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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 12:45
photo ECPAD

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24/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 20 mars, à eu lieu la cérémonie de transfert d'autorité du commandement du Centre de Traitement de Soignants (CTS) à Conakry en Guinée. Le médecin en chef Boutin, chef de corps du régiment médical de la Valbonne, succède ainsi au lieutenant-colonel Lion, chef de corps du 2e régiment de dragons de Fontevraud. La cérémonie s'est déroulée en présence de l'ambassadeur de France en Guinée, monsieur Bertrand Cochery, et de plusieurs autorités militaires guinéennes, dont le chef état-major de l'armée de l'air.

Les 120 militaires français du 2e mandat du déploiement de l'armée française en Guinée ont rejoint le (CTS) situé sur la base aérienne militaire toute proche. A leur arrivée, le commandant du détachement du premier mandat et le nouveau directeur médical les ont accueillis et leur ont présenté le dispositif du camp ainsi que la mission du CTS. Plusieurs ateliers ont été organisés, dont ceux de techniques d'habillage, de déshabillage, puis d'entrée en zone rouge pour appréhender le port de l'équipement de protection individuelle (EPI). Ces exercices ont été réalisés aux côtés des soignants du premier mandat.

 

Au lendemain du transfert d'autorité, le 2e mandat a pris possession de ses fonctions. Cette journée a été marquée par une entrée d'une patiente en accueil transit. Une première prise en charge a permis de mettre en œuvre les procédés tant pour l'équipe médicale renforcée du régiment médical que pour celle du 2erégiment de dragons, dont le rôle dans cette phase de la procédure est la décontamination du véhicule et des zones de passage de la patiente. Ce même jour, le 6epatient guéris du virus Ebola est sorti du CTS sous les applaudissements et l'émotion de l’équipe du 1er mandat, rassemblée avec ses successeurs pour ce moment intense à la veille de son retour en France.

 

Depuis le 23 janvier, 30 patients ont été pris en charge au CTS, dont 15 personnes contaminées par le virus Ebola. 8 d'entre eux sont sortis guéris, et 5 décès ont été déplorés. Actuellement, 3 patients sont suivis par les équipes soignantes militaires, et 4 personnes non contaminés ont quitté le centre le 22 mars.  Le 24 mars, deux autres patients sortaient guéris.

 

Ce centre engage depuis le 14 janvier près de 120 militaires, dont 70 proviennent du service de santé des armées (SSA) et du régiment médical de la Valbonne et une vingtaine viennent du 2e régiment de Dragons de Fontevraud, dont la spécialité est l’intervention face aux dangers nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques. Une quarantaine de militaires sont dédiés au commandement et au soutien logistique de ce centre.

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 12:45
photo Sangaris - Armée de Terre

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24/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 19 mars, dans le cadre de l’opération Sangaris, le poste médical (ROLE 1) déployé sur la plateforme opérationnelle de Bambari en République centrafricaine, a réalisé une aide médicale à la population au sein de l’hôpital de Bambari.

 

Une fois par semaine, le personnel du ROLE 1 qui accompagne les tirailleurs du GTIA Turco déployés sur Bambari, se rend à l’hôpital de la ville pour aider le personnel soignant à prendre en charge les consultations journalières. Cette intervention permet au personnel médical de la Sangaris d’aller au-devant des besoins de la population, en traitant au plus tôt les maladies épidémiques en Centrafrique. Cette action renforce le service assuré par le personnel soignant centrafricain et les ONG.

 

L’hôpital, situé à la sortie de la ville de Bambari, dispose de quatre grands services : une maternité, un service pédiatrique, deux blocs opératoires et un service de consultation d’urgence. Certaines familles n’hésitent pas à faire plusieurs dizaines de kilomètres pour bénéficier d’une consultation. En moyenne, 40 consultations pédiatriques sont pratiquées par jour, et le paludisme, présent dans la région, vient augmenter le nombre de cas traités au sein de l’hôpital.

 

Cette opération, réalisée en coopération avec le personnel médical centrafricain, s’inscrit parfaitement dans la dynamique de progrès et de reconstruction la ville de Bambari.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 08:55
photo Marine Nationale

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24 Mars 2015 Sources : Marine nationale

 

Le 5 mars 2015, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude et la frégate Aconit appareillaient de Toulon pour la mission Jeanne d’Arc. L’école d’application des officiers de marine est adossée à cette pour cinq mois de déploiement.

 

Les huit médecins-stagiaires (quatre femmes et quatre hommes) participant à cette mission opérationnelle ont validé leur brevet de médecine navale au centre de formation de médecine navale de l’école du Val-de-Grâce au début de l’année 2015. Ils sont à bord pour s’approprier tous les aspects de la vie embarquée sur un bâtiment de la Marine nnationale, au sein d’un équipage constitué, pendant deux mois, et se préparer à leur future affectation. À ces fins, ils sont suivis par un professeur agrégé du Val-de-Grâce ayant servi dans la Marine ainsi que par les équipes médicales des deux navires afin de mettre en pratique leurs connaissances acquises au cours de plus de neuf années d’études de médecine.

 

Le début de la mission est marqué par la prise en main du matériel de l’hôpital du Dixmude, des embarquements à bord de l’Aconit et du sous-marin nucléaire d’attaque qui accompagne la mission, de l’élaboration des conférences sanitaires en vue des relâches opérationnelles et de la préparation de manœuvres tactiques interarmées organisées à Djibouti.

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 12:55
Le nouveau kit permet une extraction du blessé par la porte principale en position horizontale constante.

Le nouveau kit permet une extraction du blessé par la porte principale en position horizontale constante.

 

23/03/2015 Armée de l'air

 

Vendredi 13 mars 2015, un nouveau kit médical a été testé sur la base aérienne 107 de Villacoublay. Il doit équiper le Falcon 2000, dernier avion de la flotte de l’escadron de transport (ET) 60.

 

Le nouveau kit permet une extraction facilitée du blessé par la porte principale, en position horizontale constante, ce qui n’était pas le cas sur le précédent kit. « Il garantit ainsi une plus grande sécurité dans le chargement et le déchargement du patient », explique le capitaine François, commandant en second de l’escadrille aérosanitaire (EAS) 6/56 « Étampes ».

 

L’ET 60, l’EAS 6/56 et le centre médical des armées de Villacoublay ont ainsi validé son utilisation.

