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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 14:55
Le SSA expose ses savoir-faire à l’université de la Défense



14/09/2015 - Direction :  DCSSA

 

Sous le titre « savoir, pouvoir, agir », l’université d’été de la Défense (UED) 2015 a pour objectif de montrer la finalité opérationnelle des services du soutien, dont le soutien santé. Une première pour les UED, habituellement dédiées aux forces armées.

 

Les services de soutien contribuent directement à l’engagement des forces, depuis l’entrée sur le théâtre d’opération.  Sur tous les théâtres où les armées sont engagées, le SSA déploie ses équipes médico-chirurgicales au plus près des combats. Ce concept quasi-unique en Europe garantit aux armées l’entrée en premier sur les théâtres d’opération et offre aux blessés les meilleures chances de survie et de récupération fonctionnelle.

« Dans l’action, nos armées peuvent également compter sur la chaîne de santé opérationnelle mise en œuvre par le service de santé des armées ; très expérimenté et doté de compétences uniques, il est indispensable à l’engagement , en confiance, des combattants » Général de Villiers, chef d’état-major des Armées.

Pour démontrer les capacités de sa chaine santé, le SSA déploie à l’université d’été de la Défense 2015 sept ateliers au profit des participants : veille épidémiologique en temps réel, apprentissage du sauvetage au combat, élaboré et enseigné par le SSA à toutes les unités combattantes, poste médical, premier maillon de la chaine santé en opérations, module de chirurgie vitale qui permet de réaliser 2 interventions chirurgicales dans l’heure qui suit la blessure et MORPHEE, module qui permet de rapatrier par avion sur de longues distances des blessés en réanimation.

L’expertise du Service dans la gestion des crises sanitaires est  également mise en exergue avec la démonstration du laboratoire P3 déployé dans le centre de traitement des soignants en Guinée, pour lutter contre Ebola.

Dossier de presse  

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 14:47
"Savoir, Pourvoir, Agir" en images (UED2015)


14 sept. 2015 Ministère de la Défense

 

#UED2015 : L'Université d'été de la Défense a pour ambition de montrer que les moyens du renseignement militaires, les soutiens assurés par le service du commissariat des armées, le service dess essences des armées et le service de santé des armées, sont tournés vers une finalité opérationnelle.

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 14:35
Les soutiens des opérations en images (UED2015)


14 sept. 2015 Ministère de la Défense

 

#UED2015 : Illustration des soutiens en opérations assurés le service du commissariat des armées, le service des essences des armées et le service de santé des armées.

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9 septembre 2015 3 09 /09 /septembre /2015 17:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

09/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 25 au 29 août 2015, le 134e escadron de reconnaissance malien (134e ERM) de Gao et le Détachement de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) d’Ansongo de la force Barkhane ont mené ensemble l’opération Orba à l’Ouest de Gao.

 

Cette opération visait à réduire la capacité d’action des terroristes, à sécuriser une zone où la population est régulièrement victime de banditisme et à améliorer les relations entre les forces armées et la population locale. Les cellules d’action civilo-militaire de la plateforme française de Gao et des forces maliennes ont distribué des vivres de première nécessité (riz, sucre, huile…) dans trois villages particulièrement pauvres de la région avec une forte densité de population : Dorey, Doro et Ntihilit. Les habitants de Dorey et Doro ont également pu profiter d’une aide médicale organisée et conduite conjointement par les médecins des forces maliennes et françaises. Une cinquantaine de patients ont ainsi bénéficié de soins adaptés dans un dispensaire mis sur pied avec la collaboration des chefs de village. De nombreux médicaments ont été distribués, dont une partie venait d’organisations non gouvernementales.

 

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photo EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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1 septembre 2015 2 01 /09 /septembre /2015 17:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

31/08/2015 Service de santé des armées

 

Le 25 juillet 2015, le rapatriement d’un soldat français blessé au Mali a été effectué en utilisant un nouveau module d’évacuation adapté au Falcon 2000LX. L’utilisation de ce module LIFEPORT, en avant-première, annonce une évolution majeure vers plus de confort et de sécurité pour les soignants et pour le patient, lors des évacuations aéromédicales stratégiques.

 

Il y a un an, l’Escadrille aérosanitaire 6.560 (EAS) et l’Escadrille transport (ET) 60, basées sur la BA 107 de Villacoublay, ont reçu deux modules LIFEPORT pour équiper les deux Falcon 2000LX. Elles ont depuis travaillé pour les mettre en œuvre et y apporter des améliorations. L’ergonomie de ce nouveau module LIFEPORT est totalement novatrice. Le matériel électrique est fixé sur un panneau vertical et directement accessible par le praticien. La présence d’un plan de travail situé juste au-dessus d’un meuble de rangement contenant tous les consommables permet de travailler en toute sérénité, de manière confortable et sécurisée, même dans l’urgence et dans l’environnement restreint de l’avion. Par comparaison, le module d’ancienne génération oblige l’équipe médicale à laisser son matériel dans des sacs, posés en divers endroits, majorant l’encombrement, et à utiliser le mobilier de l’avion comme table de préparation des traitements injectables.

