Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 16:56
SNLE Le Triomphant - photo Marine Nationale

SNLE Le Triomphant - photo Marine Nationale

 

16/04/2015 Sources :  Marine nationale

 

Le 14 avril 2015, le sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE) Le Triomphant a quitté le bassin 8 de la base navale de Brest pour rejoindre la base opérationnelle de l’Ile Longue. Dernière ligne droite d’une période d’entretien, de modernisation et d’adaptation au missile stratégique M51 débutée en mai 2013 dans le respect du principe de juste suffisance.

 

Le Triomphant était entré au bassin 8 de la base navale en août 2013 après s'être séparé une dernière fois de ses 16 missiles M45 et de son cœur nucléaire restés à l'île Longue. 20 mois plus tard, il en ressort comme neuf avec cette nouvelle capacité d'embarquement du système d'armes de dissuasion M51. Le sous-marin est également doté d'un nouveau système de combat tactique SYCOBS (système de combat commun Barracuda/SNLE) et d'un système global de navigation (SGN-3E).

 

Ces 20 derniers mois de travaux ont été d’une exceptionnelle intensité pour la DGA et le SSF, les maitres d’ouvrage, mais également pour DCNS, le maitre d’œuvre, et ses 50 entreprises partenaires. Il faut dire que ce chantier est hors norme, tant pour le défi industriel qu’il représente que pour le défi technologique. Pendant les pics d'activité, plus de 1100 personnes ont travaillé en 3x8 sur le site. Les chiffres sont étourdissants... 30 000 matériels démontés, 1,3 million de pièces approvisionnées, 4 millions d’heure de travail…

 

Ce mardi 14 avril, devant plusieurs dizaines d'ouvriers rassemblés, Le Triomphant a donc rejoint l’île Longue avec beaucoup de précautions, entouré de 3 remorqueurs et 2 pousseurs de la base navale. La période d’entretien n’est pas pour autant terminée. Il reste maintenant à charger un cœur neuf, s'assurer du bon fonctionnement de l’ensemble des systèmes, reprendre possession de la bête… Encore beaucoup d’heures de travail avant que le sous-marin ne puisse reprendre le cycle des patrouilles opérationnelles. Date estimée : mi 2016.

 

 Le Triomphant est le second SNLE  adapté au M51 au cours d'une IPER dite "d'adaptation". Le Vigilantavait subi le même traitement entre 2010 et 2013. Le prochain sera le Téméraire à partir de 2016 et il n'y en aura pas d'autres ensuite puisque Le Terrible, dernier SNLE de type Triomphant  admis au service actif en 2010, a été conçu pour recevoir le système d'armes de dissuasion M51 dès sa construction.

 

Ces IPER d'adaptation n’ont aucun impact sur la permanence à la mer de la dissuasion océanique qui reste assurée avec le même nombre de SNLE. Elles constituent en revanche, une étape importante du programme Cœlacanthe de modernisation de la composante océanique de la dissuasion dont elles contribuent à garantir la crédibilité.

Partager cet article
Repost0
16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 07:55
Inauguration d'Aerostar TV par Catherine Maunoury et Bernard Chabbert - Armée de l'air

Inauguration d'Aerostar TV par Catherine Maunoury et Bernard Chabbert - Armée de l'air

 

13/04/2015 Armée de l'Air

 

Retrouvez sur Internet cette chaîne thématique consacrée à l’aéronautique et à l’espace sur :  www.aerostar.tv.

 

La chaîne a officiellement été mise en ligne sur Internet ce dimanche 12 avril 2015 à 20h00.

Pour l’occasion, Catherine Maunoury, directrice du musée de l’air et de l’espace, partenaire officiel de la nouvelle chaîne, avait ouvert le hall Concorde, pour permettre au président Bernard Chabbert de présenter la chaîne, sa ligne éditoriale, ses principales émissions et ses principaux animateurs à l’ensemble des partenaires réunis pour l’occasion sous un avion Concorde de la compagnie Air France. Bernard Chabbert de préciser que : « Il n’existe nulle part dans le monde de chaîne entièrement dédiée à l’aviation et à l’astronautique et donc Aérostar TV sera la première ».

 
Inauguration d'Aerostar TV, présentation de l'émission Sous les cocardes par le colonel Jean-Pascal Breton - Armée de l'air

Inauguration d'Aerostar TV, présentation de l'émission Sous les cocardes par le colonel Jean-Pascal Breton - Armée de l'air

L’armée de l’air participe à cette aventure avec une émission intitulée « Sous les cocardes » dans laquelle l’internaute et le téléspectateur pourront découvrir l’ensemble des missions de l’armée de l’air avec des reportages aux plus près des aviateurs militaires qui la composent. Le colonel Jean-Pascal Breton, chef du SIRPA  Air et représentant le chef d’état-major de l’armée de l’air, rappelait « Au-delà d’une armée technologique avec des avions, il y a surtout des hommes et des femmes qui partagent la même passion que les aviateurs civils. Et d’ailleurs les meilleurs ambassadeurs de l’armée de l’air ce sont eux, c’est la raison pour laquelle vous les retrouverez dans cette émission « Sous les cocardes » autour des avions ou des moyens qu’ils mettent en œuvre tous les jours. »

 

Inauguration d'Aerostar TV, enregistrement de l'émission de lancement dans le hall Concorde du Musée de l'air et de l'espace - Armée de l'air.jpg

Inauguration d'Aerostar TV, enregistrement de l'émission de lancement dans le hall Concorde du Musée de l'air et de l'espace - Armée de l'air.jpg

Le choix de la date du 12 avril n’est pas anodin. Lors de cette soirée de lancement, Bernard Chabbert, président, producteur et présentateur vedette d’Aérostar TV, rappelait que ce fut à cette même date en 1961 que Youri Gagarine réalisa la première sortie de l’homme dans l’espace, et que 20 ans plus tard, le 12 avril 1981, la navette Columbia effectua le premier vol d’un aéronef à la fois dans l’atmosphère et dans l’espace. La date du 12 avril est donc un trait d’union entre l’aéronautique et l’espace.

