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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 20:55
Review / Bilan Eurosatory 2014

 

by Coges - Eurosatory

 

Eurosatory 2014, the Land and Air-land Defence and Security Exhibition was held in Paris from June 16th to 20th 2014.
An exhibition of international dimension emphasized by the presence of six new countries, Eurosatory 2014 met the expectations of many professionals and governmental players.

Eurosatory remains the first global meeting for land and Air-Land defense. During this edition, the exhibition also confirmed it’s now-established implication in the areas of homeland security, civil security and safety of companies with the presence of many visitors and delegations involved in those sectors, of several Interior Ministry entities and over 50% of exhibitors offering various security solutions.

Presenting, as usual, a wide selection of materials and systems on show, an unrivalled number of exhibitors and the widest exhibition area, Eurosatory maintains its position as the international leader and appears as the major event for new products and innovations. From year to year Eurosatory improves its already complete cover of the Land and Air-land Defence and Security industries, imposing itself ever more as the event of reference.

 

Some figures that confirm the success of Eurosatory 2014:
 
Total area: 175,523 m²
1,504 exhibitors from 58 countries, 69% international
55 770 visitors
707 journalists
172 Official Delegations / 88 countries, 3 International Organizations.

 

 

 

 

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 20:45
Les 10 premiers véhicules ukrainiens KrAZ Shrek One ont été délivrés au Sénégal

 

22.06.2014 par Denys Kolesnyk - info-news.eu

 

Le premier lot de 10 véhicules blindés KrAZ Shrek One (Ukraine) a été délivré au Sénégal. En avril 2014, 10 véhicules blindés spéciaux KrAZ ont été délivrés à Dakar (Sénégal) du port Jabel Ali (EAU) par la compagnie « Dealex ».

 

Actuellement, on ne sait pas si le Sénégal est la destination finale de ces véhicules. Toutefois, ces véhicules sont adaptés pour une utilisation dans la région avec un risque accru d’utilisation d’EEI. Selon les tâches, KrAZ Shrek One est réalisé en trois versions : KrAZ Shrek One (véhicule de transport de troupes), KrAZ Shrek One RCV (véhicule utilisé pour le déminage), KrAZ Shrek One Ambulance.

 

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 20:20
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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 19:50
Le drone de combat X-47B de Northrop Grumman (Northrop Grumman)

Le drone de combat X-47B de Northrop Grumman (Northrop Grumman)

 

23 juin 2014 par Benoît Maraval – 45e Nord.ca

 

Communément appelés « robots tueurs », les systèmes d’armes létaux autonomes (SALA) suscitent de nombreuses interrogations et inquiétudes sur lesquelles l’ONU travaille actuellement.

Une autonomie progressive qui pose question

 

Contrairement aux drones qui restent télé-opérés par l’homme, les SALA doivent permettre, une fois programmés – d’identifier, de sélectionner et d’engager n’importe quelle cible sans intervention humaine.

Si les SALA n’existent pas encore, des armes intègrent déjà des applications dotées d’un certain degré d’autonomie parmi lesquelles :

- “Phalanx” pour le système de combat Aegis (Etats-Unis) qui combine un radar de detection et d’acquisition de cible avec un calculateur de position associés à un canon multitube.

- Le système autonome « Harpy » de détection et de destruction d’émetteurs radars, développé par Israël.

-  Le drone britannique Taranis (toujours en stade de développement)

-  Le drone de combat X-47B de Northrop Grumman

-  Les robots de surveillance Techwin par Samsung, déployés dans la zone démilitarisée entre la Corée du Nord et la Corée du Sud.

La multiplication de l’usage des drones ainsi que la progression de la robotique pourraient donc rapidement faire de ces technologies émergentes une réalité opérationnelle. Or, ces technologies soulèvent de nombreuses problématiques qui restent pour l’instant sans réponse :

-  Aucune définition précise et officielle des SALA n’a été agréée au niveau international

- Bien que de nombreux travaux sont en cours, le stade de développement technique des SALA est incertain

- La compatibilité de ces technologies avec le droit international (notamment avec le droit international humanitaire) est largement contestée

-  L’interrelation homme-machine et les questions éthiques – déjà problématiques dans le cas de l’utilisation des drones – soulevées par le développement des SALA n’a pas non plus fait l’objet d’études approfondies

- Les risques d’un recours à la force accru, d’une dissémination des technologies et d’une prolifération des SALA restent des sujets de réflexion théoriques.

 

Genève au travail

C’est justement pour tenter de répondre à ces questions que les Etats Parties à la Convention sur certaines armes classiques (CCAC) adoptée en 1980, ont décidé fin 2013 d’organiser une réunion d’experts sur le sujet afin de progresser sur ces différents sujets. Cette réunion s’est tenue du 13 au 16 mai dernier au siège des Nations unies à Genève et constituait le premier rassemblement international officiel d’Etats consacré au SALA.

Si toutes les interrogations précitées n’ont bien entendu pas reçu de réponse précise et définitive, certains éléments potentiels d’une future définition ont été évoqués, notamment la nécessité pour l’homme de conserver une forme de contrôle sur le système d’armes. D’un point de vue technique, la question de la marge d’erreur d’un « robot tueur » a également été soulevée.

Sujet de désarmement potentiel, les SALA pourraient également, selon certains responsables militaires invités à s’exprimer, être encadrés par des mécanismes de contrôle des armements – à l’image de certains dispositifs existants : registre des armes classiques des Nations unies, document de Vienne, traité sur les forces armées conventionnelles en Europe (FCE) – ce dernier étant malheureusement loin de représenter un « modèle » comme évoqué dans une chronique précédente.

Le président de la réunion d’experts, l’Ambassadeur Jean-Hugues Simon-Michel, représentant permanent de la France auprès de la conférence du désarmement, doit désormais élaborer un rapport de compte-rendu des débats qu’il soumettra à la prochaine réunion des Etats parties à la CCAC, prévue en novembre prochain.

 

La société civile en première ligne

La réunion a également offert l’occasion aux représentants de la société civile de présenter leurs positions sur les SALA. Outre le comité international de la croix rouge (CICR), de nombreuses autres ONG ont pu faire valoir leurs inquiétudes quant à la perspective de voir ces technologies naissantes être utilisées sur des cibles humaines de manière incontrôlée et imprévisible.

