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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 19:50
EDA Chief Executive Claude-France Arnould visits Poland

 

Warsaw - 03 November, 2014 European Defence Agency

 

Upon the invitation of State Secretary Czesław Mroczek, EDA Chief Executive Claude-France Arnould visited Poland on 20-21 October ahead of the meeting of the Ministers on 18 November.

 

Claude-France Arnould and Czesław Mroczek exchanged views on multi-role transport tanker (MRTT) aircraft, the next generation of Medium Altitude Long Endurance Remotely piloted air systems (Male RPAS) and the European defence industry. Mr Mroczek underlined the willingness of Poland to step up its engagement in major European programmes in order to improve the capabilities of the Polish armed forces. He also welcomed the role of the European Defence Agency in support of a more competitive and balanced European defence technological and industrial base (EDTIB).

 

Over the course of her visit, Claude-France Arnould also had meetings with representatives from the Visegrad group in order to discuss specificities of the defence industry of those countries, as well as security of supply and defence cooperation in the current European legal framework. The Chief Executive underlined the support that EDA can bring to the Visegrad countries and encouraged discussions to continue in the coming semester, including in view of the IDET defence exhibition that will take place in May 2015 in Czech Republic.

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 19:45
FFDj : fin de l’exercice Ambouli 2014

 

06/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 23 au 30 octobre 2014, s’est déroulé l’exercice annuel de rentrée des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), dénommé Ambouli 2014. Il visait à entraîner l’état-major interarmées (EMIA) des FFDj et les postes de commandement des unités FFDj, ainsi qu’à planifier et conduire avec des outils de simulation, une opération sur un scénario fictif de crise régionale.

 

L’édition 2014 avait pour thème la gestion des conséquences d’un enchaînement de catastrophes naturelles : une éruption volcanique suivie de tremblements de terre dans la région de Djibouti, puis un tsunami dans la région Ethiopie/ Erythrée.

 

Le scénario prévoyait que cet enchaînement de catastrophes naturelles génère une crise sanitaire puis une crise sociale sur le territoire de Djibouti.

 

Les FFDj, au cours de cet exercice devaient donc répondre à l’ensemble de ces problématiques. L’exercice a permis de mettre en œuvre les procédures et le travail collaboratif avec de nombreux partenaires civils et militaires, dont l’ambassade de France, les forces armées djiboutiennes (FAD), les détachements alliés présents à Djibouti et la délégation de l’Union européenne.

 

Pour plus de réalisme, de courtes phases pratiques ont ponctué l’exercice. C’est notamment le cas d’une intervention sur un crash d’hélicoptère, un incendie en centre-ville ou du plan de renforcement de la protection des emprises militaires. Ces simulations ont impliqué de nombreux protagonistes : les sapeurs-pompiers de l’air de la base aérienne 188 (BA 188), les marins pompiers de la base navale des FFDj, la sécurité civile djiboutienne, le service de santé des armées (SEA) ou encore le 5erégiment interarmes d’Outre-Mer (5eRIAOM). On retiendra en particulier la mise en place d’une cellule d’accueil des familles, armée par le groupement de soutien et divers services (consulat, prévôté, aumôniers militaires, assistante sociale..) qui avait pour mission de recevoir, renseigner et rassurer les ressortissants français.

 

Toutes les entités des FFDj ont donc été mobilisées pour Ambouli 2014. Le travail effectué a été apprécié par une quarantaine de représentants de différentes institutions participant à la journée de présentation qui clôturait l’exercice ; parmi eux, les Ambassadeurs de France, du Japon, de l’Union Européenne, ainsi que les hautes autorités militaires djiboutiennes qui ont souligné l’efficacité et la qualité d’organisation des FFDj dans la gestion de crise.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise.

FFDj : fin de l’exercice Ambouli 2014FFDj : fin de l’exercice Ambouli 2014
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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 18:55
Air Castellet Event - 1er salon de l'Aérosurveillance

 

06 juillet 2014 pole-pegase.com

 

L’aéroport International du Castellet, les pôles de compétitivité Mer Méditerranée, Pégase, Optitec et Risques, le Cluster EDEN ont le plaisir de vous informer de la 1ère édition d’ACE, sur le thème de l’Aérosurveillance Maritime qui se tiendra à l’aéroport du Castellet les 9 et 10 décembre 2014

 

Cet événement axé sur un de nos domaines technologiques d’excellence et positionné sur des marchés stratégiques à fort potentiel de croissance, a pour vocation de rassembler des donneurs d’ordre, des PME, des offreurs et des clients.

 

Au programme :

  • Exposition (possibilité de réserver un stand afin de promouvoir ses produits et services)
  • Rendez vous BtoB organisés par la CCIR entre les différents participants
  • Vols de démonstration
  • Conférences

Ces conférences animées par des experts internationaux aborderont les sujets suivants :

  • Piraterie « Mutation et migration de la menace asymétrique maritime : de la corne de l’Afrique au Golfe de Guinée, quelles réponses industrielles face à ces évolutions ? »
  • Sûreté des infrastructures « Quelles réponses techniques face aux besoins grandissants de la mise en sécurité des infrastructures maritimes « Oil and Gas ? »
  • Lutte contre les trafics «  La contribution du Big Data pour la lutte contre les trafics par voie maritime »
  • Surveillance Environnementale, « Des nouveaux vecteurs aériens en réponse aux attentes en matière de surveillance environnementale maritime et littorale »

Téléchargez le Flyer de la manifestation.

 

Pour tout complément d’information, contactez Hubert Berenger.

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 17:55
La collaboration entre le CEAM et l’institut polytechnique de Bordeaux officiellement lancée


05/11/2014 Armée de l'Air

 

Le 31 octobre 2014, le centre d’expériences aériennes militaires (CEAM), implanté sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, a reçu une délégation bordelaise. La venue des membres de l’institut polytechnique (INP) de Bordeaux, de l’école nationale supérieure de cognitique (ENSC) et de la région Aquitaine a ainsi officialisé une coopération débutée à l’été 2013.

 

À cette occasion, le général Richard Reboul, commandant du CEAM, a signé la convention de collaboration avec M. François Cansell, directeur général de Bordeaux INP et M. Bernard Claverie, directeur de l’ENSC. Entité experte en ergonomie et disciplines du futur de l’homme dans les systèmes complexes, « l’ENSC est la seule école enseignant dans le créneau du facteur humain, confie M. Claverie. Cette collaboration est une opportunité pour irriguer nos expertises et nos recherches. Et ce n’est qu’un commencement.» 

