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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 11:46
Exercice Conan sur l’île de la Réunion

 

31/03/2015 SCH Beltran - armée de Terre

 

Du 23 au 27 février 2015, l’île de la Réunion a été le théâtre d’un exercice mettant en scène le 2e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (2e RPIMa).

 

Les parachutistes se sont lancés à l’assaut d’un aéroport sous le contrôle de l’ennemi. L’exercice Conan avait pour but d’entretenir les savoir-faire des militaires dans un contexte de haute intensité. Pendant 5 jours, commandos et unités conventionnelles ont manœuvré avec l’ambition de reprendre le contrôle de la zone. Rejoué à intervalles réguliers, cet exercice contribue au maintien du niveau opérationnel du régiment.

 

Soldats de l’urgence, les parachutistes ont vocation à intervenir sur les théâtres d’opérations en premier.

 

Le bilan de l’exercice en images.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 11:45
L'Algérie met-elle en oeuvre la cyberdéfense contre les attaques ?

 

29.03.2015 maghrebnaute.com

 

De nombreux pays mettent en place des dispositifs de défense contre des cyberattaques. En France, aux Etats-Unis et même en Chine, les armées s’entraînent pour repousser toute attaque cybernétique, de plus en plus envisageable dans un monde numérique qui avance à grande vitesse.

 

Qu’en est-il en Algérie ?

 

Notre pays s’entraîne-t-il pour faire face à une éventuelle cyberattaque ? L’Algérie œuvre-t-elle à la mise en place d’une cyberdéfense, qui devient une nécessité pour contrer une possible attaque massive qui rendrait inopérants des millions de sites internet, dont ceux d’institutions sensibles comme les centres de gestion des moyens de télécommunications ?

 

Dans la cyberguerre, il n’y a bien entendu ni terroristes encagoulés tapis dans l’ombre ni missiles expédiés en salve depuis un bâtiment de marine. La cyberattaque, telle que décrite par les spécialistes, vise la technologie de cryptage, qui est utilisée par la majorité des serveurs internet.

 

L’Algérie fait partie des pays les plus vulnérables en matière de sécurité informatique. Selon le dernier rapport annuel de Symantec, l’Algérie se trouve à la cinquième place des pays africains les plus exposés au risque de sécurité sur Internet. Elle surclasse certes de grands pays comme l’Afrique du Sud et l’Egypte. Mais elle reste autant vulnérable que d’autres Etats comme le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Cameroun ou encore le Nigeria et la Mauritanie, indique ce rapport analysant le risque sécuritaire sur Internet durant l’année 2012.

 

Dans le même document, il est fait état du classement mondial de l’Algérie, passant de la 13e place en 2011 à la 61e place en 2012. Cette légère amélioration s’explique en partie par l’utilisation non massive de l’internet et des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

 

Les principales cibles des cybercriminels sont les entreprises de taille moyenne. Le rapport de Symantec, leader mondial dans le développement des solutions de sécurité et de protection contre les attaques sur Internet, précise que les sociétés de plus de 250 salariés sont les plus menacées. Le nombre d’attaques ciblant ce type d’entreprises a triplé de 2011 à 2012. Une augmentation qui est directement liée à leurs activités lucratives.

 

Les cybercriminels visent également les chaînes logistiques et les écosystèmes de sous-traitants pour accéder aux informations sensibles des grandes entreprises et à une propriété intellectuelle à forte valeur. Depuis 2012, les attaques sur mobile ont augmenté de 58%.

 

Plus de la moitié de ces attaques (32%) visent à collecter des données telles que des adresses électroniques et des numéros de téléphone. Pour les experts, l’approche choisie par le gouvernement algérien est «dangereuse», car elle maintient le pays dans sa vulnérabilité face aux cyberattaques aux conséquences économiques qui peuvent être désastreuses.

 

Des experts algériens avaient mis en garde, en 2013, contre cette approche qu’ils qualifient de «défensive», appelant les pouvoirs publics à passer à l’offensive à travers la mise en place d’un collège d’experts pour élaborer une stratégie de lutte contre de telles attaques.

 

Selon eux, l'approche «offensive» consiste en la création de cercles d'experts en la matière, en sensibilisant et en alertant les différents organismes dès l'apparition d'une nouvelle menace ou d'un nouveau virus. D’autant que l'Algérie avait déployé des efforts pour lutter contre le terrorisme en promulguant des lois qui n'existaient pas avant 1990.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 11:45
photo EMA

photo EMA

 

30/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Dans le cadre de l’opération Barkhane, la cellule achats-marché du détachement Air de Niamey permet d’assurer le renouvellement et l’achat de matériels nécessaires à l’ensemble des unités et du personnel militaire présents au Niger.

 

Directement rattachée à l’antenne de la Direction du Commissariat (DIRCOM) située au Niger, la cellule achats-marchés est composée de quatre sous-officiers (dont trois aviateurs et un maréchal des logis). Elle s’organise autour de deux pôles d’activités : les achats courants auprès du secteur économique local, et le suivi et la rédaction des marchés. Elle gère ainsi l’approvisionnement du quotidien et les prestations de service pour le détachement Air mais aussi pour les sites isolés de Madama et Dirkou.

 

Suite aux différentes demandes des unités opérationnelles concernant diverses fournitures, outillages ou matériels, les membres de la cellule se rendent sur Niamey pour effectuer leurs achats. La cellule peut être amenée à traiter près de 200 demandes par mois. En outre, elle initie de nombreux partenariats avec les entreprises locales, tels que la location de véhicules, le pressing, le matériel de couchages ou encore la collecte de déchets.

 

Ce rôle indispensable qu’assure la cellule achats-marchés permet le maintien opérationnel constant des sites militaires de la force Barkhane  au Niger.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la BSS.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 11:45
photo EFS

photo EFS

 

30/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 16 au 27 février 2015, un détachement de l’unité de coopération régionale des Eléments Français au Sénégal (EFS) s’est rendu à Abidjan en République de Côte d’Ivoire, afin de dispenser une formation au profit de soldats ivoiriens.

 

Composé des commandos de l’air de l’unité de coopération régionale (UCR), ce détachement a ainsi instruit 103 stagiaires, sous-officiers et militaires du rang de la base aérienne d’Abidjan, à la sécurisation de points géographiques sensibles.

 

Les stagiaires ont tout d’abord passé en revue les savoir-faire indispensables en matière de filtrage, patrouille, contrôle et intervention sur les individus et véhicules. Puis, la deuxième partie de la formation s’est axée sur la sécurité et l’emploi des armes. Enfin, les stagiaires ont appréhendé les techniques d’autodéfenses.

 

L’excellente coopération avec les autorités militaires ivoiriennes a permis aux EFS et aux stagiaires ivoiriens d’approfondir cette formation et d’en atteindre tous les objectifs.

 

 Depuis 2011, les EFS constituent « un pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire visant à accompagner les Etats africains dans le renforcement de leur capacité de maintien de la paix.

photo EFSphoto EFS
photo EFS

photo EFS

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 11:45
DIO TIOR et techniques commandos en RCI

 

30/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 21 février au 1er mars 2015, un détachement d’assistance opérationnelle « commando », composé de six instructeurs de l’unité de coopération régionale des Eléments Français au Sénégal (EFS), s’est rendu sur le camp d’Akouédo en Côte d’Ivoire, afin de mener une formation au profit de l’armée ivoirienne.

 

L’objectif de cette formation était l’apprentissage des techniques d’interventions opérationnelles rapprochées (TIOR). Tous les officiers et soldats ivoiriens ont suivi cette instruction technique élémentaire qui doit leur permettre, à terme, de mener une instruction TIOR dans leur propre unité. Cette formation a aussi été l’occasion de passer en revue les savoir-faire en termes de franchissement (exercices de rappel) et de combat commando.

 

Une démonstration de TIOR a été faite par les stagiaires aux autorités militaires ivoiriennes présentes, le dernier jour du stage. La traditionnelle cérémonie de remise des attestations de stage a clôturé la formation.

