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30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 08:55
Arromanches: décollages et appontages à bord du Charles de Gaulle

 

29 janv. 2015 Crédits : Etat-major des armées / Marine nationale

 

Avant de franchir le 26 janvier 2015 le canal de Suez pour rejoindre l'océan Indien, le groupe aéronaval Arromanches, articulé autour du porte-avions Charles de Gaulle, a effectué des opérations et des exercices avec les forces alliées présentes en Méditerranée durant une dizaine de jours.

 

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30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 08:55
Budget: ce rapport secret qui étrille le montage financier de Le Drian

 

28-01-2015 par Laurent Fargues et Vincent Lamigeon – Challenges.fr

 

Les hauts fonctionnaires du ministère de la Défense et de Bercy  qualifiaient dès juillet d’"aléatoire" et "coûteux" ce projet pour combler le trou dans le budget de la Défense.

 

C’est un rapport confidentiel qui tire à boulets rouges sur la solution trouvée par le ministre Jean-Yves Le Drian pour renflouer les caisses des armées. Co-signé en juillet par la Direction générale de l’armement, le Contrôle général des armées et l’inspection des Finances, ce document, que "Challenges" a pu consulter, émet un avis "très défavorable" à tout projet de location de matériel militaire.

L’idée, qui consiste à créer des sociétés à capitaux majoritairement publics pour racheter aux armées des équipements (avions de transport, frégates, radars, etc.) et leur relouer immédiatement, a été envisagée dès le Conseil de défense du 17 juillet 2013. Elle a été confirmée par François Hollande lors de ses vœux aux armées le 14 janvier et sera discutée dans les prochains jours par les députés via un amendement à la loi Macron.

 

Tout de la potion magique

 

Sur le papier, la solution a tout de la potion magique. Elle permet au ministère de la Défense d’encaisser les 2,2 milliards d’euros qui lui manquent pour boucler son budget 2015 et de ne plus payer que des loyers étalés sur des années. Dans les faits, elle relève d’un montage "aléatoire, complexe, risqué et coûteux", selon le diagnostic commun des hauts fonctionnaires de Bercy et du ministère de la Défense. Sa réalisation serait "de nature à faire courir de grands risques financiers au ministère de la Défense sans que les objectifs soient nécessairement atteints".

A lire le rapport, rien ne justifie une telle acrobatie comptable. L’Insee et Eurostat ne seraient pas dupes et rebasculeraient les dépenses des sociétés dans le déficit public. Pis, cela engendrerait des "surcoûts substantiels", via les coûts de gestion des sociétés, l’assurance des matériels, le coût des garanties, la TVA payée sur les loyers ou les charges d’intérêts plus élevés que les emprunts d’Etat... La participation éventuelle d’actionnaires privés – industries d’armement en tête – nécessiterait de les rémunérer et "risquerait de faire perdre au ministère de la Défense la pleine maîtrise des équipements concernés".

Juridiquement, le projet est tout aussi bancal. L’article, ajouté à la hussarde dans la loi Macron, a toutes les chances d’être censuré par le Conseil constitutionnel comme un "cavalier législatif" qui n’a rien à voir avec le reste du texte. Il déroge au code de la propriété des personnes publiques, au code monétaire et financier, ainsi qu’à la loi de programmation des finances publiques…

 

De gros doutes sur la légalité des contrats exclusifs

 

Dans une note du 12 janvier, la direction des Affaires juridiques de Bercy émet en plus de gros doutes sur la légalité de contrats exclusifs entre les futures sociétés et le ministère de la Défense. "La conclusion du marché de location d’équipements militaires avec ou sans option d’achat doit en principe être précédée d’une publicité et d’une mise en concurrence", souligne la note. Au risque que des concurrents cassent les prix et coupent l’herbe sous le pied des futures sociétés ?

Les juristes de Bercy mettent aussi en garde sur le risque d’anti-constitutionnalité du projet. Celui-ci "peut susciter des interrogations de la part du Conseil constitutionnel sur la conformité du dispositif à l’objectif de valeur constitutionnelle de bon usage des deniers publics, dès lors que la location à long terme des matériels peut s’avérer moins rentable que leur utilisation en tant que propriétaire par le ministère de la Défense".

De son côté, le ministère de la Défense dément le risque de censure du Conseil constitutionnel et maintient intégralement son projet. Assisté du cabinet d’avocats Francis Lefebvre, il a d’ailleurs bien avancé sur son architecture. Deux sociétés de projet ou "SPV" (Special Purpose Vehicles), 100% publiques dans un premier temps, seraient créées : l’une rachèterait huit avions de transport A400M, l’autre trois frégates FREMM, ce qui permettrait de récolter les 2,2 milliards manquants au budget de défense.

"Nous aurions été enchantés de pouvoir compter sur des crédits budgétaires classiques, voire un nouveau plan d’investissements d’avenir, mais ces solutions ont été écartées, assure-t-on à l’hôtel de Brienne. Si Bercy ne propose pas de solution alternative, nous n’aurons pas d’autre choix que de lancer les SPV, qui doivent être opérationnelles dès l’automne".

Les grandes manœuvres budgétaires continuent.

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30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 08:55
Organisation territoriale de la défense

 

Le ministre de la défense a présenté un décret relatif à l’organisation territoriale de la défense.
 
Dans le cadre des travaux engagés par le ministre de la défense au titre de la rénovation de son organisation et de ses modes de fonctionnement, exposés dans la loi de programmation militaire du 18 décembre 2013, le décret modifie l’organisation militaire territoriale en transformant les régions terre en zones terre, et en supprimant les régions maritimes, de façon à ne conserver que les arrondissements maritimes.
 
Il introduit en outre, dans la mise en œuvre de la défense aérienne, la possibilité pour le commandant de la défense aérienne de déléguer, dans un cadre international, le contrôle opérationnel des moyens aériens mis à sa disposition, le commandement opérationnel de ces moyens restant sous autorité française. Une telle délégation est rendue nécessaire par l’insertion de la France dans le système intégré de défense aérienne et anti-missiles de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord en 2011.

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30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 08:35
Show of force in Surobi (NATO and Afghanistan)

 

29 janv. 2015 NATO

 

From policing ruby mines to checking suspects, the aggressive show of force by Afghan police and military in Surobi leaves locals both happy and concerned about the control of the area.

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 23:45
Barkhane : point de situation du 29 janvier 2015

 

29/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 20 au 25 janvier 2015, la force Barkhane a effectué des fouilles de caches découvertes lors d’opérations menées au mois de décembre dans une zone située au Nord d’Almoustarat, dans la région de Tabenkort.

 

Le GTD-Ouest a ainsi effectué la fouille d’une dizaine de caches, permettant de découvrir une importante quantité de munitions parmi lesquelles une dizaine d’obus de 122 mm et près de 120 fusées d’obus.

 

Ces fouilles s’inscrivent dans la continuité des actions menées lors des opérations Beauchene depuis le 12 décembre 2014. Elles permettent de maintenir la pression sur les groupes armés terroristes et les empêchant de reconstituer leurs sanctuaires.

