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23 Février 2015 Source : Marine nationale
Le parachutiste d’essai du Centre d’Expérimentations Pratiques et de réception de l’Aéronautique navale (CEPA/10S) a réalisé une série de sauts d'évaluation d'une gaine d'emport de matériel à grande capacité.
L'évaluation, menée en coopération avec les autres armées, a pris fin en décembre dernier. La mise en service de cet équipement, prévue prochainement, permettra aux chuteurs opérationnels de la Force des Fusiliers marins et Commandos de transporter les équipements nécessaires à la réalisation de leurs nouvelles missions.
Implanté sur la base d'aéronautique navale (BAN) de Hyères, le centre d'expérimentations pratiques et de réception de l'aéronautique navale (CEPA/10S) est l'organisme spécialisé de la Marine pour l'expérimentation, la validation de nouveaux matériels aéronautiques et la réception et le convoyage des aéronefs de l'aéronautique navale.
21/02/2015 Sources : EMA
Après 42 ans de présence en République de Côte d’Ivoire, le détachement hélicoptère de l’armée de l’Air d’Abidjan a été dissout vendredi 13 février 2015 à l’occasion d’une cérémonie présidée par le colonel Nicolas Chabut, commandant les Forces Françaises en Côtes d’Ivoire (FFCI). Avec un équipage de deux pilotes, il a effectué un dernier vol historique dans le ciel ivoirien mercredi 9 février dernier.
D’abord mis pour emploi auprès du commandement des troupes françaises en Côte d’Ivoire (TFCI) du 43e Bataillon d’Infanterie de Marine (43e BIMa), ce détachement hélicoptère de l’armée de l’Air est rattaché le 22 septembre 2002 au dispositif interarmées « Licorne » pour assurer la protection des ressortissants français et soutenir la Force déployée par l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI). Seule unité de l’armée française à avoir participé à l’intégralité de l’opération « Licorne », l’escadron d’hélicoptères 3/67 « Parisis » qui met en œuvre le Fennec, aura effectué en 12 ans près de 4000 missions de guerre, transporté plus de 8000 militaires et civils et évacué plus de 60 soldats blessés.
Ce détachement de taille très réduite permet d’assurer des missions de sauvetage, de reconnaissance et de renseignement, d’appui, de transport tactique, d’infiltration et d’extraction. Dans un pays où l’instabilité est récurrente, le détachement d’hélicoptères Fennec (DETFENNEC) a prouvé son engagement à plusieurs reprises.
Tout au long de ces années, ce détachement hélicoptère de l’armée de l’air a effectué 11 000 heures de vol pour plus de 12 000 missions de guerre et après avoir sauvé près de 200 personnes, tout le personnel ayant participé à cette aventure se souviendra de cette date avec émotion.
19/02/2015 SCH Beltran - Armée de Terre
Fin janvier, le 3e régiment de hussards, en mission de courte durée en Nouvelle Calédonie, a participé au stage d’aguerrissement organisé par le centre d’instruction nautique commando de Nouméa (CINC).
Les militaires du 3e RHC sont actuellement intégrés au sein du régiment d’infanterie de marine du Pacifique – Nouvelle-Calédonie (RIMaP-NC) implanté à Plum et Nouméa.
Durant deux semaines, les militaires ont suivi une instruction dense et intense visant à renforcer les capacités opérationnelles des pelotons. Tirs, combat, techniques commando et parcours nautiques ont jalonné cette formation.
Présents depuis novembre 2014 sur le territoire insulaire, les hussards contribuent à la mission des forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) en assurant la protection du territoire national et en participant au maintien de la sécurité. Les FANC constituent le principal point d’appui aéroterrestre du théâtre Pacifique.
Leur mission s’achèvera en mars 2015.
22/02/2015 Camille Pégol - Armée de Terre
Le 2 février, les stagiaires de la session 2015 de la formation des futurs commandants d’unité (FFCU) du domaine « Renseignement » ont été reçus par le colonel Bourboulon, directeur de la formation du centre d’enseignement et d’études du renseignement de l’armée de Terre (CEERAT).
Ce stage d’une durée de 11 semaines concerne les futurs capitaines appelés à commander une unité élémentaire de la brigade de renseignement, de la brigade des forces spéciales Terre ou d’une batterie de renseignement de brigade. Articulés autour de cinq objectifs de formation, les instructions, conférences et exercices permettront aux stagiaires d’acquérir les connaissances organiques et opérationnelles indispensables au commandement d’une unité élémentaire.
21-02-2015 Par Jean-Louis Pourtet correspondant à Washington, RFI
Washington vient d’annoncer que l’armée irakienne allait tenter de reprendre Mossoul au groupe Etat islamique lors d’une offensive qui devrait être déclenchée au printemps. Cette annonce du Pentagone a fait froncer quelques sourcils aux Etats-Unis.
L’offensive devrait être lancée fin avril ou en mai, avant le Ramadan, avec la participation de 20 000 à 25 000 soldats irakiens. Si la reprise de Mossoul serait un revers pour l’organisation Etat islamique, nombreux sont ceux qui doutent que l’armée irakienne soit prête pour une telle opération. Personne n’a oublié la débandade des forces irakiennes lors de l’arrivée des combattants islamistes à Mossoul en juin dernier. Le Pentagone déclare que les Irakiens sont maintenant mieux entraînés et qu’ils bénéficieront de l’aide des peshmergas kurdes irakiens et des raids aériens de la coalition.
Suite de l’article
19/02/2015 Armée de Terre
Le 17 février, à la suite d’une marche de 60km, les jeunes légionnaires du 4e régiment étranger (4e RE) ont participé à la cérémonie de remise de képis blancs qui s’est déroulée dans l’abbaye de Lagrasse, dans l’Aude.