Ce lancement n’est qu’une première étape pour la chaîne qui sera également accessible à compter du jeudi 21 mai 2015 sur le canal 109 de la box Orange.

En attendant, vous pouvez suivre les émissions d’Aérostar TV sur  www.aerostar.tv.

Partager cet article
Repost0
15 avril 2015 3 15 /04 /avril /2015 16:55
Blouses blanches en milieu kaki

 

13/04/2015 Mme Boisgelot - armée de Terre

 

Les étudiants de 2e et 3e années de médecine de l’université de Besançon ont participé à une journée de sensibilisation organisée par le 19e régiment du génie et le Centre médical des Armées, le 2 avril dernier.

 

Objectif ? Approcher les difficultés et spécificités de l’exercice de la médecine militaire au combat. Démonstration de secourisme au combat, extraction d’un blessé sous le feu, réalisation des premiers soins, sensibilisation aux risques mines-explosifs et IED… Grâce aux ateliers animés par le 19e régiment du génie, ces étudiants ont découvert le matériel utilisé, les techniques et les procédures, les types de pathologies et de blessures les plus fréquents chez les soldats.

 

Ces étudiants ont aussi bénéficié du retour d’expérience d’un médecin militaire projeté en opération extérieure, bien loin des conditions auxquelles sont confrontés ces étudiants en France. Visites et ateliers se sont succédé tout au long de cette journée : visite du Centre Médical des Armées, du poste de secours, des véhicules sanitaires. Une approche au contact des militaires, fruit d’un partenariat entre l’université de Franche Comté et le service de santé des armées qui devient au fil des ans un rendez-vous incontournable et enrichissant pour tous.

Partager cet article
Repost0
15 avril 2015 3 15 /04 /avril /2015 07:56
Visite guidée : exposition"Churchill - de Gaulle"


14 avr. 2015  Ministère de la Défense

 

Militaires et hommes politiques, "Churchill et de Gaulle" furent aussi écrivains, orateurs et dans le cas de Churchill, journaliste et peintre.
Les itinéraires croisés de ces deux grandes figures, à la fois alliés et frères ennemis, sont abordés au travers des objets, des peintures, des uniformes et des documents d’archives, dont certains inédits, réunis et présentés pour la première fois.
Un ensemble de dispositifs multimédias restitue le contexte militaire et historique.

Plus d'information :
Hôtel national des Invalides, Musée de l'armée, à Paris-
Exposition du 10 avril au 26 juillet 2015
www.churchill-degaulle.com

Partager cet article
Repost0
15 avril 2015 3 15 /04 /avril /2015 07:55
Un drone français pour chasser les pilotes de drone

Après les multiples survols illicites détectés en France, ECA a développé un drone capable de repérer un pilote contrevenant et de le photographier - photo ECA / Groupe Gorgé

 

13/04 lesechos.fr

 

Après les multiples survols illicites détectés en France, ECA a développé un drone capable de repérer un pilote contrevenant et de le photographier.

 

La firme française de robotique ECA, propriété du Groupe Gorgé, a annoncé avoir développé une technologie permettant de localiser rapidement le pilote d’un drone « malveillant », de s’en approcher et de l’identifier grâce à une caméra, « en situation de flagrant délit ». « La lutte contre les survols intempestifs de sites sensibles par les drones est devenue un enjeu national », explique le groupe dans un communiqué diffusé lundi.

 

Les récents survols illicites de centrales nucléaires ou de la ville de Paris par ces engins dirigés à distance ont notamment déclenché la recherche de solutions de riposte. Les réponses proposées jusqu’à présent incluaient la possibilité de neutraliser en vol les drones, souligne ECA. Mais le système développé par l’entreprise, prévu pour être incorporé sur son drone IT180, « ne laisse plus aux pilotes malveillants la possibilité de disparaître ».

 

« Après détection du drone contrevenant par des moyens fixes au sol, la stratégie consiste à faire intervenir le drone IT180 qui, dans un premier temps, localise le pilote grâce à sa technologie embarquée puis, dans un second temps, s’en approche pour procéder à son identification par ses caméras », explique le groupe. Cela « permet aux forces de l’ordre de les approcher en toute discrétion et de les appréhender en situation de flagrant délit tout en collectant l’ensemble des preuves nécessaires en vue de poursuites judiciaires ultérieures », ajoute ECA.

Partager cet article
Repost0
14 avril 2015 2 14 /04 /avril /2015 11:55
Deux frères embarqués sur la mission Jeanne d’Arc 2015

 

10 Avril 2015 Source : Marine nationale

 

La mission Jeanne d’Arc 2015 accueille deux frères parmi les officiers-élèves. Benoît et Grégoire, 23 et 22 ans, ont appareillé ensemble le 5 mars dernier à bord du BPC Dixmude. Réunis pour une mission interarmées, ils profitent de cette immersion directe en milieu opérationnel pour partager le quotidien l’un de l’autre. Pendant le premier mois, ils vivent la même expérience hors du commun sur l’un des bâtiments les plus récents de la Marine nationale.

 

Leur avenir professionnel les différencie, l’un va devenir officier de Marine, en tant que pilote d’hélicoptère dans l'aéronavale et l’autre officier dans l’armée de Terre, dans l’infanterie. L’un a le goût pour les missions en mer et la vie en équipage, l’autre préfère le terrain et l’esprit de corps. Rien ne permettait dans leur parcours, de penser qu’un jour ils effectueraient ensemble une mission à bord d’un navire de guerre, eux qui depuis l’enfance prennent ensemble la mer…sur des voiliers.