 

Les Falcon sont en alerte 24 heures sur 24. Ils disposent d’une capacité d’évacuation de patients couchés « réa », qui nécessitent une évacuation rapide, dans les 24 heures maximum. Ce nouveau kit médical permettra d’améliorer encore ces interventions d’urgence.

 

Et pour en savoir plus, plongez-vous dans le numéro 679 de mars 2015 d’Air actualités, qui a consacré un dossier aux évacuations aéromédicales.

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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 17:45
photo ECPAD

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20/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Depuis deux mois, le personnel médical du service de santé des armées supervise le centre de formation des soignants (CFS) à Manéah en Guinée. Cette formation médicale de lutte contre Ebola va être désormais conduite par l’institut humanitaire Bioforce, qui l’étendra à d’autres épidémies.

 

Le CFS, situé à 40 km du centre de traitements des soignants (CTS) de Conakry, a pour objectif d’apprendre au personnel soignants à se protéger contre toute contamination, et à soigner les malades infectés hospitalisés dans les centres de traitement Ebola (CTE). Chaque session compte 24 stagiaires, médecins, infirmiers ou hygiénistes désignés par la coordination nationale de lutte contre Ébola, provenant de toutes les préfectures de la Guinée.

 

Le CFS bénéficie à ce titre d’un vaste plateau technique reproduisant l’ensemble de l’organisation d’un CTE. L'équipe militaire française supervisait les sept formateurs guinéens et gérait l'administration générale des formations. Leur savoir-faire en matière de gestion des risques sanitaires NRBC (Nucléaire, Radiologique, Biologique et Chimique) a contribué au bon fonctionnement du processus médical.

 

Les formateurs du centre sont des médecins du service des maladies infectieuses de l’hôpital de Donka et de la Croix rouge guinéenne. Ils ont été formés en décembre 2014 par l’équipe de la sécurité civile française, qui a conçu le contenu pédagogique de la formation ainsi que le plateau technique d’entraînement. Cette formation s'est développée ensuite au profit de laborantins et de nouveaux formateurs. Jusqu’ici, 247 médecins, infirmiers, hygiénistes, laborantins préleveurs ont été formés. Six personnels du service de santé guinéen ont également reçu une instruction spécifique pour devenir à leur tour formateur. De retour dans leur région d’origine, ils pourront transmettre ces pratiques acquises au sein du centre.

 

Depuis l'été dernier, l'armée française prend pleinement part à l'action intergouvernementale française pour la lutte contre le virus Ebola, coordonnée par une Task Force interministérielle en Guinée. Avec la fin de cette mission, l'action des armées françaises se concentre sur le CTS qui est pleinement opérationnel avec près de 30 prises en charges de patients. 130 militaires, dont plus de 70 soignants volontaires des organismes relevant du service de santé des armées, ainsi qu’une vingtaine de militaires du 2erégiment de Dragons, participent pleinement à cette mission, soutenus par un détachement de commandement et de logistique.

photo ECPAD

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 15:45
photo ECPAD

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18/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Arrivé le 14 janvier en Guinée dans le cadre de l’action des armées françaises de lutte contre le virus Ebola, le brigadier Fabrice du 2e régiment de Dragons (2e RD) de Fontevraud, 27 ans, termine sa mission, fier du travail accompli auprès des équipes médicales et paramédicales du centre de traitement pour les soignants (CTS) à Conakry.

 

Originaire de l’Hérault, le brigadier Fabrice est étudiant en chimie lorsqu’il décide de rejoindre l’armée de terre une fois son diplôme obtenu. Il rejoint le 2e RD en mars 2011, le plus ancien régiment de l’Arme Blindée Cavalerie, dont la spécialité, unique au sein des armées, est l’intervention face aux dangers nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques. Le brigadier Fabrice travaille alors au quotidien au sein d'un peloton de reconnaissance. Sa mission est de rechercher, localiser et identifier les zones de danger chimiques ou nucléaires.

 

Lorsqu’il est informé qu'une projection future partira en Guinée avec une vingtaine de ses camarades et sous le commandement de son chef de corps, le brigadier Fabrice est volontaire et déterminé à remplir la mission. Cette opération d’assistance sanitaire, inédite pour les armées, nécessite l'expertise unique du 2e RD pour assurer la sécurisation des phases d'habillage et de déshabillage des soignants qui travaillent en zone de danger biologique au chevet des malades. Ils sont aussi susceptibles d’intervenir en cas d’incident ou de malaise d'un personnel dans cette zone. Ils assurent également les opérations de décontaminations nécessaires pour garantir une biosécurité maximale des matériels et des infrastructures spécialement créées pour cette mission.

 

Le brigadier Fabrice est investi dans sa mission, aussi déclare-t-il : « faire de l’agent biologique en réel, c'est génial ». Effectivement, cette mission lui donne l'occasion de mettre en œuvre les procédures répétées en France ou lors d’exercices internationaux. Ces procédures sont adaptées au terrain, participant ainsi pleinement au succès du déploiement français. Il confie avoir été confiant et serein durant ces deux mois, malgré le risque réel que présente un virus mortel, grâce à une maîtrise des techniques adaptées à la situation. Sa priorité était d'être rapide et méticuleux, notamment lors de la phase d'habillage. De sa rigueur dépendait la sécurité du personnel entrant en zone de danger biologique et la précision de ses gestes assurait la sécurité du personnel lors du déshabillage des équipes qui avaient passé plus d'une heure sous l'équipement de protection individuelle (EPI).

 

La bonne ambiance tant avec le personnel guinéen qu'avec ses camarades de Condé Dragons et le personnel du détachement de soutien a rendu cette mission opérationnelle humainement très riche et professionnellement exaltante.

 

Depuis l'été dernier, l'armée française prend pleinement part à l'action intergouvernementale française pour la lutte contre le virus Ebola, coordonnée par une Task Force interministérielle en Guinée. Avec la fin de mission mi-mars des deux militaires SSA superviseurs du centre de formation pour les soignants (CFS), l'action des armées françaises se concentre sur le CTS qui est pleinement opérationnel depuis janvier 2015, avec une trentaine de prises en charges de patients. 130 militaires dont plus de 70 soignants volontaires des organismes relevant du service de santé des armées et une vingtaine de militaires du 2e régiment de dragons à la spécialité NRBC, participent pleinement à cette mission soutenus par un détachement de commandement et de logistique.