La coopération entre les deux entités a pour premier objectif le renforcement du développement de la problématique « facteur humain » dans le cadre des expérimentations et des études exploratoires conduites au sein du CEAM. Depuis 2013, l’ENSC, la société AKIANI et le centre d’expériences aériennes militaires analysent par exemple l’activité et la répartition de la charge de travail des équipages de l’A400M. Pour la première fois dans le domaine aéronautique, le dispositif Eyetracker (oculométrie) a été utilisé et permet, de façon conjointe et scientifique, la mise en place des procédures d’emploi et des fiches de postes correspondantes.

« Je vois ce projet comme un concentrateur de compétences », se félicite le directeur général de Bordeaux INP, M. Cansell. Ce rapprochement avec l’armée de l’air pourra prochainement se traduire par la conduite d’expérimentations aériennes conjointes, l’organisation de manifestations scientifiques et techniques, la participation commune à des actions de formation complémentaires ou encore par un soutien réciproque à des équipes d’expérimentation.

 

À lire aussi : "A400M : expérimentation en facteur humain (Vidéo)" 

La collaboration entre le CEAM et l’institut polytechnique de Bordeaux officiellement lancée
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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 17:55
Bilan Euronaval

 

06/11/2014 Economie et Technologie

 

Le salon Euronaval 2014 a fermé ses portes avec  un bilan extrêmement positif pour l’ensemble des quelques 30 000 acteurs de l’événement.

 

Pour la 24e édition du salon Euronaval, près de 90 délégations de très haut niveau venant de 78 pays et des 5 continents ont répondu à l’invitation de la France. 300 hautes autorités politiques et militaires ont ainsi pu rencontrer les 350 exposants venus de 28 pays qui leur ont présenté les savoir-faire les plus sophistiqués et performants du marché. « Même si le marché intérieur européen se contracte, le marché mondial naval des acquisitions se développe globalement, porté par un certain nombre de pays qui veulent augmenter la capacité de leur flotte, soit pour faire face à des menaces, soit pour protéger les ressources de leurs zones économiques exclusives maritimes, a rappelé le président d’Euronaval, Patrick Boissier. On assiste à une montée en puissance de la demande pour tous types de navires liés à la surveillance, non plus seulement pour les zones côtières, mais de plus en plus pour la haute mer, avec les actes de piraterie. »

 

« L’édition Euronaval 2014 a montré que les industriels du secteur avaient franchi un nouveau palier technologique, a souligné Jean-Marie Carnet, directeur d’Euronaval. Ce foisonnement d’innovations high tech, souvent présentées en avant-première à Euronaval, est soutenu par les financements privés ou d’état, pour accompagner une demande mondiale croissante d’équipements performants, fiables et évolutifs pour des produits dont la durée de vie est souvent de l’ordre de 30 à 40 ans. »

 

Sur le stand du ministère de la Défense, près de 70 délégations se sont succédé pour découvrir les équipements et matériels présentés.

 

Le prochain salon Euronaval se tiendra à Paris, du 24 au 28 octobre 2016.

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 17:55
Claire Dubois-Berger, nommée DAF du groupe Spherea

 

3 novembre Aerobuzz.fr

 

Un peu plus de 3 mois après l’annonce officielle de la cession de son activité par Airbus Group (alors EADS), Spherea, ex-Cassidian Test & Services, vient de nommer sa nouvelle Directrice Administrative et Financière, Claire Dubois-Berger (49 ans). Chargée en priorité de l’intégration et de la consolidation financières du nouveau groupe suite à l’entrée au capital d’ACE Management et de l’IRDI, la nouvelle DAF apportera son expertise pointue en matière de fusion-acquisition et d’intégration d’activités. Claire Dubois Berger a notamment copiloté en 1997 la cession à Thales de la branche Défense d’Alcatel Radio, Space & Defense.

 

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 17:50
Virtual reality technology transforms design of UK warships

 

6 nov. 2014 BAE Systems

 

We have constructed a network of ‘visualisation suites’ at our sites in Glasgow, Portsmouth and Bristol, which create full scale 3D ship prototypes, enabling engineering teams to virtually build and test the design of vessels in advance of the first steel being cut.

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 17:45
Notes de veille "Afrique" de l'IRSEM


05/11/2014 IRSEM

 

Les notes de veille « Afrique » de l’IRSEM proposent une sélection des analyses de chercheurs sur l’actualité africaine du mois écoulé en matière de sécurité et de défense. Elles sont réalisées par Sonia le Gouriellec, chargée d’études Afrique à l’IRSEM.

 

Note de veille "Afrique" n°2 - 2014

- Relations bilatérales
- Violence, conflits et terrorisme
- Enjeux du secteur de la sécurité

 

Note de veille "Afrique" n°1 - 2014

- Maintien de la paix
- Violence, conflits et terrorisme
- Transition politique
- Virus Ebola

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 17:35
NH90 TTH des forces aériennes neozélandaises – photo A. Pecchi NHIndustries

NH90 TTH des forces aériennes neozélandaises – photo A. Pecchi NHIndustries

 

31 octobre Aerobuzz.fr

 

NHIndustries annonce avoir livré à la Nouvelle Zélande son neuvième NH90 TTH. La Royal New Zealand Air Force qui opère désormais 8 NH90 TTH dans leur configuration opérationnelle définitive devient à l’occasion de cette livraison le premier client du consortium à disposer de l’intégralité des appareils commandés.

 

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 16:45
 Décès du caporal-chef Heiarii Moana


06/11/2014 Armée de Terre

 

Le 4 novembre 2014 au matin, un soldat français projeté en République centrafricaine au sein de la force européenne EUFOR RCA a été rapatrié de Bangui vers Paris. Atteint d’une forme très grave de paludisme, il a été pris en charge dans un hôpital militaire parisien où il est malheureusement décédé dans la soirée du mercredi 5 novembre. Il s’agit du caporal-chef Moana Heiarii, affecté au 126ème régiment d’infanterie de Brive la Gaillarde.