 

Deux frères embarqués sur la mission Jeanne d’Arc 2015

À bord, Grégoire briefe son frère sur les manœuvres maritimes. À terre, pendant des manœuvres de sécurisation de zone puis d’évacuation de ressortissants à Djibouti (Wakri 2015), Benoît développe "en famille" ses compétences de meneur de groupe d’infanterie.

 

« C’est à la fois original et une chance de vivre cette mission ensemble, d’autant plus qu’on part loin et longtemps ». « On parle souvent de la Marine et d’un équipage comme d’une famille, pour nous ça se vérifie à 200 %. ». « On peut maintenant vraiment dire qu’on est frères d’armes ! » concluent-ils.

Partager cet article
Repost0
14 avril 2015 2 14 /04 /avril /2015 07:55
La 17F fête ses 57 ans à bord du porte-avions Charles de Gaulle

 

13 Avril 2015 Source : Marine nationale

 

C’est embarquée à bord du porte-avions Charles de Gaulle pour la mission Arromanches et engagée dans l’opération Chammal que la flottille de chasse 17F vient de fêter ses 57 ans.

 

Née le 1er avril 1958, la 17F  porte fièrement son surnom, « la glorieuse ». Équipée à l'origine de Corsair F4U7, elle a très vite fait ses preuves sur les théâtres d’opération en Algérie, Tunisie, dans le Golfe, au Liban, en ex Yougoslavie, en Afghanistan ou encore en Libye. Aujourd’hui dernière flottille à mettre en œuvre les Super Etendard modernisés, elle participe aux efforts de la coalition internationale au-dessus de l’Irak.

 

« Fêter cet anniversaire en opération à bord du Charles de Gaulle, c’est, pour la flottille, tout un symbole », confie le commandant de la 17F. « Opérant en zone hostile à des distances inédites du porte-avions, les Super Etendard modernisés de la flottille conduisent quotidiennement, avec efficacité, les multiples missions d’appui des forces de sécurité irakiennes en Irak ».

Partager cet article
Repost0
13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 17:55
Inauguration du centre de renseignement opérationnel de la gendarmerie de l'air (CROGAIR)

 

10/04/2015 Armée de l'air

 

Mercredi 8 avril 2015, le général Michel Pattin, directeur des opérations et de l’emploi de la gendarmerie nationale, et le général Antoine Creux, major général de l’armée de l’air ont inauguré le centre de renseignement opérationnel de la gendarmerie de l'air (CROGAIR).

 

Le colonel Patrick Aubert, commandant la gendarmerie de l'air, a accueilli le général Pattin et le général Creux à l’état-major de la gendarmerie de l'air à Villacoublay et leur a présenté les missions du CROGAIR.

 

Puis, l'adjudant-chef Arnaud Quelin, commandant le centre opérationnel, a exposé les fonctionnalités du nouveau centre en présence des trois commandants de groupement et du commandant de la section de recherches de la gendarmerie de l’air.

 

À cette occasion, le général Michel Pattin s’est félicité de voir la gendarmerie de l’air s’intégrer parfaitement dans un dispositif où la recherche et l’exploitation du renseignement sont une priorité. Le général Creux a, pour sa part, salué cette initiative venant compléter de façon pertinente, le plan Unis pour « Faire Face » de l’armée de l’air.

Partager cet article
Repost0
13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 16:50
Rear Admiral Anders Grenstad photo sverigesradio.se

Rear Admiral Anders Grenstad photo sverigesradio.se

 

13 Apr 2015 thelocal.se

 

UPDATED: A suspected submarine spotted in the Stockholm archipelago a week after Sweden's extensive hunt for Russian underwater vessels last autumn was only a civilian boat, Sweden's Armed Forces have now said. But they remain convinced that the first sighting was a small foreign sub.

 

 

On October 31st 2014, retired naval officer Sven Olof Kviman snapped a picture of what looked like a 20-30 metre long, black submarine in waters just outside Lidingö in Stockholm. The incident has remained unconfirmed, but has been classed by the military as a “potential” submarine.

But Rear Admiral Anders Grenstad has now told Swedish newspapers that the Armed Forces reported to the Swedish government last Wednesday that the suspected underwater vessel was in fact only a civilian “working boat”.

 

Read more

Partager cet article
Repost0
13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 16:25
photo 3e REI

photo 3e REI

 

13-04-2015 par 3e REI Réf : 222 | 491

 

Le jeudi 12 mars 2015, la 3e section de la 2e compagnie du 3e Régiment étranger d'infanterie a présenté le site d'orpaillage illégal de CACAO au général d'armées MARGUERON et au général d'armées de l'air CASPAR FILLE-LAMBIE qui menaient une étude relative aux conditions d'engagement des forces armées sur le territoire national dans le cadre des missions HARPIE.

 

Après une présentation de l'historique du site par le capitaine G., commandant la 2e compagnie, la visite s'est déroulée en 3 parties. Tout d'abord, les légionnaires ont exposé, sous forme d'ateliers, le matériel qu'ils emportent pendant les missions HARPIE. Ensuite, le SGT W. a expliqué le fonctionnement d'un site d'orpaillage primaire. Enfin, le général d'armée MARGUERON s'est entretenu avec les cadres et gendarmes présents pour aborder de manière très libre le sujet des REF pendant les missions HARPIE.

 

Lors de la présentation des ateliers, le général d'armée MARGUERON a été particulièrement intéressé par la capacité de communication des patrouilles en forêt. En effet, la BGAN (moyen satellitaire IMMARSAT) permet aussi bien d'effectuer de la transmission de données que des appels en phonie pratiquement partout en forêt. Cela donne aux patrouilles l'assurance de pouvoir rendre compte à n'importe quel moment et à n'importe quel endroit, et cela permet aussi d'envoyer des photographies et autres messages formatés.

 

Le SGT W. a ensuite exposé de manière claire et précise le fonctionnement d'un site d'orpaillage primaire, de l'extraction du quartz aurifère dans les puits jusqu'à l'obtention de la poudre d'or.