 

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photo Armée de l'Air

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27 août 2015 4 27 /08 /août /2015 07:20
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

11/08/2015 Armée de l'air

 

Un détachement de 15 spécialistes de la section d'intervention NRBC (nucléaire radiologique bactériologique et chimique) de l'escadron de sécurité incendie et sauvetage de la base aérienne 120 de Cazaux a participé, du 13 au 31 juillet 2015, à l'exercice NRBC « Precise Response 2015 » organisé sur le site de Suffield au Canada.

 

Cet entraînement « grandeur nature » se déroulait au sein du centre de technologie de contre-terrorisme (CTTC), lieu unique au monde accueillant chaque année depuis 2004 cet exercice Otan de référence.

 

Accompagnée de spécialistes de l’armée de terre, d'une équipe du service de santé des armées et d'officiers de police judiciaire de la Gendarmerie de l'air, la section d’intervention cazaline s'est exercée aux techniques de prélèvement et d'identification d'agents NRBC réels.

 

Les nations y viennent en nombre (cette année : Allemagne, Belgique, Canada, Danemark, États-Unis, Norvège, Pays-Bas, Royaume-Uni) pour s'exercer au cours de scénarios complexes mettant en scène laboratoires clandestins, dispositifs de dispersion ou encore engins explosifs improvisés.

photo Armée de l'Air

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26 août 2015 3 26 /08 /août /2015 07:30
photo EMA

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04/08/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 28 juillet 2015, la Force Commander Reserve (FCR) a simulé dans l’enceinte du camp de Dayr Kifa un exercice MASCAL, mettant en scène l’explosion d’un missile Milan à l’intérieur d’un véhicule blindé léger (VBL). Les blessés fictifs ont été pris en charge par les différentes équipes médicales arrivées sur zone avec l’appui d’une équipe d’alerte comprenant les prévôts et les pompiers.

 

Le plan MASCAL (Mass Casualties) est une procédure déclenchée pour faire face à un afflux massif de blessés sur un théâtre d’opération extérieure. Un incident est qualifié de MASCAL dès que le nombre de blessés dépasse les capacités de prise en charge du poste médical concerné. La mise en œuvre de cet exercice consistait à entraîner le poste médical de l’unité, le centre opérations, la cellule de crise et tous les acteurs du contingent français. Les équipes ont coordonné leurs efforts pour secourir les victimes fictives et organiser leur évacuation vers les hôpitaux libanais les plus proches. Les plus gravement touchés ont été évacués par hélicoptère.

 

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photo EMA
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photo EMA

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 11:45
photo EMA / Armée de Terre

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29/07/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 27 juillet 2015, le colonel-médecin Lama, ministre de la Santé guinéen, s’est rendu sur la base aérienne principale de Conakry afin d’inaugurer la plaque commémorative du centre de traitement des soignants (CTS).

 

Dans son discours, le ministre a chaleureusement remercié l’ensemble des militaires français ayant œuvré aux côtés de son pays dans la lutte contre le virus Ebola. Il a souligné la complémentarité des actions des armées françaises aussi bien dans la formation, avec le centre de formation des soignants de Manéah, que dans le traitement, avec le CTS de Conakry.

 

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28 juillet 2015 2 28 /07 /juillet /2015 16:55
Colloque, Premières attaques chimiques, 1915 - 1918


 24/07/2015 par DCSSA

 

Mercredi 23 septembre 2015 à l'Ecole du Val-de-Grâce

 

Colloque organisé par l’Institut de Recherche Biomédicale des Armées sous la haute autorité du Directeur central du Service de santé des armées, en association avec l’Institut des hautes études de défense nationale, l’Association des auditeurs et cadres des hautes études de l’armement, l’Académie nationale de pharmacie, l’Académie nationale de médecine, la Société d’histoire de la pharmacie et la Société française d’histoire de la médecine.

 

Télécharger le  programme

Télécharger le bulletin d'inscription - Attention ! nombre de places limité

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10 juillet 2015 5 10 /07 /juillet /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

10/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Avant sa fermeture le 7 juillet 2015, le centre de traitement des soignants (CTS) de Conakry a délivré une formation à une quinzaine d’élèves officiers du service de santé des armées guinéen, du 10 juin au 3 juillet 2015.

 

Pendant trois semaines, 16 élèves officiers guinéens d’horizons divers, chimistes, biologistes, médecins ou encore vétérinaires, ont participé à une formation à la fois théorique et pratique.

 

Le programme des cours était articulé autour de deux modules principaux : médical et biosécurité contre l’épidémie Ebola, auxquels s’ajoutait un module de sauvetage au combat.