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15 mars 2015 7 15 /03 /mars /2015 12:45
photos DCSSA et ECPAD

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13/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le médecin K. Fassou, sergent du service de santé des armées guinéen (SSA), travaille depuis quelques semaines au CTS en tant que stagiaire. Arrivé à la fin de sa formation théorique et pratique, pleinement intégré au sein de l'équipe médicale française, il se confie sur cette expérience exceptionnelle partagée avec ses homologues.

 

Tout a commencé lors de sa formation au sein du centre de formation des soignants (CFS) de Manéah, le 8 février dernier, où il a suivi les cours théoriques et pratiques de bio-sécurité, bio-nettoyage, techniques d'habillage et déshabillage...Une phase d'observation au CTS suivie d'un test et le docteur K. Fassou était choisi avec son groupe pour rejoindre le centre.

 

En observation lors des premières entrées en zone rouge, il a rapidement pris ses marques et a su apporter une plus-value concrète en facilitant les échanges entre l'équipe médicale française et les patients, souvent limités à cause de la barrière de la langue. Il intervient également en zone communautaire avec la psychologue lors des séances avec les familles. « Je peux aider à gérer les incompréhensions ».

 

Sa première intervention en qualité de médecin a été la pose d'une sonde urinaire sous le regard avisé d'un médecin français. Quelque jours plus tard, il réalisait avec son équipe et un infirmier français la prise en charge intégrale d'un nouveau patient et les prélèvements nécessaires pour déterminer le diagnostic avec le laboratoire P 3* ; puis il a enchaîné avec la visite d'un patient en hospitalisation.

 

« Le bilan est positif » déclare-t-il avec le sourire. Il souhaite bien sûr que l'épidémie Ebola se termine et que le concept du CTS puisse servir pour d'autres causes. Avec les différents patients traités au CTS, il a étudié les diverses évolutions de la maladie et a pu en tirer des apprentissages tant au niveau clinique que biologique. Il est sincèrement triste de quitter « cette famille » avec qui il a vécu des moments forts en émotion. Dans quelques jours, un autre groupe prendra le relais pour continuer cette collaboration fructueuse.

 

Depuis l'été dernier, l'armée française prend pleinement part à l'action intergouvernementale française pour la lutte contre le virus Ebola, coordonnée par une Task Force interministérielle en Guinée. Avec la fin de mission mi-mars des deux militaires SSA superviseurs du CFS, l'action des armées françaises se concentre sur le CTS qui est pleinement opérationnel avec plus de 20 prises en charge de patients. 130 militaires dont plus de 70 soignants volontaires des organismes relevant du service de santé des armées et une vingtaine de militaires du 2e régiment de Dragons à la spécialité NRBC, participent pleinement à cette mission soutenus par un détachement de commandement et de logistique.

 

*Le laboratoire P3 déployé à Conakry est une structure modulaire qui permet de protéger à la fois l'opérateur et les populations environnantes grâce à l’étanchéité de l'enceinte, une mise en dépression des locaux et une filtration de l'air rejeté. Son espace confiné est indispensable aux recherches ou analyses sur des agents pathogènes de classe 3, ici parfaitement adapté au contexte de l'épidémie Ebola.

 

DOSSIER DE PRESSE Ebola (format pdf, 2 MB).

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11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 20:55
Mission Jeanne d'Arc 2015

 

10 Mars 2015 par Marine Nationale

 

Dossier de presse (PDF)

 

Plus d'informations

Mission Jeanne d'Arc 2015
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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 18:55
[Teaser] Afghanistan : du déploiement aux 1ers engagements des forces françaises



10 mars 2015 Ministère de la Défense

 

#Afghanistan - Après treize ans d’opérations de lutte contre le terrorisme et de sécurisation au sein d’une coalition internationale, les militaires français ont quitté l’Afghanistan. Les forces afghanes sont aujourd’hui responsables de la sécurité de leur pays. Pendant ces treize années, près de 70 000 soldats français ont été projetés dans les opérations Héraclès, Pamir, Arès ou encore Epidote. Ils y ont combattus et laissé une part d’eux-mêmes dans les montagnes afghanes. 700 ont été blessés, 89 sont morts, au nom de leur engagement.
Dans cette première partie du Journal de la Défense (#JDef) « spécial Afghanistan », nous vous emmenons sur le théâtre d’opération afghan pour revivre les moments forts de l’engagement des forces françaises entre 2001 et 2009.

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 08:45
Ebola : une nouvelle sortie de deux patients guéris

 

09/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 6 mars, deux soignants contaminés par Ebola sont sortis guéris du centre de traitement des soignants de Conakry (CTS), mis en œuvre par les armées françaises en Guinée.

 

Les deux patients, médecins guinéens, sont sortis guéris du virus Ebola après 15 jours de prise en charge en chambre individuelle au sein du CTS, ajoutant deux victoires de plus à l’équipe médicale, suite aux trois patients sortis les 16 et 23 février dernier.

 

Après le diagnostic définitif de contamination au virus Ebola réalisé par les biologistes et les techniciens du laboratoire P3, l'équipe médicale avait commencé le protocole Favipiravir, adapté à leurs symptômes. Les médecins et paramédicaux ont assuré au gré des tours de garde le suivi des patients derrière leurs équipements de protection individuel (EPI). Le soutien psychologique aux patients est un élément déterminant dans le processus de guérison, et les patients pouvaient communiquer avec leur proche grâce à des téléphones et tablettes. Les familles, amis et collègues sont venus les voir régulièrement grâce à l'espace communautaire mis en place pour soutenir les malades durant leur hospitalisation. Tous étaient là pour les accueillir à leur sortie.

 

Deux nouveaux patients contaminés par le virus ont été accueillis au CTS le 7 mars. Ainsi, depuis le 23 janvier, 20 personnes ont été prises en charge dont 9 ayant contracté le virus. Le CTS déplore un décès à ce jour, des suites d'une insuffisance rénale, l'une des conséquences de la maladie Ebola.

 

Depuis cet été, les armées françaises prennent pleinement part à l'action gouvernementale de lutte contre le virus Ebola, coordonnée par une Task Force interministérielle en Guinée. Cette participation a d’abord consisté à mettre à disposition des capacités d’évacuation sanitaire et d’hospitalisation de patients contagieux au sein des hôpitaux militaires français, à la viabilisation d’une piste sommaire en Guinée et de différentes structures du plan interministériel Ebola. Le CTS est une structure unique de soins qui répond à un réel besoin pour tous ceux qui sont en première ligne dans la lutte contre Ebola en Guinée. 130 militaires y sont déployés, dont plus de 70 soignants volontaires du service de santé des armées, la plupart issus des hôpitaux militaires français.

