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2 juin 2015 2 02 /06 /juin /2015 07:55
Le général Mercier, CEMAA avec Monsieur Furnon - photo Armée de l'Air

Le général Mercier, CEMAA avec Monsieur Furnon - photo Armée de l'Air

 

01/06/2015 Armée de l'air

 

Le 23 mai 2015, l’armée de l’air et l’académie d’Aix-Marseille ont organisé une journée au profit de collégiens, lycéens et étudiants de la région sur la base aérienne 701 de Salon-de-Provence. En présence du général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), cet événement a été hautement profitable pour tous ceux qui souhaiteraient embrasser une carrière dans l’aéronautique civile ou militaire.

 

Plus de 50 représentants mobilisés

 

Les entreprises de la région (Airbus helicopters, Dassault, Safran...) ainsi que les fédérations professionnelles et celles de l’aéronautique ont répondu présent pour animer des stands d’information. Invitées par le Général Francis Pollet, commandant les Écoles d’officiers de l’armée de l’air et la base aérienne, ces entreprises ont répondu aux sollicitations des 2000 participants recensés. Au total, plus  de 50 stands étaient mis à la disposition des jeunes venus se renseigner.

 

Un jeune garçon s'exerce sur un simulateur planeur - photo Armée de l'Air

Un jeune garçon s'exerce sur un simulateur planeur - photo Armée de l'Air

Des conférences et des activités ouvertes au public

 

Par ailleurs, chaque participant était libre d’assister à un cycle de conférences. Les thèmes abordés allant du développement du territoire Ouest Provence au partenariat Éducation nationale - Armée de l’air, en passant par le projet Henri Fabre, les besoins en compétences, les formations du futur ou encore le centre d’excellence drone implanté sur la base aérienne 701. Enfin, tous ont pu participer à de nombreuses autres activités, conformément à l’envergure pluridisciplinaire souhaitée pour cette journée, telles qu’un « challenge drones », des présentations d’aéronefs, une exposition de maquettes ayant pour thème l’aviation militaire ou encore des séances de pilotage sur simulateur.

 

Remise du prix Saint-Exupéry

 

 Cette journée a récompensé les lauréats du « Prix Saint-Exupéry pour la jeunesse 2015 », avec la participation des partenaires du tutorat École de l’air (ACSé, Fondation de France,  Lions’ club Salon-de-Provence, Fondation des Apprentis d’Auteuil, les aéroclubs, le Rotary) :

 

    Le premier prix « L’envol de la jeunesse »  remis par le CEMAA, Monsieur le recteur Bernard Beignier, Madame Hélène Pichon de la Fondation Antoine de Saint-Exupéry pour la Jeunesse, et Madame Mathilde Lerosier a été remporté par trois lauréats lycéens. Ce prix offre une préparation au Brevet de base de pilote d’avion.

    Le prix « Le grand saut » a été remis à dix lauréats. Il offre un saut en parachute tandem.

    Les prix suivants ont donné l’opportunité aux élèves récompensés d’effectuer un vol « découverte » en ULM ou en avion d’aéroclub.

 

 Mises en place depuis 2008, les actions du tutorat de l’École de l’air se déclinent en deux dispositifs :

 

    Le tutorat « plan égalité des chances » dont l’activité se concentre sur l’accompagnement de lycéens par les élèves-officiers, tout au long de leur scolarité du secondaire ;

    Le « tutorat aéronautique » qui s’adresse aux élèves des 7 établissements de proximité de la base aérienne, inscrits aux cours du Brevet d’Initiation à l’Aéronautique (BIA) dans lesquels interviennent les élèves-officiers en qualité de formateur.

 

Le lien Éducation nationale - Armée de l’air tourné vers l’industrie a ainsi pu se concrétiser lors de cet événement et, dans le prolongement du dispositif expérimenté dans l’académie concernant le brevet d’initiation à l’aéronautique (BIA), une convention nationale de partenariat devrait être signée lors du salon du Bourget 2015.

L'un des lauréats du prix grand saut réalise son saut en tandem - photo Armée de l'Air

L'un des lauréats du prix grand saut réalise son saut en tandem - photo Armée de l'Air

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 17:35
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

29/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 4 au 23 mai 2015, dans le cadre des activités de coopération militaire bilatérale entre l’Australian Defence Force et les forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC), le Régiment d’Infanterie de Marine Pacifique-Nouvelle Calédonie (RIMaP-NC) a accueilli un détachement de l’Australian Army.

 

Darwinex s’inscrit dans le cadre de la coopération opérationnelle régionale mise en œuvre par les FANC avec leurs partenaires sur le « théâtre » Pacifique. L’objectif principal visait à entretenir et approfondir l’interopérabilité entre les unités françaises et australiennes en développant l’échange de savoir-faire tactiques, techniques et la mise en commun des procédures.

 

A cette occasion, un détachement de vingt soldats du 5ème Royal Australian Regiment basé à Darwin, a pu bénéficier des infrastructures et des compétences du RIMaP-NC pour suivre un entraînement centré sur l’infanterie légère. Chacune des trois semaines de stage était centrée sur un domaine spécifique : savoir-faire de base (tirs individuels, secourisme au combat) et préparation physique, combat et aisance aquatique, techniques commando (organisées au centre d’instruction nautique commando à Nouméa), séances de tirs et exercice de synthèse.

 

Les FANC constituent le point d’appui central du « théâtre » Pacifique avec un dispositif interarmées centré sur un groupement tactique interarmes (GTIA) et les moyens de projection associés. Avec les Forces armées en Polynésie Française (FAPF), dispositif interarmées à dominante maritime, les FANC ont pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France dans leur zone de responsabilité, d’animer la coopération régionale et d’entretenir des relations privilégiées avec l’ensemble des pays riverains de la zone Pacifique. Enfin, les FANC engagent régulièrement leurs moyens pour des opérations d’aide aux populations, en appui des autres services de l’Etat.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terre
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photo EMA / Armée de Terre

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 17:30
IDEF 2015 - SITTA


28/05/2015 par SITTA

 

La 12ème édition du salon IDEF s’est déroulée du 5 au 8 mai 2015 à Istanbul, dans l’enceinte du centre des expositions TUYAP. Cet événement, riche en nouveautés, pour la plupart issues de l’industrie d’armement turque, accueillait de très nombreux visiteurs de différentes nationalités. Il faut notamment noter les premières participations de la Chine, de l’Indonésie, de la Biélorussie ou encore de la Jordanie. Ceux-ci ont profité de l’événement pour mettre en avant les capacités de leur industrie de défense. Mais au final ce salon a mis en valeur le dynamisme des entreprises turques comme Aselsan, FNSS ou Ottokar.

 

KAPLAN 20 (FNSS - Turquie)

Le VCI chenillé polyvalent KAPLAN 20 est propulsé par un moteur diesel qui possède un rapport poids/puissance de 25 chevaux par tonne. Il est couplé à une boite de vitesse automatique qui lui permet de rouler à près de 70 km/h pour une autonomie de plus de 650 kilomètres. L'engin possède des chenilles en matière synthétique qui permettent de réduire la masse de l'engin sans diminuer les performances. Selon les missions, le nombre de personnel embarqué variera de neuf à onze, équipage de trois personnels compris. L'engin est amphibie et ses propulseurs se situent de chaque côté à l’arrière du véhicule.

KAPLAN 20

La tourelle électrique stabilisée est télé-opérée. La configuration présentée lors du salon possède un canon automatique de 30 mm et une mitrailleuse coaxiale en 7,62 x 51 mm.

Le chef d'engin dispose d'un viseur panoramique d’observation et de tir. Il inclut une voie thermique, une voie « jour », un télémètre laser et une conduite de tir. Il est indépendant de la tourelle et fonctionne sur 360°. Le tireur dispose pour le tir d'un bloc optronique stabilisé comprenant les mêmes éléments que la lunette du chef d’engin.

La protection de l'engin est assurée par un blindage modulaire, un système de protection dynamique, des lance-pots fumigènes, un système d'extinction automatique du feu, un système de détection et de protection NRBC, et des sièges anti-blast. Sa signature thermique est réduite. Enfin il est pourvu du nouveau système d’identification ami-ennemi produit par le groupe turc ASELSAN.

 

TULPAR S (OTOKAR - Turquie)

Le TULPAR S est la version du TULPARoptimisée pour les opérations amphibies et les franchissements de cours d'eau.

Ce VBCI chenillé est équipé d’un moteur développant 280 kW, qui permet de suivre sans difficulté les chars de bataille en tout terrain. Sa vitesse maximale est de 70 km/h pour une autonomie de 500 kilomètres. La version « combat d’infanterie » transporte trois membres d’équipages et sept fantassins. Lors du salon, le TULPAR S était présenté dans sa version « antichar ». Il était équipé une tourelle télé-opérée AT-MLS équipée de quatre missiles russes KORNET-E et d’une mitrailleuse coaxiale en 7,62 x 51 mm développée par la firme ASELSAN.  Des lance-pots fumigènes sont montés sur le châssis.

TULPAR S

Comme le KAPLAN 20, le TULPAR S est pourvu de chenilles en matière synthétique qui permettent, entre autres, de réduire sa masse à 15 tonnes. Afin de faciliter la manœuvre de l’engin, le pilote dispose de caméras à l’avant et à l’arrière. Les dimensions du véhicule sont de 5,7 mètres de long pour 2,9 mètres de large et une hauteur de caisse de 2 mètres.

En équipement standard, l’engin est doté d’une protection NRBC, d’un système d’extinction du feu, d’un système de navigation par satellite, d’un écran de contrôle visibilité pour le pilote, d’un système automatisé de tension des chenilles, de sièges anti-blast et d’un équipement de C3I.

Le TULPAR-S est prévu en plusieurs versions parmi lesquelles : transport de troupe, combat d’infanterie, antichar, soutien, maintenance/dépannage et Ambulance.

 

PARS 4x4 (FNSS - Turquie)

La firme turque FNSS présentait pour la première fois le dernier né de la famille PARSen version 4x4.