Afin de mieux faire entendre leur voix, 53 ONG venant de 25 pays se sont rassemblées depuis avril 2013 au sein d’une coalition intitulée « Campaign to stop killer robots », répétant ainsi le mode d’action qui a fait le succès de négociations passées sur le désarmement ou le contrôle des armements (campagne internationale pour l’interdiction des mines antipersonnel, campagne « contrôlez les armes », etc.).

Leurs principales préoccupations portent sur le droit international et sur la dimension morale de l’utilisation de « robots » armés dont l’autonomie leur conférerait droit de vie ou de mort sur un individu. Les ONG impliquées craignent également que l’emploi de SALA modifie le rapport des autorités politiques au recours à la force. « Envoyer des robots plutôt que des personnes sur la ligne de feu […] reviendrait à faciliter la décision d’entrer en guerre, générant ainsi davantage de conflits » s’inquiète Ian Kerr, directeur de la Chaire de recherche en éthique, droit et technologie de l’Université d’Ottawa et membre de la coalition « Stop killer robots ». Pour la section canadienne du mouvement, le gouvernement canadien doit prendre une part active dans l’interdiction préemptive des « robots tueurs », notamment en décrétant un moratoire national sur leur utilisation et en s’assurant que les activités liées au développement de SALA respectent le droit international humanitaire.

 

Le droit international au cœur des débats

Le débat juridique et la question des droits de l’Homme sont sans doute les points centraux des discussions en cours et à venir dans la mesure où, en l’état actuel de la recherche, il semble difficile pour un système d’armes automatisé de respecter en toutes circonstances le droit international humanitaire, en particulier les principes de distinction (discrimination entre cible militaire et populations civiles), de proportionnalité et de précaution.

Il y a 11 jours, le Rapporteur spécial sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires des Nations unies a présenté son rapport à Genève dans lequel il préconise au Conseil des droits de l’Homme de « rester saisi de la question des systèmes d’armes autonomes, et en particulier pour ce qui a trait aux droits à la vie et à la dignité », compte tenu du « risque que ces armes soient utilisées en dehors du champ géographique des conflits armés existants. ». En 2013, le Rapporteur spécial avait spécifiquement suggéré la mise en place de moratoires nationaux sur le test, la production, l’assemblage, le transfert, l’acquisition, le déploiement et l’utilisation de SALA.

En tout état de cause, une interdiction totale est sans doute difficilement envisageable. La nature duale de la robotique amène déjà de nombreux Etats à mettre en garde contre toute mesure ou décision trop ambitieuse sur les SALA susceptible de remettre en cause la recherche et le développement d’applications civiles potentiellement révolutionnaires dans les domaines de la santé, des opérations de sauvetage ou de l’agriculture.

Selon les sources, entre 4 et 8 pays développeraient actuellement des SALA ou auraient déjà déployé des systèmes aux degrés d’autonomie divers (Allemagne, Chine, Corée du Sud, Etats-Unis, Inde, Israël, Royaume-Uni, Russie). Rappelons cependant qu’au titre de l’article 36 du Protocole additionnel I aux Conventions de Genève de 1949, un Etat partie à l’obligation de déterminer si l’emploi d’une nouvelle arme est interdit par ces engagements internationaux. L’Iran, le Pakistan et l’Inde, entre autres, ne sont pas tenus par cette obligation.

De son côté, le Canada est le seul Etat partie à la CCAC dont la déclaration liminaire n’a pas été rendue publique lors de la réunion d’experts à Genève. Un éventuel rôle de premier plan du Canada dans les discussions onusiennes mériterait en premier lieu un niveau de transparence accru sur ce sujet.

Nous sommes donc loin d’assister à la réalisation du « complexe de Frankenstein » et les « robots tueurs » restent du domaine du fantasme pour certains, du cauchemar pour d’autres. Sarah Connor peut encore dormir tranquille, mais pour combien de temps ?

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 18:55
Hercule V3 photo RB3D

Hercule V3 photo RB3D

 

20/06/2014 Par Julien Bergounhoux

 

Le premier exosquelette français, Hercule, est exposé en ce moment au salon Eurosatory 2014 par son fabricant RB3D. Il est décliné en deux versions : l'une civile, à destination de l'industrie, et l'autre militaire, développée en partenariat avec la DGA et conçue pour déployer plus de puissance et procurer une meilleure protection aux forces armées.

 

RB3D, une PME bourguignonne spécialisée dans l’assistance à l'effort, a présenté le prototype de la version militaire de son exosquelette Hercule au salon Eurosatory 2014. Aurélie Riglet, chef de projet exosquelettes chez RB3D, était présente sur place et nous en a appris un peu plus sur ce projet innovant 100 % français.

 

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 18:54
Défense. Le Salon de l'armement bien morose

 

20 juin 2014 Philippe CHAPLEAU – Ouest-France

 

À Eurosatory, le Salon de l'armement terrestre, les exposants tentent d'ignorer la crise qui touche les budgets militaires.

 

La signature de deux ou trois beaux contrats très médiatisés ne doit pas cacher la réalité : le marché de l'armement et de la sécurité est touché de plein fouet par la crise économique et la fin des grandes opérations en Irak et en Afghanistan.

 

Eurosatory, qui se tient jusqu'à ce soir à Villepinte (Seine-Saint-Denis), est, à ce titre, une double vitrine : de la morosité budgétaire d'une part, de l'inventivité technologique et commerciale d'autre part. Ainsi, le fabricant américain de blindés Oshkosh a eu beau présenter son tout nouveau blindé M-ATV et sa variante destinée aux forces spéciales, il n'a pas réussi à faire oublier ses mauvais résultats et le licenciement de centaines d'employés.

 

Baisse du budget

 

Globalement, tous les fournisseurs d'équipements et de services américains sont en récession. La faute à la baisse du budget de la Défense, aux retraits d'Irak et d'Afghanistan qui font chuter les commandes des armées américaines. Face à cette crise, les industriels ont pris des mesures pour défendre leurs revenus et leur compétitivité : suppression d'emplois, ventes de filiales en mauvaise santé, fusions..., et recherches de nouveaux marchés.

