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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 16:55
photo Marine Nationale

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21 Mai 2015 Source : Marine nationale

 

Mardi 19 mai 2015, le Groupe Aérien Embarqué (GAé) est revenu de sa mission avec le porte-avions Charles de Gaulle. Parmi les aéronefs composant le GAé, 1 Alouette III et 2 Dauphin PEDRO de la flottille 35F, assurant la sauvegarde tant des pilotes d’avions que du porte-avions, sont rentrés sur la base d’aéronautique navale (BAN) d’Hyères.

 

Les neuf appareils hyérois de la 35F ont donc été réunis sur la BAN : trois Alouette III, trois Dauphin Pedro et trois Dauphin de type N. Fait assez rare pour être signalé, car la flottille n’embarque pas qu’à bord du porte-avions, mais aussi sur un bon nombre de bâtiments de la Force d’action navale (transport de chalands de débarquement, pétroliers-ravitailleurs,…). De plus, un détachement à part entière sur la BAN assure les missions de service public pour la façade méditerranéenne. La flottille 35F a donc profité de l’occasion pour organiser un vol en formation au-dessus de la BAN. Les neuf hélicoptères ont effectué deux passages, le premier avec trois dispositifs en chevrons, le second en échelons refusés, avant d’effectuer un « break » au-dessus de la tour de contrôle et de terminer par un atterrissage en ligne.

 

Le personnel de la flottille et les familles venues accueillir le détachement ont profité de cette occasion rare de voir voler 9 hélicoptères en formation.

 

Rappelons que la flottille comporte, en plus de ceux d’Hyères, deux autres détachements de service public sur les façades métropolitaines (La Rochelle et Le Touquet), et un autre à Tahiti. Le soleil ne se couche jamais sur la 35F….

photo Marine Nationalephoto Marine Nationale

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 16:55
photo DCNS

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Lemarin.fr

 

Le programme de frégate de taille intermédiaire (FTI) pour la Marine nationale va être anticipé « avec un objectif d’une première livraison en 2023 ». Cette décision figure dans l’actualisation de la loi de programmation militaire entérinée le mercredi 20 mai en conseil des ministres.

 

Suite de l'article

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 16:50
Photo Malek Azoug

Photo Malek Azoug

 

21/05/2015 Liesbeth Bardyn –MIL.be

 

Le ministre de la Défense Steven Vandeput a rendu visite avec sa collègue néerlandaise Jeanine Hennis-Plasschaert ce 20 mai à l'école de lutte antimines Eguermin. Cette école binationale à Oostende fête son cinquantième anniversaire. Sur la plage de Lombardsijde les militaires néerlandais et belges ont en plus donné le meilleur d'eux-mêmes lors d'une bonne démonstration bien active.

 

L'origine de la collaboration belgo-néerlandaise se trouve à Oostende. Depuis 1965 les marines des deux pays y suivent une formation de lutte antimines et de nettoyage. « A deux on peut faire beaucoup plus que tout seul », confirme colonel Jan De Beurme du département d'état-major Opérations et Entrainement. « Pendant ses cinquante années la collaboration a été de plus en plus intense et large. En 2006 l'OTAN a reconnu notre école comme center of excellence. » Depuis ce centre d'expertise attire les marines du monde entier.

 

Dans le portail solennel de l'école, les deux ministres de la Défense dévoilent une plaque commémorative pour les cinquante ans d'existence d'Eguermin. La collaboration n'est pas encore achevée, trouve ministre Hennis-Plasschaert. « Il y a encore beaucoup de points sur lesquels nous pouvons collaborer, comme la fusion des attachés de défense. » Le ministre Vandeput hoche la tête. « La Belgique et les Pays Bas ont souvent des intérêts communs à l'étranger. C'est pourquoi nous étudions la question de voir si un attaché pour les deux pays ne serait pas suffisant. »

 

Photo Malek Azoug
Photo Malek AzougPhoto Malek AzougPhoto Malek Azoug
Photo Malek AzougPhoto Malek AzougPhoto Malek Azoug

Photo Malek Azoug

Après la cérémonie à Eguermin à Oostende, de l'action était encore prévue sur la plage de Lombardsijde. Côte à côte les militaires belges et néerlandais démontrent un atterrissage d'assaut et une évacuation. Des hélicoptères belges, des bateaux-moteurs néerlandais et des mortiers effectuent l'exercice ensemble. Les deux ministres sont impressionnés. « Extraordinaire que l'on puisse voir une telle démonstration avec les deux pays », explique la ministre Jeanine Hennis-Plasschaert. « Avec notre collaboration binationale nous marchons en tête en Europe. J'en suis fière et nous devons continuer à le faire et amplifier les efforts. »

Vidéo : Erwin Ceuppens

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 16:45
Le COGES, filiale du GICAT, maitre d'oeuvre du prochain salon ShieldAfrica


source COGES
 

Le continent africain est en plein développement et doit se doter des moyens nécessaires à son essor dans la sécurité et la paix. Sa croissance doit s’accompagner d’une offre adaptée à la sécurité des biens et des citoyens.
 
Les organisateurs actuels du salon ShieldAfrica ont décidé de poursuivre son développement à l’avenir, en confiant la maitrise d’œuvre de la quatrième édition du salon au COGES, organisateur du salon Eurosatory, leader mondial des salons de défense et de sécurité.
 
Après 3 éditions réussies, ShieldAfrica va se transformer et devenir désormais un salon biennal de sécurité intérieure et de défense qui se tiendra au premier semestre des années impaires. La 4ème édition est programmée en 2017.
 
ShieldAfrica va rester un salon africain organisé par des africains. Son organisation sera réalisée par une société de droit ivoirien, à laquelle le COGES apportera son savoir-faire, ses compétences et son réseau commercial en dupliquant son business-modèle.
 
ShieldAfrica a vocation à devenir le carrefour où se réuniront les utilisateurs publics et privés des produits et solutions de sécurité et de défense ainsi que les industriels du monde entier.
 
ShieldAfrica va devenir le salon de référence du continent, carrefour de rencontre de tous ceux qui travaillent au développement d’une Afrique plus sûre.

 

Contact 
Daphné Lepetit, Directeur de la communication du COGES - Tél : +33 (0)1 44 14 51 53 – Courriel : d.lepetit@cogesevents.com

 

A propos du COGES

Le COGES (Commissariat Général des Expositions et Salons du GICAT), est une société, filiale à 100% du GICAT – Groupement des industries de défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres. Il est dédié à la promotion internationale de l'industrie française de défense et de sécurité terrestre & aéroterrestre et de ses filières.

Dans ce cadre, le COGES crée des événements ciblés, tant en France qu'à l'étranger. Il organise :
·       EUROSATORY : Salon leader mondial de la défense et de la sécurité terrestre et aéroterrestre, qui se tient au mois de juin les années paires au Parc des expositions de Paris-Nord-Villepinte, et dont la prochaine session aura lieu du 13 au 17 juin 2016.
·       ASIA PACIFIC HOMELAND SECURITY : Premier salon dédié à la gestion des catastrophes naturelles et industrielles, à la protection civile et du territoire en région Asie-Pacifique dont la prochaine session se tiendra au Marina Bay Sands, Singapour, du 27 au 30 Octobre 2015.
·       EXPODEFENSA: Salon de référence en Amérique Latine  pour la Défense et la Sécurité (tri-service : Terre, Air, Mer), dont la prochaine édition se tiendra au centre de conventions CORFERIAS de Bogota, Colombie, du 30 novembre au 2 décembre 2015.
·       des PAVILLONS FRANCE sur une sélection de 12 salons étrangers des domaines Défense et/ou Sécurité dans le monde.
·       des rendez-vous d'affaires.

Au service de l'industrie française, présent chaque année sur une vingtaine d’expositions de Défense et de Sécurité dans le monde, le COGES possède une réelle expertise de ces manifestations et des marchés associés au grand bénéfice des exposants.



 

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 16:20
Lancement du drone spatial «secret » X37-B de l' US Air Force pour une nouvelle mission

Une fusée Atlas V lance avec succès la mission AFSPC-5 de la station de la US Air Force à Cap Canaveral Air Force, en Floride, le 20 mai 2015. (courtoisie/United Launch Alliance)

 

21 mai 2015 45eNord.ca (AFP)

 

L’US Air Force a annoncé avoir réexpédié dans l’espace sa petite navette spatiale automatique pour un quatrième vol expérimental.

 

Lors de son dernier vol, la petite navette X37-B (près de 9 mètres de long, 4,5 mètres d’envergure) était restée 674 jours en orbite, avant de retourner sur la Terre et de se poser comme un avion, de manière totalement autonome.

 

L’US Air Force n’a jamais donné beaucoup de détails sur les missions de cet engin spatial, alimentant les spéculations sur son utilisation actuelle et future.

 

Des experts ont ainsi estimé que la navette était en fait utilisée comme un avion-espion, voire qu’elle pourrait être utilisée à l’avenir comme un « bombardier spatial », capable d’aller dans l’espace avant de revenir frapper sur la terre.

 

Selon l’Air Force en tout cas, la quatrième mission a pour but de poursuivre la mise au point de la navette, de tester des nouveaux matériaux avancés pour la NASA et d’essayer un nouveau système de propulsion dans l’espace, économe en énergie et qui repose sur l’ionisation d’un gaz noble, le xénon.

 

« Il y a des capacités opérationnelles dont nous ne discutons pas », a reconnu un porte-parole de l’US Air Force, le capitaine Chris Hoyler, qui s’est refusé à tout commentaire sur l’éventuelle présence à bord d’instruments de surveillance.