 

Né le 10 janvier 1988 à Anaa (Polynésie française), le caporal-chef Heiarii MOANA aura servi la France durant plus de cinq ans.


Le 4 août 2009, à l’âge de 21 ans, il intègre l’institution militaire comme engagé volontaire de l’armée de Terre au titre du 126e régiment d’infanterie. Le 2 septembre 2013, le caporal-chef signe un nouveau contrat pour quatre années supplémentaires.
Dès le début de son engagement, il est formé tireur MINIMI (mini-mitrailleuse). Soldat sérieux et motivé, il présente d’excellentes qualités professionnelles. Il est élevé à la distinction de 1re classe le 1er mars 2010.


Volontaire et faisant preuve d’une disponibilité sans faille, le caporal-chef MOANA poursuit son cursus militaire en passant le certificat pratique de l’infanterie qu’il obtient brillamment. A l’issue de sa formation initiale, il part pour la première fois en opération extérieure en Afghanistan dans le cadre de l’opération PAMIR de juillet à décembre 2010, en qualité de tireur appui direct au sein du groupement tactique interarmes de Surobi.


Durant cette mission, le caporal-chef MOANA se distingue particulièrement le 31 juillet 2010 lors de l’opération GREEN DROP GOAL, en participant à la riposte face à un nombre important d’insurgés qui venaient de prendre à parti sa section. Ce fait de guerre lui vaut l’attribution de la citation à l’ordre de la brigade, avec attribution de la croix de la valeur militaire avec étoile de bronze le 22 avril 2013.


Reconnu pour ses grandes qualités humaines et professionnelles, il est unanimement estimé de ses camarades et de ses chefs. Ses capacités et ses états de service sont ainsi récompensés par une promotion au grade de caporal le 1er décembre 2011. Quelques mois plus tard, de février à juin 2012, il est projeté avec sa compagnie pour une mission de courte durée en Nouvelle-Calédonie, toujours dans sa spécialité de tireur appui direct.

De nouveau déployé de février à juin 2013 dans le cadre de l’opération SERVAL au Mali, il démontre des qualités indéniables de chef d’équipe. Au cours de l’opération ADADA dans le secteur de Tombouctou, il n’a pas hésité à faire face au danger et s’est révélé force de proposition envers son chef de groupe. Il s’est également illustré lors de l’opération AMETETTAI dans l’Adrar des Ifoghas par son sens de l’observation, son professionnalisme et ses compétences techniques et tactiques (analyse des situations, fiabilité des comptes-rendus, rusticité, polyvalence). Pour tous ces faits d’armes, il se voit attribuer un témoignage de satisfaction par le chef d’état-major des armées le 21 janvier 2014.

Le 1er juillet 2014, il est promu au grade de caporal-chef et est projeté le 22 septembre au sein de la force européenne EUFOR RCA en République centrafricaine en qualité de chef d’équipe et radio tireur. Reconnu comme un soldat physique et polyvalent, sa fiabilité, sa loyauté et son exemplarité lui permettent de s’imposer comme un gradé respecté des plus jeunes et estimé de ses chefs.

Le mardi 4 novembre au matin, il est rapatrié de Bangui vers Paris. Atteint d’une forme très grave de paludisme, il a été pris en charge dans un hôpital militaire parisien où il est malheureusement décédé dans la soirée du mercredi 5 novembre.

Le caporal-chef MOANA était titulaire des médailles d’outre-mer avec agrafes SAHEL et REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE, de la médaille de bronze de la défense nationale avec agrafe INFANTERIE et MISSION D’ASSISTANCE EXTERIEURE, de la médaille commémorative, d’une citation à l’ordre de la croix de la valeur militaire et d’un témoignage de satisfaction.

 

Agé de 26 ans, célibataire, le caporal-chef Heiarii MOANA est mort pour la France.
C’est avec émotion que nous adressons nos plus sincères condoléances à tous ses proches et à ses camarades du  126e régiment d’infanterie.

 

Biographie du caporal-chef Heiarii Moana (format pdf, 191 kB).

 

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 12:45
Barkhane : Arrivée de deux NH90 « Caïman »

 

05/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 3 novembre 2014, deux hélicoptères NH90 Caïman du 1er régiment d’hélicoptères de combat (1erRHC) sont arrivés à Gao, au Mali.

 

Ce déploiement vise à faire bénéficier à la force Barkhane du matériel de dernière génération en opérations. Déployé dans sa version TTH (transport tactique), il peut transporter jusqu’à 20 combattants ou 2,5 tonnes de fret. Le Caïman offre une autonomie deux fois plus importante que le Puma et assure une meilleure protection en cas de crash ou de tir, à l’équipage comme aux passagers.

 

Premier appareil doté en série de commandes de vol électriques, il possède une manœuvrabilité et une agilité lui permettant d’assurer des missions de jour et de nuit dans des conditions aussi éprouvantes que le désert.

 

Les deux appareils remplaceront deux Puma qui rentreront en France à la fin du mois de novembre. Ils viennent ainsi renforcer les capacités du sous-groupement aéromobile (SGAM) du groupement tactique désert Ouest (GTD-O) de la force Barkhane.

 

Les deux appareils ont décollé de Phalsbourg le 28 octobre et ont fait étape à Malaga, Gran Canaria et Dakar avant de rejoindre Gao. Dans le même temps, le fret technique et les 15 personnes en charge de la maintenance ont été acheminés sur le théâtre par avion. Une fois posés à Gao, les hélicoptères effectueront des opérations de maintenance, puis les équipages réaliseront leurs premiers vols, de jour comme de nuit, pour être déclarés pleinement opérationnels et être engagés dans les missions de lutte contre les groupes armés terroristes.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes qui agissent dans la bande sahélo-saharienne (BSS).

Barkhane : Arrivée de deux NH90 « Caïman »
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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 12:35
FAZSOI : coopération militaire franco-indienne à l’occasion d’un passex entre la FS Floreal et l’INS Talwar

 

05/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 27 au 30 octobre 2014, trois bâtiments indiens, le destroyer Mumbaï, le pétrolier Deepak et la frégate Talwar, ont fait escale à La Réunion. Le passage de cette flotte commandée par l’amiral Hari Kumar, commandant de la flotte indienne de l’Ouest, a été l’occasion de resserrer nos liens avec une marine étrangère régionale de premier rang.