 

Après une baisse continue des activités de groupes armés terroristes, une reprise est observée depuis fin décembre, au Mali. Elle s’exprime sous la forme d’actions de harcèlement. Il n’y a cependant pas de véritable coordination entre les attaques.

 

Les opérations menées par la force Barkhane se poursuivent dans les deux fuseaux de la bande sahélo-saharienne.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : point de situation du 29 janvier 2015
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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 23:45
Sangaris : point de situation du 29 janvier

 

29/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

En  République centrafricaine, la  situation sécuritaire  est  étroitement liée  aux  démarches  de l’Etat de transition et aux initiatives opposées, à l’approche du Forum de Bangui.

 

Alors que l’Etat de transition tente d’avancer sur la voie de la réconciliation nationale à l’approche du Forum de Bangui, les opposants à ce processus semblent s’organiser et vouloir manipuler la population, créant des troubles et des tensions dans certaines villes du pays, notamment dans l’Est.

 

A Bangui, les récents enlèvements ont conduit les forces en présence à multiplier les patrouilles dans la capitale.

 

Pour préparer le forum de Bangui, des consultations populaires ont actuellement lieu sur l’ensemble du territoire, dans toutes les préfectures, sous-préfectures et ce sur une période de 21 jours. Organisées par l’Etat de transition, leur but est de rassembler la population, directement et à travers ses représentants, et d’aller à la rencontre des populations de l’ensemble des sous-préfectures. L’objectif premier de ces consultations est de faire remonter les grands thèmes de préoccupations des Centrafricains.

 

La force Sangaris soutient les consultations conduites par les autorités de transition en appuyant la sécurisation des villes identifiées pour accueillir cette étape du processus de résolution de la crise, notamment dans le nord-est du pays où certains groupes armés sont connus pour rejeter ces consultations et manipuler les autorités locales et la population pour qu’elles les boycottent.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner le déploiement vers sa pleine capacité opérationnelle de la mission de l’ONU.

 

Sangaris : point de situation du 29 janvier
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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 17:55
L’élément air rattaché de Taverny accueille des renforts Vigipirate

 

29/01/2015 Armée de l'air

 

Dans le cadre du renforcement Vigipirate (opération Sentinelle), les armées ont déployé en quelques jours plus de 10 000 hommes sur le territoire national. Une opération intérieure sans précédent qui nécessite un soutien hors du commun. Depuis le 15 janvier 2015, 450 soldats ont pris leurs quartiers à Taverny, dans les locaux de l’élément air rattaché 921 de Taverny.

 

Grâce à la réactivité des différentes unités et antennes du site, l’ancienne base aérienne 921, aujourd’hui composée de quelque 200 aviateurs et civils de la Défense, a absorbé en quelques heures l’arrivée massive de ce détachement.

 

Les soldats sont nourris, logés et blanchis dans des conditions proches de celles de leurs habituels cantonnements régimentaires. Les directives du commandement sont donc strictement appliquées : « un toit, un lit, une douche et un repas chaud par jour ».

 

Ces renforts Vigipirate sont commandés au plus près par un état-major tactique, composé d’une dizaine d’officiers, qui bénéficie d’un centre opérationnel cohérent, installé et entretenu par la délégation militaire départementale du Val d’Oise.

L’élément air rattaché de Taverny accueille des renforts Vigipirate
L’élément air rattaché de Taverny accueille des renforts Vigipirate
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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 13:35
Le sous-marin Hai Phong. Source VNA

Le sous-marin Hai Phong. Source VNA

 

29/01/2015 Vietnam +

 

Le sous-marin Hai Phong (classe Kilo) a jetté l'ancre mercredi dans le port de Cam Ranh, province de Khanh Hoa (Centre), après un mois et demi de traversée depuis le port russe de Saint-Pétersbourg.

 

Il s'agit du 3e des six sous-marins de classe Kilo commandés par le Vietnam à la Russie dans le cadre de son plan de modernisation de la Marine populaire du Vietnam.

 

Ce sous-marin a été transporté par le porteur de colis lourds Rolldock Sea.

 

D'une longueur de 73,8 mètres et d'une largeur de 9,9 mètres, le sous-marin HQ Hai Phong a un déplacement de 3.000 à 3.950 tonnes et une vitesse moyenne de 20 milles nautiques/heure. Il est capable d'opérer à une profondeur maximale de 300 mètres et bénéficie d'une autonomie de 6.000 à 7.500 milles nautiques et de 45 jours. Son équipage comprend 52 membres.

 

En 2014, la Russie a remis au Vietnam deux sous-marins identiques, le HQ-182 Hanoi et le HQ-183 Ho Chi Minh-Ville, à la charge de la brigade 189 de la Marine vietnamienne. -VNA

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 13:35
LCA TEJAS Achieved Yet another Accomplishment

 

29 January 2015 - Pacific Sentinel
 

With three consecutive start-ups of its engine after overnight soak in extreme cold (around -15ºC) conditions of Laddakh winter, that too without any external assistance, Tejas, the Indian Light Combat Aircraft has achieved yet another and a rare distinction. Starting the fighter aircraft under such extreme condition without any external assistance or heating is a technology challenge. The requirements become further stringent when the starting is to be done three times consecutively with a partially charged battery. Team LCA led by AERD&C of HAL, and members from ADA, NFTC, IAF, CEMILAC and DGAQA have succeeded in achieving this. “The team LCA has achieved a technological breakthrough”, stated Dr. PS Subramanyam PGD (CA) & Director, ADA. 

 

The engine starter is developed indigenously by HAL Aero Engine Research and Design Centre (AERDC), Bangalore. Prior to aircraft tests, the Jet Fuel Starter (JFS) was extensively tested on test rig to meet starting conditions across the operating altitudes including Leh (10,700 ft.) and Khardungla (18300 ft.). The control software of JFS was fine tuned to work at all operating altitudes with no adjustments from cockpit. GE-F404-IN20 engine start up control schedule was also varied with several control patches to establish reliable start. 

 

Indian Press Information Bureau

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 13:35
Taiwan's air force demonstrates P-3C sub-hunting aircraft

 

29.01.2015 Pacific Sentinel
 

The ROC Air Force on Tuesday showcased the P-3C submarine-hunting aircraft of which the country is taking delivery from the United States, a move designed to highlight the military's high level of alertness and to strengthen its combat readiness ahead of the Lunar New Year break in February.

 

The drill was held at an air base in southern Taiwan's Pingtung county and included the participation of the 439th Combined Wing. Based at the Pingtung base, the wing is responsible for tactical airlifts, maritime search-and-rescue, patrols and anti-submarine missions.

 

During the drill, P-3C pilots demonstrated takeoff and also flew the aircraft at low altitude. Air Force ground crew later demonstrated the process of arming the planes with torpedoes.

 

It was the first time the Air Force had given the media a closer look at the P-3C.