 

Lorsque la section a reconnu le site la veille, deux garimpeiros étaient encore à l'œuvre. Ils se sont enfuis en abandonnant leurs matériels sur place. C'est pourquoi deux gendarmes de Régina étaient présents, notamment pour saisir un fusil Baïkal. Cela a permis au général d'armée MARGUERON d'aborder le sujet des REF sur les missions HARPIE " in situ ". De manière très libre et franche, les problématiques et possibles solutions ont été évoquées et mises en confrontation entre les gendarmes et les militaires.

 

Cette présentation in situ de la lutte contre l'orpaillage illégal a permis au général de se rendre compte de la complexité de la mission HARPIE, aussi bien dans sa composante militaire que judiciaire. Il a également pu apprécier la variété et l'intensité des missions remplies par le régiment.

 

Reportage photos

Partager cet article
Repost0
13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 07:56
Nouveau bâtiment pour la maison du légionnaire

 

10/04/2015 Gabriel Boyer - Armée de Terre

 

Le 31 mars 2015, une cérémonie d’inauguration pour un nouveau bâtiment d’hébergement s’est tenue à « la maison du légionnaire » à Auriol (13). Cette maison financée par les légionnaires a pour but d’héberger les anciens en difficulté. Découverte en images.

Partager cet article
Repost0
13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 07:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

09/04/2015 SCH Beltran - armée de Terre

 

Du 23 au 25 mars, la 1re compagnie de combat du 19e régiment du génie (19e RG) de Besançon a organisé un raid de fin de stage, dans le Haut Doubs.

 

A cette occasion, la coopération de deux hélicoptères Puma du 3e régiment d’hélicoptères de combat (3e RHC) d’Etain a permis d’enrichir l’exercice. Cette manœuvre d’ampleur conclut la formation générale élémentaire et de spécialité (FGE et FSE) des futurs gradés du régiment. Durant la synthèse, les cinquante stagiaires ont parcouru plus de 40 km dans les massifs forestiers de la région et ont été confronté à divers ateliers d’évaluation.

Le 19e RG, implanté à Besançon depuis 1964, participe au combat de contact dans ses missions à l’étranger. Il fournit un appui à la contre mobilité (minage et destruction) à la mobilité (ouverture d’itinéraires et franchissement) et au déploiement lourd (réalisation de chantiers d’envergure).

Partager cet article
Repost0
13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 07:55
Le Normandie-Niémen

 

10/04/2015 par DICoD

 

Lorraine, Bretagne, Anjou, Béarn, Provence, Côte-d’Argent… Les escadrons de l’armée de l’air française portent souvent un nom lié à la géographie de notre pays. Pourtant, quelques-uns échappent à cette règle. Parmi eux, le Normandie-Niémen.

 

Aux sources du Niémen…

 

Le Niémen est un fleuve d’Europe de l’Est qui prend sa source en Biélorussie, traverse la Lituanie et longe la frontière russe. Pour comprendre le rapport entre ce fleuve, la Normandie et notre escadron de chasse, il faut remonter à la Seconde Guerre mondiale. Après la rupture du pacte de non-agression germano-soviétique en 1941, le général de Gaulle tente un rapprochement avec l’Union soviétique. En 1942, il décide qu’une unité d’aviation de chasse sera désormais présente sur le Front de l’Est. À cette époque, il existe déjà deux groupes de chasse : l’Alsace et l’Île-de-France. Cette nouvelle formation s’appelle Normandie. Soixante militaires français, dont quinze pilotes, sont alors envoyés à 250 km au nord-est de Moscou, sur la base d’Ivanovo. Ils disposent de quelques mois seulement pour apprendre à communiquer avec leurs nouveaux collègues soviétiques, s’adapter aux conditions climatiques très rudes, et apprendre à se repérer dans les paysages immenses et recouverts de neige.

 

Les débuts d’une unité exemplaire

 

En mars 1943, ils sont fin prêts. À bord des Yakovlevs (ou Yaks) fournis par le commandement soviétique, les Français entament la première de leurs trois campagnes le 22 mars 1943. Au fil des combats, les pilotes français deviennent rapidement des modèles pour leurs homologues soviétiques. Le 21 juillet 1944, par ordre de Staline, l’unité française reçoit le titre de « Régiment du Niémen », et change alors son nom en Normandie-Niémen. Elle est la seule unité de chasse française à porter l’appellation de régiment et à être pourvue d’un drapeau. Le 27 novembre 1944, le Normandie-Niémen est la première unité française à stationner sur le sol allemand. Entre mars 1942 et mai 1945, fin de leur troisième et dernière campagne, les 97 pilotes engagés comptent pas moins de 273 victoires confirmées avec dans ses rangs une trentaine d’As, dont une dizaine comptabilisent plus de 10 victoires chacun. Quarante-deux officiers ne reviendront jamais en France. À la fin de la guerre, les pilotes ont l’honneur de retrouver le sol français à bord des avions qui leur ont permis de s’illustrer dans le ciel soviétique. Ces militaires exceptionnels reçoivent de nombreuses décorations, tant françaises que soviétiques.

 

Le 3 juillet 2009, alors basé à Colmar, l’escadron est officiellement mis en sommeil. Il est finalement recréé le 1erseptembre 2011 et devient le quatrième escadron Rafale de l’armée de l’Air.

Partager cet article
Repost0
13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 07:20
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

11/04/2015 SCH Beltran - armée de Terre

 

Du 10 au 28 février 2015, 5 plongeurs du 13e régiment de génie (13e RG) de Valdahon ont participé à l’exercice annuel Roguish Buoy qui s’est déroulé au Québec.

 

Organisé par l’armée Canadienne, cet entraînement avait pour but l’amélioration des capacités opérationnelles et l’échange des procédés entre plongeurs des différentes nations. Au total, près de 70 spécialistes venus de 5 pays ont bravé les conditions extrêmes en s’exerçant par des températures proches des -40°C.