 

Après une conférence suivie d’échanges sur le thème de l’action de l’Etat en mer en océan Indien, puis quelques célébrations à bord de la frégate de surveillance (FS) Floréal et à bord du Mumbaï, la FS et le Talwar ont eu l’occasion de s’entrainer ensemble à la mer au large de La Réunion.

 

Le programme très complet du PASSEX comportait un ravitaillement à la mer, un traditionnel PHOTEX, deux passes de tir au canon de 20 mm et à la mitrailleuse de 12.7 mm, un VISITEX, un exercice de manœuvre en formation resserrée ainsi que plusieurs manœuvres hélicoptères. Les activités prévues ont pu être effectuées dans leur quasi-totalité et se sont très bien déroulées. La présence pour la journée d’un officier d’échange a par ailleurs permis d’observer et de mieux comprendre le fonctionnement opérationnel de chaque frégate.

 

Cet événement illustre la volonté indienne de renforcer la coopération militaire avec les différentes puissances étrangères dans l’océan Indien et notamment la France. L’interopérabilité des marines est en effet un enjeu majeur pour la réussite des missions internationales en haute mer.

 

Il convient enfin de noter l’atmosphère particulièrement cordiale dans laquelle s’est déroulée l’escale de ces trois navires à La Réunion.

 

Les FAZSOI garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Elles constituent le point d’appui principal du théâtre « océan Indien » pour lutter contre de nouvelles menaces comme la piraterie ou l’immigration illégale, assurer la surveillance des zones économiques exclusives (ZEE) associées à l’ensemble des îles de la zone de responsabilité et conserver une capacité régionale d’intervention rapide.

FAZSOI : coopération militaire franco-indienne à l’occasion d’un passex entre la FS Floreal et l’INS TalwarFAZSOI : coopération militaire franco-indienne à l’occasion d’un passex entre la FS Floreal et l’INS Talwar
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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 12:35
Will Vietnam's 6 new submarines deter China?

 

11/05/2014 Defence IQ Press

 

Vietnam’s Navy is evolving into a robust, effective maritime force in South East Asia with the delivery of a third Kilo-class submarine from Russia expected this month. A Vietnamese crew is currently training in waters off St Petersburg aboard the submarine ahead of the handover.

 

In 2009 the country signed its largest ever defence contract with a $2.6 billion deal agreed with Moscow for the Kilo-class submarines. A fourth is undergoing sea trials ahead of its delivery while the remaining two are being built.

The Kilo-class possesses short-range torpedoes and can launch sea-skimming anti-ship missiles while submerged.

Known to have strong – and remarkably resilient – land forces, Vietnam is now bolstering its naval forces to establish a reputation as a sea power nation too. The Chinese Navy has considerably more maritime clout holding over 70 submarines but the emergence of a Vietnamese presence at sea will transform the balance of power in the region.

 

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 12:25
Guyane : les FAG suivent un stage de remise à niveau opérationnelle (RANO)

 

05/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 20 au 24 octobre 2014, les patrouilleurs de la Marine nationale servant au sein des forces armées en Guyane (FAG) ont été évalués par la division entrainement d'ALFAN venue spécialement de métropole.

 

Dénommé « remise à niveau opérationnelle (RANO) », ce stage avait pour ambition de contrôler et parfaire les savoir-faire des deux équipages des patrouilleurs de 400 tonnes (P400) La Gracieuse et La Capricieuse.

 

Après plusieurs manœuvres en mer, cette semaine d'évaluation s'est clôturée par un exercice d'évacuation de ressortissants, mission attribuée à la Marine nationale sous la direction du ministère des Affaires étrangères. Ce type d'opération est dans le spectre des missions qui pourraient être confiées aux FAG.

 

Un scénario de circonstance, assorti de plastrons spécifiques, a été mis en place. L'île St- Joseph, une des trois Îles du Salut, lieu chargé d'histoire ayant servi de bagne jusque dans les années 50, a été choisie comme État fictif, baptisé Safran.

 

Ce dernier connaît des troubles qui pourraient mettre en danger les français expatriés vivant et travaillant sur le territoire. Le dispositif déployé a donc reçu pour mission de sécuriser une zone permettant la mise en sûreté des ressortissants avant leur embarquement sur des bâtiments de la Marine nationale. Avant leur évacuation, les équipages ont procédé à un recensement et une identification rigoureuse de ces personnes, tout en veillant à disposer d’une capacité de premiers soins pour les ressortissants les plus faibles.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent dans un cadre exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

Guyane : les FAG suivent un stage de remise à niveau opérationnelle (RANO)
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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 08:30
Le Canada prendra en décembre le commandement de la Force opérationnelle multinationale 150

Région de la mer Rouge; 28 juin 2013 – L'équipe d'arraisonnement du Navire canadien de Sa Majesté (NCSM) TORONTO fouille un boutre dans la mer Rouge dans le cadre de l'opération Artemis (Photo par le caporal Malcolm Byers)

 

3 novembre 2014 par Jacques N. Godbout - 45eNord.ca

 

Le Canada assumera le commandement de la Force opérationnelle multinationale 150 et déploiera bientôt pour ce faire 24 membres des Forces armées canadiennes et employés civils du ministère de la Défense nationale à Bahreïn pour mener la force navale multinationale opérant dans la région de la mer Rouge.

 

Ce déploiement représente la plus récente contribution du Canada à l’opération ARTEMIS, la participation des Forces armées canadiennes aux opérations de lutte contre le terrorisme et de sécurité maritime dans la mer Rouge, dans le golfe d’Aden, dans la mer d’Oman, dans le golfe d’Oman et le quadrant nord-ouest de l’océan Indien.

Le commandement de la Force opérationnelle multinationale 150 est assumé à tour de rôle par les pays participants selon un cycle de quatre à six mois. À l’heure actuelle, c’est le Pakistan qui est à sa tête.

«Le Canada est honoré d’avoir été sélectionné pour commander la Force opérationnelle multinationale 150 et de partager cette responsabilité avec l’Australian Defence Force. Notre gouvernement reconnaît la menace que fait peser le terrorisme dans le monde entier, et nous allons travailler avec nos alliés pour décourager le terrorisme, renforcer la sécurité mondiale et dégrader les organisations terroristes partout où ils peuvent intervenir.», a déclaré à ce propos le ministre de la Défense nationale, Rob Nicholson.