 

Depuis 2011, les EFS constituent « un pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire visant à accompagner les Etats africains dans le renforcement de leur capacité de maintien de la paix. Depuis le 1er janvier 2015, les EFS partagent cette activité de formation avec les forces françaises en Côte d’ Ivoire, seconde base opérationnelle avancée (BOA) en Afrique de l’Ouest avec celle de Djibouti.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 11:35
CA A. Beaussant, commandant de la zone maritime océan Indien (ALINDIEN).photo Marine Nationale

CA A. Beaussant, commandant de la zone maritime océan Indien (ALINDIEN).photo Marine Nationale

 

26 Mars 2015 Propos recueillis par l’EV1 Virginie Dumesnil – Marine nationale

 

 « L’océan Indien se situe au cœur d’enjeux stratégiques mondiaux, ce qui explique une implication permanente de la Marine », selon le contre-amiral Beaussant. Zone d’importance mondiale, l’océan Indien est une zone stratégique pour la France puisque s’y joue une partie de sa sécurité. Pour la France, il a une place prépondérante puisqu’une grande partie des approvisionnements stratégiques y transitent et qu’elle possède, sur les 22 millions de km² que couvrent cet océan, 2.8 millions de km² de zone économique exclusive (ZEE), soit plus de 10% de la surface totale de l’océan Indien et plus de 20% de la ZEE françaised’une totalité de 11 millions de km². L’implication française dans cette zone stratégique se traduit aujourd’hui par le déploiement simultané de 4 Task Force.

 

Amiral, en tant qu’ALINDIEN, pouvez-vous nous présenter les spécificités et les enjeux de votre zone ?

 

Tout d’abord, il faut savoir qu’il s’agit d’une zone immense marquée par des enjeux économiques, notamment pétroliers, essentiels dans une région immensément riche en ressources énergétiques. Le phénomène de maritimisation s’illustre particulièrement dans le nord de l’océan Indien, où l’on retrouve quasiment toutes les flottes de guerre du monde. Les Etats de la péninsule Arabique, conscients de l’importance du fait maritime pour leur développement et leur sécurité, renforcent d’ailleurs la place de leur Marine au sein de leurs armées.

 

Je dénombre trois enjeux principaux dans la région. Pour commencer, la piraterie, à laquelle l’opération Atalante s’est attaquée, est en déclin. Mais le risque de criminalité en mer reste présent dans une zone essentielle pour le transport maritime. De surcroît, la faiblesse de la gouvernance dans certains pays de la zone va de pair avec le développement de tous les trafics, en particulier en mer, et participe au financement du terrorisme. Justement, la flambée du terrorisme est le facteur majeur d’instabilité de la région. Celui-ci prospère sur fond de tensions confessionnelles, sur lesquelles se cristallisent aujourd’hui de nombreux conflits régionaux.

 

Participation française aux opérations en océan Indien - Carte-ALINDIEN

Participation française aux opérations en océan Indien - Carte-ALINDIEN

 

En quoi cette zone est-elle stratégique pour la France ?

 

L’océan Indien est une priorité pour nos armées. Notre pays est dépendant des biens transportés par voie de mer, dont une large part transite par cette zone. Rappelons que la zone océan Indien dans son ensemble concentre quatre des points de passages maritimes les plus importants du monde (le canal de Suez, le détroit de Bab-el-Mandeb, le détroit d’Ormuz et le détroit de Malacca).

 

La France porte une attention particulière au Golfe et a développé depuis longtemps des accords de défense et de coopération militaire avec les Etats de la région. De fait, elle entretient des relations extrêmement étroites avec l’ensemble des pays du Conseil de coopération du Golfe. Notre coopération avec les Etats riverains s’expliquent d’autant mieux le golfe Arabo-Persique constitue un nœud de l’économie mondiale. Pour mémoire, 30% des exportations mondiales d’hydrocarbures transitent par le Golfe. Une crise majeure dans cette zone aurait donc des répercussions bien plus larges.

 

Comme je l’ai déjà mentionné, la région fait également face à un terrorisme hyper violent qui tente de se sanctuariser en Irak et en Syrie avec la revendication d’un prétendu Etat Islamique, et qui affecte dorénavant directement le territoire national.

 

Il est de la responsabilité de la France, membre du Conseil de sécurité des Nations Unies, d’œuvrer à la réduction de cette menace et à la stabilité de cette région. Elle y prend d’ailleurs toute sa part avec l’opération Chammal….

 

Quatre Task Forces y seront déployées simultanément. Quelles sont-elles et quelles sont leurs missions ?

 

C’est vous dire à quel point l’océan Indien est zone est stratégique pour que la Marine déploie ou contribue dans les semaines qui viennent à quatre Task Forces.

 

Cela permet premièrement de nourrir notre coopération de défense, coopération qui s’appuie sur les accords de défense conclus avec les pays amis. Concrètement, nous organisons des exercices multilatéraux, qui permettent de renforcer notre niveau d’interopérabilité avec nos alliés (locaux mais aussi américains et britanniques). Mais surtout ces Task Forces sont déployées pour participer à la conduite d’opérations.

 

Depuis février, la Task Force 473 (TF 473), c’est-à-dire le groupe aéronaval français intégrant  notamment une frégate britannique, est  présent dans le nord de l’océan Indien et dans le golfe Arabo-Persique. La TF 473 est un élément supplémentaire de la contribution française à la coalition contre Daech. Les opérations en coalition permettront, par ailleurs, d’atteindre un niveau d’interopérabilité avec les Américains jamais obtenu auparavant. La présence de la TF 473 permet aussi d’entretenir les échanges avec les différents pays partenaires de la zone, Arabie Saoudite, Inde, Emirats Arabe Unis, Qatar …

 

La France prend, de plus, le commandement de la Task Force 150. Cette Task Force multinationale s’appuie sur deux résolutions post « 11 septembre » du conseil de sécurité des Nations Unies et a pour objectif la lutte contre le terrorisme et les trafics en mer dans le nord de l’océan Indien. La troisième Task Force est celle de guerre des mines. Elle est déployée jusqu’à la fin du mois de mai pour participer à la sécurisation des routes maritimes au profit de nos bâtiments civils et militaires. Une fois encore, cette Task Force réalisera des actions de coopération avec toutes les marines de la région. Enfin, le groupe amphibie Jeanne d’Arc assurera une présence opérationnelle et diplomatique dans la région.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 11:25
photo FAA

photo FAA

 

30 03 2015 par FAA

 

Le 25 mars 2015, les forces armées aux Antilles ont été engagées dans un exercice majeur  de réaction à une catastrophe de type tsunami frappant l’ensemble de la Caraïbe.

 

Nommé Caribe Wave 2015, cet exercice régional était conduit aux Antilles françaises au niveau interministériel par le Préfet de la zone de Défense, M. Fabrice Rigoulet-Roze – Préfet de la Martinique. Caribe Wave 2015 visait à tester le système d’alerte rapide face aux tsunamis et aux risques côtiers. Le scénario simulait un tsunami provoqué par un tremblement de terre de magnitude 8,5 localisé au nord des côtes du Panama.

 

Cette journée d’entrainement a permis au centre des opérations (CENTOPS) des forces armées aux Antilles de tester grandeur nature ses différents moyens de liaison et d’alerte. A la réception d’un SMS d’alerte de la préfecture sur la probabilité d’un tsunami imminent, un réseau VHF a ainsi été mis en service par la DIRISI afin de faire la liaison entre le CENTOPS et les différentes unités des FAA sur le terrain.

 

 

Le système d’alerte par SMS à l’ensemble des militaires et de leurs famille – appelé ilotage – a également était testé, selon les mêmes dispositions qu’en cas d’une alerte cyclonique.

 

Enfin, cet entraînement face à la menace d’un tsunami aura permis une réflexion complète sur la résilience des emprises des FAA les plus sensibles face à un risque de submersion. « Comment assurer la permanence du commandement ? », « Que doit-on évacuer ? », « Quelle procédure mettre en place pour évacuer les matériels sensibles ? » sont autant de questions soulevées par cet entraînement grandeur nature. Grâce à la remontée d’information de toutes les unités des FAA ayant participés à Caribe Wave, de la base navale à la DIRISI, de la DIDI au DTA 33 en passant par toutes les unités navigantes, le CENTOPS a un retour d’expérience riche pour optimiser toujours la résilience des emprises militaires.

 

En cas de tsunami comme de cyclone ou de tremblement de terre par exemple, les FAA doivent être en mesure de recouvrir leurs capacités opérationnelles le plus rapidement possible. Sur demande de concours de la Préfecture, elles sont susceptibles également d’apporter leur soutien dans la mise en place de moyens de reconnaissance, d’évaluation et de liaison. Les FAA peuvent également être engagées pour dégager et rétablir les réseaux routiers. Enfin, les militaires des forces armées ainsi que ceux des régiments du service militaire adaptés de Martinique et de Guadeloupe peuvent mobiliser hommes et matériels afin de participer à la remise en service des installations portuaires et aéroportuaires, de secourir la population, de protéger les biens et participer ou organiser une chaîne de soutien logistique.

photo FAAphoto FAA
photo FAA

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 11:20
Bagotville dévoile les couleurs du CF-18 de démonstration de 2015

L'Aviation royale canadienne a dévoilé les magnifiques couleurs du CF-18 de démonstration de 2015. (MDN)

 

29 mars 2015 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

Avec comme thème les 75 ans de la Bataille d’Angleterre, le CF-18 de démonstration qui participera à une trentaine de spectacles aériens cette année ne pouvait que prendre les couleurs des années 40.