 

Clairement, les ambitions sont dirigées vers l'Afrique et l'Asie, théâtres de crises en cours ou anticipées, ainsi que vers les opérations onusiennes de maintien de la paix. « Là, il y a encore de l'argent », résume l'un des dirigeants de SGF, entreprise française spécialisée dans la formation militaire. D'autres groupes tricolores ont créé des filiales à Washington pour être au plus près des centres de décisions. « Mais il n'y aura pas des contrats pour tout le monde », a prévenu le patron de DynCorp (17 000 employés), entreprise spécialisée dans le soutien militaire et sécuritaire.

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 18:40
Ukraine : la guerre pour le contrôle de la frontière avec la Russie

 

23/06/2014 Le Point.fr (AFP)

 

Des soldats ukrainiens étaient encerclés lundi par les rebelles pro-russes après une tentative de reprise du poste-frontière d'Izvarino, près de Lougansk.

 

Des soldats ukrainiens étaient encerclés lundi par les rebelles pro-russes après une tentative de reprise du poste-frontière d'Izvarino, près de Lougansk : la guerre pour le contrôle de la frontière avec la Russie continue dans l'est de l'Ukraine.

 

Les rebelles pro-russes, qui rejettent l'autorité de Kiev et ont proclamé l'indépendance de deux régions dans l'Est, se sont emparés de plusieurs postes à la frontière avec la Russie depuis le 5 juin et ont pris vendredi le contrôle d'Izvarino, à une cinquantaine de kilomètres de Lougansk, une place forte des séparatistes. "Les Ukrainiens comptaient sur une opération éclair pour reprendre Izvarino. Mais les choses ont tourné différemment. Maintenant, ils n'ont aucune chance de s'en sortir : ils sont encerclés, ils n'ont plus ni eau ni nourriture", a affirmé lundi à l'AFP un chef local des rebelles, Alexandre, 54 ans, qui se présente comme le commandant des forces de la région de Krasnodon, près d'Izvarino.

 

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 18:40
Un nouveau VTT ukraino-canadien présenté au salon Eurosatory-2014

 

19.06.2014 by Denys Kolesnyk - info-news.eu

 

Le Bureau d’Etat de design de Kyiv « Loutche » (Ukraine) en coopération avec le canadien « STREIT Group » a présenté un nouveau VTT VARAN-APC au selon Eurosatory-2014. Le système « Sarmate » de fabrication ukrainienne est installé sur ce VTT.

 

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 17:50
Destroyer deal boosts jobs in Portsmouth

A Type 45 destroyer enters Portsmouth Harbour (library image) [Picture Leading Photographer Dave Jenkins, UK MoD]

 

23 June 2014 Ministry of Defence and Defence Equipment and Support

 

A £70 million contract to support the Royal Navy's Type 45 destroyers will secure more than 100 engineering jobs.

 

The 2-and-a-half-year contract will protect around 100 highly skilled engineering jobs at BAE Systems in Portsmouth, the home port of the Royal Navy’s 6 Type 45 destroyers and future home of the Queen Elizabeth Class aircraft carriers. Further jobs will be sustained in the company’s wider supply chain.

The contract will ensure the effectiveness of these complex and capable warships is maintained, ensuring they are fit to operate effectively around the world.

Minister for Defence Equipment, Support and Technology, Philip Dunne, said:

This £70 million contract is good news for Portsmouth. It will protect the skills of around 100 expert engineers and makes clear that the future of the city’s ship support industry is bright.

Our Type 45 destroyers are the largest and most powerful the navy has ever had, featuring state-of-the-art equipment and weapons systems. It is essential that the ships receive top class support and Portsmouth has the skills needed to do this.

There is no question that the shipyard will continue to play an important role in the city’s future.

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 17:50
Le groupe Arelis remporte un contrat Airbus Defence & Space

 

18 juin 2014 par  Jacques Marouani - electroniques.biz

 

Arelis va développer un système constitué de baies RF et de leur pilotage pour des applications liées à la défense.

 

Expert français dans les secteurs de l’aéronautique et de la défense, le groupe Arelis vient d'annoncer la signature d’un contrat avec Airbus Defence & Space pour le développement de cartes électroniques, la conception de sous-ensembles ainsi que la fabrication et l’industrialisation de 4 modèles de baies différentes réalisant des fonctions de numérisation et de synthèse de fréquence.

 

Le groupe français réalisera, de plus, pour fin 2014, l’étude et les essais thermiques pour une baie ainsi que l’étude du rayonnement électromagnétique.

 

Membre du Gifas (Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales) et de Normandie Aerospace, le groupe français dispose d’une expertise de plus de trente ans dans ce secteur. Il dispose notamment d'un site, en Région Midi-Pyrénées, expert en traitement de signal et hyperfréquences pour des applications de télémesure et de transmission de données.

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 16:55
Thales provides effective protection for our troops, wherever they are in the world

 

230.06.2014 Thales

 

Thales has one objective: to design effective solutions to counter the threats

Protecting forces in the theatre of operations calls on a wide range of technologies — some of them simple, others much more complex. Thales has many years of experience in this field and has developed some particularly innovative solutions to protect soldiers against a broad array of threats.

These threats include improvised explosive devices, or IEDs. IEDs are low-cost weapons, but they are particularly devastating. Every year, many soldiers are wounded or killed by IEDs. With its ECLIPSE product for vehicles and STORM-H for dismounted soldiers, Thales offers effective solutions to counter the threat from remote-controlled IEDs.

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 16:50
Kieler Woche - videos

 

23.06.2014 Bundeswehr

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 15:55
JPO au 1er Régiment de Chasseurs

 

23.06.2014 Armée de Terre

 

Les journées portes ouvertes sont l'occasion pour les régiments de l'armée de Terre de faire vivre le lien armée-nation et également de faire rayonner une unité dans sa garnison. L'organisation des JPO au 1er RCH revêt un caractère particulier, car 2014 est l'année du centenaire de la 1re guerre mondiale et dans la ville de Verdun, ville historique, cette commémoration prend tout son sens. Ces journées permettent aux citoyens européens et internationaux en visite de se souvenir du sacrifice de nos anciens et d'aller à la rencontre des militaires français aujourd'hui engagés dans la défense du territoire national et aux quatre coins du monde sur les théâtres d'opérations extérieurs.