 

Dispensés au cœur du CTS et dans les conditions réelles de travail, les cours ont permis aux stagiaires de s’exercer à l’ensemble des étapes de la prise en charge d’un patient, le protocole d’accueil, l’habillage/déshabillage en équipement de protection individuelle, les soins, ainsi que le bio nettoyage. « Durant cette formation, on nous a vraiment mis en situation, pour parfaire nos gestes, car la moindre erreur est fatale » souligne l’élève officier Daouda.

 

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photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 12:45
photo EMA / Armée de Terre

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06/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Depuis le 15 juin 2015, le centre de traitement des soignants (CTS) de Conakry en Guinée a réduit sa capacité d'accueil à 5 lits d'hospitalisation, et à 1 lit de réanimation.

 

Cette baisse de capacité de prise en charge de patients découle d'une décision de la coordination interministérielle de la Task Force Ebola et d'une étude au niveau local avec la coordination nationale de riposte Ebola, dans un contexte où la situation épidémiologique se stabilise en Guinée.  

 

Le 8 avril 2015, le CTS avait accueilli un patient, personnel de santé contaminé au chevet d’un malade, qui était sorti guéri le 20 avril. Depuis, le nombre de soignants contaminé est resté nul, bien que trois patients ont été admis les 20, 21 et 22 juin 2015. Le CTS, dont la vocation première est de prendre en charge ces personnels, adapte progressivement son dispositif car le nombre de soignants touchés a sensiblement diminué. Le désengagement sera achevé dans le courant de l’été.

 

Le 16 juin 2015, 15 militaires du service de santé des armées (SSA) et du régiment médical (RMED) sont rentrés en France, suivis par 10 réservistes civils de l'établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (EPRUS) partis le 19 juin 2015. Ainsi, les effectifs de santé diminuent progressivement jusqu'à la fermeture du CTS où la composante soutien logistique prendra le relais. Actuellement, elle prépare cette phase de démontage du centre qui devrait se terminer à la fin de l'été.

 

Depuis le 23 janvier 2015, 53 patients ont été pris en charge au CTS, dont 25 cas qui ont été confirmés. Parmi eux, 16 sont sortis guéris, 7 sont décédés et 2 font toujours l’objet de soins.

 

Ce centre engage à ce jour 100 militaires dont 50 proviennent du SSA et du RMED, et 25 du 2eRD (régiment de dragons). Une trentaine de militaires sont dédiés au commandement et au soutien logistique. Il répond à l’objectif que se donne la France de lutter activement contre la maladie en étant intégré à la Task Force Ebola (TFE). Il est destiné aux soignants guinéens et ceux de toute autre nationalité amenés à œuvrer dans la lutte contre le virus dans le pays.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 11:45
photo  Mission Tamarin - DCSSA

photo Mission Tamarin - DCSSA

 

 

06/07/2015 BCISSA  - DCSSA

 

Au Centre de Traitement des Soignants de Conakry, une aide-soignante militaire d’origine guinéenne apporte une réelle plus-value à l’équipe soignante. Portrait de Fanta.

 

Lorsqu’elle était jeune, Fanta voulait embrasser une carrière militaire mais sa mère s’y était opposée. Après avoir travaillé pendant plusieurs années comme auxiliaire de vie sociale dans des maisons de retraite, le besoin de changement se fait ressentir pour cette jeune femme dynamique. Elle décide alors de reprendre ses études d’aide-soignante. Lors d’un stage pratique à l’Hôpital d’Instruction des Armées (HIA) Percy, la cadre de santé la remarque et lui conseille de s’engager. Fanta n’hésite pas. Elle soumet son dossier de candidature pour intégrer le Service de Santé des Armées en tant que MITHA. Elle signe un premier contrat de 5 ans en avril 2013 puis rejoint Rochefort pour suivre sa formation militaire avant de devenir aide-soignante de classe normale (ASCN) au service de cardiologie de Percy.

 

Volontaire pour partir en mission, Fanta est désignée en mai 2015 pour rejoindre l’équipe médicale du centre de traitement des soignants. Cet hôpital de campagne mis en œuvre par les armées françaises à Conakry prend en charge les soignants exposés en première ligne dans la lutte contre l’épidémie. « C’est incroyable de faire sa première mission dans son pays d’origine, » témoigne-t-elle.  « Bien sûr, j’aurais préféré revenir en Guinée dans d’autres circonstances car l’épidémie Ebola est très grave mais je suis fière de pouvoir aider en même temps mes deux pays.La Guinée m’a donné la vie, la France me donne ce que je suis.» Sa mère l’a vue pour la première fois en tenue militaire. « Elle savait que j’étais déterminée et elle est très fière de moi » ajoute-t-elle.

 

Depuis son ouverture en janvier 2015, le CTS a accueilli une soixantaine de patients dont 26 avaient contracté la maladie. 16 patients ont été guéris.