Ebola : une nouvelle sortie de deux patients guéris
Ebola : une nouvelle sortie de deux patients guéris
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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 18:45
photo EMA / ECPAD

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09/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 7 mars, une délégation de l'agence gouvernementale américaine en matière de protection de la santé et de sécurité publique, présidée par Thomas Frieden (Centers for disease control and prevention) s'est rendue au centre de traitement des soignants (CTS) de Conakry en Guinée, mis en place par les armées françaises.

 

Cette visite a été guidée par l'ambassade de France et ses collaborateurs présents en Guinée sur les différents pôles d'action de la lutte contre Ebola, dont le CTS fait partie. La visite a notamment porté sur l'unité de distribution de produits de santé , le laboratoire « P3 », les SAS d'habillage et de déshabillage du personnel en équipement de protection individuelle (EPI), la chambre individuelle à usage unique, les détails techniques de construction de la dalle sur laquelle reposent les structures mobiles, le concept de zéro effluent et enfin le poste de commandement médical.

 

Le directeur médical et concepteur du centre, a expliqué les trois mots clefs qui caractérisent le CTS : environnement, autonomie et intégration. Le directeur du CDC s’est dit très impressionné devant ce dispositif inédit et innovant.

 

Cette visite importante pour le partage d'expertise entre les acteurs de la coordination de la lutte contre le virus Ebola, marque une transversalité des compétences et des savoir-faire, ainsi qu’une reconnaissance internationale de ce déploiement médical français. Tout ou partie du CTS pourra être utilisé(e) à nouveau pour la gestion de crises sanitaires.

 

Depuis cet été, les armées françaises prennent pleinement part à l'action gouvernementale de lutte contre le virus Ebola, coordonnée par une Task Force interministérielle en Guinée. Cette participation a d’abord consisté à mettre à disposition des capacités d’évacuation sanitaire et d’hospitalisation de patients contagieux au sein des hôpitaux militaires français, à la viabilisation d’une piste sommaire en Guinée et de différentes structures du plan interministériel Ebola. Le CTS est une structure unique de soins qui répond à un réel besoin pour tous ceux qui sont en première ligne dans la lutte contre Ebola en Guinée. 130 militaires y sont déployés, dont plus de 70 soignants volontaires du service de santé des armées, la plupart issus des hôpitaux militaires français.

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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 13:57
photo ECPAD

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08/03/2015 par Paul Hessenbruch  -DICOD

 

#JournéeDeLaFemme - Médecin, parachutiste, pilote, puis première femme militaire à devenir général, Valérie André est une légende des armées et de la France. Pour ce numéro spécial « 8 mars, journée internationale de la femme », le Journal de la Défense (#JDef) a recueilli son témoignage exceptionnel au Musée de l’Air et de l’Espace. « Tout a commencé par un rêve de petite fille de 10 ans, volant tel un astre… »

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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 13:45
photo EMA / ECPAD

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08/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

« Le moral fait tout » selon les patients du centre de traitement des soignants (CTS). Le psychologue clinicien du service de santé des armées, capitaine Aline, ne les contredira pas. Elle nous confie comment elle a appréhendé cette mission singulière pour laquelle elle s'est portée volontaire et les  mesures qu'elle a mises en place pour accompagner les patients, leurs familles et les militaires français depuis son arrivée en janvier dernier.

 

L'aspect inédit de la mission de lutte contre le virus Ebola au sein du CTS a attiré Aline qui travaille au quotidien en France en hôpital d'instruction des armées. « Faire quelque chose d'important dans un contexte nouveau » tel était son leit-motiv. Elle a ainsi dessiné les contours de son poste avec énergie et passion. Du bon sens, de l'humanité, une éthique relationnelle sont ses ingrédients pour relever un challenge professionnel et personnel hors du commun.

 

Concrètement, elle a cherché à optimiser le relationnel avec les patients pour passer outre la barrière de la langue, de la culture et comprendre leurs besoins. L'espace communautaire lui a permis de « palabrer » avec eux, sans équipement de protection individuelle (EPI), à une distance de sécurité, et ce de façon à humaniser l'approche. Les patients sont en effet habitués à voir uniquement les regards des équipes de soin, cachées par les EPI.

 

Le maintien du lien avec la famille et le groupe social contribue fortement au moral du patient. Ce constat rapidement établi a été renforcé par les résultats d'actions en apparence anodines telles que mettre à disposition les objets de rituels religieux ou encore faire venir du riz cuisiné par la famille. Le respect de l'intégrité culturelle, religieuse et communautaire est une priorité.

 

Une anecdote illustre le pouvoir des croyances en Guinée. Les familles craignaient d'accéder à l’espace communautaire du CTS et d'y être contaminées malgré le fait qu'Aline leur montrait l'exemple. La réticence était due  au fait que certains guinéens pensent que les blancs sont vaccinés contre Ebola! Chasser les idées fausses est également un des combats pour lutter contre le virus Ebola et la stigmatisation des malades.

 

Son rôle comprend également en continu le soutien du personnel militaire français pour les accompagner dans la gestion des actions menées au sein de cette mission extrêmement sensible et consommatrice en énergie et  en investissement émotionnel.

 

Lorsque nous lui demandons ce qu'elle retiendra de sa mission, à quelques jours du retour en France, elle nous répond « les histoires de chacun ».

 

Depuis l'été dernier, l'armée française prend pleinement part à l'action intergouvernementale française pour la lutte contre le virus Ebola, coordonnée par une Task Force interministérielle en Guinée. Cette participation a d'abord consisté à s'intégrer à la coordination de la Task Force Ebola, à mettre à disposition des capacités d'évacuation sanitaire et d'hospitalisation de patients contagieux au sein de l'hôpital d’instruction des armées français Bégin et à viabiliser une piste sommaire en Guinée. A l'heure actuelle, le centre de formation des soignants est supervisé par un médecin et un infirmier du service de santé des armées jusqu'au transfert à une ONG fin mars, et le CTS est pleinement opérationnel avec 20 prises en charges de patients dont 13 cas Ebola. 130 militaires dont plus de 70 soignants volontaires des organismes relevant du service de santé des armées et une vingtaine de militaires du 2erégiment de dragons à la spécialité NRBC, participent pleinement à cette mission, soutenus par un détachement de commandement et de logistique.