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 12:45
Côte d’Ivoire : fin du mandat 33 de la force Licorne

 

23/06/2014 Sources : EMA

 

Le 18 juin 2014, le mandat 33 de la force interarmées Licorne, placé sous le commandement du colonel Christophe Paczka, chef de corps du 2e régiment d’infanterie de marine (2e RIMa) du Mans, s’est achevé après quatre mois de présence en République de Côte d’Ivoire.

 

Au cours d’une cérémonie sur la place d’armes du camp de Port-Bouët, le colonel Christophe Paczka a passé le témoin au colonel Paul Sanzey, chef de corps du 27e Bataillon de chasseurs alpins (27e BCA) d’Annecy.

 

En présence des autorités politiques et militaires, le colonel Christophe Paczka a effectué une dernière revue des troupes avant de rendre les honneurs aux drapeaux puis de déposer une gerbe au monument aux morts du camp de Port-Bouët.

 

Durant ses quatre mois de mission, le mandat 33 de la force Licorne a participé à la reconstruction de l’armée ivoirienne. Près de 30 détachements d’instruction opérationnelle et technique (DIO et DIT) ont été mis en œuvre au profit de 600 militaires ivoiriens dans des domaines aussi variés que complémentaires : combat, instruction sur le tir de combat (ISTC), techniques d’intervention opérationnelle rapprochée (TIOR), systèmes d’information et de communication, maintenance ou encore sauvetage au combat.

 

Plusieurs actions civilo-militaires ont également été conduites au profit de la population, en particulier dans le domaine de l’éducation : rénovation d’écoles, distribution de kits scolaires…. Ces actions favorisent l’intégration de la force dans son environnement humain et contribuent à l’accomplissement de ses missions

 

Le colonel Paul Sanzey est accompagné d'un état-major tactique, d’une compagnie d’infanterie et d’une compagnie de commandement et de logistique issues du 27e BCA, d’un escadron de combat armé par le régiment d’infanterie de chars de marine (RICM) de Poitiers ainsi que de militaires issus de différentes entités, principalement dans le domaine du soutien.

 

Forte de ses 450 militaires, la force Licorne accompagne la réforme de l’armée ivoirienne et maintient une présence militaire en Côte d’Ivoire pour assurer la protection des ressortissants français.

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 11:45
Forces navales : Le navire-école La Soummam accoste à Kiel en Allemagne

Le navire école La Soummam, n°de bord 937, a accosté, jeudi, au port de Kiel en Allemagne, avec à son bord des élèves officiers en formation "LMD", de l'École supérieure Navire de Tamentfoust, indique le ministère de la Défense nationale dans un communiqué.

 

21-06-2014 elmoudjahid.com

 

Lors de cette escale, qui entre dans le cadre de l'exécution de la campagne  d'instruction "Été 2014", le navire école représentera les forces navales à la manifestation des journées portes-ouvertes sur les marines, organisée par la marine allemande au port de Kiel, précise la même source. Cette manifestation sera suivie un programme culturel, touristique et sportif, afin d'enrichir les connaissances des élèves officiers et de l'équipage du navire école La Soummam, note le MDN. Il est indiqué, à cette occasion, que le haut commandement de l'Armée nationale populaire (ANP) vise, à travers cette campagne, la mise en application pratique des connaissances théoriques des élèves officiers, acquises lors du cursus de formation à l'École supérieure navale, et de leur permettre de s'adapter aux conditions de la navigation maritime durant le parcours du détroit de Gibraltar de l'océan Atlantique en passant par la manche, la mer du Nord et la mer Baltique. À noter que les élèves officiers et l'équipage du navire ont été accueillis  par l'ambassadeur d'Algérie en Allemagne, Aouam Nour-Eddine, accompagné de l'attaché de défense près de l'ambassade d'Algérie en Allemagne et des membres  du corps diplomatique algérien. Une visite de courtoisie sera rendue par le commandement du navire aux  autorités civiles et militaires de la ville Kiel, conclut-on.

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 11:35
photo Defense Update

photo Defense Update

 

June 20, 2014 sd-magazine.com

 

Nexter Systems, Larsen & Toubro Limited (L&T) and Ashok Leyland Defence Systems have signed a consortium agreement to collaborate for the Mounted Gun System (MGS) artillery programme of the Indian Army.

 

The artillery system proposed for the MGS programme by the consortium led by L&T acting as prime contractor is a version of the well-known CAESAR® artillery system fitted onto a 6x6 Super Stallion chassis from Ashok Leyland. Unveiled for the first time at the DEFEXPO show in New Delhi in February 2014, the Indian version of the CAESAR® is also on display at the Nexter stand at Eurosatory 2014.

 

The partnership among the three companies is based on delivering the best solution and value to the Indian Army. The customization of the systems to fulfill specific Indian requirements will be done in cooperation between the three companies.

 

Nexter and L&T are already teaming for the Towed Gun System programme of the Indian ministry of defence, by proposing the TRAJAN® which is under evaluation in India.

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 11:30
Iraq: Europe’s problem too

 

22nd June 2014  – by Sven Biscop - europeangeostrategy.org

 

If there was one piece of good news about the war in Syria, it was that it had not spilled over into neighbouring countries where the risk appeared the greatest: Lebanon and Turkey. It was a close-run thing, and an incident can still provoke escalation, which may require military intervention to contain the war within Syria’s borders. And there is of course the enormous refugee problem.

Then the war spectacularly hit Iraq, as the Islamic State in Iraq and the Levant (ISIS) group that was fighting Assad in Syria took everyone by surprise by capturing large parts of the country, together with its Baathist and tribal allies. With the Iraqi armed forces melting away before them, ISIS advanced rapidly to within striking distance of Baghdad.