 

Une chance pour elle, une plus-value pour les armées. Fanta se révèle effectivement être d’une grande aide au CTS.

 

Au-delà de son travail d’aide-soignante auprès des malades contaminés par Ebola, sa maîtrise des deux dialectes guinéens le peule et le soussou est un atout considérable pour l’équipe médicale. Certains patients ne parlent pas bien voire pas du tout le français. Fanta est donc prioritairement envoyée sur ces cas pour les rassurer et les motiver car le soutien moral est primordial pour surmonter cette maladie qui tue près d’un cas sur deux dans le pays.

 

Et des rires se font entendre depuis la zone rouge d’hospitalisation.

photo  Mission Tamarin - DCSSA

photo Mission Tamarin - DCSSA

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5 juillet 2015 7 05 /07 /juillet /2015 11:55
Crédits photos : BA 125, MC Turban et IACaS Schauer

Crédits photos : BA 125, MC Turban et IACaS Schauer



23/06/2015  IACaS Schauer  - EVDG/DPMO

 

Du 08 au 12 juin 2015, la base aérienne 125 d’Istres a accueilli la dernière session de formation MoRPHEE, le module de réanimation pour patient à haute élongation d’évacuation. Les équipes de l’Escadrille aéro-sanitaire (EAS), du CESimMO de l’École du Val-de-Grâce (EVDG), de l’Escadron de soutien technique spécialisé (ESTS) et du Groupe de ravitaillement en vol (GRV) de l’armée de l’air ont contribué à la formation du personnel composant les équipes d’alerte opérationnelle MoRPHEE.

 

A cette occasion, le responsable technique de la formation, qui a réalisé une MEDEVAC opérationnelle MoRPHEE en 2012, passe le témoin à son homologue médecin anesthésiste-réanimateur lui aussi. Durant cette semaine, celui-ci a pris la mesure de ses fonctions et s’emploie déjà à faire évoluer cette formation.

 

Evolution sans révolution

Chaque année, en concertation avec le commandement des forces aériennes stratégiques (CFAS), le département préparation milieux et opérationnelle (DPMO) de l’EVDG met en route 4 sessions de formation initiale ainsi que 4 sessions de formation complémentaire au profit de MoRPHEE. Durant ces deux dernières sessions de formations initiales et complémentaires de juin, 13 médecins, 19 infirmiers, un technicien matériel santé (TMS) et trois infirmières convoyeuses de l’armée de l’air (ICvAA) ont bénéficié d’un apport théorique en présentiel après une partie en e-formation  sur l’espace de formation en ligne de l’EVDG (www.dev.gedissa.org ). Par la suite, des vidéos pédagogiques sont destinées à être montées en film d’apprentissage concernant le matériel santé composant les lots MoRPHEE. Cette évolution dans la formation du personnel dédié à cette mission doit permettre d’intégrer la mise en place du matériel spécifique en amont afin de se concentrer sur la prise en soin des combattants blessés transportés à bord du C 135 FR.

 

De la théorie à la réalité factuelle

Le vol qui s’ensuit permet, grâce à un encadrement rompu à cette préparation de mission et à la présence du personnel du Centre d’enseignement et de simulation à la médecine opérationnelle (CESimMO), de prendre en compte les contraintes imposées. Qu’elles soient médicales ou aéronautiques, elles sont mises d’autant plus en exergue grâce à la simulation médicale réalisée en vol par l’utilisation de mannequin haute-fidélité. La communication, l’ergonomie de travail, le degré de gravité de l’état des patients, les conditions climatiques et physiques, le compartimentage de l’aéronef sont autant de facteurs importants pouvant influer sur la prise en charge des patients aérotransportés sur une échelle de temps dépassant plusieurs heures. De retour sur le sol, vol terminé, une séance de TOP attend les volontaires.

Une équipe médicale danoise chargée d’évacuation sanitaire a participé à l’un des 2 vols. L’un des praticiens s’est entraîné avec ses homologues français et a ainsi pu appréhender ce savoir-faire. Avec ces exercices réitérés, MoRPHEE n’est pas prêt à s’endormir…

 

Chiffres clés :

      Formations MoRPHEE  
                      Nbre de personnel formés
  2010 2011 2012 2013 2014 2015
 
Médecins 15 23 22 17 28 14
Infirmiers 23 38 33 23 49 18
Techniciens des Services Hospitaliers 0 0 0 0 0 1
Totaux 38 61 55 40 77 33
Crédits photos : BA 125, MC Turban et IACaS Schauer
Crédits photos : BA 125, MC Turban et IACaS Schauer
Crédits photos : BA 125, MC Turban et IACaS Schauer
Crédits photos : BA 125, MC Turban et IACaS Schauer
Crédits photos : BA 125, MC Turban et IACaS Schauer
Crédits photos : BA 125, MC Turban et IACaS Schauer

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 14:55
Formation des réservistes du domaine santé

 

03/07/2015 SCH Beltran - armée de Terre

 

Du 22 au 26 juin 2015, les militaires réservistes du service de santé des armées ont participé à un entrainement dans le camp de la Valbonne.