PARS 4x4 (Turquie)

Cet engin a été conçu pour être très mobile avec un ratio poids/puissance de 30 chevaux par tonne. Son moteur diesel lui permet d’atteindre les 120 km/h pour une autonomie de 700 kilomètres. Il peut gravir des pentes de 70% et franchir un devers de 40%. L’engin est pourvu d’un système CTIS qui lui permet une meilleure mobilité en tout terrain.  Une faible signature radar et infrarouge (avec une hauteur de 1,9 m) et une capacité amphibie complètent les caractéristiques du véhicule.

L’équipage est composé de cinq hommes. Le PARS 4x4 permet d’assurer une large gamme de missions selon sa configuration : véhicule de reconnaissance, commandement, surveillance du champ de bataille, porteur d’arme collective ou antichar, etc.

Ce blindé est amphibie sans préparation grâce aux deux hydrojets placés à l'arrière. Sa vitesse sur l’eau est d’environ 5km/h. Il peut traverser des cours d’eau ou servir pour des opérations de débarquement.

Le PARS 4x4 est aérotransportable par avion de type HERCULES C 130 et sous élingues par hélicoptère CH 47 CHINOOK.

 

VURAN (BMC - Turquie)

En pleine renaissance, la firme turque BMCa présenté en avant-première le véhicule blindé VURAN. 60 exemplaires ont déjà été commandés par les forces spéciales du ministère de l’intérieur turc.

Vuran (Turquie)

Ce blindé monocoque équipé d’un châssis en « V » est optimisé pour protéger l’équipage en cas d’attaque EEI ou de mine antichar. Il est destiné à assurer une large gamme de missions : reconnaissance, commandement ou encore transport de matériel.  

Le VURAN est propulsé par un moteur CUMMINS turbo diesel de six cylindres, et son autonomie sur route est de 600 km. Il est couplé à une boite de vitesse de six rapports. Le véhicule peut franchir des coupures d’eau de 80 cm et gravir une pente de 30°. Il dispose également de suspensions indépendantes avec ressorts hélicoïdaux et amortisseurs hydrauliques télescopiques, d’un système de freinage ABS, d’une direction assistée hydraulique et de pneus 395/85R20 qui permettent de rouler sur route comme en tout terrain. Le VURAN transporte jusqu’à neuf personnes.

L’engin présenté lors du salon était équipé d’une tourelle télé-opérée armée d’une mitrailleuse  de calibre 12,7 x 99 mm pour assurer son autodéfense.

 

PMC (ROKETSAN - Turquie)

La firme ROKETSAN présentait pour la première fois la Pedestral Mounted CIRIT(PMC). Il s’agit d’une application sol-sol développée autour de la roquette air-sol à guidage terminal laser CIRIT.

PMC (Turquie)

La roquette CIRIT est connue pour sa capacité de frappe d’une précision élevée et pour son coût faible par rapport à ses concurrentes. Son architecture longiligne permet de l’intégrer sur un grand nombre de plateformes. Initialement prévue pour être l’armement principal des hélicoptères d'attaque TA 129, la CIRIT a déjà été installée sur d’autres versions d’hélicoptères, mais aussi sur des avions de patrouille de frontière, des drones, des plates-formes navales, des plates-formes terrestres fixes et mobiles.

La tourelle télé-opérée (RCWS) du système CIRIT était montée pour l’occasion sur un châssis chenillé FNSS ACV 19. Elle peut également être installée sur d’autres véhicules possédant une charge utile de 600 kg. La tourelle est composée de deux paniers de quatre roquettes. Le système est stabilisé sur deux axes, ce qui permet de tirer en roulant. Elle fonctionne sur un axe de rotation de 360°. Le système est complété par un mat optronique télescopique EOStournant également sur 360°. Ce bloc optronique permet d’observer et de tirer de jour comme de nuit et d’assurer un suivi automatique de la cible à l’aide d’un laser autonome compatible avec le STANAG 3733. L’engin est aérotransportable par avion de type HERCULES C 130.

Pod de tir CIRIT (Turquie)

 

AT MLS (ASELSAN - Turquie)

La firme Aselsan présentait pour la première fois sa tourelle AT MLS, montée sur le véhicule chenillé TULPAR-S à l’occasion du salon.

L’AT MLS (AntiTank Missile Launching System)est de type télé-opérée. Elle était armée de quatre missiles KORNET-E, mais elle peut également être pourvue d’autres types de missiles comme les HELLFIRE et JAVELIN américains ou comme l’OMTAS turc produit par ROKETSAN. La tourelle est également munie d’une arme d’autoprotection allant de la mitrailleuse du type GMPG (modèle choisi lors de la présentation) au canon de 25 mm.

AT MLS (Turquie)

Le poids réduit de cette tourelle permet de l’installer sur une grande variété d’engins et de moderniser à moindres frais des véhicules plus anciens. La tourelle AT MLS est stabilisée sur deux axes, permettant ainsi le tir en mouvement avec une rotation de 360°.

 

Le fusil XTR 12 (UTAS - Turquie)

La firme turque UTAS proposait son nouveau fusil en calibre 12 XTR 12. Cette compagnie avait présenté le modèle UTAS 15 lors du salon IDEF 2011.

Cette nouvelle arme utilise la partie « basse » du fusil AR 15. Cela facilite la prise en main par les utilisateurs habituels d'armes comme le M16ou le HK 416. La crosse est rétractable et peut être réglée en fonction de la taille du tireur et de son équipement.

XTR 12 (Turquie)

Cette arme semi-automatique fonctionne par emprunt des gaz avec un verrouillage rotatif de la culasse. Le canon de 475 mm de long est pourvu d'un cache-flammes réduisant la signature visuelle lors du tir. D’une longueur de 1045 mm crosse déployée, l'arme descend à 965 mm quand celle-ci est rentrée. Sa masse est de 3,6 kg.

Le puit de chargeur accepte les magasins pouvant contenir 2 ,5 ou 7 cartouches. L'arme se démonte facilement en moins de 30 secondes et sans outil. Le fût de l’arme est de type quadri-rails, ce qui permet le montage d'accessoires divers tels un pointeur laser ou une lampe tactique.

Le système de visée original est constitué d'une hausse et d'un guidon ; l'arme possède un rail PICATINNYtout le long du fût et du boitier, qui permet le montage de systèmes de visée optique de type AIMPOINT ou EOTech.

 

GLOCK 43 (Glock – Autriche)

Après avoir dévoilé le GLOCK 42en 2014 et afin de satisfaire les utilisateurs, le groupe autrichien présentait le pistolet GLOCK 43. Il reprend une architecture identique à celle de la version « 42 », et diffère uniquement par son chambrage pour la  cartouche 9 x 19 mm.

GLOCK 43 (Autriche)

Le pistolet mesure 159 mm, pour 86 mm de canon, et pèse moins de 509 grammes. Son chargeur à pile unique réduit l’épaisseur de la poignée pistolet à 26 mm ainsi que la glissière (voir image comparant les GLOCK 43 et GLOCK 26).

Comparatif entre les GLOCK 26 etGLOCK 43 (Autriche)

Le chargeur de l’arme ne contient que six cartouches, ce qui pourrait sembler peu. L’arme conserve les dernières modifications liées à la 4èmegénération des GLOCK, mais a perdu le rail de fixation pour accessoire. Les organes de visée sont dotés de tritium. Compte tenu de l’intérêt que suscitent les armes de la marque autrichienne, il apparait logique que de nombreuses entreprises développent rapidement des accessoires dédiés à cette version.

 

HTGL 0003 (HATSAN - Turquie)

La firme turque HATSAN, habituellement spécialisée dans les armes de calibre 12, présentait pour la première fois le lance-grenades multiple à barillet HTGL 0003. Ce lance-grenades possède un barillet de six grenades.

L'arme est équipée d’une crosse rétractable avec appui-joue réglable en hauteur (selon l’emploi d’une visée mécanique ou optique). Cette crosse peut être démontée lors d’utilisation en espace confiné. Le HTGL 0003 dispose d'une poignée pistolet et d'une poignée antérieure pour une meilleure prise en main.

HTGL 0003 (Turquie)

Le système de visée est constitué d'une hausse rabattable et d'un guidon. Le canon est doté d’un rail PICATINNYqui permet le montage de systèmes de visée « point rouge ». Le chargement et le déchargement du barillet s’effectuent en appuyant sur le verrou placé derrière le barillet. Le barillet bascule alors vers l'avant et donne ainsi accès aux logements des munitions. Ce type d'arme (à barillet) permet de délivrer très rapidement un grand nombre de munitions à létalité réduite ou létale.

 

M3000 R (STOEGER-Turquie)

La firme turque STOEGER présentait de nombreuses armes dont le fusil de calibre 12 M3000 R. Destinée essentiellement aux forces de police, cette arme de conception classique fonctionne par emprunt des gaz. Elle utilise la large gamme de munitions de calibre 12, telle l’AM 403 PSR produite par le groupe brésilienCONDOR.

Sa crosse pleine fixe en matière synthétique est pourvue d’une couche en caoutchouc alvéolée qui permet de réduire l’effet du recul, et ainsi d’améliorer les conditions de tir. Un rail PICATINNY surélevé est fixé sur le dessus du canon, après la boite de culasse, pour le montage de systèmes de visée optique point rouge (AIMPOINT par exemple). Le magasin tubulaire est placé parallèlement sous le canon et peut contenir deux ou quatre cartouches. Le canon de 610 mm peut être équipé d’un cache-flammes ou d’un compensateur de relèvement. L’arme sans accessoire pèse 3,5 kilogrammes.

STOEGER M 3000 R (Turquie)

 

ATA ARMS Neo Tactical 2 (STOEGER-Turquie)

Le nouveau fusil semi-automatique ATA ARMS Neo Tactical 2 fonctionne par emprunt des gaz. Il possède une crosse pleine fixe avec poignée pistolet intégrée. La crosse est pourvue d’une plaque de couche en caoutchouc afin de limiter les effets du recul. Le fut en matière synthétique englobe le magasin tubulaire placé parallèlement sous le canon. Un bouchon à l’extrémité du magasin permet d’ajouter une extension afin d’augmenter la capacité en munitions.

