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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 10:55
Place Vauban, 7e arrondissement de Paris : la statue du maréchal Gallieni face à l'église du dôme des Invalides. photo Julien Morvan

Place Vauban, 7e arrondissement de Paris : la statue du maréchal Gallieni face à l'église du dôme des Invalides. photo Julien Morvan

 

24.04.2015 Service Historique de la Défense (SHD)

 

24 avril 1184 (avant Jésus-Christ) : le cheval entre dans Troie (actuelle Turquie). Les Grecs ne parvenant pas à vaincre les Troyens après un siège de 10 ans, abandonnent l'attaque frontale pour inaugurer l'une des plus célèbres ruses de guerre : Feignant de jeter l'éponge et de lever le siège, les Grecs offrent un cheval géant en bois (où le commando d'Ulysse est caché) en guise de cadeau à leurs valeureux adversaires troyens. Ceux-ci, n'écoutent pas les mises en garde de Cassandre qui dénonce le piège et font pénétrer le cadeau empoisonné dans la ville jusque-là inviolée. La nuit venue, Ulysse sort du cheval et ouvre les portes à l'armée grecque revenue secrètement. La modernisation du concept et son application informatique font presque oublier que le trojan trouve son origine dans la mythologie grecque.

 

24 avril 1849 : naissance de Joseph Galliéni (St Béat – Haute Garonne). Général de division, mort en 1916 et fait maréchal à titre posthume en 1921, Gallieni est l'un des officiers coloniaux français les plus célèbres. A sa sortie de Saint Cyr (1870), il choisit l’infanterie de marine et participe avec le 3ème RIM aux combats de Bazeilles. Il effectue toute sa carrière aux colonies (Afrique noire, Indochine, Madagascar) et met au point la méthode de la « tache d'huile » que Lyautey, son collaborateur, théorise et fait connaitre. Tout juste retraité en 1914, il est rappelé au début de la guerre et passe pour le sauveur de Paris et le vainqueur de la bataille de la Marne grâce au mouvement de troupes qu'il effectue en réquisitionnant tous les taxis parisiens. Considéré par Clémenceau comme « la vertu sous les armes », Gallieni aime à rappeler à ses officiers qu’il faut envisager les lieux de batailles comme des endroits où il faudra construire la paix. Ou encore : « Les officiers sous mes ordres voudront bien se rappeler qu’ils ont à défendre les intérêts qui leur sont confiés au nom du bon sens et non à les combattre au nom du règlement ».

 

24 avril 1915 : début du génocide des Arméniens. Confronté à une instabilité chronique sur ses marges orientales, renforcée par les menaces d'offensives russes dans cette région, le gouvernement de l'empire ottoman dominé par les "jeunes-Turcs", décide de se débarrasser de la minorité arménienne, en commençant par les Stambouliotes et les Arméniens de l'armée (qui s'étaient pourtant montrés très loyaux durant les combats contre les Russes). 600 Arméniens sont massacrés ce premier jour. Près de 1,5 million suivront...

 

24 avril 1954 : Dien Bien Phu se poursuit. « La situation sanitaire des blessés de Diên Biên Phu devient préoccupante. A cette date, 402 blessés couchés et 676 assis encombrent les antennes chirurgicales exigües. Près du double, souffrant de blessures plus légères sont soignés au sein de leur formation ». Cne Cadeau (SHD).

 

Chronique culturelle du 24 Avril - SHD

24 avril 1980 : opération Eagle claw (Iran). Le président Jimmy Carter autorise l'opération secrète consistant à libérer les 52 otages américains retenus prisonniers depuis novembre 1979 dans leur ambassade à Téhéran. 8 hélicoptères décollent du porte-avion Nimitz pour se poser, 6 heures plus tard, dans le désert iranien où des C-130 ravitailleurs doivent les « recompléter », avant qu'un commando n'attaque l'ambassade. L’opération prend du retard à cause de tempêtes de sable. 3 hélicoptères tombent en panne en pleine mission compromettant définitivement le projet. Alors que l'opération vient d'être annulée, un hélicoptère percute un ravitailleur par manque d'entrainement au vol de nuit. 8 commandos et hommes d'équipage périssent. Du matériel et des documents sensibles sont abandonnés dans la précipitation. L'image du président Carter est sérieusement abimée par ce fiasco et lui coûte probablement sa réélection. L’échec d’Eagle claw a conduit le commandement à restructurer les forces spéciales américaines.

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21 avril 2015 2 21 /04 /avril /2015 16:40
BPC Sebastopol photo Grigory Sysoev - Sputnik

BPC Sebastopol photo Grigory Sysoev - Sputnik

 

22/04/2015 latribune.fr 

 

Toutes les hypothèses seront évoquées lors de la rencontre de vendredi avec Poutine, a assuré le président français. Il a toutefois réaffirmé que, "pour l'instant, la livraison des deux navires de guerre à Moscou n'est pas possible".

 

Pour François Hollande, il n'y a pas de raison de se prendre la tête:

"Si les bateaux ne sont pas livrés, je ne vois pas comment ils peuvent être payés, c'est quand même un principe assez simple", a-t-il affirmé mercredi 22 avril.

Le président de la République française répondait ainsi à Vladimir Poutine au sujet du contrat de vente de deux navires de guerre Mistral conclu en juin 2011 entre Paris et Moscou et suspendu en novembre par la France en raison de la crise ukrainienne.

Le 16 avril, le chef de l'Etat russe avait en effet signifié que la Russie entendait être remboursée par Paris des sommes déjà versées. Expliquant qu'il n'avait pour autant pas "l'intention d'exiger des pénalités excessives" pour la rupture de ce contrat évalué à près de 1,2 milliard d'euros, le chef de l'Etat russe avait déclaré:

"Je pars du principe que les autorités françaises, les Français, étant des gens corrects, ils nous rendront l'argent."

 

"Exactement le même langage"avec la Russie

"Nous évoquerons toutes les hypothèses", a affirmé François Hollande évoquant sa rencontre prévue pour vendredi avec Poutine à Erevan. "Selon les différentes hypothèses, vous aurez paiement ou remboursement", a-t-il expliqué à la presse, précisant:

"Soit vous livrez et vous êtes payés, soit vous ne livrez pas et vous devez rembourser ce qui a été payé et, en tout cas, vous ne pouvez pas demander à être payés en plus".

"De ce point de vue-là, avec le président Poutine, nous sommes parfaitement au clair", a insisté François Hollande pour qui "avec la Russie, c'est exactement le même langage".

Le président français, qui a ainsi admis pour la première fois que Paris pourrait ainsi être amené à rembourser Moscou, n'a toutefois pas manqué de souligner:

"Pour l'instant, je l'ai dit, la livraison du Mistral n'est pas possible".

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20 avril 2015 1 20 /04 /avril /2015 16:30
photo TW JYLD

photo TW JYLD

 

20.04.2015 FOB

 

Le 25 février, [FOB] annonçait que le premier paiement en provenance de l’Arabie saoudite dans le cadre du contrat DONAS avait été effectué, ouvrant la porte à la première livraison.