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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 13:56
Mission Jeanne d’Arc 2015 : c’est parti !

 

06/03/2015 Sources : Marine nationale

 

Le 5 mars 2015, le général de Villiers, chef d’état-major des armées s’est rendu à Toulon pour le départ de la mission Jeanne d’Arc 2015. Il était accompagné de l’amiral Rogel, chef d’état-major de la Marine, du général Maire, major général des armées, du général Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre et du général Mercier chef d’état-major de l’armée de l’Air. Cette mission mobilisera pendant 5 mois un groupe amphibie composé du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude, de la frégate type La Fayette (FLF) Aconit ainsi que d’un groupe aéoromobile.

 

La mission Jeanne d’Arc 2015 a pour objectif de permettre aux élèves sortant de l’École navale de se confronter à la réalité du monde maritime et d’achever leur formation en les intégrant pleinement à un équipage, loi des bacs d’école et des côtes bretonnes. Les officiers élèves vivront leur premier vrai déploiement opérationnel et seront confrontés pendant les cinq prochains mois à la réalité des opérations.

 

 La mission Jeanne d’Arc intègre également des éléments issus des autres armées et services. Parmi eux, des Saint-Cyriens, des médecins du service de santé des armées, des commissaires du commissariat des armées, des élèves de la direction générale de l’Armement ainsi que des élèves administrateurs des affaires maritimes. Une pluralité qui confère à cette mission une dimension interarmées significative et formatrice pour l’ensemble de ces jeunes cadres.

 

 La mission a aussi une dimension internationale incarnée non seulement dans la composition de l’équipage, qui intègre en son sein une vingtaine d’élèves étrangers, mais aussi par les actions de coopération qui la ponctueront. Le groupe amphibie participera en effet à plusieurs interactions planifiées avec nos partenaires dans les régions traversées.

 

Convaincu que cette mission marquera durablement ces jeunes officiers, le CEMA leur a réitéré sa confiance et sa fierté. Il leur a rappelé qu’ils constituent la richesse de l’armée : une armée jeune, unie, engagée, capable de mener des opérations sur le temps long et en coalition. Il leur a signifié que, dans un monde toujours plus incertain, alors qu’est engagée une phase de transformation et que le rythme des engagements opérationnels ne faiblit pas, leur responsabilité serait grande et qu’ils devraient  maintenir le cap défini par leurs aînés.

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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 18:45
Ebola : bilan des actions de l'armée française

 

04/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Mis en place depuis trois mois dans le cadre de la lutte contre Ebola, le centre de formation des soignants (CFS) et le centre de traitement des soignants (CTS) de Conakry en Guinée, construits par les forces armées françaises, ont dressé un premier bilan.

 

Ouvert début décembre 2014, près de 200 soignants ont été formés par sept médecins formateurs guinéens au sein du CFS, supervisés par un médecin et un infirmier du service de santé des armées françaises. Leur mission touche à sa fin puisque dans quelques semaines, l'institut Bioforce prendra le relais et étendra la formation de riposte contre les épidémies en général, dont Ebola.

 

Le CTS, opérationnel le 23 janvier 2015, a pris en charge dix-huit soignants dont six ayant contractés la maladie Ebola. Trois d'entre eux sont sortis guéris les 16 et 23 février derniers, et les trois autres sont toujours suivis par les équipes médicales militaires du CTS, sous traitement favipiravir, recommandé par l'Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM). Deux d'entre eux sortiront guéris en fin de semaine. Le premier décès du virus Ebola au CTS a été relevé le 1ermars suite à une insuffisance rénale, symptomatique du virus.

 

Par ailleurs, la diversité des partenaires de la lutte contre le virus Ebola venus visiter le CTS montre l'intérêt porté à ce concept inédit et efficace. Cette semaine, la visite de plusieurs organisations sanitaires internationales, comme le Centre de Contrôle et de Prévention des maladies (CDC), l'Institut Pasteur, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Médecin Sans Frontière (MSF) ou encore l'ambassade Japonaise en Guinée, suggère que la totalité ou du moins une partie de ce concept pourrait être réutilisée dans d'autres contextes de crise sanitaire.

 

Depuis l'été dernier, l'armée française prend pleinement part à l'action intergouvernementale française pour la lutte contre le virus Ebola, coordonnée par une Task Force interministérielle en Guinée. Cette participation a d'abord consisté à s'intégrer à la coordination de la Task Force Ebola, à mettre à disposition des capacités d'évacuation sanitaire et d'hospitalisation de patients contagieux au sein de l'hôpital d’instruction des armées françaises Bégin et à viabiliser une piste sommaire en Guinée. A l'heure actuelle, le CFS est actif et le CTS pleinement opérationnel avec une expertise réelle et des résultats positifs. 130 militaires dont plus de 70 soignants volontaires des organismes relevant du service de santé des armées et une vingtaine de militaires du 2e régiment de dragons participent pleinement à cette mission.

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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 13:45
Retour sur la mission Corymbe 127

 

3 Mars 2015 Source : Marine nationale

 

La 127ème mission Corymbe aura mobilisé trois bâtiments de la Marine nationale : les patrouilleurs de haute mer Enseigne de vaisseau Jacoubet (19 octobre/11 décembre 2014) et Lieutenant de vaisseau Lavallée (11 décembre 2014/8 février 2015) ainsi que le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre (21 novembre 2014/8 février 2015).

 

Le Tonnerre  et son équipage de 251 marins comprenant 19 personnels de la flottille amphibie et 9 du détachement d’hélicoptère de la 22S ont ainsi été déployés près de 3 mois en zone Corymbe.

 

Ce 127ème mandat a été renforcé d’une dimension médicale dans le cadre de la lutte contre la propagation du virus Ebola. Le BPC a chargé à son bord 29 containers, 5 palettes et un abri modulaire sur son port base de Toulon ainsi qu’au port de Dakar ou l’attendait une partie du matériel. Ce fret était essentiellement constitué de l’infrastructure nécessaire au montage d’un centre de traitement, de lits de camps, de combinaisons, de masques et autres protections pour les personnels soignants ainsi que des médicaments délivrés par le Service de Santé des Armées.

 

Le tout a été acheminé au port de Conakry à la fin du mois de novembre 2014. Cette cargaison a permis la mise en place du centre de traitement au profit des soignants atteints du virus Ebola en Guinée Conakry.