La traditionnelle marche « Képi Blanc » se déroule à la fin du premier mois de formation des légionnaires au 4e RE, à Castelnaudary. Elle est suivie, pour ceux qui ont réussi cette épreuve avec succès, de la remise officielle de leur képi blanc, qui fait d’eux des légionnaires à part entière.
45 légionnaires ont ainsi été récompensés de leurs efforts en recevant le képi blanc, symbole de leur appartenance à la famille de la Légion étrangère.
19/02/2015 Secrétariat général pour l’administration
Ouverture du compte Twitter de Défense Mobilité : @defmobilite
Défense Mobilité, l’agence de reconversion de la Défense, qui fédère déjà une communauté forte d’environ 10 000 membres sur différents médias sociaux (Facebook, LinkedIn et Viadeo), a lancé son compte Twitter le lundi 16 février 2015.
Les militaires de tous grades, les conjoints de militaires et les civils du ministère de la Défense investis dans une démarche de reconversion professionnelle pourront y retrouver des offres d'emplois provenant de l'une des 50 entreprises et des 11 fédérations et associations professionnelles partenaires de la Défense. Ils pourront obtenir des informations sur les offres d'emplois provenant du marché caché, recueillies grâce aux conseillers emploi de Défense Mobilité.
Les recruteurs potentiels pourront également suivre l'actualité de Défense Mobilité en temps réel, interagir plus facilement par tweets, retweets ou par messages privés et retweeter les informations de Défense Mobilité à leurs propres followers, favorisant ainsi les opportunités de mises en relations professionnelles.
Le compte Twitter relaiera désormais tous les évènements organisés par Défense Mobilité à destination des candidats à la reconversion et des recruteurs, renforçant le dispositif d'information déjà existant. Chaque année, des dizaines de forums, job-datings, journées porte-ouvertes se déroulent dans toute la France. Du 2 mars au 2 avril 2015, Défense Mobilité organise le mois de la reconversion au cours duquel plus de 60 évènements seront organisés sur tout le territoire afin de mettre en relation les personnels de la Défense avec des recruteurs.
Chaque année, 20 000 militaires quittent le ministère de la Défense. Le retour à l'emploi civil est donc un axe majeur de la politique de ressources humaines du ministère de la Défense. Plus de 70 % des 16 000 personnels accompagnés par Défense Mobilité chaque année, et formés à plus de 400 métiers, ont trouvé un emploi dans le secteur privé ou public dans les 12 mois ayant suivi leur départ de l'institution.
20.02.2015 reseau-entreprendre.org
La direction générale de l'armement (DGA) et Réseau Entreprendre viennent de signer une convention de partenariat qui s'inscrit dans une volonté commune des deux acteurs de mobiliser tous les efforts pour soutenir les PME innovantes et à potentiel qui fondent la base industrielle et technologique de défense (BITD) dont l'activité est duale (militaire et civile).
La DGA a pour mission d'équiper les forces armées avec les meilleurs matériels. Pour cela, elle mène une politique active de soutien aux petites et moyennes entreprises porteuses de projets innovants et ambitieux. A travers ce premier partenariat avec Réseau Entreprendre, la DGA va pouvoir offrir aux PME les plus prometteuses qu'elle soutient, les moyens de réussir le développement de leur innovation et leur mise sur le marché au plus vite. C'est un gage de pérennité.
« Depuis près de 30 ans, nos chefs d'entreprise s'engagent de manière bénévole dans nos associations pour accompagner de nouveaux entrepreneurs avec une conviction que nous partageons avec la DGA : pour créer des emplois dans notre pays, il faut créer des employeurs. Nous sommes très attentifs aux secteurs de l'innovation et sommes fiers de pouvoir renforcer notre action avec le soutien de la DGA », précise David Pouyanne, Président de Réseau Entreprendre.
Un service aux entrepreneurs accessible sur l'ensemble du territoire, dès maintenant.
Cette convention, signée pour 24 mois, se mettra en place dès le mois de février 2015. Afin de proposer ce service sur l'ensemble du territoire, cette convention permettra de mettre en relation directe les 48 associations locales (soit 72 implantations) de Réseau Entreprendre et les représentants en région de la DGA.
Ce service comportera deux volets d'actions proposées à des chefs d'entreprise recommandés par la DGA :
L'accompagnement entrepreneurial, le bras armé du développement des PME françaises.
Réseau Entreprendre est convaincu que l'accompagnement entrepreneurial est un dispositif clé pour répondre à cet enjeu national de premier ordre. 90% des entreprises accompagnées par Réseau Entreprendre sont toujours en activité 3 ans après leur démarrage d'activité, et créent en moyenne 13 emplois à 5 ans.
Nspyre est une entreprise de conseil en hautes technologies avec des spécialisations en développement logiciel et en ingénierie mécanique. Nspyre s’appuie sur 680 personnes.
17 février 2015 par Didier Girault - electroniques.biz
Altran, entreprise de conseil en hautes technologies, vient d’acquérir Nspyre, un homologue néerlandais spécialisé en développement logiciel et en ingénierie mécanique, pour un montant non dévoilé.
Nspyre s’appuie sur 680 personnes disséminées dans onze centres. Il a réalisé, en 2014, un chiffre d’affaires de 64 millions d’euros.
Altran indique que cette opération renforce sa position dans ses activités Intelligent Systems (systèmes embarqués et systèmes temps réel) et LifeCycle Experience (méthodes applicables en R&D, fabrication, approvisionnements en matières et services, ainsi que maintenance, pour les matériels à commercialiser).
« Cette acquisition est la parfaite illustration des cibles que recherche Altran puisqu’elle répond aux trois critères : acquisition de savoir-faire technologiques clés transversaux à tous les business ainsi que d’une activité à forte marge, et renforcement du leadership géographique », annonce Philippe Salle, président directeur général d’Altran.
Altran dispose désormais de 1800 personnes au Benelux (1000 aux Pays-Bas) et y devient numéro 1 du conseil en innovation et en hautes technologies.