Nobody had been looking much at Iraq. Not the Europeans, because they regard it as a mess that the United States (US) created (and who can blame them for that, though some Europeans prefer to forget on which side of the debate they stood back in 2003) and that therefore the US has to solve. And not the Americans either, who are happy to be rid of the Iraqi problem (or so they thought) and are focused on getting out of that other quagmire, Afghanistan.

The new crisis constitutes another proof of the error of invading Iraq in 2003 and of the failure of the policies subsequently pursued (as if more was needed). Everyone is now looking to the US to rescue the government in Baghdad, including militarily. But Europe can no longer consider this to be just an American problem, for the stability of the entire Middle East is at stake. Furthermore, ISIS is exactly the group that many fighters originating from Europe have joined, which might pose security risks if and when these eventually seek to return.

So what is to be done? What can be done?

There is no military solution, President Obama was quick to state, but if ISIS’ advance cannot be stopped there will be no political solution either. Military action is required to halt ISIS and to take back the initiative. Nobody can expect the US to send its ground troops back in, but American air support is probably vital. Yet even a massive air campaign (which it probably will not be) will be ineffective if the Iraqi army cannot hold its ground.

Simultaneously, thorough political change in Baghdad, as rightly called for by Obama, must aim to placate other actors that are clearly involved in the rising in the north of Iraq. Only a truly representative government can isolate marginalised Sunnis from the extremist ISIS. Waiting until the brutality of their methods will work against them is no option.

Meanwhile the European Union (EU) and the US, together with the United Nations (UN) and Russia, have no option but to keep putting pressure on all parties in Syria to bring them to the negotiating table and end the war that is now fuelling instability in Iraq as well. In view of the stalemate, any agreement might have to include a continued role for Assad, at least in a transitional phase, for it to be workable. However much we may dislike the idea on principle, the crisis in Iraq and the urgency of a cease-fire has probably tilted the balance in favour of realism.

Does the West have any allies in this fight? The Kurds are holding their own, but encouraging them will further stimulate the fragmentation of Iraq. For the moment Turkey cooperates well with Iraqi Kurdistan, but it remains to be seen how Ankara will react if the Kurds scale up their ambitions. Iran is greatly concerned by ISIS’ slaughtering of Shia, but at the same time wishes to see the Shia-dominated government in Baghdad continue.

In any case, the attempt to involve Iran in the Syrian negotiations has to be kept up, for a settlement has to take into account the proxy war with Saudi Arabia that is going on. The West’s role is not to take sides, but to strive for a regional arrangement in which all find their place. Hence the strategic importance of the broader negotiations with Iran itself. Care must be taken not to jeopardise the outcome of these negotiations by appearing so eager that Tehran would no longer see a reason to make many concessions – European energy companies are especially chafing at the bit. Yet a ‘normalisation’ of relations with Iran would be a breakthrough indeed.

‘Normalisation’ can only go so far, in view of the serious human rights issues in Iran (such as the hanging of homosexuals), though the situation in Saudi Arabia, the West’s ‘ally’ in the Gulf, is hardly any better. But even a limited shift towards constructive relations on an issue-by-issue basis would be a game-changer for the Middle East and the Gulf – and there probably is a much bigger chance of transition in Iran, which is in many ways a much more open society than in Saudi Arabia.

Europe and the US could thus try to maintain an equidistant position between Riyadh and Tehran, further diversify energy supply, and stabilise the Middle East. As the US role vis-à-vis Iran remains constrained, for domestic political reasons, the EU is best placed to imagine an ambitious diplomatic scheme to take this forward.

 



If there was one piece of good news about the war in Syria, it was that it had not spilled over into neighbouring countries where the risk appeared the greatest: Lebanon and Turkey. It was a close-run thing, and an incident can still provoke escalation, which may require military intervention to contain the war within Syria’s borders. And there is of course the enormous refugee problem.

Then the war spectacularly hit Iraq, as the Islamic State in Iraq and the Levant (ISIS) group that was fighting Assad in Syria took everyone by surprise by capturing large parts of the country, together with its Baathist and tribal allies. With the Iraqi armed forces melting away before them, ISIS advanced rapidly to within striking distance of Baghdad.

Nobody had been looking much at Iraq. Not the Europeans, because they regard it as a mess that the United States (US) created (and who can blame them for that, though some Europeans prefer to forget on which side of the debate they stood back in 2003) and that therefore the US has to solve. And not the Americans either, who are happy to be rid of the Iraqi problem (or so they thought) and are focused on getting out of that other quagmire, Afghanistan.

The new crisis constitutes another proof of the error of invading Iraq in 2003 and of the failure of the policies subsequently pursued (as if more was needed). Everyone is now looking to the US to rescue the government in Baghdad, including militarily. But Europe can no longer consider this to be just an American problem, for the stability of the entire Middle East is at stake. Furthermore, ISIS is exactly the group that many fighters originating from Europe have joined, which might pose security risks if and when these eventually seek to return.

So what is to be done? What can be done?

There is no military solution, President Obama was quick to state, but if ISIS’ advance cannot be stopped there will be no political solution either. Military action is required to halt ISIS and to take back the initiative. Nobody can expect the US to send its ground troops back in, but American air support is probably vital. Yet even a massive air campaign (which it probably will not be) will be ineffective if the Iraqi army cannot hold its ground.

Simultaneously, thorough political change in Baghdad, as rightly called for by Obama, must aim to placate other actors that are clearly involved in the rising in the north of Iraq. Only a truly representative government can isolate marginalised Sunnis from the extremist ISIS. Waiting until the brutality of their methods will work against them is no option.

Meanwhile the European Union (EU) and the US, together with the United Nations (UN) and Russia, have no option but to keep putting pressure on all parties in Syria to bring them to the negotiating table and end the war that is now fuelling instability in Iraq as well. In view of the stalemate, any agreement might have to include a continued role for Assad, at least in a transitional phase, for it to be workable. However much we may dislike the idea on principle, the crisis in Iraq and the urgency of a cease-fire has probably tilted the balance in favour of realism.

Does the West have any allies in this fight? The Kurds are holding their own, but encouraging them will further stimulate the fragmentation of Iraq. For the moment Turkey cooperates well with Iraqi Kurdistan, but it remains to be seen how Ankara will react if the Kurds scale up their ambitions. Iran is greatly concerned by ISIS’ slaughtering of Shia, but at the same time wishes to see the Shia-dominated government in Baghdad continue.