 

Le 13e RG a pour mission de faciliter l’engagement des troupes au contact. A cette fin, il dispose de moyens permettant d’ouvrir des itinéraires, d’aider au franchissement et d’aménager le terrain. Par ailleurs, il a la particularité d’organiser le traitement de l’eau.

Partager cet article
Repost0
12 avril 2015 7 12 /04 /avril /2015 11:55
L'arme du Train a fêté ses 208 ans

 

08/04/2015 SCH Beltran - : armée de Terre

 

Le 26 mars 1807, Napoléon Ier créait l’arme du train des équipages militaires pour s’affranchir des ressources réquisitionnées aux entreprises privées.

 

Ce 31 mars 2015, le 503e régiment du train (503e RT) situé à Nîmes-Garons a commémoré le 208e anniversaire de l’évènement. Une prise d’armes était organisée pour l’occasion. 300 invités civils et militaires, parmi lesquels Didier Martin, préfet du Gard et Jean-Paul Fournier, sénateur-maire de Nîmes, ont assisté à la cérémonie. Cette manifestation, empreinte d’histoire et d’émotion a permis aux spectateurs de découvrir les uniformes de l’Empire, portés par la garde au drapeau.

 

Le 503e RT participe en France et à l’étranger au ravitaillement opérationnel et à l’appui mouvement des forces.

Partager cet article
Repost0
11 avril 2015 6 11 /04 /avril /2015 11:55
Le numéro d'avril d'Armées d'aujourd'hui est en ligne


 08/04/2015  La Rédaction de Armées d’Aujourd’hui

 

Comme tous les mois, retrouvez dès maintenant la revue du ministère en version numérique sur notre site.

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, ouvre le numéro d’avril 2015 d’Armées d’Aujourd’hui  avec  les grandes échéances  du ministère pour l’année : actualisation de la loi de programmation militaire, prolongation jusqu’à l’été au minimum du dispositif de protection du territoire national avec l’opération Sentinelle,  projet de loi sur le renseignement, expérimentation en métropole du service militaire adapté tel qu’il existe en outre-mer, inauguration du nouveau siège du ministère, Hexagone Balard, en octobre et enfin présentation du futur système de paie en décembre. Autant de rendez-vous à honorer.

Opérations extérieures, opérations intérieures, les forces françaises sont engagées sur tous les fronts. Focus sur Sentinelle,  Chammal, Sangaris, ou encore Titan.

 

Prenez le large en suivant pendant dix jours la centaine d’officiers-élèves  embarqués pour cinq mois sur la Jeanne d’Arc afin de découvrir la vie de marin et parfaire leur formation au cours d’exercices qui les mèneront jusqu’en mer de Chine.

Le dossier vous emmène dans le quinzième arrondissement de Paris, où le projet d’unification du ministère prend corps. Il vous permet de découvrir comment l’Hexagone Balard a pris forme, les équipements et les prestations qu’il offre aux 9 300 civils et militaires qui y travailleront, les qualités écologiques du bâtiment principal ou encore comment les commerçants se sont préparés à l‘arrivée de leurs nouveaux voisins.

La rubrique Détour , nous propose de découvrir les images du génocide filmées par les opérateurs militaires soviétiques avec  l’exposition « Filmer la guerre : les soviétiques face à la Shoah », de rencontrer le général François Meyer qui à l’indépendance de l’Algérie, sauvent 350 harkis, enfin d’apprendre que quatorze millions d’animaux ont été mobilisés dès août 1914 pour combattre aux côtés des hommes, au service de la France.

Bonne lecture.

 

  >>> Lire le magazine

Partager cet article
Repost0
11 avril 2015 6 11 /04 /avril /2015 07:55
Instruction sur le mortier de 60 mm. - Crédits : ECPAD

Instruction sur le mortier de 60 mm. - Crédits : ECPAD

 

10/04/2015 Général (2S) Bernard Amrhein et B. Edinger - Armée de Terre

 

En 1914, après la Bataille de la Marne, la guerre s’immobilise dans la boue des tranchées. De nouvelles armes d’appui sont inventées pour faire face à un type de guerre inédit.

 

Edgar Brandt, un réserviste qui dirige un atelier de ferronnerie dans le civil, conçoit un obusier pneumatique portable de 60 mm, à tir courbe et à culasse pivotante, reposant sur un affût tripode de mitrailleuse.

Brandt met à profit ses permissions pour réaliser un prototype. Enthousiasmé par la simplicité, la robustesse et la légèreté de cet obusier, l’état-major renvoie Brandt dans son atelier comme « affecté spécial », avec une commande de 500 pièces de type A – Modèle 1915, qui seront rapidement livrées aux unités du front, où elles feront merveille.

« Sa valeur opérationnelle était grande puisquil ne produisait aucun bruit, aucune fumée détectrice au départ des coups. C’étaient des coups de surprise et c’était donc une arme de harcèlement souvent employée quand les positions étaient rapprochées », explique le général (2S) Guy François, spécialiste de l’artillerie de l’époque.

L’innovation réside dans le mode de propulsion pneumatique, qui permet, sans détonation ni lueur, de tirer un obus de la taille d’une grosse grenade jusqu’à 400 m, portée idéalement adaptée à l’appui des fantassins dans les tranchées. Outre sa discrétion,il permet d’utiliser des munitions allégées ne nécessitant ni douille, ni apport de charge propulsive.

 

>>> voir article Se souvenir dans Terre Information Magazine n° 262 de mars 2015, pages 50 et 51.

Partager cet article
Repost0
10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 16:55
 Conférence le mercredi 15 avril "Faut-il intervenir militairement en Afrique ?"