18/02/2015 Sources : État-major des armées
Le 14 février 2015, en présence de tous les commandants d’unité et chefs de détachement des Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI), le colonel Nicolas Chabut, COMFOR des FFCI, a inauguré le poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) du camp de Port-Bouët baptisé « La Licorne » en hommage aux 85 000 militaires français qui ont été engagés dans cette opération du même nom.
En effet, au déclenchement de la crise en 2002, ce bâtiment de circonstance initialement prévu pour le stockage de matériaux du casernement a été érigé en PCIAT au profit du commandent opérationnel de l’opération Licorne. Au plus fort de la crise, il a été armé par une centaine de militaires. Entre ses murs s’est écrite l’histoire de l’intervention militaire française en Côte d’Ivoire et cette appellation prend tout son sens quand on sait que ce PCIAT a été le témoin de la crise ivoirienne et qu’en son sein les plus hautes décisions de commandement ont été prises, parfois dans des phases de tensions ou dans un climat d’extrême urgence. C’est donc tout naturellement que le colonel Nicolas Chabut a choisi ce bâtiment pour être le gardien de la mémoire de cette opération au cours de laquelle 27 militaires français ont perdu la vie.
19/02/2015 Ministère de la Défense
La cyberdéfense militaire regroupe l’ensemble des actions défensives ou offensives conduites dans le cyberespace pour garantir le bon fonctionnement du ministère de la Défense et l’efficacité de l’action des forces armées en préparation ou dans la conduite des opérations.
23.02.2015 Par Raphaël Stainville - V.A.
En première ligne pour combattre les djihadistes, le ministre de la Défense est aujourd’hui le nouvel homme fort du gouvernement. Enquête sur ce proche de François Hollande, que beaucoup surnomment désormais le “vice-président”.
Un mail aura suffi pour que, cinq minutes plus tard, on obtienne une première réponse à notre demande de rendez-vous. À l’autre bout du téléphone, Gwendal Rouillard, qui a hérité de l’ancienne circonscription de Jean-Yves Le Drian dans le Morbihan, s’amuse que l’on s’étonne de son hyperréactivité. « On est toujours sur la brèche, prêt à répondre aux sollicitations. C’est la marque des équipes Le Drian. »
Depuis l’annonce de la signature d’un contrat d’armement majeur entre la France et l’Égypte, qui porte sur la livraison de 24 Rafale, d’une frégate et de missiles pour les avions de combat et le navire de guerre, le député socialiste assure bien volontiers le service après-vente de celui qui est depuis toujours son protecteur. Il le fait d’autant plus volontiers qu’il connaît les réticences du ministre de la Défense à parler de lui-même. « Comme on dit en Bretagne, on préfère les faisous aux disous. »
L’homme est un taiseux. Silhouette granitique, regard d’orage, rides profondes, Jean-Yves Le Drian n’est pas du genre à vouloir faire des pieds et des mains pour décrocher la couverture d’un magazine. Il cultive la discrétion. « Je ne suis pas un mec qui donne dans l’esbroufe », confie-t-il à ses interlocuteurs et aux jeunes communicants qui rêveraient qu’il devienne un pilier des matinales. Lorsqu’il parle, c’est pour déclarer la guerre ou défendre avec force le budget des armées. Sa parole sourde, caverneuse n’en est que plus entendue et écoutée. Pourtant, presque malgré lui, les regards se concentrent désormais sur celui que certains surnomment le “vice-président” pour mieux souligner le poids et l’influence...lire la suite...
La Défense travaille depuis quelques mois à un plan B visant à mobiliser les 2,2 milliards qui manquent à l’appel en passant par des cessions de participations dans des entreprises publiques. - A400M (photo Armée de l'Air) - FREMM (photo DCNS)
22/02 Alain Ruello et Elsa Conesa – LesEchos.fr
Les deux ministères continuent de s’opposer sur le projet de location de matériel.
Ce n’est pas le premier bras de fer entre la Défense et Bercy. Mais celui-ci pourrait faire un peu plus de bruit qu’à l’accoutumée. L’objet : le respect de la loi de programmation militaire et, plus précisément, des 31,4 milliards d’euros de crédits prévus cette année, une somme dont le chef de l’Etat a martelé qu’elle était sanctuarisée.
Une partie de ces 31,4 milliards devait provenir de recettes exceptionnelles, pour l’essentiel de la cession des fréquences hertziennes de la TNT, qui n’interviendra pas avant 2016 au mieux. Avec l’aval de François Hollande, qui s’est prononcé sur le sujet en présentant ses vœux aux militaires, la Défense travaille depuis quelques mois à un plan B visant à mobiliser les 2,2 milliards qui manquent à l’appel en passant par des cessions de participations dans des entreprises publiques.
Le procédé est un peu inhabituel, même s’il est prévu, en dernier recours, par la loi de programmation militaire. Les recettes tirées de cessions de participations de l’Etat ne peuvent en effet pas financer les ministères. Elles doivent être affectées au désendettement, ou à des ré-investisssements en fonds propres tels que le PIA.
Pour faciliter l’opération, un amendement à la loi Macron a été voté le 12 février, levant les freins à la création d’une « société de projet », sorte de coquille dont l’objet sera d’acheter à l’armée du matériel militaire, déjà livré ou non, et de le lui louer aussitôt. Deux équipements ont été ciblés, l’avion de transport A400M et les frégates Fremm. Cette structure (deux en fait, une pour chaque matériel) sera capitalisée à hauteur de 2,2 milliards d’euros, qui seront tirés, au moins en partie, de cessions de participations, le solde provenant d’un recours à l’endettement.
Des risques de surcoûts
L’amendement a donné lieu à des discussions houleuses dans l’hémicycle et suscite l’opposition résolue du ministère des Finances. Motif : il alourdit la dette et ce à un moment délicat dans les discussions entre Paris et Bruxelles. La création de cette structure risque aussi d’engendrer des surcoûts de financement, à des taux plus élevés que le marché, et de rémunération d’intermédiaires, estime-t-on aux Finances, où l’on fait valoir que ce mécanisme a été utilisé par le passé par l’armée grecque pour camoufler de la dette...
