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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 11:45
FS Floréal completes another successful counterpiracy operation with EUNAVFOR

 

19.06.2014 EUNAVFOR

 

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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 10:55
360Vue - photo Valeo

360Vue - photo Valeo

 

19/06/2014 ccfa.fr (autoactu.com 19/6/14)

 

A l’occasion du Salon de l’équipement militaire Eurosatory, Safran et sa filiale Sagem présentent un équipement de vision proximale à 360° pour véhicule militaire qui pourrait équiper le prochain VAB (véhicule de l’avant blindé) de l’armée française. Ce système composé de quatre caméras, offrant une image « sans couture » avec une résolution et un éclairage homogène, est directement issu du système « 360Vue » de Valeo. Il s’agit de la première application concrète du partenariat de recherche signé entres les deux entreprises en septembre 2013.

Sur le véhicule militaire, le système de vision à 360° permet d’avoir un « blindage transparent », c’est-à-dire de voir sans hublot, ni fantassin à l’extérieur qui assure la sécurité de proximité du véhicule. Il est couplé à une caméra à infrarouges et à un système de reconnaissance des silhouettes et des visages, deux technologies sur lesquelles Safran est leader européen et qui intéressent particulièrement Valeo. Les algorithmes de l’outil de reconnaissance faciale de Safran sont d’ailleurs d’ores et déjà utilisés par les équipes de recherche de Valeo pour développer un système de suivi de vigilance du conducteur qui pourrait être mis sur le marché dès cette année.

L’imagerie à infrarouges est une autre technologie que Valeo devrait utiliser à l’avenir, afin d’aider le conducteur à voir dans des conditions difficiles, de nuit ou dans le brouillard. Ce thème de recherche, sur lequel travaille les deux entreprises, a obtenu un financement par le fonds unique interministériel de la DGCIS dans le cadre de son 17ème appel à projets et est soutenu par les pôles de compétitivité Move’o, ViaMéca et Astech. Il doit déboucher sur le développement d’une caméra tout temps, à bas coût, capable de détecter les piétons, pour sécuriser la conduite de nuit et par mauvais temps, pour un usage civil et militaire.

« Par le passé, nous avons déjà équipé des Cadillac avec des caméras thermiques et même un écran à bord, avec le risque que le conducteur n’utilise que cet écran pour conduire », se rappelle Guillaume Devauchelle, directeur de la R&D de Valeo. « Aujourd’hui, l’infrarouge, et plus généralement le multispectral, s’inscrit dans un ensemble de source d’informations avec les systèmes de radars, d’ultrasons et de caméras, qui sont combinés pour fournir une analyse de la situation complète, fiable et sans fausse alarme, et alerter le conducteur du danger voir réagir à sa place, si sa vigilance est insuffisante. Tout cela à un coût compatible avec un véhicule de grande diffusion », ajoute-t-il.

« Ce système doit pouvoir équiper un véhicule premium dès 2016, à un prix de technologie divisé par 10, soit de l’ordre de 300 euros, puis d’ici à 2018-2020, un véhicule de moyenne gamme, avec un coût encore divisé par 10, soit de l’ordre de 30 euros », explique de son côté Thierry Dupoux, en charge du projet chez Safran. Ce calendrier s’inscrit dans le respect des objectifs de l’organisme EuroNcap, qui demande aux constructeurs d’équiper leurs véhicules de systèmes de freinage automatique d’urgence sur piéton de jour en 2016 et de nuit d’ici à 2018-2019.

Le dernier projet sur lequel les deux partenaires ont identifié des synergies est la « robotisation-dronisation » des véhicules. Sagem, numéro 1 européen des systèmes optroniques (associant optique et électronique) et des systèmes de drones tactiques, peut apporter son savoir-faire à Valeo dans le domaine de la voiture autonome, mais l’échange de technologie va aussi dans l’autre sens : « Nous avons testé, avec succès, sur notre drone, la dernière évolution du système de parking automatique de Valeo, qui sera très utile lors des phases de taxiing (roulage) des avions de ligne sur aéroport », indique M. Dupoux. Ce système de stationnement entièrement autonome de Valeo doit être proposé sur un véhicule de série dès l’année prochaine. « Nous avons encore bien d’autres sujets à explorer et d’échanges à opérer, comme par exemple sur la gestion des hautes températures ou les matériaux nouveaux », observe en conclusion M. Devauchelle, qui se réjouit de ce partenariat « pragmatique et simplifié par l’absence d’échanges financiers entre les deux partenaires ».

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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 09:30
Tawazun profitera de sa participation à Eurosatory 2014 pour présenter ses solutions innovantes et promouvoir l’industrie des E.A.U

 

source Tawazun

 

Spécialisée dans l’investissement stratégique, Tawazun est une entreprise dédiée au développement du secteur industriel des E.A.U (Émirats Arabes Unis) et plus particulièrement au secteur de la défense. L’entreprise se prépare à présenter ses innovations et produits de pointe en matière de défense à Eurosatory, le plus grand salon international de la défense et de la sécurité terrestre et aéroterrestres, qui se déroulera à Paris du 16 au 20 juin 2014.

Tawazun, présent sur le stand des Émirats Arabes Unis, présentera des produits émiriens conçus et fabriqués par un certain nombre d’entreprises du groupe Tawazun.

« Eurosatory est l’un des plus grands salons internationaux dans le domaine de la défense: c’est pour nous une occasion exceptionnelle de faire connaitre au monde entier nos solutions de sécurité intérieure et de défense, aussi innovantes que perfectionnées » a déclaré H.E Saif Mohamed Al Hajeri, CEO de Tawazun, qui dirigera la délégation représentant le groupe lors du salon.

Le stand EAU accueillera, aux côtés de Tawazun, les entreprises Mubadala, Thuraya, Emirates Advanced Investments (EAI), Sofia Trading, IDEX et le Nation Shield Journal.
« C’est une vraie chance d’être présent à l’Eurosatory en faisant partie d’un stand aussi important que le nôtre. Tout en présentant nos différents produits et services, nous nous efforcerons ensemble de montrer les progrès effectués aux niveaux économique et industriel et mettrons en avant les avantages que présentent l’investissement aux EAU» a ajouté .E Saif Mohamed Al Hajeri.