 

09/04/2015 IRSEM

 

Conférence organisée par l’Ecole des Affaires internationales de Sciences Po (PSIA) et l'IRSEM le mercredi 15 avril de 17h15 à 19h "Faut-il intervenir militairement en Afrique ?" à l'amphithéâtre Leroy-Beaulieu-Sorel, Bâtiment A - Sciences Po, 27 rue Saint-Guillaume, 75007 PARIS

 

Faut-il intervenir militairement en Afrique ?

Mercredi 15 avril de 17h15 à 19h

Sciences Po - PSIA
Amphithéâtre Leroy-Beaulieu-Sorel, Bâtiment A
27 rue Saint-Guillaume
75007 PARIS

Introduction par

Ghassan Salamé, Doyen de l'Ecole des Affaires internationales de Sciences Po (PSIA)

Conférence en présence de :

- Richard Banegas, Professeur à Sciences Po (Sous réserve)
- Sonia Le Gouriellec, Chargée d’études à l’IRSEM
- Colonel Philippe Susnjara, Chef du bureau Afrique de l’Etat-major des armées et enseignant à l'Ecole des Affaires internationales de Sciences Po (PSIA)

Discussion par :

- Général Vincent Desportes, Enseignant à l'Ecole des Affaires internationales de Sciences Po (PSIA)

Inscription :
psia.events@sciencespo.fr

 

A cette occasion de cette conférence, le prix IRSEM-PSIA 2015 du meilleur devoir sur le thème de la sécurité, sera remis aux deux lauréats.

Partager cet article
Repost0
10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 16:50
Exercice Bataillon « Burly Piranha »

 

02/04/2015 Rudi Vandenweyer – MIL.be

 

Fin avril, aura lieu l’évaluation nationale (NATEVAL) du Bataillon Bevrijding – 5 Linie durant laquelle l’état de préparation de l’unité sera contrôlé. Après la réussite de ce test important, l’unité sera en standby pour un éventuel engagement opérationnel à l’étranger.

 

Afin de se préparer, de nombreux exercices ont été exécutés durant ces six derniers mois dont, entre autres, des entraînements aux Pays-Bas et en Suisse. Comme dernière activité de préparation à l’évaluation, le bataillon a effectué un exercice à grande échelle dans le “Pays de Herve” entre le 24 et le 27 mars 2015.

 

À cette occasion, le Battle Group était composé du bataillon Bevrijding – 5 Linie, d’éléments provenant du Bataillon Artillerie, du 11e Bataillon Génie, du 10e groupement systèmes de Communication et d’information, du 18e Bataillon Logistique et du 2e Elément médical d’intervention. Des hélicoptères du 1er Wing ont soutenu les opérations durant toute la semaine.

 

Les colonnes sont parties de Bourg-Léopold vers une zone de rassemblement tactique à Visé. De là, une attaque fut lancée sur les rebelles qui se retranchaient dans la gare de triage de Montzen. Après la réussite de cette action, une Forward Operating Base (FOB) y fut installée et les opérations de stabilisation purent commencer : escorte d’un grand convoi de biens de première nécessité, capture d’un fabricant de bombes artisanales à Remersdaal et démantèlement de son atelier, installation d’un poste de combat avancé, évacuation d’une septantaine d’enfants de l’école internationale de La Clouse…  Finalement, une attaque de grande envergure fut exécutée sur le sanatorium du Limbourg où le reste des ennemis s’était rassemblé. Après le succès de cette dernière action, le 29e Bataillon Logistique se chargea d’installer un centre de soutien de convoi ou les véhicules purent faire le plein et les militaires se nourrir.

Exercice Bataillon « Burly Piranha »
Exercice Bataillon « Burly Piranha »
Exercice Bataillon « Burly Piranha »
Exercice Bataillon « Burly Piranha »
Exercice Bataillon « Burly Piranha »
Exercice Bataillon « Burly Piranha »
Exercice Bataillon « Burly Piranha »
Exercice Bataillon « Burly Piranha »
Exercice Bataillon « Burly Piranha »
Exercice Bataillon « Burly Piranha »
Exercice Bataillon « Burly Piranha »
Exercice Bataillon « Burly Piranha »
Partager cet article
Repost0
10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 16:25
photo 3e REI

photo 3e REI


10-04-2015 par 3e REI Réf : 221 | 479

 

Héritière des traditions de la compagnie des sapeurs pionniers du 3e Régiment Etranger d'Infanterie, la compagnie de commandement et de soutien du 3e REI a célébré, le 6 mars 2015, l'anniversaire de la percée du tunnel du légionnaire à FOUM ZABEL.

 

En effet, en mars 1927, les légionnaires reçoivent la mission de réaliser une voie de communication carrossable de cent cinquante kilomètres. Ce projet a pour objectif de faciliter la réduction des poches de résistance rebelle actives dans la région. Au cent-onzième kilomètre pourtant, les gorges du Ziz réservent à la Légion un tout autre défi pour ses sapeurs pionniers. Bloquée par un éperon rocheux aux pentes abruptes, le Foum Zabel. Il est impossible de le contourner, il faut donc passer au travers.

"Percer du granit, une montagne de granit. L'homme peut tout faire. Ce jour-là, je n'ai pu m'empêcher de penser cela. Quand l'homme est un légionnaire, naturellement." témoignera un légionnaire à la fin de la construction du tunnel.

Le 6 mars 1928, à 16h30, le tunnel de Foum Zabel est entièrement percé. Il fut achevé en six mois par quarante légionnaires.

"LA MONTAGNE NOUS BARRAIT LA ROUTE. L'ORDRE FUT DONNE DE PASSER QUAND MÊME. LA LEGION L'EXECUTA.
" Octobre 1927 - mai 1928 "

 

Après une cérémonie solennelle marquée par le récit de cet exploit, c'est autour d'un " BIERES, CHANTS " que la grande CCS a continué la soirée en rendant hommage à ses anciens.