Le système de visée est constitué d’une hausse montée sur rail PICATINNY et d’un guidon surélevé protégé par des oreilles de protection. Le rail PICATINNY permet de monter un système de visée de type point rouge. Le canon de 470 mm est pourvu d’un cache-flamme limitant la signature visuelle lors du tir.

Compte tenu de la variété des munitions de calibre 12 disponibles sur le marché, l’arme peut être utilisée par la police (maintien de l’ordre, opérations en zone urbaine, destruction de moteurs de véhicules, etc.) ou par une force militaire (combat en zone urbaine, combat en jungle, surveillance de zones sensibles, etc.).

 

CONDOR GL 120 CS et  AM 403 PSR (CONDOR - Brésil)

La firme brésilienne CONDOR, spécialisée dans les munitions à létalité réduite, présentait de nombreuses nouveautés dont :

la grenade GL 120 CS de type lacrymogène dispose d'un bouchon allumeur dont le retard est très court (0,5 à 3,5 s) afin d’empêcher le renvoi de la grenade sur le lanceur. Cette munition offre l'avantage de ne pas bruler permettant notamment de l'utiliser dans une maison sans déclencher d’incendie.

GL 120 CS (Brésil)

la cartouche de calibre 12 AM 403 PSR permet d’arrêter un personnel à très courte portée. Cette munition est très précise jusqu’à 20 mètres. Sa hauteur est de 64 mm et elle pèse moins de 20 grammes.

AM 403 PSR

 

Arsenal GLV-REFJ et  RLV-3RB (Arsenal Jsc 2000 - Bulgarie)

La firme bulgare présentait de nombreuses nouveautés pour cette édition 2015 parmi lesquelles deux nouvelles grenades :

-       la grenade antipersonelle bondissante GLV-HEFJ

Cette munition est destinée à traiter des personnels en terrain découvert ou dans des tranchées.Cette grenade à la particularité de rebondir à l'impact comme le VOG 25 P, elleexplose entre 0,5 mètre et 2,5 mètres, elle a un rayon létale de 9 mètres. C’est une grenade de 40 x 46 mm basse vélocité avec une charge à fragmentation. La grenade a une sécurité de bouche de 10 mètres et intègre une autodestruction à temps comprise entre 14 et 19 secondes.  La portée maximum est de 400 mètres, cette grenade mesure 115 mm de haut pour un poids de 267 grammes, elle est compatible avec tous les lance-grenades normalisés OTAN comme un M 203 ou le Milkor MGL.

Arsenal GLV-HEFJ

-       la grenade à létalité réduite RLV-3RB

Cette grenade est destiné aux operations de maintien de l'ordre pour les forces de l'ordre ou aux opérations de maintien de la paix pour les forces armées.

la charge de la grenade est constitué de trois projectiles en caoutchouc destinnés à disperser un groupes d'individus. La portée pratique est de 30 mètres et la portée maximale est de 90 mètres.Cette grenade mesure 103 mm de haut pour un poids de 225 grammes.

Arsenal RLV-3RB

 

Munitions à létalité réduite (DAEKWANG Chemical Co - Corée du Sud)

La firme sud-coréenne DAEKWANG présentait de nombreuses munitions parmi lesquelles :

- la grenade de 40 mm lacrymogène à basse vélocité DK 40 U, d’une portée pratique de 100 mètres mesure 102 mm et pèse 133 grammes. Le conteneur qui contient le lacrymogène se déclenche 2 à 3 secondes après le tir. Il délivre le gaz lacrymogène pendant une période allant de 15 à 25 secondes. Ce type de munition est utilisé contre des forcenés ou pour disperser un groupe de manifestants.

DK 40 U

- la grenade de 40 mm à basse vélocité DK 40 R 60 contient plus de 60 billes de chevrotines en caoutchouc. Elle mesure 127 mm pour une masse de 110 grammes. Elle projette une gerbe de billes d’un diamètre de 12 mm à près de 50 mètres. Cette munition sera employée pour disperser un groupe de manifestants violents sans les blesser.

DK 40 R 60

 

KVITNYK-E (UKROBORONPROM-Ukraine)

La munition d'artillerie à guidage terminal KVITNYK-Eest disponible en 152 ou 155 mm. Elle est guidée sur l'objectif via un système de désignation laser. Durant la phase finale du vol, le bloc laser placé à l’avant de la munition se cale sur la tache laser émise par un pointeur déporté, calcule les corrections à effectuer, et pilote la munition grâce à des gouvernes situées à l’avant du projectile. Ce type de munition guidée permet de limiter la quantité de munitions consommées mais aussi les dommages collatéraux.

KVITNYK-E

Le KVITNYK-E mesure 1 250 mm et pèse 50 kg. La charge explosive pèse huit kilos. Cette munition sera employée en priorité contre les véhicules blindés légers à mobilité réduite, les pièces d'artillerie, les postes de commandements, les postes de transmissions, les ponts ou encore les fortifications.

 

MOSKITO-TI (VECTRONIX-Suisse)

La firme VECTRONIX présentait le MOSKITO-TI. Ce bloc optronique monoculaire portatif permet de surveiller et de recueillir nombres d’informations. Il intègre trois voies (« jour » de grossissement X6, à basse luminosité et thermique), un télémètre laser Eyesafequi permet une prise de mesure allant de 10 à 10 000 mètres, un pointeur laser IR Eyesafe, un compas magnétique et en option un système de positionnement GPS, GLONASS, ou GALILEO selon le client.

MOSKITO TI

Son encombrement est réduit (dimensions de 130x170x880 mm) et il pèse moins de 1,33 kg. Il est alimenté par quatre piles de type CR 123, permettant une autonomie de six heures. Ce système à l’ergonomie travaillée permet une bonne prise en main et une mise en œuvre facilitée.

 

ENGEREK 4C 640 (TRANSVARO-Turquie)

ENGEREK 4 C 640 est une lunette de visée thermique pour arme d’épaule. Elle permet le tir de jour comme de nuit, mais également à travers la fumée.

La lunette fonctionne dans la bande spectrale des 8-14 µm. Elle possède un capteur de 640x480 pixels pour un champ de 16° et un grossissement de 1. L’alimentation assurée par deux piles AA offre une autonomie de quatre heures. Pour faciliter la prise de visée, l’optique est couplée à un pointeur laser IR d’une longueur d’onde de 650 nm.

Cette lunette thermique non refroidie compacte (142x70x83 mm) pèse moins de 453 grammes. L’optique est étanche jusqu’à un mètre de profondeur et la température de fonctionnement est de -45°c à +55°c.

ENGEREK 4C 640

 

MEERKAT LFA (INSTRO PRECISION - Grande Bretagne)

La firme britannique INSTRO PRECISION, reconnue pour la qualité de ses produits utilisés par de nombreuses armées, présentait le MEERKAT LFA, support trépied ultra léger.

Cette base est équipée de pieds indépendamment réglables en longueur. Sa configuration permet au LFA de travailler au plus près du sol réduisant ainsi au maximum la hauteur de la lunette de l’observateur, ce qui le protège des vues.

Le MEERKAT LFA pèse seulement 890 grammes et peut supporter un système de visée optique de plus de cinq kilogrammes. En position haute il mesure 709 mm et 167 mm en position basse. En position de transport, l’encombrement est de 103x106x500 mm.

Ce système intéresse dès à présent de nombreuses unités et notamment des entités américaines.

MEERKAT LFA

 

FRR (SCOTT Safety - Grande-Bretagne)

La compagnie britannique SCOTT Safety, spécialisée dans les équipements NRBC, présentait le nouveau masque à gaz FRR (First Responder Respirator).

L’apparition de cet équipement fait suite à la demande du ministère britannique de la défense qui souhaitait un masque performant et surtout simple d’utilisation. Le FRR est une évolution du GSR déjà adopté par de nombreux pays.

Le masque emploie des filtres NRBC à vocation civile et militaire. Il est disponible en cinq tailles. La conception modulaire du système permet de simplifier sa maintenance. Le FRR est doté d’une canule qui permet de s’hydrater. La face interne du masque possède une première partie à double joint qui améliore le confort et augmente la protection. Les valves jumelles montées en série permettent d’assurer une inspiration hautement purifiée avec une faible résistance du flux d’air. Le système de « masque dans un masque » a été breveté et permet une protection inégalée tout en contrôlant les effets de sudation.

Le masque peut être couplé à une interface d'amplification vocale de communication radio, une bouteille d’air auxiliaire et il peut recevoir des filtres optiques (IR, UV, etc.).

FRR

 

XQ 06 "FI" (KARTAL SavunnaTeknolojileri - Turquie)

La firme turque présentait pour la première fois le drone UAS XQ 06 « FI ». Ce système est de type « Hunter-Killer ».

Ce système permet à une équipe réduite d’effectuer un tir de précision à longue distance en l’absence de soutien d'artillerie ou d’appui aérien. Il est notamment capable de détruire un Pick-up à près de douze kilomètres.

XQ 06 « FI »

Ce système économique possède aussi l’avantage de posséder une signature sonore réduite. Le XQ 06 « FI »est conditionné dans un conteneur qui sert de tube de lancement, ce qui réduit son encombrement au transport.

Le système en vol pèse moins de 3,5 kilogrammes. Son envergure est de 150 centimètres et sa vitesse est comprise entre 75 et 112,5 km/h. Son altitude maximale est de 4 600 mètres et son autonomie est de 15 minutes. Il peut transporter jusqu’à 500 grammes d'explosif. L'acquisition de la cible s’effectue au moyen d’une caméra embarquée.

 

MRTP 45 (YOUNCA ONUK - Turquie)

La firme turque Younca Onuk spécialisée dans la construction de bâtiments de surface de type Fast Patrol et Fast Attack Craft présentait le MRTP 45.