La force opérationnelle canadienne sera ainsi à la tête de la prochaine rotation de la Force opérationnelle multinationale 150 de décembre 2014 à avril 2015.

Le commodore Brian Santarpia, de la Marine royale canadienne, prendra donc le commandement de la Force opérationnelle multinationale 150 pour cette période de décembre 2014 à avril 2015.

 

 

L’Australian Defence Force affectera également sept officiers de la Royal Australian Navy (RAN) à la mission. Le capitaine Nicholas Stoker, de la RAN, jouera le rôle de commandant adjoint et de chef d’état‑major.

Par l’entremise d’opérations de sécurité maritime et d’engagements régionaux, souligne le communiqué de la Défense canadienne qui annonce que le Canada prendra la tête de la force, la CT-150 travaille en vue de dissuader et d’empêcher les organisations terroristes d’utiliser les voies de navigation commerciales pour le trafic d’armes, de marchandises illicites et de stupéfiants tout en veillant à ce que les navires marchands puissent sans crainte emprunter ces voies, qui comptent parmi les plus achalandées du monde.

«Les Forces armées canadiennes aident à surveiller et à protéger les eaux continentales et internationales, veillant ainsi à ce que le commerce mondial dont le Canada et le monde dépendent puisse se poursuivre sans obstruction et sans être affecté par le terrorisme ou les activités criminelles. Le partenariat avec d’autres pays qui partagent notre vision, comme l’Australie, représente une occasion, pour le Canada, de prendre part à des opérations multilatérales qui permettent d’améliorer davantage l’interopérabilité au sein de la coalition.», a déclaré pour sa part le lieutenant-général Jonathan Vance, commandant du Commandement des opérations interarmées du Canada.

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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 17:50
Polish Ministry of Defence Presents the Procurement Plans. UCAV’s and Reconnaissance UAV’s to Be Purchased Soon

 

Nov 05, 2014  defense-aerospace.com

(Source: Defence24.com Poland; published Nov 05, 2014)

(Edited for style)

Agreements regarding procurement of the JASSM missiles and the NSM rocket system for the 2nd Coastal Missile Squadron will be signed in December next year, the Polish MoD Secretary of State, Czesław Mroczek, said during a Nov 4 conference updating the Armed Forces’ 2013-2022 modernisation program.

The price of the JASSM missile package, comprising the missiles and the related F-16 modernisation, will cost at most half as much as the 500 million US dollars indicated in the FMS notification, Mroczek said.

The meeting was also attended by the Chief of Polish Army’s General Staff, General Mieczysław Gocuł, the head of the Armament Inspectorate, Brig. General Sławomir Szczepaniak, the director of the Arms Policy Department, Brig. Gen. Włodzimierz Nowak, and the chief of the P8 Planning Board, Brig. Gen. Sławomir Pączek.

Deputy Minister Czesław Mroczek reported on this year’s equipment deliveries, including inter alia new Rosomak wheeled APCs, Leopard 2 tanks and new trucks. He also addressed the implementation of modernisation scheduled for 2014 – PLN 8 billion have been allocated to that purpose, and PLN 6.5 billion had been spent by the end of October.

MoD plans assume that negotiations regarding Konsberg NSM missiles will be completed in the coming months. The system will be supplied to the 2nd Coastal Missile Squadron. The JASSM missiles contract is to be signed in December, and the missiles will be used by F-16 fighters. Along with Homar land-based missiles and submarine-launched cruise missiles, these weapons will create Poland’s conventional deterrent.

When it comes to the controversial multi-purpose helicopter deal, the Deputy Minister of Defence clearly stated that neither the deadline nor the conditions will be changed. Offers will be accepted until 28th November and MoD hopes to receive three compliant bids to choose from, according to the requirements specified in the tender.

Among the programmes to be finalised in the near future, the officials listed:

- Procurement of the multi-purpose helicopters and realisation of the technical dialogue regarding the “Kruk” assault helicopter programme;

- Delivery of mini-UAVs called “Wizjer” and short range “Orlik” tactical UAVs;

- Acquisition of new type of submarines within the “Orka” programme, along with “Czapla” patrol minehunters and “Miecznik” coastal defence vessels;

- Procurement of Wisła medium range anti-aircraft missiles and technical dialogue regarding the “Narew” short range system.

Deputy Minister Mroczek said that when it comes to anti-aircraft systems, due to production capabilities, delivery of the planned quantity of the “Wisła” batteries may be difficult. It is one of the issues which is part of negotiation process.

Mroczek also denied that the Mistral deal that France concluded with Russia might have an impact on the chances of the French offers in the air-defence and multi-purpose helicopter competitions.

“Mistrals are an element of the NATO and EU stance related to the sanctions against Russia. This should not be treated as a problematic issue in our bilateral relationship with France. Poland of course is not in favor of selling Mistrals to the Russian due to the situation in our region of Europe. Nevertheless, Mistrals are not the key issue in Poland’s relationship with France,” Deputy Minister Czesław Mroczek said.


(EDITOR’S NOTE: Four companies have so far expressed interest in the “Kruk” competition to supply 30 attack helicopters, Reuters reported Nov 4 from Warsaw. They are Airbus Helicopters (teamed with Heli Invest Services), Turkish Aerospace Industries, Bell Helicopter and Polish company BIT SA. As the list of potential bidders is still open, other bidders such as Boeing could still join the competition.)

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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 17:45
Des soldats français, sur la base de Bouaké, en 2004. Photo Philippe Desmazes (AFP)

Des soldats français, sur la base de Bouaké, en 2004. Photo Philippe Desmazes (AFP)

 

05.11.2014 Par Thomas Hofnung — Libération.fr

 

L’investigation sur le bombardement de la base de Bouaké piétine. Retour, avec des éléments nouveaux récoltés par «Libération», sur un épisode très trouble des relations franco-ivoiriennes.