 

Organisé par le service de santé de Lyon et le régiment médical de la Valbonne, cet exercice a permis de préparer ces militaires à une éventuelle projection. Mises en situations, développement de la rusticité et restitutions des connaissances ont jalonné cette semaine riche en rebondissements.

 

L’exercice dénommé FRAOS (formation réserve aguerrissement opérationnel santé) confirme, si besoin était, la bonne intégration des réservistes au sein des services des armées.

 

Synthèse en images

Pour rejoindre la Réserve santé : contacts dans les directions régionales

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 15:45
photo DCSSA

photo DCSSA

 

01/07/2015 DCSSA

 

Le 15 juin 2015, N’Djamena (Tchad) est frappée par un double attentat-suicide qui a fait  33 morts et plus d’une centaine de blessés. Le Groupement Médico-Chirurgical (GMC) du camp Kosseï, les urgences de l’opération Barkhane, participe à la prise en charge des victimes.

 

À 11h30, le plan MASCAL (Mass Casualties) est déclenché par le directeur médical de la force Barkhane. L’ensemble des équipes soignantes du poste médical (ROLE 1) et de l’Antenne Chirurgicale (ROLE 2) sont immédiatement mobilisées. Un point de rassemblement des victimes est organisé pour faciliter leur triage et les orienter vers la zone de déchoquage où quatre postes d’accueil des urgences vitales ont été préparés et équipés sans délai.

 

À 12h20, quatre blessés graves et un blessé léger arrivent simultanément, transportés par des ambulances civiles. Après catégorisation et mise en condition de survie, un scanner « corps entier » permet de réaliser un bilan lésionnel exhaustif. Moins de 30 minutes après leur arrivée, les quatre blessés graves bénéficient d’une prise en charge chirurgicale d’urgence au bloc opératoire. L’équipe médicale applique le damage control surgery pour arrêter les hémorragies et traiter les lésions les plus graves.

 

Vers 15 heures, deux nouveaux blessés, polycriblés, exsangues, arrivent au GMC, en état de choc hémorragique avancé. Après une réanimation initiale intensive (damage control resuscitation), ils sont pris en charge au bloc opératoire. Les équipes chirurgicales assurent alors des interventions de sauvetage pendant plus de 12 heures d’affilée. Les gestes opératoires sont nombreux : parages de plaies par éclat, amputation de sauvetage et autres techniques de damage control orthopédique et abdominal. Pour faire face aux hémorragies, une collecte de sang total est déclenchée sur dix militaires français volontaires pour prélever puis transfuser sept poches de sang total.

photo DCSSA

photo DCSSA

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 07:55
photo DCSSA

photo DCSSA

 

30/06/2015 Service de santé des armées

 

L’hôpital d'instruction des armées (HIA) Legouest et le CHR Metz-Thionville ont inauguré le lundi 22 juin 2015 une nouvelle unité d’hospitalisation : l’Unité d’Hospitalisation Polyvalente (UHP).

 

Cette unité de 14 lits, implantée dans les locaux de l’HIA, a pour mission la prise en charge de patients adultes, en provenance de services d’urgences ou directement adressés par leur médecin traitant lorsque le projet thérapeutique nécessite une hospitalisation courte (moins de 8 jours) avant un retour à domicile ou un transfert vers un service spécialisé ou un SSR.

 

Le concept de service polyvalent, recevant des patients post urgences ou directement hospitalisés par leur médecin traitant, est encore rare en France. C’est une nouvelle façon d’envisager le lien ville-hôpital, de structurer le réseau de soin et le parcours du patient. Cette réponse ajustée de la prise en charge des patients ne pouvant rester à domicile évite également la saturation des structures hospitalières.

 

Deux médecins généralistes civils, détachés du CHR, exercent dans cette unité, rattachée par ailleurs au Service de Maladies Infectieuses et Systémique (SMIS) de l’hôpital d’instruction des armées Legouest. Les équipes civilo-militaires travaillent en pleine collaboration et réalise une garde commune.

 

Cette unité concrétise un point de plus du partenariat qui unit l’HIA Legouest et le CHR Metz-Thionville.Très attendue par les acteurs de santé du territoire, elle répond à un besoin local important des médecins généralistes et des services d’urgences, confirmé par l’Agence Régionale de Santé.

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 07:55
photo R. Nicolas-Nelson - Armée de l'Air

photo R. Nicolas-Nelson - Armée de l'Air

 

30/06/2015 DCSSA

 

Le 51e Salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget 2015 vient de se terminer.

 

Le dispositif de sécurité est très important et rassemble des acteurs de différents corps et ministères.