In any case, the attempt to involve Iran in the Syrian negotiations has to be kept up, for a settlement has to take into account the proxy war with Saudi Arabia that is going on. The West’s role is not to take sides, but to strive for a regional arrangement in which all find their place. Hence the strategic importance of the broader negotiations with Iran itself. Care must be taken not to jeopardise the outcome of these negotiations by appearing so eager that Tehran would no longer see a reason to make many concessions – European energy companies are especially chafing at the bit. Yet a ‘normalisation’ of relations with Iran would be a breakthrough indeed.

‘Normalisation’ can only go so far, in view of the serious human rights issues in Iran (such as the hanging of homosexuals), though the situation in Saudi Arabia, the West’s ‘ally’ in the Gulf, is hardly any better. But even a limited shift towards constructive relations on an issue-by-issue basis would be a game-changer for the Middle East and the Gulf – and there probably is a much bigger chance of transition in Iran, which is in many ways a much more open society than in Saudi Arabia.

Europe and the US could thus try to maintain an equidistant position between Riyadh and Tehran, further diversify energy supply, and stabilise the Middle East. As the US role vis-à-vis Iran remains constrained, for domestic political reasons, the EU is best placed to imagine an ambitious diplomatic scheme to take this forward.

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 11:20
Drone Reaper de l’US Air Force – photo USAF

Drone Reaper de l’US Air Force – photo USAF

 

 22 juin Aerobuzz.fr

 

Au terme d’une année d’enquête, le Washington Post a recensé plus de 400 accidents de grands drones militaires américains depuis 2001. Les journalistes ont épluché plus de 50.000 pages de rapports d’enquête. Il en ressort que les causes essentielles de ces accidents qui ont entraîné la perte des engins sont liées à des problèmes mécaniques, à des erreurs humaines et aux conditions météorologiques. La plupart de ces crashs ont eu lieu lors de missions de guerre. Dans plus d’un quart des événements, l’accident est consécutif à une perte de contact avec le drone. Le ministère américain de la Défense fait remarquer, pour sa part, que le taux d’accident est en recul sensible au fil des ans.

 

Pour le Washington Post, les constructeurs de drones et les militaires ont une série de défis technologiques à relever pour améliorer la fiabilité de ces armes volants sans pilote. L’un des points faibles des drones est leur difficulté à détecter et s’adapter à une menace. Les caméras et senseurs embarqués ne remplacent pas les sens d’un pilote. Piloter un drone ne s’apparente définitivement pas à un jeu vidéo. C’est beaucoup plus complexe, d’où le taux des erreurs humains dans les causes d’accident. Des drones, conçus et fabriqués avec des tolérances moindre qu’un avion, présentent des défauts persistants. Enfin, la télécommunication entre le drone et son pilote demeure trop fragile.

 

Partant de son étude, le Washington Post estime qu’il est trop tôt pour ouvrir l’espace aérien aux drones.

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 10:55
Jean-Yves Le Drian annonce le transfert du commandement des forces aériennes à Bordeaux

 

21/06/2014 Par Hélène Chauwin

 

Le ministre de la Défense était à Cazaux en Gironde. Il a assisté au meeting aérien organisé pour les 100 ans de la BA 120. 

 

"L'Armée de l'air est en train de mettre en application son plan stratégique, ce qui amènera à faire de Bordeaux le pôle majeur de l'organisation de l'Armée de l'air" a-t-il expliqué.

 

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 10:55
Les restructurations de 2015 seront annoncées fin juillet


23.06.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Le cabinet de Jean-Yves Le Drian a confirmé que le ministre de la Défense dévoilera fin juillet (la date ne serait pas encore définie) la liste des unités et emprises qui seront supprimées, transférées ou réduites au cours de l'année 2015.

Lors de la présentation des mesures de restructurations, le ministre s'était engagé à annoncer annuellement les mesures de restructuration.

L'an dernier, le ministre avait ainsi annoncé le départ d'Orange du 1er régiment étranger de cavalerie pour Carpiagne (Bouches-du-Rhône) où le 4e régiment de dragons allait être dissout. Ce transfert et cette dissolution auront officiellement lieu le 9 et le 11 juillet prochains.

 

110 ri.jpg

 

Par ailleurs, le sort du 110e RI était alors scellé et ce régiment promis à la dissolution. A noter que demain mardi 24 juin aura lieu la cérémonie de dissolution de cette unité.

 

110ri2.jpg

 

Cette année, les rumeurs les plus insistantes font état de deux annonces de dissolution: celle du 1er RAMa et celle du 126e Ri de Brive. Le ministre parlera-t-il aussi de la brigade appelée à disparaître?

Détaillera-t-il aussi la liste des unités/services/écoles etc où seront supprimés les quelques 7 500 postes à passer à la trappe en 2015? C'est peu probable puisque le processus est éminemment compliqué, en particulier dans le domaine du soutien (où sont supprimés les deux tiers des postes appelés à disparaître dans le cadre de la LPM).

Affaire à suivre.

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 07:55
Les marins de Kronstadt à Saint-Nazaire

Le "Vladivostok", porte-hélicoptère de la classe Mistral construit pour la Russie à Saint-Nazaire. série d'essais à la mer en avril puis en mai. Photo Marine Nationale

 

20/06/2014 par François d'Orcival- V.A.

 

Mistral. Quatre cents marins russes vont s’entraîner sur le premier des deux bateaux commandés aux chantiers navals français. Même si les Américains ne sont pas contents…

 

Le pavillon de Saint-André flottera sur un quai de Saint-Nazaire, ce dimanche 22juin. Le Smolny, navire-école de la marine russe, y est attendu avec 400 marins à bord. Il devait appareiller, ce 18 juin, de son port d’attache de Kronstadt, situé sur la Baltique en face de la baie de Saint-Pétersbourg. Kronstadt est un symbole ancien de l’amitié franco-russe, car c’est dans ce port que le tsar Alexandre III accueillit pour la première fois une escadre française, commandée par l’amiral Gervais. Cela se passait le 22 juillet 1891 et ce fut le point de départ de l’alliance franco-russe. Les marins russes offrirent, selon la coutume de l’époque, le pain et le sel à leurs camarades français.