 

Read the full story at Want China Times

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 12:50
Armes de pointe: l’Otan doit conserver son avance (Pentagone)

 

MOSCOU, 29 janvier - RIA Novosti

 

Le sous-secrétaire US à la Défense Robert Work a appelé les pays de l'Otan à accélérer le développement d'armes de pointe pour rester en avance sur la Russie et la Chine dans ce domaine, rapporte jeudi le journal Business Insider.

 

"Nous devons coordonner nos efforts et travailler ensemble pour éviter tout doublon, et renforcer nos structures à l'aide de technologies innovantes, d'expériences et de simulations d'opérations militaires", a déclaré M.Work lors d'une conférence sur la sécurité internationale tenue à Washington.

 

Selon le responsable, le Pentagone a mis au point un nouveau programme baptisé Defense Innovation Initiative et travaille actuellement sur plusieurs projets à long terme destinés à assurer la suprématie militaire des Etats-Unis sur leurs adversaires potentiels.

 

Et d'ajouter que le budget militaire américain devait prévoir des investissements "importants" dans les armes nucléaires, les programmes de contrôle de l'espace, les dispositifs de détection de pointe, la défense antimissile et la cyberdéfense, ainsi que dans les drones sous-marins, les moteurs d'avions et les lasers à haute énergie.

 

Le budget militaire US pour l'année 2015, approuvé par le Congrès et signé par le président Barack Obama en décembre dernier, s'élève à 577 milliards de dollars.

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 09:45
UA: imminence d'une force régionale

 

29.01.2015 BBC Afrique

 

L'annonce a été faite , à la veille d'un conseil de paix et sécurité de l'Union Africaine, ce jeudi, organe auquel cette force est directement rattachée.

 

Si peu d'informations ont jusqu'ici filtré, on en saura plus ce jeudi sur les modalités de fonctionnement, le budget et les futures missions qui seront attribuées à cette force. C'est le président Rwandais, Paul Kagamé, par le biais de sa ministre des affaires étrangères, Louise Mushikiwado qui en a informé la commission de l'Union Africaine ce mercredi, en marge du sommet qui se tient actuellement à Addis Abeba, capitale éthiopienne. Les dix Etats membres de l'organisation régionale ont contribué de diverses manières afin que cette force soit prête au déploiement, a expliqué la ministre rwandaise à la présidente de la commission de l'Union africaine Dlamini Zuma.

 

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 08:55
Ile Longue photo Marine nationale CG Quillivic

Ile Longue photo Marine nationale CG Quillivic

 

29.01.2015 Le Monde.fr (AFP)

 

Des drones ont été détectés au cours des derniers jours à proximité du site militaire nucléaire de l'île Longue, dans la rade de Brest, interdit au survol, a annoncé mercredi 28 janvier la préfecture maritime de l'Atlantique. Selon Lionel Delort, capitaine de corvette, ces vols se sont produits « dans la nuit du 26 au 27 et le 27 ».

« Ces vols de drones n'ont pas présenté de menace caractérisée sur la sûreté des installations » de la base, assure la préfecture dans un communiqué, qui précise que « ces détections ont été immédiatement traitées en mobilisant les moyens et les équipes de réaction prévus dans ce cas de figure ».

 

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 08:55
«En 2015, nos unités ont une activité programmée à 100% de leur potentiel.»

Contre-amiral Anne Cullerre Sous-chef opérations aéronavales de l’état-major de la Marine © Marine nationale / Pascal Dagois

 

28 Janvier 2015 Marine Nationale

 

Responsable devant le chef d’état-major de la Marine de l’emploi, de la préparation et de la disponibilité des forces, l’amiral chargé des opérations à l’état-major de la Marine s’appuie sur l’état-major des opérations pour remplir sa mission. Bilan 2014 et perspectives 2015.

 

1/Amiral, vous avez pris vos fonctions en septembre. Un mot sur le rôle d’ALOPS ?

ALOPS est sous-chef opérations aéronavales de l’état-major de la Marine (« amiral opérations » ou SCEM/OPS). Il assiste le chef d’état-major de la Marine dans son rôle, auprès du chef d’état-major des armées et du Ministre de la Défense, d’expert « emploi des forces » et dans son rôle de responsable de la préparation et de la disponibilité des forces.
Pour cela, suivant les orientations du Major Général de la marine, son action quotidienne se place dans un triple cadre : interarmées, interministériel et international. Il est l’interlocuteur unique et privilégié des autorités de la chaîne de commandement opérationnel des Armées . Il  agit de manière concertée et en étroite relation avec les autorités organiques de la Marine (ALFAN, ALFUSCO, ALFOST, ALAVIA) et Comgendmar ainsi que les commandants de zone maritime métropolitains et ultramarins. Il possède trois fonctions  supplémentaires qui lui permettent de conserver la  cohérence  globale de l’ensemble des engagements  des forces de  la marine  sur  tout le spectre des opérations interarmées, dans toutes les zones du globe et face aux nouvelles menaces. Il est :

-         autorité de coordination de la fonction garde-côtes (ALCO), et agit pour faire entendre la voix de la Marine acteur majeur de l’action de l’état en mer, dans les forums de la fonction garde-côtes et auprès des autres administrations ;

-         Délégué pour la défense et la sécurité (DDS), responsable au nom de l’Opérateur d’Importance Vitale marine, donc le CEMM, de la sécurité des installations et activités d’importance vitale ;

-         Représentant du CEMM pour l’application des directives interarmées cyberdéfense (ALCYBER). En lien étroit avec la cellule cyberdéfense de l’état-major des armées (EMA), il définit l’organisation, le fonctionnement et les ressources nécessaires à la montée en puissance de la cyberdéfense dans la marine et assure le commandement de la posture cyberdéfense de la marine.

Depuis mon arrivée, deux domaines ont été mis tout particulièrement en exergue. Tout d’abord, la cyber défense  dans toutes ses caractéristiques (renseignement, opérations d’influence, lutte informatique défensive et/ou active). Ensuite, le renforcement de la fonction « défense –sécurité » en cohérence avec la création de la Direction de la Protection des Installations, moyens et activités de la Défense (DPID) au ministère de la Défense.

2/ Pourriez-vous nous expliquer ce qu’est l’EMO et comment il fonctionne ?

L’état-major des opérations de la marine est le bras armé d’ALOPS au niveau central pour l’aider dans l’exécution de ses responsabilités.

L’EMO-M comprend  80 marins et est dirigé par un capitaine de vaisseau  qui porte le titre d’adjoint opérations ( ADJ ALOPS). Cet état-major  planifie, prépare, conduit, analyse l’ensemble des missions, élabore des doctrines, et fait en sorte que le cadre légal de toutes les activités de nos forces soit sans ambiguïté. L’EMO-M est articulé autour de trois bureaux : « opérations aéronavales » (OAN), « études opérationnelles » (EO) et « droit de la mer et des opérations aéronavales » (DMOA). ALOPS bénéficie également de deux conseillers,  un pour l’« action de l’état en mer » (Adj AEM) et un second pour sa fonction de « délégué pour la défense et la sécurité » (Adj DDS).