 

Le  Tonnerre  a ensuite pris la direction du port d’Abidjan en Côte d’Ivoire pour y effectuer sa première relâche opérationnelle. Sa présence à permis de procéder à des manœuvres amphibies avec la force Licorne dans la lagune d’Abidjan, en réalisant un débarquement de 11 véhicules et 45 militaires grâce aux 2 chalands de transport de matériel (CTM) et à l’engin de débarquement amphibie rapide (EDAR) de la flottille amphibie.

 

L’équipage en a aussi profité pour former des marins ivoiriens aux techniques de lutte contre les sinistres et au secourisme au combat, à l’occasion de l’une des nombreuses périodes d’instruction opérationnelle (52) qui ont été menées dans le golfe de Guinée par les trois bâtiments de la Marine Nationale à l’occasion de cette mission.

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 12:55
[Teaser] Numéro spécial « Valérie André, un destin exceptionnel » (JDef)

 

26 févr. 2015 JDEF

 

#JournéeDeLaFemme - Pour ce numéro spécial « 8 mars, journée internationale de la femme », le Journal de la Défense (#JDef) a recueilli le témoignage exceptionnel de Madame le général Valérie André, au Musée de l’Air et de l’Espace. « Tout a commencé par un rêve de petite fille de 10 ans, volant tel un astre… »

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 13:55
Mission Jeanne d’Arc 2015 : embarquement des officiers élèves

 

24 Février 2015 Source : Marine nationale

 

Le 15 février, ce sont 95 officiers-élèves - parmi lesquels 13 officiers-élèves étrangers et 7 commissaires-élèves - ainsi que 8 stagiaires médecins qui ont embarqué à bord du Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) Dixmude pour la Mission Jeanne d’Arc.

 

Au programme de cette première phase d’intégration à quai, les officiers-élèves vont découvrir leur environnement de travail et se préparer avant le grand départ pour la mission Jeanne d’Arc 2015. Ils recevront des enseignements dans les domaines maritimes, humains, militaires et scientifiques et découvriront les arcanes du bâtiment afin d'assumer des fonctions de quart dès l'appareillage.

 

Par ailleurs, au cours de cette période toulonnaise, des stages, des visites (ESNA, Salon de Provence…) ainsi que des échanges avec des représentants des industries maritimes (CMA-CGM, TECHNIP, Armateurs de France, etc.) et de jeunes cadres du ministère des affaires étrangères sont également prévus afin de leur permettre d'appréhender les enjeux du monde maritime et des zones de leur déploiement.

 

Pendant près de 5 mois, "loin, longtemps, en équipage et en mission", à bord du BPC Dixmude et de sa conserve, la Frégate Légère Furtive (FLF) Aconit, les jeunes officiers vont pouvoir, au cours de patrouilles opérationnelles, s’adapter à la vie embarquée, s’exercer au quart et mettre en application les enseignements techniques et opérationnelles qu’ils ont reçus. Profitant d'un intense déploiement opérationnel, ils parachèveront ainsi leur formation de trois ans à l'Ecole navale avant de rejoindre leur première affectation.

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 11:45
photos ECPAD

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23/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 23 janvier,  dans le cadre de la lutte contre Ebola, un laboratoire « P3 » modulaire a été déployé pour la première fois en opérations extérieures. Il a permis le diagnostic et le suivi de l’évolution des trois soignants guinéens contaminés par le virus Ébola, dont deux ont été guéris et un est toujours hospitalisé au centre de traitement de soignants de Conakry en Guinée.

 

Ce format de laboratoire, déployé en quelques heures, a été imaginé par les équipes de l’hôpital militaire Bégin et de l’Institut de recherche biomédicale des armées, pour le plan gouvernemental d’intervention face aux menaces biologiques (BIOTOX). Il protège à la fois l’utilisateur qui manipule le sang contaminé dans l’une des deux « boîtes à gants » et l’environnement, grâce à l’enceinte en dépression, en cas d’incident. L’équipe est constituée de deux médecins biologistes et de quatre techniciens de laboratoire. Leur formation pour utiliser ce matériel en équipement de protection individuelle (EPI) a été préalablement réalisée à Bégin.

 

L’équipe médicale a procédé à l’analyse biochimique et aux tests de diagnostic rapide (paludisme, dengue, VIH), grâce à des échantillons sanguins prélevés sur les patients placés en zone rouge du CTS. Les résultats, transmis par Bluetooth, ont permis de suivre les conséquences du virus Ebola sur l’état des patients et de procéder à l’inactivation virale, c’est-à-dire la décontamination du sang, afin de pouvoir sortir les échantillons sécurisés pour procéder au test Ebola (PCR).Les opérations habituelles de bio nettoyage, de décontamination des « boites à gants » et  l’évacuation des déchets selon les procédures en vigueur ont ensuite été réalisées.

 

Depuis cet été, les armées prennent pleinement part à l’action gouvernementale de lutte contre le virus Ebola. Cette participation a d’abord consisté à mettre à disposition des capacités d’évacuation sanitaire et d’hospitalisation de patients contagieux au sein des hôpitaux militaires français, à la viabilisation d’une piste sommaire en Guinée et de différentes structures du plan interministériel Ebola. Le CTS est une structure unique de soins qui répond à un réel besoin pour tous ceux qui sont en première ligne dans la lutte contre Ebola en Guinée. 120 militaires français y sont déployés, dont 70 soignants issus du service de santé des armées, la plupart issus des hôpitaux militaires français.

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 12:45
Côte d’Ivoire : don de matériel médical à l’hôpital militaire d’Abidjan (HMA)

 

20/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 13 février 2015, le lieutenant-colonel Sébastien, médecin-chef des Forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) et commandant le centre médical interarmées d’Abidjan (CMIA), a procédé à un don de matériel médical à l’hôpital militaire d’Abidjan (HMA) en présence du médecin colonel Koffi N’Goran Bernard, directeur du HMA et de toute son équipe médicale. D’un volume de 40m3, il était composé de palettes d’une valeur de plus de 30 000 euros, comprenant des kits pour les soins et du matériel chirurgical.

 

Cette donation est le fruit d’une volonté commune des médecins militaires ivoiriens et français de renforcer leurs échanges pour redéfinir les modalités d’une coopération renouvelée. Leur objectif est de multiplier les occasions de partager leurs expériences, leur savoir-faire, et de consolider le lien de confiance et d’amitié qui les unit. C’était également l’occasion pour le lieutenant-colonel Sébastien médecin-chef des FFCI et commandant le CMIA de marquer solennellement l’attachement de la France à la coopération ivoiro-française dans toutes ses composantes.