Saif Ali Al Marzooqi, Directeur adjoint Communication corporate, a confirmé que l’on pourra découvrir parmi les produits présentés au stand Tawazun, deux véhicules Nimr, de Nimr Automotive, fabriqués aux Émirats Arabes Unis (E.A.U). L’un de ces deux véhicules se trouvera exposé au stand E.A.U et l’autre servira à des démonstrations pendant la journée.

On compte parmi les entreprises de Tawazun Holding qui feront leurs débuts au salon, Tawazun Dynamics, une joint-venture entre Tawazun Holding et Dynamics. Tawazun Dynamics, branche du plus important acteur de l’industrie de la défense d’Afrique du Sud, Denel est piloté depuis ses locaux d’Abu-Dhabi pour tout ce qui concerne le développement, la fabrication, l’assemblage et l’intégration de systèmes à guidage de précision pour munitions aériennes classiques. « Nous avons hâte de présenter aux visiteurs et aux autres délégations nos dernières innovations et les nouveaux plans de développement que nous avons conçus» a ajouté Saif Ali Al Marzooqi.

Eurosatory est le salon leader au niveau mondial dans le domaine. En 2012, le salon a enregistré une augmentation du nombre d’exposants de 9,3 % ; 53 pays et organisations internationales y étaient représentés et plus de 450 nouveaux produits officiellement exposés.

L’évènement a aussi attiré des visiteurs en provenance de 130 pays différents, dont les 152 délégations officielles de 87 pays.

À propos de Tawazun
Le groupe Tawazun, né en 2007 du Tawazun Economic Council, un organisme établit de longue date, vise à développer des entreprises par le biais de partenariats industriels et d’investissements stratégiques permettant de valoriser le secteur de la production industrielle des E.A.U dans un certain nombre de domaines : défense et aérospatial, automobile, munitions, métaux et technologie. http://www.tawazun.ae
Tawazun s’est imposé comme un investisseur industriel dynamique, aussi bien au niveau local qu’international, en sélectionnant avec soin ses partenaires, des leaders mondiaux du marché, pour développer les compétences et l’expertise ainsi que pour fabriquer des produits et des systèmes dans les E.A.U. La stratégie d’investissement de l’entreprise est conçue de façon à amener un souffle nouveau sur le marché, tout en visant à inspirer les entreprises émergentes en leur procurant tout le soutien nécessaire à leur futur développement.


 

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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 08:45
Le Sahel Africain - source Sénat r12-7201

Le Sahel Africain - source Sénat r12-7201

 

19.06.2014 par Jean-François Fiorina - notes-geopolitiques.com

 

 Mali, Tchad, RCA… Constitution d’un nouvel « arc de crises »

 

L’organisation d’Eurosatory 2014, le « salon mondial de la Défense et de la Sécurité terrestres et aéroterrestres », du 16 au 20 juin à Paris, fournit l’occasion de s’intéresser aux opérations militaires françaises du moment. Où il apparaît qu’entre Serval au Mali, depuis janvier 2013, et Sangaris en République centrafricaine, au mois de décembre de la même année, l’armée de Terre semble suivre la dynamique territoriale d’un « arc de crise » africain.

Si l’Afrique recèle un formidable potentiel de développement (cf. note CLES n°102, 28/03/2013), le continent reste déchiré par de profondes fractures géopolitiques. Fractures que l’africaniste Bernard Lugan trace à grands traits dans un récent numéro spécial de L’Afrique réelle : « De la zone nigéro-tchadienne jusqu’au Kivu, les deux principaux couloirs de communication de l’Afrique, – celui du Sahel qui met en contact le monde du désert avec celui des savanes et celui du rift africain -, sont menacés par une chaîne de conflits ».

Mali, Niger, Tchad, mais aussi Nigéria, Soudan du Sud, Centrafrique… les « points chauds » se multiplient, depuis les confins du Sahara et du Sahel jusqu’au coeur de l’Afrique centrale, au sein du vaste espace constitué par les 28 pays membres de la Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD).

S’intéresser à la déstabilisation de la zone comprise entre le Sahara et le Sahel suppose d’élargir la focale à un ensemble encore plus vaste. Comme le rappelle Bernard Lugan : « Après la région saharo-sahélienne, une nouvelle ligne de fracture s’est en effet ouverte en Afrique centrale. Elle court depuis le Nigeria à l’Ouest jusqu’à la région du Kivu à l’Est, touchant le nord du Cameroun, les deux Soudan et la RCA« .

 

Un espace de défaillance étatique

Le premier constat qui s’impose est celui d’une faillite de la construction étatique, illustrée par la dynamique des forces centrifuges qui conduisent à des sécessions de fait. En 2011, le Soudan du Sud obtient son indépendance après de nombreuses années de luttes. En 2012, le nord du Mali tombe aux mains de rebelles touaregs (MNLA) alliés à des mouvements islamistes armés (Aqmi, Ançar Dine, Mujao). Dans le nord du Nigéria, les différents États fédérés adoptent les uns après les autres la Charia, ce qui les soustrait en grande partie au droit commun de l’État central.

De nombreux espaces de l’Afrique saharo-sahélienne basculent également dans la catégorie des « zones grises ». Ainsi, toujours au nord du Nigéria, en va-til des espaces où la secte Boko Haram est la plus active, ou encore des espaces sahariens situés aux confins du Mali, du Niger et de l’Algérie. La liste des groupes armés actifs en ces lieux est longue : Ansar Dine, Al Qaida au Maghreb islamique… Avec pour point commun des modes d’action mixant terrorisme et grand banditisme, qui conduisent à la contestation de la réalité d’un État de droit : enlèvements et demandes de rançons, enrôlement de la population, trafics en tous genres…

Comment expliquer cette décomposition ? Le cas de la Centrafrique est particulièrement éclairant. D’après les auteurs de l’ouvrage Centrafrique, pourquoi la guerre ?, édité chez Lavauzelle avec le concours scientifique du Centre de Recherches des Ecoles de Coëtquidan, « l’histoire contemporaine de la RCA, de 1960 à 2012, est résumée dans l’alternance des cycles ethno-politiques qui donnèrent tour à tour le pouvoir à des populations originaires des trois grandes régions du pays« .