Autre point bloquant, les cessions de participations. La loi de finances pour 2015 prévoit déjà 5 milliards de cessions, dont 4 doivent être affectées au désendettement. Or seules quelques lignes cotées sont actuellement cessibles, et un calendrier contraint n’est jamais idéal pour ce genre d’opération de marché.
Bercy travaille donc sur un autre schéma, plus classique, reposant sur des ouvertures de crédits budgétaires et, surtout, sur une accélération de la cession des fréquences. « La Défense craint surtout que la cession des fréquences arrive trop tard, mais il n’est pas raisonnable de mettre en place un montage aussi lourd simplement pour se prémunir contre ce risque et gagner quelques mois. S’il s’agit de trésorerie, l’Etat sait faire, indique-t-on aux Finances, où on lit différemment les propos du chef de l’Etat. Ce montage doit rester une solution de dernier recours. Or il y a d’autres solutions. »
« Bercy continue de dire que la société de projet ne verra pas le jour, quels que soient les propos du président. Ils ne lâcheront pas le morceau jusqu’au bout », ironise-t-on à la Défense. Résultat des courses au prochain Conseil de défense.
17/02/2015 Sources : État-major des armées
Du 1 au 12 décembre, puis du 12 au 23 janvier 2015, dans le cadre de l’engagement des nations de la communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest au sein de l’ONUCI et de la MINUSMA, le détachement d’instruction opérationnelle (DIO) « Air » des éléments français aux Sénégal (EFS), s’est rendu au Burkina-Faso et au Sénégal, pour conduire deux formations au profit de 51 stagiaires, dont 35 burkinabé et 16 sénégalais.
Ces deux formations avaient pour objectifs, d’une part la formation à la fonction d’orienteur marqueur baliseur (OMB) du bataillon burkinabé projeté en République du Mali sous commandement MINUSMA, et de l’autre, la formation de guidage aérien tactique GATA du bataillon sénégalais projeté en République de Côte d’Ivoire sous commandement ONUCI.
La première semaine était consacrée à l’apprentissage théorique, et la seconde à la mise en pratique des savoirs acquis. Pour les deux stages, un hélicoptère MI 17, venant des camps de Ouagadougou et Thiès, a permis de qualifier des chefs d’équipes GATA, OMB et leurs équipiers.
L’excellente coopération des hautes autorités militaires des deux pays, des chefs de corps des bataillons projetés, et l’engagement des unités navigantes ont concouru pleinement à la réussite de ces formations. Les cérémonies de fin de stage, se sont conclues par la traditionnelle cérémonie de remise de diplôme, illustrant ainsi les liens d’amitié entre les forces armées de ces deux pays et les EFS
.Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire opérationnelle visant à accompagner les Etats africains dans le renforcement de leur capacité de maintien de la paix. Les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir, et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en 2013.
17/02/15 africatime.com (AFP)
Le Cameroun utilise des drones pour recueillir des renseignements sur les positions nigérianes des islamistes du groupe armé nigérian Boko Haram, a-t-on appris mardi auprès d'officiers supérieurs de l'armée.
"Nous avons des drones mobilisés depuis un moment pour neutraliser le groupe Boko Haram", a affirmé un responsable du ministère de la Défense sous couvert d'anonymat.
"Les drones que nous avons peuvent envoyer des coordonnées instantanées. Lorsque nous avons les coordonnées (des positions de Boko Haram au Nigeria) et que nous sommes certains qu'il n'y pas de civils, on allume" à travers des frappes d'artillerie notamment, a-t-il ajouté.
Les frappes s'inscrivent, selon le responsable, dans le cadre d'"actions préventives" pour anticiper sur d'éventuelles incursions et attaques de Boko Haram en territoire camerounais.
"Nous disposons de plusieurs drones" utilisés dans le cadre de la lutte contre Boko Haram, a confirmé un officier supérieur de l'armée de l'air, précisant qu'il s'agisait "essentiellement des drones d'observations. Nous n'en disposons pas encore pour le combat".
Ils "viennent de plusieurs corps de la Défense et de la Sécurité nationale", a-t-il expliqué.
Depuis des mois, le groupe islamiste nigérian a multiplié les incursions dans l'extrême-nord du Cameroun frontalier du Nigeria, commettant des massacres dans les villages, posant des mines antipersonnelles sur les axes routiers et s'en prenant désormais directement aux positions de l'armée.
L'armée camerounaise a lancé le 1er août 2014 une vaste opération de lutte contre Boko Haram baptisée Alpha, avec "plus de 6.500 soldats engagés" actuellement dans la région, selon le ministère de la Défense.
Pour la première fois fin décembre 2014, le Cameroun avait utilisé pour son aviation - il dispose d'Alpha jet basés à Maroua, principale ville de l'Extrême-nord - pour bombarder des combattants islamistes qui avaient pris un camp militaire à la frontière avec le Nigeria, selon le gouvernement camerounais.
18/02/2015 Sources : État-major des armées
Le 11 février 2015, le colonel Nicolas Chabut, commandant les Forces Françaises en Côte d’Ivoire a rendu visite aux élèves officiers de l’école de formation des armées ivoiriennes (EFA). Située à 250 km au nord d’Abidjan dans la ville de Zambakro, cette école est le creuset de la formation des officiers ivoiriens. C’est en son sein que les élèves officiers des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) et de la gendarmerie reçoivent leur formation initiale.