 

Celle-ci est intervenu aujourd’hui. Le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian était sur place, après un court moment en Jordanie pour rendre visite aux soldats engagés dans l’opération Chammal. Il a prononcé un discours en présence de son homologue libanais. Au cours de celui-ci, il a souligné l’importance des relations franco-libanaises ainsi que celle de ce fameux contrat pour l’armée libanaise.

Pour continuer d’assurer leurs missions essentielles, les forces libanaises devaient disposer au plus vite de moyens modernes, pour accroître leurs capacités militaires, et leur permettre, au-delà, d’entrer dans une nouvelle ère en matière de conduite des opérations

Le ministre a évoqué les futurs livraisons qui devraient comprendre, entre autres, des VBC-90, des VAB, des hélicoptères de manoeuvre, des CAESAR, des Mistral, des corvettes…

En termes de matériels d’abord. Il comprendra en effet la livraison de plusieurs dizaines d’engins blindés de combat et de manœuvre, d’une demi-douzaine d’hélicoptères de transport armés, de moyens modernes d’artillerie comme le canon CAESAR. Il permettra également une modernisation sans précédent des moyens navals libanais, ou encore l’amélioration des capacités critiques de surveillance et de sécurité des frontières. Il comprend enfin un volet de lutte contre le terrorisme et de renseignement, qui répond au besoin d’une architecture complète de sécurité, à la hauteur des défis que le Liban rencontre aujourd’hui.

 

La livraison d’aujourd’hui, qui s’est effectuée sur la base aérienne de Beyrouth, comprend 48 missiles antichars Milan (Missile léger antichar). Outre la livraison d’armes, le contrat comprend également un volet formation, car recevoir des armes sans savoir sans servir n’est que peu d’utilité, particulièrement lorsqu’il s’agit d’armes technologiquement avancées.

L’appui à la restructuration des forces armées libanaises est le second axe d’effort. En effet, l’introduction de nouvelles capacités militaires demande de penser les conditions de leur emploi, les doctrines en particulier. Il s’agit également d’aider les forces armées libanaises à accroître la coopération entre ses différentes composantes. Ce travail a déjà commencé entre les états-majors français et libanais, pour être prêt lorsque les capacités majeures seront en place.

En effet, la France joue déjà un rôle important dans la formation de l’armée libanaise et, avec les livraisons d’armes qui vont aller croissantes, cela ne va faire que s’accentuer. Les troupes françaises présentes au Liban dans le cadre de la Finul seront probablement appeler à continuer la mission de formation au profit de l’armée libanaise.

 

Cette après-midi, le ministre de la Défense a profité de son déplacement au Liban pour rendre visite aux hommes du contingent DAMAN XXIII. Dans son allocution, Jean-Yves Le Drian a rendu hommage à l’implication des soldats français, notamment dans la formation des soldats libanais.

Je veux également vous féliciter pour la qualité des contacts que vous avez su établir avec nos amis libanais. Ces échanges reposent sur des entrainements conjoints de très bon niveau. Ils participent directement au maintien de la capacité opérationnelle libanaise comme française. Ainsi, au cours du mandat précédent, DAMAN XXII, ce sont près de 300 militaires des forces armées libanaises (FAL), qui ont participé à une dizaine de stages communs. Mais nous devons faire davantage encore.

L’histoire de la France et du Liban vont continuer à être lié pendant un bon bout de temps. Prochaines étapes : la suite des livraisons et la suite des paiements saoudiens…

 

Allocution de Jean-Yves Le Drian, autour du don saoudien aux forces armées libanaises

Allocution de Jean-Yves Le Drian, aux militaires français armant la FINUL – Lundi 20 avril 2015

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20 avril 2015 1 20 /04 /avril /2015 11:25
photo 3e REI

photo 3e REI

 

20-04-2015 par 3e REI Réf : 225 | 588

 

Le général d'armée Pierre de Villiers, chef d'état-major des armées (CEMA), a rendu visite aux Forces Armées en Guyane (FAG) du 23 au 25 mars 2015.

 

Les honneurs lui ont été rendus à Cayenne lors d'une prise d’armes très solennelle où plusieurs cadres et légionnaires ont été décorés. Le colonel Allain WALTER s'est vu remettre une citation à l'ordre de la division. La présentation in situ du dispositif TITAN lui a permis d'apprécier la variété des savoir-faire mis en œuvre par le régiment pour réaliser cette mission indispensable à la protection du centre spatial guyanais (CSG). Héliporté vers le Centre d'entraînement en forêt équatoriale (CEFE), le CEMA est ensuite allé à la rencontre des instructeurs et des stagiaires de l' "école du combat en jungle", référence française et internationale dans les domaines du combat, de l'aguerrissement et de la survie en forêt équatoriale.

 

Reportage photos

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18 avril 2015 6 18 /04 /avril /2015 07:55
Thales, aux côtés des forces, écrit le futur des radiocommunications de défense


16 avr. 2015 Thales group

 

Thales est n°2 mondial et leader européen dans le domaine des radios et solutions de communication embarquées pour les trois milieux : terre, air, mer. Nous équipons les forces terrestres de 50 pays et 40 forces navales et sommes à bord de 70 types d’aéronefs. Aujourd’hui, nous définissons et développons, aux côtés des forces, la nouvelle génération des radiocommunications militaires, avec les solutions radio logicielles parmi les plus performantes et sécurisées du monde. Partout dans le monde, les radiocommunications de Thales accélèrent la numérisation de l’espace de bataille et contribuent à la supériorité opérationnelle des forces.

 

Plus d'informations

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 21:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

14/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 10 avril 2015, dans le cadre de l’opération Sangaris, le détachement du 3e régiment du génie, déployé à Bambari en appui du GTIA Turco, avait pour mission de vérifier l’absence de grenade ou engin explosif sur le site du marché central de Bambari.

 

Tous les jours, les sapeurs du 3e RG effectuent des fouilles dans le marché Central de Bambari, avant l’ouverture au public. L’objectif de cette mission est de repérer d’éventuelles munitions explosives apparentes à l’œil nu et qui pourraient remettre en cause la sécurité des commerçants et de la population. En cas de contamination de la zone, les sapeurs du 3e RG sont en mesure de sécuriser le périmètre autour de cette zone, puis de neutraliser et détruire les munitions trouvées.

 

Au cœur de la ville, le marché central est un lieu fréquenté par toutes les communautés. Il représente un espace de réconciliation pour les autorités locales et pour les habitants. Afin de protéger la population, le GTIA Turco et les éléments congolais de la MINUSCA déployés à Bambari, mènent quotidiennement des patrouilles dans la ville et ses abords, afin de sécuriser la zone, reconnaitre les points sensibles et maintenir un climat de paix.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 21:45
photo EMA / Armée de Terre

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14/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Depuis le 3 avril, dans le cadre de la lutte contre Ebola, les sorties de patients du Centre de Traitement de Soignants (CTS) de Conakry en Guinée se succèdent. Huit patients sont ainsi sortis guéris du CTS.