 

Le SSA a, cette année encore, engagé pendant une quinzaine de jours deux équipes médicales et paramédicales armées par les centres médicaux de Creil, Paris (Balard), Villacoublay et Vincennes, sous la direction médicale du médecin en chef Hélène.

 

Une équipe « secours piste » était postée chaque jour à côté des agents du Service de sauvetage et de lutte contre l’incendie de l’aéroport et des militaires de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris.

 

L’autre équipe occupait l’antenne médicale temporaire de la base aérienne projetée, soit plus de 500 militaires à soutenir au plus fort de l’évènement : logisticiens, maîtres-chiens, cuisiniers, commandos de l’air postés pour assurer la sécurisation du site,  etc.

 

Des médecins de réserve ont participé au soutien de  cette prestigieuse manifestation.

 

Aucune catastrophe ou crash n’a finalement, et heureusement, mobilisé l’équipe piste qui a pourtant chaque jour été fidèle au poste. L’antenne médicale a, elle, été mise à contribution avec des consultations quotidiennes et même quelques urgences.

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 16:55
Exercice JUNAX 2015

 

30/06/2015 DCSSA - Service de santé des armées

 

Le 16 juin, l’ESA a organisé, en partenariat avec l’antenne du centre d’enseignement et de simulation à la médecine opérationnelle (CESimMO) de Lyon, un exercice de prise en charge et d’évacuation de blessés, pour les élèves ayant validé le 2e cycle d’études médicales et instruits de la 1ère partie du Brevet de médecine de l’avant.

 

Dans un contexte local d’attentats et de guérilla, en OPEX, la tête d’une patrouille est accrochée par un tir de roquette, suivi de tirs d’armes légères. L’équipe médicale accompagnant le groupe doit extraire, sous le feu, un blessé incapable de se mettre à l’abri ainsi que 3 autres blessés. Dans un nid de blessés, leur état est évalué, catégorisé et les soins organisés et entamés. Le blessé le plus grave est évacué vers le VAB, resté au point de repli, sur un brancard tactique. Arrivé au poste médical, son état s’est aggravé. Les soins durent 20 minutes avant l’évacuation médicale. Les élèves révisent le SAFE MARCHE RYAN, méthode de prise en charge pratique des blessés de guerre.

 

L’initiation aux gestes d’urgence par la mise en œuvre des différents niveaux de sauvetage au combat, le travail en équipe, l’utilisation du matériel santé en dotation en OPEX, la sensibilisation des aux médias audio-visuel et à la langue anglaise sont les objectifs pédagogiques de cet exercice.

 

Des simulateurs de patients, les mannequins SimMan, ont été utilisés pour renforcer la réalité de l’exercice.

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19 juin 2015 5 19 /06 /juin /2015 09:55
Les trois nouveaux AMS (Abris modulaires avec Scanographe intégré) -  Marshall ADG

Les trois nouveaux AMS (Abris modulaires avec Scanographe intégré) - Marshall ADG

 

10 juin, 2015 Nathan Gain (FOB)

 

Remplissant fièrement sa mission de soutien médical depuis plus de trois siècles, le Service de Santé des Armées s’est toujours assuré de disposer d’un matériel médical de pointe. Les « hommes en blanc » de l’armée française ont récemment pris livraison de trois nouveaux systèmes de scanner mobiles ultra modernes, et répondant au doux nom d’ « Abri modulaire avec Scanographe intégré » (AMS).

 

Un AMS est conçu de sorte que le médecin peut scanner son premier patient dans les 8 premières suivant le déploiement du système sur un nouvel emplacement. Cette rapidité d’action a été obtenue grâce à la stabilité de l’élément principal du scanner, le « portique », qui ne bouge pas durant le transport et ne nécessite donc pas une longue et laborieuse vérification après chaque mouvement (sauf en cas d’obligation suivant la réglementation locale en vigueur).

 

Le scanner en lui-même est basé sur le Healthcare 64 Slice Brilliance CT de Philips, qui peut tout à fait être intégré dans un container extensible de type Marshall, fournissant un système robuste et facilement transportable, capable de se déployer dans les 8 heures. Ce même système est déjà en service au sein des forces Britanniques et Norvégiennes.

 

Le système de scanner AMS intègre des fonctions normalement associées aux équipement hospitaliers fixes, c’est à dire une protection complète contre les rayonnements intégrée dans la structure du container, une zone protégée pour l’opérateur, une climatisation complète et un contrôle environnemental, et enfin un système de back-up UPS pour préserver les données vitales du patient. Ce contrat pour la livraison de scanners mobiles a été attribué à Marshall Aerospace and Defence Group en juin 2012, au terme d’une étroite sélection supervisée par la « NATO Maintenance and Supply Agency ».

 

Nul doute que les femmes et hommes du SSA, actuellement déployés au sein de huit OPEXs, sauront apprécier l’arrivée de tels équipements.