Les bâtiments de type MRTP ont été conçus pour maximiser l'autonomie, le poids de l'équipement embarqué, la vitesse, la modularité, les capacités en mer, la fiabilité et une maintenance aisée. Dans le même temps, les études avaient pour but de réduire les coûts, les dimensions, le nombre de personnels embarqués et la signature radar du bâtiment.

Le MRTP 45 est la plus grande unité présentée par l'entreprise, avec une longueur de 48 mètres pour une masse de 270 tonnes. Selon la version, il est propulsé par trois moteurs diesels de 4300 kW ou par deux moteurs diesels de 1939 kW et de deux turbines à gaz de 7621 kW. La vitesse maximale est de 60 nœuds soit environ 111 km/h. Son autonomie est donnée pour 2 000 miles nautiques soit environ 3 700 kilomètres.

Le bâtiment sera configuré à la demande du client. La maquette présentée était armée d'une tourelle « stealth » de 57 mm à la proue, de tourelles télé-opérées STAMP sur les côtés, d'un lanceur de missiles anti-navires HARPOONBLOCK 2, de lanceurs de missiles anti-aériens IGLA et d'un lanceur RAMà la poupe.

MRTP 45

 

Torpille anti-torpille TORK (ASELSAN - Turquie)

La torpille anti-torpille TORK conçue par la compagnie turque ASELSAN était présentée pour la première fois.

Cette munition est destinée au missions de contre mesure et de destruction contre les torpilles lancées depuis les sous-marins, les bâtiments de surface ou les avions de patrouille maritime. Elle se distingue des torpilles de combat par sa manœuvrabilité et sa vitesse.

TORK

Elle peut être installée sur des bâtiments de surface et possède un système de guidage actif. La munition à vocation Hard-killmesure plus de 2 mètres, pour un diamètre de 200 mm et une masse de 200 kilogrammes.

Bien qu’il ne soit pas encore en service, ce nouveau produit démontre le dynamisme de la firme turque ASELSAN.

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 16:55
Les drones : vers plus de furtivité

 

01/06/2015 Economie et technologie

 

Un drone est un appareil sans pilote, autonome programmé pour une mission ou télécommandé à distance. C’est à la fois l’aéronef et la station au sol qui permettent de le diriger. Sa fonction première, c’est de voir, de prolonger le regard, d’augmenter la distance de vue.

 

Il existe deux sortes de drones : les drones de moyenne ou haute altitude, avec longue autonomie, pour le renseignement ; ou bien des drones tactiques, plus petits, avec peu d’autonomie mais discrets, pour surveiller le champ de bataille et aider le soldat sur le terrain.

 

Avec l’arrivée du démonstrateur de drone de combat Neuron, la connaissance sur la furtivité a considérablement été améliorée. Pour atteindre ces performances, les ingénieurs ont notamment travaillé sur les matériaux et sur sa forme.

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 16:55
Un thésard soutenu par la DGA propose un robot résiliant aux dommages

Le premier robot capable de trouver lui-même le moyen de poursuivre sa mission après avoir été sérieusement endommagé. Une prouesse à laquelle contribue un thésard soutenu par la DGA.

 

29/05/2015 DGA

 

 Les travaux menés en collaboration avec des chercheurs de l'Université Pierre et Marie Curie (Sorbonne Universités), du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), et de l'université du Wyoming, viennent de relever un défi technologique qui pourrait révolutionner la robotique.

 

Il s’agit du premier robot capable d'apprendre à fonctionner à nouveau en quelques minutes après avoir été endommagé. C’est une véritable rupture technologique, inspirée du fonctionnement animal. Dans la vidéo ci-dessous illustrant ce travail, un robot à six pattes réapprend à marcher avec une patte abimée et une patte manquante.

 

« S’il est endommagé, notre robot se comporte comme un scientifique », explique le jeune thésard soutenu par la Direction générale de l’armement (DGA). « Par exemple, si marcher en s’appuyant essentiellement sur les pattes arrières ne fonctionne pas correctement, le robot essaiera alors de marcher en mettant son poids sur les pattes avant. Ce qui est surprenant, c’est la rapidité avec laquelle le robot découvre une nouvelle manière de marcher : malgré une patte coupée en deux, il ne faut que deux minutes au robot pour trouver une manière efficace de boiter ! » poursuit le jeune thésard.

 

Capable de s’adapter aux dommages en toutes circonstances, les robots pourront enfin assurer des missions plus larges, missions d’aide à la population, par exemple aller chercher des survivants après des catastrophes naturelles ou encore alerter les pompiers en cas de feu de forêt. Cette capacité d’adaptation va décupler les scénarios d’utilisation des robots.

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 16:55
Cérémonie de baptême de l’A400M Atlas «Ville de Colmar»

 

29/05/2015 Sources : Armée de l'air

 

Jeudi 28 mai 2015, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA) a présidé la cérémonie militaire de baptême de l’avion de transport A400M Atlas MSN 14, appareil arborant désormais sur son fuselage gris le marquage «Ville de Colmar».

 

Sur le tarmac alsacien, le CEMAA a été accueilli par le dernier commandant de la base aérienne 132 de Colmar-Meyenheim avant sa dissolution en 2010, le général David Pincet, actuel commandant de la brigade aérienne des forces de sécurité et d’intervention (BAFSI) du commandement des forces aériennes (CFA). M. Gilbert Meyer, maire de la ville de Colmar, était également présent, ainsi que de nombreuses autorités civiles et militaires.

 

Au terme de cette cérémonie, le général Mercier a réaffirmé tout l’attachement qui liait l’armée de l’air à la ville de Colmar, haut lieu de l'histoire militaire française. «Ses habitants ont su tisser des relations étroites avec les générations d'aviateurs qui ont eu la chance de résider dans cette région magnifique. Car ce baptême permet en outre de garder intact le souvenir de la base aérienne 132 de Colmar-Meyenheim «Commandant René Pépin», emprise phare de l'armée de l'air entre 1951 et 2010. (…) Les couleurs de la ville de Colmar accompagneront désormais chaque vol de cet avion, partout dans le monde, à n'importe quelle heure du jour et de la nuit, conformément à l'engagement opérationnel de l'armée de l'air ».

 

Le CEMAA a également déclaré que l’A400M Atlas ouvrait «une nouvelle page dans l’histoire du transport aérien militaire.», «Programme essentiel de la Défense pour lequel la nation consacre un effort important, l'A400M Atlas montre la volonté de la Frange de se doter d'outils conformes à ses ambitions, au service de la préservation de la paix dans le monde et de la protection de nos compatriotes. (…) Face à ce défi, les hommes et les femmes ayant oeuvré sur le programme ont montré un enthousiasme remarquable et peuvent éprouver une fierté légitime alors que les exemplaires de série continuent à être livrés.»

 

Réceptionné le 18 décembre 2014 par l’armée de l’air, le MSN 14 est le sixième appareil livré par l’industriel. Il est également le troisième exemplaire baptisé, après les Atlas «Ville d’Orléans» et «  Ville de Toulouse ». Quelques semaines après son arrivée dans les forces aériennes, le MSN 14 s’élançait déjà avec succès pour le premier tour du monde réalisé par un Atlas.

Cérémonie de baptême de l’A400M Atlas «Ville de Colmar»
Cérémonie de baptême de l’A400M Atlas «Ville de Colmar»
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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 16:55
photo J.Redouane - MinDefFr

photo J.Redouane - MinDefFr

 

29/05/2015 C.Martin  - DICoD

 

L'utilisation malveillante des mini-drones représente, aujourd'hui, une menace importante qui nécessite des réponses aux niveaux législatif et opérationnel. Cette question était au centre du colloque « Drones civils : opportunités et menaces », organisé le 28 mai par le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN).

 

Survol d’un site militaire, occupation de l’espace aérien, l'utilisation de plus en plus fréquente de mini-drones pose de nouvelles problématiques. Comment faire face à ce nouveau type de menace et comment agir de manière opérationnelle ? Pour y répondre bon nombre de représentants de l'État, des armées, de l'industrie et des partenaires internationaux se sont réunis, le jeudi 28 mai, au Palais d'Iéna à Paris, siège du Conseil économique, social et environnemental (CESE), lors du colloque « Drones civils : opportunités et menaces ».

 

Organisé par le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), cette journée a été rythmée par des tables rondes, au cours desquelles les intervenants ont évalué les opportunités, mais aussi les menaces liées au développement de cette technologie qui s'inscrit dans l'air du temps. « La première menace est d'avoir un mini-drone acheté à Noël et utilisé par des personnes qui n'ont aucune notion d'aéronautique. Cet engin peut alors devenir un véritable boulet de canon pour nos aéronefs civils et militaires », a expliqué le chef d'état-major de l'armée de l'Air, le général d'armée aérienne Denis Mercier. « Il faut faire de la prévention auprès de tous les utilisateurs de drones. L'objectif est de se partager l'espace aérien avec le maximum de sécurité. »

 

Les mini-drones représentent un domaine économique en plein expansion et un loisir un plein essor. Ces engins apportent également une aide inestimable dans de nombreux domaines : surveillance de sites industriels, sécurité civile, innovation technologique, etc. Mais le risque principal est une utilisation malintentionnée. Une menace qui nécessite aujourd'hui des réponses opérationnelles. « Détection, identification, neutralisation. Il faut un large spectre de dispositifs pour faire face aux mini-drones malveillants, assure le contre-amiral Frédéric Renaudeau, directeur de la protection des installations, moyens et activités de la défense (DPID). Mais dans le futur, il faudra aller au-delà et être capable de s'adapter à l'évolution de cette menace. Notamment avec un cadre juridique adapté à nos besoins opérationnels. »

photo J.Redouane  - MinDefFr

photo J.Redouane - MinDefFr

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 16:50
Evakuierung aus Krisengebieten – die Luftwaffe zeigt ihre Fähigkeiten

 

1 juin 2015 Quelle: Redaktion der Bundedswehr 06/2015 15E21201

 

SNAP 2015 (Significanceof National Air Power) ist eine Evakuierungsübung der Luftwaffe. In Krisen- und Kriegsgebieten hat die Bundeswehr die Fähigkeit Zivilisten und Soldaten zu retten.
Gezeigt wird, welche Kräfte die Luftwaffe für Evakuierungsoperationen einsetzten kann.