L’Ecole de Formation des Armées (EFA), qui existe depuis 50 ans, est la seule école de formation des officiers ivoiriens. Depuis le 28 août 2012, elle développe un projet novateur en matière de développement qui est le fruit d’une réflexion ivoiro-française. Cette dernière a pris la forme d’un partenariat entre les armées ivoirienne et française dans le domaine de la formation avec la mise en place, au sein même de l’école, d’une direction de la formation des élèves dans laquelle sont insérés en permanence deux officiers français. Ils apportent à leurs pairs ivoiriens le savoir-faire et la connaissance liés à l’instruction. En effet, de septembre 2012 à septembre 2013, un vaste chantier de réforme de l’enseignement militaire ivoirien a été initié en commençant par la formation initiale.
De cette coopération ivoiro-française dans le domaine de la défense est née l’ambition de refondre le nouvel officier ivoirien, dans une armée en pleine mutation, en s’inscrivant dans un projet pédagogique très novateur. C’est l’avènement d’une nouvelle génération d’officiers qui est impérative pour cette armée en pleine reconstruction et qui tend à se féminiser au fil du temps.
Depuis la fin de la crise post-électorale de 2011, la France accompagne les armées ivoiriennes dans leur volonté reconstruire leur armée et depuis cette refonte de l’école, 283 officiers ont été formés.
February 22, 2015 By Wendell Minnick – Defense News
TAIPEI — London's successful blocking of the Gripen fighter sale to Argentina appears to have done little to stop Buenos Aires' determination to replace its aging attack and fighter fleet. Nor has it halted its threats to use force to "liberate" the Malvinas (Falkland) Islands from British control.
In October, Argentina's Defense Minister Agustin Rossi announced plans to procure 14 Saab Gripen fighters to replace its single-engine Dassault Mirage III/5, which saw combat during the 1982 Falklands War.
However, London quickly killed the deal. When that was nixed, Argentine's President Cristina Kirchner traveled to Beijing, Feb. 2-5, and announced Argentina and China were creating a working group to facilitate the transfer of a variety of military equipment, including fighters. To further sweeten the pot, China takes Argentina's position on the Falkland Islands and has compared the dispute to China's sovereignty claims over disputed islands in the East and South China Seas.
Two types of Chinese fighters are candidates: The FC-1/JF-17 and the J-10, both built by Chengdu Aircraft Corporation (CAC).
The JF-17 is the Pakistan-built variant of the FC-1. Both fighters have their advantages and disadvantages, said Doug Barrie, the senior air analyst at the International Institute for Strategic Studies in London. The Chengdu FC-1 represents the cheaper and less-capable combat aircraft, he said. Argentina could purchase significantly more FC-1s, "although in capability terms this would not represent as great an increment in overall performance compared to the J-10," he said.
The Argentinean Air Force could face difficulties acclimating to non-Western equipment, but "we should understand that such a sale will have a special political importance for the Chinese. It brings prestige and opens doors to new combat aircraft sales to the region," said Vasily Kashin, a China military specialist at Moscow's Centre for Analysis of Strategies and Technologies. "They will likely provide good financing conditions and will probably pay special attention to subsequent maintenance and training work."
Logistics and follow-on support is still a question, and China's reputation with past fighter exports is dubious, said Roger Cliff, nonresident senior fellow, Asia Security Initiative, Atlantic Council. He said Argentina might have no choice in the matter since London will no doubt block any Western fighter sale. Russia could also be a contender, but also has a poor history in fighter support, Cliff said.
However, China's JF-17 fighter program in Pakistan has proven a reasonably successful test bed for joint fighter production programs. The Pakistan Aeronautical Complex (PAC) and CAC developed the JF-17 and CAC's FC-1 in a joint program begun in 1995. Like Argentina, the Pakistan JF-17 replaced its Mirage III/5 fighters.
Richard Fisher, a senior fellow with the US-based International Assessment and Strategy Center, said that in 2013 CAC was in discussions with the Argentine aerospace company Fabrica Argentina de Aviones to co-build the FC-1 in a similar fashion as the CAC/PAC deal. Fabrica did not respond to requests for information on the issue.
China has been working hard to placate Buenos Aires. In 2011, Fabrica and the Aviation Industry Corp. of China (AVIC) signed a co-production deal for the CZ-11 single-engine light multi-purpose helicopter.
Future cooperation could cover co-production with China's Norinco for 100 eight-wheeled VN1 eight-wheeled armored personnel carriers, and joint development with China's Shipbuilding Corp. for five corvettes modeled after the P18 (to be dubbed the Malvinas-class after the Falklands dispute).
These agreements could complicate London's ability to protect the Falklands from another invasion.
Fisher said that with aerial refueling, which will be available from Argentina's new Embraer KC390s, "the FC-1 is able to carry two CM400AKG-derived hypersonic anti-ship missiles out to a reasonable strike range." With the element of surprise and a minimum of 20 fighters, "there is the potential they could launch up to 40 of these missiles at the likely single aircraft carrier that Britain would send to defend the Falklands from a second attack."
London does not have an aircraft carrier that can operate fixed-wing aircraft. The famed AV-8 Harrier jump jetss that made their name during the Falklands War were retired in 2010. However, two 70,000-ton Queen Elizabeth-class aircraft carriers are under construction, with the first to be completed in 2017 with an air wing operational in 2020, Cliff said. The carriers will be equipped with short take-off and vertical landing F-35B joint strike fighters. "So the UK might be especially vulnerable at the moment, but that situation will not last long."
Fisher said the issue is more complicated today than it was during the war.
The other new element is that Argentina and China are now partners in space cooperation. China is building a strategic Southern Hemisphere tracking and control facility, and Argentina could get access to China's growing surveillance satellite network.
The scenarios Fisher paints are dark. "What if Venezuela gave Argentine aircraft base access to mount an early strike against a British task force? This could become a realistic option with Chinese ISR. This Chinese-Argentine military relationship is just beginning to blossom. Anti-ship ballistic missiles, over-the-horizon radar, and submarines could quickly join the list of possible Chinese exports.
"Look, there does not have to be a second war," Fisher continued. "If China sells Argentina enough weapons, a future British government could opt for a lengthy face-saving Hong Kong-like transfer. But in Latin America, such a 'surrender' would be viewed as much a Chinese as an Argentine victory."