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 11:45
photo D. Geffroy - FFDj

photo D. Geffroy - FFDj

 

17/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Arrivée à Djibouti en novembre 2013 pour rejoindre son mari, la capitaine Madeline s’est engagée dans la réserve en 2014. A raison d’une journée par semaine, elle occupe l’un des deux postes de pharmacien réserviste de l’unité de distribution des produits de santé (UDPS) des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj).

 

Pharmacien adjoint en officine en France, elle a du faire preuve de remarquables qualités d’adaptation pour satisfaire aux exigences du métier en UDPS. Chargée en priorité de la procédure qualité, Madeline remet à jour les lots, suit les dates de péremption des produits et gère les stocks. Sur ce dernier point, il existe bien des similitudes avec le travail en officine, mais les procédures sont spécifiques et sans le conseil client.

 

La charge de travail est conséquente pour deux raisons principales. Premièrement, l’UDPS Djibouti est la seule à soutenir un hôpital. 80% du volume géré par l’unité est destiné à l’hôpital médico-chirurgical Bouffard. Deuxièmement, la gestion constante du stock est cruciale au vu des délais d’approvisionnement à Djibouti. En effet, les produits sont commandés à la direction en approvisionnement des produits de santé des armées d’Orléans qui décide de la voie d’acheminement des produits.

 

Les produits pharmaceutiques, le matériel médical et les médicaments dérivés du sang sont stockés dans des hangars au sein de l’UDPS. Les mouvements entrée et sortie de magasin sont permanents pour répondre aux besoins des unités médicales locales. Le capitaine Madeline saisit alors les commandes et les prépare.

 

Madeline retiendra cette expérience comme une découverte enrichissante notamment en ce qui concerne le mode de fonctionnement dans les armées ou encore le circuit du médicament du service de santé. Au bilan, selon ses propos, elle est animée de « l’envie de continuer dans la réserve à son retour en France ».

photo D. Geffroy - FFDjphoto D. Geffroy - FFDj
photo D. Geffroy - FFDj

photo D. Geffroy - FFDj

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 10:30
Chammal : former les formateurs

 

18/06/2015 MP Adrien et ICN Jacques-Antoine -  Service de santé des armées (DCSSA)

 

L’équipe médicale, engagée dans l’opération Chammal pour le soutien santé des militaires français, dispense également, dans la région de Bagdad, des formations de sauvetage au combat pour les militaires irakiens.

 

Lancée le 19 septembre 2014, Chammal est une opération conduite par les armées françaises, en coordination avec ses alliés présents dans la région, pour assurer un soutien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Ce soutien repose sur deux piliers : un volet appui aérien et un volet formation.

 

Une centaine de militaires intervient dans le champ formation, assistance et conseil. Ils sont déployés dans les régions de Erbil et Badgad où ils transmettent leur expertise et leurs savoir-faire aux forces irakiennes. Les domaines concernent l’appui à la préparation et la planification des missions, l’instruction au combat et la lutte contre les IED.

 

Un médecin, un infirmier et deux auxiliaires sanitaires, dont la vocation est de soutenir médicalement le détachement français, dispensent également des formations de sauvetage au combat aux militaires irakiens. Le programme est axé sur la formation des moniteurs « secourisme au combat » au sein de la filière des infirmiers de 6edivision d’infanterie irakienne.  L’objectif est de perfectionner leurs prises en charges sur le terrain et de leur faire acquérir les savoirs nécessaires à l’enseignement du sauvetage au combat au sein des brigades.

 

La formation dure 7 jours, alternant théorie, pratique et mise en situation. Elle comporte l'enseignement du SAFE MARCHE RYAN ainsi que des bases de pédagogie et d'organisation. Le délai de formation est contraint par les activités opérationnelles réelles des stagiaires.

 

En deux sessions, 20 infirmiers ont été formés. Deux nouvelles sessions sont prévues.

 

L’équipe médicale française accompagnera les premières formations que les nouveaux moniteurs irakiens mettront en œuvre pour leurs soldats. Et il reste à concevoir et organiser une formation de niveau instructeur afin de rendre autonome la 6e  division Irakienne d’infanterie pour le sauvetage au combat.

 

Cette mission de formation est à la fois ardue et gratifiante car tout est à créer, les différences culturelles sont parfois vastes, mais la volonté de bien faire de la part de nos homologues est évidente. Nous rentrerons en France, avec l’espoir d’avoir contribué à la survie de blessés de guerre… mission première du service de santé des armées.

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 08:55
Don du Sang au profit des militaires blessés et des patients traités dans les hôpitaux militaires- 14 Juillet 2015

Vous êtes à Paris le 14 juillet prochain ? Faites une bonne action au profit des militaires blessés et des patients traités dans les hôpitaux militaires

 

Pour la première fois cette année, le Centre de transfusion sanguine des armées (CTSA) va installer un centre de prélèvement (16 lits) dans le terminal Air France de l’aérogare des Invalides durant toute la journée du mardi 14 juillet.
 