 

Le porte-parole a déclaré que la durée de la mission serait décidée pendant le vol, en fonction notamment de l’avancement des tests pratiqués à bord.

 

La navette a été lancée mercredi 20 mai depuis Cap Canaveral en Floride (sud-est) avec une fusée Atlas V, utilisée pour les lancements militaires américains.

 

Les deux premières missions de la navette, lancée pour la première fois en 2010, avaient duré respectivement 225 et 469 jours.

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 15:55
Général de corps d’armée (2S) Jean-Marc Duquesne - Délégué général du GICAT

Général de corps d’armée (2S) Jean-Marc Duquesne - Délégué général du GICAT

 

18.05.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Mouvements. Le Cabinet d'intelligence stratégique CES, présidé par Thierry Marquez, a renforcé son comité stratégique “civilo-militaire” en intégrant l'ancien chef d’état major de l'Union Européenne, le général de corps d'armée (2s) Jean Paul Perruche.
Désormais ce comité stratégique rassemble:
Jean Paul Perruche, officier général en deuxième section (Armée de Terre)
Jean Louis Esquivie, officier général en deuxième section (Gendarmerie)
Paul Perrin, officier général en deuxième section (Armée de Terre)
Henri Pinard LEegry officier général en deuxième section (Armée de Terre)
Thierry Marquez, Président de CES.

 

Pour sa part, le Groupement des Industries Françaises de Défense et de Sécurité Terrestres et Aéroterrestres (GICAT) a annoncé la nomination du général de corps d’armée (2S) Jean-Marc Duquesne au poste de Délégué général du Groupement en succession de Jean-François Lafore. A compter du 18 mai 2015, le général Duquesne aura selon le communiqué du GICAT,

"pour mission de maintenir le dialogue fructueux et soutenu entre insti,tutionnels et industriels, de promouvoir les intérêts et la visibilité de la communauté de défense et de sécurité terrestres. Il aura également à cœur de favoriser le développement du soutien export aux industriels français notamment grâce à Eurosatory, le plus grand salon International de Défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres. A l'occasion d'un conseil d'administration administration extraordinaire qui s'est tenu le 16 avril dernier, les administrateurs ont renouvelé leur confiance à Stefano Chmielewski au poste de Président du GICAT."

 

Aide à la reconversion. Le jeudi 21 mai aux Invalides sera lancé CAP 2e Carrière (CAP 2C), une plateforme d'aide à la reconversion des officiers. CAP 2C est soutenu par plusieurs associations d'officiers des trois armes.

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 15:55
Les armées auront de nouveaux équipements d'ici à 2019

7 hélicoptères d'attaque Tigre et 6 hélicoptères de transport NH 90 vont étre commmandés par le ministère de la Défense. photo A. Pecchi - Airbus HC

 

20/05/2015 Par Véronique Guillermard – leFigaro.fr

 

La loi de programmation militaire actualisée prévoit 1,5 milliard d'euros pour accélérer l'acquisition de matériels.

 

La loi de programmation militaire (LPM) actualisée 2014-2019 a été adoptée, mercredi 20 mai, en Conseil des ministres. Le texte, qui prévoit 3,8 milliards d'euros de crédits budgétaires supplémentaires en faveur de la défense entre 2015 et 2019, sera discuté au Parlement au cours de la première semaine de juin.

Le texte prévoit un effort conséquent au bénéfice des équipements. Une bonne nouvelle pour les armées et les industriels de l'armement. Le ministère de la Défense espère disposer d'une enveloppe de 2 milliards d'euros. Sur ce total, 500 millions seront consacrés au maintien en condition opérationnelle (MCO) des matériels utilisés intensivement par les 9 000 militaires engagés sur les théâtres d'opération extérieurs, afin que leur taux de disponibilité reste optimum. «Un demi-milliard de crédits budgétaires frais sera en outre programmé en urgence pour financer un surcroît d'équipements prioritaires», précise-t-on au cabinet de Jean-Yves Le Drian. L'Hôtel de Brienne espère enfin dégager 1 milliard, toujours au bénéfice de matériels neufs, grâce aux marges de manœuvres financières créées par l'évolution de certains indices (baisse du pétrole et de l'euro, notamment).

L'exercice ne sera pas facile. «Nous sommes encore hyper-serrés au vu de l'engagement de nos forces sur le terrain. Consacrer 1,5 milliard d'euros en plus pour les équiper en matériels neufs représente un effort considérable. Mais il faut espérer que le milliard issu du ministère sera bien au rendez-vous», admet un conseiller de Jean-Yves Le Drian. La LPM, bien qu'actualisée, reste dans un cadre très contraint.

 

Airbus Group sous pression

Afin de répondre à l'urgence, le ministère de la Défense prévoit de commander «tout de suite» 7 hélicoptères d'attaque Tigre et 6 hélicoptères de transport NH 90. De même, la livraison des 3 derniers ravitailleurs (MRTT) sur les 12 prévus sera anticipée, compte tenu du risque de rupture de la flotte de Transall, à bout de souffle. Leur moyenne d'âge atteint désormais 51 ans. «Et, compte tenu des aléas qui pèsent sur la livraison de l'Airbus A 400M», la France étudie l'acquisition de quatre C 130 auprès de l'américain Lockheed Martin.

«La décision n'est pas encore prise. Nous la prendrons au plus tard à la fin 2015», précise le ministère de la Défense. Celui-ci met Airbus Group sous pression après l'accident d'un A 400M début mai et la découverte d'un problème potentiel sur le moteur (nos éditions du 20 mai). Pragmatique, Jean-Yves Le Drian n'hésitera pas à répondre à l'urgence capacitaire, comme il l'a déjà fait en achetant des drones de reconnaissance américains Reaper. Ils seront d'ailleurs dotés d'une capacité d'écoute électromagnétique. De même, deux C 130 déjà en service seront dotés de capacités offensives avec des missiles Griffin fabriqués par Raytheon.

L'Hôtel de Brienne a aussi tenu compte des contrats signés à l'exportation afin que les armées ne soient pas «perdantes». Six avions de combat Rafale et la frégate Normandie seront en effet prélevés sur le quota français pour livrer l'Égypte. «Mais, à fin 2019, insiste-t-on au cabinet du ministre, l'armée de l'air aura bien les 26 Rafale prévus dans la LPM et la Marine ses 6 frégates de lutte antisoumarine. Et nous avançons la construction d'une neuvième frégate multimission.»

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 15:50
Joint Press Conference - NATO Chiefs of Defence Meeting - 2015 MAR 21

 

21 mai 2015 by NATO

 

Joint Press conference with General Knud Bartels, Chairman of the NATO Military Committee, General Philip M. Breedlove, Supreme Allied Commander, Europe (SACEUR) and General Jean-Paul Paloméros, Supreme Allied Commander, Transformation (SACT) during the 173rd meeting of the Military Committee in Chiefs of Staff session.

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 15:45
FREMM Mohammed VI : Une grande capacité de manoeuvre et une dissuasion à toute épreuve.

FREMM Mohammed VI : Une grande capacité de manoeuvre et une dissuasion à toute épreuve.

 

20/05/2015 Par Ziad Alami

 

Deux frégates de la Marine royale marocaine, RMN Hassan II et la Fremm RMN Mohammed VI, participent aux manœuvres navales regroupant les marines d’Afrique du Nord, d’Europe du Sud et des Etats-Unis. La capacité de dissuasion des deux fleurons de la Marine royale est à l'épreuve.

 

Pour la frégate Fremm RMN Mohammed VI, cette participation au côté de la RMN Hassan II aux manœuvres navales Phoenix Express * en Méditerranée est une grande première. «Les officiers des frégates sont actuellement à bord du Hassan II (612), à Tunis, avec des officiers des pays participants, alors que la Fremm se trouve en Grèce pour d’autres phases de l’exercice», apprend Le360 auprès de FAR-Maroc, site spécialisé dans les activités des Forces armées royales.

 

Cet exercice naval de Phoenix Express qui se déroule actuellement et se poursuivra jusqu’au 25 mai, regroupe les marines d’Afrique du Nord, d’Europe du Sud et des Etats-Unis, selon Nato Maritime Interdiction Operational Training Centre (NMIOTC). Ainsi, les frégates Fremm MNR Mohammed VI et Hassan II MNR côtoieront le destroyer USS Cole (Etats-Unis) et la frégate Meko Turgut Reis (Turquie). Côté algérien, on ignore toujours quel navire participera à l’exercice «mais il est facile de penser qu’une corvette baptisée Djebel Chenoua représente comme à l’accoutumée la marine algérienne», relève le site algérien secretdifa3.net.

 

Lancé le 11 mai à Souda Bay en Crète, l'exercice Phoenix Express 2015 se déroule sur une vaste zone d’opération allant de la Grèce jusqu’en Sardaigne. La phase finale aura lieu le 25 mai à Bizerte en Tunisie. L’exercice comprend un stage au centre de formation opérationnelle pour l’interdiction maritime de l’OTAN, NMIOTIC en Grèce, suivi d’une formation opérationnelle en mer au sud de la Sardaigne, avant le débriefing final. Objectif de cet exercice grandeur nature: coordonner les efforts des différentes marines dans le domaine de l’interopérabilité, la lutte contre les trafics divers et l’immigration clandestine

 

* Phoenix Express is a U.S. Africa Command-sponsored multinational maritime exercise between North African, European and U.S. naval forces designed to increase maritime safety and security in the Mediterranean Sea.