Comme à peu près partout en Afrique, les frontières issues de la colonisation ont été tracées sans tenir compte des peuples, biaisant à la racine la notion même de représentativité – et donc de légitimité – des instances politiques. De plus, certains espaces transfrontaliers sont des zones grises « naturelles », de déstabilisation chronique, comme le « triangle de la mort » entre Centrafrique, Cameroun et Tchad, où Thomas Flichy de la Neuville, qui a dirigé la publication de l’ouvrage précité, rappelle l’ancienneté des exactions des « coupeurs de routes« .

L’impact économique de cette défaillance étatique est considérable (cf. note CLES n°123, La « guerre civile » centrafricaine, 30/01/2014). Pour Flichy de la Neuville, « la guerre qui secoue actuellement la RCA empêche l’exploitation des ressources souterraines du pays » : or, diamants (13 % des emplois locaux), pétrole (dans les régions de Dobo Doseo et Salamat), uranium.

 

Une extension des affrontements ethno-religieux

La plupart des conflits du moment voient la prégnance des facteurs ethniques. Au Nigéria, Bernard Lugan estime que tout le nord du pays est devenu une immense zone grise en raison des apparentements ethniques transfrontaliers. Les peuples haoussas, fulanis et kanouris s’entraident ou s’opposent au mépris des frontières étatiques. Ces affrontements ethniques pourraient conduire, par emboîtement d’échelles, à une totale fragmentation de la région.

Lugan rappelle que c’est ce processus qui a été observé au Soudan : « A une guerre raciale entre ‘Arabes’ nordistes et ‘Noirs’ sudistes, succéda en effet une guerre ethnique entre les deux principales ethnies nilotiques du Soudan du Sud« , rendant ce nouvel État pratiquement ingouvernable.

Mais les conflits de la région sont également de plus en plus de nature religieuse. La religion ne contribue-t-elle pas à « sanctifier » d’anciennes lignes de fractures ? Bernard Lugan rappelle ainsi que toute la bande sahélienne est marquée depuis le XVIIIe siècle par une expansion de l’islam, venu du Nord, en direction du Sud, où résident des populations d’ethnies distinctes et de tradition animiste. Aux époques médiévale et moderne, les musulmans accomplissent régulièrement des razzias de bétail mais aussi d’esclaves au sud du Sahel.

À l’époque coloniale, ces populations du Sud se convertissent en masse à la religion de leurs « protecteurs » européens : le christianisme. Lugan souligne l’importance de ce prolongement de l’ethnique vers le religieux pour le Nigéria : « Les fondamentalistes musulmans qui contrôlent le nord du Nigéria cherchent à exacerber la fracture entre le Nord et le Sud ; et cela afin d’imposer l’indépendance du Nord qui deviendrait ainsi un État théocratique« . Les Fulanis n’appellent- ils pas à la résurgence du califat Sokoto ?

L’action de la Seleka en Centrafrique relève du même processus : « Le conflit ethnique de RCA est donc peu à peu devenu religieux, engerbant en quelque sorte les composantes ethniques régionales avec tous les risques internationaux qu’une telle évolution implique« . Ainsi, au départ simple « coalition de plusieurs tribus nordistes, dont les Gula et les Runga, le Seleka fut rejoint par des pillards venus tant du Tchad que du Soudan« .

 

L’apparition d’un nouvel « arc de crises »

Cet incendie parti de l’Afrique saharo-sahélienne et qui est en train d’embraser plus largement l’Afrique centrale est au coeur d’un nouvel arc de crises. Les logiques à l’oeuvre ne sont pas strictement locales. En effet, plusieurs acteurs extérieurs à la région contribuent à y accentuer les facteurs de tension. En premier lieu, on doit mentionner ce que les auteurs de Centrafrique, pourquoi la guerre ? appellent « la cannibalisation de l’islam national par l’islam transnational« .

En effet, on assiste à une pénétration sur les marges sud du Sahara de mouvements armés qui associent la pratique traditionnelle du pillage à une logique d’islamisation radicale plus récente. Comme l’écrit Didier Giorgini dans la revue de géopolitique Conflits (n°1), « certains islamistes considèrent la lutte contre les chrétiens en Afrique comme une sorte de conflit à échelle réduite de ce que serait à l’échelle du monde la lutte Islam-Occident, une sorte de ‘conflit périphérique’ ou de conflit limité à défaut d’avoir la possibilité d’étendre leur champ d’action à toute la planète« .

Les victimes sont donc essentiellement les populations chrétiennes, comme au Nigéria, ou encore les musulmans relevant de l’ »islam des terroirs » (Omar Saghi). En effet, l’islam sahélien conserve des pratiques traditionnelles jugées scandaleuses pour les rigoristes wahhabites et autres salafistes, chaque partie s’accusant mutuellement d’activisme prosélyte. C’est ce qui explique, notamment, la campagne de destruction des mausolées de Tombouctou, lors de son occupation par les islamistes en 2012-2013.

S’ajoutent enfin les interventions des puissances étrangères. Celles menées par les États occidentaux sous mandat de l’ONU se font certes au nom de grands principes, mais viennent souvent se briser sur l’écueil de la complexité ethnoreligieuse. Comme le rappelle Didier Giorgini s’agissant de la RCA, « l’intervention française après le 5 décembre 2013 est accusée sur le terrain d’être, au choix, favorable aux musulmans ou aux chrétiens » : en mécontentant tous les acteurs du conflit, elle contribue involontairement à ralentir sa résolution.

Une situation d’autant plus délicate que, selon Flichy de la Neuville, les « puissances occidentales et émergentes » sont « concurrentes en Centrafrique« , comme le Canada, le Maroc et bien sûr la Chine – qui y finance logements sociaux et hôpitaux. Tandis qu’ici comme ailleurs, certaines pétromonarchies du Golfe soutiennent en sous-main les milices musulmanes…

Ce qui se passe en Centrafrique peut-il être élargi aux autres pays de la région ? Bernard Lugan invite à s’intéresser tout particulièrement au Tchad. Le « verrou tchadien » est en effet à l’articulation de zones de déstabilisation qui affectent aujourd’hui le Niger, la Libye, le Soudan du sud, le Nigéria et la Centrafrique. Le cas de cette dernière n’est peut-être que l’annonce d’un nouveau paradigme, l’ensemble de la région étant soumis au risque d’un terrible effet de dominos.

Lugan prévient que, « désormais, la priorité est d’éviter que l’anarchie centrafricaine ne se traduise par une contagion régionale« . C’est tout le sens de l’engagement des forces françaises sur place. Un engagement qui exige certes des moyens et de la détermination, mais plus encore peut-être du doigté et une certaine forme d’humilité. Il ne faudrait pas en effet apparaître comme l’ancienne puissance coloniale au moment précis où la construction coloniale se dissout devant le retour des structures politiques spécifiquement africaines. Une dynamique que nous avons insuffisamment mesuré au Mali, et que nous serions peu fondés à combattre, alors même qu’ici aussi, les vieilles structures historiques ressurgissent derrière une construction européenne jugée trop artificielle…

 

Pour aller plus loin :

  • Les guerres d’Afrique : des origines à nos jours, par Bernard Lugan, éditions du Rocher, 403 p., 32 € ;
  • L’arc de crise de l’Afrique centrale, in L’Afrique réelle n°53, revue mensuelle par Internet, 05/2014, http://bernardlugan.blogspot.fr/ ;
  • Centrafrique, pourquoi la guerre ?, dirigé par Thomas Flichy de la Neuville, éditions Lavauzelle, 110 p., 12,80 € ; Géopolitique de l’Afrique, par Philippe Hugon, éditions Armand Colin, 128 p., 9,80 €.
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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 07:56
Le successeur du fusil d'assaut FAMAS de l'armée française sera-t-il étranger ?

Les nouveaux fusils d'assaut de l'armée française seront livrés à partir de 2017 - photo Sirpa Terre

 

19/06/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

A l'heure du "Made in France", Paris est contraint de lancer un appel d'offre européen pour remplacer les fusils d'assaut FAMAS, selon la réglementation européenne. Une transposition votée par l'ancienne majorité.

 

Ce qui devait arriver… est bien arrivé. Et ce ne n'est pas la première fois (Nexter au Danemark notamment), ni la dernière. Car ce qu'a dénoncé mercredi le député Philippe Meunier (UMP) lors des questions d'actualité - un appel d'offre européen portant sur l'achat des futurs fusils d'assaut de l'armée française - est la simple conséquence d'un vote de la majorité 2007-2012 (gouvernement Fillon). De quoi parle-t-on exactement ? A travers le décret du 14 septembre 2011, la France a transposé la directive européenne de 2009 qui modifiait certains articles du code des marchés publics, notamment des marchés de défense.

Un vote d'ailleurs sans aucune contrepartie. Car lors de l'élaboration de cette directive, la France préconisait la préférence communautaire. Or, une telle clause aurait impliqué d'acheter parfois un produit plus cher à un État membre. Un argument qui a été inacceptable pour des États mal dotés en industrie de l'armement et surtout pour le Royaume-Uni qui y a vu de l'anti-américanisme pur.

 

Éviter les marchés de gré à gré

Cette directive établit des règles communautaires pour l'acquisition d'armes, munitions et matériaux de guerre à des fins militaires. Elle clarifie également les conditions d'utilisation de l'article 346 du TFUE (traité sur le fonctionnement de l'UE) qui permet aux Etats de ne pas appliquer les règles communautaires si cela est nécessaire à la protection de leurs intérêts essentiels de sécurité.

Cette transposition est le résultat d'une longue réflexion de la commission européenne en vue de contraindre les Etats de conclure des contrats selon des procédures bien établies, et d'éviter le plus possible les marchés de gré à gré en profitant de l'exemption de l'article 346 du TFUE. Les Etats invoquaient beaucoup trop, au goût de la commission, cette exception des "intérêts essentiels de la sécurité".

 

Achat sur étagère pour le successeur du FAMAS ?

Trois ans plus tard, le député Philippe Meunier UMP, député entre 2007-2012, se réveille en posant une question au ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, portant sur le successeur du FAMAS, fusil d'assaut de l'armée française, qui sera bientôt remplacé.

« Deux options sont envisageables, a-t-il expliqué sous les applaudissement des députés du groupe UMP : l'achat sur étagère d'un fusil d'assaut étranger ou la production en France de cette arme si importante pour nos fantassins (…). Aujourd'hui comme hier, l'industrie française est capable de produire ce type d'arme, notamment en Rhône-Alpes, dans le bassin industriel de Saint-Étienne, réputé pour la qualité de sa production. Malheureusement, tel qu'il est rédigé, l'appel à candidatures portant sur la fourniture d'armes individuelles publié en mai 2014 exclut de fait toute entreprise française. C'est la raison pour laquelle je vous demande instamment de revoir les deux clauses de cet appel à candidatures, qui, si elles n'étaient pas modifiées, empêcheraient nos armées de se voir doter d'un fusil d'assaut de qualité produit en France. En cette année de centenaire, rappelant le sacrifice de nos soldats armés de leurs fusils Lebel, ne soyez pas le ministre de la défense qui, pour la première fois de notre histoire, prendrait la décision d'équiper nos fantassins d'un fusil étranger ».

 

Livraison des fusils d'assaut en 2017

Le ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian, a répondu qu'il était tenu de "lancer un appel d'offres européen conformément à la réglementation". Et de préciser que le remplacement du "fameux FAMAS" est inscrit dans la loi de programmation militaire et devrait intervenir en 2016 pour des premières livraisons en 2017. Il porte sur un total de 21.000 armes individuelles du futur (AIF).De plus, le ministre a rappelé que "les entreprises françaises capables de produire directement ce type d'armement il y a une quinzaine d'années ne le font plus ou ont été fermées (manufacture d'armes de Saint-Étienne et à l'atelier munitionnaire du Mans de GIAT-Industries). Il n'y a plus en France ce type d'activités".

En revanche, a-t-il expliqué, "je suis très ouvert à ce que des entreprises françaises répondent d'une manière ou d'une autre à cet appel d'offres, et je les incite fortement à le faire".

 

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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 07:55
Bull présente ses solutions d'aide à la décision sur le terrain d'opération au salon Eurosatory

 

Paris, le 19  Juin  2014 - ZoneBourse

 

A l' occasion du salon Eurosatory qui aura lieu du 16 au 20 juin 2014 à Paris Villepinte, Bull présentera ses solutions d'aide à la décision sur le terrain d'opération.

 

Bull présentera la solution SICS (Système d'Information de Combat de Scorpion), réalisée pour la Direction générale de l'armement (DGA), dans le cadre d'un contrat notifié en avril 2013 pour équiper l'ensemble des unités de l'armée de Terre, dès 2016.

 

Cette solution centralise les informations du champ de bataille et fluidifie le processus opérationnel de la chaine de commandement sur un seul système d'information interopérable. Le SICS permet la mise en réseau de l'ensemble des ressources afin de faire communiquer les systèmes d'acquisition (capteurs) avec les systèmes d'armes.

 

Le SICS offre une interopérabilité native avec les systèmes des échelons supérieurs, des autres armées et des forces alliées. Le recours à des technologies ouvertes permet de réduire le coût de possession des SIO (systèmes d'information opérationnels) tactiques et de s'adapter aux besoins futurs.

 

Le salon Eurosatory est le lieu de rencontre des experts de la Défense terrestre et aéroterrestre, prolongé d'une composante sécurité s'inscrivant dans le même continuum technologique. Cet évènement qui regroupe 1432 exposants provenant de 43 pays accueille plus de 50 000 visiteurs, dont 150 délégations officielles.

 

Retrouvez Bull et SICS à Eurosatory sur le stand F147 (H5) de la Direction Générale de l'Armement (DGA). Bull sera également présent à Eurosatory avec sa filiale Elexo, spécialiste de la distribution de produits de haute technologie, notamment dans le domaine de l'informatique durcie, sur les stands de ses partenaires Durabook (stand K552, H5) et Beltronic Industrie (stand LK486, H5).

 

Bull est l'opérateur de confiance de la donnée en entreprise. Positionné sur le Cloud et le Big Data, le groupe assure l'intégration et la gestion de systèmes hautes performances et de solutions de sécurité de bout en bout. Bull propose des offres permettant à ses clients de traiter toute l'information à leur disposition pour créer de nouveaux usages. En toute sécurité, Bull transforme la data en valeur pour les organisations.

 

Aujourd'hui, Bull compte 9200 collaborateurs répartis dans plus de 50 pays dont 700 personnes entièrement dédiées à la R&D. En 2013, Bull a réalisé un chiffre d'affaires de 1,3 milliard d'euros.

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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 07:55
Eurosatory : Le groupe Manitou reçoit le trophée de l'export au salon

 

18 juin 2014 Ouest-France

 

Le groupe Manitou expose au salon international de la défense qui se tient à Paris jusqu'au 19 juin et met avant plus de 30 ans d'expérience au service des forces armées.

 

Cette année, le groupe Manitou se voit décerner le trophée de l'export par le Groupement des industries de défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres (GICAT). Il récompense ainsi le développement à l'international du groupe dans le domaine de la défense pour son expertise et son savoir-faire.

 

Suite de l’article

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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 07:50
EDA Newsletter: June 2014

 

19.06.2014 Latest news - by European Defence Agency

 

EATT14: European Air Transport Training 2014 BeginsEATT14: European Air Transport Training 2014 Begins
 

The third annual European Air Transport Training (EATT 14) got under way today in Plovdiv. This is the first time the event is being held in Bulgaria. In the framework of the European Air Transport Fleet (EATF) partnership another airlift training event is organised by the European Defence Agency (EDA) in close cooperation with the host nation,...

 

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One Month to go Until Hot Blade 2014One Month to go Until Hot Blade 2014
 

Hot Blade 2014, the seventh EDA helicopter exercise, will take place in Ovar Portugal from 16 to 30 July 2014. The exercise will bring together around 670 helicopter personnel from six countries, as well as over 2,000 ground forces from Germany, the Netherlands, and Portugal. 22 helicopters will be used in the exercises, alongside four fast jets...

 

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EDA Sign Procurement Arrangement with EUFOR AltheaEDA Sign Procurement Arrangement with EUFOR Althea
 

On 20 May, Claude-France Arnould Chief Executive of the European Defence Agency (EDA) met with General Sir Adrian Bradshaw the Operation Commander of EUFOR Althea and Deputy SACEUR. They signed a Procurement Arrangement concerning the acquisition of Air to Ground Surveillance services to operation ALTHEA. This is the first time EDA has signed a ...

 

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Update on the State of Cyber Security and Cyber Defence in the EUUpdate on the State of Cyber Security and Cyber Defence in the EU
 

A new article written jointly by Cyber Defence experts from EDA and from the EU Military Staff (EUMS) outlines the state of Cyber Defence in the EU. The paper is part of the first edition of Cyber Security Review, a publication designed to draw on the combined knowledge, skills and expertise of the cyber security community in order to identify e...

 

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Coming Soon: Military Airworthiness Conference 2014Coming Soon: Military Airworthiness Conference 2014
 

The annual MAWA Military Airworthiness Conference will be held this year in Rome on 24 and 25 September. The MAWA Forum oversees the development of European Military Airworthiness Requirements and promotes ways of achieving the harmonisation of military airworthiness regulation and certification processes across Europe.  The annual conferen...

 

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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 07:35
New Zealand Army's Battle Lab

 

20.06.2014 NZDefenceForce

 

Battle lab is a project established to trial and test the viability of new equipment the NZ Army may wish to acquire in the futur

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19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 11:55
ENAG expose à EUROSATORY

 

17.06.2014 marque-bretagne.fr

 

ENAG poursuit son développement sur le marché de la défense en participant comme tous les 2 ans au salon EUROSATORY (Salon International de la défense et de la sécurité terrestres et aéroterrestres) à Paris-Villepinte jusqu’au 20 juin.

 

ENAG qui applique son savoir-faire en conversion d'énergie statique et dynamique, dans les secteurs de la défense, de la marine, du ferroviaire et de l’industrie, prévoit de présenter 3 nouvelles gammes de produits sur son stand - Hall 6 stand J423 :

  • Un coffret convertisseur qui gère la charge des batteries auxiliaires des véhicules.
  • Un chargeur d’alimentation étanche.
  • Une gamme d’alimentation fixe et mobile utilisée lors du soutien au stationnement, autant pour les véhicules que pour les aéronefs.
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19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 11:45
FAZSOI : DIO au profit des forces burundaises

 

18/06/2014 Sources : EMA

 

Du 28 avril au 6 juin 2014, les Forces armées dans la zone Sud de l’Océan Indien (FAZSOI) ont conduit un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) au profit de près de 850 militaires de la Force de défense nationale (FDN) de la République du Burundi.

Cette instruction, qui s’est déroulée au nord de Bujumbura, capitale du Burundi, avait pour objectif de former les stagiaires aux opérations de maintien de la paix.

 

Les formations au tir, aux techniques d’intervention opérationnelles rapprochées (TIOR) et au sauvetage au combat ont permis de donner à chaque soldat le « fond de sac » nécessaire à une projection sur un théâtre d’opération. L’entraînement tactique réalisé de façon progressive, du niveau du combattant jusqu’au niveau du bataillon, avaient pour objectifs l’acquisition des savoir-faire collectifs et la formation des chefs.

 

Tenant compte des retours d’expérience des opérations menées en Somalie dans le cadre de l’African Union Mission in Somalia (AMISOM), les FAZSOI ont fait effort sur les savoir-faire à mettre en œuvre lors d’une mission de contrôle de zone, la tenue de check points et les réactions face à une embuscade ou à des actions de harcèlement.

 

Ce détachement d’instruction opérationnelle a contribué à la préparation des soldats du 29ebataillon burundais avant leur projection en Somalie en septembre 2014, dans le cadre de l’AMISOM.

 

Les FAZSOI ont pour mission de protéger le territoire national et les installations stratégiques, et de contribuer au maintien de la sécurité. Elles sont également chargées d’assurer la prévention et la préservation des intérêts de la France dans leur zone de responsabilité contre toute forme d’agression extérieure ; de soutenir l’action de l’Etat et contribuer aux conditions de stabilité et de développement des collectivités territoriales par la mise en œuvre de moyens militaires ; d’affirmer la souveraineté française. En cas de crise, elles sont en mesure de conduire ou participer à une opération militaire et/ou de mener des opérations de secours d’urgence (assistance humanitaire, catastrophe naturelle).

FAZSOI : DIO au profit des forces burundaisesFAZSOI : DIO au profit des forces burundaisesFAZSOI : DIO au profit des forces burundaises
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19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 07:45
Corymbe : exercice NEMO dans le golfe de Guinée

 

18/06/2014 Sources : EMA

 

Le 23 mai 2014, après une escale à Lomé, au Togo, l’aviso « commandant Blaison » a participé à l’exercice NEMO, avec les forces togolaises et béninoises.

 

Cet exercice vise à développer la coopération opérationnelle entre les marines togolaises et béninoises dans le domaine de la surveillance de leurs approches maritimes. L’étroitesse des façades maritimes du Togo et du Bénin rend nécessaire une action commune de ces deux Etats voisins pour la sécurisation de l’espace maritime.

 

La zone d’attente devant Lomé étant très fréquentée, les bâtiments au mouillage sont autant de cibles potentielles pour des actes de brigandage ou de piraterie. Dès le franchissement des passes, le scénario de l’exercice s’est mis en place.

 

Le « Commandant Blaison » a simulé un navire de commerce au mouillage devant le port de Lomé. Vers 10h30, l’alerte, fictive, est lancée. L’aviso est attaqué par des pirates et n’est plus en mesure de répondre par radio. Les patrouilleurs togolais ont alors relayé l’alerte vers les autorités à terre et engagé le pistage jusqu’aux eaux béninoises qui durera plusieurs heures. Le premier objectif a été atteint : le partage d’information opérationnelle s’est avéré efficace.

 

Au large du Bénin, le patrouilleur « Zou » attendait avec son équipe de visite, parée à intervenir. Au départ des pirates, une demande d’assistance pour sécuriser le bâtiment a été formulée.

 

Le 24 mai, les activités ont repris. Cette fois, l’alerte est donnée au large du Bénin et le « Blaison », de nouveau fictivement piraté, s’est dirigé à vive allure vers les eaux togolaises. Guidées par le centre de commandement de la marine béninoise, les vedettes de la marine et de la gendarmerie togolaise sont parées. L’intervention a été dynamique. Les pirates ont été rapidement appréhendés et le bord sécurisé. Trois présumés pirates ont été emmenés vers Lomé où ils ont été pris en charge par les autorités judiciaires du Togo, qui participaient également à l’exercice.

 

En place depuis 1990, la mission Corymbe est un déploiement naval quasi permanent, en mesure de soutenir les forces armées françaises dans le golfe de Guinée, zone d’intérêt stratégique pour la France. Le dispositif est armé par un bâtiment de la Marine nationale, ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués, et peut soutenir à tout moment tout type d’opérations dans la région.