Musik: I came to fight, Bryan New, Universal

 

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 16:45
photo EFS / Armée de Terre

photo EFS / Armée de Terre

 

31/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 4 au 18 mai 2015, le détachement d’assistance opérationnelle « feux dans la profondeur » de l’unité de coopération régionale des éléments français au Sénégal (EFS), s’est rendu au bataillon d’artillerie (BAT ART) de Dakar, afin de mener une action de formation en artillerie au profit de la batterie TRF1 Bravo des forces armées sénégalaises (FAS).

 

Cette action de coopération avait pour objectif de remettre à niveau 45 personnels de la batterie de tir Bravo dans les domaines suivants : calcul des éléments de tir avec le cadet 2G ainsi qu’en mode dégradé total, le service de la pièce TRF1 de 155 mm, la reconnaissance d’itinéraire et implantation de la section de tir, ainsi que la mise en place et le réglage des tirs par la méthode de la grille pour les équipes d’observation.

 

La première semaine a été consacrée à l’instruction théorique en salle de cours et sur la zone technique du BAT ART, afin de remettre à jour les connaissances en artillerie et d’évaluer le niveau de chaque équipe. La seconde semaine a été réservée à des exercices répétitifs (Drill) sous forme de 4 services en campagne sans tir sur la zone de manœuvre du BAT ART, afin de permettre aux stagiaires de s’entraîner à la manœuvre et d’établir des procédures de travail communes en intégrant toutes les équipes de la batterie.

 

Après 2 semaines d’instruction, les 45 stagiaires ont, par leur travail et leur motivation, réussi à réaliser 3 déploiements avec tir d’artillerie fictif et réglage des coups en moins de 5 heures. A l’issue de la dernière journée de Drill, les stagiaires des FAS et le détachement des EFS ont procédé à la remise des attestations de stage, cérémonie présidée par le lieutenant-colonel Diagne, chef de corps du BAT ART.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’ouest. A ce titre, ils conduisent des actions de coopération militaire opérationnelle bilatérale et régionale visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective. Majoritairement tournés vers la coopération militaire opérationnelle en Afrique de l’Ouest, les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

photo EFS / Armée de Terrephoto EFS / Armée de Terre

photo EFS / Armée de Terre

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 15:55
Nouveau logo du nouveau modèle armée de Terre

 

29/05/2015 Armée de Terre

 

Le nouveau modèle de l’armée de Terre a un nouveau logo, un nom « Au contact » et un slogan « Notre armée pour vous ».

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31 mai 2015 7 31 /05 /mai /2015 16:30
Les robots: soldats du futur?

 

31.05.2015 par Tsahal.fr


L’objectif du futur est clair, et il consiste au développement du pilotage automatique. L’introduction de véhicules sans conducteur et robots sur le champs de bataille changera de manière radicale le visage de la guerre urbaine, menant les combats modernes vers des directions inattendues.

 

Ces dernières années, l’élite de Tsahal et du Ministère de la Défense se sont vouées au développement des technologies qui pourraient révolutionner le déroulement des conflits dans le futur. En améliorant et adaptant les technologies utilisées par l’Armée de l’Air et  la Marine, les véhicules sans conducteurs deviendront dans une décennie aussi courant que les drones.

Bien qu’il y ait encore du chemin avant de voir de tels véhicules sur le champ de bataille, le premier véhicule sans pilote de Tsahal a patrouillé le long des frontières ces 6 dernières années. Le modèle de base, le “Guardium”, est principalement utilisé pour l’observation. Son successeur, “Border Protector”, attendu pour cette année (2015), aura la capacité de surveiller les frontières et de délivrer des armes et d’autres équipements aux soldats sur le terrain.

“Border Protector” est construit sur la base d’un véhicule Ford 350 modifié et sera contrôlé à distance. “Il sera capable de charger plus d’équipements que le précédent, comme les armes et le matériel d’observation”, explique le Commandant Lior Trabelsi, Responsable du Bureau des Robotiques au Département des Armes des Forces Terrestres.

En plus des véhicules de patrouille, d’autres véhicules sans chauffeurs seront utilisés dans les années à venir. L’un des véhicules en cours de développement, le “Soldat Robotique-Portable”, assistera les soldats du Corps du Génie Militaire et les fantassins dans les combats souterrain. L’idée de ce robot de petite taille est de remplir des missions à risques, comme les patrouilles et la collecte d’informations pour les combattants sur le terrain. Ceci résoudra beaucoup de problèmes que les soldats subissent lorsqu’ils opèrent en souterrain, comme l’effondrement de mur ainsi que le manque d’oxygène ou de lumière.

 

credits Tsahal

credits Tsahal

Les robots suffisent-ils?

Le but ultime est de développer des véhicules et robots téléguidés capables de prendre indépendamment des décisions basées sur les informations qu’ils traitent. Cela signifie qu’une fois qu’une tâche leur est assignée, ils seront capables de prendre la meilleure décision de manière autonome, basée sur les informations qu’ils collectent. “Nous prenons définitivement une direction dans laquelle les robots autonomes pourront mener une guerre. L’intention est d’augmenter la quantité de robots”, explique le Colonel Yaron Sagiv, Responsable de la Division Technologique dans la Brigade des Technologies des Forces Terrestres.

Le développement de ces technologies est cruciale pour la protection de nos soldats. Ces engins peuvent être utilisés pour patrouiller dans des zones dangereuses ou délivrer l’équipement nécessaire sur le terrain – et apporterons une nouvelle dimension à la façon de faire la guerre au cours de la prochaine décennie.

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31 mai 2015 7 31 /05 /mai /2015 16:20
Premier vol du Sikorsky S-97 Raider

Avec une vitesse de 240 kt, Sikorsky vise les clients militaires... et civils. Avec ses deux rotors contrarotatifs et son hélice propulsive, ce combiné incarne une nouvelle génération d’hélicoptères. - photo Sikorsky

 

31.05.2015 par Aerobuzz.fr
 

Le Sikorsky S-97 Raider a débuté ses essais en vol. Successeur du démonstrateur X2, ce combiné possède deux rotors contrarotatifs et une hélice propulsive – mais pas de moignons d’ailes. Le constructeur américain vise d’abord des applications militaires mais n’exclut pas un usage civil.

Le premier vol a eu lieu à West Palm Beach, en Floride, a annoncé Sikorsky le 22 mai. Il a duré environ une heure, au cours de laquelle le pilote Bill Fell et son copilote Kevin Bredenbeck ont testé le vol stationnaire et les basses vitesses. Les évaluations à venir vont porter sur les performances liées à des missions de reconnaissance armée, d’attaque et d’opérations spéciales.

 

Suite de l'article

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31 mai 2015 7 31 /05 /mai /2015 11:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

28/05/2015 Armée de Terre

 

Le mercredi 20 mai, la section cynotechnique du 13e régiment du génie (13e RG) a réalisé ses  premiers tirs au pistolet automatique (PA), avec ses chiens.

 

Pour la première fois au 13e RG, les chiens de combat ont été confrontés à des tirs réels PA en entraînement aux patrouilles de sécurité, sur un pas de tir en terrain ouvert. Pour ce type de patrouilles, le maître-chien circule seul avec son chien afin de surveiller un périmètre donné. À la différence de leur maître, les chiens ne sont pas équipés de protections anti-bruit, alors qu’un tir PA provoque un bruit très violent pouvant entraîner des réactions agressives.

 

Finalement, c’était un plein succès pour la section cynotechnique. Un seul chien a « cherché le mordant » (tenté de mordre le tireur à proximité) sur les premiers tirs. Les autres se sont vite accommodés, en faisant preuve d’écoute, malgré le contexte inhabituel d’un pas de tir et le stress du bruit des tirs de pistolet. Cet entraînement sera bénéfique car la section cyno assure la sécurité des emprises du 13e RG.

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31 mai 2015 7 31 /05 /mai /2015 11:55
photo 27e BIM

photo 27e BIM

 

30/05/2015 SCH Beltran Sources : 27e BIM

 

A l’occasion des commémorations du centenaire de la Grande Guerre, un colloque international sur le thème des combats dans les Vosges en 1915 s’est tenu à Epinal et à Colmar du 21 au 23 mai dernier.

 

34 spécialistes et historiens sont venus de toute l’Europe pour aborder cette période particulièrement tragique pour la région. C’est en effet en 1915 qu’ont eu lieu les combats les plus acharnés sur le front des Vosges, unique front de montagne sur les sols français et allemand.

 

Les batailles héroïques menées dans la région par les bataillons de chasseurs alpins et le 152e régiment d’infanterie ont forgé l’identité des troupes de montagne. A cette occasion, la 27e brigade d’infanterie de montagne (27e BIM) a rendu hommage au sacrifice de ses 20 000 soldats morts pour la France dans les Vosges.

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30 mai 2015 6 30 /05 /mai /2015 22:50
Pour le patron d'Airbus, le crash de l'A400M ne remet pas en cause sa conception

Des défauts de procédure de contrôle pourraient avoir causé le crash de l'A400M en Espagne, selon le patron d'Airbus, Fabrice Brégier. photo Airbus Military

 

30/05/2015 latribune.fr

 

Fabrice Brégier, le PDG d'Airbus estime que la faille à l'origine de l'accident d'un A400M début mai en Espagne est à chercher au niveau des procédures de test.

 

Pas d'erreur dans la conception de l'A400M. C'est ce que 'affirme le patron de la filiale aéronautique civile d'Airbus Group. "La conception de l'avion n'est pas à remettre en cause", a affirmé Fabrice Brégier lors d'une émission organisée par FranceInter, ITélé et les Echos ce samedi. Il était invité à donner son opinion sur les causes possibles de l'accident survenu le 9 mai à Séville qui a causé la mort de 4 personnes et fait 2 blessés graves.

