiène de la restauration en situation opérationnelle édité par le SSA.
Le 2 octobre 2015, l’équipe médicale de la Force Commander Reserve (FCR) a mené une action médicale au profit de la population du Sud-Liban grâce à l’association Tulipe.
Ce jour-là, plus d’une trentaine de Libanais ont ainsi pu consulter gratuitement au dispensaire de la ville d’El Adeisse, où l’équipe médicale française s’était installée. Jeunes et moins jeunes ont fait part de leurs pathologies au médecin Gwénaëlle de l’antenne médicale de Valdahon qui, avec son équipe, leur a dispensé les soins appropriés grâce aux médicaments qu’ils avaient apportés.
L’association Tulipe est une organisation non gouvernementale qui fédère les dons des entreprises de santé pour répondre, en urgence, aux besoins des populations en détresse, lors de crises sanitaires aiguës, de catastrophes naturelles et de conflits. Elle met à disposition, dans des délais très courts, des kits d’urgence de produits de santé neufs adaptés aux besoins du terrain.
Sans l’efficacité du service de santé en Guyane, les Forces armées en Guyane (FAG) ne seraient pas en mesure de remplir leurs missions. L’environnement équatorial de la Guyane impose une certaine adaptation aux militaires du Service de santé des armées (SSA) arrivant de métropole.
Les 24 et 25 septembre 2015, les auxiliaires sanitaires et infirmiers ainsi que le personnel récemment arrivé en Guyane ont participé au module d’accueil du centre médical interarmées de Kourou. Le but de cette formation est de leur permettre de remplir rapidement leurs fonctions pour les FAG dans l’environnement particulièrement hostile de la Guyane.
Le module débute par deux matinées d’information sur les principales pathologies rencontrées en Guyane, ainsi que sur les particularités du soutien santé opérationnel en forêt équatoriale (délais et procédure d’évacuation sanitaire, travail en configuration isolée et en environnement hostile, comme dans le cadre de l’opération Harpie de lutte contre l’orpaillage illégal).
Les stagiaires ont ensuite été mis en conditions réelles pendant une demi-journée d’épreuves en forêt, au cours de laquelle ils ont mis en application les techniques de secourisme de combat des niveaux 1 à 3. Ils ont été confrontés à trois cas concrets et un MASCAL [1] ce qui leur a permis de mesurer les difficultés et les exigences du soutien en forêt équatoriale qui impose parfois de poursuivre la mission en autonomie, malgré les blessés et l’isolement. Dans de telles conditions, les hommes et les femmes du service de santé doivent démontrer d’excellentes capacités d’orientation et de résistance physiques et poursuivre leur tâche quoiqu’il advienne à l’aide d’un matériel réduit au strict minimum.
A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’État dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.
[1]MASCAL : massiv casualties – plan d’urgence avec prise en charge massive de victimes
Les 14 et 15 septembre 2015, le général Pierre de Villiers a participé à la 13e Université d’été de la Défense (UED) qui avait cette année pour thème : « savoir, pouvoir, agir ». Ce rendez-vous annuel a mis en avant le renseignement militaire et les soutiens interarmées (santé, pétrolier et soutien de l’homme) qui constituent pour le CEMA « le ciment de l’autonomie stratégique de notre pays ».
Dans le discours qu’il a prononcé devant les acteurs clés de la défense, le général Pierre de Villiers a insisté, face à la menace actuelle, sur la pertinence du choix d’un modèle complet d’armée ; sur l’importance de la cohérence entre les missions données aux armées et les moyens dont elles disposent ; sur l’importance enfin des forces morales qui font « la valeur de nos armées ».
Le CEMA est aussi allé au contact de la troupe, sur les stands organisés par la direction du renseignement militaire (DRM), le service de santé des armées (SSA), le service des essences des armées (SEA) et la direction centrale du commissariat des armées (le SCA, chargé du soutien de l’homme). Il a pu, comme toujours, mesurer l’enthousiasme, le professionnalisme et la détermination de ceux qui reviennent ou se préparent à partir en opérations.
photo EMA / ECPAD
Repère :
Cette édition de l’Université d’Eté de la Défense (UED) s’est déroulée sous le Haut Patronage de Monsieur François HOLLANDE, Président de la République. Elle était présidée par Madame Patricia ADAM, Députée du Finistère, Présidente de la Commission de la Défense Nationale et des Forces armées, et par Monsieur Jean-Pierre RAFFARIN, Sénateur de la Vienne, Président de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, en présence de Monsieur Jean-Yves LE DRIAN, Ministre de la Défense.
Depuis 2002, les Présidents des Commissions de la Défense de l’Assemblée Nationale et du Sénat organisent chaque année l’UED. Elle réunit plus de 400 hauts responsables politiques français et européens, ainsi que des acteurs clés de l’administration et du secteur industriel. Sous forme de séances plénières, d’ateliers, de forums, de rencontres informelles, l’objectif des UED est d’offrir un espace d’échange et de réflexion sur la Défense de demain.