 

Leur prise en charge par les équipes médicales et paramédicales du service de santé des armées (SSA) se caractérise par un suivi individuel de chaque patient. Un traitement antiviral  Favipiravir  et des traitements symptomatiques sont administrés en fonction des résultats des différentes analyses biologiques réalisées par le personnel du laboratoire du CTS. Dès que ces résultats sont connus, ils sont communiqués immédiatement au patient. Le personnel, qui s’occupe aussi de l’aspect psychologique du  processus de guérison, travaille tout en respectant l’important dispositif de sécurité médical du centre.

 

La veille de la sortie d’un patient, un moment de convivialité en musique est organisé à l'espace communautaire, avec d'un côté les patients dont l'état permet cette activité, et de l'autre le personnel médical militaire français rassemblés pour célébrer cette victoire. Le lendemain, c'est à la sortie de la zone rouge que tout le monde se rassemble, pour accueillir les « champions » guéris et leur serrer la main.

 

Depuis le 23 janvier, 37 soignants ont été pris en charge au CTS dont 22 contaminés par le virus Ebola. 6 décès sont à déplorer. 15 patients sont sortis guéris et deviennent alors des ambassadeurs auprès de leurs confrères et de leur entourage pour expliquer les bonnes procédures de biosécurité et pour lutter contre les réticences persistantes.

 

Ce centre engage depuis le 14 janvier plus de 120 militaires, dont 70 proviennent du service de santé des armées (SSA) et du régiment médical de la Valbonne et 25 viennent du 2e régiment de Dragons de Fontevraud, dont la spécialité est l’intervention face aux dangers nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques. Une trentaine de militaires sont dédiés au commandement et au soutien logistique de ce centre.

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 21:30
photo EMA / Armée de Terre

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14/04/2015 Sources : Etat-major des armées  

 

Du 6 avril au 10 avril, la FCR a conduit une série d’exercices conjoints avec les Forces Armées Libanaises (FAL).

 

Durant 5 jours particulièrement intenses, la FCR a conduit cet entrainement au profit des soldats libanais, réalisant des missions de courses d’orientations, de combat à mains nues, de préparation et briefing d’une mission, ou encore de réaction face à une menace d’engin explosif. Outre l’étude des fondamentaux, comme les connaissances élémentaires et réflexes basiques, cet exercice a permis d’enrichir les expériences militaires et ainsi de renforcer l’interopérabilité entre la FCR et les FAL.

 

La semaine s’est achevée par un rallye synthèse visant à mettre en pratique l’ensemble des connaissances acquises. Elle a été conclue par une remise de diplômes lors d’une cérémonie présidée par le colonel Hasard, commandant la FCR. Il a ainsi déclaré : « Je suis très heureux d’avoir devant moi des soldats français et libanais qui se sont entrainés comme des frères d’arme. Voilà aujourd’hui la concrétisation d’une mission commune qui nous servira à continuer d’aider le Liban à vivre en paix ».

 

Présente depuis 1978 au Liban, la France est l’un des principaux pays contributeurs de la FINUL, avec près de 900 soldats déployés en permanence. La grande majorité d’entre eux arme le FCR qui est directement placée sous les ordres du général commandant la FINUL et est en mesure d’agir au profit de tous les contingents déployés sur l’ensemble de la zone d’action de la FINUL, dans le cadre de la résolution 1701. Le volet naval de cette mission comporte en permanence plusieurs frégates déployées en force constituée (la Task Force 448). Leur mission : surveiller les approches maritimes du Liban, et empêcher l’introduction d’armes par la mer.

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 21:25
Cérémonie en mémoire du caporal Julien Giffard

 

15/04/2015 Camille Pégol - Armée de Terre

 

Le 07 avril 2015, sur la base opérationnelle avancée de Maripasoula en Guyane, la 2e compagnie du 1er régiment d’infanterie (1er RI), en mission de courte durée au 9e régiment d’infanterie de marine (9e RIMa), a rendu hommage au caporal Julien Giffard du 1er RI, décédé lors d’une patrouille fluviale au cours de l’opération Harpie 5 ans plus tôt.

 

En présence du colonel Fromaget, chef de corps du 9e RIMa, d’un groupe de plongeurs de combat du 31e régiment du génie (31e RG) et d’une section du 3e régiment du génie (3e RG), deux gerbes ont été déposées sur la stèle érigée en sa mémoire sur le camp Lunier, à Maripasoula.

 

Participant à la mise en place d’un point de contrôle fluvial sur la rivière Tampock le 8 juillet 2010, la pirogue sur laquelle se trouvait le 1re classe Julien Giffard avait été percutée par une embarcation rapide clandestine qui forçait le passage. Précipité à l’eau par le choc de l’impact, il avait été porté disparu. Malgré l’important dispositif de recherche mis en place, son corps avait été retrouvé sans vie, 4 jours après.

 

Les honneurs militaires lui avaient été rendus le mardi 20 juillet 2010, au cours d’une cérémonie présidée par le général d’armée Elrick  Irastorza,  chef d’état-major de l’armée de Terre. Elevé à titre posthume au grade de caporal, il avait alors reçu la Médaille militaire et avait été fait chevalier de l’Ordre national du Mérite. Une citation à l’ordre de l’armée, sans croix avec attribution de la médaille d’or de la Défense nationale lui avait également été décernée.

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 16:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

17/04/2015 Gabriel Boyer - armée de Terre

 

Engagée à Meyenheim du 25 mars au 1er avril 2015, une section du 13e régiment du génie a construit un checkpoint d’instruction au profit du régiment de marche du Tchad (RMT).

 

Disposant d’une pelle de 5 tonnes et de livraisons de matériaux par des entreprises civiles, les jeunes sapeurs ont commencé par retirer les « infrastructures » existantes et appris à traiter avec différentes entités comme ils pourraient le faire en opération. Les premiers bastion-walls* ont ensuite été dressés et l’emplacement pour un VBCI achevé. Afin de répondre à toutes les exigences de sûreté d’un checkpoint infanterie, ils ont bâti un poste de combat prévu pour accueillir une arme collective. Ce poste doit être capable d’arrêter des tirs directs ainsi que des éclats d’obus de 155mm éclatant à 3 mètres. Enfin, un poste de tireur de précision a été ajouté pour compléter ce système de défense.

 

 En plus du travail sur l’organisation du terrain, la collaboration avec le RMT a ouvert les jeunes sapeurs sur d’autres régiments de la 2e brigade blindée qu’ils retrouveront en opérations et en exercice.

 

Bastion-walls : Cube de gravats pour fortification de camp militaire.

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 16:55
Rétrospective CDAOA 2014

 

16/04/2015 Sources : CDAOA - Armée de l'air

 

Le commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) propose un document complet et illustré retraçant les activités majeures de l’année 2014 dans le cadre des opérations extérieures mais aussi des missions interarmées, des exercices, des événements et de la sûreté aérienne.

 

"Un an d’opérations : cette rétrospective de l’engagement opérationnel de l’armée de l’air, qui passe nécessairement par celui du CDAOA, est devenu un vrai rendez-vous éditorial, déclare le général Denis Mercier, chef d'état-major de l'armée de l'air. Il serait réducteur de le considérer uniquement comme un bilan–certes toujours plus impressionnant. Bien plus, ce tableau offre une vision dans laquelle les aviateurs se reconnaissent, s’identifiant au cœur et à la raison de l’armée de l’air : les opérations."