The political and economic consequences for Argentina of making another grab for the Falklands would be severe, and even threatening to do so would not be in the country's interest. But that does not mean it could not happen, "as people in the country are still passionate about the issue", Cliff said.
"Argentina made things pretty dicey for the UK back in 1982 and probably could do so again, especially if they prepared carefully for it."
19/02/2015 Sources : Etat-major des armées
Bangui est restée globalement calme cette semaine, permettant à la force Sangaris de baisser le stade d’alerte et d’adapter sa posture en conséquence.
Le 16 février à Bambari, alors que les troupes congolaises de la MINUSCA s’interposaient entre les communautés chrétienne et musulmane, instrumentalisées par des groupes armés qui ont fait usage d’armes automatiques et de grenades, leur chef de corps a sollicité l’appui de Sangaris pour empêcher que son dispositif ne soit débordé et rétablir le calme dans la ville. Le colonel Pierre, chef de corps du GTIA Korrigan, a pris contact avec son homologue congolais pour intervenir en QRF à son profit avec un détachement composé d’un sous-groupement blindé et d’une section d’infanterie. Les forces françaises ont alors contribué à disperser les groupes d’individus hostiles et à reprendre le contrôle de la cour d’appel de Bambari.
... et souligne les efforts déployés par Forces armées canadiennes en matière de cybersécurité
20 février 2015 nouvelles.gc.ca
OTTAWA — L’honorable Julian Fantino, ministre associé de la Défense nationale, a prononcé une allocution aujourd’hui dans le cadre de la Conférence sur la sécurité et la défense de 2015, un événement organisé par l’Institut de la Conférence des associations de la défense (ICAD).
Concentrant son discours sur la souveraineté dans l’Arctique et sur la cybersécurité, le ministre Fantino a réaffirmé la volonté du Canada de veiller à la sécurité et à la protection des frontières nordiques du Canada, et a fait ressortir l’importance de protéger les réseaux canadiens contre les cyberattaques.
Faits en bref
la construction imminente de navires de patrouille extracôtiers/de l’Arctique;
la construction de l’installation navale de Nanisivik, sur la portion nord de l’île de Baffin;
l’achèvement du Centre de formation des Forces armées canadiennes dans l’Arctique, à Resolute Bay, au Nunavut;
l’expansion et la modernisation des Rangers canadiens.
17 févr. 2015 Quelle: Redaktion der Bundeswehr 02/2015 15E11901
U36, eines der modernsten U-Boote der Welt, wird im Skagerrak vor Norwegen auf Dichtigkeit geprüft, bevor es der Marine ausgeliefert werden kann. Für den Kommandanten und seine Besatzung ist diese Prüfung eine der wichtigsten überhaupt, immerhin ist das Tauchen die Grundvoraussetzung eines U-Bootes. Wir begleiten die Besatzung und das Boot bei dieser ersten großen Fahrt.
Musik:
Mindless Roads von Boris Nonte (Universal Music)
Under Suspicion von Boris Nonte (Universal Music)
Riga - 19 February, 2015 European Defence Agency
Raimonds Vējonis, Minister of Defence of the Republic of Latvia and Jorge Domecq, Chief Executive of the European Defence Agency (EDA) met in Riga yesterday to discuss preparations of the upcoming European Council on defence as well as the role of the EDA in fostering European defence cooperation.
“The European Defence Agency has great potential to serve as a valuable platform for initiating, developing and implementing joint European cooperation projects. I believe that the EDA can be an active agent in improving the mutual trust and understanding that is crucial for international cooperation projects at this time of increased concerns about the security in Europe,” Raimonds Vējonis stressed
The Latvian Minister added: “Having had successful cooperation within the Baltic States that we consider the cornerstone of our security, we are looking forward to cooperating within this format. Furthermore, by increasing the effectiveness of our cooperation, we will be able to make the European defence industry more competitive, consolidate the demand and requirements, and use the innovative potential of the small and medium companies and research institutions in Europe, which will increase the competitiveness of the European defence industry in the world."
Increased cooperation
EDA Chief Executive Jorge Domecq also provided a feedback on the important meeting: “This is a crucial moment for European defence generally and defence capabilities specifically. Defence budgets are under pressure and so is our security environment. Through increased cooperation, Member States are able to acquire together the critical capabilities that are out of reach individually. The European Defence Agency is an instrument of the Member States and we stand ready to best support them. We are committed to working closely with Latvia, holding the Presidency of the Council of the European Union, to provide our expert input to High Representative / Vice President and EDA Head of Agency Federica Mogherini ahead of the next European Council. I also take this opportunity to thank Minister Vējonis for his commitment to defence cooperation and EDA”.
The discussion between Minister Vējonis and Jorge Domecq took place shortly before the start of the informal meeting of the EU Ministers of Defence who discussed current security issues and prepared for the upcoming European Council. Riga will also host the biannual EDA meeting of National Armament Directors on 9-10 March.
More information
19/02/2015 Sources : Etat-major des armées
Le 17 février 2015, le général d’armée Pierre de Villiers a effectué sa première visite en Egypte à l’invitation de son homologue, le général de corps d’armée Mahmoud Hegazy.
Réalisé dans la continuité de son déplacement en Irak, cette visite a permis au CEMA d’approfondir sa vision d’une zone placée au cœur des enjeux stratégiques actuels. Reçu par le général de corps d’armée Hegazy, chef d’état-major des armées, et le ministre de la défense égyptien, le général d’armée Sedki Sobhi, le général de Villiers a ainsi pu faire le point sur l’évolution de la situation sécuritaire en Lybie, dans le contexte de la lutte contre le groupe terroriste Daech, au Sinaï et, plus largement, au Levant.