 

Cet hôpital militaire a été construit en 1980 dans le but de recevoir les militaires de l'armée ivoirienne et leurs familles, et c’est en 1995 qu’il prend l’appellation d’hôpital Militaire d’Abidjan (HMA). Le HMA est le seul hôpital militaire de Côte d'Ivoire. C'est un centre de santé situé à l'intersection des communes d’Adjamé, d’Abobo, et de Cocody. Il s'étend sur une superficie de 3 hectares et comporte une équipe médicale d’une trentaine de médecins militaires. Il dispose notamment de services de cardiologie, d’anesthésie-réanimation, d’ophtalmologie et d’orthopédie. Il accueille aujourd’hui des civils et répond aux exigences de la population en matière de santé,  de proximité, et permet de désengorger en partie le CHU d’Abidjan.

Côte d’Ivoire : don de matériel médical à l’hôpital militaire d’Abidjan (HMA)Côte d’Ivoire : don de matériel médical à l’hôpital militaire d’Abidjan (HMA)
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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 07:45
photos ECPAD

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18/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 17 février, les deux premiers soignants guinéens contaminés par Ébola et pris en charge au centre de traitement des soignants (CTS) de Conakry mis en œuvre par les armées françaises, en Guinée, sont sortis guéris. Une réussite pour l’ensemble du détachement du CTS.

 

Les deux patients avaient été hospitalisés au sein du CTS, le 2 février, dans des chambres individuelles, en zone rouge. Pendant deux semaines, les équipes médicales du service de santé des armées, en équipement de protection individuelle étanche, leur ont prodigué les soins nécessaires et administré le Favipiravir ©, traitement donné dans le cadre d’un protocole d’essai thérapeutique. Chaque jour, l’équipe du laboratoire « P3 » déployé dans le CTS a réalisé les analyses nécessaires au suivi de l’évolution de la maladie et de l’état des patients.

 

L’équipe a également veillé à leur apporter un soutien psychologique, important dans le processus de guérison, avec visites de familles régulières et un téléphone pour joindre leurs proches. Sortis complètement guéris, les patients ont été conduits chez eux, avec une attestation de guérison pour faciliter leur retour dans leur communauté. Un troisième patient contaminé est actuellement hospitalisé et bénéficie de la même prise charge. Neuf patients ont été accueillis au CTS depuis son ouverture, le 23 janvier.

 

Depuis cet été, les armées prennent pleinement part à l’action gouvernementale de lutte contre le virus Ebola. Cette participation a d’abord consisté à mettre à disposition des capacités d’évacuation sanitaire et d’hospitalisation de patients contagieux au sein des hôpitaux militaires français, à la viabilisation d’une piste sommaire en Guinée et de différentes structures du plan interministériel Ebola. Le CTS est une structure unique de soins qui répond à un réel besoin pour tous ceux qui sont en première ligne dans la lutte contre Ébola en Guinée. 120 militaires français y sont déployés, dont 70 soignants du service de santé des armées, la plupart issus des hôpitaux militaires français.

EBOLA : Sortie de deux patients guéris du CTSEBOLA : Sortie de deux patients guéris du CTSEBOLA : Sortie de deux patients guéris du CTS
EBOLA : Sortie de deux patients guéris du CTS
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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 12:54
La démarche « gagnant - gagnant » du SSA à Metz

 

11/02/2015 Sources : État-major des armées

 

L’Hôpital d’instruction des armées (HIA) Legouest de Metz s’est lancé depuis plusieurs mois dans un partenariat avec le centre hospitalier régional (CHR) de Metz – Thionville. Cette démarche « gagnant – gagnant » se traduit par 20 coopérations mises en place entre ces deux établissements et s’est récemment concrétisée par une meilleure prise en charge des urgences dentaires.

 

Le 1er octobre 2014, l’Unité de consultation odontologique non programmée (UCONP) voit le jour, afin d’assurer une meilleure prise en charge des urgences dentaires sur le bassin nord Lorrain. Cet objectif de permanence de soins s’inscrit pleinement dans la dynamique de transformation du Service de santé des armées baptisé « Modèle SSA 2020 », en concertation étroite avec l’agence régionale de santé (ARS), dans l’objectif de la stratégie nationale de santé.

 

Ainsi, cette région bénéficie d’un service d’urgence à la pointe et ouvert 7 jours sur 7. Il est composé de 2 chirurgiens dentiste militaires, 5 chirurgiens dentiste civils, 2 réservistes, 2 internes, 30 étudiants, 6 aides-soignants et 2 secrétaires. En mutualisant les compétences, la formation et les installations, l’UCONP permet aujourd’hui de répondre aux besoins tout en préservant les missions des armées. En effet, la prise en charge des militaires dans le cadre de la préparation opérationnelle des forces reste une priorité.

 

« En tout, 9 mois de travail ont été nécessaires, inspirés par l’organisation nocturne des urgences dentaires de l’hôpital d’instruction des armées Robert Picqué, afin de créer une convention quadripartite (CHU/CHR/faculté/HIA) », explique le chirurgien-dentiste principale Magalie Brochard-Hamon, chef du service d’odontologie de l’HIA Legouest, à l’origine du projet.

 

Membre titulaire du CFMSSA depuis 2012, elle témoigne par ailleurs : « mes convictions, nourries par la concertation au sein du CFMSSA, les retours d'expérience et témoignages des militaires et civils, accordent mon souhait et mon devoir d'être au rendez-vous « SSA 2020 » et de participer, en tant que chirurgien-dentiste, à l'efficience du modèle d'armée qui s'opère sous nos yeux ».

 

Un bel exemple d’une transformation des armées, directions et services, visant ensemble à être « opérationnels, autrement ».

La démarche « gagnant - gagnant » du SSA à Metz
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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 12:45
photos EMA

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11/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Depuis le 14 janvier, l’aide-soignante de classe normale Céline, de l’hôpital d’instruction des armées Clermont-Tonnerre de Brest, est en Guinée, pour participer à la lutte contre Ébola au sein du centre de traitement des soignants (CTS) construit et mis en œuvre par les armées françaises.