 

Il n’est pas sûr que les marins du Smolny aient eu connaissance de ces détails en se préparant à accoster à Saint-Nazaire ; il est aussi improbable que le nouveau maire de la ville portuaire, David Samzun, leur offre le pain et le sel. Les circonstances de cette visite sont un peu particulières, en effet. Ces marins venus de Kronstadt célèbrent pourtant la perpétuation de l’amitié franco-russe, puisqu’ils doivent prendre livraison du premier des deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) que les chantiers navals STX de Saint-Nazaire construisent pour la Russie. Mais si les circonstances sont particulières, c’est que les Américains ont tout fait pour empêcher cette livraison, au motif d’un embargo décidé par eux seuls sur les livraisons d’armes à la Russie de Vladimir Poutine, en raison de l’annexion de la Crimée. Les Français sont passés outre et les marins de Kronstadt vont s’entraîner à bord de ce bateau tout neuf qui est le leur.

 

Baptisé Vladivostok (le suivant s’appellera Sébastopol, du nom de la base navale russe de Crimée), ce bâtiment a effectué sa première sortie à la mer au début du mois de mars. Entre sa mise sur cale et sa mise à l’eau, il se sera écoulé à peine plus de deux ans ! Un record pour un bâtiment de ce tonnage (21 000 tonnes) et de cette dimension — il dépasse la hauteur du porte-avions Charles-de-Gaulle qui, lui, a été réalisé en quatorze ans. C’est d’ailleurs parce que cela avait trop duré que l’on a voulu aller bien plus vite pour construire un porte-hélicoptères.

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 07:54
La défense, outil de puissance de la France

 

20.06.2014 Tristan Barbageleta & Jean-Maxime Dick - portail-ie.fr

 

A l’initiative de l’Ecole de Guerre Economique et de l’Association des Entreprises Partenaires de la Défense et en partenariat avec l’ANAJ-IHEDN, s’est tenue la conférence « La défense comme outil de puissance de la France » à l’Ecole Militaire mercredi 18 juin. Etaient conviés à débattre quatre invités d’horizons divers, dont la lecture du sujet a ainsi pu se faire sous différents prismes.

 

Au-delà de la défense, la puissance comme priorité maximale.

En premier lieu, Marie Récalde, députée de Gironde et membre de la commission de la défense nationale a notamment mis l’accent sur l’importance vitale que représente le secteur de la défense pour notre économie nationale, notamment d’un point de vue local.

Christian Harbulot, directeur de l’EGE et associé du cabinet Spin Partners, dont le dernier ouvrage, Sabordage, est récemment paru, est allé au-delà de la dialectique puissance/défense. Proposant comme grille de lecture la doctrine japonaise de l’ère Meiji, « un pays riche, une armée forte », Christian Harbulot a mis en exergue la nécessité dépasser la notion de puissance afin ne pas s’en contenter mais de chercher son « accroissement ».

S’en est suivie une intervention du colonel Goya qui a particulièrement insisté au cours d’un exposé rappelant des dates clés sur l’utilisation des forces armées, sur la difficulté des milieux politiques à ne pas sombrer dans des « gesticulations » quant à l’usage de celles-ci. En effet, la tendance depuis les années 90 est à « l’engagement de moyens » sans doctrine précise, donnant lieu à des « errements » stratégiques.

La conférence s’est enfin achevée sur une intervention du président de l’ANAJ-IHEDN, François Mattens, soulignant l’importance du regard de la jeunesse sur la défense et le rôle de l’ANAJ dans la transmission et le « rayonnement de l’esprit de défense ».

 

La défense, un enjeu vital pour la France.

Il est indéniable que la défense est un outil de puissance, tant sur la scène nationale qu’internationale. Les récents débats sur le budget des armées ne font que souligner la vivacité d’un tel outil. Mais là où Marie Récalde a particulièrement porté son attention, c’est sur un aspect a priori moins visible. Car si la défense est une arme de la puissance, elle en est également une face de la crise économique. Ainsi, l’Etat doit faire montre d’une volonté d’acier pour maintenir notre potentiel technologique, notre potentiel industriel, et militaire. En effet, l’industrie de défense représente 65.000 emplois, elle s’exporte davantage que celle du luxe et cela va croissant. Le budget de la dissuasion nucléaire également, souvent décrié, ne comprend pas seulement l’entretien des ogives mais permet de participer à l’ensemble de l’activité, contribuant ainsi à la recherche et au développement. De fait, préserver et renforcer le secteur de la défense permettra de conserver notre autonomie nationale.

Toutefois, le risque d’un « Mai 40 administratif » et d’entrer dans une « spirale de la démobilisation » pour reprendre les paroles du Colonel Goya, n’est pas loin. Si la nécessité de maintenir au sommet de la hiérarchie des priorités le secteur de la défense, il n’en demeure pas moins que les effectifs des forces armées fondent, que les matériels s’usent et que le moral s’affaisse. A titre d’exemple, selon Michel Goya, la division Daguet, mobilisée lors de la Guerre du Golfe, représentait 10% du potentiel militaire français. Aujourd’hui, mobiliser une division est un véritable casse-tête.

Il fait remonter à l’attentat du Drakkar la rupture de la France dans l’utilisation de ses forces armées et d’un manque de vision stratégique globale. Si les années 60 ont été marquées par un usage rationnel de celles-ci, les décennies qui ont suivi ont vu leurs missions se transformer. Misions de sécurité intérieure ou encore d’interposition, autant d’engagements de moyens qui ne permettaient pas de répondre à la question « pour quoi nous battons-nous ? ». Si l’opération Serval semble avoir annoncé la fin d’un usage en demi-teinte par la classe politique, le théâtre centre-africain risque de faire de l’intervention au Mali une exception.

Cependant, compte tenu du contexte actuel, il ne suffit plus de « maintenir » ou « préserver » le secteur de la défense, mais plutôt d’aller au-delà afin de ne pas simplement chercher à être puissant et s’en contenter.