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 15:30
photos : An Lefaible

photos : An Lefaible

 

18/05/2015 Texte et photos : An Lefaible

 

L'exercice Eager Lion fait déjà rage depuis douze jours en Jordanie. Sur tout le territoire les forces d'opérations spéciales s'entraînent ainsi que des troupes de combat conventionnelles issues de 18 pays. Les 11 et 12 mai les Belges du Information Operations Group ont soutenu les forces spéciales et les US Marines lors d'une prise d'otage dans une ambassade fictive.

 

Il y a beaucoup de monde dans le King Abdullah II Special Operations Training Center (KASOTC). Le scénario d'exercice est le suivant: trois pays dans un conflit qui s'aggrave ayant comme résultat une spirale de violence. Sur des stands très divers, les unités des différents pays s'entraînent à diverses parties du scénario.

 

Au stand 16 – Bâtiment de l'Ambassade – a lieu une prise d'otage. Le Fleet Anti-Terrorism Security Team (FAST) se rue sur les environs de l'ambassade et agit très vite. Il contrôle les bâtiments, libère les otages et soigne les malades. Dès que cela est terminé, le Tactical PsyOps Team (TPT) entre. L'équipe s'installe avec ses haut-parleurs sur le toit du bâtiment. A partir de cet endroit ils veulent envoyer des messages pour pouvoir atteindre la population locale et influencer son attitude.

 

Un peu plus tard, le US Marines Corps reprend le travail du FAST-team et installe le périmètre de sécurité. Le calme ne revient pas encore tout de suite. La population locale s'oppose régulièrement (sous forme d'environ 150 jeux de rôle) à la présence des marines américains.

 

"Par les haut-parleurs nous diffusons des messages concernant nos objectifs. Ainsi nous essayons de calmer la population", explique un TPT belge. "Nous entrons aussi directement en conversation avec eux. Ainsi nous essayons de découvrir ce qu'ils veulent et ce que nous pouvons faire. Ainsi nous espérons pouvoir démanteler la situation explosive et éviter une escalade."

 

"C'est pratique que les TPT belges nous soutiennent", témoigne un marine américain. "Ainsi nous pouvons faire notre travail et nous essayons, chacun à notre manière, de créer un environnement calme et sécurisant."

photos : An Lefaible
photos : An Lefaible
photos : An Lefaible
photos : An Lefaible

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 12:56
"Dans le texte" et sans surprise, l'actualisation de la LPM en conseil des ministres

 

20.05.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

Jean-Yves Le Drian a présenté ce matin [20 mai], le projet de loi actualisant la loi de programmation militaire pour les années 2015 à 2019.

Voici le texte diffusé à l'issue du conseil des ministres, annonçant ce qui sera présenté aux Parlementaires. Un texte sans surprise et sans détails; il faudra donc attendre les débats pour découvrir les subtilités de cette actualisation.

Toutefois, pour en savoir plus (sur les commandes dont 4 C-130 etc et sur les effectifs), et pour accéder au dossier thématique (et au texte du projet de loi), cliquer ici.

"La loi n° 2013-1168 du 18 décembre 2013 relative à la programmation militaire pour les années 2014 à 2019 et portant diverses dispositions concernant la défense et la sécurité nationale met en oeuvre les orientations de la politique de défense définies par le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale publié le 29 avril 2013. Elle programme les ressources et les capacités allouées à la défense nationale pour six ans. Ainsi que le prévoyait l’article 6 de la loi, le présent projet de loi procède à l’actualisation de la programmation militaire selon les décisions arrêtées par le Président de la République lors du conseil de défense du 29 avril 2015.
Cette actualisation s’inscrit dans les principes de la stratégie de défense et de sécurité nationale énoncés dans le Livre blanc et préserve les grands équilibres de la programmation militaire, tout en intégrant les évolutions survenues depuis 2013. Elle consolide l’effort de défense de la France compte tenu de l’acuité des lourdes menaces qui pèsent contre la sécurité de la France et de ses intérêts, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de notre territoire.
Depuis 2013, les responsabilités de la France vis-àvis des États et des populations soumis à la violence des attaques terroristes ainsi que les besoins de la sécurité du pays ont conduit à un niveau élevé d’engagement extérieur des armées, au-delà des seuils fixés dans le Livre Blanc de 2013. Simultanément, au regard des impératifs de protection des Français depuis les attentats de janvier 2015, le Président de la République a décidé de pérenniser le déploiement de 7 000 militaires sur le territoire national dans le cadre de l’opération « Sentinelle » et le renforcement des dispositifs de protection du ministère de la défense. Pour garantir la capacité des armées à conduire dans la durée l’ensemble de leurs engagements opérationnels et à assurer en toute occasion la sécurité des Français, sur le territoire national comme en intervention extérieure, un ajustement des effectifs, un effort au profit des équipements les plus employés dans les opérations et un renforcement des capacités de renseignement et de cyberdéfense ont été décidés. 3,8 milliards d’euros de crédits supplémentaires seront dégagés sur quatre années au profit la programmation militaire, portant le montant de ses ressources, hors pensions, à 162,4 milliards d’euros courants sur la période 2015-2019. En outre, ces ressources seront sécurisées en substituant des crédits budgétaires aux ressources exceptionnelles prévues dans la loi de 2013. Dès 2015, les ressources de la mission défense sont intégralement composées de crédits budgétaires et des produits de cessions immobilières ou d’équipements militaires.La posture de protection terrestre est renforcée et les forces devront être capables de déployer dans la durée 7 000 hommes sur le territoire national, avec une capacité à monter en quelques jours jusqu’à 10 000 hommes pour un mois, ainsi que les moyens adaptés des forces navales et aériennes. Ce déploiement doit contribuer, au profit de l’autorité civile et en renfort des forces de sécurité intérieure et de sécurité civile, à la protection des points d’importance vitale et des flux essentiels pour la vie du pays, au contrôle de l’accès au territoire et à la sauvegarde des populations.
À cet effet, les effectifs de la force opérationnelle terrestre seront portés de 66 000 à 77 000 hommes. La contribution de la réserve opérationnelle militaire sera également accrue et l’activation du contrat opérationnel de protection pourra entraîner le recours à de nouvelles conditions d’appel de la réserve, plus souples et plus réactives. Le projet de loi modifie pour cela l’évolution prévisionnelle des effectifs de la mission « Défense » qui atteindront 261 161 équivalents temps pleins (ETPE) en 2019 : la diminution des effectifs, initialement prévue à hauteur de 33 675 ETP sur la période 2014-2019, est atténuée de 18 750 ETP et s’établira à 14 925 déflations, dont 6 618 sur 2015-2019 – hors effectifs de stagiaires prévus dans le cadre de l’expérimentation du Service militaire volontaire. Les réformes et rationalisations engagées par le ministère de la défense seront poursuivies afin de permettre la réorientation de 15 000 postes des fonctions de soutien vers la protection du territoire national, tout en consolidant des parcours professionnels attractifs et en maîtrisant sa masse salariale.
Ce projet de loi prévoit en outre un effort accentué au profit de l’équipement des forces dans certaines capacités critiques telles que l’entretien des matériels, les hélicoptères, l’aviation de transport tactique ou encore le renseignement. Une enveloppe de 88 milliards d’euros courants sur la période 2015- 2019 sera ainsi consacrée à l’équipement et bénéficiera à l’industrie de défense, secteur crucial de l’économie et indispensable à l’autonomie stratégique de la France. En moyenne, la dotation annuelle s’élèvera à près de 17,6 milliards d’euros courants.
En outre, les prévisions d’exportation de la loi de programmation militaire sont en passe d’être tenues, en particulier dans les domaines aéronautique et naval, comme l’illustrent la concrétisation récente de l’exportation de l’avion de combat Rafale au profit de l’Égypte et du Qatar, l’annonce concomitante d’une prochaine commande indienne et la livraison d’une frégate européenne multi missions à l’Égypte en 2015.Enfin, le présent projet de loi comporte un volet normatif, dont certaines dispositions portant sur la gestion des ressources humaines qui doivent permettre l’exécution de la programmation militaire, d’autres tirant les conséquences d’évolutions juridiques intervenues depuis 2013. À la suite des deux arrêts du 2 octobre 2014 de la Cour européenne des droits de l’homme, le projet loi intègre ainsi le droit pour les militaires de créer et d’adhérer librement à des Associations professionnelles nationales de militaires."

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 12:56
Le premier tir d'un missile de croisière depuis une unité de surface en Europe (19.05.2015) photo L.Bernardin Marine Nationale

Le premier tir d'un missile de croisière depuis une unité de surface en Europe (19.05.2015) photo L.Bernardin Marine Nationale


20.05.2015 par Le Fauteuil de Colbert
 

Le lendemain du premier tir d'un MdCN par la frégate Aquitaine (en lieu et place de la Normandie), le projet de loi pour l'actualisation (prévue depuis fin 2014 de mémoire) de la loi de programmation militaire 2014-2019. Si la certitude budgétaire de la défense militaire de la France est à la hauteur du brouillard de la guerre de Clausewitz, reconnaissons au moins l'effort. En supposant que ce gouvernement respecte tous ses engagements financiers  pour la Défense nationale d'ici à 2017, ce serait bien une première depuis 1962 ou 1945. 

 

Nous trouvons toutes les informations dans le document mis en ligne par le ministère et que vous pouvez lire.