L’adjoint AEM est le correspondant d’ALOPS auprés du Secrétariat Général de la Mer et défend les intérêts de la Marine dans la coordination interministérielle de l’AEM et dans les réflexions sur la gouvernance des espaces maritimes. Son champ d’action couvre le domaine national, les affaires européennes, et les coopérations bilatérales et régionales

L’adjoint DDS coordonne, dans un cadre interarmées et interministériel, l’ensemble du domaine « protection- sécurité » rassemblant la sureté, la cyberdéfense et la sécurité nucléaire.

Le bureau OAN se tient, à chaque instant, à la disposition de la chaine opérationnelle interarmées, des unités et des CZM , pour un soutien organique ou un conseil opérationnel   dans le cadre de la programmation de l’activité opérationnelle, l’emploi et le soutien des moyens de la Marine déployés en opérations. . Il coordonne l’action des autorités organiques et des commandants de zones maritimes (gestion des priorités, préparation des escales) et assure la fonction de transfert entre ce que les autorités opérationnelles veulent faire et ce que les autorités organiques de la Marine peuvent faire.

 Le bureau OAN fait également valoir les capacités de la marine au profit de la stratégie générale militaire et de l'action de l'État en mer, dans une logique d’optimisation de l’emploi des forces et d'économie des moyens.

Le chef du bureau dirige le centre opérationnel de la Marine (COM) situé à l’EMO qui assure 365J/365, 24h/24, 7j/7  une veille permanente de toutes les missions et opérations dans lesquelles nos forces sont engagées.

Le bureau EO conduit la politique générale opérationnelle de la marine. Il définit la doctrine de préparation et d’emploi de ses forces et structures, en environnement interarmées, interministériel et multinational. Avec les CZM,les 4 autorités organiques et COMGENDMAR après exploitation de tout le retour d’expérience  des déploiements opérationnels   ., il définit les directives d’application à la marine des doctrines interarmées. Il conduit les travaux d’organisation des fonctions opérationnelles, interarmées et spécifiques marine, en s’appuyant  sur les mécanismes de pilotage des domaines interarmées et inter-composantes.

Le bureau DMOA assure le conseil juridique d’ALOPS pour l’ensemble des opérations et missions des forces aéronavales ainsi que les activités de préparation opérationnelle. Il est expert du droit des conflits armés, du droit de la guerre navale et des aspects maritimes du droit international de la mer et du droit international général.

Bien évidemment , L’EMO-M  ne travaille pas seul  ,   mais collabore  et coordonne son action avec chacune des divisions de l’EMM et la direction du personnel militaire de la Marine pour faire en sorte que les soutiens financier, logistique, capacitaire et en compétences soient adaptés au mieux.

Cette année 2015 apportera à l’échelon central     son lot de défis  avec entre autre le déménagement vers Balard et  tout particulièrement  l’intégration de l’EMO-Mau sein du grand Pôle Opérations dirigé par le sous-chef opérations de l’EMA. Nous avons déjà l’habitude de travailler en étroite coordination  avec le CPCO et la division opérations de l’EMA, mais la future colocalisation de tous les acteurs opérationnels des armées, directions et services nous fait d’ores et déjà réfléchir au processus de fonctionnement selon deux priorités : trouver les synergies suffisantes pour optimiser  le travail quotidien de l’EMO-M sans se « dissoudre » dans le CPCO, et maintenir, malgré une certaine séparation géographique, notre intégration fonctionnelle avec reste de l’EMM. C’est un enjeu majeur compris par tous et ces deux impératifs,  ont également été identifiés par nos camarades de l’armée de l’Air et de l’armée de Terre.

 

«En 2015, nos unités ont une activité programmée à 100% de leur potentiel.»

3/Comment le travail de l’EMO s’articule-t-il avec celui du CPCO et l’EMA ? Quelle articulation avec les échelons locaux (COM CZM) ?

De manière schématique, nous pourrions dire que le bureau OAN est la structure miroir du CPCO, que le bureau EO est le pendant de la division emploi de l’EMA, et que le bureau DMOA est l’équivalent du bureau JUROPS de l’EMA. Mais cela va plus loin car chacun de ces trois bureaux, ainsi que  l’adjoint AEM ,  naviguent dans les trois cercles : interarmées avec l’ensemble des directions et services, interministériel, et international.

Chaque membre de l’EMO-M a un lien privilégié avec son ou ses homologues des autres armées directions et services. Sans ce maillage entretenu de compétences, la réactivité impérative du tempo opérationnel et la bonne compréhension des objectifs, opérations ou missions ne seraient pas possibles.

Nous aidons le centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) de l’EMA à faire des choix pour adapter au mieux les capacités nécessaires pour obtenir  l’effet recherché par le niveau stratégique. Notre responsabilité est de livrer au CPCO une capacité opérationnelle qualifiée, disponible, dans le délai prévu. Vis-à-vis des CZM, nous intervenons en conseiller pour la conduite des opérations et l’adaptation des moyens, mais nous ne sommes pas dans la chaîne opérationnelle directe et unique  qui les lie au CPCO. Nous sommes le garant de la bonne préparation opérationnelle des moyens qui repose sur la réactivité, l’adaptation rapide de nos autorités organiques. Notre souci permanent est d’engager nos forces dans les délais requis en toute sécurité avec la meilleure efficacité et résilience possibles.

 

«En 2015, nos unités ont une activité programmée à 100% de leur potentiel.»

4/Amiral, nous commençons une nouvelle année, quel bilan dressez-vous  des opérations réalisées en 2014 ?  Quelles sont les opérations les plus marquantes ?

Un bilan simple : en moyenne, 30 bateaux de la marine et 3000 marins ont été en mer  chaque jour dans des missions permanentes ou de circonstances. Nos unités sont   intervenues dans tout le spectre des grandes fonctions stratégiques du Livre Blanc, Dissuasion, Protection, Prévention/gestion de crise, Intervention et Connaissance-anticipation, sous les ordres du CEMA.

Tout d'abord, la permanence de la dissuasion aura été entretenue sans discontinuer, comme depuis plus de 40 ans, depuis le fond des océans. Outre les SNLE, de nombreuses unités telles que des frégates anti-sous-marines, des chasseurs de mines, des avions de patrouille maritime, concourent à la sûreté du dispositif de dissuasion.

Au titre de la fonction Protection, la sûreté des approches maritimes du territoire (renseignement, surveillance et intervention dans les approches, contre-terrorisme maritime, lutte contre les engins explosifs) ainsi que la protection des installations de la marine et des activités qui s’y déroulent (installations nucléaires, bases navales et leurs plans d’eau,  bases aéronavales et emprises de la Marine,) a mobilisé plus de 3000 marins tout au long de l’année, sept jours sur sept.   