 

Le 6 novembre 2004, un avion de l’armée ivoirienne bombardait un camp de la force Licorne à Bouaké, dans le centre de la Côte- d’Ivoire, entraînant la mort de neuf soldats français, d’un civil américain réfugié sur cette base, et faisant 38 blessés, dont certains grièvement. La perte la plus massive pour l’armée française depuis l’attentat contre l’immeuble Drakkar à Beyrouth, en 1983. Dix ans plus tard, jour pour jour, l’enquête ouverte à Paris pour «assassinats et tentatives d’assassinats» - au cours de laquelle plusieurs anciens ministres, les chefs militaires de l’époque, et même l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo (détenu à La Haye, aux Pays-Bas) ont été entendus - n’a toujours pas permis de déterminer qui a donné l’ordre de viser les Français. Ni pourquoi Paris a sciemment laissé filer les pilotes, des mercenaires biélorusses. Libération, en association avec France Inter, verse de nouveaux éléments au dossier pour tenter de comprendre ce crime resté impuni.

 

Le coup de tonnerre du 6 novembre

 

Depuis septembre 2002, les soldats français de la force Licorne tentent de maintenir un cessez-le-feu précaire dans une Côte-d’Ivoire coupée en deux : le Nord tenu par des rebelles pro-Ouattara et le Sud par le régime du président Gbagbo. Paris a tenté - via les accords de Marcoussis (signés en région parisienne en janvier 2003) - d’enclencher un processus de réconciliation, dont les acteurs locaux ne veulent pas. C’est dans ce contexte que l’armée ivoirienne décide, début novembre 2004, de lancer une offensive pour reprendre le Nord. Alors président, Jacques Chirac tente de dissuader son homologue ivoirien de passer à l’attaque. «L’entretien est épouvantable, Chirac lui aurait dit que s’il bougeait, il ferait quelque chose, d’arrêter de faire le con», a raconté à la justice l’ambassadeur de France à Abidjan en 2004, Gildas Le Lidec, rapportant des propos tenus par Gbagbo. Résultat : Abidjan déclenche les bombardements qui visent des positions rebelles à Bouaké et dans l’Ouest. Dans les faits, au-delà de la mise en garde de Chirac, Paris et l’ONU observent sans broncher cette offensive qui viole un accord de cessez-le-feu. «On était dans une impasse, les Français étaient pris en tenaille et on s’est dit que, finalement, c’était peut-être de là que viendrait la solution», raconte aujourd’hui un haut responsable à Paris. Quand survient, le 6 novembre, peu après 13 heures, le bombardement des soldats français installés dans le lycée Descartes, à Bouaké, fief des rebelles du Nord.

 

La France détruit l’ensemble de la flotte militaire ivoirienne

 

Le bombardement a été effectué par un avion de l’armée ivoirienne, un Sukhoï-25 (de fabrication russe), piloté par un mercenaire biélorusse flanqué d’un copilote ivoirien. L’avion a fait une première passe au-dessus du camp, avant de lâcher, lors d’un second passage, une salve de roquettes. Un carnage. Pour le général Poncet, qui commande la force Licorne à Abidjan, c’est un acte délibéré. Sans plus attendre, il procède à la destruction des deux Sukhoï venus se poser sur l’aéroport de Yamoussoukro, plus au sud. Dans les heures qui suivent, l’armée française détruit l’ensemble de la flotte militaire ivoirienne, y compris les hélicoptères stationnés dans l’enceinte de la présidence, et s’empare de l’aéroport d’Abidjan au terme de combats violents avec l’armée ivoirienne. Qui a donné cet ordre de destruction ? D’après plusieurs sources proches du dossier, le général Poncet en a pris l’initiative, probablement en concertation avec son chef d’état-major, le général Henri Bentégeat. Le président de la République, pourtant chef des armées, n’aurait été prévenu qu’a posteriori. Informé vers 14 h 20 par Michel de Bonnecorse, le conseiller Afrique de Chirac, que le président de la République a donné l’ordre de détruire les deux Sukhoï, l’ambassadeur Le Lidec se montre dubitatif : «Je me demandais comment, un samedi, il peut réagir ainsi aussi vite, et ma deuxième réaction est de dire : "Vous êtes complètement fous à Paris, ils vont tous s’en prendre à la population française."»

 

Le général Poncet ne répond plus

 

De fait, la situation dégénère aussitôt à Abidjan. Les partisans de Gbagbo prennent la rue, s’attaquant aux intérêts et à la communauté française. En quelques jours, près de 8 000 personnes sont évacuées en urgence de Côte- d’Ivoire. L’exode le plus massif depuis la fin de la guerre d’Algérie. Les «patriotes» pro-Gbagbo tentent de traverser les deux ponts au-dessus de la lagune qui conduisent à la base française adossée à l’aéroport. Le général Poncet, un ancien des forces spéciales, ordonne à ses hommes de prendre leur arme de poing : il craint que la base ne soit rapidement submergée par la foule. Dans la nuit, des hélicoptères de Licorne tirent durant plusieurs heures devant la foule sur les ponts pour en bloquer l’accès. «On est passé à deux doigts de l’humiliation de l’armée française», dit Poncet à la juge Sabine Khéris chargée de l’enquête à Paris.

 

Révolté par la mort de ses hommes à Bouaké, débordé à Abidjan, Poncet prend les choses en main, et rend compte après coup à Paris. Le pouvoir politique est dans le bleu, la ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie, hors jeu. «Poncet est dans son bunker, et il ne communique avec personne», témoigne l’ambassadeur Le Lidec. C’est à ce moment qu’intervient un épisode clé : une colonne de blindés français, descendue de Bouaké dans la nuit du 6 au 7 novembre, se retrouve face à la résidence de Gbagbo. Une erreur de guidage, plaident les militaires qui devaient se rendre à l’hôtel Ivoire voisin, lieu de regroupement pour les ressortissants français. Sa tour est pourtant visible plusieurs kilomètres à la ronde. «Ce n’est pas possible», tranche Le Lidec. Se croyant encerclés et paniqués, Gbagbo et ses proches sont prêts à se rendre. Ils appellent l’Elysée qui dément qu’un assaut soit en cours. «A Paris, ils se sont dégonflés», aurait lancé quelques jours plus tard le général Poncet, selon une source bien informée.

 

Qui a donné l’ordre de viser les Français à Bouaké ?