Forces navales
5 missions navales permanentes

En ce qui concerne les affaires navales, le ministre de la Défense reconnaît aussi à la Marine nationale un niveau d'engagement particulièrement important qui nécessite des ajustements et des efforts :
"L’augmentation du niveau d’engagement des forces navales présentes sur 5 zones de déploiement, l’élévation des exigences de protection face à la menace terroriste et l’impact des contrats d’exportation (notamment Egypte) induisent des ajustements sur la trajectoire de ralliement du modèle." (p. 71)

FLOTLOG

Il est bien confirmé (pp. 36, 72) que d'ici à 2019 le format logistique de la Marine nationale demeurera bloqué à trois BCR (le Marne sera bientôt retiré du service cette année). Bonne surprise, le programme FLOTLOG est avancé à cette loi de programmation militaire : "La flotte logistique Flotlog destinée à remplacer les actuels pétroliers ravitailleurs polyvalents et autres bâtiments de soutien comportera 3 unités, dont la première sera commandée en fin de période." (p. 72) Par contre, le tableau récapitulatif (p. 79) laisse entendre que le format actuellement retenu est de 3 FLOTLOG.

Les problèmes du porte-avions

La refonte à mi-vie du porte-avions Charles de Gaulle devrait dégager bien des marges de manœuvre logistiques pendant plus de 28 mois (2016-2019). Cette opération majeure débutera en 2017 et non plus fin 2016 (pour reporter la charge financière ?) :
"Le deuxième arrêt technique majeur du porte-avions Charles de Gaulle débutera en 2017. Outre le rechargement des cœurs nucléaires et une révision générale, cet arrêt sera mis à profit pour réaliser une opération visant au maintien de ses principales capacités opérationnelles et son adaptation à un groupe aéronaval centré sur le Rafale, consécutif au retrait définitif de service, en 2016, du Super-Etendard Modernisé." (p. 72)

 

La France maintient le statu quo aéronaval par cette opération dont les estimations financières oscillent entre 1,2 et 1,6 milliards d'euros. Nous ne savons pas non plus le niveau d'ambition de cette opération (nouveaux radars par exemple ?). Qui plus est, le déplacement de fin 2016 à 2017 de cet arrêt laisse raisonnablement augurer de craintes quant à sa réalisation car les élections présidentielles ne réussissent guère aux porte-avions en France depuis 1994.

 

La question du deuxième porte-avions est donc renvoyé à une loi de programmation militaire future. Ce sera peut-être l'occasion d'étudier de nouveau certaines hypothèses, à l'instar du choix de la propulsion (nucléaire ou conventionnelle), les capacités embarquées (catapultes électromagnétiques ?) ou de la pertinence de rapprocher les conceptions et industrialisation des coques des PA 2 (le R92 Richelieu en attente depuis 1990) et PA3 (le successeur au Charles de Gaulle) de celles des FLOTLOG.

Classe Suffren

Les Force Sous-Marine (F.S.M.) perdent encore une année puisque le renouvellement des Sous-marins Nucléaire d'Attaque (S.N.A.) s'éloignent d'une année supplémentaire pour la première unité qui ne sera "livrée" qu'en 2018, et non plus mise en service en 2017 (initialement 2012) :
"Fin 2018, le premier des 6 nouveaux sous-marins nucléaires d’attaque Barracuda, remplaçant les Rubis, aura été livré et admis au service actif. Les Barracuda présenteront des capacités multirôles, mettant en œuvre notamment, outre des capacités de renseignement, la torpille lourde, le missile de croisière naval (MdCN) et, lorsque nécessaire, des nageurs de combat." (p. 72) Le Rubis sera retiré du service en 2017.

La Force de Guerre des Mines peut jouir d'une certaine bonne nouvelle car dans le tableau récapitulatif (p. 79) ainsi que dans le bilan de la Marine à l'Horizon 2025 (p. 36) il est question d'une force de guerre des mines équipée du SLAMF (p. 36). Ce qui correspond à SLAMF 4 bâtiments et 8 système de drones (p. 79).

17 à 16 (15) frégates de 1er rang

La Normandie justement devrait être remplacée par une neuvième frégate de la classe Aquitaine (bien que le document ne semble pas en tenir compte) aux dires des déclarations de Jean-Yves Le Drian. Le ministère (p. 72) confirme l'objectif de six FREMM en service d'ici à 2019, deux autres d'ici à 2022 (les deux FREDA). Le ministère de la Défense doit se prononcer en 2016 sur les trois dernières unités de la classe.

 

La Royale a 17 frégates de premier rang en 2015. Fin 2019 (p. 81), ce chiffre tombe à 16 frégates pour un objectif de 15 :

  • "la" classe La Fayette (la première unité atteindra la trentième année de service en 2026) seront modernisés avec, notamment, l'adjonction d'un sonar au fil des arrêts techniques programmés, pour assurer la transition avec les frégates de taille intermédiaire (p. 29, 72).
    Aucun calendrier ni nombre d'unités modernisées (toutes ?) n'est précisé.

  • les Frégates de Taille Intermédiaire (F.T.I.) deviennent une réalité puisqu'il est dit que la première unité sera livré en 2023 (p. 29, 72). Elles sont "complémentaires des FREMM" (p. 29). 

 

Nous trouvons un détail intéressant pour tenter de comprendre le format des frégates : "(15) Deux frégates anti-sous-marines d’ancienne génération (désarmés post-2019 en fonction de l’admission au service actif des FREMM pour maintenir au niveau requis la capacité de lutte sous la mer), 5 FREMM (le prélèvement de la FREMM « Normandie » pour l’export Egypte nécessite que le rythme de production de FREMM françaises soit adapté pour respecter l’objectif LPM de six frégates anti sous-marines livrées avant fin 2019), 4 frégates de défense aérienne (dont 2 FAA d’ancienne génération) et 5 frégates légères furtives (à rénover)." (p. 82)

Le niveau d'ambitions par unité ne diminue puisque les FREMM doivent toujours rassembler un système d'armes des plus complets :

  • "Les FREMM embarqueront le missile de croisière naval (MdCN) à partir de 2015, le missile antinavires Exocet MM 40 B3 à portée étendue, la torpille anti-sous-marine MU 90, l’hélicoptère de combat anti-sous-marin NFH 90 et le missile de défense aérienne et anti-missiles ASTER." (p. 72)

  • "Le NFH 90 CAIMAN (Nato Frigate Helicopter) version combat, équipe les frégates de nouvelle génération Horizon et FREMM, à raison d’un hélicoptère par frégate. Le CAIMAN participe aussi aux missions de sauvetage en mer dans sa version soutien. Pour assurer ces missions de combat et soutien naval, 27 CAIMAN sont en cours de livraison. Les 24 premiers seront livrés avant la fin de la présente loi." (p. 27)

Enfin, la modernisation des avions de patrouille maritime Atlantique 2 suit son cours : "La rénovation des avions de patrouille maritime ATL 2 entrera en réalisation avec des premières livraisons en 2018. Deux avions auront été rénovés fin 2019 sur les quinze prévus." (p. 72). Par extension, il convient de se demander si la commande accélérée des A330 MRTT (dont le CEMAA vante les qualités comme plateforme C2), la potentielle commande de 4 C-130 (avec missiles Griffin) et l'éventuelle modernisation des C-130 restants pourraient être autant de bonnes raisons de retirer du Moyen-Orient des ATL2 bien plus utiles à la mer, notamment dans l'Atlantique Nord où ils sont très demandés, notamment par l'OTAN. 

 


Forces maritimes

La Marine nationale (pp. 9, 29, 36) devrait voir ses moyens de sauvegarde maritime, du côté des unités de surface renforcés. Ainsi, le document annonce : 

  • la commande du B4M, ce programme se traduit dans les faits par la levée de l'option pour la quatrième unité du programme BMM/B2M qui est très attendue dans l'océan Indien, au point qu'il y ait des tensions rue Royale pour le premier port base du d'Entrecastaux

  • le programme BSAH devrait se matérialiser par une commande à la rentrée des 4 premières unités en acquisition patrimoniale depuis l'échec du PPP, il est toujours questions que 4 autres bateaux soient affrétés. Il ne serait pas étonnant que les 4 premiers navires soit un "dérivé", à peine une sous-classe, des BMM.

Il serait question que le programme BATSIMAR soit avancé de deux ans, soit de 2024 à 2022 pour l'entrée en service des deux premières unités, suivies de deux bateaux chaque année pour atteindre une cible d'environ 15 à 18 patrouilleurs hauturiers.

 

Ces programmes sont cruciaux pour renforcer les capacités logistiques de la Marine nationale en soutien à ses missions militaires et de sauvegarde maritime. Le nombre de navires dédiés à l'Action de l'État en Mer de 2015 (18 patrouilleurs et 3 BATRAL, p. 81) à 2019 (4 B2M + 2 PLG + 7 avisos A 69 + 6 patrouilleurs d’ancienne génération de tout type, p. 81) chute de 2 unités.  

 

AVSIMAR n'est pas évoqué mais le tableau des moyens de surveillance aéromaritime semble résister par la confirmation du versement de 4 Atlantique 2 à l'AEM : "16 avions de surveillance maritime (12 de type FALCON et 4 ATL2)" (p. 81).