De plus, nos unités, de toutes tailles ont été fortement impliquées dans la protection de nos intérêts dans les zones sous souveraineté française et en haute mer.  À ce titre, de nombreuses opérations de lutte contre le trafic de drogue ont été organisées et plusieurs tonnes de drogue (cannabis et cocaïne) ont été neutralisées ; nos plongeurs-démineurs ont détruit, cette année encore, plus de 2000 engins sur le littoral français. Plus de 200 vies ont été sauvées en mer grâce à l’intervention des moyens de la Marine. La marine a également été fortement impliquée dans la lutte contre l'immigration illégale qui a conduit à intercepter plus de 10000 personnes cette année encore au large de Mayotte et dans la lutte, parfois violente, contre la pêche illicite au large de la Guyane. Plus de 37 équipes de protection ont en outre accompagné des navires de commerce français en mer dans le cadre de la lutte contre la piraterie.

Dans le domaine de la Prévention, les unités de la marine auront été comme souvent les précurseurs et les veilleurs dans tous les théâtres où se développent les situations de crise : dans le golfe de Guinée, au large de la Syrie, de l'Ukraine ou de l'Irak. Elles y ont recueilli les informations qui ont permis aux décideurs d'avoir une appréciation éclairée de la situation C’est dans ce cadre que nos unités ont par exemple été ponctuellement envoyées en mer Noire.

L'intervention urgente en Libye fin juillet dernier pour procéder à l'évacuation de nos ressortissants est caractéristique de cette vigilance obligatoire et de la nécessité d'entretenir une capacité de réaction complète (frégates, aéronefs et commandos). Enfin, les engagements de nos ATL2 au Mali, tout comme en Irak, ont confirmé que les actions de haute intensité continuent à se produire chaque jour dans le monde. Cette année aura aussi confirmé la forte baisse de la piraterie dans le nord de l'océan Indien mais son maintien à un niveau élevé dans le golfe de Guinée où au moins l'un de nos bâtiments exerce une présence vigilante tout en promouvant  la coopération avec les pays riverains dans le cadre de l’opération Corymbe.

Enfin, nos unités participent également à la fonction Connaissance-Anticipation avec la mise en œuvre de capteurs dédiés, et je n’en dirai pas plus, mais aussi au travers de leurs missions et activités de préparation opérationnelle et grâce également à la flotte des bâtiments hydro et océanographiques.

 

 

 

«En 2015, nos unités ont une activité programmée à 100% de leur potentiel.»

5/Comment s’annonce le programme des opérations pour l’année 2015 ? Quels en seront les grands temps forts ?

L'activité autorisée par le budget sera la seule limite d'emploi des unités de la Marine. D'ores et déjà, nos unités ont une activité programmée à 100% de leur potentiel. Nos actions seront probablement comparables à celle de l'année passée. Je ne vois pas de facteur déterminant permettant de prévoir une accalmie dans les zones de crise. L'engagement du groupe aéronaval dans la zone du golfe Arabo-Persique sera indéniablement un temps fort pour la Marine. L'autre temps fort sera l'admission au service actif de la première FREMM avec ses capacités remarquables de lutte anti-sous-marine, mais aussi ses missiles de croisière navals. Cette capacité, nouvelle pour la Marine nationale, apporte à la France une dimension stratégique que seules quelques grandes Nations possèdent aujourd'hui.

 

«En 2015, nos unités ont une activité programmée à 100% de leur potentiel.»

6/De bonnes résolutions pour 2015 ?

Deux choses, d’abord réussir notre accostage au Pôle opérations de Balard. Et dès à présent, nous devons nous

placer sur la trajectoire de la Marine 2025.

Cela suppose d’innover, de s’adapter aux réformes, pour préparer l’arrivée dans nos forces de nos futures capacités tout en offrant aux opérations voulues par la France le maximum possible avec l'activité autorisée, et aux marins la garantie de participer très concrètement à la défense des Français, de la France et de ses intérêts. Dans ces périodes difficiles, nous avons des défis à relever, soyons résolument dynamiques, nos marins ont cette qualité. Fonçons !

«En 2015, nos unités ont une activité programmée à 100% de leur potentiel.»
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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 08:50
Airbus : le gâchis incroyable de la gestion du programme A400M

Armement Airbus Group a fait savoir la semaine dernière qu'il présenterait d'ici la fin février son planning de livraisons d'A400M pour 2015 avec ses différents pays clients. (photo EATC)

 

29/01/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Domingo Ureña-Raso quitte son poste de vice-président exécutif suite à différents retards rencontrés dans la livraison de l'avion de transport militaire. Il sera remplacé par Fernando Alonso, vice-président en charge des vols d'essai.

 

La malédiction de l'A400M a finalement coûté son poste de directeur de la branche aviation militaire à Domingo Ureña-Raso pourtant promis à un bel avenir dans la branche défense et espace d'Airbus. Successeur potentiel du directeur général d'Airbus DS, Bernhard Gerwert, il n'était pas d'accord avec la direction du groupe sur les mesures correctrices visant à remettre le programme A400M d'équerre.

Le groupe tire ainsi les conséquences de la "situation critique" du programme de l'A400M, dont la montée en puissance industrielle s'accompagne de nouveaux retards mais qui est un appareil très novateur sur le marché avec des performances inédites. Domingo Ureña-Raso, qui devrait prendre d'autres responsabilités dans le groupe, paie surtout pour la dernière réorganisation à l'été 2013 des activités d'aviation de transport militaire, qui était dans le giron d'Airbus.

Pourtant remis au carré dans le cadre d'Airbus où les compétences sont nombreuses dans le domaine de l'aéronautique, le programme A400M s'est retrouvé dans une division en pleine restructuration alors que l'avion était encore sur un chemin critique dans le cadre de son développement. Un gâchis incroyable alors que les équipes de Fabrice Brégier avaient réussi à redresser à partir de 2009 la barre d'un programme mal né et mal maîtrisé pendant de longues années par les équipes espagnoles, qui n'avaient pas forcément les compétences pour gérer un projet de cette ampleur. Aussi les nouveaux avatars du programme sont imputables à ceux qui ont joué au meccano de la restructuration du groupe.

 

Fernando Alonso aux commandes

Le compatriote de Domingo Ureña-Raso, Fernando Alonso, qui dirige actuellement les essais en vol des avions militaires d'Airbus, intégrés début 2014 dans la nouvelle division Airbus Defence & Space, lui succède. Il "a une profonde connaissance de l'A400M ainsi que des programmes d'autres avions militaires", a précisé le groupe dans un communiqué. Le président d'Airbus Group, avait annoncé mardi 27 janvier des changements de gestion et d'organisation au sein du groupe. "Ces changements organisationnels sont conçus pour permettre des opérations plus efficaces à l'intérieur de la division d'Airbus Defence and Space et de mettre le programme A400M ainsi que son industrialisation en mesure de mieux répondre à des lacunes qui existent actuellement", a expliqué le groupe aéronautique.

"Nous faisons face à des retards dans les livraisons et dans le développement des capacités militaires", a souligné jeudi soir lors d'une réception avec la presse à Paris, le président d'Airbus Group, Tom Enders. "Ce n'est pas une catastrophe mais c'est suffisamment significatif", a-t-il ajouté en assurant lors de voeux à la presse, que son groupe travaillait "aussi dur que possible pour prendre des mesures correctives". "Nous n'avons pas exécuté le travail comme nous l'aurions souhaité et je dois m'en excuser", a toutefois affirmé Tom Enders.