Partager cet article
Repost0
10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 14:55
photo CNDH

photo CNDH

 

08/04/2015  DICoD

 

Selon les estimations des Nations unies et des organisations non gouvernementales (ONG), plus de 113 millions de mines sont disséminées dans le monde. L'Europe en comptabilise 13 millions. La Croatie et la Bosnie-Herzégovine en comptent entre 6 et 9 millions, ce qui les place parmi les cinq pays du monde les plus gravement touchés par ce fléau.
À l’occasion de la Journée internationale pour la sensibilisation au problème des mines et de l’assistance à la lutte contre les mines, le 4 avril 2015, la rédaction a fait le point sur le sujet avec le commandant Philippe P. , chef du Centre national de déminage humanitaire.

 

Quelles sont les missions du Centre national de déminage humanitaire (CNDH) ?

En premier lieu, le centre est destiné à préparer les forces françaises à se déployer dans les zones post-conflictuelles à risques. Grâce à ses nouveaux bâtiments inaugurés le 5 février à l’École du génie d’Angers, il va également pouvoir développer ses missions d’éducation auprès d’un public plus large. Par son action, le centre répond depuis 2009 aux engagements pris par la France lors de la signature de la convention d’Ottawa (voir encadré). Il assure notamment la traduction de l’anglais vers le français des normes internationales de l’action contre les mines pour le compte de l’ONU. Il répond également à des missions d’expertise, de formation et de réalisation d’outils pédagogiques, comme des bandes dessinées destinées aux enfants.
Des séances de sensibilisation « à la carte » sont notamment proposées au monde civil.

 

Quel genre de formations proposez-vous et à qui s’adressent-elles ?

Nous organisons des formations théoriques et pratiques adaptées à chaque public. Des scolaires, des étudiants, des membres d’ONG, des journalistes, des détachés d’entreprises, des professionnels du tourisme ou encore des élus peuvent ainsi apprendre à acquérir les bons réflexes qui pourront leur sauver la vie face à un engin non-explosé. En ce sens, les compétences et l’expertise acquises depuis quarante ans par les spécialistes militaires du Génie sont un vrai point fort. Durant les journées de sensibilisation, les formateurs militaires d’Angers passent tout en revue : état des lieux des pays touchés par les restes d’engins explosifs, connaissances des différentes organisations, éducation aux risques ou encore reconnaissance des différentes munitions.

 
photo Armée de terre (Afghanistan, 2011)

photo Armée de terre (Afghanistan, 2011)

Vous réalisez également des outils pédagogiques. De quelle manière et dans quel but ?

La bande dessinée Mille et une mines, réalisée par l’artiste angevin Loïc Jombart et traduite en dix-huit langues, est utilisée pour sensibiliser les populations vivant dans des zones à risques. Vingt mille exemplaires en français et en arabe ont ainsi pu être distribués au Mali via les forces françaises. Une BD pour sauver des vies ! C’est le cœur de notre mission. Pour financer ces projets, le CNDH organise des stages payant auprès d’entreprise. Leur coût modéré nous permet de récolter des fonds intégralement réutilisés pour l’impression et l’acheminement d’outils de sensibilisation diffusés par les forces sur le terrain, notamment dans le cadre d’actions civilo-militaires. Le CNDH œuvre également gratuitement auprès des écoles.

 

Pour en savoir plus, retrouvez toutes les infos sur le site internet du CNDH

 

La Convention d’Ottawa, traité d’interdiction des mines anti-personnel

Ouverte à la signature en 1997, la convention d’Ottawa est entrée en vigueur en 1999. Elle marque une étape majeure sur la voie de l’élimination des mines anti-personnel, à la charnière du désarmement, du droit humanitaire et de l’aide au développement. Sa ratification par la France ouvre une nouvelle étape : celle de mettre les compétences et les savoir-faire des militaires français à la disposition des pays et organisations œuvrant contre les mines anti-personnel

Partager cet article
Repost0
10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 12:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

7 Avril 2015 Source : Marine nationale

 

Dans le cadre de la 4ème édition de la semaine nationale de l’Industrie, le Centre d’Instruction Naval (CIN) de Saint Mandrier a ouvert ses portes au public, en partenariat avec la maison de l’Emploi de Toulon Provence Méditerranée et de la direction des services départementaux de l’Education nationale.

Cette action visait à promouvoir les métiers de l’industrie et notamment ceux de la Marine nationale auprès du grand public et en particulier des jeunes et des demandeurs d'emploi. Elle a permis également au public de rencontrer les hommes et les femmes de l’industrie et des services associés, de découvrir les sites industriels du 21ème siècle et de prendre conscience du rôle structurant de l’industrie en France.

Le 31 mars, le CIN a accueilli une trentaine d’élèves des collèges Reynier de Six-Fours et Le Vigneret du Castellet. Le 3 avril, une trentaine d’élèves du lycée Cisson de Toulon ainsi qu’une vingtaine de chefs d’entreprises locales ont pu découvrir les métiers techniques enseignés au CIN.

Après une conférence de présentation prononcée par le capitaine de frégate Delmaire-Sizes, adjoint du directeur de l’enseignement, et monsieur Perrier, proviseur du CIN, les visiteurs ont pu découvrir les formations et outils pédagogiques dans les domaines du secourisme, de la mécanique et de l’électrotechnique.

Parallèlement à ces visites, le proviseur du CIN s’est déplacé à la cité scolaire Thomas Edison à Lorgues pour présenter les métiers techniques de la Marine devant des élèves BAC PRO SEN et STI2D «informatique et réseaux ».

Partager cet article
Repost0
10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 12:45
photo D..Geffroy - GEAOM

photo D..Geffroy - GEAOM

 

07/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 20 au 28 mars 2015, les unités de soutien du 5e régiment interarmes d’outre-mer (RIAOM) ont suivi une formation au sein du centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement de Djibouti (CECAD), en coopération avec l’armée américaine.