Bien que planifiée de longue date, cette visite a été marquée par la conclusion des contrats d’armement du Rafale et de la frégate européenne multi-missions (FREMM). Le CEMA et ses interlocuteurs ont donc profité de ce contexte pour confirmer la nécessité de poursuivre et d’intensifier les coopérations déjà engagées. Celles-ci concernent plus particulièrement la formation des cadres et des unités opérationnelles dans le cadre des programmes d’échanges notamment, les interactions interarmées et de composante lors d’exercices et d’entraînements conjoints, ainsi que le partage de renseignement.
15.02.2015 Le Fauteuil de Colbert
La vente de la frégate Normandie - dont la signature du contrat doit très certainement intervenir le lundi 16 février - est soit un cadeau empoisonné, soit le prix à payer pour déverouiller les chances de succès du Rafale pour les marchés à l'exportation. Tout du moins, la Marine nationale se sépare de la frégate qui devait accueillir cette année le tir de qualification du Missile de Croisière Naval à bord d'un navire de surface, une première en Europe. Surtout, quid de l'avenir de la flotte de surface française alors que l'Etat ne se prononce - toujours - pas sur la situation ? Tentons d'apercevoir la situation.
2019 : 1 FREMM en moins
Dans un premier temps, rappelons qu'en 1997 l'état-major de la Marine ambitionnait de disposer de 26 frégates. Chiffre à replacer dans son contexte. Il était question de 12 frégates de premier rang, soit 4 unités de défense aérienne et huit unités anti-sous-marine. En 2007, la révision des programmes d'armement a tranché pour 11 FREMM, dont deux à vocation anti-aérienne (les FREDA). En 2019, la Marine nationale devrait percevoir 6 FREMM qui s'ajouteront aux 5 frégates La Fayette et aux 2 Horizon et frégates F70 de défense aérienne. Ces 2 dernières devant être remplacés dans la LPM suivante par les deux FREDA.
A la différence de la vente d'une FREMM au Maroc, celle réalisée au profit de l'Egypte se fait au détriement de la Marine nationale qui perd - c'est imparable - une des six FREMM qu'elle devait percevoir. Le chef d'état-major de la Marine semble avoir tranché pour prolonger deux frégates ASM F70 pour combler le vide capacitaire. Les Jean de Vienne et Montcalm - puisqu'il s'agit de celles-ci - accumulent chacune 31 et 33 ans de service à la mer.
Rappelons aussi que la première FREMM, l'Aquitaine, n'est toujours pas admis au service actif en 2015 alors qu'elle a été livrée depuis 2012. La Provence, unité suivante de ce programme, ne sera reçue que fin 2015 (la Provence).
Projetons-nous en avant : en 2016, le ministère de la Défense doit se prononcer sur la commande - ou non - des trois dernières FREMM (les 9, 10 et 11). Les frégates F70 auront toutes quitté le service actif d'ici à 2019. De plus, le remplacement des FLF s'ouvre théoriquement à partir de 2022.
Ce qui nous ramène au postulat de 1997 où la Marine nationale demandait, pour ses besoins opérationnels, un minimum de 4 frégates de défense aérienne ainsi que 8 unités anti-sous-marine, le tout, soutenu par 14 frégates de second rang, aptes à un minimum de missions opérationnelles touchant à la lutte sous ou au-dessus de la mer.
Deux objets financiers : les ressources exceptionnelles et les 40 Rafale pour l'exportation
Gageons que nous sommes actuellement dans un contexte très évolutif où tous les paramètres peuvent être terriblement bouleversés du jour au lendemain. La très probable vente du Rafale à l'Egypte - le contrat pourrait être signé lundi - modifie l'économie de la loi de programmation militaire. Celle-ci repose sur les ressources exceptionnelles à percevoir pour les années 2015 et 2016 (2,2 milliards d'euros de vente de fréquences, d'immobiliers, etc.) et sur la vente de 40 Rafale à l'exportation (afin de respecter l'exécution du contrat Rafale qui suppose la commande de 11 unités chaque année). Enfin, tout ceci repose également sur le respect de la loi de programmation militaire par l'Exécutif, le Législatif et Bercy.
Le contexte financier constitue la seule variable pouvant étendre ou restreindre la manoeuvre capacitaire. Plusieurs éléments ne peuvent qu'être pris en compte. Premièrement, il est plus probable que les ressources exceptionnelles soient remplacé par les sociétés de projet que ces premières soient perçu en temps et en heure. Deuxièmement, il n'est pas à exclure une certaine embellie pour le Rafale sur les marchés de l'exportation, tout comme pour la vente de frégates FREMM.
Concentrons-nous sur la situation du Rafale dans sa relation à la loi de programmation militaire. Sur les 66 machines que la DGA doit commander, seules 26 le seront par l'Etat, le reliquat doit être vendu à l'exportation. Sachant qu'un Rafale est facturé au budget 100 millions d'euros pièce, il est aisé de calculer comment la LPM s'effondre à chaque fois que l'Etat devra compenser l'échec des ventes à l'exportation.
Une embellie pourrait tout aussi bien se produire. La vente de Rafale au Qatar serait, une fois encore, imminente et concernerait 24 machines. L'Inde et la France semble convenir qu'une décision, quelque soit celle-ci, doit être prise à l'orée des mois d'avril et de mai 2015. L'armée de l'air indienne soutient très fortement la signature de ce contrat. Si nous devions imaginer de tels succès - sans même évoquer la Malaisie - alors la LPM tablerait sur 66 Rafales vendus à l'exportation (deux fois 24 machines pour l'Egypte et le Qatar, 18 construites en France pour l'Inde). La LPM bénéficierait d'un potentiel de 26 Rafale pouvant ne pas être commandés par l'Etat. Ceci, sous réserve que l'Armée de l'air puisse se séparer d'autant de machines, nonobstant ses besoins opérationnels.