 

Horizon Marine 2025

Nous pouvons trouver le plan naval édité en 2015 (Horizon 2025) ajusté pour le tonnage à atteindre dans dix ans (p. 36) :

 

"La marine mettra en œuvre une composante sous-marine de 4 Sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) et 6 Sous-marins nucléaires d’attaque (SNA type Rubis et Barracuda équipé du missile de croisière naval - MdCN), une composante de surface soutenue par 3 bâtiments de soutien logistique et constituée d’un porte-avions, de 3 Bâtiments de projection et de commandement (BPC), de 15 frégates de premier rang (FREMM équipées du MdCN, Frégates de défense aérienne (FDA) et Frégates de taille intermédiaire - FTI), d’une force de guerre des mines équipée du Système de lutte anti-mines futur (SLAMF) et une composante aéronavale de 15 avions de patrouille maritime rénovés, 27 hélicoptères NH90 de combat embarqués et 40 avions de chasse Rafale marine. •  Par ailleurs, 6 frégates de surveillance, 4 Bâtiments multimission (B2M), 8 Bâtiments de soutien et d’assistance hauturiers (BSAH) (dont 4 affrétés), ainsi que des Bâtiments de surveillance et d’intervention maritimes (BATSIMAR), des avions de surveillance maritime et des hélicoptères légers contribueront à la protection des espaces maritimes et à la défense de nos intérêts en métropole et outre-mer."

Marine 2025 déplacerait alors 387 500 tonnes.

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 12:55
A column of 45 Royal Marine Commandos yomp towards Port Stanley. Royal Marine Peter Robinson, carrying the Union Jack flag on his backpack as identification, brings up the rear. This photograph, taken in black and white and colour, became one of the iconic images of the Falklands Conflict

A column of 45 Royal Marine Commandos yomp towards Port Stanley. Royal Marine Peter Robinson, carrying the Union Jack flag on his backpack as identification, brings up the rear. This photograph, taken in black and white and colour, became one of the iconic images of the Falklands Conflict


source SHD
 

21 mai 1420 : traité de Troyes. Le duc de Bourgogne, Philippe Le Bon et le roi d'Angleterre, Henri V, signent le traité qui livre la France aux Anglais. C'est le résultat de la défaite française d'Azincourt et de la division du royaume entre les Bourguignons et les Armagnacs. Le dauphin Charles VI ne règne plus que sur la moitié sud de la France, son conseil et sa cour sont itinérants.

 

21 mai 1521 : fin du siège de Pampelune (Espagne). Le 20 mai, le général Lesparre prend la ville de Pampelune avec 13 000 franco-navarrais, dans le cadre de la lutte entre François Ier et Charles Quint. La forteresse, défendue par Miguel de Herrera et à peine 1000 Castillans, résiste encore quelques heures alors que tout espoir de vaincre a disparu. Le chef de la forteresse s'est laissé convaincre par la fougue d’Ignace de Loyola qui désire combattre jusqu’au bout quoiqu'il advienne. Noble, basque et chef militaire plein d'avenir, Loyola possède déjà certaines des qualités de persuasion et courage qui feront de lui quelques années plus tard, le fondateur et "général" de l'ordre jésuite. L’artillerie française tire juste et à force de concentrer son bombardement sur les remparts, finit par ouvrir une brèche. Loyola prend la tête d’un détachement pour repousser l’assaut qui se prépare contre l’ouverture pratiquée dans l’enceinte, mais un boulet de canon lui brise les jambes. Le prometteur mais dorénavant boiteux, Ignace de Loyola, vient d’entrer sans le savoir, dans sa deuxième carrière : Il sera général (des Jésuites) et conquérant (d’un empire spirituel).

 

21 mai 1813 : bataille de Bautzen. Lors de la campagne de Saxe, les maréchaux Oudinot et Ney culbutent une armée prusso-russe (Blücher et Barclay de Tolly), qui parvient néanmoins à se retirer en bon ordre. Le seul réel bénéfice de la journée est la confirmation de l'audace et de la ténacité des "Marie-Louise", ces jeunes  conscrits qui ont connu leur baptême du feu à Lützen (2 mai).

 

21 mai 1871 : début de la semaine sanglante (Paris). Le chef du pouvoir exécutif, Adolphe Thiers, envoie 130 000 hommes (« les Versaillais ») mettre fin à la tentative de révolution des communards parisiens. La reconquête de la capitale se fait quartier par quartier causant un minimum de 20 000 morts.

 

21 mai 1891 : Pierre Loti « immortel ». Le capitaine de frégate Julien Viaud (Pierre Loti en littérature) est élu à l’Académie française. Il n’ a que 42 ans.

 

21 mai 1940 : accident du général Billotte. (Ypres – Belgique). A l’issue de la conférence d’Ypres, qui a regroupé les représentants belges, britanniques et français pour décider des mesures à prendre suite à l’encerclement de l’armée du Nord par les forces allemandes, le général Billotte, commandant le corps français et chargé de conduire la contre-offensive contre les unités allemandes les plus avancées, se tue dans un accident de voiture en retournant à son PC. La vacance du commandement sera quasi-totale durant plusieurs jours, empêchant les alliés de saisir l’opportunité d’une « nouvelle Marne », alors même que des avions de reconnaissance français ont décelé la faille dans le dispositif allemand extrêmement étiré. Le commandant britannique, Lord Gort, conduit néanmoins l’attaque qui lui a été demandée à partir d’Arras avec un bataillon de chars qui sera presque totalement détruit, mais non sans mettre sérieusement en difficulté la 7° panzer division du Général Rommel ; toutefois, aucune troupe n’est prévue pour exploiter cette percée. En dehors de l’encerclement, au Sud-Est, le général Besson commandant le groupe d’armées N°3, mal informé des conclusions d’Ypres (cf. la mort de Billotte) et faisant peu confiance aux anglais, reste passif, malgré une supériorité numérique et matérielle croissante grâce à l’arrivée permanente de renforts de Lorraine.

 

21 mai 1982 : débarquement britannique à San Carlos (Iles Falkland). Depuis que l’Argentine a envahi les iles Falkland (2 avril), les troupes britanniques et argentines se sont affrontées très brièvement en Géorgie du Sud (coup de main des SAS) puis sur mer et dans les airs (Harrier/Mirage III). Le 21 mai, alors que les Britanniques débarquent avec succès 4000 hommes dans la baie de San Carlos pour y établir une tête de pont vers Port Stanley, une attaque aérienne argentine coule une frégate et endommage 2 destroyers en couverture de l’opération.

 

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 12:54
Actualisation de la Loi de programmation militaire 2014 / 2019


20/05/2015 Ministère de la Défense

 

Les évolutions du contexte international survenues depuis 2013 et le niveau élevé d’engagement des forces armées qui en a résulté ont conforté les analyses du Livre blanc, mais ont également conduit au dépassement des seuils opérationnels fixés par ce dernier.

 À cet égard, les attaques de janvier 2015 ont apporté la tragique confirmation que la France, comme les autres États européens, était directement exposée à une menace terroriste en pleine expansion. L’ensemble de ces facteurs rendait d’autant plus nécessaire l’actualisation de la Loi de programmation militaire, prévue par la loi de programmation.

Grâce à des ressources financières en hausse, ce projet de loi réduit les déflations d’effectifs et porte un effort significatif sur les équipements clés au profit du renseignement et de l’action opérationnelle. Il prévoit également la rénovation de la concertation par la création des associations professionnelles nationales de militaires ainsi qu’un appel renforcé à la réserve militaire

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 12:50
Les exportations d’armes tchèques en forte hausse en 2014

 

20-05-2015 par Guillaume Narguet

 

12 milliards de couronnes (près de 440 millions d’euros) : selon les données communiquées ce mercredi par l’Association de l’industrie de la défense et de la sécurité (AOBP), tel a été le montant du volume des exportations d’armes par la République tchèque en 2014. Même si les chiffres officiels doivent encore être annoncés dans un mois par le ministère de l’Industrie et du Commerce, il s’agit d’une augmentation de plus de 50% en l’espace d’un an et du meilleur résultat enregistré par la République tchèque depuis 1994.

 

Les exportations sont essentielles pour les sociétés d'armements tchèques, qui vendent environ 90% de leur production sur les marchés étrangers. En comparaison, les autres pays membres de l’OTAN exportent en moyenne un tiers de leur production de matériel de guerre.

 

Suite de l’article

 

voir IDET 2015

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 12:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

21/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

La situation est restée calme dans l’ensemble du pays. La semaine a été principalement marquée par la clôture du forum de Bangui, le 11 mai 2015. La capitale a par ailleurs connu quelques agitations de faible ampleur les 11 et 12 mai 2015, entièrement résorbées par la MINUSCA qui a engagé sa force de police de réaction rapide (QRF). La force Sangaris n’a pas eu besoin d’intervenir en appui. Dans le même temps, quelques patrouilles conjointes avec la MINUSCA ont été conduites dans les régions de Kaga Bandoro, Damara et Sibut.

 

Le mardi 19 mai, la base opérationnelle de Bria été transférée à la MINUSCA.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à appuyer la mission de l’ONU, désormais pleinement opérationnelle.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 11:50
L'hélicoptère Tigre: une exemple de coopération internationale plutôt réussie - photo S.Vincent Armée de Terre

L'hélicoptère Tigre: une exemple de coopération internationale plutôt réussie - photo S.Vincent Armée de Terre

 

20/05/2015 Par le Capitaine de corvette Julien Droit, 22ème promotion de l'école de guerre

 

En matière d'armements, la coopération internationale est toujours synonyme de coût beaucoup plus élevés. Mais, à condition d'une véritable ambition politique, le jeu de la coopération peut être gagnant.

 

Dans le contexte budgétaire actuel fortement contraint, l'exécution de la loi de programmation militaire est incertaine. Le bon déroulement des programmes militaires pourrait être remis en cause car les coûts d'acquisition deviennent de plus en plus élevés. La coopération internationale pourrait être une solution efficace pour réduire significativement ces coûts mais elle se révèle souvent décevante. La performance d'un programme d'armement ne dépend pas tant du nombre de pays participants que de la volonté politique de ces pays.