 

 

Dévoilé en grandes pompes à la 3e escadre Bagotville, le CF-18 est orné d’illustrations rendant hommage à des personnages marquants de la bataille d’Angleterre en plus d’avoir de nombreux signes se référant à ce moment marquant de l’Histoire. On peut notamment y voir Winston Churchill, un appareil Hurricane de 1940 et le flight lieutenant MacGregor.

Comme chaque année depuis bien longtemps, c’est le directeur de la section de graphisme du 410e escadron de la 4e escadre Cold Lake, Jim Beliveau, qui a concu le design de l’appareil.

«Nous avons la chance d’avoir un concepteur exceptionnel en la personne de Jim Beliveau et l’équipe d’atelier de peinture a vraiment fait un travail fantastique. C’est avec fierté que je piloterai cet avion et que je représenterai au cours des prochains mois, accompagné des excellentes équipes de maintenance, les Canadiennes et les Canadiens», a déclaré le capitaine Denis «Cheech» Beaulieu, pilote de démonstration 2015.

Le commandant de la 3e escadre Bagotville, le colonel Sylvain Ménard, s’est lui aussi déclaré très fier. «La bataille d’Angleterre fut la toute première occasion pour le Canada de combattre en tant que Force aérienne, une étape cruciale et déterminante dans l’histoire de notre organisation.»

Au Québec, il sera possible d’apercevoir le CF-18 de démonstration en action les 13-14 juin à Rimouski, les 20-21 juin à Bagotville, les 30 juin-1er juillet à Gatineau/Ottawa, et les 29-30 août à Drummondville. Toutes les dates sont disponibles ICI.

Bagotville dévoile les couleurs du CF-18 de démonstration de 2015

Note RP Defense : sur Facebook Canadian Forces CF18 Demo Team

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 07:50
A400M – Turbulenzen im Simulator


30 mars 2015 Quelle: Redaktion der Bundeswehr 03/2015 15E12001

 

Triebwerksbrand und heftige Turbulenzen: die Piloten müssen das hochmoderne digitale A400M-Cockpit auch in Extremsituationen routiniert beherrschen. Dafür trainieren sie im neuen Fullflight-Simulator im Ausbildungszentrum Wunstorf. Sogar G-Kräfte werden hier realistisch simuliert.

Musik:
Surprise Attack Fawcett (Steve Fawcett), Universal
Coma Nightmares Burrows (Brian Burrows), Universal
Koniglicher Wiener Walzer Bader Lopicic Lepierre (Torsten Bader, Zeljko Lopicic-Lepierre), Universal
Rock your World (Dennis Chick, Robert J Walsh, Ronn L Winslow), Universal

 

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 07:45
photo EMA

photo EMA

 

30/03/2015 Sources : État-major des armées  

 

Du 1er au 14 mars 2015, trois officiers des Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont participé en tant qu’observateurs à l’exercice Maliza Ugaidi 15, conduit conjointement par le Burundi, le Rwanda, la Tanzanie, l’Ouganda et les Etats-Unis, à Jinja en Ouganda.

 

Cet exercice interalliés regroupant 300 militaires, policiers et civils visait à les entraîner à la planification et à la conduite d’une opération en coalition, ainsi qu’à renforcer la capacité de coordination entre acteurs civils et militaires.

 

Centré sur un scénario de contre-terrorisme, cet exercice était placé sous le regard attentif de 29 observateurs relevant d’organisations internationales (Nations-unies, Union européenne, Union africaine) et d’ONG (le Comité International de la Croix Rouge). Le Kenya riverain faisait également partie des observateurs dont la principale mission consistait à s’assurer de l’application des procédures communes par l’ensemble des joueurs. Pour la première fois, les FFDj ont rejoint ce dispositif. Cette mission d’observation leur a notamment permis de constater la bonne mise en œuvre des savoir-faire opérationnels transmis dans le cadre des détachements d’instruction opérationnels régulièrement réalisés par les FFDj au profit de nos partenaires africains. Cela a également été l’occasion pour les trois observateurs des FFDj de mieux appréhender la complexité et les contraintes de ce type de déploiement civilo-militaire. Ces derniers sont finalement revenus de l’exercice avec un constat plutôt positif mettant en évidence l’efficacité de l’interopérabilité développée par les acteurs.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces Françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo EMAphoto EMA

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 07:45
photo EMA

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30/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 29 mars 2015, le général Gillet a succédé au général Bellot des Minières à la tête de l’opération Sangarisà l’occasion d’une cérémonie de transfert d’autorité qui s’est tenue sur le camp de M’Poko, à Bangui en république Centrafricaine.

 

La cérémonie a été présidée par le général de brigade Francisco Soriano, commandant les éléments français au Gabon et premier « patron » de la force Sangaris. La chef de l’État de transition, Mme Catherine Samba Panza, et l’ambassadeur de France étaient également présents.

 

Depuis juin 2014, la force Sangaris a conduit des opérations sur l’ensemble des zones fragiles du pays, lui permettant de participer à l’apaisement de la situation sécuritaire du pays, tout en se réorganisant en un dispositif plus réduit mais mobile et réactif. Afin de faciliter le déploiement de la MINUSCA, Sangaris a porté ses efforts sur le couloir central et l’est du pays, s’engageant dans plus de 200 opérations. Sous les ordres du général Bellot des Minières, l’action des soldats de la force Sangaris a permis aux contingents africains dans le pays de multiplier de deux tiers leurs effectifs. Les quelques 5800 hommes alors mobilisés par l’Union Africaine (MISCA) sont aujourd’hui plus de 9400 et portent les couleurs de l’ONU (MINUSCA) depuis septembre 2014.

La force Sangaris a fourni un appui opérationnel à la force onusienne, lui permettant de monter en puissance. Le contrôle de différents postes de sécurité, tels que PK 12, ont ainsi été transmis à la MINUSCA. Malgré quelques poussées de violence, notamment dans Bangui, un palier sécuritaire a été atteint. Pour rehausser ce palier, les militaires français ont opéré en complémentarité avec l’EUFOR et la MINUSCA pour soutenir la restauration de l’autorité de l’État et le redéploiement de l’administration. Aujourd’hui, 80% des écoles accueillent à nouveau leurs élèves, et les échanges commerciaux ont été rétablis sur les axes routiers. Ces résultats attestent d’un retour à une certaine normalité et d’une reprise de l’activité économique.

 

Dans un contexte apaisé, l’action conjointe des forces internationales et l’implication des autorités de transition ont permis la bonne tenue des consultations populaires, première étape du processus politique de réconciliation.

 

Au regard de l’ensemble de ces évolutions positives, la force Sangaris, composée de 2 000 hommes en juin 2014, est passée à un format à 1 700 soldats début mars 2015.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 07:40
Dans l’Arctique, une ancienne base de l’Otan aujourd’hui mouillage russe

Photo prise de 1er décembre 2008 de la base sous-marine d'Olavsvern vendue quelques années auparavant à la Russie (Photo Bjornbakk, Jan-Morten. AFP)

 

31 mars 2015 Liberation.fr (AFP)

 

D’anciens hauts gradés norvégiens pestent contre l’erreur qu’a commise le pays en cédant une base sous-marine secrète dans l’Arctique, d’autant plus qu’elle accueille aujourd’hui... des navires russes.

 

Terrain de chasse des sous-marins soviétiques et de l’Otan au temps de la guerre froide, les eaux de l’Arctique ont regagné une importance stratégique à l’aune des dernières tensions entre la Russie et l’Alliance atlantique, jamais vues depuis la chute de l’Union soviétique.

 

Faute d’avoir anticipé la remontée en puissance du géant russe qui déploie en mer de Barents son imposante flotte du Nord, la Norvège a décidé en 2008, dans un contexte régional alors apaisé, de se séparer de la base d’Olavsvern, près du port de Tromsø.