"Je m'attends à ce que la nouvelle équipe se penche rapidement sur les lacunes existantes de la manière la plus efficace", a déclaré de son côté le directeur général d'Airbus Defence and Space, cité dans le communiqué d'Aribus DS. Tous les aspects industriels du programme de l'avion militaire seront ainsi placés sous la responsabilité directe de branche Opérations, dirigée par Pilar Albiac Murillo, tandis que les questions liées au développement et aux livraisons aux clients resteront dans le périmètre de la branche Aviation militaire, sous la direction de Rafael Tentor, directeur du programme A400M.

 

L'Allemagne très critique

Le groupe a subi de vives critiques en Allemagne de la part de la ministre de la Défense, Ursula von der Leyen, en raison de problèmes concernant l'A400M. Elle rencontre ce vendredi à Berlin le numéro deux du groupe, Marwan Lahoud pour faire le point sur le programme. "Il y a plus en jeu que la seule image d'une entreprise industrielle, il est question de la fiabilité de l'Allemagne dans ses alliances" militaires, a déclaré la ministre à l'hebdomadaire "Der Spiegel". Après environ quatre années de retard, l'Allemagne a reçu en décembre le premier A400M sur les 53 qu'elle a commandés.

Déplorant qu'Airbus n'ait pas le souci de la qualité du produit, la ministre a déclaré attendre désormais que "l'entreprise mette tout en oeuvre, afin que les conséquences de ses problèmes internes sur la Bundeswehr (armée allemande) soient aussi minimes que possible". D'après "Der Spiegel", le contrôle par l'armée de l'appareil a décelé "875 manquements", dont des gaines isolantes manquantes sur certains câbles électriques. En fait, ce serait 1.300 manquements... mais comme on le souligne dans le groupe tous les premiers avions militaires (chasse ou transport) livrés dans le monde sont dans ce cas. La France a par exemple accepté ses A400M, qui ne sont pas si différents de celui reçu par les Allemands.

 

Des pénalités pour Airbus Group

Airbus Group s'attend à payer des pénalités aux pays clients de l'avion de transport militaire A400M qui a connu de nouveaux retards, a déclaré jeudi le président exécutif du groupe, Tom Enders. "Nous aurons certainement à payer des pénalités, nous devons de l'argent à nos clients", a expliqué Tom Enders. "Cette fois, nous ne retournerons pas vers nos clients pour demander des fonds supplémentaires. C'est le groupe qui doit régler cela", a-t-il ajouté, évoquant le renflouement de 3,5 milliards d'euros obtenu en 2010 de la part de ses sept pays clients. Tom Enders a également ajouté que les résultats du groupe pour 2014, qui seront publiés le 27 février, étaient "bons".

Enfin, Airbus Group a fait savoir la semaine dernière qu'il présenterait d'ici à fin février son planning de livraisons d'A400M pour 2015 avec ses différents pays clients. Le groupe européen avait reconnu en novembre des retards dans l'ajout de nouvelles fonctionnalités dans certains avions, notamment en termes de ravitaillement en vol. Mi-janvier, Der Spiegel rapportait que seuls deux avions sur cinq pourraient être livrés à l'Allemagne cette année en raison de problèmes d'assemblage du fuselage.

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 08:45
Defence Review short-changed time-wise by Parliamentary committee

 

 

28 January 2015 by Kim Helfrich - defenceWeb

 

There does not appear to be any real urgency regarding the Defence Review and its need to progress through the Parliamentary process enabling at least a start to be made on reversing the downward spiral of the South African military.

 

The latest example of tardiness can be found in the programme of the Joint Standing Committee on Defence for the first part of the 2015 Parliamentary work year.

 

The Parliamentary Programme Framework provides for a committee period between January 27 and February 11 for Parliamentary committees, such as defence, to meet and conduct oversight visits.

 

In essence it boils down to the Framework making time available for the various Parliamentary committees to work.

 

“It means 10 days, spanning 80 hours, of meetings could have been scheduled for the Joint Standing Committee on Defence to consider aspects of the Defence Review, by agreement the committee’s top priority. Sadly, not a single meeting has been scheduled for the committee period,” said David Maynier, opposition Democratic Alliance (DA) party shadow defence and military veterans minister.

 

The Defence Review was completed at the request of then Defence Minister, Lindiwe Sisulu, by Roelf Meyer and his team for tabling in Parliament late in 2012. A change of Minister ensured this did not happen and when current Minister, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, eventually tabled the document in Parliament last July, its title was changed to reflect it as the 2014 Defence Review and not the 2012 Defence Review.

 

Among others, the Review stated the SANDF was “in a critical state of decline, characterised by force imbalance between capabilities; block obsolescence and unaffordability of many of its main operating systems; a disproportionate tooth-to-tail ratio; the inability to meet current standing defence commitments and the lack of critical mobility”.

 

Taking another excerpt from the Review (“even with an immediate intervention it could take at least five years to arrest the decline and another five to develop a limited and sustainable defence capability”) to illustrate the need to get on with the job as far as turning the SANDF around Maynier points out “there is an element of urgency”.

 

“Every day wasted talking about the Defence Review, rather the implementing it, accelerates the decline of the SANDF.”

 

He is not happy about the manner in which the Joint Standing Committee intends to deal with the Review.

 

“Its current rubberstamp programmes envisage dealing with the 344 page document, based on 435 stakeholder meetings and 76 public submissions at a cost of nearly R11 million to the taxpayer in three meetings. These meetings are set to last 10.5 hours and will take place between February 20 and March 5.”

 

He has proposed an alternative of 18 meetings including briefings on military preparedness, downsizing and rightsizing, acquisition priorities and affordability of Review proposals.

 

“In the end it is a disgrace that the SANDF is being held hostage by lazy and disinterested MPs serving on the Joint Standing Committee on Defence,” Maynier said this week.

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 08:30
Sud-Liban : deux soldats israéliens et un casque bleu espagnol tué

United Nations Interim Force in Lebanon (UNIFIL) deployment, January 2015

 

28.01.2015 par Emilie Cabot - JDD (AFP)

 

Une attaque du Hezbollah mercredi contre l'armée israélienne dans une zone occupée à la frontière du Liban a fait deux morts parmi les soldats israéliens, provoquant des bombardements de représailles sur le sud du Liban. Un casque bleu espagnol a également été tué.

 

Les violences ont déjà fait trois morts. Deux soldats israéliens ont été tués et sept autres blessés mercredi dans une attaque revendiquée par le Hezbollah libanais contre une patrouille militaire à la frontière du Liban.. Un casque bleu espagnol de la Force intérimaire des Nations-Unie au Liban (Finul) a également été tué lors de ces violences.