 

Procédures de tests

Deux jours plus tôt, Marwan Lahoud, le directeur de la stratégie chez Airbus Group, a admis dans le quotidien allemand Handelsblatt qu'un problème au niveau de la production finale a pu provoquer un crash. "Il n'y a pas de défaut structurel" a-t-il néanmoins nuancé. Il serait question d'un problème dans l'installation du logiciel de contrôle des moteurs.

Réagissant à ces informations, Fabrice Brégier a indiqué:

"Ensuite, il y a eu, effectivement, soit une faiblesse dans les procédures de test des avions avant la mise en vol, car il s'agissait du premier vol d'un avion de série, soit un problème qui provenait de la mise en oeuvre de ces procédures".

 

"On tire l'ensemble des conséquences d'un tel accident"

Si la responsabilité du programme A400M donc d'une enquête sur les causes de l'accident échoit à la branche défense d'Airbus Group, le dirigeant de la branche civile à souligné:

Au niveau du groupe, on tire à chaque fois l'ensemble des conséquences d'un tel accident, ou même d'un incident".

Fabrice Brégier, qui s'exprimait quelques jours avant l'ouverture du salon du Bourget, a assuré: "on n'a pas eu, à Toulouse, de problème au cours des 20 dernières années."

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30 mai 2015 6 30 /05 /mai /2015 11:50
Vente de 50 Caracal : Airbus Helicopters a passé une nouvelle étape en Pologne

Les négociations avec Airbus Helicopters pourraient débuter en juin et durer 90 jours (photo Airbus HC)

 

27/05/2015 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

L'appareil H225M Caracal du constructeur de Marignane a passé avec succès les essais en vol en Pologne, en vue de conclure un contrat d'acquisition de 50 exemplaires de cet appareil fabriqués localement.

 

 

C'est encore une bonne nouvelle pour Airbus Helicopters. L'appareil H225M Caracal du constructeur de Marignane a passé avec succès les essais en vol en Pologne, en vue de conclure un contrat d'acquisition de 50 exemplaires de cet appareil, a indiqué ce mercredi l'armée polonaise. "Je peux annoncer aujourd'hui avec certitude que cet hélicoptère a rempli toutes les exigences des forces armées, en conformité avec l'offre d'Airbus", a déclaré à la presse sur la base aérienne de Powidz, le général Miroslaw Rozanski, du ministère de la Défense.

Désormais, le dossier passe au ministère de l'Économie pour des négociations avec Airbus Helicopters d'un programme d'investissement et de transfert de technologies et, une fois cet accord acquis, au ministère de la Défense qui va "négocier les précisions à apporter au contrat final", a-t-il précisé. "Nous sommes à mi-chemin" sur ce dossier, a estimé le général Rozanski. Les négociations avec Airbus Helicopters pourraient débuter en juin et durer 90 jours, a-t-il indiqué.

 

Airbus Helicopters sélectionné

Varsovie avait annoncé fin avril avoir choisi l'offre d'Airbus pour des essais en vol, ce qui déjà laissait augurer une signature d'un contrat définitif, estimé par la presse polonaise à 13 milliards de zlotys (3,2 milliards d'euros). La Pologne a préféré l'offre d'Airbus Helicopters à celles de l'américain Sikorsky et du groupe italo-britannique AgustaWestland. Après la conclusion du contrat, les premiers appareils, encore montés en France, devraient arriver en Pologne en 2017, tandis que ceux assemblés en Pologne les suivraient en 2018, avait précisé par la suite le PDG d'Airbus Helicopters, Guillaume Faury.

Selon Guillaume Faury, Airbus Helicopters souhaite faire de la Pologne son "cinquième pilier" en Europe, après la France, l'Allemagne, l'Espagne et la Grande-Bretagne. La commande attendue de 50 hélicoptères Caracal devrait déboucher sur la création de 1.250 emplois directs et 2.000 indirects en Pologne, a-t-il indiqué. Il a déclaré que son groupe, qui emploie actuellement 900 personnes en Pologne, installerait une chaîne de montage de Caracal à Lodz (centre), où Airbus Group avait déjà ouvert récemment un centre de recherche.

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30 mai 2015 6 30 /05 /mai /2015 11:35
Vietnam : Le chef de l'Etat reçoit le ministre sud-coréen de la Défense

Le chef de l'Etat Truong Tan Sang (droite) a reçu le 28 mai à Hanoi Han Min-koo, ministre sud-coréen de la Défense. (Source : VNA)

 

29/05/2015 Vietnam+

 

Saluant les résultats de l'entretien entre les ministres vietnamien et sud-coréen de la Défense, le président Truong Tân Sang a demandé aux deux parties de matérialiser au plus tôt leurs accords déjà conclus, mais aussi de lancer de nouvelles initiatives pour rendre plus efficace leur coopération.

 

Le chef de l'Etat a reçu le 28 mai à Hanoi Han Min-koo, ministre sud-coréen de la Défense, en visite de travail au Vietnam afin de discuter des mesures propres à renforcer les relations bilatérales dans la sécurité et la défense nationales.

 

Truong Tan Sang a apprécié cette visite du ministre sud-coréen Han Min-koo. Selon lui, sur la base des relations de partenariat et de coopération stratégique et de la confiance politique élevée entre les deux pays, la coopération bilatérale contribuera activement à la paix, à la stabilité et au développement commun dans la région.

 

Le président vietnamien a par ailleurs rappelé les efforts des deux pays depuis l'établissement de leurs relations de partenariat et de coopération stratégique en 2009, afin de renforcer leur confiance politique, de multiplier les visites de délégations et d'accélérer leur coopération multiforme, notamment dans le commerce, la culture et la défense. Chaque pays, a-t-il poursuivi, accueille quelque 100.000 ressortissants de l’autre, un fort contingent qui contribue au resserrement de l'amitié bilatérale.

 

Appréciant les échanges réguliers de délégations et d’expériences entre les forces armées des deux pays, le ministre sud-coréen Han Min-koo a souhaité une coopération bilatérale plus étroite en matière d'industrie de la défense. Il s’est également félicité des réalisations socio-économiques du Vietnam, avant d’estimer que les relations vietnamo-sud-coréennes ont connu un bel essor dans plusieurs les domaines, à commencer par l’économie, le commerce, la défense et les échanges populaires. Il a souligné en outre les contributions de la diaspora vietnamienne en République de Corée au développement socio-économique de son pays.

 

A cette occasion, les deux parties ont discuté de questions relatives au maintien de la paix et de la stabilité dans la région. - VNA

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30 mai 2015 6 30 /05 /mai /2015 11:35
La France prête à accompagner le Vietnam dans la modernisation de son armée

 

27/05/2015 Vietnam +

 

L'ingénieur général de 1re classe de l'armement Jacques Cousquer, chargé de la sous-direction Asie-Pacifique à la direction du développement international de la Direction générale de l'armement (France), a souligné que son pays était toujours prête à accompagner le Vietnam dans le processus de modernisation de son armée.

 

Reçu le 26 mai à Hanoi par le général de division Vo Van Tuan, chef-d'état major général adjoint de l'Armée populaire du Vietnam, Jacques Cousquer a déclaré que de nombreuses entreprises françaises du secteur de la défense souhaitaient coopérer avec des agences du ministère vietnamien de la Défense.

 

Le général de division Vo Van Tuan a insisté sur les avancées des relations vietnamo-françaises dans la défense, dont l'industrie de la défense. Il a également affirmé que le ministère vietnamien de la Défense favoriserait et soutiendrait la promotion de la coopération dans ce domaine avec la France. -VNA

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30 mai 2015 6 30 /05 /mai /2015 11:20
Le ministre Canadien de l'Industrie, James Moore, participe au CANSEC

 

Le 28 mai 2015 - Ottawa - Industrie Canada

 

Le ministre de l'Industrie James Moore a pris la parole aujourd'hui à CANSEC, le plus grand salon professionnel de la défense du Canada, où il a souligné comment les politiques d'approvisionnement en matière de défense du gouvernement renforcent la compétitivité des entreprises canadiennes de la défense et de la sécurité, tout en créant des emplois et en profitant à toute la chaîne d'approvisionnement

 

Le ministre Moore a discuté des mesures prises par le gouvernement pour maintenir le succès des industries de la défense et de la sécurité. Ces mesures comprennent les changements apportés à la Politique des retombées industrielles et technologiques qui aideront à attirer des investissements anticipés des entrepreneurs principaux dans des sociétés canadiennes, particulièrement des petites et moyennes entreprises, tout en réduisant les formalités administratives et en accroissant la transparence et la reddition de comptes à l'égard de la Politique.

 

Le ministre Moore a aussi réitéré l'engagement du gouvernement de continuer à travailler avec l'industrie à créer des emplois de grande qualité et à faire croître l'économie canadienne.

 

Les faits en bref

    Les acquisitions dans le domaine militaire jouent un rôle prépondérant dans l'économie canadienne. Le secteur canadien de la défense compte plus de 650 entreprises, emploie plus de 65 000 travailleurs à temps plein de façon directe et indirecte, et génère 9,4 milliards de dollars en revenus.

    Des changements sont apportés aux dispositions de mise en réserve et de mise en commun de la Politique des retombées industrielles et technologiques, ainsi qu'au cadre d'investissement de la Politique, qui applique un multiplicateur aux investissements réalisés par les entrepreneurs principaux dans de petites et moyennes entreprises canadiennes. Par ailleurs, des changements administratifs, comme l'instauration de formulaires électroniques et l'établissement d'une norme de service de six mois pour accorder des crédits aux entreprises canadiennes qui réalisent des investissements, permettront de réduire le fardeau administratif des entrepreneurs du domaine de la défense.

    La Politique des retombées industrielles et technologiques encourage les entreprises à s'établir ou à accroître leur présence au Canada, renforce les chaînes d'approvisionnement canadiennes et rehausse les capacités industrielles au Canada.

    La Politique des retombées industrielles et technologiques s'applique aux principaux approvisionnements de défense, de sécurité et de la Garde côtière annoncés après le 5 février 2014.

    Les objectifs de la Stratégie d'approvisionnement en matière de défense sont de fournir le bon équipement aux Forces armées canadiennes et à la Garde côtière canadienne en temps opportun, de mettre à profit les achats de matériel et de services de défense pour créer des emplois et favoriser la croissance économique au Canada, et de simplifier le processus d'approvisionnement en matière de défense.

 

Le ministre de l'Industrie, James Moore a déclaré : « Notre gouvernement s'efforce d'établir les conditions nécessaires pour renforcer la compétitivité des industries canadiennes de la défense et de la sécurité. Grâce aux améliorations annoncées aujourd'hui à la Politique des retombées industrielles et technologiques, les approvisionnements en matière de défense procureront un plus grand nombre d'avantages économiques. Ces modifications sont de bons exemples de la façon dont nous travaillons main dans la main avec l'industrie à créer des emplois et de la croissance économique pour les Canadiens. »

 

Le président et chef de la direction de l'Association des industries aérospatiales du Canada, Jim Quick, a déclaré : « Les changements annoncés aujourd'hui entraîneront des investissements dans les entreprises canadiennes et permettront aux petites et moyennes entreprises de décrocher plus facilement des contrats au titre de la Stratégie d'approvisionnement en matière de défense et de la Politique des retombées industrielles et technologiques. Il s'agit d'une bonne nouvelle pour notre industrie, et cela démontre une fois de plus à quel point une consultation étroite entre le gouvernement et l'industrie est essentielle pour faire en sorte que les entreprises canadiennes et les emplois au pays profitent des approvisionnements en matière de défense. Nous félicitons le gouvernement pour le leadership dont il a fait preuve dans le cadre de ce dossier important, et nous nous réjouissons à la perspective de continuer à travailler avec lui pour renforcer les capacités du Canada dans les domaines de la défense et de l'aérospatiale. »

 

La présidente de l'Association des industries canadiennes de défense et de sécurité, Christyn Cianfarani Produits connexes, a déclaré : « Les améliorations apportées à la Politique des retombées industrielles et technologiques devraient réduire le fardeau administratif des entreprises et permettre aux petites et moyennes entreprises canadiennes de saisir un plus grand nombre de possibilités d'affaires. Ces changements, qui ont été élaborés en consultation avec certains de nos membres, mettent à profit la forte relation de collaboration qui a uni l'industrie de la défense à Industrie Canada au moment de l'élaboration de la Stratégie d'approvisionnement en matière de défense. »

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30 mai 2015 6 30 /05 /mai /2015 10:55
TITUS au Gabon, lors du salon ShieldAfrica

TITUS au Gabon, lors du salon ShieldAfrica

 

29 mai, 2015 Pierre Brassart (FOB)

 

Malgré le récent échec du VBCI au Danemark, Nexter continue son combat pour placer ses produits à l’export. Si jusqu’ici le CAESAR s’est plutôt bien vendu, le VBCI n’a pas encore rencontré de succès à l’export. Des négociations restent ouvertes aux Emirats Arabes Unis pour la nouvelle version de 32 tonnes, selon certaines sources, les forces émiriennes souhaiteraient y adapter une tourelle de BMP-3. En attendant, Nexter compte bien conquérir de nouveaux marchés avec son TITUS.

 

Développé par Nexter sur un châssis 6×6 de l’entreprise tchèque TATRA, le TITUS est un véhicule blindé de transport de troupes déclinable en de nombreuses versions. L’objectif du projet est de proposer un véhicule à un prix optimisé, dans le but de pouvoir atteindre un maximum de marchés, notamment au Moyen-Orient.

 

La semaine dernière, Nexter présentait donc simultanément un TITUS en République Tchèque à l’occasion du salon IDET et un autre au Gabon pour le salon Shield Africa.

 

A Brno, Nexter et Tatra ont officialisé leur accord stipulant que TATRA sera responsable et maître d’œuvre de la production du TITUS en cas de vente aux forces armées tchèques et slovaques, avec le soutien de Nexter Systems. D’après certains responsables de TATRA, le TITUS intéresse au Moyen-Orient, notamment en Arabie Saoudite, qui est déjà grande cliente de camions TATRA.

 

On a pu apercevoir un second TITUS au Gabon à l’occasion de ShieldAfrica, salon itinérant en Afrique et dont la maitrise d’œuvre à récemment été confiée au COGES (les organisateurs, entre autre, d’Eurosatory, rien que ça). Un salon qui se déroule dans un contexte particulièrement conflictuel, l’Afrique étant secouée par la crise au Sahel, la lutte contre Boko Haram sans oublier toutes les opérations de maintien de la paix. Face à ces menaces, les soldats tchadiens et nigérians entre autre utilisent de simples pick-up, aussi mobiles que vulnérables. Avec un prix très compétitif, le TITUS semble être une bonne alternative pour les pays qui souhaitent une meilleure protection pour leurs soldats…

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30 mai 2015 6 30 /05 /mai /2015 10:50
Crash de l'A400M : Airbus reconnait "un sérieux problème de qualité"

Un A400M s'est écrasé le 9 mai dernier près de Séville tuant 4 personnes. L'ensemble de la flotte en circulation dans le monde a été immobilisée. - photo Airbus DS

 

28/05/2015 latribune.fr 

 

Marwan Lahoud, directeur de la stratégie chez Airbus, admet qu'un problème, au niveau de la production finale, a pu conduire à l'accident qui a tué 4 personnes le 9 mai. "Il n'y a pas de défaut structurel" a-t-il néanmoins nuancé.

 

L'analyse des boîtes noires de l'avion militaire A400M, qui s'est écrasé le 9 mai en Espagne, faisant 4 morts, confirme "un sérieux problème dans l'assemblage final", a déclaré un haut responsable d'Airbus au journal allemand Handelsblatt à paraître vendredi.

 

Les boîtes noires ont parlé

"Les boîtes noires le confirment. Il n'y pas de défaut structurel, mais nous avons un sérieux problème de qualité dans l'assemblage final", affirme Marwan Lahoud, directeur de la stratégie du groupe aéronautique européen, après avoir eu connaissance pour la première fois des analyses des boîtes noires de l'appareil.

"Nous avons pris connaissance pour la première fois hier (mercredi) des résultats, ils confirment nos analyses internes", a précisé M. Lahoud au quotidien des affaires allemand.

 

De nouveaux contrôles recommandés

Le 19 mai, Airbus avait déjà ordonné à ses clients une inspection de leurs A400M en leur adressant une note d'alerte pour leur demander de contrôler le système de gestion électronique des moteurs.

Cette note demandait "aux exploitants d'effectuer des contrôles spécifiques et réguliers de l'ECU (l'unité de contrôle électronique, ndlr) sur chaque moteur de l'avion avant le vol et d'effectuer des contrôles supplémentaires après un éventuel remplacement de moteur ou de l'ECU".

Un avion de transport militaire Airbus A400M Atlas (vol CASA423) s'était écrasé samedi 9 mai près de Séville, dans le sud de l'Espagne. Cet accident a fait 4 vitcimes et deux personnes ont été gravement blessées. Il s'agissait d'un vol d'essai de cet avion militaire. Aussitôt après cet accident, plusieurs pays dont la Turquie, l'Allemagne et le Royaume-Uni ont décidé d'immobiliser leur flotte d'Airbus A400M.

 

Nombreux déboires

L'appareil a connu de nombreux déboires depuis le lancement du programme en 2003 à la demande des armées européennes: retards de fabrication et à la livraison, dépassement de coût de 6,2 milliards d'euros (30% du budget) et querelles entre les clients et le constructeur qui avait même menacé de jeter l'éponge.
Équipé de quatre turbopropulseurs, l'A400M est capable d'assurer le transport de troupes, de parachutistes et matériel, y compris des blindés et des hélicoptères, sur de longues distances et à grande vitesse tout en atterrissant sur des terrains sommaires. Il peut transporter jusqu'à 37 tonnes sur 3.300 km.

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30 mai 2015 6 30 /05 /mai /2015 10:50
photo USAF

photo USAF

 

29.05.2015 – Courrier International

 

Le gouvernement espagnol a donné vendredi son feu vert à la présence permanente sur la base de Moron de la Frontera (sud) d'une force d'intervention américaine de 2.200 hommes pour répondre aux crises en Afrique.

 

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30 mai 2015 6 30 /05 /mai /2015 09:45
photo 21e RIMa

photo 21e RIMa

 

30 mai 2015 maliactu.net

 

Les soldats français de la base de Gao, principale ville du nord du Mali, affrontent un ennemi invisible passé maître dans l’art de l’esquive et du harcèlement, explique à l’AFP leur chef, le colonel Luc Lainé.

 

Plus de deux ans après l’opération « Serval », qui a mis en déroute les colonnes jihadistes qui avançaient vers le Sud et la capitale, Bamako, « les groupes armés terroristes dans notre secteur ne sont plus en mesure de mener des actions coordonnées », assure le colonel Lainé.

 

« Ils ont subi, depuis Serval, une forte attrition. Ils n’ont plus la liberté d’action sur le terrain », mais « ils existent toujours », prévient-il.

 

« Ils sont disséminés, ils nous observent, sont invisibles. Les actions qu’ils mènent sont décousues, pas ciblées, il n’y a pas de fil directeur », précise l’officier, qui commande en France le 21e régiment d’infanterie de marine (Rima), basé à Fréjus, dans le sud du pays.

 

Peu après 04H00 vendredi, Journée internationale des Casques bleus, une roquette tirée d’un plateau surplombant Gao est tombée dans l’enceinte du camp (voisin de celui des Français) de la force de l’ONU, la Minusma, endommageant sans faire de victime un hangar du contingent néerlandais, selon les troupes françaises.

 

« C’est ce qui est dur: nous luttons contre un ennemi invisible », poursuit le colonel Lainé. « Leur mode d’action est l’évitement et le harcèlement. Ce qui est difficile, c’est qu’on ne les voit jamais, mais on sait qu’ils nous observent ».

 

« Le risque, c’est de se relâcher car, ne les voyant pas, on peut croire qu’ils ne sont pas là. Donc on peut être moins vigilant, et donc devenir vulnérable », souligne-t-il.

 

Il montre, scotchée au mur de son bureau, une photo de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, l’un des principaux chef jihadistes opérant au Sahel.

 

« C’est pour ça que je l’ai mis en photo: pour me rappeler qu’il existe, et qu’il me veut du mal. Ils sont toujours là, mais de manière diffuse, furtive. Ils ne peuvent plus mener d’action de combat d’envergure, mais peuvent exploiter le moindre moment d’absence de vigilance ».

 

– ‘Difficile de faire la distinction’ –

 

« Ils sont intelligents, se sont adaptés: ils cachent leur armement. S’ils se déplacent en 4×4, ce n’est plus jamais en convoi, mais un par un. Pour nous, faire la distinction entre le trafiquant, le terroriste, le gars du MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad, rébellion touareg), c’est délicat », reconnaît l’officier français.

 

« Certains se vendent au plus offrant, c’est une façon de vivre pour certains ici. Tant qu’ils ne nous ont pas tiré dessus, nous avons du mal à savoir à qui nous avons à faire », dit-il.

 

Installé avec ses quelque 700 hommes dans un camp de tentes et de bâtiments en dur proche de l’aéroport de Gao, le colonel Lainé commande le Groupe tactique désert (GTD) Ouest, l’une des deux composantes de l’opération « Barkhane », qui a succédé à « Serval » et s’étend à tout le Sahel, et dont le quartier général est à N’Djamena (Tchad).

 

Si ses hommes partent régulièrement en patrouille dans toute la région, pour des missions de reconnaissance et pour montrer leur force, le colonel Lainé sait que l’ennemi invisible peut difficilement être surpris – à part lors d’opérations commando montées par les forces spéciales, comme celle qui a permis l’élimination, le 18 mai, de deux importants chefs jihadistes, Abdelkrim al-Targui et Ibrahim Ag Inawalen.

 

« Nous savons bien qu’ils observent tout ce qu’on fait », assure l’officier. « Dès qu’on bouge, dès qu’on sort d’ici, ils sont prévenus. Pour nous, il est très difficile de faire la distinction entre le gars qui téléphone à son patron ou à sa femme et celui qui téléphone à son chef de groupe terroriste ».

 

« Après voir libéré le pays en 2013, notre but est maintenant qu’il ne puisse redevenir un territoire hospitalier pour eux », conclut-il. « Nous devons les empêcher de refaire ce qu’ils ont fait en 2013. Notre but est que l’armée malienne et la Minusma prennent à terme cette mission en charge ».

 

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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 16:55
photo DCNS

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29.05.2015 par DCNS

 

Jean-Yves Le Drian, Ministre de la Défense, a annoncé le 29 mai 2015 à Lorient, à l’occasion de la discussion parlementaire portant sur l’actualisation de la loi de programmation militaire 2014-2019, la poursuite de la modernisation des moyens de la Marine nationale. Le lancement immédiat du programme de frégates de taille intermédiaire (FTI), l’accélération du programme FREMM, la modernisation des frégates de premier rang ou encore le renouvellement des bâtiments de soutien permettront à DCNS de soutenir l’emploi de la base industrielle navale en France, de renforcer son avance technologique et d’accélérer son développement à l’international.

 

Hervé Guillou, Président Directeur Général de DCNS, déclare : « Nous nous réjouissons de la confiance du Ministère de la Défense pour assurer le renouvellement, l’entretien et la modernisation des moyens de la Marine nationale. L’actualisation de la Loi de Programmation Militaire va permettre à DCNS de continuer à développer sa gamme de navires et de services et accélérer son développement international. Avec le lancement du programme FTI, nous proposerons un produit qui répond au besoin de la Marine Nationale et qui répondra à une demande internationale en croissance pour des frégates de premier rang et d’environ 4000 tonnes »

 

L’actualisation de la Loi de Programmation Militaire contribue à consolider DCNS dans ses bassins d’activité. Le lancement de la FTI va donner 10 ans de visibilité industrielle au bassin d’emploi de Lorient. La nouvelle frégate de DCNS et les succès déjà remportés récemment en Egypte et en Malaisie assurent l’avenir du site lorientais de DCNS et de ses sous-traitants locaux. Ils permettront à ses bureaux d’étude de développer les solutions du futur. Au-delà, l’ensemble de nos sites bénéficie de cette charge, en particulier Bagneux et Toulon pour les systèmes d’information, Ruelle et Nantes-Indret pour les équipements.

 

Les frégates de taille intermédiaire, dont la première unité sera livrée dès 2023, ont vocation à remplacer numériquement les frégates de type La Fayette mises en service entre 1996 et 2001. Elles viendront compléter le programme de frégates multimissions FREMM dont la réalisation est actuellement en cours sur le site DCNS de Lorient. Les six premières doivent être livrées avant 2019. Ainsi, suite à la vente d’une Fremm à l’Egypte, DCNS accélère la cadence de production pour respecter intégralement les engagements pris pour la Marine Nationale dans la Loi de Programmation Militaire. Par ailleurs, la modernisation des frégates La Fayette et le lancement de la quatrième unité du programme B2M pour l’Outre-Mer bénéficieront aux bassins d’emploi régionaux de la filière navale, en particulier en Bretagne.

 

La nouvelle frégate, développée et réalisée par DCNS, sera un navire de combat de premier rang. Cette frégate présentera les atouts d’une solution modulaire, robuste, simple à l’usage et dotée d’une capacité opérationnelle inégalée sur le marché. Adaptée aux besoins de la Marine nationale et des marines de nombreux pays, la nouvelle frégate DCNS bénéficiera des solutions technologiques les plus avancées et notamment d’un radar à panneaux plans.

 

Fort de la réussite inédite en Europe du tir de missile de croisière naval (MdCN) à bord de la FREMM Aquitaine le 19 mai 2015, DCNS propose à ses clients des navires de référence tant dans la conception, la construction que dans l’intégration de systèmes innovants.

 

Sur le marché des frégates, DCNS compte actuellement parmi ses clients la Marine royale du Maroc avec la livraison de la FREMM Mohammed VI et la Marine égyptienne avec la commande d’une FREMM et de quatre corvettes Gowind. Par ailleurs, DCNS réalise six corvettes Gowind pour la Marine malaisienne.

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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 16:55
LPM : "1,5 milliard d’euros servira à l’acquisition de matériels militaires dont nos troupes ont besoin en urgence"

 

29 mai 2015 Propos recueillis par Hassan MEDDAH - Usinenouvelle.com

 

Patricia Adam, présidente de la commission de la Défense nationale et des Forces armées de l’Assemblée nationale, répond aux questions de L’Usine Nouvelle concernant  le projet de loi actualisant la loi de programmation militaire pour les années 2015-2019. La commission s'est réunie le 27 mai au soir et a validé le projet de loi à une très large majorité. Objectif principal pour la députée :  mettre un terme à la déflation des effectifs. 

 

L'Usine Nouvelle - Quel a été le résultat du vote de la commission de défense concernant l’examen de l’actualisation de la Loi de programmation militaire (LPM) ?

 

Patricia Adam - La commission a validé hier soir (le mercredi 27 mai, ndlr) le projet de loi à une très large majorité, puisque nous n’avons compté que trois abstentions (sur 70 membres, NDLR). Sur le plan budgétaire, 3,8 milliards d’euros supplémentaires seront ainsi affectés à nos armées d’ici 2019. 5 milliards d’euros de crédits budgétaires se substitueront aux ressources exceptionnelles prévues initialement par la LPM.

Le plus important était de mettre un terme à la déflation des effectifs qui n’était plus tenable, notamment depuis la mise en place en janvier de l’opération Sentinelle qui mobilise près de 10 000 militaires pour la protection du territoire national. Ainsi 18 750 postes seront préservés sur les 33 700 suppressions initialement prévues. L’armée de terre en sera le premier bénéficiaire : les effectifs de la force opérationnelle terrestre passeront de 66 000 à 77 000 d’ici la fin de la LPM. La loi sera adoptée au début du mois de juillet.

 

A quoi serviront précisément ces 3,8 milliards d’euros supplémentaires pour la défense?

Une première partie, à hauteur de 2.8 milliards d’euros, contribuera à faire face à l’augmentation des dépenses de fonctionnement liées aux non réductions des effectifs. Par ailleurs, environ 1,5 milliard d’euros, dont 1 milliard grâce à l’évolution favorable de l’inflation et du prix du pétrole depuis la promulgation de la LPM, servira à l’acquisition de matériels militaires dont nos troupes ont besoin en urgence : des hélicoptères Tigre, des ravitailleurs, des avions de transports, des jumelles de vision nocturne… Enfin un effort de 500 millions d’euros est consacré à la maintenance des équipements en opérations extérieures.

 

Quel sera l’impact de cette LPM actualisée sur les industriels de la défense ?

Cet exercice est guidé par un impératif absolu, celui de répondre rapidement aux besoins opérationnels des armées. Son objectif consiste également à ne pas déséquilibrer le plan de charge des industriels. D’autant plus que les industriels ont enregistré des succès remarquables à l’export, notamment depuis la signature des premiers contrats Rafale avec l’Egypte et le Qatar.La LPM aura pour effet de renforcer nos capacités d’exportation. La commande de nouvelles frégates à DCNS a été pensée dans ce sens. En plus des 8 frégates multimissions Fremm, la France disposera aussi à l’avenir de frégates dites de taille intermédiaires. DCNS proposera désormais un nouveau bâtiment de défense de moindre tonnage et moins sophistiqué, correspondant mieux aux besoins de la plupart des marines étrangères.

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