 

En renonçant à cet énorme complexe logistique logé dans les entrailles d’une montagne protectrice, le pays scandinave a privé ses sous-marins d’un point d’appui crucial dans le Grand Nord, les obligeant à parcourir des centaines de milles supplémentaires pour rallier ce qui constitue leur principal théâtre d’opérations.

 

Sept ans plus tard, la décision du pouvoir politique nourrit toujours les rancoeurs, notamment parmi les officiers supérieurs à la retraite, plus prompts à s’exprimer que leurs collègues d’active.

 

«On a vendu la seule base digne de ce nom qu’on avait là-haut. C’est de la pure folie», fulmine l’ex-vice-amiral Einar Skorgen, ancien commandant de la Marine dans le Nord de la Norvège.

 

«Nous sommes les seuls avec la Russie à opérer en permanence en mer de Barents, où nous avons une frontière commune. Il est évident que notre Marine doit y être stationnée, y compris nos sous-marins», déplore-t-il. «Si les bateaux ne sont pas là où on en a besoin, autant les mettre au rancart».

 

La potion est d’autant plus amère qu’après avoir été mise en vente sur un site d’annonces en ligne sans trouver acquéreur, la base qui a coûté près de 4 milliards de couronnes (environ 500 millions d’euros) financés par l’Otan a été bradée moins de 40 millions à un homme d’affaires.

 

Ce dernier loue maintenant les quais à des navires russes de recherche ou de collecte de données sismiques. Trois d’entre eux ont ainsi passé l’hiver dans ce qui était il y a peu un site jalousement gardé.

 

«Il n’y a plus rien de secret autour de cette base», se défend le nouveau propriétaire, Gunnar Wilhelmsen. «Plus depuis que l’armée et l’Otan ont convenu de la mettre en vente sur internet, photographiée dans ses moindres recoins», explique-t-il à l’AFP.

 

- 'Gaffe' historique -

 

Le hic, c’est que l’on prête aux navires russes des capacités utiles aux militaires comme, par exemple, l’étude des fonds marins ou du littoral avec, au besoin, des sous-marins de poche.

 

«La Russie est un pays où l’État a un droit de regard dans toutes les activités commerciales ou semi-publiques. C’est clair: il y a peu de gens qui savent ce qui se passe à partir de ces bateaux», souligne l’ex-vice-amiral Jan Reksten, ancien numéro deux de l’armée norvégienne.

 

Olavsvern, «c’est une double perte pour notre pays: la défense norvégienne a perdu une base importante et maintenant ce sont des bâtiments russes qui viennent y mouiller», regrette-t-il.

 

Ironie du sort, la décision de fermer a été prise par le gouvernement de Jens Stoltenberg, devenu depuis secrétaire général de l’Otan, un poste d’où il exhorte aujourd’hui les pays membres de l’Alliance à ne pas baisser la garde.

 

Pour Kjell-Ola Kleiven, blogueur sur les questions de sécurité, l’épisode est «la plus grosse gaffe de l’Histoire récente» dans un pays riche en pétrole, qui dispose du plus gros fonds souverain de la planète.

 

«Avec 7.000 milliards de couronnes de côté, on aurait cru que la nation norvégienne avait les moyens et assez de jugeote pour conserver la propriété de la base d’Olavsvern, mais la vente qui n’a rapporté que 35 millions de couronnes pourrait être beaucoup plus qu’un fiasco financier», a-t-il écrit.

 

La majorité politique en Norvège a beau avoir changé, l’actuel gouvernement reste sourd aux protestations des militaires.

 

«Il n’est pas question de réinstaller des activités militaires à Olavsvern», a affirmé Audun Halvorsen, conseiller politique au ministère de la Défense, dans un courriel à l’AFP. «Le propriétaire du site en dispose comme il l’entend et la défense n’a pas autorité à imposer des restrictions ni mandat pour contrôler les navires civils qui y mouillent».

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 16:55
contre-amiral Olivier Coupry, commandant la force maritime des fusiliers marins et commandos - photo Marine Nationale

contre-amiral Olivier Coupry, commandant la force maritime des fusiliers marins et commandos - photo Marine Nationale


26 Mars 2015 Marine Nationale

 

Entretien avec le contre-amiral Olivier Coupry, commandant la force maritime des fusiliers marins et commandos, qui expliquent les enjeux de cette transformation.

 

Amiral, avant d’aborder la question de la réforme, pourriez-vous nous présenter la PRODEF dans la Marine ?
La protection défense est au cœur du métier de fusilier marin, depuis la création de cette spécialité. Il s’agissait alors de pourvoir au service de la mousqueterie à bord des bâtiments pour le combat défensif ou pour les actions à terre. Pour assurer cette mission, il fallait disposer d’un personnel polyvalent, à la fois marin et fantassin. Le fusilier marin s’est ainsi imposé à bord des navires, puis sur les bases de la Marine comme spécialiste de la protection et de la défense. Aujourd’hui, la mission confiée aux unités de fusiliers marins (UFM) vise à protéger 20 sites stratégiques de la Marine en métropole (et en particulier de la Force océanique stratégique, FOST) et 5 sites interarmées outre-mer (bases navales et stations de transmission). Avec la recrudescence des actes de piraterie dans le monde, les fusiliers marins se voient également confier la protection de navires de commerce sensibles ou de bâtiments de combat à faibles effectifs, déployés en zone d’insécurité. Ils participent également à la protection de détachements de l’aéronautique navale déployés sur les théâtres d’opération

 

Pourquoi cette fonction nécessitait-elle une réforme ?
Cette réforme répondait à une double nécessité. En premier lieu, il fallait prendre en compte le nouveau besoin opérationnel des navires, évoqué précédemment. En second lieu, il était impératif de redynamiser l’organisation et le cycle des activités des équipes de protection, pour leur donner plus de cohérence et surtout une meilleure attractivité aux yeux des jeunes recrues ; bref, après des années d’emploi plutôt statiques et sédentaires, les fusiliers marins ont retrouvé leur vocation initiale : être des marins combattants.

 

Comment est-elle conduite ?
J’ai souhaité que l’on prenne le temps d’élaborer cette réforme et de la tester. L’état-major de la force a planché pendant un an pour en définir les contours en échangeant avec les unités, les employeurs (les autorités organiques et territoriales) et l’EMM. Nous avons ensuite lancé une phase d’expérimentation de près d’un an avec le groupement de fusiliers marins (GFM) de Toulon et la compagnie de fusiliers marins (CIFUSIL) de Rosnay pour la tester grandeur nature. C’est au terme de cette expérimentation et avec le retour des unités que nous avons lancé la généralisation de la réforme. Elle est effective depuis le 2 octobre dernier. Pour autant, je ne considère pas que nous en ayons terminé. La période actuelle est une période de consolidation.

 

Et, concrètement, qu’est-ce que cette réforme a changé ?

Plusieurs choses ! D’abord, cela a permis de réintégrer toutes les UFM au sein de la FORFUSCO en affiliant les petites CIFUSIL aux GFM, renforçant par là même l’esprit de corps. Ensuite, les éléments de patrouilles et d’intervention (EPI à 6, 8 ou 9 fusiliers marins) ont été sanctuarisés et constituent désormais le pion de combat, à terre comme en mer, donnant une excellente visibilité à notre organisation. De plus, le rythme des fusiliers marins a été entièrement refondu afin de briser la routine : dorénavant ils alternent un mois de service avec un mois d’entraînement ou de permission et bénéficient d’une période de projection opérationnelle chaque année. Enfin, nous avons dégagé suffisamment de temps pour mieux entraîner nos fusiliers marins dans les deux milieux : terrestre et maritime. En synthèse, c’est une réforme profonde et ambitieuse des structures des activités et de la préparation opérationnelle de nos UFM.

 

Aujourd’hui, quels sont les premiers retours de cette réforme ?
Les premiers retours des employeurs, qui apprécient l’amélioration qualitative et la réactivité du dispositif, sont plutôt positifs. Nos fusiliers marins adhèrent globalement à la dynamique insufflée, notamment ceux des unités qui ont pu éprouver la réforme sur un cycle annuel entier. Bien sûr, comme tout changement, cette réforme a généré des réticences et j’y suis attentif. En particulier, je suis vigilant au volet RH, toute déficience aux plans d’armement venant perturber le cycle d’activité des unités. Un léger accroissement de nos effectifs permettrait un fonctionnement optimisé de nos unités et une prestation protection défense consolidée.
Au bilan, la réorganisation nous a déjà permis de mieux répondre aux besoins opérationnels, en augmentant légèrement le taux de patrouilles sur les sites à protéger, en déployant plus d’équipes de protection embarquées et en engageant sans délai des EPI à Brest et Toulon dans le cadre du plan Vigipirate. Elle a également permis d’amorcer une amélioration significative du niveau opérationnel de nos fusiliers marins, à terre comme en mer. Je peux affirmer qu’ils sont déjà des marins combattants.