Le mouvement chiite libanais a mené mercredi une attaque contre l'armée israélienne dans une zone occupée à la frontière du Liban. "A 11H25 (09H25 GMT), le groupe des martyrs de Qouneitra de la Résistance islamique a visé avec des roquettes, dans les Fermes de Chebaa libanaises occupées, un convoi militaire israélien composé de plusieurs véhicules transportant des officiers et soldats sionistes", a affirmé dans un communiqué le mouvement Résistance islamique, l'aile militaire du Hezbollah, faisant état de victimes et de véhicules détruits.

 

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 07:55
Les pachas de demain réunis à la FAN

 

28 Janvier 2015 Source : Marine nationale

 

41 stagiaires pas tout à fait comme les autres se sont donné rendez-vous au sein de la FAN depuis lundi pour deux semaines d’échanges, de débats et de présentations sur la marine d’aujourd’hui et de demain et les enjeux du commandement. Ils sont les futurs commandants de nombreuses unités de la marine : 35 bâtiments de surface (dont 8 outre-mer), 3 commandos, 2 sous-marins nucléaires d’attaque  et 1 flottille d’aéronautique navale.

 

Après une présentation de la Force d’Action Navale par le vice-amiral d’escadre Coindreau, c’est le chef d’état-major de la Marine qui s’est exprimé, avec franchise et sans détour, pour évoquer ce que représente le commandement. Face aux défis de la maritimisation, la tectonique des puissances maritimes, une actualité internationale incertaine, la marine doit être présente sur des théâtres d’opérations toujours plus nombreux tout en se réorganisant. Ce défi est de taille mais l’amiral Rogel a incité les futurs commandants à ne pas céder à la morosité : « nous pouvons être fiers de notre marine actuelle. Nous avons entre les mains toutes les compétences, l’intelligence, les qualités réunies pour faire de la marine de 2025 une marine qui compte parmi les grandes ». Le CEMM a recommandé aux futurs commandants de s’appuyer sur quatre piliers pour remplir leurs fonctions à venir : la rigueur, l’intelligence, l’enthousiasme et l’esprit d’équipage. Il leur a aussi rappelé quel était leur objectif principal final : « pas seulement combattre, mais vaincre ». Nul doute que son message aura été reçu 5/5 par l’auditoire.

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28 janvier 2015 3 28 /01 /janvier /2015 19:56
Albacete: Un livre d'or en hommage à nos aviateurs

 

28/01/2015 Armée de l'air

 

L'armée de l'air est en deuil. Pour rendre hommage aux victimes de l’accident aérien brutalement survenu le 26 janvier 2015 en Espagne, nous ouvrons un livre d’or sur notre site Internet.

 

Témoignages de sympathie, messages de soutien à destination de leurs proches, condoléances… Laissez aller votre plume pour chacun de nos aviateurs disparus et blessés en vous adressant à l'adresse suivante: temoignages@armeedelair.com

Si ces messages s'adressent particulièrement à l'un d'entre eux, merci de le préciser dans l'objet du mail. Merci également de signer vos témoignages.

 

Albacete: Un livre d'or en hommage à nos aviateurs

Aviateurs, un livre d'or est ouvert sur le blog du chef d'état-major de l'armée de l'air (Intradef).

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28 janvier 2015 3 28 /01 /janvier /2015 19:50
Un bol d’Eire !

 

28 Janvier 2015 Source : Marine nationale

 

Du 24 au 27 janvier 2015, le Bâtiment de Commandement et de Ravitaillement (BCR) Somme  a fait escale à Dublin. L’occasion pour la France de renforcer sa coopération militaire et diplomatique avec l’Irlande, et de remettre la Légion d’Honneur à M. Michael d’Alton, vétéran irlandais du débarquement de juin 1944.

 

Le lundi 26 janvier, M. Michael D’Alton, vétéran irlandais de la seconde guerre mondiale, s’est vu remettre l’insigne de Chevalier de l’Ordre National de la Légion d’Honneur par Monsieur Jean-Pierre Thebault, ambassadeur de France en Irlande, lors d’une cérémonie donnée à bord du BCR Somme, alors en escale à Dublin.

 

Près de 70 ans après la fin du conflit mondial, la France a rendu hommage au courage et au dévouement d’un homme qui s’est battu pour défendre les valeurs de la liberté et œuvrer à la libération de l’Europe sur le sol français. C’est en présence de ses proches et de nombreux vétérans et membres réservistes de l’Irish Navy Association, venus saluer son courage, que Michael d’Alton, l’un des derniers survivants du D-Day, a été décoré. Les représentants de nombreux pays étrangers et des forces armées irlandaises sont venus, en nombre, lui rendre hommage, et entretenir le souvenir commun.

 

Un bol d’Eire !

Aujourd’hui âgé de 93 ans, Michael D’Alton a 18 ans lorsqu’il s’engage au sein de la Royal Navy pour combattre l’Allemagne nazie. Commandant en second d’un engin de débarquement, il est missionné pour faire débarquer les tanks Sherman vers le secteur américain d’Omaha Beach le 6 juin 1944. Une partie de son équipage se noiera après que l’embarcation a sauté sur une mine allemande. M. d’Alton a tenu à dédier sa décoration aux nombreux frères d’armes qui ont débarqué à ses côtés sur les plages de Normandie en Juin 1944, ainsi qu’à tous les vétérans encore en vie plus de 70 ans après le D-Day.

 

Discret et fortement marqué par les combats dont il parlera très peu à ses proches après la guerre,  la participation de M. d’Alton au débarquement de Normandie serait restée méconnue sans les travaux de recherche sur les vétérans conduits par les archives militaires américaines. Michael d’Alton a affirmé que cette remise de décoration était un appel à se faire connaître, lancé à tous les vétérans irlandais s’étant battus en France pendant la seconde guerre mondiale.

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28 janvier 2015 3 28 /01 /janvier /2015 17:55
Thales, l'assurance vie de Dassault

 

28 janvier 2015 par Hassan MEDDAH  - L'Usine Nouvelle n° 3408

 

ENQUÊTE  Actionnaire de référence de Thales, le groupe d’électronique militaire, au côté de l’État, Dassault maîtrise ainsi l’évolution du Rafale. Et joue un rôle central dans l’industrie de défense française.

 

Dans la campagne de Limours (Essonne), le bâtiment du groupe Thales paraît perdu au milieu de nulle part. Un détail trahit l’activité du site : au sommet de l’édifice principal, une antenne de radar tourne inlassablement. D’autres équipements, invisibles depuis le parking, ont eux aussi été installés sur les toits, l’endroit idéal pour réaliser des tests avant la livraison aux clients. La France vient justement de commander 16 radars – dont certains sont capables de détecter un appareil à plus de 400 km de distance ! – pour assurer la surveillance du territoire.

 

Le site de Limours avec ses 800 salariés, majoritairement des ingénieurs, est à l’image de sa maison mère : discret et pourtant indispensable aux grands programmes français de défense. Thales, dont l’effectif de la force de frappe compte 25 000 ingénieurs, c’est tout simplement le champion hexagonal de l’électronique de défense. Ses technologies sont au cœur des systèmes de combat du pays : Rafale, défense anti-aérienne, sous-marins nucléaires… L’électronicien occupe une position incontournable dans l’industrie de défense tricolore.