 

Tous les acteurs de l’époque (militaires et politiques) dédouanent Gbagbo, totalement effondré quand il apprit ce qu’il appelle le «coup fourré» de Bouaké. Paris a rapidement incriminé les radicaux dans l’entourage du président ivoirien qui, dit par exemple Poncet, auraient voulu maquiller l’échec de l’offensive dans le Nord en frappant les Français. D’autres, comme l’avocat de nombreuses parties civiles, Me Jean Balan, penchent pour la thèse d’une manipulation qui aurait mal tourné. Entendu en avril à La Haye, où il attend son procès devant la Cour pénale internationale (pour son rôle dans la crise post-électorale de 2010-2011), Gbagbo évoque encore une «manipulation», sans plus de précision. Pour certains, le bombardement aurait dû viser un bâtiment censé être vide, mais où des soldats s’étaient réfugiés, donnant ainsi un prétexte à Paris pour châtier Gbagbo.

 

A l’appui de cette thèse, plusieurs faits troublants : aucune autopsie des victimes n’a été pratiquée comme le veut la règle, les prévôts (gendarmes) ont été bloqués dans leur enquête sur place. Surtout, la France a eu à sa disposition les pilotes et techniciens slaves (biélorusses, russes et ukrainiens) chargés des Sukhoï, fournis clés en main à Gbagbo par une entreprise biélorusse, via un intermédiaire français : Robert Montoya - un ancien gendarme de l’Elysée sous Mitterrand. Capturés sur l’aéroport d’Abidjan, une quinzaine d’entre eux ont été détenus durant quatre jours et «débriefés» par les services français. Mais leur interrogatoire est toujours classé «secret défense».

 

Dûment identifiés par les forces françaises déployées en Côte-d’Ivoire, les pilotes, eux, ont été interpellés au Togo par la police, quelques jours après leur fuite de Côte-d’Ivoire. Prévenues, les autorités françaises ont pourtant détourné le regard, refusant d’en informer la justice. Relâchés, les mercenaires se sont volatilisés. Michèle Alliot-Marie a déclaré, à plusieurs reprises, qu’aucun cadre juridique ne permettait de les entendre, ni de les poursuivre. Elle a, depuis, été formellement démentie devant la juge par son conseiller juridique de l’époque, David Sénat. Quant à Dominique de Villepin, alors ministre de l’Intérieur, mais toujours très proche des affaires ivoiriennes, il dit à la juge ne pas avoir été prévenu par ses services de l’interpellation des mercenaires slaves au Togo. Me Balan, qui accuse les deux ministres de mensonge, a demandé la saisine de la Cour de justice de la République. Il a été débouté.

 

Tout se passe comme si Paris avait quelque chose à se reprocher, donc à cacher. Une autre thèse circule : le Sukhoï-25, un avion peu sophistiqué, aurait commis une bavure. Sans attendre, les chefs militaires ont surréagi, plongeant Abidjan dans le chaos. «Durant cette crise de Bouaké, c’était le bordel partout : à l’Elysée, à la Défense, à l’état-major !» avoue un haut responsable français. Juger les pilotes slaves et leurs copilotes ivoiriens conduirait à raconter par le menu les turpitudes politico-militaires de cette Françafrique qui ne veut pas mourir. Et entre la justice, synonyme de cruelle vérité, et la raison d’Etat, le pouvoir à Paris a fait son choix

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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 17:30
Israël inaugure la ligne de production des avions F-35

 

05.11.2014 i24news.tv

 

Le ministre de la Défense Yaalon salue la coopération américano-israélienne sur un projet de 2,5 milliards $

 

Israel Aerospace Industries (IAI) a inauguré sa ligne de production des ailes de l'avion de combat F-35.

 

La ligne automatisée devrait produire environ quatre paires d'ailes par mois qui seront ensuite fixées au fuselage du F-35 aux États-Unis.

 

IAI devrait fournir plus de 800 paires d'ailes de F-35 au cours de la prochaine décennie.

 

La première paire d'ailes sera prête pour la livraison à la mi-2015.

 

Les ventes potentielles sont estimées à 2,5 milliards de dollars.

 

Lors de la cérémonie de lancement du fabricant israélien, le ministre de la Défense Moshe Ya'alon a décrit la participation de son pays dans le projet comme une preuve que les relations bilatérales étaient bonnes, en dépit des revers.

 

"La relation spéciale entre les Etats-Unis et Israël est plus forte que tout désaccord", a déclaré Ya'alon.

 

"Et il n'y a pas de différend sur la reconnaissance que le peuple d'Israël a besoin des États-Unis pour soutenir notre force et notre sécurité", a déclaré Ya'alon.

 

Une autre société israélienne, Elbit Systems Ltd, va produire des casques pour les pilotes. Susan Ouzts, vice-président des programmes internationaux à Lockheed, place la valeur de la contribution d'Israël au projet F-35 à 4 milliards de dollars.

 

Israël a par ailleurs acheté 19 F-35 à 2,75 milliards de dollars, et les livraisons devraient commencer en 2016, et pourrait bientôt commander entre 25 et 31 avions en plus, selon des sources militaires.

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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 12:50
Le ministre Vandeput reçoit des explications sur les capacités de la Brigade légère - Photo Jurgen Braekevelt

Le ministre Vandeput reçoit des explications sur les capacités de la Brigade légère - Photo Jurgen Braekevelt

 

04/11/2014 Stijn Verboven – MIL.be

 

Le nouveau ministre de la Défense, Steven Vandeput, a visité les quartiers de Bourg-Léopold et Marche-les-Dames le lundi 3 novembre 2014. Une prise de connaissance tant avec les militaires qu'avec les moyens des brigades légère et médiane.

 

« En tant que nouveau ministre de la Défense, je souhaitais me faire une bonne idée de l'armée », déclarait le ministre Vandeput. « Raison pour laquelle je visite les différentes composantes afin de me familiariser avec le personnel et leur matériel. » La visite a débuté dans la matinée à Bourg-Léopold où les unités d'appui et de combat de la Brigade médiane exposaient leur armement et leur matériel. « Je suis impressionné par la motivation et l'engagement de ces personnes », précise Vandeput. « J'apprécie également l'effort fourni par les hommes pour expliquer ce qu'ils font au profane que je suis. »

 

Photos : Jurgen BraekeveltPhotos : Jurgen BraekeveltPhotos : Jurgen Braekevelt
Photos : Jurgen BraekeveltPhotos : Jurgen BraekeveltPhotos : Jurgen Braekevelt

Photos : Jurgen Braekevelt

 

Le Centre d'Entraînement Commandos de Marche-les-Dames figurait au programme de l'après-midi. Le ministre y était informé des capacités de la Brigade légère. Les forces spéciales ont pu montrer, entre autres, comment libérer un otage détenu par des terroristes. Les para-commandos, quant à eux, ont excellé dans l'art de gravir une paroi rocheuse. « Je ne savais pas à quoi m'attendre et ils m'ont surpris », déclarait Vandeput. « Je suis impressionné tant par le matériel que par le professionnalisme de ces gens. »

 

Vidéo : Mathieu Duhembre

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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 08:55
Les cantonnements (1ere serie)

 

20.10.2014 ECPAD

 

Film d’actualité réalisé par la section cinématographique de l’armée et diffusé aux soldats et au public de l’arrière.