 

Opérations, sûreté aérienne, exercices et événements : pour tout savoir sur les activités de l’armée de l’air l’année dernière, consulter la rétrospective 2014 en PDF !

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 16:55
Lancement de l’exercice « Orage d’acier »

 

15/04/2015  Armée de l'air

 

Du 11 au 19 avril 2015, l’exercice « Orage d’acier » rassemble le commando parachutiste de l’air n°20 (CPA 20) et le 2ème régiment étranger parachutiste (2e REP) dans la région de Calvi en Corse.

 

Au cours de cette semaine, les militaires mènent des entraînements tactiques de jour comme de nuit. Au programme : aérolargage, tir, marche, aérocordage ou encore exercices d’appui aérien rapproché. Plusieurs autres unités de l’armée de l’air sont également mobilisées pour appuyer l’exercice : l’escadron de chasse 2/4 « La Fayette », l’escadron de chasse 2/3 « Champagne », l’escadron d’hélicoptères 1/44 « Solenzara » et l’escadron de transport 2/64 « Anjou ».

 

Reconduit depuis plusieurs années, cet exercice interarmées offre l’occasion de renforcer la mutualisation des moyens des armées et permet aux aviateurs de se mettre en situation tactique.

Aérocordage CPA 20- 2e REP

Aérocordage CPA 20- 2e REP

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 16:55
Ouverture de la BA de Luxeuil à des représentants d'une cinquantaine d'États et d'organisations internationales

 

16/04/2015 CP conjoint MAE/MINDEF

 

Dans le cadre de ses efforts de transparence en matière de désarmement, la France a ouvert aujourd’hui la base aérienne 116 de Luxeuil en Haute-Saône. Des représentants d’une cinquantaine d’États et d’organisations internationales ont ainsi visité les anciens dépôts de munition d’armes nucléaires de cette base et les anciennes installations de l’escadron de chasse La Fayette. Ils ont pu constater les effets concrets de la décision prise par la France en 2008, de réduire d’un tiers la composante nucléaire aéroportée.

 

Cette visite, annoncée par le Président de la République à Istres le 19 février dernier, constitue une nouvelle marque de l’exemplarité de la France en matière de transparence. À cette occasion, le Président de la République avait appelé tous les États disposant de l’arme nucléaire à faire le même effort de vérité, souhaitant que la visite de nouveaux sites français « inspire l’attitude d’autres puissances nucléaires, avec des visites auxquelles nos experts pourront également se rendre ».

 

En 2008, la France avait déjà ouvert les portes de ses anciennes installations de production de matières fissiles pour les armes nucléaires de Pierrelatte et Marcoule à plus d’une quarantaine de représentants d’États membres de la Conférence du désarmement, puis en 2009 pour plus d’une vingtaine d’experts non gouvernementaux et une trentaine de journalistes français et étrangers. La France avait été le premier État doté d’armes nucléaires à prendre une telle mesure de transparence.

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 16:55
Les députés UMP de la commission de la Défense veulent passer à l'offensive


16.04.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Le mois de juin sera chaud pour les élus UMP de la commission de la Défense.

Les députés devront
- d'une part, plancher sur la réactualisation de la LPM et tenter de briller lors de la discussion à l'Assemblée sur l'évolution de cette loi,
- d'autre part, décider si l'actuel vice-président UMP de la fameuse commission de la Défense présidée par la Bretonne Patricia Adam doit conserver son poste.

En réalité, les deux rendez-vous sont liés.

Commençons avec la réactualisation de la LPM: chez les élus UMP, certains estiment qu'il est temps de siffler la fin du round d'observation et qu'il va falloir commencer à taper sur le PS, sur la présidente de la commission de la Défense, sur le ministre de la Défense...

LPM, SdP... Sur ces sujets, le message est clair: il faut être plus ferme et plus tranché. Il faut cesser de se faire "emberlificoter"!

C'est la position défendue par les députés dont Vittel et Meunier. Ce dernier s'est accroché avec Patricia Adam, mercredi matin, lors du compte-rendu de la "descente" qu'elle a menée le 8 mars, à l'APE et à la DGA (voir ici).

Philippe Vittel ne cache pas, lui, qu'il est "en conflit avec la présidente de la commission". Il assure avoir "le sentiment permanent qu'on veut tout nous cacher". Exemple? "Nous n'avons pas la moindre idée sur la modification de la LPM à un mois de la présentation par le ministre (...); ça ne peut pas continuer comme ça!". 

Il est donc temps de "faire bouger les lignes", explique le député Vittel. "Philippe Meunier et moi, on s'y emploie. On a le même ressenti". Et de conclure: "Il en faut qui s'y mettent".

De là à regretter le manque de pugnacité de quelques-uns de leurs collègues UMP dont Christophe Guilloteau, vice-président de la commission de la défense, jugé un peu trop consensuel, il n'y a qu'un pas que certains ont franchi. Ces derniers verraient d'un bon œil l'avènement d'un VP à poigne, "punchy", à l'esprit moins consensuel.

"On verra en juin", temporise Philippe Vittel qui invite à ne pas se tromper d'adversaire.

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 16:50
Le CEMAA a remis sept médailles de la sécurité des vols

Le CEMAA a remis sept médailles de la sécurité des vols

 

15/04/2015 Armée de l'air

 

Mardi 14 avril 2015, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA) a remis sept médailles de la sécurité des vols à des aviateurs allemands et français.

 

Sept aviateurs de l’armée de l’air française et allemande ont été récompensés pour « avoir sauver le potentiel humain et technique de l’armée de l’air française dans des circonstances difficiles » témoigne le CEMAA. Ces militaires se sont particulièrement illustrés le 23 septembre 2013, lors d’un exercice « Bold Quest » aux États-Unis. « Votre travail d'équipe est exemplaire, ajoute le CEMAA. Chacun de vous a mis ses compétences et son professionnalisme au profit de la mission en garantissant la sécurité des vols. »

 

Qu’est-ce-que la médaille de sécurité des vols ?

Les médailles de sécurité des vols peuvent être décernées à toutes les catégories de personnel, à titre individuel ou collectif, pour récompenser des actes ayant eu une influence déterminante sur la sécurité des vols.

Ces récompenses sont attribuées pour distinguer des qualités remarquables de sang-froid, de courage et de technicité mises en évidence à l'occasion d'un événement aérien, une initiative qui a fait éviter un accident ou un incident ou encore pour reconnaître des mérites particuliers dans le domaine de la prévention des accidents ou incidents aériens.

En fonction de l'action à distinguer, ces médailles sont d'or, d'argent ou de bronze, la plus prestigieuse étant décernée pour un acte accompli au cours de circonstances extrêmement difficiles. Depuis sa création en 1969, seulement 75 médailles de la sécurité aérienne ont été accordées.