 

Aller au-delà de la préservation de notre défense comme outil de puissance : chercher l’accroissement de la puissance.

Il est important de revenir sur le concept de puissance, trop longtemps dévalorisé ou trop cadré. En France la puissance est soit associée à la dissuasion nucléaire, soit perçue comme une notion rétrograde. Or aujourd’hui, et plus que jamais, celle-ci reprend tout sens et se doit même d’aller au-delà, comprenant non plus sa conservation, sa défense, mais son « accroissement ». C’est ce qui fait la force de pays comme le Brésil, la Russie ou encore la Chine, qui ne perçoivent pas que la défense dans la « construction de leur puissance » mais « voient plus loin ». Ils associent défense de leur souveraineté à l’accroissement de leur puissance et c’est là que réside leur force.

La France doit donc définir une stratégie claire pour entrer dans cette logique. Car actuellement, un tournant décisif est en train de se franchir, tant dans le monde « immatériel », celui que l’affaire Snowden nous a révélé, que dans le monde matériel. En effet, d’une part, ce monde immatériel est en train d’être intégralement conquis par les Etats-Unis, et aucun objectif français n’indique où nous devons nous positionner dans ce monde, ni quelle doctrine mettre en œuvre pour ne pas être relégué au rang de spectateurs. D’autre part, cette même « totale puissance » est en train de subir de cuisants revers dans le monde matériel. A ce titre, la situation irakienne d’aujourd’hui illustre les « lourdes fissures stratégiques » de sa doctrine, dont les premiers signes d’essoufflement sont apparus suite à la chute de Saigon.

Malheureusement, si la question de la défense comme  outil de puissance est posée, il y un « interdit en France » qui ne permet pas d’aller plus loin, brouillant la réflexion quant à une stratégie plus globale. Jean-Yves Le Drian note « qu’il n’y pas de menaces à nos frontières, cependant les menaces, elles, n’ont pas de frontières ». L’accroissement de la puissance ne devrait pas en avoir non plus, et ce afin de ne pas se limiter uniquement à la préservation de la souveraineté. Ainsi, comme a pu le conclure Christian Harbulot, il faut donc bien inscrire ce débat au rang de « priorité maximale ».

 

Pour aller plus loin dans cette réflexion : la semaine de l'IE

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 07:30
stocks d'armes chimiques syriennes - source LdDef

stocks d'armes chimiques syriennes - source LdDef

 

MOSCOU, 19 juin - RIA Novosti

 

La Russie salue la coopération de Damas avec la Mission conjointe de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) et de l'Onu, a déclaré jeudi le porte-parole de la diplomatie russe Alexandre Loukachevitch, précisant que 93% des composants d'armes chimiques avaient été transférés hors de Syrie.

 

"Nous sommes, somme toute, satisfaits de l'évolution de ce processus [l'évacuation d'armes chimiques] qui s'effectue avec le concours actif de la communauté internationale. Nous portons une appréciation positive sur le niveau actuel de coopération entre Damas et la Mission conjointe OIAC/Onu dans l'application des décisions ad hoc du Comité exécutif de l'OIAC et de la résolution 2118 du Conseil de sécurité de l'Onu prévoyant le démantèlement des arsenaux chimiques qui sont aujourd'hui pratiquement réduits à zéro", a indiqué M. Loukachevitch.

 

Selon le diplomate, au 19 juin, "93% des stocks de précurseurs et de composants d'armes chimiques ont été transférés hors de Syrie dans un contexte politique et militaire extrêmement difficile".

 

M. Loukachevitch a en outre fait savoir que "tous les équipements nécessaires à la production d'armes chimiques avaient été détruits" et que les spécialistes de l'OIAC "avaient achevé l'évacuation d'ypérite, unique gaz de combat prêt à être utilisé".

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 05:55
Au capitaine Couture, la 1ère compagnie du «3»

Le capitaine François Couture (à g.) a pris hier le commandement de la 1 ère compagnie du 3 e RPIMa./ Photo DDM, Jean-Luc Bibal.

 

17/06/2014 La Dépêche du Midi

 

Il en va ainsi de la carrière d'un officier. Les temps de commandement d'une unité sont courts et souvent rares. En cela ils sont toujours vécus à mille pour cent par ceux qui y goûtent. Le capitaine Damien Micoulau, le commandant la 1ère compagnie du 3e RPIMa depuis deux ans, n'a pas échappé à cette règle. Hier, dans la cour du château de Pennautier, le jeune officier a confié le fanion au capitaine François Couture. Dans quelques semaines, Damien Micoulau rejoindra l'État-Major de l'armée de Terre.

 

Suite de l’article

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 05:55
Entraînement commun pour l’aviso Cdt Bouan et les légionnaires du 2ème REP

 

20/06/2014 Sources : Marine nationale

 

En mission de Posture permanente de sauvegarde maritime (PPSM) depuis le 2 juin 2014, l’aviso Cdt Bouan a effectué un échange sur plusieurs jours avec le 2e REP (Régiment étranger parachutiste) de Calvi.

 

Le 1er jour a été marqué par un entraînement de récupération et de mise en place de palmeurs. La mise à l’eau des palmeurs effectuée, l’exercice s’est poursuivi par une mise à terre de l’équipe de visite de l’aviso pour un exercice d’évacuation de ressortissants (RESEVAC). Réalisé en collaboration avec les légionnaires, cet exercice a été l’occasion de valider l’organisation RESEVAC du bord.

 

Plusieurs embarcations rapides du 2ème REP ont ensuite participé à un exercice de lutte contre les menaces asymétriques avec l’aviso à la mer. Trois légionnaires de la compagnie « Amphibie » y avaient embarqué pour 24h d’observation. Après une nuit à bord, ils ont débarqués à l’Ile Rousse et ont proposé de poursuivre l’échange par l’organisation d’une visite croisée le lendemain.

 

Une fois à quai, une quarantaine de légionnaires ont visité l’aviso et découvert le milieu de travail des marins.

 

L’échange fût très riche, une nouvelle interaction est déjà en projet pour la prochaine PPSM du mois de juillet.

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