L’essai clinique contre l’antibio-résistance « Phagoburn », coordonné par l’hôpital d’instruction des armées Percy, démarre officiellement. Il vise à évaluer chez les grands brûlés la tolérance et l’efficacité de deux traitements anti-infectieux à base de bactériophages.
PHAGOBURN consiste à évaluer la phagothérapie, c’est-à-dire l’usage thérapeutique des bactériophages, prédateurs naturels destructeurs de bactéries, pour traiter les infections cutanées provoquées par les bactéries Escherichia coli et Pseudomonas aeruginosa chez les patients brûlés. Ces dernières provoquent des infections, premières causes de mortalité, environ 4 000 décès par an, chez les patients brûlés. « Cet essai ouvre la possibilité d’une nouvelle voie thérapeutique contre ce problème de santé publique » souligne le médecin en chef Patrick Jault, chef du service d’anesthésie à l’hôpital Percy et investigateur principal de l’essai lancé en juillet 2015. Au niveau mondial, il s’agit de la première étude clinique internationale sur les phages qui répond aux standards scientifiques. Elle inclura 220 patients répartis en deux bras, soit 110 patients pour chacun des deux cocktails de bactériophages mis au point par Pherecydes Pharma.
L'institut de recherche biomédicale des armées (IRBA) va bientôt inaugurer ses nouveaux locaux de Brétigny-sur-Orge (sur l'ex BA217). Le SSA travaille actuellement sur l'organisation de cette cérémonie à laquelle le ministre de la Défense pourrait participer.
Le regroupement, un temps discuté, de quatre unités de recherche biomédicale de défense (Toulon, Marseille, La Tronche et Brétigny-sur-Orge) sur le site unique de Brétigny-sur-Orge est presque achevé. On lira iciet icideux de mes posts sur ce sujet et iciun sujet sur la pose de la première pierre, en avril 2013.
Certains équipements, dont ceux du laboratoire de haut confinement dédié à l’étude des agents pathogènes de classe 4 – dit "P4" –, (qui voisinera avec le labo P4 de la DGA), ne sont pas encore entièrement installés. Mais le site accueille déjà plusieurs centaines de personnes. L'IRBA regroupe plus de 500 chercheurs, praticiens, techniciens et personnels de soutien administratif.
24 juin 2024 Safran Safran annonce être entré en discussions exclusives en vue d’acquérir 100 % du capital de Preligens, l’un des leaders de l’intelligence artificielle (IA) dédiée aux industries de l’aérospatial et de la défense, pour une valeur d’entreprise...
Paris, le 18 juin 2024 À l’occasion du salon Eurosatory 2024, Safran Electronics & Defense a annoncé le lancement de sa solution de lutte anti-drones Skyjacker. Ce système répond à la menace croissante des drones, aussi bien sur le champ de bataille qu’à...
Paris, le 19 juin 2024 À l’occasion du salon Eurosatory 2024, Safran Electronics & Defense lance l’intelligence artificielle ACE, pour « Advanced Cognitive Engine ». Son objectif est d’intégrer des capacités IA dans l’ensemble des produits de Safran Electronics...
photo Thales
07/06/2024 Thales Group Sous l’égide du ministère des Armées français, le ministère de la Défense ukrainien a signé un contrat pour la fourniture d’un second système complet de défense aérienne Thales pour protéger l’Ukraine. Ce système de...
Depuis 27 éditions, le salon Eurosatory accompagne les mutations mondiales du secteur de la Défense et de la Sécurité. Notre décennie est marquée par une accélération de l’histoire et l’instauration progressive d’un nouvel ordre mondial. Ainsi, dans un...
22.06.2020 source DCSSA À l'occasion de la fête nationale, qui aura lieu le mardi 14 juillet 2020, une collecte de sang exceptionnelle en soutien aux armées sera organisée, à Paris, Hôtel national des Invalides Paris 7e, de 10h à 17h30. Rendez-vous annuel,...
source: FED Manifestation biennale créée en 1989 à l’initiative conjointe de la CCI Val-d’Oise/ Yvelines et de la DCMAT (Direction Centrale du Matériel de l’Armée de Terre) devenue en 2010 la SIMMT (Structure Intégrée du Maintien en condition opérationnelle...
18.06.2019 Ministère des Armées A l’occasion de la 53ème édition du Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace, nous vous proposons de découvrir la maquette grandeur réelle du futur hélicoptère interarmées léger, exposée sur le stand du ministère...
photo Thales
17 juin 2019 CP Thales Thales lance IVEN, la première plateforme digitale assurant la mise en relation entre industriels de l’aéronautique et de la défense et fournisseurs de pièces détachées. Avec IVEN, l’acheteur bénéficie d’un tiers de...
Spy’Ranger 550 photoThales
18 juin 2019 CP Thales Thales présente le Spy’Ranger 550, son nouveau système de mini drones tactiques de surveillance et de renseignement. Il complète la gamme de systèmes de mini drones proposée par Thales. Déployable en vingt...