 

L’ASCN Céline fait partie des équipes médicales qui entrent en zone rouge d’hospitalisation pour prendre en charge les soignants guinéens contaminés par le virus Ébola. Elle s’est portée volontaire pour cette mission unique pour le service de santé des armées. « Déployer un hôpital de campagne pour une épidémie, c’est une première. Il a fallu s’adapter au cheminement sous les tentes, à l’équipement de protection, apprendre à travailler avec les autres soignants des hôpitaux militaires de toute la France et avec les militaires des régiments qui nous soutiennent, c’est très enrichissant. »

 

Diplôme d’État d’aide-soignante en poche, Céline s’est engagée en 2006, avec un premier contrat d’un an à l’hôpital militaire de Brest sur les conseils de sa sœur, infirmière militaire. « Le service de santé est une petite famille » explique-t-elle. « Les équipes en HIA sont très soudées, c’est très agréable d’y travailler. » Depuis, elle a enchainé deux contrats de cinq ans comme MITHA (militaire infirmier et technicien des hôpitaux des armées), d’abord au service de réanimation, puis en chirurgie.

 

Sa motivation à l’engagement : les opérations extérieures, pour « se dépayser, travailler avec d’autres personnes et faire des choses qu’on ne fait pas en France. » Souhait exaucé, elle en a fait quatre en 8 ans de service : Djibouti, Afghanistan, à deux reprises et la Côte-d’Ivoire. « On a davantage de responsabilités en opérations extérieures, ces expériences nous apportent beaucoup sur le plan professionnel et personnel ».

 

L’ASCN Céline prodigue les soins aux deux patients contaminés actuellement hospitalisés. Elle intervient en zone rouge avec un binôme infirmier militaire, parfois renforcé d’un médecin, tous en équipement de protection individuelle. Leur action est limitée à une heure pour éviter toute déshydratation et surveillée par webcam depuis le poste de commandement médical. Valides mais fébriles, les patients nécessitent une surveillance constante. « Il faut les réhydrater, soulager la douleur, leur donner leur traitement, les rassurer, leur apporter les repas et nettoyer la chambre »  car le virus Ébola provoque fièvre, diarrhées, et vomissements hautement contaminants. Les règles de sécurité sont drastiques. « On est bien encadré et je n’ai pas d’appréhension. Ça change vraiment du quotidien de l’hôpital. C’est pour ce genre de mission que je me suis engagée. »

 

4 700 paramédicaux servent au service de santé des armées. Ils sont recrutés sur titre pour servir dans les hôpitaux militaires après une formation militaire initiale, ou bien sur concours pour intégrer l’École du personnel paramédical des armées (EPPA Toulon) qui prépare à l’obtention du diplôme d’État d’infirmier ou d’aide-soignant. Les compétences ainsi acquises leur permettent de s’adapter rapidement à toutes les conditions d’exercice, notamment en opérations extérieures.

Portrait d’une aide-soignante militaire engagée dans la lutte contre EbolaPortrait d’une aide-soignante militaire engagée dans la lutte contre Ebola
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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 12:55
Le numéro de février d'Armées d'aujourd'hui est en ligne

 

09/02/2015 La Rédaction Armées d’Aujourd’hui

 

Comme tous les mois, retrouvez dès maintenant la revue du ministère en version numérique sur notre site.

 

Le numéro 395 d’Armées d’Aujourd’hui de février 2015 ne pouvait s’ouvrir sans que l’édito rende hommage aux neuf aviateurs français décédés tragiquement le 26 janvier sur la base espagnole d’Albacete. Vous y retrouvez  les messages de François Hollande, président de la République, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense et du général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’Air.

Ce mois-ci en exclusivité, l’interview du général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, qui ouvre le dossier « Transformation, priorité à l’opérationnel ». Le nouveau modèle du service de santé des armées, la supply chain ou les derniers programmes d’armements composent  aussi ce dossier.

Armées d’Aujourd’hui revient sur les opérations en cours, Chammal, Sangaris ou encore l’opération intérieure d’une ampleur sans précédent : Sentinelle. C’est en suivant la formation des soixante volontaires du service de santé des armées avant leur projection en Guinée pour « faire face à Ebola » que l’on clôt les pages opérations.

Votre magazine fait aussi la part belle au nouveau centre interarmées de défense NRBC, à la formation des réservistes d’état-major ou encore aux stages de sensibilisation aux effets du manque de sommeil.

Enfin, Armées d’Aujourd’hui invite le lecteur à découvrir sur les écrans le documentaire of men and war, les blessures invisibles  dans sa rubrique culture et à faire un détour historique aux côtés des fantassins suisses.

Bonne lecture.

 

>>> Lire le magazine

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 12:45
Barkhane : mission d’expertise sanitaire en appui des autorités maliennes

 

10/02/2015 Sources : État-major des armées

 

De novembre 2014 à janvier 2015, un médecin français a été détaché au Mali pour participer à une évaluation du risque Ebola après la découverte d’une souche dans une clinique de Bamako.

 

Un cas de virus Ebola a été diagnostiqué en novembre 2014, au sein de la clinique Pasteur de Bamako. L'investigation a mis en évidence sept autres cas appartenant à une même chaîne de transmission. Le premier cas, dit « index », était un cas importé de Guinée Conakry, un des trois pays en situation d'épidémie d'Ebola.

 

Face à cette situation, les armées ont décidé de projeter un médecin spécialiste du Centre d'épidémiologie et de santé publique des armées (CESPA) au sein de la Représentation militaire Barkhane au Mali (RMBM, de novembre 2014 à janvier 2015. Sa mission était double :

- apporter une expertise française

- évaluer le risque réel pour les militaires de la force Barkhane, et les militaires français insérés dans les missions de l’ONU (MINUSMA) et de l’Union européenne (EUTM Mali), et suivre l’évolution de la situation.

 

Après une première phase consacrée à l’évaluation de la situation, le spécialiste français a principalement contribué à la gestion de la chaine de transmission « pasteur » (recherche active de nouveaux cas et suivi des contacts). Il a ensuite ciblé son action sur l’appui à l’élaboration par les spécialistes maliens d’une stratégie nationale visant à anticiper une nouvelle introduction du virus dans le pays. Cette stratégie cible à la fois les capacités de détection des cas d’Ebola par la population, les cordons sanitaires et les soignants (hospitaliers ou communautaires), ainsi que le processus de signalement et d’intervention en cas d’alerte.

 

Ce savoir-faire spécifique, développé par le service de santé des armées, a permis d’appuyer efficacement les autorités maliennes et les acteurs locaux sur le terrain afin de circonscrire rapidement le risque sanitaire.

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