 

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28 janvier 2015 3 28 /01 /janvier /2015 17:50
Airbus chief Enders promises action on A400M

 

28 January 2015 By Craig Hoyle - FG

 

Airbus chief executive Tom Enders has promised “management and organisational consequences” as a result of the production and delivery problems that are affecting the company’s A400M tactical transport programme.

“We have problems – I admit that,” Enders said while addressing an Airbus Group reception in London on 27 January. “We have additional delays and I very much regret that we are unable to meet the commitments made to our customers several years ago.

“We are taking corrective action as fast as we can,” he says, adding that the issue will have “management and organisational consequences”.

 

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28 janvier 2015 3 28 /01 /janvier /2015 17:45
Four German warships steaming to South Africa for Exercise Good Hope

 

28 January 2015 by Kim Helfrich - defenceWeb

 

The German Navy commitment to the 2015 edition of Exercise Good Hope is not confined to three frigates and a fleet auxiliary vessel. Its Chief, Vice Admiral Andreas Krause, will also be in Simon’s Town for part of the bi-national exercise.

 

On March 1 the frigates Hessen (flagship), Karlsruhe and Brandenburg accompanied by the Type 702 supply ship, Berlin, will enter South African territorial waters. The ships form part of the European’s country annual training cruise – EAV 2015 – and left Wilhelmshaven on Tuesday this week.

 

They are scheduled to enter Simon’s Town on March 2 and will do harbour training with elements of the SA Navy until March 12. This has been set aside for a harbour visit to Cape Town with March 13 and 14 earmarked as open days.

 

All four German maritime platforms, the frigates each carrying a Sea Lynx helicopter, will participate in tasks ranging from search and rescue through to boarding and gunnery with a South African Valour Class frigate and one of the Heroine Class Type 209 submarines.

 

Details of exact taskings to be practised during the exercise have not yet been released.

 

The Germans will take a welcome break from maritime action from March 20 to 22 when they will participate in the Navy Festival, a highlight of the Navy calendar before the end of the exercise and departure from Simon’s Town on March 23.

 

In addition to a Valour Class frigate and Type 209 submarine, the South African Navy is also expected to contribute one of the revamped strikecraft now serving as offshore patrol vessels (OPVs) as well as a Maritime Reaction Squadron (MRS) team for the exercise.

 

The airborne arm of the SANDF has committed a 35 Squadron C-47TP maritime surveillance aircraft, an embarked Super Lynx (22 Squadron), a pair of Oryx medium transport helicopters (also from 22 Squadron) and “two fighter jets” for the exercise.

 

A Special Forces team will support the Navy MRS team while the SA Military Health Service (SAMHS) will provide medical task teams in addition to medical personnel aboard the various Navy platforms.

 

The aim of Good Hope is to strengthen military, particularly maritime, co-operation between the two countries via the sharing of maritime expertise.

 

The last exercise staged in 2012 saw the SA Navy put two of its Valour Class frigates – SAS Amatola and SAS Isandlwana – to sea along with the submarine SAS Queen Modjadji.

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28 janvier 2015 3 28 /01 /janvier /2015 17:45
Africans may mandate regional force against Boko Haram this week

 

28 January 2015 defenceWeb (Reuters)

 

The African Union (AU) might grant a mandate as early as this week for a regional military force to combat Islamist Boko Haram militants, a vital step towards securing U.N. Security Council backing, a diplomat said on Tuesday.

 

Nigeria, Cameroon, Niger, Chad and Benin agreed in Niger's capital Niamey this month that the AU would seek U.N. support for the operation to take on Boko Haram, which is fighting to create an Islamic emirate in northern Nigeria.

 

The Islamists have made incursions into neighboring Cameroon and threaten the stability of a region that includes Niger and Chad. Benin lies on Nigeria's western border.

 

Smail Chergui, the commissioner of the AU's Peace and Security Council, said tackling Boko Haram was on the agenda for talks in Addis Ababa, where African leaders hold a summit meeting later this week. He did not give details.

 

A diplomat, asking not to be identified, told Reuters the AU's Peace and Security Council might approve the mandate for the multinational force when it meets on Thursday evening.

 

He said the roughly 3,000-strong force would be "mandated by the AU and supported by the U.N.”, noting that the aim would be to obtain U.N. Security Council backing "as soon as possible".

 

A U.N. mandate could help draw in international assistance for the African regional force.

 

The African group plans to meet in early February in Cameroon to draw up a "concept of operations" to cover strategy, rules of engagement, command and control, and related issues.

 

Each of the five nations would contribute a battalion - 500 soldiers from Benin and about 700 from each of the other four - and each contingent would based within its national borders with operations coordinated from Chad's capital N'Djamena.

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28 janvier 2015 3 28 /01 /janvier /2015 17:45
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

28 January 2015 by defenceWeb

 

The French army has deployed 16 VBCI wheeled armoured vehicles to support its forces in the Central African Republic (CAR), where it says the vehicle is proving highly effective for asymmetric operations.

 

The VBCI brings together in one vehicle all the characteristics required in Central Africa: mobility, speed, protection, observation and fire support, the French Army said.

 

Alongside the short-range DRAC unmanned aerial vehicle used for reconnaissance and the Tiger combat helicopter, whose HAD version is gradually entering the theatre of operations, the VBCI armoured infantry fighting vehicle strengthens the Sangaris force and in turn the multinational Minusca force.

 

Since its introduction into the Central African theatre of operations in early August 2014, the VBCI has continued to improve and to demonstrate its capabilities, both for deterrent effect and for command and support roles, according to the French Army.

 

"The deployment of VBCI in the area was accompanied by the return of calm…and the lowering of inter-communal tensions," said Captain Christophe, commander of the GTIA sub group Korrigan, which operates the VBCI in the city of Dekoa, 190 km north of Bangui.

 

Thanks to its armour protection, this latest-generation vehicle is able to cope with different kinds of threats, ranging from simple stones to grenades. Its imposing size and firepower has earned it the nickname of "fire bull" by the Central African population.

 

Approximately 2 000 French soldiers are currently deployed in Operation Sangaris alongside 8 500 Minusca personnel. Launched on December 5, 2013, Operation Sangaris aims to restore a minimum level of security in the Central African Republic and to accompany the establishment of the UN mission.

 

The Nexter Systems VBCI (Vehicule Blinde de Combat d’Infanterie – Armoured Infantry Combat Vehicle) entered service with the French Army in 2008 and has been deployed to Afghanistan, Lebanon and Mali. Several hundred have been delivered to the French military where they are replacing the tracked AMX-10P.

 

The VBCI features modular steel and titanium armour fitted to an aluminium hull. Its 8x8 configuration is designed for high mobility, giving a top speed of 100 km/h via a 410 kW diesel engine. Weapons options include a 25 mm cannon or 7.62 mm machinegun. Two crew are carried in addition to nine troops.

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