 

Durant la première guerre mondiale, l’immobilisme intermittent du front donne une grande importance au cantonnement de la troupe. Celui-ci prend divers aspects : tentes, « villages nègres », huttes.

Une section de mitrailleurs, revenant du combat, s’installe ainsi dans des abris de chaume, puis les soldats partent en corvée de terrassement. Des Marocains, ayant pris part à la bataille de Carency, bivouaquent en tentes individuelles et, attendant la distribution de vivres, certains jouent au loto tandis qu’un cordonnier répare un brodequin.

 

Voir la vidéo 

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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 08:55
Une rue au nom du 1er RCP

 

03/11/2014 Victor POULAIN - Armée de Terre

 

Le 23 octobre, 31 ans jour pour jour après l’attentat du Drakkar à Beyrouth, la « rue du 1er régiment de chasseurs parachutistes » a été inaugurée à Lavelanet, en Ariège.

 

C’est au cours d’une cérémonie commémorant l’attentat du Drakkar, dans lequel 58 parachutistes du 1er régiment de chasseurs parachutistes et du 9e régiment de chasseurs parachutistes avaient perdu la vie, que la plaque a été dévoilée. Une délégation du 1er RCP était présente, à l’invitation de M. Marc Sanchez, maire de la commune. Par cette action symbolique, la municipalité a voulu rendre hommage aux militaires du « régiment de l’Ariège » et souligner l’importance du devoir de mémoire qui se poursuit à travers les générations. La ville de Lavelanet a également souhaité démontrer l’intérêt que portent ses habitants au 1er RCP et renforcer le lien armée-nation.

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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 08:55
Canons et artilleurs

 

04.11.2014 ECPAD

 

Film d’actualité réalisé par la section cinématographique de l’armée et diffusé aux soldats et au public de l’arrière.

Sur le front des Vosges, des artilleurs se livrent à divers excercices de tir. Les uns servent un canon de 90 mm. Les autres une pièce de 120 mm de Bange, en lien avec des officiers de tir. En cas de menace ennemie, ils couvrent les armes sous des camouflages ou les déplacent.

 

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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 08:55
Euronaval - BPC : Bâtiment de projection et de commandement

 

29/10/2014 10:47 Economie et technologie

 

Le BPC offre une capacité de réaction interopérable. Ses missions : projection de forces par voie aérienne et voie maritime, conduite d’opérations de projection de forces depuis un poste de commandement embarqué, soutien des forces déployées et  assistance aux populations.

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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 08:50
Thales remporte un énorme contrat en Grande-Bretagne

Aquila, une coentreprise formée par Thales et une société britannique semi-publique NATS, va sécuriser l'espace aérien militaire britannique (Crédits : Thales)

 

30/10/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le ministère de la Défense britannique lance un "plan Marshall" pour moderniser le contrôle aérien militaire britannique. Le groupe électronique participe à une commande d'un montant de 1,9 milliard d'euros.

 

C'est une très jolie commande pour Thales qui était en manque de contrats de plus de 100 millions d'euros. Le ministère de la Défense britannique a annoncé mercredi avoir confié un contrat de 1,5 milliard de livres (1,9 milliard d'euros) à une coentreprise formée par Thales et de la société britannique NATS pour moderniser le contrôle aérien militaire, grâce au système Marshall, un service pour la gestion de la circulation aérienne sur les aérodromes militaires. Le contrat d'une durée de 22 ans comporte notamment un volet de 400 millions de livres (507 millions d'euros) d'investissements dans des radars de surveillance avancés et divers équipements comme des aides à la navigation et des systèmes de radio.

Le ministère de la Défense espère économiser un milliard de livres sur la période en fondant près de 70 contrats existants en un seul. Le programme concerne plus de 60 sites au Royaume-Uni et au-delà, notamment à Chypre, Gibraltar et aux Malouines, les îles disputées par l'Argentine. Au total, 100 sites militaires, dont 60 aérodromes, sont concernés.

 

Début du contrat en avril 2015

La coentreprise, baptisée Aquila, est formée par Thales, très implantée au Royaume-Uni, et NATS, la société semi-publique qui gère le trafic aérien civil en Grande-Bretagne et dans d'autres le pays. Le contrat confié à Aquila débutera le 1er avril 2015.

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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 08:30
Les Belges luttent contre les mines dans le golfe Persique

Photos : US Navy

 

04/11/2014 Hubert Rubbens -  MIL.be

 

Une équipe belgo-néerlandaise de la Marine est embarquée sur le navire de commandement USS Ponce depuis le 19 octobre. Elle participe à l'exercice international de lutte contre les mines dans le golfe Persique et le détroit d'Ormuz.

 

L'International Mine Countermeasures Exercice (IMCMEX), qui en est à sa quatrième édition, compte 44 pays participants et est dirigé depuis la base navale américaine de Manama au Bahreïn. En marge des opérations de sécurisation des voies navigables, la lutte contre les mines est le véritable enjeu de l'exercice.

 

Le golfe Persique est divisé en plusieurs zones dans lesquelles tous les pays effectuent chaque semaine divers exercices de lutte contre les mines avec le concours de l'équipe belgo-néerlandaise de l'Amirauté Benelux (ABNL). Grâce à une excellente collaboration avec les officiers japonais au sein de l'état-major, deux mines ont déjà été localisées par un chasseur japonais dans la zone d'entraînement ABNL. Malheureusement, plusieurs exercices ont dû être annulés en raison du passage d'un cyclone tropical qui s'est formé dans le Nord du golfe Persique.

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