Pallier aux ressources exceptionnelles, ce serait donc s'engager dans les sociétés de projet. Il est bien difficile de savoir à quoi peuvent ressembler ces financements innovants. Première chose, il ne s'agirait pas d'un Partenariat Public-Privé mais bien d'un prêt. En ce sens que les sociétés de projets acheterait des matériels déjà acquis par les Armées (les A400M et FREMM sont les plus souvent cités) et avanceraient la somme à l'Etat qui pourra la redéployer sur d'autres besoins, à hauteur des 2,2 milliards de ressources exceptionnelles nécessaires. Louant son matériel, l'Etat le rachète en versant des mensualités.
Qui ou quoi va abonder les sociétés de projets ? Trois directions semblent se dessiner. D'un côté, il s'agirait de les abonder via la cession de participations de l'Etat dans des entreprises publiques ou privées. Du côté antagoniste, des entreprises privées viendraient abonder ces sociétés, trouvant là un bon placement financier. Au milieu, nous trouvons une solution hybride aux logiques contradictoires.
Que faire pour le programme FREMM dans ce cadre ? Avant de poursuivre, il nous semble que la Marine nationale fonde son Horizon 2025 sur 11 frégates FREMM. Au regard de toutes les commentaires intervenus depuis 2008, il ne semble pas souhaitable d'arrêter le programme FREMM à 8 unités et de combler les lacunes capacitaires par des frégates de second rang. DCNS n'a jamais réussi à placer sa FM400 à l'export. Les 2000 tonnes de différence entre une FREMM et une frégate de 4000 tonnes ne justifie pas une baisse signifcative de coûts si, in fine, les deux frégates recourt aux mêmes équipements. En outre, la Frégate de Taille Intermédiaire ne semble pas définie à l'heure actuelle. La priorité pour moderniser les frégates de premier rang semble aller pleinement à un format à 11 FREMM.
La Banque du programme FREMM ?
Considérons une autre utilisation des sociétés de projets. Celles-ci pourraient être abondées uniquement par des fonds publics (vente de participations de l'Etat dans des entreprises, etc.). C'est-à-dire que l'Etat se fait sa propre banque. Dans cette optique, pourquoi ne pas imaginer une telle utilisation d'une société de projet FREMM afin d'avancer la somme nécessaire à la construction des 11 frégates ?
La DGA recevrait les fonds pour commander les frégates. Elles seraient remboursés par l'Etat à l'Etat par le versement d'un loyer sur une durée à déterminée (10, 15 ou 20 ans). Dans pareil situation, l'Etat n'a pas intérêt à bénéficier financièrement de la situation au détriment de l'Etat - contrairement à la logique de la présence d'intérêts privés dans l'opération.
Cela permettrait à l'Etat de négocier avec les entreprises la meilleure situation industrielle pour que l'Etat n'ait pas à prêter un volume financier trop important à l'Etat : revenir à une cadence de production d'un navire lancé tous les 7 mois et non pas 11 mois, voire 14 comme certains l'espèrent.
Accélération du tempo industriel qui permettrait à l'Etat de gager que ce temps gagner dans la modernisation de sa flotte de surface fera diminuer ses besoins de fonctionnement via le retrait de navires âgés (plus de 30 ans, surcoûts en MCO) et la diminution du besoin de main d'oeure (passage d'équipages de 250 à 108 marins). L'Etat ne pourrait qu'aprécier ces économies de fonctionnement qui sécuriseront la capacité de remboursement de l'Etat.
L'Etat proposerait alors à l'Etat de laisser ouvert la chaîne de production des FREMM pour remplacer une plus grande partie de la flotte, à savoir les frégates La Fayette. Nouveau cercle vertueux qui éviterait d'avoir à concevoir une nouvelle classe de frégates mais plutôt à améliorer l'existente. L'Etat apprécierait cette vision de long terme qui ferait montre d'une certaine maîtrise des finances.
Une telle banque permettrait de réaliser les objectifs financiers du programme FREMM : trouver une économie de programme réduisant les coûts de fonctionnement grâce à une forte homogénéisation des matériels, donc bénéficiant de coûts d'acquisition réduits.
Vilnius - 17 February, 2015 European Defence Agency
Mr Marijus Velička, Vice-Minister of Defence and Jorge Domecq, Chief Executive of the European Defence Agency (EDA) met in Vilnius today to discuss Lithuania’s participation in Agency projects as well as the role of EDA in fostering European defence cooperation.
The meeting in Lithuania was the second of Jorge Domecq’s visits to every EDA Member State in order to exchange views with defence ministers and explore ways in which EDA could further support national efforts.
After the meeting, Mr. Marijus Velička stated: "Evolving security challenges demand for more responsibility from the European nations, and no doubt - the European Defence Agency is one of the most visible players in the European defence arena. Lithuania is directly interested in Europe with credible military capabilities and self-sufficient crisis management tools, therefore we fully share the thoughts of newly appointed EDA's Chief Executive to foster the improvement of European defence capabiities. My country is planning to double its defence spending by 2020 and we see much added value in common initiatives between Lithuania and EDA. The Agency's priorities presented by Mr Domecq are fully supported in Vilnius. Moreover, Lithuania is planning to join most of them in the near future."
Great expectations
Jorge Domecq, EDA Chief Executive, also shared his impressions on the meeting: “I am very pleased that one of my first visits as EDA Chief Executive has been to Lithuania. We have had a substantive exchange of views on the current state of European defence cooperation and expectations for the next European Council discussion on defence matters. Tomorrow’s informal meeting of defence ministers in Riga, and the EDA ministerial Steering Board in May will be important in terms of preparing the contribution of defence ministers to the European Council. I took the opportunity to reaffirm that the Agency offers a flexible approach to defence cooperation This allows all Member States, irrespective of their size, to take full advantage of the Agency and of the added-value we can provide. A recent successful example is the joint procurement initiative of anti-tank ammunition that the Agency administered on behalf of the Baltic countries, the Czech Republic and Poland. We are ready to support more value for money cases like this."