Sept aviateurs de l’armée de l’air française et allemande ont été récompensés

Sept aviateurs de l’armée de l’air française et allemande ont été récompensés

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 16:45
photo D. Geffroy - FFDj

photo D. Geffroy - FFDj

 

15/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 31 mars, dans le cadre de ses actions de coopération militaire bilatérale, la France a délivré gratuitement 20 tonnes de carburant de navigation au navire de débarquement La Dague de la Marine nationale djiboutienne.

 

Un détachement de liaison du service des essences des armées et la base navale des FFDJ a livré ce carburant, en liaison avec un coopérant de la Marine française inséré au sein de la Marine nationale djiboutienne.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces Françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 16:25
FAG : Portrait d’un instructeur au Centre d’entrainement en forêt équatoriale

 

15/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Le sergent-chef Stefan est instructeur au centre d’entrainement en forêt équatoriale (CEFE). Pour travailler dans la jungle, il lui a fallu acquérir de nombreuses formations requises.

 

Pour être instructeur, il faut en effet devenir sous-officier et obtenir le brevet national du Centre National d’entrainement commando (CNEC) avec les stages commando des 2e et 3eniveaux. Ces stages de 4 semaines se passent à Montlouis, et pour être breveté, il faut terminer toutes les pistes sans faute de sécurité et sans échec. Les parcours que les stagiaires doivent réaliser comportent des pistes d’audace, de montage de rappel, de sauvetage sur paroi, de mise en place de franchissements, qui sont des exercices de jour qui demandent beaucoup de techniques, et durant lesquels rien n’est laissé au hasard. La nuit, les stagiaires effectuent des opérations commandos simulées.

 

Le sergent-chef Stefan effectue actuellement son deuxième séjour en Guyane, et sa première mission en compagnie de combat au sein du 3e régiment étranger d’infanterie (REI) en 12 ans d’armée. La forêt équatoriale n’a plus de secret pour lui. Auparavant, il a effectué un stage à Manaus, au cœur de l’Amazonie. Ce stage de 11 semaines en forêt ne se compare à aucun autre au vue de sa difficulté. Stephan confie ainsi: « Sans horaire, prêt et paré à chaque heure du jour et de la nuit, les moments de repos sont comptés et appréciés. Tout est basé sur le mental tant le rythme est soutenu et le physique dépassé. Sans piste d’audace, les obstacles et les exercices sont naturels, les instructeurs des stages ne manquent pas d’imagination ! Différentes techniques de topographie, de vie en forêt, de natation, de combats en forêt sont abordées lors de ce stage ».

 

Les instructeurs du CEFE suivent en effet plusieurs formations spécifiques en forêt amazonienne dans les pays étrangers, comme en Équateur, Colombie, ou encore Brésil.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 14:50
Échange entre des militaires français et des inspecteurs de l'OSCE - Adc A. Gazzano / UFV

Échange entre des militaires français et des inspecteurs de l'OSCE - Adc A. Gazzano / UFV

 

17/04/2015 Domenico Morano  - Direction :  DICOD

 

Du 13 au 17 avril 2015, 33 délégués de 21 pays membres de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) se sont donné rendez-vous sur les emprises militaires de Mont-de-Marsan et de Tarbes.

 

Organisée par les ministères de la Défense et des Affaires étrangères et du développement international, une visite d’inspection, réalisée par 33 délégués de 21 pays membres de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), a eu lieu sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan et au 1er régiment de hussards parachutistes, à Tarbes, du 13 au 17 avril.

 

Cette visite s’effectue conformément au document de Vienne de 2011 de l’OSCE, qui a pour but de mettre en œuvre des mesures de confiance et de sécurité entre les pays participants. Les délégués ont ainsi pu observer les militaires français dans leurs activités quotidiennes, ainsi que tous les types de matériel présents sur les sites, dont l’avion Rafale, le Véhicule haute mobilité (sur le camp de Ger) et les différents moyens d’entraînement.

 

Cette inspection souligne l’intérêt que la France accorde au maintien d’un système qui contribue à la sécurité et à la stabilité du continent. Elle a aussi permis de constater le rôle de l’Hexagone dans la maîtrise des armements conventionnels, ainsi que sa volonté de faire preuve d’une totale transparence dans l’application des accords internationaux en la matière.

 

Dans le cadre du document de Vienne, chaque État participant doté d’unités aériennes de combat doit organiser au moins une visite de base et une autre d’installation militaire par période de cinq ans. De plus, chaque État participant qui déploie un nouveau type de système d’armes et d’équipement d’importance majeure doit organiser une démonstration de ce matériel.

Présentation du Rafale aux représentants de l'OSCE - Adc A. Gazzano / UFV

Présentation du Rafale aux représentants de l'OSCE - Adc A. Gazzano / UFV

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 11:35
LIMA 2015

 

13/04/2015 by SITTA

 

La 13ème édition du salon « Langkawi International Maritime & Aerospace Exhibition » (LIMA 2015) consacré à l’aéronautique et la marine s’est déroulée au centre international des expositions de « Mahsuri » à Langkawi du 17 au 21 mars 2015. Avec une participation de 500 sociétés de 36 pays différents, la 13ème édition bisannuelle a attiré plus de 38 000 visiteurs et réaffirmé sa position importante dans les domaines de la défense maritime et aéronautique dans la région asiatique. Le point fort de cet événement a été la présence du premier avion de transport A400 M livré à la Royal Malaysian Air Force par la société Airbus et qui viendra renforcer sa flotte de C-130.

 

LIMA 2015 est une opportunité pour les constructeurs de présenter les programmes de développement de leurs appareils en service dans de nombreux pays. Ce sont 49 aéronefs qui ont été présentés en statique et certains en dynamique par les sociétés Dassault (Rafale), Lockheed-Martin (F-16CJ), et Soukhoi (SU-30 MKM).

Dans le domaine de la défense navale, 19 grands navires de guerre du Pakistan, de l’inde, des Etats-Unis, de Singapour, de la Russie et de l’Australie étaient présents à Langkawi.

Le pavillon francais était representé par le Groupement des Industries de Construction et Activités Navales (GICAN) et des sociétés DCNS, Thalès et Safran qui ont proposé une grande variété de produits de haute technologie et fait preuve de dynamisme tout au long de la manifestation.

Le salon a été inauguré par le ministre malaisien de la défense, Monsieur Datuk Seri Hishammuddin Tun Hussein, en présence de hautes autorités civiles et militaires, tant malaisiennes qu’étrangères.

Parmi les nombreux matériels présentés par les industriels, figuraient :

-      La corvette Gowind de société malaisienne BOUSTEAD ;

-      La munition petit calibre de la société malaisienne SME ;

-      La frégate type 26 de la société anglaise BAE System ;

-      L’optique DCL-120 de la société coréenne DI OPTICAL ;

-      La lunette de visée diurne SW-1424 de la société coréenne de la société coréenne FOCUS OPTECH ;

-      Le drone terrestre Scobot-200 de la société coréenne FOOSUNG FIRSTEC ;

-      Le Radar mobile MSR et boule optronique CATS de la société turque ASELSAN ;

-      Le Radar SAR de la société japonaise MITSUBISHI ELECTRIC ;

-      Le Mégaphone MASS CS-424 de la société italienne SITEPITALIA.