 

Les stagiaires, comprenant la compagnie de commandement et de logistique, la compagnie de maintenance, et deux personnels du groupement de soutien de la base des Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDJ) et de la base aérienne 188, se sont livrés à cette formation dispensée au sein du centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert (CECAD). Cette instruction était axée sur le combat du soutien et la tactique du train de combat (TC2). Elle s’est déroulée conjointement avec une cinquantaine de militaires américains du 1/77 Bataillon et des Civil Affairs américains, ainsi que d’un petit détachement de la Garde Républicaine des Forces Armées Djiboutiennes.

 

Après deux jours d’aguerrissement et d’instruction sur la vie en milieu désertique, les 102 stagiaires ont enchaîné sur une phase tactique spécifique de deux jours dans la région d’Arta-plage, incluant des ateliers sur la procédure de contre explosif, la réaction à l’embuscade, le secourisme au combat, l’escorte de convoi et le tir de niveau groupe. Chaque nuit, un campement était installé en zone d’insécurité, dont le dispositif était régulièrement testé par une force d’opposition simulée par des militaires originaires du 1er Spahis et des instructeurs du CECAD.

 

Enfin, la synthèse de cette formation a été l’exercice amphibie WAKRI 2015. Elle a permis à une partie du TC2 d’embarquer à bord du BPC Dixmude et de participer à la mise à terre du Groupement Tactique Embarqué. Profitant de tous les moyens mis en place pour l’exercice, le TC2 a ainsi pu rassembler les ressortissants, simulés pour l’exercice, et les extraire vers le centre de regroupement et d’évacuation des ressortissants (CRER) d’Arta-plage.

 

L’enrichissante coopération avec les militaires américains, notamment dans la phase de diffusion des ordres et la coopération sur le terrain a contribué à la réussite de l’opération.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces Françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo D..Geffroy - GEAOMphoto D..Geffroy - GEAOM

photo D..Geffroy - GEAOM

Partager cet article
Repost0
10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 11:50
NRF: Abschlussübung der Panzergrenadiere


9 avr. 2015 Quelle: Redaktion der Bundeswehr 04/2015 15Z17501

 

Übungsplatz Frankenberg: Die Panzergrenadiere aus Marienberg (371) gehen Patrouille, finden Sprengkörper, geraten in einen Hinterhalt und beweisen sich im Häuserkampf.
Als Teil der NATO Response Force müssen sie einer 36 stündigen Abschlussübung ihre Fähigkeiten unter Beweis stellen.

Dieser Film entstand mit freundlicher Unterstützung der 3. Staffel Einsatzkamera des Zentrums für Operative Kommunikation der Bundeswehr.





Musik:
Jean Luc; P. Garrod, R. Hays, S. Schreer (Universal)
Progress; E. Hosenfeld, M. Denis (Universal)
Battle To Win; A. Shellard, D. Baxter (Universal)
Night Ambush; C. Telford, C. Rusich, D. Travis Edwards (Universal)

Partager cet article
Repost0
10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 11:20
L’USNS « Rainier », vu depuis la « Meuse » - photo Marine Nationale

L’USNS « Rainier », vu depuis la « Meuse » - photo Marine Nationale

 

5 avril 2015 par PR Meuse

 

Jeudi dernier, les marines françaises et américaines ont démontré une nouvelle fois que l’interopérabilité était une des clés du succès des armées.

 

Pour remplir ses soutes de carburéacteur F44 (un combustible spécialement destiné aux avions de chasses tels que les Rafales et les Super-Étendards Modernisés du porte-avions « Charles de Gaulle »), la « Meuse » fait habituellement étape au gigantesque terminal pétrolier de Jebel Ali (Émirats Arabes Unis, voir l’article JAFZA by night sur le journal de bord en ligne).

 

Quelques heures seulement avant l’arrivée à Jebel Ali, de forts vents de terre ont réduit à néant nos espoirs de s’approvisionner à temps en F44. La visibilité quasi-nulle à cause de la poussière de sable et l’état de la mer rendant risquée toute tentative d’accostage. L’état-major du CTF 53 a trouvé une solution simple et pratique. Nous avons fait route vers le Nord-Ouest, afin de rejoindre l’USNS « Rainier », un pétrolier-ravitailleur américain dont les soutes sont pleines de F44.

 

C’est la conséquence utile de l’intégration de la « Meuse » à la Task Force 53 : pour assurer la continuité du soutien logistique, l’US Navy peut nous fournir directement du carburéacteur.

 

Réactivité, adaptabilité, interopérabilité : moins de 24 heures après la déconvenue météorologique, nous sommes prêts à nous présenter sur le travers bâbord de l’américain. L’exercice est délicat, car différent de celui que nous connaissons bien. Aujourd’hui, nous sommes le ravitaillé. Les conditions de mer sont acceptables mais exigent de faire attention. Notre présentation est prudente, le ravitaillement se passe bien.

L’américain, qui dispose de capacités de pompage supérieures aux nôtres, parvient à établir un débit de 800 m3/heure, soit plus de 220 litres par seconde ! Dès le début du transfert, il faut procéder aux contrôles de qualité qui permettront de garantir le produit délivré au porte-avions.

 

Pour une fois, c’est la « Meuse » qui appose sa marque sur le probe d’un ravitailleur

Pour une fois, c’est la « Meuse » qui appose sa marque sur le probe d’un ravitailleur

 

Quand vient l’heure de se séparer, les marins procèdent aux traditionnels échanges de casquettes et de porte-clés à l’effigie des bâtiments, ainsi qu’à l’incontournable pose de l’autocollant du ravitaillé sur le probe du ravitailleur.

 

Le bilan de la journée est excellent : en quelques heures, la « Meuse » s’est approvisionnée en carburéacteur, rattrapant ainsi le soutage annulé de Djebel Ali. La coopération avec la marine américaine a permis de pallier les déconvenues d’une tempête de sable. L’expérience est un succès, elle sera peut-être reconduite.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories