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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 14:55
14 Juillet 2014 : une fête, des anniversaires

 

11/07/2014 Armée de l'air

 

Cette année, le 14 Juillet est l’occasion de célébrer de nombreux anniversaires de grands moments historiques. Notamment au sein de l’armée de l’air qui souffle début juillet ses 80 bougies.

 

À travers le blog que la rédaction vous propose, entrez dans les coulisses du défilé avec les répétitions en vol et au sol, ainsi qu’une présentation des acteurs du jour-j.

 

Découvrez le blog du 14 juillet 2014 

 

 

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 14:50
A400M arrival to RIAT

 

11.07.2014 Airbus DS

 

A400M brings the global air chefs from RAF Brize Norton to the Royal International Air Tattoo 2014.

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 14:40
Trente soldats tués par des missiles Grad dans l'est de l'Ukraine

 

11.07.2014 Romandie.com (ats)

 

Des séparatistes prorusses ont tué vendredi au moins trente soldats et gardes-frontière, a annoncé un conseiller du ministre ukrainien de l'Intérieur. Cette attaque meurtrière avec des missiles Grad a visé un poste-frontière dans l'est de l'Ukraine. Petro Porochenko s'est dit cependant prêt à un "cessez-le-feu bilatéral" dans l'est séparatiste.

 

Si le bilan est confirmé, il s'agirait de l'attaque la plus meurtrière menée par les autonomistes contre les forces de sécurité ukrainiennes depuis la fin du cessez-le-feu unilatéral le 30 juin. L'attaque a été lancée vers 05h00 contre le poste-frontière de Zelenopillya dans la région de Louhansk, a précisé une source militaire.

 

"Au moins trente (ont été tués). Il n'est pas exclu que le nombre de victimes augmente", a ajouté Zorian Chkiriak, conseiller du ministre de l'Intérieur Arseni Avakov. "Je pense qu'une réponse ne mettra pas longtemps à venir après cet acte terroriste sanglant", a-t-il dit.

 

Mi-juin, des rebelles avaient abattu dans la région de Louhansk un avion-cargo, tuant 49 membres des services de sécurité ukrainiens.

Entretien Merkel-Porochenko

 

Si les séparatistes prorusses ont rejeté jusqu'ici toutes les offres de négociations d'un cessez-le-feu, Petro Porochenko s'est toutefois dit lui prêt à un "cessez-le-feu bilatéral", dans un entretien téléphonique jeudi soir avec Angela Merkel.

 

"Le président a dit qu'il était nécessaire d'assurer le contrôle sur la frontière afin d'arrêter le transfert d'armes et de combattants depuis la Russie ainsi que la libération de tous les otages et le lancement des négociations inconditionnelles", selon les autorités ukrainiennes.

 

Selon Kiev, Mme Merkel a souligné que les représentants d'une mission de l'OSCE présente dans l'est de l'Ukraine n'avaient "pas accès aux postes-frontières à cause des agissements des combattants".

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 13:50
UK's New Armour Reinforcement Regiment Officially Launched

 

07.07.14 British Forces News

 

The UK's new Armour Reinforcement Regiment has been officially launched in Bovington. The Royal Wessex Yeomanry with it's squadrons in Dorset, Devon, Wiltshire and Gloucestershire will be the only reserve unit in the Army's reaction force.

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 12:55
L’escadron de guerre électronique 48.530 tire sa révérence

 

11/07/2014 Armée de l'Air

 

Le 24 juin 2014, une cérémonie a marqué la fermeture de l’escadron de guerre électronique (EGE) 48.530, basé au Fort des Adelphes à Jeuxey, dans les Vosges. 

 

Répartis sur trois sites (Grostenquin, Jeuxey et Chenevières), les aviateurs de l’EGE sont chargés de la simulation de menaces sol/air au profit de l’entraînement des équipages français, allemands et américains. En effet, l’escadron travaille pour le polygone de guerre électronique, organisation tripartite située de chaque coté de la frontière allemande (voir encadré). Chacune des nations est régulièrement amenée à s’entraîner au cours d’exercices interalliés et interarmées, comme en juin dernier lors d’une campagne SA8-FR. Après la cérémonie, une dernière mission a d’ailleurs été réalisée pour les équipages de Mirage 2000D de la base aérienne (BA) 133 de Nancy-Ochey.

 

Dès le 1er septembre 2014, date à laquelle l’EGE fermera officiellement ses portes, les autres unités du PGE prendront le relais pour assurer les missions menées par les 23 aviateurs de l’escadron, en utilisant les moyens radars de Grostenquin, Jeuxey et Chenevières et des moyens mobiles. La BA 133 sera quant à elle chargée de la gestion de l’espace aérien dédié au PGE. Au sein du polygone, l’armée de l’air sera désormais représentée par les aviateurs intégrés au sein du centre de coordination du PGE, implanté en Allemagne, à Bann, à quelques kilomètres de la base aérienne de Ramstein. 

 

Zoom sur le polygone de guerre électronique

 

L’escadron de guerre électronique 48.530 tire sa révérence

 

Alors que l’utilisation de système d’armes sol/air s’étend en Europe dans les années 1970, la France, l’Allemagne et les Etats-Unis créent le Polygone de guerre électronique en avril 1979. Dédié à l’entraînement des équipages, il se situe en territoire franco-allemand, avec trois sites en France (Chenevières, Épinal et Grostenquin) et quatre en Allemagne (Bann A, Oberauerbach, Pirmasens et Bann B, qui coordonne l’activité des sept sites). Chaque nation apporte sa contribution à ce système tri-national. Les Allemands mettent à disposition leurs espaces aériens et des systèmes d’armes réels, les Américains le programme de restitutions d’exercice EPICCCS et des simulateurs, et la France des sites en basse-altitude à partir desquels des missions diversifiées et proche de la réalité sont réalisables.

 

Ordre du jour de dissolution de l'EGE 48.530

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 12:50
Article 346 and the qualified application of EU law to defence

 

For decades, the defence sector has been considered as being outside the scope of application of EU law. But excluding defence from the internal market has contributed to market fragmentation, a lack of competition and a strong national preference in procurement – all of which have encouraged, in turn, inefficient spending, the unnecessary duplication of capabilities, and sub-optimal levels of competitiveness for Europe’s industry.

From a legal standpoint, this is mainly due to the fact that Article 346(1)(b) of the Treaty on the Functioning of the European Union (TFEU) was read as excluding the whole defence sector from the remit of EU law. On the basis of established case law of the Court of Justice, however, it is now clear that this is – instead – a case-by-case derogation that is to be applied strictly in exceptional situations.

 

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 12:40
Ukraine : combats à l'aéroport de Donetsk

 

11/07/2014 Par Lefigaro.fr (AFP)

 

Des combats à l'artillerie lourde faisaient rage aujourd'hui autour de l'aéroport de Donetsk, chef-lieu de la région séparatiste prorusse dans l'est de l'Ukraine, le président Petro Porochenko laissant entendre que les conditions pour la trêve réclamée par les Européens n'étaient pas réunies.

 

Suite de l’article

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 12:35
Vietnam Buy More Bastion-P and Su-30MK2 ?

Bastion P missile complex of the Vietnamese Navy (photo : DatViet)

 

11.07.2014 Defense Studies

Russian news leads from defense industry source report from the Russian Defense Ministry said Vietnam intends to purchase additional missile battalion 3rd Bastion-P.

Russia News report led the defense industry source from the Russian Defense Ministry said that Vietnam intends to purchase additional missile battalion 3rd Bastion-P.

The source quoted a Russian representative to the meeting of the Intergovernmental Commission on military-technical cooperation is said: "In the current conditions and the contract is signed preparation, Vietnam has adequate short-term opportunity to become No. 1 partner of Russia cooperation in the field of technical cooperation - the military in Southeast Asia ".

According to the official, during the meeting, Vietnam and Russia had also discussed the possibility of buying more missile battalion coastal defense Bastion-P, as well as the multirole fighter Su-30MK2 and a number of air defense missile system.

This is an information gained special attention of many other countries. From the presence of Vietnamese Navy, Bastion-P complexes with anti-ship cruise missiles, supersonic Yakhont has quickly become the "shield of steel" of Vietnam.

Known as one of the weapons on shore marine world's most modern, combined arms Bastion-P missile missiles Yakhont supersonic anti-ship.

Design of Bastion-P allows it to float force to destroy enemy ships in all weather conditions, even in noisy environments enhanced electron.

Yakhont missile weighs about 3 tons, 8.9 m long, 0.7 m trunk diameter, 1.7 m wingspan. Shells are designed with large 4-door navigation in near the tail, the nose is in the air intakes for engine operation.

Yakhont jet engine supersonic static straight line speed allow more than 2 times the speed of sound. With such a large maximum velocity, very difficult opponents and react easily destroyed by explosive fragmentation warhead weighing 200-250kg.

According to international experts, Yakhont has the ability to destroy large warships with a single shot.

Navigation system, after leaving the Yakhont missile launchers will fly under the regime inertial navigation programmed. In the approach phase target, lead investor active radar (on missiles) will activate the search, detect targets at a distance of 75km.

In particular, at this stage missiles fly low altitude from sea clinging 5-15m. This factor is also enhanced survivability against missile air defense system on enemy warships.

Yakhont missile's range depends on flight mode: fly high orbit - low to allow the mixture to reach a range of 300 kilometers; low orbital flight - low gain range of 120km.

Yakhont missiles designed to integrate extensively on a variety of platforms (surface ships, submarines, aircraft, ground platform). Currently equipped with Yakhont mainly on coastal defense systems on land Bastion-P. A Bastion-P system can protect a coastline of 600km.

According to information from the Russian side, in 2011 Vietnam has received two battalions sea defense system in the Russian Bastion-P.

Armed with basic Bastion-P system includes: 4 self-propelled launcher vehicles carrying K340P (2 rounds each truck Yakhont missiles); vehicles carrying ammunition reserves; radar fire control Monolit-B; vehicle commander and logistics facilities, technical support.

(BaoDatViet)

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 12:35
Philippines : DND Bares Technical Specifications of P5.4-B ASW Helicopter Project

Philippine ASW helicopters to be armed with torpedoes and air-to-surface missiles (image : AgustaWestland)

 

10.07.2014 Defense Studies

The Department of National Defense (DND), in a supplemental bid bulletin, has revealed the technical specifications of its P5.4-billion anti-submarine warfare (ASW) helicopter project.

These include:

* Endurance of at least two hours in ASW configuration.

* Range of 240 nautical miles in full ASW configuration.

* Must provide individual crew stations for pilots and operational crew to safely operate necessary sensor/equipment during ASW and ASUW (anti-surface warfare) operations. Nevertheless, suppliers may present other options which are responsive to the requirements based on modern technologies being applied in other foreign navies.

* Shall be fitted with an automatic/main rotor blade fold system (if four bladed) and/or tail pylon fold system if longer than the ship's helicopter hangar.

* Identification Friend or Foe (IFF)/Selective Identification Feature (SIF).

* Portable downlink receiver, at least one brand-new unit per helicopter, must be ready to be installed in any surface ship or ground station specified by the Philippine Navy (PN), and must be interoperable with the installed data link system of the ASW helicopter.

Bid opening and submission for the ASW helicopter is set on July 15.p>Money for the two ASW helicopters will be sourced from the Armed Forces of the Philippines Modernization Trust Fund.

Acquisition of the two ASW helicopters is under the Medium Term Development Capability Plan for 2013 to 2017.

The contract includes munition, mission essential equipment, and integrated logistic support.

Winning bidders must be able to deliver the aircraft within 730 calendar days.

The PN earlier announced that it is looking at the possibility of acquiring the AW-159 "Wildcat" as its ASW helicopters.

The Navy is in the market for two ASW helicopters.

This is part of the country's Medium Term Defense Acquisition List for the next four years.

The ASW choppers will be assigned to the BRP Gregorio Del Pilar (PF-15) and BRP Ramon Alcaraz (PF-16).

The AW-159 (previously called the Future Lynx and Lynx Wildcat) is an improved version of the Westland Super Lynx military helicopter.

The AW-159 will serve in the battlefield utility, search-and-rescue and anti-surface warfare roles.

The helicopter has been ordered for the Royal Navy and British Army.

It is to enter service with the British Army in 2014 and with the Royal Navy in 2015.

It has a crew of two, a maximum speed of 291 km/h (181 mph), range of 777 km (483 miles), ferry range of 963 km (598 miles) and an endurance of one-and-a-half hours (fours hours and 30 minutes if fitted with auxiliary fuel tank).

The AW-159 is fitted with forward firing CRV7 rockets and machine guns, pintle mounted machine gun, Sea Skua missiles and Sting-Ray torpedoes and depth charges.

The acquisition process for these ASW helicopters is expected to go on full gear once the PN completes its five AW-109 order deal from AgustaWestland by the third quarter of 2014.

(PNA)

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 12:35
Photos J.Bellenand- Marine Nationale

Photos J.Bellenand- Marine Nationale

 

11/07/2014 Sources : EMA

 

Le 7 juillet 2014, à la demande du président de l’Assemblée polynésienne, le contre-amiral Anne Cullerre est venu présenter aux élus le programme de rénovation des équipements de surveillance géomécanique TELSITE 2 situés à Mururoa.

 

TELSITE est un système de surveillance des déformations naturelles de l’atoll. Mis en place dans les années 1980, il est constitué d’un ensemble de capteurs situés sur l’atoll et dans ses sous-sols. Après plus de trente ans de fonctionnement, il nécessite d’être modernisé.

 

A Papeete, le contre-amiral Cullerre s’est exprimé devant une trentaine de parlementaires de l’Assemblée polynésienne  sur la nécessité et les modalités de la transformation de ce système. Le directeur du centre d’expérimentations nucléaires en Polynésie (CEP), le capitaine de frégate Rondy, a ensuite effectué une présentation technique du système TELSITE 2.

 

Les préoccupations des élus ont porté sur le devenir de l’atoll de Mururoa et son environnement radiologique. Cette réunion leur a permis d’éclaircir certains sujets et d’avoir une vue d’ensemble sur ce projet phare pour la Polynésie. La volonté manifeste de transparence a d’ailleurs été saluée.

 

La rénovation du système TELSITE sera longue et complexe et va nécessiter d’importants moyens. Les travaux, qui se dérouleront au moins jusqu’en 2016, seront effectués par plusieurs entreprises sélectionnées au terme de procédures d’appels d’offres. Ce projet pourra constituer une réelle opportunité pour le tissu économique local en permettant de mobiliser des entreprises polynésiennes.

 

Les FAPF contribueront directement à ce chantier en apportant un soutien aux différents acteurs concernés (organismes militaires, Commissariat à l’énergie atomique et entreprises civiles) tout en continuant à assurer la surveillance et la sécurité de l’atoll.

 

En coordination avec les Forces armées de la Nouvelle-Calédonie (FANC), les FAPF constituent un dispositif aéromaritime de premier plan sur le théâtre « Pacifique ». Cette importance stratégique du dispositif des forces prépositionnées est confirmée par le nouveau Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale

Polynésie française : présentation du chantier TELSITE 2 devant l’assemblée
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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 12:30
Les islamistes irakiens mettent la main sur des réserves d'uranium

 

MOSCOU, 11 juillet - RIA Novosti

 

Les rebelles irakiens ont mis la main sur 40 kg de composants à base d'uranium stockés dans les laboratoires de l'université de Mossoul, écrit vendredi le quotidien Kommersant.

 

Bien que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ait assuré que la matière volée ne représentait aucune menace, elle craint tout de même l'absence de contrôle de la substance nucléaire. Les experts interprètent les nouvelles de Mossoul comme une preuve de l'échec de la mission fixée par les Américains avant l'invasion de l'Irak en 2003 – exclure la possibilité d'utilisation d'une arme de destruction massive par les extrémistes.

 

Ce vol de 40 kg d'uranium a été révélé dans une lettre adressée par les autorités irakiennes au secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon. D'après son auteur Mohamed Ali Alhakim, ambassadeur d'Irak à l'Onu, ces substances, pourraient "servir à fabriquer une arme de destruction massive".

 

L'AIEA a appelé hier à ne pas céder à la panique: selon les experts de l'agence, il s'agit d'une matière faiblement enrichie qui ne représente pas de danger substantiel pour la sécurité ou le régime de non-prolifération. Toutefois, l'AIEA met en garde: "Toute perte de contrôle de matériaux radioactifs par le régulateur suscite des craintes". Par exemple, les terroristes pourraient utiliser l'uranium volé pour fabriquer une "bombe sale", dont l'explosion contaminerait le sol et les eaux par ses radiations.

 

La nouvelle du vol d'uranium a été annoncée quelques jours après l'adhésion de l'Irak à la convention de l'AIEA sur la protection physique des matières nucléaires. Les pays signataires s'engagent à chercher ensemble les substances volées et empêcher les éventuelles provocations impliquant leur utilisation. Toutefois, on ignore comment appliquer cet accord en Irak, où une grande partie du territoire n'est plus contrôlée par les autorités.

 

Les rebelles qui contrôlent un territoire situé entre Alep - au nord de la Syrie - jusqu'à la province de Diyala - dans l'est - ont également saisi une usine de production d'armes chimiques située à 70 km au nord-ouest de Bagdad. Elle n'est plus en service depuis longtemps mais ses entrepôts abritent 2 500 missiles désactivés contenant du gaz neuroparalytique (sarin et ypérite). Ces missiles ont été fabriqués pendant la guerre Iran-Irak de 1980-1988.

 

Les experts rappellent qu'en lançant les opérations militaires en Irak en 2003 les États-Unis avaient pour objectif d'anéantir les armes de destruction massive, ainsi que les matières premières et l'infrastructure nécessaires à leur fabrication. Selon Evgueni Satanovski, directeur de l'Institut du Proche-Orient, les événements en Irak "font s'effondrer toute l'idée de sécurité régionale avancée par les anciennes administrations américaines". "On ignore pourquoi il a fallu lancer une campagne pour qu'au final des terroristes largement plus dangereux que Saddam Hussein mettent la main sur l'infrastructure permettant de travailler avec l'uranium et les composants d'uranium", s'interroge l'expert.

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 12:30
Israël pilonne le Sud-Liban suite à un tir de roquette

 

TEL AVIV, 11 juillet - RIA Novosti

 

L'artillerie israélienne a pilonné le sud du Liban après qu'une roquette tirée depuis ce territoire s'est abattue sur le sol de l'Etat hébreu sans faire ni victimes, ni dégâts matériels, rapporte le service de presse de Tsahal.

 

"Une roquette tirée depuis le Liban est tombée dans un champ près de la ville frontalière de Metoula. Les troupes israéliennes ont riposté en ouvrant le feu sur la région depuis laquelle le tir avait été effectué", rapporte la source.

 

Ces dernières années, le nord de l'Etat hébreu essuie régulièrement des roquettes tirées par des groupes palestiniens basés au Liban.  Le mouvement chiite libanais Hezbollah, un des principaux ennemis d'Israël, respecte depuis la fin de la guerre de 2006 le régime de cessez-le-feu.

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 11:40
Innoprom-2014: un drone russe unique en son genre présenté au public

 

MOSCOU, 9 juillet - RIA Novosti

 

Tchirok, un drone unique et innovant de fabrication russe, a été fois présenté pour la première au public au salon international des technologies Innoprom qui a ouvert ses portes ce mercredi 9 juillet dans la ville d'Ekaterinbourg (Oural), rapporte la Corporation unie de construction d'appareils, conceptrice du projet.

 

"Une technologie de pointe – un châssis sur coussin d'air – permet au drone de décoller en l'absence de piste. Cette conception n'a pas d'analogue dans le monde. Il peut décoller et atterrir sur la terre, l'eau, la neige ainsi que sur des terrains marécageux", a indiqué le service de presse de l'entreprise.

 

Le prototype exposé au salon a déjà passé des tests à Joukovski, près de Moscou. Les appareils de ce type ne sont pas produits en série, précise la source.

 

Le drone Tchirok pourrait être utilisé dans la surveillance des zones de catastrophe naturelle et des routes. Dans le contexte militaire, il peut être employé comme drone de combat engagé dans le transport de bombes, de missiles et de projectiles de haute précision.

 

La masse de l'appareil au décollage est de 700 kg pour une charge utile de 300 kg. D'une portée de 2.500 km, ce drone est capable d'atteindre une altitude allant jusqu'à 6.000 mètres. 

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 11:40
La Russie pourrait exporter les missiles Iskander

Les systèmes de missiles tactiques Iskander-E

 

MINSK, 10 juillet - RIA Novosti

 

Les systèmes de missiles tactiques Iskander-E sont prêts pour l'exportation, mais une autorisation officielle est indispensable à cet effet, a annoncé jeudi Valeri Varlamov, chef de la délégation russe au salon international d'armement et de matériel militaire MILEX 2014 qui se déroule à Minsk.

 

"Les Iskander-E, de même que les S-400, sont prêts à être fournis à d'autres pays, mais pour ce faire, il faut une autorisation des administrations publiques", a déclaré M. Varlamov.

 

Il y a quelques années, le ministère russe de la Défense a annoncé que tous les systèmes sol-air S-400 construits jusqu'en 2015 ne seraient livrés qu'aux forces armées russes. Selon le ministère, même les alliés de la Russie, tels que la Biélorussie et le Kazakhstan, ne devaient recevoir ces armements ultramodernes que lorsque ces derniers auraient complètement équipé les dispositifs russes de défense antimissile et antiaérienne.

 

Et bien que de telles déclarations n'aient jamais été faites publiquement au sujet des missiles Iskander, la décision du ministère de la Défense s'appliquait entièrement à ce système d'arme, a indiqué jeudi à RIA Novosti une source au sein du complexe militaro-industriel russe.

 

Le système de missiles de théâtre Iskander figure parmi les systèmes de frappe les plus performants dont disposent les forces armées russes. Doté de différents types d'ogives, l'Iskander est en mesure de neutraliser des cibles très variées: des troupes adverses jusqu'aux centres de commandement souterrains. Les missiles peuvent au besoin être dotés d'ogives nucléaires.

 

Les essais du système ont pris fin en 2007. L'armée russe dispose actuellement de deux versions de cette arme: Iskander-M et Iskander-K. La version Iskander-E conçue spécialement pour l'exportation ne possède qu'un seul missile monté sur une rampe de lancement au lieu de deux.

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 07:56
Contre-offre de Rheinmetall au projet de Nexter Systems avec KMW

 

10/07 Thibaut Madelin, à Berlin et Denis Meynard à Saint-Etienne – LesEchos.fr

 

Rheinmetall veut racheter Krauss-Maffei Wegman avec qui Nexter Systems veut fusionner.

 

Nexter risque d’avoir de la concurrence pour son projet de rapprochement avec le fabricant allemand de blindés Krauss-Maffei Wegmann (KMW) . Selon « Handelsblatt », Rheinmetall, un autre groupe de défense allemand, prépare une offre sur KMW avec lequel il coopère sur plusieurs modèles dont le char Puma. « Des contacts ont eu lieu au plus haut niveau », rapporte le quotidien des affaires.

 

Le groupe de Düsseldorf envisage deux options pour la famille actionnaire de KMW. La première prévoit que celle-ci devienne le premier actionnaire de Rheinmetall, avec 25 % à 30% du capital, en échange de l’apport de leur société. La deuxième envisage une fusion entre l’activité de défense de Rheinmetall et celle de KMW, dont les tailles sont comparables. Un rapprochement germano-allemand pourrait entraîner des synergies de 60 à 70 millions, selon le « Handelsblatt ».

 

Rheinmetall a refusé de commenter, mais la société n’a jamais caché son intérêt pour son rival. Des discussions ont échoué à plusieurs reprises dans le passé, se heurtant notamment aux réserves de la famille Wegmann.

 

Le précédent Atlas Electronik

 

Attendu, ce rebondissement rappelle l’épisode Atlas Electronik. Fin 2005, Thales avait voulu acheter à BAE Systems cet équipementier allemand. Le britannique a finalement choisi l’offre de ThyssenKrupp et d’EADS, inférieure mais soutenue par Berlin. Le gouvernement allemand peut bloquer la cession de plus de 25% d’une société de défense à des étrangers.

 

Depuis son annonce, l’industrie allemande est prudente sur le projet Nexter-KMW. « Si cette opération réussit, je suis prêt à offrir une bouteille de champagne car ce serait un pas juste vers la consolidation de l’industrie de défense européenne », déclare aux « Echos » Georg Wilhelm Adamowitsch, directeur général de la fédération de l’industrie de sécurité et de défense (BDSV).

 

En France, parmi les syndicats de Nexter, seule la CGT s’y oppose. « Nous sommes pour des coopérations européennes, mais contre une alliance capitalistique qui conduirait à une spécialisation par pays, avec l’abandon de l’activité blindé en France », explique Jean-Pierre Brat, délégué syndical central. La CGT souligne que l’Etat français a obtenu dans les négociations avec KMW de protéger l’artillerie et les munitions, mais pas les blindés.

 

CGT contre, CFDT, FO et CFE-CGC ouverts

 

Premier syndicat maison, la CFDT refuse tout dogmatisme « On a posé des questions, demandé des garanties industrielles et sociales, ainsi que la création d’un comité de suivi avec le ministère », explique André Golliard, représentant des salariés au conseil d’administration. Hervé Duverger (FO,), estime que les salariés pourraient être rassurés par des commandes. En France, la notification du programme Scorpion est bloquée du fait du contexte budgétaire.

 

Enfin, le « oui mais » de la CFE-CGC reflète « l’espoir placé dans cette alliance européenne et le désir de plus de transparence sur la stratégie de notre direction et sur le type de portage que veut opérer notre actionnaire actuel », selon Pascal Poyade, délégué à Roanne (Loire).

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 07:55
Loi de programmation : promesse non tenue pour l’armée

 

10/07 Alain Ruello - lesechos.fr

 

Contrairement à ce que dit le gouvernement, la loi de programmation militaire (LPM) n’est pas respectée. Elle ressort même plus fragilisée qu’elle n’était déjà du projet de budget triennal 2015-2017. Sur chacune des années ­concernées en effet, 500 millions de crédits budgétaires ont été retirés, d’un trait de plume ! Soit 1,5 milliard au total, qui sera compensé (en principe) par autant de recettes exceptionnelles, c’est-à-dire par de l’argent provenant de la vente des bijoux de famille de l’Etat.

 

Bercy peut affirmer que le compte y est puisque l’addition des crédits budgétaires (amputés) et des recettes exceptionnelles (augmentées) reste conforme à ce qui était prévu. Sauf que ces recettes exceptionnelles sont par nature (très) aléatoires.

 

La LPM en prévoyait déjà 6,1 milliards entre 2014 et 2019, dont la moitié rien que sur 2015 et 2016. L’Etat ne pouvant plus compter avant longtemps sur le produit de cession des fréquences de la TNT, un quatuor de hauts fonctionnaires a été chargé de bâtir un plan B en urgence.

 

Le triennal augmente l’incertitude de 1,5 milliard puisque ce ne sont plus 6,1 milliards, mais 7,6 milliards qu’il faut trouver ! Remise de copie du quatuor attendue dans les jours qui viennent lors d’un conseil de défense qui s’annonce crucial pour la survie de la loi de programmation.

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 07:55
Budget de Défense : les comptes n’y sont décidemment pas

 

10.07.2014 Enderi.fr

 

Matignon a fait parvenir aux différents ministères les « lettres de cadrage », définissant les contours du budget que chaque ministère devra respecter. Sans explicitement passer à nouveau pour la variable d’ajustement, la Défense est loin de s’en sortir aussi bien que certains le supposent.
 

Un budget de l'état à réformer

Le principe fait consensus : le gouvernement doit faire des économies sur son budget, pour réduire son déficit et une dette abyssale qui approche désormais les 2000 milliards d’euros. Cela signifie très concrètement qu’il va falloir pour Matignon rendre des arbitrages, faire des choix, et donc des mécontents. Le chef du gouvernement doit fixer des priorités et trancher entre les efforts à faire et ce qui peut être remis à plus tard.

La logique de Manuel Valls n’est pas la pire qui soit, loin de là. On peut d’ailleurs détecter, derrière les lettres de cadrage envoyées récemment à l’ensemble des Ministères, un recentrage en douceur sur les fonctions régaliennes de l’Etat : sécurité, santé, éducation. A une exception près, mais elle est de taille : la Défense reste fragilisée. Grandement diminuée par des réformes simultanées et constantes depuis près 20 ans, la Défense a vu fondre ses effectifs et son budget : 44 000 postes supprimés rien qu’entre 2008 et 2013, et un budget dont la part dans le PIB a été presque divisée par deux en trente ans. Quel ministère pourrait prétendre avoir réalisé des efforts comparables, tout en assurant la continuité de ses missions ?

La perception médiatique

Dans son résumé à grand trait de la nouvelle, Europe 1 classe la Défense dans la catégorie de « ceux qui s’en sortent bien », allant jusqu’à expliquer doctement que le budget des armées va même légèrement augmenter sur la période (de 0,53 % entre 2014 et 2017). D’une part, puisque l’on peut supposer que le site s’exprime en euros courants, il s’agit bien d’une diminution relative du budget : malgré une inflation historiquement faible, on peut supposer qu’elle sera tout de même supérieure à 0,53 % sur trois ans. Le "pouvoir d'achat" de la Défense va donc diminuer.

Plus lucidement, le Huffington Post place la Défense dans la catégorie des « sacrifiés ». Il y en a en effet plusieurs bémols de taille dans les prévisions de budget pour la Défense. Premier coin dans le tronc des réjouissances : si le Ministère de la Défense conserve son budget prévu par la LPM, arraché de haute lutte par Jean-Yves Le Drian, ce n’est qu’en contrepartie de 7500 postes supprimés, rien que pour l’année 2015. Ce sont donc près de 650 millions d’euros qui seront retirés du budget, compensés en théorie par 250 millions d’euros du programme investissement d’avenir et 500 millions d’euros venant de « recette exceptionnelles », les fameuses « Rex ». Par Rex, comprendre pour l’essentiel la vente de fréquences aux opérateurs de téléphone et de la TNT.

Sauf que, par expérience sur les ventes de biens immobiliers, le Ministère de la défense sait très bien que les prévisions de Rex sont abusivement optimistes. De plus, compte tenu des retards pris dans les négociations autour de cette vente de fréquence, il est probable que les Armées ne verront pas un centime avant fin 2015 ou 2016. Au bilan, Valeurs Actuelles comme le Point font état d’un trou budgétaire prévisible de 1,5 à 1,77 milliards d’euros dans le budget de la Défense, rien que pour 2015. Les 6,1 milliards d’euros attendus entre 2014 et 2019 sont pour l’instant un mirage budgétaire, alors que les coupes sont bien tangibles.

Deuxième difficulté, d’ordre historique, pour les Armées : les budgets prévus par les lois de programmation successives n’ont jamais été respectés, peu importe que la gauche ou la droite soit au pouvoir. Si le « taux d’exécution budgétaire » de la LMP 2003-2008 a bien été de 98 % (ce qui représente tout de même près de 5 milliards en moins), celui de la LPM 1997-2002 a été de 87 %.

Beaucoup d'interrogations sur l'avenir

Les dénonciations alarmistes de la « juste insuffisance  » résonnent encore à nos oreilles, alors que l’on poursuit le démantèlement de l’outil de défense. Il est remarquable de noter d’ailleurs que ce n’est pas tant la politique de la gauche qui pose problème, que les conséquences des mesures décidées sous la droite. Aujourd’hui, alors qu’il n’est pas exagéré d’avancer que tous les indicateurs sont dans le rouge, la Défense bénéficie au moins d’un petit avantage : députés de gauche comme de droite s’alarment de la situation, tous faisant preuve d’une « certaine idée de la France ». C’est d’ailleurs cette mobilisation de gauche comme de droite qui a permis courant mai de contrer les velléités de Bercy sur un nouveau rabotage de la loi de programmation militaire. A l’époque les quatre chefs d’états-majors avaient également menacé de déposer képis et casquettes sur le bureau du chef des Armées, preuve inédite du sérieux de la situation.

Mais les fonctionnaires de Bercy sont rancuniers, confortés par une perception de plus en plus flou des enjeux de la Défense. Les arguments en faveur d’un démantèlement de la Défense sont souvent les mêmes : « nous n’avons plus d’ennemis à nos frontière », « nous n’avons pas à être les gendarmes du monde (et de l’Afrique en particulier) », « nous ne faisons qu’engraisser le complexe militaro-industriel »… Certes, l’Allemagne est bien plus dangereuse sur les terrains de foot que sur le Rhin, l’Afrique commence petit à petit à prendre en main les conflits du continent (avec un succès tout relatif), et la France reste, malgré un budget d'équipement réduit à peau de chagrin, un des leaders mondiaux de l’exportation d’armements.

Pour autant, la France est toujours membre permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU, et à ce titre, elle a beaucoup plus de devoirs que de droits, notamment celui de ne pas provoquer son déclassement en tant que puissance militaire. La crise Ukrainienne a rappelé à tous que l’hypothèse d’un conflit conventionnel dans le vestibule de l’Europe n’a rien du scénario de science-fiction. Ensuite, le shift stratégique des USA vers l’Asie-Pacifique a créé un appel d’air en région Sahélienne. Or la France est la seule puissance à disposer encore de la volonté politique et de moyens militaires pour éviter de faire de ces régions des bases arrières de mouvements terroristes. Croire que ces mouvements se contenteront à l’avenir de prospérer dans leur carré de désert serait faire preuve d’angélisme : Al-Qaida s’est appuyée sur ses base afghanes pour frapper les Etats-Unis en 2001. Enfin, si la France reste bien positionnée sur les marchands d’armements, c’est aussi parce que les fabricants hexagonaux se sont diversifiés dans les biens civils : 83 % des commandes auprès des membres du GIFAS ont été des commandes civiles. De nouvelles coupes budgétaires inciteraient d’ailleurs les industriels français du secteur à privilégier la production civile, quitte à délocaliser. Les conséquences sociales et industrielles de telles décisions seraient très lourdes.

Il n’est que temps de mesurer les conséquences d’années de gabegies, pendant lesquelles il a été demandé toujours plus à des armées auxquelles les décideurs politiques donnaient toujours moins. Si comme certains le pensent, "nous n'avons plus les moyens de nos ambitions", on pourrait répondre que nous n'avons pas forcément le choix de nos ambitions. Que celui qui assumera le déclassement de la France au second rang des puissances du monde avance d'un pas. Cela s'appelle la responsabilité, mais il n'y a guère plus que les militaires pour se souvenir de celle qui incombe à la Défense.

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 07:55
Les nouveaux gardiens de la LPM

 

7 juillet, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

Le fait est nouveau et inédit sous la cinquième République :  les véritables garde-fous de la bonne exécution de la Loi de Programmation Militaire (LPM), sont devenus… les parlementaires !  La très discrète « descente » à Bercy il y a deux semaine des parlementaires pour demander sur pièces les justifications au Ministère de l’économie de la réalisation des ressources exceptionnelles (REX), le prouve encore. Car sous l’impulsion des deux présidents des commissions Défense, Jean-Louis Carrère pour le Sénat et Patricia Adam pour l’Assemblée Nationale (mais aussi bien d’autres…), les parlementaires ont été présents, voire très présents durant toute l’élaboration à la fois du Livre Blanc qui fixe les ambitions de la Défense française et de la LPM, qui la met budgétairement en œuvre. De très nombreux rapports, parfois alarmistes ont mis le doigt là où le bât blesse. Puis ce fut l’ajout, grâce à leur détermination, de véritables verrous de sécurité insérés dans la LPM pour que la représentation nationale puisse s’assurer de sa bonne exécution et de son respect. Inédit ! Plus récemment, leur rôle a également été important dans la mobilisation générale de cette union sacrée «  Défense » (politiques, industriels, militaires…) contre Bercy qui souhaitait raboter d’un milliard d’euros par an le budget, pourtant initialement sanctuarisé par le Président de la République. Bref, c’est très activement que les parlementaires ont pris leur rôle de défenseur de la LPM très au sérieux et jouent dorénavant le rôle de gardiens des crédits de la défense contre Bercy.

 

Les nouveaux cerbères de la Défense

 

Un rôle nouveau, tout à fait en accord avec leurs pouvoirs et en respect de leurs attributions. Sauf que ce rôle est totalement inédit sous la cinquième République. On ne peut que se féliciter de cette prise de conscience très pro-active de la part de la représentation nationale sur l’un des plus gros budgets de l’Etat et surtout sur l’outil militaire de la France. La raison de cette mobilisation est double.

 

Premièrement, le ministre de la Défense a été un excellent facteur déclenchant de cette nouvelle volonté parlementaire. Lui-même très concerné par la sauvegarde de l’outil militaire de la France, Jean-Yves Le Drian a joué le rôle de catalyseur, donnant l’impulsion. Comme un chef de file derrière qui se mobilisent responsables militaires, industriels et politiques.

 

La seconde raison, c’est l’état de gravité de la situation de la Défense française. A force de grappiller le budget, la cohérence de l’outil militaire ne tient plus qu’à un fil, le modèle est devenu fragile, dans un contexte géostratégique où la menace impensable est redevenu possible et la surprise, la seule certitude. Avec une multiplicité d’opérations extérieures remplies par des soldats courageux dans des conditions lamentables. De tout cela les parlementaires sont bien conscients et cela motive leur combat.

 

Bras de fer contre Bercy

 

Car un véritable bras de fer s’est engagé entre la Défense, qui souhaite préserver son outil et le ministère de l’économie qui cherche dans sa logique purement comptable et constante à ponctionner le maximum d’argent sur un des plus gros budget de l’État. Ce qu’il fait d’ailleurs très bien ! Dernièrement encore en ponctionnant 350 millions d’euros par la loi de finance rectificative passée en juin ainsi qu’en promettant des ressources exceptionnelles (REX) qui, et les parlementaires ont pu le constater, ne seront pas au rendez-vous. Tandis que la Défense (DGA en tête) est en cessation de paiement ! Résultat, les parlementaires sont en ce moment très remontés, et bien plus qu’avant ! Car le constat est là : non seulement les REX ne seront pas au rendez-vous, mais chaque mesure palliative proposée par la représentation nationale se voit opposer un refus en bloc de la part du ministère de l’économie. Aucune solution, le dialogue avec Bercy est bloqué, au point mort… Sauf que, très remontés, les parlementaires ne vont pas s’arrêter là.  Et c’est pourquoi, la clause de revoyure, votée dans la LPM, sera activée en 2015. Les parlementaires vont alors se retrouver au centre du jeu. Des débats qui s’annoncent houleux ! Les élus nationaux se rendent bien compte, à travers leurs très nombreux déplacements, de l’urgence de la situation, à la fois sur l’état des forces mais aussi sur l’environnement géostratégique instable et imprévisible. A cause de Bercy, certains programmes sont en danger (y compris dans le volet dissuasion), mais le ministère de l’économie n’a sans doute pas pris la mesure de la détermination parlementaire. Le combat sera incessant pendant toute la durée de la LPM, car, prévisible, Bercy, le suscitera !

 

Alors que la plupart des pays européens désarment, excepté ceux de l’Est, Pologne en tête, conscients de l’imminence et de l’importance du danger, la France, elle tente de maintenir son outil, en devant aussi batailler en interne. Si elle ne sera plus capable, le fossoyeur sera bien identifié : Bercy. Si elle arrive à maintenir sa Défense, ses sauveurs le seront tout autant : le Ministre et les parlementaires !

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 07:55
Le 1er RIMa fête ses 30 ans à Angoulème


05.07.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Le 1er régiment d’infanterie de marine (1er RIMa) va célébrer le 30e anniversaire de son installation à Angoulême, après son départ de Granville (Manche). 

Le 1er RIMa (qui appartient à la 3e BLB) propose de faire découvrir, par le biais de photographies, les 30 années qui se sont écoulées depuis l’arrivée du régiment à Angoulême.

Cette exposition, gratuite, aura lieu du 11 au 25 juillet 2014 du mardi au samedi de 13h à 18h, à l’Hôtel Saint-Simon (15 rue de la Cloche Verte) à Angoulême.

Le site web du 1er RIMa: ici.

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 07:55
nEuron photo Dassault Aviation - A. Pecchi

nEuron photo Dassault Aviation - A. Pecchi

 

Jul. 10, 2014 By PIERRE TRAN and ANDREW CHUTER – Defense News

 

PARIS AND LONDON — Britain and France plan to sign a memorandum of understanding for the study of a combat drone, bringing their air forces closer to an advanced fighter program worth billions, defense ministry spokespersons of the two countries said.

 

On July 15, during the Farnborough International Airshow, Defense Ministers Philip Hammond and Jean-Yves Le Drian are due to sign the agreement to launch a two-year feasibility study for the high tech combat drone, the French spokesperson said.

 

The unmanned combat aerial system (UCAS) study is seen as a step toward preparing a successor to the Rafale and Typhoon fourth-generation fighters starting around 2035.

 

The memorandum lays the groundwork for a contract around September for an Anglo-French industry group to explore the technology and concepts, the French spokesperson said.

 

Dassault Aviation and BAE Systems will focus on the platform, Rolls-Royce and Snecma on the engine, and Selex ES and Thales on the sensors and electronic systems, the official said.

 

London and Paris have signaled high level political support for the planned UCAS. “Our target was set by our president and the British prime minister at the Brize Norton summit: to sign at Farnborough Airshow an agreement aimed at launching the feasibility stage worth more than €200 million (US $272 million),” according to prepared remarks for Le Drian on a June 12 visit to the Istres flight test center, southern France.

 

“The technology demonstrator project for the Future Combat Air System (FCAS), which aims to prepare together the generation of fighter aircraft after the Rafale and Typhoon, is without doubt the most ambitious cooperation plan on our road map in terms of equipment and defense industry,” he said.

 

The FCAS is a concept based on flying manned fighters such as the F-35 joint strike fighter and Rafale alongside unmanned combat aircraft.

 

“This is an important step in building the French-British UCAS project, which prefigures the launch of a program in two years’ time,” Dassault Chief Executive Eric Trappier said. “This combat drone could be an operational complement to existing fighters such as the Rafale.”

 

The feasibility study will work on “systems architecture, certain key technology and definition of the simulation methods,” the French ministry said on Jan. 31 after a letter of intent was signed at the Brize Norton meeting.

 

“The work consists of identifying the key technology and validating the technology through the use of simulation,” Trappier said.

 

Further tasks will be to examine the operational concept, set the specifications and estimate the cost of building a demonstrator, he said.

 

The study will also lay out the prospective FCAS program, including setting the role of each of the companies in the cooperative effort. There will be a search “for the most efficient cooperation possible,” he said.

 

One British executive said the study represented a step back from the more ambitious program that had originally been considered, but the curtailing of ambition was the right thing to do.

 

“Last year we were talking about a demonstrator program, now we have a study involving experimentation, trade-offs and other things that will inform a future demonstrator program. It’s building from the ground upwards,” he said.

 

A second British executive said the FCAS study was an important first step in a program critical to industry retaining the ability to produce combat-capable jets, a skill that was endangered by the partnership with the US in the F-35 program.

 

“The F-35 gave Britain great opportunities but also a huge problem as so many of the critical systems use US technology,” he said. “FCAS gives us a chance for some form of rebalancing. It’s a way back to the mainstream of systems development on combat jets.”

 

A joint FCAS program offers Britain and France the chance to retain industrial skills beyond Typhoon and Rafale, as well as improve operational sovereignty, he said.

 

The first British executive said the issue goes beyond the maintenance of skills and capabilities in France and the UK, but touched on the future of a number of leading aerospace suppliers across Europe.

 

“It’s vital for European aerospace as a whole,” he said. “There has been a lot of discussion about when or whether to involve other nations or continue to just align with France. My view, though, is that once we get beyond this stage we are going to need more money and more production volume than just two nations can supply.”

 

For now, though, prompted by defense ministers and others, industry from both nations are “working more collaboratively than ever before on this,” the second executive said. “There will be bumps along the road but the structure they have adopted with the industrial champions pairing off across the key sectors gives cause for optimism that we will get a balanced study which emphasizes the importance of systems, the power plant and weapons as well as the platform.”

 

If the studies across the industry partnerships goes well it could open the door to further collaboration outside of the FCAS program for companies that are normally bitter rivals, the first British executive said.

 

What happens after the study is delivered in 2016 prompts some uncertainty. “Where we go after the study is a good question. The French will likely want to get on and build a demonstrator whereas the British may want to go for an early assessment phase as they need to be confident they can justify the funding,” the second executive said.

 

Others disagreed, saying the British would likely also want to see a demonstrator as the next step, but that the strategic defense and security review set to follow next year’s May general election would set the tone for London’s future involvement in the program.

 

British Defence Procurement Minister Philip Dunne told Defense News that the two sides had moved forward on the unmanned air combat system study.

 

“Following the summit in January we are anticipating some further progress in the FCAS commitment and moving that on a step. That’s happening through the summer. We have a very strong relationship with France and it continues to grow,” he said.

 

Britain and France each has a technology base gathered from building and flying respectively the Taranis and nEuron UCAV demonstrators.

 

For the UCAS feasibility study, London and Paris will equally fund a total £120 million (US $205 million), and each country also will fund a total of £80 million for national studies on the unmanned fighter, a joint declaration from the Brize Norton summit said.

 

The study, which is predominantly technical, will involve the development and testing of elements of the systems required for a highly integrated vehicle like a UCAS.

 

Thales would supply the French components of the radar and electronic warfare, electro-optronics and sensors for targeting and situation awareness, line of sight and satellite communications, avionics sensors and computers, a company spokeswoman said.

 

Safran’s Snecma and Rolls-Royce have agreed on how to share the work if the demonstrator is launched.

 

Last year, the two companies handed a preparation phase report to British and French procurement offices. The report detailed how to mature and demonstrate key technology and operational aspects for a future combat drone.

 

“Each stage is important and this is starting to be significant, certainly on the financial front,” said Jean-Pierre Maulny, deputy director of think tank Institut des Relations Internationales.

 

Once the study is completed, an issue will be whether funds will be available to pursue the project, he said. Another question is whether the program will be opened to other European partners such as Germany and Italy.

 

The ministers are also due to sign an agreement for the exchange of British and French studies on an upgrade of the Scalp-Storm Shadow cruise missile, the French ministry said in a July 10 statement. MBDA builds the long-range weapon

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 07:55
Le général Boussard, commandanr le CSOA

Le général Boussard, commandanr le CSOA

 

09.07.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Le 1er juillet a vu la naissance du CSOA (Centre du soutien des opérations et des acheminements).

Cette nouvelle entité, résultant de la fusion du CICLO (Centre Interarmées de Coordination de la Logistique des Opérations, chargé du soutien des opérations) d’une part et du CMT (centre multimodal des transports) d’autre part, travaille dorénavant sous le commandement du général Boussard ex-commandant du CMT.

En janvier 2014, le CICLO, précédemment stationné à Montlhéry, s’était installé sur la Base Aérienne 107 de Villacoublay.

Le CSOA, un organisme interarmées (OIA), est placé sous l’autorité du CEMA, il reçoit ses ordres du CPCO. Il sera chargé de coordonner et de conduire le soutien logistique, ainsi que les acheminements au niveau stratégique pour les opérations extérieures, les missions intérieures et les exercices interarmées majeurs.

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 07:50
The European Investment Bank could help meet some of the challenges facing Europe’s struggling defence industry

 

July 10th, 2014 by Daniel Fiott * EUROPP Blog

 

European countries face significant challenges in funding defence research and development programmes. Among the most important are declining defence budgets, fierce international competition, and the increasingly expensive nature of high-end technologies. Daniel Fiott argues that the European Investment Bank could play a much greater role in Europe’s defence sector and serve as a life-line to defence research and development, dual-use projects and small and medium sized enterprises.

 

Read full tribune

 

* Daniel Fiott is a Research Foundation – Flanders (FWO) PhD scholar at the Institute for European Studies, Vrije Universiteit Brussel, where his research focuses on the European Defence Technological and Industrial Base. In 2013 he became a Senior Editor of the online magazine European Geostrategy. He is widely published on defence-industrial cooperation at the European-level.

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 07:50
Cassidian Tests & Services devient Spherea

 

10/07/2014 Par lefigaro.fr (AFP)

 

Cassidian Tests & Services, filiale d'Airbus Group spécialisée dans les bancs de tests pour les équipements aéronautiques, va être reprise par deux nouveaux investisseurs, gérant trois fonds, afin de devenir la société Spherea Tests & Services, a déclaré aujourd'hui à Reuters son PDG Christian Dabasse. Le PDG de Spherea assure travailler depuis neuf mois sur la nouvelle organisation et souhaite insuffler un esprit start-up dans la société.

 

Les nouveaux actionnaires sont ACE Management, à travers les fonds Aérofund 3 et Financière de Brienne, et l'Institut régional de développement industriel de Midi-Pyrénées (Irdi). Les deux fonds prennent la majorité du capital (43,04% pour ACE Management, 14,35% pour l'Irdi et 6,70% pour Financière de Brienne) et Airbus Group conserve 33,48% pour les trois ans à venir. Les dirigeants de la société conservent 2,44%.

 

La principale activité de Cassidian T&S, qui emploie 500 personnes, est de tester les équipements électroniques des avions civils et militaires et des hélicoptères.

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 07:50
Se sentant menacée par le Maroc, l’Espagne augmente son budget de la défense

 

16 juin 2014 - Par: Jalil Laaboudi - bladi.net

 

L’Espagne compte revoir à la hausse son budget défense au cours des cinq prochaines années, en raison de ses différends avec le Maroc autour des territoires marocains occupés par Madrid, notamment ceux de Sebta et Melilla révèle un rapport de Strategic Defence Intelligence, cité par le quotidien Al Massae.

 

La péninsule ibérique augmente son budget défense à l’horizon 2019, non seulement à cause de ses désaccords avec Rabat quant aux territoires marocains encore occupés par l’Espagne, mais aussi en raison des menaces sécuritaires représentées par des groupuscules terroristes.

 

Le budget de la défense espagnole estimée à 8 milliards de dollars en 2014, devrait enregistrer une croissance de l’ordre de 1,76% par an. Le pays portera ses dépenses en armement à 8,2 milliards de dollars d’ici 2019. Ce budget sera plafonné ainsi à une moyenne de 0,51% du PIB.

 

Le rapport intitulé "L’avenir du marché de la défense espagnol", nous apprend que Madrid devrait acquérir au cours de cette période notamment l’avion de transport militaire A400M S-80. L’Espagne veut aussi acheter le chasseur bombardier Eurofighter Typhoon, des hélicoptères d’assaut "Tigre" (franco-allemands), et des chars de combat allemands "Leopard".

 

Le sous-marin d’attaque à propulsion de type S-80, produit par Navantia, Société espagnole de construction navale, des équipements de cybersécurité et des drones, figurent également dans le programme d’armement espagnol au cours des cinq prochaines années.

 

Les prospections pétrolières menées par les deux pays au large de l’Atlantique, ont poussé l’Espagne à renforcer sa présence militaire dans les Iles Canaries en 2013, de peur qu’un conflit éclate avec le Maroc, en cas de découverte de pétrole dans la zone non délimitée entre les deux pays.

 

Le projet du Maroc d’acheter le sous-marin russe à la pointe de la technologie AMUR 1650, pour renforcer sa présence dans les eaux du détroit de Gibraltar et de la mer d’Alboran, dérangerait également au plus haut niveau l’Espagne.

 

L’état major de la marine espagnole observe avec inquiétude la base navale de Ksar Sghir, située près du port Tanger Med. Les trois corvettes de type Sigma commandées par le Maroc, en plus de la frégate de la classe FREMM, expliqueraient également la crainte de l’armée espagnole.

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 07:50
NATO PSYOPS in practice: Measures of effectiveness, interpreters and other key lessons

 

07/07/2014  Richard de Silva
 

Defence IQ recently spoke with Italian Army Colonel Marco Stoccuto, who has been serving as the PSYOPS Section Head at NATO Joint Forces Command for the past year. Stoccuto updates us on how lessons from Afghanistan and Libya are impacting the way in which the community is strategising its approaches to present and future operations…

 

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