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19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 07:45
Corymbe: escale à Lomé

 

18/06/2014 Sources : EMA

 

Du 20 au 22 mai 2014, lors d’une escale à Lomé (Togo), des membres des forces armées togolaises sont venus à bord de l’aviso « commandant Blaison » pour participer à une formation à la visite de navire.

 

L’un des objectifs de la mission Corymbe est le développement des capacités de surveillance et sécurité maritime des forces armées des pays riverains du Golfe de Guinée. A chaque escale, des formations sont ainsi délivrées par les marins du « Commandant Blaison » au profit de leurs homologues africains dans différents domaines : navigation, détection, sécurité incendie, plongée sous-marine, secourisme et protection défense.

 

Une « visite » consiste à envoyer une équipe à bord d’un autre navire afin de vérifier son identité, sa nationalité, celles de son équipage ou la conformité de sa cargaison, de rechercher les preuves d’un possible trafic ou bien de sécuriser le navire suite à un acte de piraterie. A bord du « Commandant Blaison », douze marins de toute spécialité sont formés et s’entraînent à mener ce type d’action.

 

Les togolais ont été accueillis par le capitaine d’armes qui, en tant que fusilier-marin, est chargé de l’instruction et de l’entrainement aux opérations de visite. Toutes les actions de base d’une visite ont été montrées et expliquées, puis les élèves sont passés aux travaux pratiques : déplacement en équipe à bord d’un bateau, palpations de sécurité, appréhension d’un suspect ou maitrise d’un individu récalcitrant.

 

Tandis que les exercices se sont enchaînés, les Togolais ont emmagasiné les connaissances avant de les restituer lors des phases d’application. Lorsque les gestes sont maladroits ou encore mal assurés, des membres de l’équipe de visite de l’aviso étaient là pour apporter les corrections nécessaires.

 

Le travail effectué à quai lors de l’escale va maintenant être éprouvé à la mer lors de l’exercice NEMO.

 

En place depuis 1990, la mission Corymbe est un déploiement naval quasi permanent, en mesure de soutenir les forces armées françaises dans le golfe de Guinée, zone d’intérêt stratégique pour la France. Le dispositif est armé par un bâtiment de la Marine nationale, ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués, et peut soutenir à tout moment tout type d’opérations dans la région.

Corymbe: escale à Lomé
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19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 07:30
Le 6×6 Varan de Streit Group. Photo Frédéric Lert.

Le 6×6 Varan de Streit Group. Photo Frédéric Lert.

 

18 juin, 2014 Frédéric Lert (FOB)

 

Streit Group, industriel américain également bien connu pour son implantation aux Emirats Arabes Unis, présente à Eurosatory son 6×6 baptisé « Varan ». L’engin ne déroge pas à la règle actuelle : son blindage de niveau 4 protège contre les armes de petit calibre, la ferraille du champs de bataille, les roquettes type RPG mais aussi, nous dit le constructeur, contre les IED. Il est motorisé par un moteur diesel anglais Cummins 6 cylindres de 400 cv associé à une transmission Allison automatique à six rapports. L’appareil est présenté en transport de troupe mais sa conception modulaire permet d’en faire un engin de combat équipé de différents armements, mitrailleuse lourde ou missile.

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19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 05:53
France-Russie: les relations entre les industriels reconsidérées

 

PARIS, 18 juin – RIA Novosti

 

Les relations entre les industriels russes et leurs homologues français traversent un stade de reconsidération mais la Russie est prête à poursuivre le travail avec ses partenaires, a déclaré le vice-président de l'agence russe d'exportation d'armements Rosoboronexport Igor Sevastianov, chef de la délégation russe au Salon international d'armement Eurosatory 2014.

 

"Nous avions bien commencé mais aujourd'hui nous reconsidérons ce qui se passe. Nous ne renonçons pas à nos engagements. Nous ne voulons pas parler d'un achat banal à la France pour l'installer sur le matériel russe ou le transmettre à des clients tiers. Depuis environ deux ans il est question du transfert de technologies", a déclaré aux journalistes Igor Sevastianov, commentant l'évolution des relations avec l'industrie française.

 

D'après le vice-président de Rosoboronexport, une pause est marquée à l'heure actuelle dans les relations avec l'industrie française, et la partie russe souhaite sincèrement que cette interruption se termine au plus vite.

 

"On ignore qui sera le plus touché dans cette situation. Nous avons rencontré nos collègues français dans une ambiance calme, nous avons conscience de la situation actuelle et sommes prêts à poursuivre le travail, c'est ce que nous faisons en principe", a ajouté le chef de la délégation russe.

 

Le Salon international de la défense et de la sécurité Eurosatory 2014 s'est ouvert à Paris le 16 juin et fermera ses portes le 20 juin. Dans le contexte des événements en Ukraine qui ont entraîné des sanctions occidentales visant la Russie, la France n'y a pas invité les délégations russe et ukrainienne.

 

Comme l'a déclaré le général Patrick Colas des Francs à un mois de l'ouverture du salon, dont il est le directeur général, aucune invitation n'avait été envoyée aux délégations gouvernementales russe et ukrainienne. Toutefois, la Russie est représentée à l'exposition par 28 organisations.

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19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 05:45
Nexter show holographique - Mathias Von Euw (YouTube)

Nexter show holographique - Mathias Von Euw (YouTube)

 

16/06/2014 Par Julien Bergounhoux

 

Le groupe français Nexter, spécialiste des blindés et véhicules d'artillerie, a mis au point un show holographique sur son stand au salon Eurosatory 2014 qui met en avant de façon spectaculaire toute sa gamme de produits. Découvrez-le en vidéo ci-dessous.

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19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 05:28
Nexter et CILAS annoncent leur coopération dans le domaine des armes lasers sur porteur terrestres

 

Villepinte, EUROSATORY, le 18 juin 2014 Nexter Systems

 

Nexter Systems et CILAS annoncent lors du salon EUROSATORY la signature d'une lettre d'intention pour des travaux d'études en commun pour le développement d'armes laser sur porteurs terrestres.