 

Points clés de la réforme PRODEF

Nouveau rythme d’activités en 3 temps, protection des sites de proximité, préparation opérationnelle et enfin projection.

Pendant 8 mois, alternance toutes les 4 semaines :
• d’une période de service ;
• d’une période de préparation opérationnelle.
• Puis, pendant 4 mois, une période de projection annuelle.

Plus grande variété de projections pour chaque unité de fusiliers marins :

• 22 éléments de patrouille et d’intervention (EPI) outre-mer et à l’étranger ;
• 15 à 17 équipes de protection embarquées (EPE) déployées ou prépositionnées ;
• 2 à 4 équipes de protection de renfort (EPR) déployées sur des bâtiments de la Marine.

Refonte d’organisation :

• les compagnies de fusiliers marins (CIFUSIL) des centres de transmission marine et des bases d’aéronautique navale sont rattachées organiquement aux groupements de fusiliers marins (GFM) de Brest et Toulon ;
• création des centres de protection des forces (CENTPROFOR) au sein des GFM pour planifier le service, les entraînements et répondreaux sollicitations d’entraînement des équipages de la Force d’action navale ;
• dissolution des groupes d’intervention et de renfort (GIR) en tant qu’éléments constitués permanents, chaque compagnie / section de service arme désormais un élément d’intervention rapide.

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 16:55
photo Pascal Dagois - Marine Nationale

photo Pascal Dagois - Marine Nationale

 

26 Mars 2015 LV Marie-Christine Berthellet et ASP Inès Glandières - Marine Nationale

 

Depuis octobre dernier, la fonction Protection Défense (PRODEF) connaît une révolution intérieure. Nouveau rythme, nouvelle organisation pour mieux répondre à un besoin opérationnel croissant d’équipes de protection outre-mer, à l’étranger et sur les bâtiments – tout en continuant d’assurer la mission première de protection des sites stratégiques de la Marine sur le territoire national. Un défi pour les 1500 fusiliers marins de la PRODEF.

 

Transformation - PRODEF EN MUTATION

 

 

Au quotidien - VIE DE FUS’ 

 

 

Projection - FUSILIERS MARINS EN ACTION

 

 

PROTECTION DEFENSE - la réforme en marche
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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 16:55
photo M Denniel Marine Nationale

photo M Denniel Marine Nationale

 

26 Mars 2015 par Marine Nationale
 

La protection défense est la mission première des fusiliers marins, leur cœur de métier. Une mission, essentielle et multifacette.

 

Gérer l’activité

Un des aspects phares de cette réforme est la mise en place de CENTPROFOR[1] au sein de chaque GFM. Ce sont les centres névralgiques des unités de fusiliers marins. Les marins du CENTPROFOR planifient et préparent les projections du personnel (de l’entraînement spécifique à la logistique en passant par les briefings de déploiement), organisent les entraînements du personnel du GFM (séance de tir, combat, technique d’intervention opérationnelle rapprochée (TIOR) etc.) et des équipages des bâtiments de surface (équipe de visite, brigade de protection). Ils préparent l’engagement du personnel dans les exercices majeurs comme Catamaran par exemple (150 fusiliers marins déployés également), et assurent l’évaluation du niveau opérationnel des unités. Le maître-principal Q., 25 ans de métier, affecté au CENTPROFOR Méditerranée, a vu le changement : « Ce que nous appelons le « bureau » n’est pas né de cette réforme, il existait déjà mais était sous-dimensionné et disposait de beaucoup moins de compétences dans tous les domainesPar exemple, ce qu’on appelle la section « Projection » du bureau, c’était le GIR, ils géraient cela de manière totalement autonome. Désormais, c’est une mission clef en main pour les équipes désignées. » Et, avec le système de rotation entre les compagnies pour tenir les différentes missions, « le personnel est bien plus qualifié dans le sens où tout le monde touche à tout : tirs en mer, hélico, contrôle de zones etc. Dans l’ancien système, il restait toujours dans le même périmètre en exécutant les mêmes tâches. La rotation a permis de créer une dynamique et cela est devenu enrichissant pour tous. »

« Aujourd’hui, nous sommes désormais davantage sollicités et reconnus vis-à-vis d’ALFAN notamment ou des armateurs civils. La réforme a fait de l’ensemble des fusiliers marins une vraie vitrine de la Marine nationale. » Elle génère plus de cohésion puisque les équipes de protection constituées vivent, s’entraînent et sont projetées ensemble et donc un engagement plus fort dans la mission. Un seul regret en revanche, un manque de matériel. « La réforme a entrainé une augmentation du volume de personnel déployé en opérations et sur le terrain ce qui a pour conséquence une augmentation du besoin en équipement et en matériel que nous devons préparer et répartir au CENTPROFOR, j’espère que cela va se résorber ! Mais globalement, la réforme ProDef date de décembre 2013 chez nous au GFM Toulon et elle a apporté d’immenses changements positifs ; aujourd’hui nous ne sommes plus en période de réglage, mais seulement de perfectionnement. »


[1] CENTPROFOR : Centre de protection des force

 

ILLUSTRATION

 

 

 

 

 

 

 

 

Au CENTPROFOR, le MP Q. planifie et prépare les projections des unités de fusiliers marins mais aussi les exercices majeurs et l’entraînement des équipages de la Force d’action navale.
Crédit Marine nationale / J. Triantafyllides

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Brief d’une équipe de protection embarquée avant son départ en mission pour la protection d’un navire affrété par le ministère de la Défense. - Crédit Marine nationale / J. Triantafyllides

 

 

 

 

 

 

 

 

Avec la réforme PRODEF, les GFM, via les CENTPROFOR peuvent mieux répondre au besoin d’entraînement des équipages de la FAN. Ci-contre, entraînement TIOR pour une équipe de visite. - Crédit Marine nationale / M Denniel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Exercice Espadon à Toulon. Les fusiliers marins participent à tous les exercices de la marine comme Espadon (ci-dessous) et Catamaran en 2014. - Crédit Marine nationale / C. Luu

 

Un des grands changements de la réforme PRODEF est le rythme des activités. Une cadence dynamique entre service protection, entraînements, projections, permissionss

 

QUESTION DE RYTHME

Le quartier-maître de première classe B. est chef d’une équipe de protection et d’intervention au GFM Toulon. A 22 ans, après 5 ans de marine et son BAT en poche, il gère à plein temps 6 fusiliers marins : administration, carrière, formation. Il planifie et encadre leurs activités d’entraînement, et les activités de service : définir les patrouilles, gérer les interventions etc. Pour lui, la réforme est un vrai changement de rythme. « On ne raisonne ni en jours ni en semaines mais en mois. Pendant 8 mois, nous alternons : un mois d’entraînement et un mois de service/renfort, puis 4 mois de projections et de missions. Les rythmes de services sont ainsi plus denses, sur des périodes plus longues. Pendant les périodes de service, on voit donc moins la maison qu’avant.