 

Des coûts toujours plus élevés rendent la coopération indispensable...

Lorsque l'on s'intéresse au coût d'acquisition unitaire des systèmes d'armes modernes, on constate qu'il est en constante augmentation. Pour obtenir un outil de défense toujours plus performant, la recherche et le développement de technologies nouvelles deviennent de plus en plus coûteux. Ces dépenses deviennent si élevées qu'il sera bientôt impossible pour un seul pays d'acquérir et de maintenir en condition de tels équipements. Le programme américain Joint Strike Fighter (JSF) F-35 de Lockheed Martin, avion de combat le plus sophistiqué et le plus cher au monde, en est un parfait exemple. Ici, la coopération internationale permet de réduire les coûts d'acquisition en bénéficiant d'effets de série et de gains relatifs à certains développements communs. Les coûts fixes de recherche et de développement pour maîtriser une technologie sont alors répartis entre les partenaires.

 

... mais elle n'est pas optimale

Keith Hartley et Derek Braddon apportent, dans leur étude publiée en février 2014 dans la revue Defence and Peace Economics, un éclairage sur l'impact du nombre de nations participantes dans les projets collaboratifs. Ils concluent qu'aucune règle générale ne se dégage car les paramètres influençant la performance d'un projet sont difficilement isolables les uns des autres.
L'analyse du retour d'expérience montre pourtant qu'un programme en coopération est plus coûteux qu'un programme national d'un facteur égal à la racine carrée du nombre de nations partenaires. Les temps de développement d'un projet en coopération sont, quant à eux, souvent multipliés par la racine cubique du nombre de nations partenaires. Un programme regroupant 4 pays partenaires est généralement deux fois plus cher qu'un programme national et sa phase de développement dure 1,6 fois plus longtemps. Il faut tout de même garder à l'esprit que les frais étant divisés par le nombre de participants, chaque pays investit moins que ce qu'il aurait dû investir s'il avait été seul.

 

Partenariats: complexité et enjeux politiques...

Deux explications peuvent être apportées. D'une part, lorsque le nombre de pays participants augmente, les relations entre partenaires se complexifient, d'autant plus lorsqu'il s'agit de programmes importants d'armement. Les coûts de fonctionnement de la structure décisionnelle s'accroissent et les prises de décision sont ralenties par la lourdeur des systèmes de gouvernance. D'autre part, les enjeux des programmes d'armement ne sont pas seulement économiques mais aussi politiques. Chaque pays cherche à préserver ses intérêts nationaux en favorisant son industrie de défense pour maintenir ses capacités de production et protéger ses emplois. L'objectif est alors de positionner au travers des programmes de coopération l'industrie nationale pour qu'elle puisse bénéficier de retombées export sous une forme ou une autre. La coopération n'aboutit alors qu'à un compromis rarement optimal avec un montage industriel compliqué et donc risqué. Le retard et les surcoûts des programmes A400M, Tigre ou NH90 témoignent des difficultés de coopération entre les pays clients. Les armées sont alors confrontées à des suivis de configuration extrêmement complexes et à de multiples problèmes de compatibilité de matériel.

 

...malgré de réels succès

En réalité, rien ne prouve formellement que la performance d'un projet en termes de coût et de temps de développement soit affectée par le nombre de nations partenaires. Il suffit de comparer les performances du consortium européen Airbus Industrie regroupant la France, l'Allemagne, l'Espagne et le Royaume-Uni, face au géant américain Boeing pour en être convaincu. Citons également le Nato Submarine Rescue System (NSRS), copropriété à parts égales du Royaume-Uni, de la Norvège et de la France qui est aujourd'hui le système de sauvetage de sous-marins le plus performant au monde. Le NSRS n'aurait certainement jamais vu le jour sans la coopération des trois nations car aucune des nations n'aurait pu financer et mettre en œuvre seule ce système.

 

Une véritable ambition politique commune

La performance d'un programme en coopération n'est-elle pas simplement conditionnée par le politique ?
Il semblerait qu'une véritable ambition politique avec un but commun soit la clé pour une coopération réussie. Cependant, elle n'est souvent trouvée que dans le cadre de relations bilatérales. Durant la guerre froide, la coopération franco-britannique s'est illustrée dans des programmes militaires comme les hélicoptères Puma et Gazelle. Aujourd'hui, les frégates Horizon et FREMM témoignent des échanges fructueux entre la France et l'Italie.
Mais l'absence de signaux politiques forts pour relancer l'Europe de la défense est très inquiétante. Depuis 2006, l'organisme conjoint de coopération en matière d'armement (OCCAr) ne développe pas de nouveaux projets structurants même si les ministres européens de la défense ont déclaré en novembre 2008 que l'OCCAr avait vocation à devenir un partenaire privilégié de l'Agence européenne de Défense (AED).

 En 1950, Robert Schuman a su lancer le processus de construction d'une Europe communautaire mais les activités d'armement y avaient été exclues. Aujourd'hui, la nouvelle donne géostratégique et le contexte économique rendent la coopération internationale dans ce domaine incontournable. Les initiatives visant à promouvoir la mise en place de capacités militaires au profit de l'Europe méritent d'être poursuivies. Une réelle politique industrielle commune en matière de défense permettrait aux états européens d'optimiser leurs dépenses militaires.

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20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 16:55
photo DCNS

photo DCNS

 

20.05.2015 par DCNS

 

DCNS est maître d’œuvre unique de l’arrêt technique majeur n°2 (ATM2) du porte-avions Charles de Gaulle, programmé début 2017. Le Groupe s’y prépare activement depuis plusieurs années à travers une montée en puissance progressive de ce chantier d’exception. Cette opération est réalisée en lien étroit avec la Direction Générale de l’Armement (DGA), le Service de Soutien de la Flotte de Marine nationale et l’équipage du porte-avions. Des échanges d’autant plus importants que l’équipage participera activement aux travaux d’entretien et de rénovation du navire. Revue des trois enjeux industriels majeurs pour l’un des fleurons de la Marine nationale.

 

Redonner du potentiel à la plateforme

DCNS réalisera le maintien en condition opérationnelle décennal du bâtiment afin de redonner du potentiel à l’ensemble des installations. Seront notamment réalisés la visite des chaufferies et le remplacement du combustible, la visite des lignes d’arbres, les travaux de maintenance sur les catapultes, la visite des machines ainsi que la rénovation de la climatisation et d’une cuisine.

 

Moderniser le système de combat

Durant cet arrêt technique, les équipes de DCNS assureront également la rénovation du système de combat. Elle comporte plusieurs aspects liés au changement des réseaux informatiques ainsi qu’à la mise en place de moyens garantissant la sécurité des systèmes informatiques. Différents changement de senseurs, radars de veille, radars de navigation, capteurs infrarouge, caméra optronique ainsi que la rénovation du système de communications sont prévus. Le portage du SENIT donnera lieu à une refonte du central opérations.

 

Assurer le passage au « Tout Rafale » en optimisant la plateforme

Pour finir, des travaux seront engagés pour adapter le navire au nouveau groupe aérien embarqué, avec un passage au « tout Rafale » suite au retrait du service actif du Super Etendard modernisé. Plusieurs systèmes et installations seront remplacés et refondus : les installations d’aides à l’appontage, et les systèmes de trajectographie. Par ailleurs, le système de surveillance centralisée des installations, les systèmes d’aide à la maîtrise des avaries ainsi que les automates de conduite de la plateforme sont aussi modernisés pour remettre le porte-avions au meilleur standard technologique.

Intervenant à mi-vie du bâtiment, une opération de cette envergure se prépare plusieurs années à l’avance. Dès à présent, plus de 400 personnes chez DCNS œuvrent au développement des futurs systèmes et préparent les opérations pour atteindre un pic de 2000 personnes pendant l’arrêt technique.

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20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 16:50
Commemorative “Battle of Britain” Painted RAF Typhoon Jet


20 mai 2015 by Royal Air Force

 

2015 is the 75th anniversary of the Battle of Britain. To commemorate this and acknowledge the immense sacrifice and bravery of all who fought in the battle the RAF has painted a Typhoon fast jet in a Battle of Britain colour scheme. The aircraft is also painted with the 249 Squadron identification number of the only Fighter Command pilot to be awarded a Victoria Cross medal during the battle: Flight Lieutenant James Brindley Nicolson VC DFC. http://www.RAF.mod.uk

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20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 16:50
Crash A400M : le logiciel gérant les moteurs dans le viseur de l'enquête

Airbus DS a envoyé une note d'alerte opérationnelle (AOT) à tous les exploitants de l'A400M pour les informer d'une inspection à effectuer - photo JL. Brunet - Armée de l'air

 

19/05/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr (avec Agences)

 

Une défaillance du système informatique gérant les moteurs de l'avion de transport militaire serait une hypothèse de l’origine du crash de l'A400M en Espagne. Pour autant, les boites noires n'auraient pas été encore exploitées.

 

Airbus Defence and Space (Airbus DS) a ordonné à tous ses clients une inspection de leurs avions de transport militaire A400M, dont un exemplaire s'est écrasé à Séville (sud de l'Espagne) début mai. "Airbus DS a envoyé une note d'Alerte Opérationnelle (AOT) à tous les exploitants de l'A400M pour les informer d'une inspection à effectuer sur la flotte", a annoncé ce mardi l'avionneur dans un communiqué. Actuellement, douze A400M sont en service dans cinq pays. Cette décision a été prise à la suite de la découverte d'une anomalie potentielle sur le système informatique gérant les moteurs. Selon Reuters, les premières conclusions laisseraient penser qu'il s'agit plus d'un problème de qualité que de
conception de l'ensemble.