Il sera possible de faire un don de 10 heures à 18 heures.

Métro et RER : Invalides.
 

Télécharger la plaquette présentant le CTSA, son expertise et les modalités de don :

pdfLIEN


Une petite animation pour penser aux blessés des armées durant toute l'année 2015 :

Animatuion CTSA

mp4Lancer l'animation en cliquant ici ou sur l'image

 

 N'hésitez pas à diffuser l'information au sein de votre réseau !

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16 juin 2015 2 16 /06 /juin /2015 04:45
Barkhane : prise en charge des victimes de l’attentat de N’Djamena (actualisé)

 

15/06/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 15 juin 2015, les médecins de la force Barkhane stationnée à N’Djamena ont appuyé les secours tchadiens en prenant en charge sept victimes civiles des attentats qui ont touché la capitale dans la matinée.

 

L’attentat qui a frappé le cœur de la capitale tchadienne le 15 juin a fait de nombreuses victimes. Sept d’entre-elles ont été évacuées vers le camp français situé sur l’aéroport Kosseï pour être prises en charge par les médecins militaires de l’antenne médico-chirurgicale. Parmi ces personnes, quatre, grièvement blessées, ont subi une intervention chirurgicale.

 

Le groupement médico-chirugical de la force Barkhane basé au camp Kosseï de N’Djamena est composé de médecins spécialistes, anesthésistes et chirurgiens. Dans le cadre de l’opérations Barkhane, trois structures de ce type sont déployées pour assurer le soutien médical des militaires français engagés dans cette opération : l’une à N’Djamena au Tchad, l’autre à Madama, au Niger, la dernière à Gao, au Mali.

 

Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

photo ECPAD (Archives)

photo ECPAD (Archives)

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11 juin 2015 4 11 /06 /juin /2015 17:45
photo EMA

photo EMA

 

11/06/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Barkhane du 11 juin 2015.

 

Forte de 3 000 hommes, la force Barkhane agit de façon ciblée selon deux modes d’action complémentaires : des actions conjointes et combinées avec les forces partenaires et des appuis opérationnels.

 

Dans le cadre de sa mission d’appui, la force Barkhane dispose de 5 Détachements de Liaison et d’Appui Opérationnelle (DLAO) : 4 situés au Mali (Tombouctou, Tessalit, Kidal et Ansongo), et 1 au Niger, à Diffa. Les militaires français engagés dans ces DLAO ont pour vocation première de travailler aux côtés des forces armées partenaires. La nature des appuis correspond à leurs besoins : conseil à la préparation et exécution des missions, observation, communication, lutte contre-IED, guidage aérien, santé.

 

Du 1er au 6 juin 2015, le DLAO 4, basé à Tombouctou et armé par le 93e régiment d’artillerie de montagne (RAM), a accompagné sur le terrain les FAMa dans une opération de reconnaissance et de contrôle de zone dans plusieurs villages situés au sud-ouest de la ville, dans la région de Goundam.

 

D’autre part, les sorties aériennes se poursuivent. 30 sorties chasse, 24 sorties de ravitaillement et de surveillance et reconnaissance (ISR), ainsi que 39 sorties de transport ont été menées, soit 93 sorties aériennes entre le 4 et le 10 juin 2015.

photo EMAphoto EMA

photo EMA

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11 juin 2015 4 11 /06 /juin /2015 07:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

10/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Dans le cadre de l’opération Barkhane, l’Unité de Distribution en Produit de Santé (UDPS) du Détachement Air (DETAIR) de Niamey au Niger a pour vocation d’assurer la « logistique santé » de l’ensemble du fuseau Ouest de la force. Une tâche vitale pour ces pharmaciens de l’urgence qui soutiennent et approvisionnent près de 2 000 personnes en opération.

 

Déployée au Niger en janvier 2015, l’UDPS ravitaille toutes les unités de santé allant du poste médical au « rôle 2» comportant un bloc chirurgical. Les produits de santé qu’il distribue sont aussi divers que vitaux : appareils bio-médicaux (défibrillateurs, appareils de radiologie), médicaments, oxygène, ou encore sang… Cette unité gère un stock de plus de 1 800 références. Composé de quatre personnels (un pharmacien, un secrétaire et deux magasiniers), il est également en charge de l’entretien des unités médicales opérationnelles qui peuvent être projetées, en urgence, sur les sites isolés de la bande sahélo-saharienne.

 

La difficulté de sa mission réside principalement dans l’étendue de la zone d’opération. La livraison des commandes ne devant jamais dépasser 48 heures, l’UDPS assure le ravitaillement des structures médicales, par convoi routier ou par voie aérienne, grâce aux hélicoptères médicalisés ou aux CASA « nurse ». Depuis le début de l’année, l’UDPS a fait transiter plus de 35 tonnes de matériels au profit de l’opération Barkhane.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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