Rendez-vous est d’ores et déjà fixé en 2017 pour la 14ème édition du salon LIMA.

 

Revue navale

La treizième édition du salon LIMA a accueilli une quarantaine de bâtiments de guerre au mouillage au Resorts World Langkawi. La revue navale fut l’occasion de découvrir de nombreuses unités en service dans les marines asiatiques, dont la nouvelle corvette indienne Kamorta, la frégate coréenne Dae Jo Young ou le patrouilleur Darulehsan du Sultanat de Bruneï. On notera la présence à quai de la frégate Jebatet du sous-marin Tunku Abdul Rahman, qui font la fierté de la marine malaisienne, ainsi que de trois navires de la marine russe : le destroyer Panteleyev, le ravitailleur Pechenega et le remorqueur SB-522.

Frégate Jebat(Malaisie).

Patrouilleur Darulehsan(Sultanat de Bruneï)

 

Meeting aérien

La principale attraction du meeting aérien fut la présentation du nouvel avion de transport A-400M moins d’une semaine après sa mise en service au sein de l’Armée de l’air malaisienne. Les quatre avions commandés vont considérablement augmenter ses capacités de transport.

A-400M (Malaisie)

Malgré un accident la veille du salon, les démonstrations aériennes ont attiré un large public avec la patrouille acrobatique chinoise. Composée uniquement de pilotes féminins, cette formation sur avions de chasse J-10 s’est produite pour la première fois hors de ses frontières.

Patrouille acrobatique chinoise sur J-10.

Pour conquérir le marché malaisien, le Rafale de la société française Dassault a effectué des prestations spectaculaires qui ont ravi tous les spectateurs. Les pilotes ont démontré toutes les capacités de manœuvrabilité de cet avion polyvalent avec un enchainement rapide de tonneaux et de vrilles serrées.

 

Parmi les nombreux matériels présentés dans le centre d’exposition du MIEC, l’équipe du SITTA s’est notamment attardée sur les points suivants :

 

BOUSTEAD HEAVY INDUSTRIES & DCNS 

 Associées dans une joint venture pour la maintenance des deux sous-marins Scorpene malaisiens, Boustead Heavy Industries et DCNS vont à nouveau collaborer pour la production de six corvettes Gowind. Ces navires bien armés (canon de 57 mm Bofors MK-3, 2 canons de 30 mm, missiles sol-air et antinavires) entreront au service actif dans la marine royale malaisienne à partir de 2025. Leurs missions seront en premier lieu la protection des approches maritimes et la lutte contre la piraterie et les trafics. Les Gowind, dénommés LCS pour Littoral Combat Ship, seront construites en Malaisie.

Maquette de la future frégate LCS

 

SME ORDNANCE 

 La munition MK 262 Mod 1 était la nouveauté du stand de SME Ordnance. Sa portée efficace est supérieure à 700 mètres. Elle possède un pouvoir d’arrêt amélioré, une meilleure précision et une capacité de pénétration plus importante. Chambrée en 5,56 x 45, elle atteint la vitesse de 853 m/s. 

 

BAE SYSTEMS 

 La firme britannique BAE Systems a présenté une grande variété de matériels dont une maquette du projet de frégate Type 26. La Royal Navy en a commandé 13, en remplacement de ses 13 unités de la classe Duke. Huit bâtiments seront à vocation anti-sous-marine et cinq seront multi-missions. Le premier exemplaire doit être livré en 2022. BAE Systems espère que les résultats des prochaines élections en Grande-Bretagne n’auront pas de conséquence sur ce contrat. Ils seront dotés de lanceurs verticaux MK-41 et de canons multitubes Phalanx. Toutes les frégates seront équipées d’un sonar de coque et seules celles spécialisées dans la détection de sous-marin auront un sonar à immersion variable.

Maquette de la frégate Type 26.

 

DI OPTICAL CO LTD (Corée du sud)

 Cet exposant sud-coréen présentait une large gamme d’optiques pour armes de petit calibre. Le DCL120, monté sur une mitrailleuse, a focalisé notre attention. Cette lunette de visée a cinq distances présélectionnées : 200 / 400 / 600 / 800 / 1200 mètres. Elle est alimentée soit par des batteries lithium-ion (1000 heures d’autonomie) soit par une source externe. Elle pèse 3 kg et ses dimensions sont :

Longueur : 330 mm

Largeur : 180 mm

Hauteur : 150 mm

Elle est compatible avec les mitrailleuses en calibre 12,7 mm en service dans les pays de l’OTAN (armes collectives pour l’infanterie, armes en sabord d’hélicoptères ou montées sur véhicule blindé).

Optique DCL120.

 

FOCUS OPTECH

FOCUS OPTECH était la deuxième société sud-coréenne spécialisée dans les optiques de visée pour les armements de petits calibres. La nouveauté était la lunette de visée diurne SW-1424 possède un grossissement de x 1 à x 4. Elle pèse 530 grammes et se monte sur des fusils de précision pour des tirs à courtes et moyennes distance. Sa longueur de 295 mm et son diamètre de 30 mm la rende très compacte. La qualité optique semble très bonne et devrait permettre à FOCUS OPTECH de remporter des marchés à l’exportation.

Lunette de visée SW-1424.

 

FOOSUNG FIRSTEC CO LTD

 Pour conquérir de nouveaux marchés en Asie du sud-est, FOOSUNG FIRSTEC, société sud-coréenne spécialisée dans les drones, a exposé une grande variété de systèmes. Le Scobot-200, un drone terrestre conçu pour la reconnaissance et la neutralisation de colis suspect, a attiré notre attention. Il dispose d’un bras mécanique articulé pour saisir les objets ou poser des charges explosives, ainsi qu’une caméra de télévision. Il se déplace à une vitesse de 10 km/h et pèse 32,5 kg (version basique). Son bras pèse 15 kg et la caméra montée sur un mât 3,1 kg. Il est alimenté par une batterie lithium-polymère de 700W (51,8V / 13,5 AH). Le pilotage et la transmission des images s’effectuent via une liaison radio jusqu’à un km. Des outils de neutralisation peuvent être montés sur le bras mobile (canon à eau sous pression, caméra IR…) pour le rendre plus efficace.

Scobot-200.

 

ASELSAN 

Le stand d’ASELSAN, grand équipementier turc, a accueilli de nombreux visiteurs curieux de découvrir ses dernières nouveautés. Notre attention s’est portée sur deux systèmes de détection : le radar de veille MSR et la boule optronique CATS.

Le MSR (Mobile Search Radar) est un radar mobile de veille et de poursuite 3D. Il peut détecter plusieurs aéronefs simultanément sur tout l’horizon à plus de 70 km avec une fréquence d’émission en bande X (site de -5° à +70°). Sa consommation électrique est de 4500W.

Ses dimensions sont :

Longueur : 170 cm

Largeur : 70 cm

Hauteur : 100 cm

Une antenne IFF est associée au radar pour interroger les aéronefs en mod1, 2, 3 et 3A, 4, 5, C et S.