« Sur un mois de service, là encore, c’est une question de rythme : 24 heures de garde, 24 heures d’alerte – cette journée-là est mise à profit pour le suivi des affaires courantes au GFM et on reste en mesure de déclencher un départ sur très court préavis pour intervenir en urgence. »

Pour le QM1 B., les débuts de la mise en œuvre de la réforme ont été complexes. « Il a fallu que chacun comprenne intègre les nouveaux rythmes, et trouve ses marques. Mais désormais, le personnel est bien présent. Avec le nouveau rythme, des entraînements et des projections en équipe, cela permet une bien meilleure cohésion. Nous sommes plus proches les uns des autres, nous nous connaissons mieux. Elle [la réforme] nous demande plus de temps et davantage d’investissement mais cela débouche sur des entraînements et surtout des missions plus enrichissantes ». Côté perspectives de carrière, rien ne change pour le quartier-maître « Mes perspectives restent identiques. A titre très personnel, je souhaiterais me former au maximum et progresser, aller au brevet supérieur, pour pouvoir être officier de permanence protection défense (OPPD) et surtout être de carrière. Je souhaite également participer à un maximum de missions ! »

 

ILLUSTRATION

 

 

 

 

 

 

 

 

Au centre opérationnel protection (COP), le chef de l’élément de patrouille et d’intervention (EPI) assure la coordination des éléments en patrouille et la gestion des systèmes d’alarme et surveillance. - Crédit Marine nationale / JP Pons

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’EPI se prépare à partir en patrouille. Au rythme de la PRODEF, 24 heures de service protection avec patrouilles sur le terrain, 24 heures d’astreinte avec une alerte.
Crédit Marine nationale / JP Pons

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Patrouille avec équipe cyno sur la BAN Lann-Bihoué. Chaque EPI compte une équipe cyno.
Crédit Marine nationale / JP Pons

 

 

 

 

 

 

 

 

Entrainement des plongeurs du GFM Brest.
Crédit Marine nationale /P Dagois

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Entraînement au Tir avec la CIFUSIL de Lanvéoc 
Crédit Marine nationale / Audrey Agostinelli

 

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 16:55
Projection - Fusiliers Marins en action


25.03.2015 par Marine Nationale
 

Depuis 2009, les missions des fusiliers marins outre-mer et à l’étranger se sont multipliées. Avec la nouvelle organisation, les unités sont plus à même de répondre aux sollicitations – les fusiliers marins sont ainsi projetés une fois par an pendant 4 mois, pour des missions opérationnelles variées.

 

Illustrations

 

 

 

 

 

 

 

Avec les commandos dans la lutte contre les narcotrafiquants

Depuis 2 ans, la filière cynotechnie des fusiliers marins a connu de nombreux changements. Elle gagne en compétence : détection des stupéfiants en plus de la détection des explosifs et de la capacité offensive/défensive. Et les missions sont au rendez-vous ! Chaque équipe de protection projetée outre-mer ou à l’étranger part avec un équipe cyno . Et, aux Antilles, les unités de fusiliers marins déploient une équipe cyno  avec les commandos marine pour les opérations contre les narcotrafics. Appui pour la maîtrise des suspects et la défense des équipiers, détection de stupéfiants, le binôme a fait ses preuves. Il complète un dispositif éprouvé qui repose sur la complémentarité des moyens humains et techniques, de renseignement, de projection et d’intervention.
Crédit Marine nationale / Largo

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Protéger les navires civils en zone sensible

Depuis 2009, la marine assure la protection des flottes de thoniers français qui opèrent en océan Indien et qui sont particulièrement exposées au risque de piraterie. Cette mission est conduite par des marins de toutes spécialités, mais encadrés par la Force maritime des fusiliers marins et commandos (FORFUSCO). Principalement des fusiliers marins qui assurent la préparation opérationnelle des marins non fusiliers et arment une partie du dispositif. Ce sont 80 marins qui participent en permanence à cette mission, dont en moyenne 55 fusiliers marins. Le dispositif équipe de protection embarquée (EPE) armé par des fusiliers marins est régulièrement étendu à d’autres navires d’intérêt et battant pavillon français : des câbliers, des navires affrétés par le ministère de la Défense, etc.
Crédit Marine nationale / P. Cupillard

 

 

 

 

 

 

 

 

Sentinelle(s)

Après les attaques terroristes des 7 et 9 janvier à Paris, le président de la République a déclenché le contrat protection qui prévoit le déploiement de 10 000 hommes sur le territoire national. Pour ce déploiement exceptionnel, baptisé opération Sentinelle, les fusiliers marins ont répondu présents. Dans le cadre de cette opération, ils sont notamment déployés en protection à Brest et Toulon. Par ailleurs, l’ensemble des dispositifs de protection ont été accentués.
Crédit Marine nationale / C LUU

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Horizons africains

À Djibouti, les fusiliers marins arment trois éléments : une unité qui assure la protection de la base navale, un détachement qui assure la protection du camp d’Arta des commandos marine, un élément EPE prépositionné pour protéger certains navires civils battant pavillon français qui vont transiter dans le golfe d’Aden ou en océan Indien. Début février, les fusiliers marins de la base navale de Djibouti ont participé à la protection du porte-avions Charles de Gaulle. Les fusiliers marins peuvent être déployés en opération extérieure pour assurer la protection d’unités marine. En 2013-2014, un détachement de fusiliers marins a ainsi assuré la protection des Atlantique 2 engagés dans l’opération Serval.
Crédit armée de l’Air/ L. Bernard

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 16:55
Le général de brigade Isabelle Guion de Méritens, commandant la gendarmerie maritime photo Patrice Donot – Marine Nationale

Le général de brigade Isabelle Guion de Méritens, commandant la gendarmerie maritime photo Patrice Donot – Marine Nationale

 

26 Mars 2015 Propos recueillis par le CNE Yves Goudé – Marine Nationale

 

À la tête de la Gendarmerie maritime depuis septembre 2012, le général de brigade Isabelle Guion de Meritens exerce son autorité sur celle que l’on appelle la « 5ème force de la Marine », chargée notamment d’exécuter des missions de police administrative et de police judiciaire. Des missions devenues plus sensibles depuis les attentats survenus à Paris en janvier dernier.

 

Général, quelle est la contribution concrète de la Gendarmerie maritime à la mission de surveillance du territoire « Sentinelle » ?

 

La Gendarmerie maritime contribue activement au dispositif d'ensemble Vigipirate - Opération Sentinelle notamment pour ce qui  concerne la sécurité des activités d'importance vitale de la Marine sur ses différentes emprises, et en particulier, celles liées à la dissuasion nucléaire. Concrètement, les contrôles sont renforcés à l'entrée des différents sites sensibles par une présence accrue. En moyenne, une centaine de gendarmes maritimes sont présents aux heures d'embauche et de dégagé, et lors de vérifications supplémentaires systématiques ou aléatoires. Enfin, un effort tout particulier est réalisé sur la recherche du renseignement dans la profondeur aux abords des sites de jour comme de nuit, en multipliant d'une part les patrouilles externes et d'autre part les échanges de renseignements avec l'ensemble des acteurs militaires et civils concernés. Des contrôles systématiques de l'identité des conducteurs de véhicules circulant la nuit aux alentours des sites les plus sensibles (Ile longue) sont réalisés en coordination avec la Gendarmerie départementale. Des moyens supplémentaires, humains et matériels sont aussi mobilisés, comme l’engagement de nos unités judiciaires avec leur capacité de surveillance et d'observation discrète, ou la mise en œuvre ciblée de nos dispositifs de lecture automatisée de plaques d'immatriculation... Quant aux délais d'appareillage des bâtiments de l'ère brestoise, ils ont été réduits au minimum pour préserver une capacité d'intervention immédiate sur les plans d'eau de la base navale. La Gendarmerie maritime est également très présente grâce à toutes ses unités navigantes, ses brigades de surveillance du littoral, ses pelotons de sûreté maritime et portuaire civils et militaires, ses unités de recherche (unités spécialisées dans la police judiciaire). Toutes ces unités sont mobilisées pour accorder la priorité à la lutte contre le terrorisme : renseignements, surveillance et intervention dans les approches, lutte contre les trafics… Pour mener ses missions, les gendarmes maritimes travaillent en étroite coopération avec les fusiliers marins, la chaîne sémaphorique, et toutes les composantes de la Marine nationale côtoyées au quotidien, mais aussi avec les forces de sécurité intérieure, police, Gendarmerie, et toutes les entités civiles et militaires du monde du renseignement.

 

Quelles sont plus globalement les missions de la Gendarmerie maritime, notamment en terme de sûreté des approches maritimes du territoire?

 

La Gendarmerie maritime est au quotidien au service de la Marine. Il s’agit avant tout de donner à la Marine  l'anticipation et la profondeur nécessaire à sa protection. Le continuum s'exerce aussi depuis la terre jusqu’à la haute mer, grâce à la diversité des unités de Gendarmerie maritime et des moyens dont elles disposent. Les brigades de surveillance du littoral (BSL) permettent l’action en mer et sur la frange terrestre placée sous influence maritime. Les pelotons de sûreté maritime portuaire viennent compléter le dispositif implanté sur le territoire « maritime ». Ils agissent sur le plan d’eau à l’intérieur des limites administratives du port et la zone maritime et fluviale de régulation, comme les chenaux d’accès au port, ou les zones d’attente et de mouillage. Les unités navigantes travaillent du littoral jusqu'à la haute mer, dans le cadre élargi de la fonction garde-côte. Les Groupes d'Exploitation du Renseignement Opérationnel Maritime (GEROM) sont compétents sur chacune des façades maritimes. Enfin, la chaîne judiciaire comprend en particulier une section de recherches à compétence nationale en capacité d'agir en tout point de métropole et d'outre-mer.