Cette note "demande aux exploitants d'effectuer des contrôles spécifiques et réguliers de l'ECU (l'unité de contrôle électronique, ndlr) sur chaque moteur de l'avion avant le vol et d'effectuer des contrôles supplémentaires après un éventuel remplacement de moteur ou de l'ECU". L'ECU est l'un des deux calculateurs qui composent le système informatique complexe de régulation et de surveillance des moteurs (Fadec), développé par le groupe allemand MTU Aero Engines. Le Fadec avait déjà été à l'origine des nombreux retards du programme A400M.

Le FADEC (Full Automatic Digital Engine Control) est un système informatique chargé du contrôle des moteurs, qui équipe tous les avions modernes. Le FADEC de l'A400M est constitué, par moteur, de deux calculateurs, ainsi que de leurs logiciels. Les deux calculateurs sont l'Engine Control Unit (ECU), chargé du contrôle du moteur et de l'hélice, et l'Engine Protection and Monitoring Unit (EPMU), chargé de superviser les fonctions critiques en cas de défaillance de l'ECU et de fournir les informations nécessaires à la maintenance. Le FADEC de l'A400M est particulièrement complexe : il comprend 275.000 instructions, contre 90.000 environ pour ceux de l'A380 ou du Rafale. La complexité est accrue par la prise en compte de la régulation de l'hélice et des équipements nacelles.

Airbus DS n'a pour autant pas établi de lien avec l'accident de l'A400M en Espagne, qui a fait 4 morts - les deux pilotes et deux ingénieurs - et deux blessés graves le 9 mai dernier. L'appareil, qui effectuait un vol d'essai avant sa livraison à la Turquie prévue en juillet, s'est écrasé peu après le décollage. Le groupe a indiqué avoir transmis ces informations "immédiatement, aux autorités chargées de l'enquête" en Espagne.

 

Un problème de logiciel?

L'enquête est menée par la Commission d'enquête technique des accidents des aéronefs militaires (CITAAM), qui devra présenter ses conclusions au juge d'instruction espagnol saisi du dossier. Selon un expert du secteur sous couvert de l'anonymat, le problème potentiel constaté par Airbus DS pourrait se traduire par une perte de contrôle de la puissance moteur. Le site internet du magazine "Der Spiegel" citant des sources dans l'entourage d'Airbus a évoqué comme cause possible de l'accident un problème de logiciel qui aurait entraîné l'arrêt de trois propulseurs, un problème technique face auquel les pilotes ne pouvaient rien.

Dans sa note, Airbus DS indique simplement que "pour éviter tout risque potentiel lors des vols à venir, (il) a informé les exploitants des actions nécessaires à effectuer". Ces éléments résultent "des analyses internes à Airbus DS et fait partie de ses activités permanentes en matière de navigabilité, indépendamment de l'enquête officielle en cours", selon la note. Ce qui voudrait dire que des incidents ont déjà été identifiés lors de vols précédents.

 

Les boites noires pas encore exploitées

En signe de confiance dans l'appareil, Airbus a organisé le 12 mai un vol d'essai entre Toulouse et Marseille avec à son bord le patron d'Airbus Military, Fernando Alonso. Mais la Turquie, l'Allemagne, le Royaume-Uni et la Malaisie ont maintenu la suspension des vols d'A400M dans l'attente des résultats de l'enquête. Mesure confirmée par Berlin et Ankara après l'annonce de la note d'alerte d'Airbus DS. Seule la France, qui possède le plus grand nombre d'A400M (6 exemplaires), a maintenu les autorisations pour les seuls vols prioritaires en opération.

A Paris, le ministère de la Défense a rappelé après l'annonce de cette note d'alerte d'Airbus DS avoir "commandé au début de l'année un rapport à Tom Enders (le PDG d'Airbus Group, maison-mère, ndlr) sur les capacités de l'A400M et le calendrier de livraison". "Nous en attendons la réponse pour le début de l'été avant de prendre une décision sur l'A400M", a précisé le ministère.

En Allemagne, l'armée de l'air a reçu la note d'alerte d'Airbus et est en train de l'étudier. Le ministère de la Défense a toutefois souligné que le constructeur ne peut pas encore établir que ces éléments sont la cause de l'accident car ils n'ont pas encore été comparés aux données des boîtes noires de l'appareil. Celles-ci n'ont pas encore été exploitées, a indiqué une source proche du dossier à l'AFP. A Madrid, le ministère de la Défense s'est refusé à tout commentaire avant les résultats de l'enquête. Le ministre de la Défense espagnol, Pedro Morenes, s'était prononcé sur la suspension des vols, alors que l'A400M est produit à Séville.

 

Un programme maudit

Les problèmes techniques sur les moteurs de l'A400M sont en bonne partie responsables des déboires du programme, dont le premier appareil a été livré en 2013, avec quatre ans de retard. Ces turbopropulseur TP400 sont conçus par le consortium EPI Europrop International, qui regroupe le français Snecma (groupe Safran), le britannique Rolls Royce, l'espagnol ITP et l'allemand MTU.

Le programme a également connu d'importants surcoûts, avec une facture finale d'environ 30 milliards d'euros contre un peu plus de 20 milliards prévus initialement. Au total, 174 A400M ont été commandés par huit pays.

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20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 16:50
photo EUMC / EMA

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19/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 19 mai 2015, le général d’armée Pierre de Villiers s’est rendu à Bruxelles pour participer au Comité Militaire de l’Union Européenne (CMUE).

 

Au-delà de l’opportunité qu’elle offre aux chefs d’état-major européens de s’entretenir directement, cette édition du CMUE revêt un intérêt particulier. Elle se déroule à un mois de la tenue, les 25 et 26 juin prochains, d’un Conseil européen en partie consacré aux questions de la politique de sécurité et de défense commune (PSDC).

 

L’actualité a placé la Méditerranée en première ligne des débats au lendemain des dramatiques naufrages de migrants au large de l’Italie. Le 18 mai, les ministres de la Défense européens ont pris la décision d’établir une opération conjointe pour faire face à cette situation. D’ores et déjà baptisée force européenne maritime en Méditerranée (EUNAVFOR MED), celle-ci entend contribuer à la lutte contre les trafics de migrants en Méditerranée. Les CEMA ont donc abordé les modalités d’application de cette opération, dont le lancement est prévu le 22 juin.

 

Les chefs d’état-major ont ensuite fait le point sur les missions conduites dans le cadre de l’Union Européenne, dont l’opération EUNAVFOR ATALANTA (« Atalante ») qui, depuis son déploiement en 2008, lutte contre la piraterie dans le Golfe d’Aden et protège l’acheminement des bâtiments du Programme Alimentaire Mondial.

 

Différentes missions de formation et de conseil ont également été abordées, telles qu’European Union training mission (EUTM) Mali ou European Union military assistance mission(EUMAM) RCA, toutes deux à l’œuvre dans des Etats qui sont aussi des théâtres où sont engagées les forces françaises, ce qui montre la complémentarité entre les actions nationales et européennes.

 

REPERES :

 

CMUE :

Le Comité Militaire de l’Union Européenne (CMUE) est l'organe militaire le plus élevé mis en place au sein de l’Union Européenne. Chargé de fournir à l’échelon politique des recommandations et des avis militaires sur toutes les questions militaires au sein de l'UE, il constitue une enceinte de consultation et de coopération militaire entre les Etats membres. Les chefs d’état-major des différentes armées européennes s'y retrouvent ainsi pour étudier les questions relevant du domaine de la prévention des conflits et de la gestion des crises.

 

EUNAVFOR ATALANTA (Atalante) :

L’opération Atalanteest une opération navale de l’Union Européenne sous commandement britannique lancée le 10 décembre 2008 et dont le mandat court jusqu’en décembre 2016. La mission vise à assurer la sécurité du trafic maritime dans le golfe d’Aden et dans le Sud-Est de la Somalie, mais aussi de dissuader, prévenir et réprimer les actes de piraterie. Au cours des trois dernières années, ces actes se sont stabilisés à un niveau quasi-nul.

 

EUTM Mali :

Depuis 2013, vingt-huit nations sont engagées dans la mission de l’Union Européenne EUTM Mali (European Union Training Mission), destinée à former les bataillons de l’armée malienne. Cette mission intègre également un volet de conseil et d’expertise au profit des forces maliennes. Six bataillons ont déjà été formés et un septième achève son cycle d’instruction à Koulikoro. Une vingtaine de militaires français sont engagés dans cette mission.

 

EUMAM RCA :

European military assistance mission (EUMAM) RCA est une mission de l’Union Européenne lancée le 16 mars 2015. Elle a pour but de prodiguer des conseils adaptés aux forces armées centrafricaines (FACA) en pleine reconstitution. Elle assiste les autorités politiques et militaires centrafricaines dans leur transition vers « une armée professionnelle, démocratiquement contrôlée et représentative de la diversité du peuple centrafricain ».

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20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre

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20/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 17 avril 2015, dans le cadre du soutien logistique à l’opération Barkhane,les Forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) ont organisé depuis le camp de Port-Bouët, à Abidjan, un convoi de matériels régénérés.

 

Il s’agissait de l’ultime étape d’un processus de soutien logistique « de deuxième niveau » au profit de l’opération Barkhane, intervenantaprès le soutien logistique apporté en premier niveau par le bataillon logistique de la force Barkhane. Dans un premier temps, quatre véhicules blindés légers (VBL), désengagés de la bande sahélo-saharienne, ont été pris en charge et régénérés. Ces véhicules ont été remis en état. Le détachement maintenance des matériels terrestres (DMMT) des FFCI a réalisé cette maintenance curative et préventive dans les meilleurs délais. Les matériels ont ensuite quitté Abidjan par un convoi externalisé. Enfin, les FFCI ont assuré leur raccompagnement vers leur destination initiale, N’Djamena.

 

Ce processus « boucle courte » permet d’éviter un retour en métropole, et donc de diminuer les délais et les coûts et d’améliorer la performance logistique.

 

Cette manœuvre s’est appuyée sur les capacités de plateforme logistique offertes par les FFCI, dans le cadre de leur mission de point d’appui principal des forces françaises engagées en Afrique de l’Ouest. Cette mission de régénération de matériels confiée aux FFCI a été rendue possible grâce à la collaboration étroite avec les différents acteurs des FFCI, de la métropole et des théâtres d’opérations soutenus.

 

Les FFCI, créées le 1erjanvier 2015, assurent la protection des ressortissants français et entretiennent la coopération militaire régionale, notamment bilatérale avec les Forces de la République de Côte d’Ivoire. Elles sont également en mesure d’appuyer les partenaires de la région, notamment l’ONUCI. En tant que base opérationnelle avancée, elles constituent le point d’appui principal de nos forces de présence sur la façade ouest-africaine, et sont un réservoir de force rapidement projetable en cas de crise dans la région.

photo EMA / Armée de Terre

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20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 16:35
La Corée du Nord déclare miniaturiser des armes nucléaires

 

20/05/2015 Lepoint.fr (AFP)

 

La Commission nord-coréenne de défense nationale, plus haute instance militaire du pays, a indiqué avoir "diversifié [ses] capacités de frappes nucléaires".

 

La Corée du Nord a annoncé mercredi qu'elle avait réussi à miniaturiser des armes nucléaires. Un tel processus pourrait lui permettre d'équiper des missiles. "Cela fait longtemps que nous avons commencé à miniaturiser et à diversifier nos capacités en termes de frappes nucléaires", a déclaré la puissante Commission nord-coréenne de défense nationale (CDN) dans un communiqué rendu public par l'agence officielle KCNA.

 

"Nous sommes également parvenus au point où le degré de précision le plus élevé est garanti, pas seulement pour les missiles de courte et moyenne portée, mais également pour les missiles de longue portée", ajoute le communiqué. "Nous ne cachons pas cet état de fait." La CDN, la plus haute instance militaire du pays qui est présidée par le numéro un Kim Jong-un, a également critiqué les États-Unis pour avoir condamné ce qui a été présenté par Pyongyang comme un tir d'essai réussi d'un missile balistique depuis un sous-marin (MSBS), en violation des résolutions de l'ONU.

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20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 16:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

19/05/2015 Sources : État-major des armées

 

L’Adjudant Richard, projeté en Jordanie depuis le 28 mars 2015 dans le cadre de l’opération Chammal, occupe le poste d’adjoint au chef du Centre de Coordination Interarmées des Transports, Transits et mouvements (CCITTM) du détachement chasse en Jordanie.

Son rôle, sur le théâtre, consiste à superviser les activités liées au chargement et au déchargement du fret aérien, terrestre et maritime provenant ou à destination de la métropole. À ce titre, il encadre une équipe de cinq militaires du détachement de transit interarmées aérien (DETIA).

 

Ainsi, dans le cadre des opérations d’acheminement de fret par la voie maritime, comme celles ayant eu cours du 23 au 25 avril 2015, l’Adjudant Richard doit veiller au bon déroulement des opérations de chargement du fret dans les camions acheminés vers Aqaba, l’unique port jordanien situé sur la Mer Rouge. Il doit également, dans la perspective du chargement du navire, procéder à la vérification du dossier douanier du fret militaire transporté, dont l’absence ou le caractère incomplet entrainerait l’annulation des manœuvres de chargement.

 

Lorsqu’il évoque ses fonctions en Jordanie, l’Adjudant Richard relève « la spécificité du transit avec ses différentes voies d’acheminement» et « les défis à relever face aux nombreuses problématiques qui surgissent à chaque mission ». Et c’est cela, dit-il, qui lui plaît dans son métier.

 

Après cinq années passées en tant que militaire du rang, au 1er régiment médical de Metz (1er RMED), dans la spécialité santé au sein de laquelle il a obtenu tous les diplômes requis (brancardier, secouriste, auxiliaire sanitaire, conducteur ambulancier), l’Adjudant Richard a passé avec succès les examens nécessaires pour devenir sous-officier. Ensuite, à sa sortie de Saint-Maixent en 2003, il est retourné au 1erRMED mais est passé dans la spécialité du train. Muté en 2007 au 503èmeRT de Souge, il a alors suivi son régiment à Nîmes Garons en 2011 dans le cadre des restructurations. Aujourd’hui, en métropole, l’Adjudant Richard est chef de peloton au sein de l’escadron de ravitaillement du 503èmeRégiment du train (503èmeRT) à Nîmes.

 

En 16 ans de carrière, il a effectué quatre opérations extérieures, deux missions de courte durée, ainsi que de nombreux détachements. Mais c’est au Mali, en 2013, dans le cadre de l’opération Serval, qu’il découvre le milieu aéronautique : il est alors chargé de la mise en place d’un DETIA au sein d’un bataillon logistique. Cette expérience lui a permis de découvrir le fonctionnement de la logistique relative au fret aérien, et c’est donc tout naturellement qu’il s’est intégré au détachement chasse projeté en Jordanie dans lequel 15% des militaires sont issus de l’armée de terre et des services interarmées.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion de contrôle aérien E3F et d’un avion de patrouille maritime Atlantique2.

photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

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20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 16:30
photo EMA / Armée de Terre

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20/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 8 mai 2015, les 850 militaires de la FCR (Force Commander Reserve), basés à Dayr Kifa, ont reçu la visite du général italien Portolano, commandant la Force Intérimaire des Nations-Unies au Liban (FINUL). Le général a rencontré les éléments français du mandat XXIII déployés depuis mars 2015 dans le cadre de l’opération Daman. Le contingent français a par ailleurs contribué à organiser la cinquième édition du concours de la francophonie qui a eu lieu quelques jours plus tard.

 

A l’occasion de la visite du Force Commander, les militaires du contingent français lui ont présenté les capacités et les moyens opérationnels uniques dont ils disposent au sein de la FINUL. Cette spécificité conduit les militaires français à échanger régulièrement avec d’autres forces sur leurs moyens opérationnels. Ainsi, le 7 mai 2015, ils avaient réalisé au profit de 15 officiers libanais une présentation des équipements français, comme le poste radio PR4G et les moyens de la chaîne de commandement numérisée. Mais ce sont les outils de la NEB (numérisation de l’espace de bataille) qui avaient éveillé le plus vif intérêt parmi les membres du LAF Communication Committee.

 

La visite du Force Commanders est conclue par une cérémonie de remise de diplômes dans le cadre d’une coopération entre militaires libanais et français. Parfaitement avisé de nos méthodes d’opérations, le général Portolano a exprimé aux soldats français toute sa satisfaction : « Vous êtes un des pays piliers de la FINUL, votre force réside dans votre capacité d’action et de réaction. Je suis très admiratif et reconnaissant du travail qui est fourni par la FCR dans le cadre de cette mission de maintien de la paix dans le sud Liban. »

 

Quelques jours plus tard, le 12 mai 2015, s’est tenue la cérémonie de remise des prix du concours de la Francophonie 2015, que le contingent français avait organisé en liaison avec l’Institut français au Liban. Monsieur Patrice Paoli, ambassadeur de France au Liban, Monsieur Philippe Juvin, député européen et Maire de la Garenne-Colombes (92), le général Hautecloque-Raysz, chef d’état-major de la FINUL, ainsi que le colonel Hasard, chef de corps de la Force Commander Reserve, étaient présents pour l’occasion.

 

Le concours consistait en la réalisation d’œuvres individuelles et collectives mêlant textes en français et images, et le thème choisi pour cette 5ème édition était « Antoine Poidebard, un archéologue français au Liban ». Cette année, 21 écoles du sud-Liban ont participé, ce qui représentait plus de 320 enfants. Cet évènement visait à promouvoir la francophonie et à susciter chez les élèves le désir de poursuivre l’apprentissage de la langue française, contribuant ainsi au rayonnement de la France. Il s’inscrivait également dans la volonté de la FCR de s’intégrer toujours davantage dans son environnement.

 

C’était la cinquième année que les éléments français de la FINUL organisaient le concours de la francophonie, avec de nombreux sponsors, dont la ville de la Garenne-Colombes (92) qui accueillera les 25 lauréats du concours pour une visite de cinq jours à Paris du 22 au 27 Juin 2015.

 

Présente depuis 1978 au Liban, la France est l’un des principaux pays contributeurs de la FINUL, avec près de 900 soldats déployés en permanence. La grande majorité d’entre eux arme la FCR qui est directement placée sous les ordres du général commandant la FINUL et est en mesure d’agir sur court préavis au profit de tous les contingents déployés sur l’ensemble de la zone d’action de la FINUL, dans le cadre de la résolution 1701. Le volet naval de cette mission comporte en permanence plusieurs frégates déployées en force constituée (la Task Force 448). Leur mission : surveiller les approches maritimes du Liban, et empêcher l’introduction d’armes par la mer.

photo EMA / Armée de Terre
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