Radar MSR.

La boule optronique CATS était la grande nouveauté sur le stand d’Aselsan. Elle peut être montée sur un hélicoptère ou un drone. Elle a une caméra infrarouge, une caméra TV haute résolution, un intensificateur de lumière et un télémètre laser (longueur d’onde de 1064 nm). Un désignateur laser (longueur d’onde de 850 ou 904 nm) peut aussi être intégré dans le système. La boule travaille en site de -20° à +115°.

 

Boule optronique CATS.

 

MITSUBISHI ELECTRIC

Cette société japonaise, qui expose rarement ses matériels militaires à l’étranger, a présenté son produit phare : un radar à antenne à ouverture synthétique encore en développement. Destiné à équipé les hélicoptères civils (police, secours en mer), il est proposé à l’export pour des appareils militaires. Mitsubishi l’annonce comme un radar très performant, avec une grande portée de détection et une très bonne résolution. Capable de travailler par mauvaises conditions météorologiques, il possède un dispositif de détection de cible mobile et présente des images en temps réel.

Radar aéroporté japonais.

 

SITEPITALIA

Le MASS CS-424 de la société italienne Sitepitalia a été présenté sur le stand malaisien de la compagnie Radimax. Cet appareil embarqué sur les frégates italiennes de défense aérienne type Horizon,  sert à l’autoprotection de bâtiment de guerre. Il possède deux fonctions : haut parleur très puissant pour la mise en garde ou système sonore incapacitant (niveau sonore : 156 dB, portée maximale : 3000 m). Les utilisateurs du MASS CS-424 peuvent utiliser des options supplémentaires telles qu’un télémètre laser, un stroboscope lumineux ou une caméra IR.

MASS CS-424.

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 11:30
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

15/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Les 13 avril 2015, le général d’armée Pierre de Villiers s’est rendu à Oman à l’invitation de son homologue, le général de corps d’armée Ahmed Al-Nabhani, chef d’état-major du Sultanat d’Oman.

 

Cette première rencontre s’inscrit dans le cadre de notre coopération bilatérale avec Oman, partenaire de nos relations internationales militaires au proche et au moyen Orient, et acteur important de la stabilité régionale. Lors de leur entrevue, les deux CEMA ont ainsi pu échanger leur évaluation de la situation sécuritaire régionale et faire le point sur la sécurité maritime et la lutte contre la piraterie, qui constituent des sujets d’intérêt commun. Les deux CEMA se sont félicités de la bonne coopération engagées par nos forces, saluant notamment les interactions régulières auxquelles donnent lieu les escales de bâtiments français au port de Mascate. Chaque année en effet la Marine y effectue une dizaine d’escales.

 

Le 14 avril 2015, le CEMA a ainsi pu se rendre à bord du bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Var, navire-amiral de la Task Force 150 depuis le 6 avril et actuellement en escale technique au port de Mascate.

 

Accompagné de l’ambassadeur de France près le Sultanat d’Oman, il a été accueilli par le capitaine de vaisseau René-Jean Crignola, commandant la CTF 150, et par le capitaine de frégate Jean-Yves Martin, commandant du bâtiment. Il a ensuite visité le poste de commandement des opérations de l’état-major de la force et assisté à un point de situation sur les missions de la CTF 150.

 

Le capitaine de vaisseau Crignola a également présenté le fonctionnement de son état-major embarqué, composé de 26 officiers et officiers mariniers, dont deux officiers alliés de FRMARFOR. Cela a été l’occasion pour le CEMA de saluer leur engagement en rappelant les enjeux liés à la lutte contre le terrorisme et les activités illicites. Au cours de ses échanges avec les marins du BCR Var, le CEMA a pu mesurer toute leur détermination et leur fierté.

 

Rappel

La TF 150 est l’une des trois Task Forces de la coalition Combined Maritime Forces (CMF), sous commandement américain, avec la TF 151, engagée dans la lutte contre la piraterie, et la TF 152, assurant la sécurité maritime du golfe arabo-persique. Aujourd’hui, trente nations sont engagées dans la coalition dont dix-huit participent à la TF 150. Elle constitue le volet naval de l’opération Enduring Freedom, mise en place par les Etats-Unis à la suite des attentats du 11 septembre 2001.

photo EMA / Marine Nationalephoto EMA / Marine Nationale
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 10:55
Ouverture du SOFINS 2015 « forces spéciales /entreprises »

Le Sofins est le rendez-vous incontournable des forces spéciales françaises et étrangères avec les entreprises et le secteur de la recherche - photo R. Pellegrino/ECPAD

 

15/04/2015 E. Krempff  /DICOD - Economie et technologie

 

Rendez-vous incontournable des forces spéciales françaises et étrangères avec les entreprises et le secteur de la recherche, le Sofins (Special operations forces innovations network seminary) lance sa deuxième édition le mardi 14 avril en Gironde, sur le camp de Souges.

 

Mardi 14 avril 2015, Jean-Yves Le Drian,  ministre de la défense, le général Grégoire de Saint-Quentin, commandant des opérations spéciales (GCOS) et le général Christophe Gomart, ancien GCOS et actuel directeur du renseignement militaire, ont lancé la deuxième édition du Sofins (Special operations forces innovations network seminary) qui se tient pour trois jours sur le camp de Souge (Gironde), fief du 13e régiment de dragons parachutistes.

 

Conçu initialement par le Commandement des opérations spéciales (COS) sous le haut patronage du ministre de la Défense et en partenariat avec la Direction générale de l’armement, le séminaire pour objectif de favoriser les échanges entre les utilisateurs, comme les forces spéciales, et les concepteurs de matériels innovants : industriels, PME, laboratoires. « Sofins est devenu une référence, a déclaré le général de Saint-Quentin lors de cette première journée. C’est une dynamique forte qui porte la créativité de nos opérateurs et in fine, le succès des opérations ».

 

Lors de cette journée de lancement,  Jean-Yves le Drian a rappelé l’importance de Sofins « qui s’est imposé comme un rendez-vous incontournable. (…)Son attractivité s’est considérablement renforcée ; 156 entreprises exposantes, soit plus de 50% par rapport à il y a deux ans, 20 start-up (…) j’espère que ce salon contribuera à leur développement, et je me félicite aussi de l’ampleur de la dimension internationale : plus de 40 délégations étrangères sont présentes aujourd’hui ».

 

Au programme durant ces trois jours : expositions, tests de produits, groupes de travail, démonstrations par des opérateurs des forces spéciales et tables rondes.

 

« Notre démarche aujourd’hui est bien d’intégrer d’emblée le besoin des forces spéciales dans un nombre croissant de programme d’armement, et d’optimiser le lien entre les forces spéciales et le monde de l’entreprise. L’objectif est clair : il vise à raccourcir la boucle innovation-développement-acquisition », a ajouté le ministre. Il a ensuite salué les valeurs et l’engagement total des unités spéciales, « vous formez une communauté humaine remarquable (…) dotée d’une culture de l’initiative et d’un sens de la mission au service de nombreux partenaires et de nombreux alliés. »

 

Sofins et le pacte défense PME

Sofins, séminaire international et biannuel, est un exemple concret de la mise en œuvre du Pacte défense-PME lancé le 27 novembre 2012 par le ministre de la défense.

Le COS entretient des liens étroits avec les entreprises de taille intermédiaire (ETI) et les PME ; la réactivité, la flexibilité et la capacité d’innovation de ce type d’entreprises sont des atouts indéniables pour répondre, dans des délais réduits, aux besoins capacitaires des forces spéciales.

 

Démonstrations dynamiques des forces spéciales lors du Sofins 2015 – photo ECPAD

Démonstrations dynamiques des forces spéciales lors du Sofins 2015 – photo ECPAD

Retrouvez également le diaporama de la démonstration réalisée par les forces spéciales sur le camp de Souge :

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 10:45
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

15/04/2015 Gabriel Boyer - armée de Terre

 

Arrivé en octobre 2014, le 2e escadron du 1er régiment de spahis a achevé sa mission mi-avril 2015 au sein des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj). Cet engagement de 6 mois a été l’occasion pour les Spahis de renouer avec leur milieu historique de prédilection : le désert.

 

Plusieurs temps forts ont marqué le mandat de l’escadron. Tout d’abord, les militaires ont effectué un stage d’une dizaine de jours au centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert (CECAD). Les spahis ont ainsi pu s’élancer à l’assaut de la mythique « voie de l’inconscient » (parcours commando à flanc de falaise) et apprendre à survivre et combattre en milieu désertique et semi-montagneux. Fin janvier, ils ont réalisé des manœuvres avec véhicules blindés avec les groupements d’application des écoles de cavalerie et d’infanterie  françaises en entraînement sur le territoire. Enfin, en mars, les spahis ont poursuivi leur entraînement opérationnel en confirmant leurs savoir-faire du combattant (secourisme et technique d’intervention opérationnelle rapprochée) mais également en s’engageant sur  l’exercice amphibie d’évacuation de ressortissants « Wakri 15 ».

 

L’escadron a toujours accompli efficacement les missions qui lui ont été confiées dans l’environnement hostile du désert djiboutien. Grâce à ces conditions d’entraînement difficiles, il quitte le sol djiboutien plus aguerri et mieux préparé à faire face aux futurs défis qui lui seront assignés.

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 07:55
Livraison des trois premiers VBCI, version 32 tonnes

 

16/04/2015 Camille Pegol - armée de Terre

 

Les trois premiers véhicules de combat d’infanterie (VCI) en version 32 tonnes, destinés à la formation des équipages au sein du 1er régiment de chasseurs d’Afrique (1er RCA) de Canjuers, ont été livrés à la Direction générale de l’armement (DGA) par l’industriel.

 

Les menaces actuelles rencontrées sur les théâtres d’opérations extérieures ont fait apparaître le besoin d’augmenter de façon significative le niveau de protection général des VCI. Cet alourdissement a conduit à un dépassement du poids total autorisé en charge (PTAC) et à des restrictions d’emploi. Afin de s’affranchir de ces limitations et de retrouver une réserve de masse adaptée au contexte opérationnel, la DGA a notifié en décembre 2010 un marché visant à étendre le PTAC de l’engin à 32 tonnes.

 

Cette transformation nécessite une modification en usine de sa chaîne cinématique, qui lui apporte la capacité de recevoir des protections (anti-mines, anti-IED et anti-RPG) et des équipements additionnels (FELIN et phares IR).

 

D’ici juillet 2015, 4 autres VBCI version 32 tonnes devraient être livrés, avant que le rythme des livraisons passe à 4 exemplaires par mois jusqu’à l’été 2017. Au total, ce sont 95 véhicules qui seront transformés.

 

Le plan d’équipement donnera la priorité au parc d’alerte et au parc d’entraînement afin de respecter les impératifs, d’une part, de projection de forces sous protection optimale et, d’autre part, de préparation opérationnelle.

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 07:50
Entraînement d’un SGTIA blindé en Pologne


16/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Entre le 20 et le 28 avril 2015, un sous-groupement tactique interarmes blindé (SGTIA) composé de 15 chars Leclerc, 4 véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI), 3 véhicules de l’avant blindé (VAB) et d’un engin blindé du génie (EBG), quittera la France pour rejoindre la Pologne où il participera durant près de deux mois à des entraînements avec les forces polonaises et alliées.

 

Essentiellement armé par le 12ème régiment de cuirassier d’Orléans, ce détachement de 300 militaires est également composé d’une section d’infanterie du 16ème bataillon de chasseurs (16èmeBC) de Bitche et d’une section du 13ème régiment du génie (13èmeRG) de Valdahon. Tous rejoindront le camp d’entraînement de Drawsko Pomorskie, en Pologne, à compter du 20 avril pour 7 semaines d’entraînements bilatéraux et multilatéraux.

S’inscrivant dans un contexte très contraint pour les armées françaises dont les effectifs sont largement mobilisés en opérations extérieures et intérieures, cette période d’entraînement interallié concilie la réponse à un besoin réel et permanent de nos armées, et l’expression de la solidarité de la France vis-à-vis de ses alliés dans le cadre de la crise ukrainienne. Elle est effectuée en Pologne, sur son invitation, au titre la coopération militaire bilatérale franco-polonaise.

Elle permettra ainsi de renforcer l’interopérabilité de nos composantes blindées, plus particulièrement à l’occasion de l’exercice Puma 15 qui se tiendra du 11 au 29 mai sur le camp de Drawsko. Par ailleurs, en déployant l’un des plus modernes et des plus performants de ses équipements au plus proche de ses alliées d’Europe Centrale et du Nord, la France contribue aux mesures d’assurance mises en œuvre par l’OTAN, dans la continuité du détachement aérien déployé sur la base polonaise de Malbork du 24 avril au 1erseptembre 2014, et alors que les bâtiments de la Marine opèrent régulièrement dans les régions baltique et orientale.

 

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16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 18:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

16/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

La Centrafrique est toujours tendue vers la préparation du forum de Bangui, la positionnant dans un temps politique.

 

Avec une autonomie croissante, la MINUSCA poursuit ses actions visant à améliorer la situation sécuritaire dans le pays. Le 6 avril, le COMANFOR s’est rendu à Kaga Bandoro, accompagné de deux ministres centrafricains, permettant d’impulser un projet de plateforme de concertation. Ce projet, qui rassemble éleveurs et agriculteurs, a vocation à rétablir le dialogue entre ces deux communautés, pour l’une sédentaire et l’autre nomade, dont les contraintes de cohabitation sont souvent source de tensions. Le même jour, l’office de réglementation, de commercialisation et du conditionnement des produits agricoles (ORCCPA), organisme de l’Etat chargé des taxations sur les produits agricoles, s’est installé à Bambari, où il s’attachera à réorganiser la circulation de ces produits en Centrafrique. Enfin, du 9 au 15 avril, la force Sangaris a appuyé les forces de sécurité intérieures dans une opération visant à accentuer la pression sur les coupeurs de route entre Sibut et Bangui.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

photo EMA / Armée de Terre

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