 

Quelles sont les perspectives et les enjeux à l’horizon 2025 pour la Gendarmerie maritime ?

 

La Gendarmerie maritime n'a cessé de se transformer, de se moderniser et de se professionnaliser depuis 30 ans. Dans le cadre du plan[1] « Horizon Marine  2025 », il va s’agir de préserver ses capacités opérationnelles tout en réussissant à stabiliser son organisation et ses modes d'action, après avoir contribué à la réduction des effectifs de la Marine dans le cadre de la Loi de Programmation Militaire (LPM). Le second enjeu sera de renouveler ses patrouilleurs qui arriveront en fin de vie à partir de 2025. Leur capacité hauturière est en effet primordiale pour la surveillance des approches maritimes car elle offre la maîtrise de l'espace et la capacité à agir dans des délais rapides par surprise, dans la profondeur et sur de larges étendues, tout en pouvant durer sur zone malgré des conditions météorologiques défavorables.

Mais dès à présent, un grand chantier s'ouvre pour la Gendarmerie maritime : la reprise en 2015 des deux patrouilleurs de la Marine, l'Athos et l'Aramis, s'appuie sur une manœuvre humaine, opérationnelle et logistique complexe, sur laquelle tous les efforts se concentrent actuellement. Cette reprise permettra d'une part de combler un trou capacitaire actuel sur la façade Atlantique, et d'autre part, de manière transitoire, d'attendre le patrouilleur de nouvelle génération espéré par tous. Ces enjeux sont autant de défis à relever pour tous les gendarmes maritimes. Chacun y contribue en fonction de ses responsabilités et nous sommes tous mobilisés ! »

 

[1] Plan diffusé par le CEMM fin 2014 fixant l’orientation de l’action de la Marine pour les 10 ans à venir

 

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

LA GENDMAR

 

Formation spécialisée de la Gendarmerie nationale, la Gendarmerie maritime est placée pour emploi auprès du chef d'état-major de la Marine. Composante essentielle pour garantir la souveraineté de la France dans le deuxième plus grand espace maritime au monde (11 millions de kilomètres carrés d'espace maritime en métropole et en outre-mer), son emploi procède de la mise en œuvre, dans le milieu maritime et naval, de la politique de sécurité intérieure et de la politique de défense. Directement au contact des acteurs du monde maritime, elle exécute des missions de police administrative et de police judiciaire, ainsi que des missions de nature militaire. Elle est présente sur l'ensemble du littoral métropolitain et outre-mer, mais également dans les emprises et points sensibles de la Marine  nationale et certains grands ports civils.

 

photo Marine Nationalephoto Marine Nationale

photo Marine Nationale

LES MOYENS

 

La Gendarmerie maritime compte 1089 hommes et femmes dont plus de 281 navigants en France métropolitaine, mais également en outre-mer (7% des effectifs) répartis entre différentes sites :

    un état-major à Houilles (78)

    le groupement de la Manche - Mer du Nord à Cherbourg (50)

    le groupement de l'Atlantique à Brest (29)

    le groupement de la Méditerranée à Toulon (83)

    la section de recherches à Houilles (78) et un détachement par façade

    le centre national d'instruction à Toulon (83)

    7 compagnies et 5 patrouilleurs

    le peloton de Paris (75)

    63 unités élémentaires :  BAN (Base Aéronautique Navale) , BSL (Brigade de Surveillance du Littoral), BR (Brigade de recherches), PSMP (Peloton de Sûreté Maritime et Portuaire)...] dont 24 vedettes côtières de surveillance maritime (VCSM) et 8 vedettes de surveillance maritime et portuaire (VSMP)

    les unités outre-mer : Nouvelle-Calédonie, La Réunion, Guyane, Mayotte, Polynésie, Guadeloupe, Martinique ainsi qu’en Afrique (Dakar et Djibouti).

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 16:50
Battlegroup C4I: leading vehicle C4I system integration



30 mars 2015 Thales Group

 

Military operations are now network-centric, and land forces need superior information and communications capabilities to respond to new threats and to work with joint and allied forces efficiently. Thales delivers interoperable systems that are designed for this purpose, giving land forces operational superiority.
We offer vehicle system integrator solutions no matter what the platform or the type of mission to be fulfilled, from stand-alone platform to multiplatform. We provide a common vehicle electronic architecture adjusted for all variants, offering operational supremacy to end-user and industrial and programmatic benefits to customer.

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 12:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air


 30/03/2015 Armée de l'Air

 

Vendredi 20 mars 2015, lors de la traditionnelle cérémonie des couleurs, le colonel Jérôme Bellanger, commandant la base aérienne 113 de Saint-Dizier, et le lieutenant-colonel Thierry Kubiak, commandant l’escadron de transformation Rafale (ETR) 2/92 «Aquitaine» ont remis aux moniteurs-simulateurs leur insigne de spécialité.

 

Cette cérémonie fait écho à celle organisée sur la base aérienne 705 de Tours, le mercredi  11 mars 2015. Ce jour-là, le général Alain Rouceau sous-directeur « emploi formation » de la direction des ressources humaines de l’armée de l’air avait remis les insignes à l’ensemble des chefs de service simulateur des bases aériennes.

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photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

Ce nouvel insigne permet la reconnaissance des instructeurs au sein de la communauté Rafale

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 12:45
Obangamé-2015 Crédits Marine nationale RCI

Obangamé-2015 Crédits Marine nationale RCI

 

29 mars 2015 fratmat.info

 

Les activités militaires maritimes internationales engagées dans les eaux ivoiriennes dans le cadre de l’exercice "Obangamé-2015" ont pris fin le 27 mars dernier, au centre opérationnel de la base navale, à Abidjan.

 

Débuté le 16 mars 2015, cet exercice visait entre autres, à renforcer le partenariat entre les États-Unis et les forces navales des Etats du Golfe de guinée, les liens entre les cadres des Marines nationales, l’instruction des personnels sur la méthodologie de planification d’un exercice interallié.

 

« Ce fut une belle expérience et un honneur pour nous de s’instruire et se frotter aux États Unis dans un même poste de commandement et manœuvrer avec les frères d’armes des pays voisins »,  a déclaré, le Capitaine de Vaisseau N’Guessan, adjoint au contre-amiral Djakaridja Konaté, commandant la Marine nationale.

 

Mieux, il s’est réjoui de l’instruction reçu par ses hommes au cours de cet exercice. C’est d’ailleurs pourquoi, il a tenu à faire une mise garde. « Les barons de la drogue qui ont inscrit le Golfe de guinée dans leur stratégie, nous trouveront désormais très unis, renforcés et intraitables contre toute incursion », a-t-il lancé.

 

Les États riverains du Golfe de guinée, il faut le souligner, sont confrontés à un certain nombre de menaces d’ordres maritimes depuis quelques années. « C’est donc pour relever ce défi, que les États-Unis d’Amérique ont développé un concept de coopération avec les Forces navales africaines sous le vocable d’African partnership station (Aps), dans le but de renforcer la sécurité et la sûreté maritimes », explique une note de la marine nationale ivoirienne.

 

Il faut signaler que le contre-amiral Djakaridja Konaté se trouvait aux mêmes instants à Accra pour la même cérémonie de clôture de l’exercice « Obangamé version ghanéenne »

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 11:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

27/03/2015 M.Boyer -  Armée de Terre 2015

 

Dans le cadre de la journée nationale du réserviste (JNR) 2015, 30 jeunes des grandes écoles de commerce de Lyon et du lycée Charles de Foucauld ont rencontré des réservistes au 68e régiment d’artillerie d’Afrique (68e RAA) de La Valbonne.

 

Dès 08h00, les étudiants ont participé à la cérémonie des couleurs aux côtés des militaires et des réservistes du 68e RAA. En point d’orgue de la journée, les jeunes ont assisté à des démonstrations dynamiques et statiques des savoir-faire et des capacités du régiment, comme la coopération drone-artillerie et la défense sol-air. Des militaires récemment engagés en opération extérieure leur ont ensuite fait part de leurs retours d’expériences. Après la présentation de certains équipements militaires récents par des industriels de la Défense, M. Pierre Paget, le président de l’association des réservistes citoyens de la défense et de la gendarmerie du Rhône (ARCDG) les a sensibilisés sur la réserve citoyenne.

 

L’enjeu de la JNR est de mettre à l'honneur les citoyens qui ont choisi de consacrer une partie de leur temps à la défense de notre pays en souscrivant un engagement dans la réserve opérationnelle ou en étant réserviste citoyen. Mais aussi de susciter des vocations, car les réservistes sont un complément indispensable aux forces militaires d'active grâce auxquels celles-ci peuvent remplir pleinement leur contrat opérationnel.

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 07:50
photo DCSSA

photo DCSSA

 

27/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 9 au 13 février 2015, deux officiers du service de santé des armées (SSA) ont participé à la session de formation semestrielle de l’OTAN visant à renforcer le partage de procédure conjointe dans le domaine de l’évaluation médicale (MEDEVAL Course).

 

Organisé au sein du NATO Centre of Excellence for Military Medicine à Budapest, en Hongrie, cette formation était destinée à une trentaine d’officiers des pays membres et partenaires de l’OTAN et se déroule chaque année à l’automne et au printemps.

 

Le SSA participe au MEDEVAL Course depuis 2010 à raison d’une équipe médicale composée d’un médecin (chirurgien) et de deux élèves-stagiaires (médecin-réanimateur et médecin issu des forces). Pour la session de février 2015, une évolution dans le profil des candidatures a été initiée avec la participation de deux cadres de santé, permettant ainsi une diversification déjà observée chez les partenaires.

 

Pendant ces quatre jours, les Français leurs homologues allemands, américains, anglais, belges, hongrois, luxembourgeois, néerlandais, norvégiens, polonais, suédois et tchèques se sont concentrés sur la sécurité et la stabilité des modules sanitaires engagés en opérations.

 

Cette formation, encadrée par l’OTAN, vise à acquérir des standards communs et certifiés dans le domaine de l’évaluation sanitaire en opération. Adossée au manuel d’évaluation des capacités médicales (MEM), elle fixe un socle de procédures et de pratiques partagé, afin de renforcer l’interopérabilité dans le cadre d’engagement conjoints interalliés.

 

Élément moteur à la mise en place de ce manuel et de cette certification, la France démontre sa volonté de partager les enseignements opérationnels et de mettre en œuvre des processus communs éprouvés. Axé sur l’ouverture, cet investissement s’inscrit dans l’esprit du modèle « SSA 2020 » et contribue à un soutien médical apporté aux armées toujours plus efficient.

 

photos DCSSAphotos DCSSA

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Repère

Initialement rédigé en 2010 par la France puis amendé par l'ensemble des pays membres de l'OTAN, le MEM ne cesse d’évoluer. Il est aujourd’hui la référence sanitaire et médicale commune à tous les Etats membres de l’Alliance. Son élaboration permet de définir un cadre médical interallié qui rend possible une plus grande interopérabilité des forces et une meilleure efficacité des soins apportés.

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 07:25
Le CEMA en compagnie du général Adam, commandant supérieur des FAG

Le CEMA en compagnie du général Adam, commandant supérieur des FAG

 

27/03/2015 Actus Air

 

Du 23 au 25 mars 2015, le général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), est allé à la rencontre des 2000 militaires et civils présents au sein des forces armées en Guyane (FAG). C’est la première fois depuis 2005 qu’un CEMA se retrouve ainsi au contact des forces présentes dans ce département des outre-Mer. Récit de ces trois jours.

 

Lundi soir, à peine arrivé à Cayenne, le CEMA s’est rendu avec le général Philippe Adam, commandant supérieur des FAG, à la rencontre de détachements représentant les missions les plus emblématiques dans lesquelles sont engagées les FAG.

 

Le 24 mars 2015, pour sa deuxième journée sur le sol guyanais, le général Pierre de Villiers a été à la rencontre des militaires des trois armées qui remplissent les trois missions permanentes des FAG : la contribution à l’action de l’État en mer, la protection du centre spatial guyanais (CSG) et la sécurisation des tirs de fusée (mission Titan), ainsi que la lutte contre l’orpaillage illégal dans le cadre de la mission Harpie.

 

Après avoir échangé avec des marins et des gendarmes maritimes, le CEMA a rejoint le centre de contrôle militaire (CCM) de Kourou pour se faire présenter le dispositif de défense aérienne. Dirigé par la haute autorité de défense aérienne, le CCM a notamment en charge la protection permanente de l’espace aérien du CSG. Lors des lancements de fusées, ce dispositif est renforcé par l’activation du plan Titan, qui, outre une protection aérienne renforcée, comprend un volet maritime et un volet terrestre.

 

À Kourou, le CEMA a pu longuement s’entretenir avec les militaires qui contribuent à ce dispositif interarmées de surveillance et de protection, notamment les aviateurs du détachement Fennec.

 

Le 25 mars, pour sa dernière journée en Guyane, le général de Villiers est allé à la rencontre des militaires du 9e régiment d’infanterie de marine (9e RIMa) puis des jeunes du régiment du service militaire adapté de la Guyane (RSMA) à Saint-Laurent du Maroni, dans l’ouest guyanais. Après ces rencontres, il s’est rendu sur un site symbolique de la lutte contre l’orpaillage clandestin dans la région de Tadéu.

 

Évoluant dans un milieu particulièrement exigeant, les forces armées en Guyane agissent au quotidien dans un cadre unique pour les armées : en opération permanente sur le territoire national, ses actions se déroulent dans un cadre interministériel, sous la direction stratégique du Préfet de région et en étroite coopération notamment avec les forces de gendarmerie et de la police de l'air et des frontières, dispositif unique sur le territoire national.

Le CEMA à la rencontre des militaires des FAG
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29 mars 2015 7 29 /03 /mars /2015 11:55
Séance de peinture dans le hangar aviation -  photo Erwan RABO - ECPAD

Séance de peinture dans le hangar aviation - photo Erwan RABO - ECPAD

 

27/03/2015 Samantha Lille - MinDefFR

 

Le 5 mars dernier, le groupe amphibie, composé du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude, de la frégate type La Fayette Aconit et d'un détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre, a appareillé de Toulon pour la mission Jeanne d’Arc. À bord du BPC, au détour d’un pont, nous avons fait deux surprenantes rencontres ! Récit.

 

Chevalet sous le bras, baskets vissées aux pieds sous les tenues de protection de bord, Cécile et Marie sont facilement repérables dans les coursives du bâtiment de projection et de commandement Dixmude.

 

Toutes deux sont invitées pour suivre le début de la mission Jeanne d’Arc. De Toulon à Djibouti, elles vont avoir un peu plus de trois semaines pour croquer et peindre la vie du bord. Un travail artistique qu’elles effectuent au profit de l’association pour le développement des œuvres sociales de la Marine (Adosm) qui vient en aide aux veuves, orphelins et aux anciens personnels de la Marine en difficulté ainsi qu’à leurs familles. Marie, petite-fille, fille et épouse de marin, voulait s’investir à sa manière dans cette association. Et c’est ainsi qu’elle a convaincu sans grandes difficultés sa comparse Cécile, ancienne juriste fiscaliste venue à la peinture sur le tard, de participer à ce projet hors norme. L’objectif des deux femmes est d’exposer leurs œuvres en octobre 2015 à Toulon, au cercle Vauban, dans le cadre d’une vente caritative. Toutefois, les marins du Dixmude ‘croqués’ pourront récupérer leurs représentations pendant la traversée, en échange d’un don.

 

Le Pacha du Dixmude visite l'atelier des peintres  - photo Erwan RABO - ECPAD

Le Pacha du Dixmude visite l'atelier des peintres - photo Erwan RABO - ECPAD

Les deux peintres travaillent sur le vif. Une situation, un regard, un mélange de couleurs sur le pont et leur inspiration naît dans l’instant. Pour les aider, elles s’appuient parfois de quelques clichés, les manœuvres maritimes attendant rarement la fin du coup de pinceau. Mais la vie de peintre n’est pas de tout repos. « Je me réveille parfois la nuit en pensant à la toile que je n’ai pas réussi à terminer », confie Marie. Alors pas question de trop les distraire, silence, ça peint !

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29 mars 2015 7 29 /03 /mars /2015 11:20
ACTUV Concept Video


27 mars 2015 DARPA

 

DARPA’s Anti-Submarine Warfare (ASW) Continuous Trail Unmanned Vessel (ACTUV) seeks to develop a new type of independently deployed unmanned surface vessel (USV) that would track adversaries’ ultra-quiet diesel-electric submarines over thousands of miles at a fraction of current costs. ACTUV would operate under sparse remote supervisory control and safely follow the maritime “rules of the road” for collision avoidance known as COLREGS.

ACTUV Concept Video
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