 

C'est l'occasion pour Nexter, concepteur et fabricant de systèmes d'armes complexes à haute valeur ajoutée technique, d'étudier la mise en œuvre d'armes laser, et pour CILAS, producteur de sources laser pour la Défense, de mettre en application sa technologie de pointe.

 

 

A propos de Nexter Systems

Nexter, grâce à sa maîtrise des systèmes blindés de combat terrestre, a pour vocation de répondre aux besoins des armées de Terre française et étrangères. Son domaine d'activité s'étend à la fourniture de systèmes et de munitions pour les armées de l'Air et de Terre, et la Marine. Le chiffre d'affaires de Nexter s'est établi pour 2013 à 787 M€ et l'entreprise alloue 18% de son chiffre d'affaires aux activités de Recherche & Développement. La gamme de produits proposés par Nexter est notamment composée de véhicules multi-missions ARAVIS®, véhicules de combat VBCI, systèmes d'artillerie CAESAR®, TRAJAN® et 105 LG, munitions intelligentes BONUS, services clients, soutien et revalorisation.

Pour plus d'informations: www.nexter-group.fr

 

A propos de CILAS

CILAS, depuis 1966, se consacre au développement de lasers de hautes performances pour des applications scientifiques, industrielles et de défense. Son chiffre d'affaires s'est élevé en 2013 à 33 M€ dont 58 % réalisés à l'exportation. Son effort de recherche et de développement porte essentiellement sur les lasers à émission continue de forte et très forte puissance, et sur les lasers à impulsions de forte et très forte énergie. Elle développe également une gamme de matériels de défense intégrant les technologies du laser : désignateurs de cibles, télémètres, détecteurs d'optiques pointées et de snipers.

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19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 05:25
PLASAN va créer des VTT polyvalents pour le projet CHOQUE DA PMESP du Brésil

 

Eurosatory (Paris, France), le 18 juin, 2014. Plasan

 

Plasan a remporté un important contrat avec la Police militaire brésilienne, concernant des véhicules de transport de troupes (VTT) haute performance et polyvalents. Plasan est renommé pour ses solutions « prêtes pour leur mission », a conçu plus de 150 véhicules blindés, et livré plus de 30 000 caisses blindées à des forces armées dans le monde entier.

 

Pour répondre à des besoins opérationnels qui évoluent, la Police militaire brésilienne a commandé six VTT haute performance et « prêts pour leur mission ». Les VTT de Plasan sont conçus pour transporter 24 policiers en plus de l’équipage. Ils sont blindés STANAG niveau 3 sur le toit et les côtés, disposent d’une protection de plancher et de nouvelles fonctions opérationnelles. Le contrat dépasse les 9 millions de dollars.

Cette solution  de VTT souligne que Plasan dispose en interne de toutes les capacités de conception, de production et d’intégration. Elle utilise des véhicules 4x4 du commerce, transformés en partant du châssis et équipés de systèmes de protection et de détection, pour apporter les performances d’un véhicule 6 x 6 à un coût bien inférieur.

Les véhicules bénéficient d’une manœuvrabilité, d’un rayon de braquage et d’une souplesse exceptionnels, sur la plupart des terrains.

Ils intègrent des solutions NBC, des extincteurs internes, des systèmes d’armes non létales, une vision IR de nuit et la gestion de la consommation électrique pour favoriser la durabilité de la mission.

La rampe arrière hydraulique simplifie l’accès, et les portes latérales renforcent la sécurité de l’équipage et des troupes. Une large lame à l’avant peut dégager les obstacles et la route.

« Nous sommes très heureux que la Police militaire du Brésil ait choisi notre solution pour le projet CHOQUE DA PMESP », déclare Dani Ziv, CEO de Plasan. « Ce choix démontre notre capacité de personnaliser des plates-formes pour répondre aux défis de demain. Nous pouvons partir de la plupart des solutions actuelles, et grâce à notre expérience unique et à nos capacités interne d’ingénierie, de conception et de test, proposer une solution prête pour la mission, bien moins coûteuse que les autres plates-formes, et dans des délais très courts. Les mêmes capacités s’appliquent à toutes les plates-formes, nouvelles ou non, aidant les forces armées, de police et de sécurité dans le monde à faire face à des scénarios changeants de défense et de sécurité. »

Les véhicules devront être livrés avant la fin 2014. www.plasan.com

 

A propos de Plasan

Plasan est un leader mondial expert dans le développement de solutions de survie personnalisées pour les véhicules, les aéronefs, les plateformes navales, les véhicules civils blindés, et les équipements de protection individuelle. Plasan fournit également une large gamme de véhicules pouvant être utilisés pour répondre à différentes menaces contre la sécurité intérieure et la défense.

Les solutions de Plasan offrent une combinaison optimale de performances, de capacités, de protection et de coût en combinant la recherche-développement, la conception et le prototypage, l’intégration des systèmes et des capacités de fabrication étendues.

Plasan doit son succès à sa capacité d’innovation, ses différentes compétences internes et son niveau élevé d’engagement auprès de ses clients. En tant que fournisseur privilégié des ministères de la défense dans le monde entier, les solutions de Plasan sont utilisées par les forces armées de plusieurs pays pour répondre aux environnements et scénarios de guerre les plus exigeants, y compris en Iraq et en Afghanistan. www.plasan.com

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 20:06
Daher et ses Antonov 12 au secours de Serval en manque de Transall

 

18.06.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Le salon Euro-Satory est souvent l'occasion de découvrir des prestations effectuées par des entreprises silencieuses jusqu'alors et qui en font la promotion à cette occasion (et ainsi de découvrir les difficultés et carences de nos forces. J'en donnerai sous peu un ou deux autres exemples).

 

Exemple avec Daher qui a déjà contribué au désengagement français d'Afghanistan.

 

Cette fois, l'entreprise soutient l'armée française au Mali.

Dans un communiqué de ce 18 juin, Daher explique que "l'OPEX Serval au Mali a contraint les forces armées françaises à libérer les C160 utilisés habituellement pour le fret, pour les consacrer à des missions plus tactiques. Le commandement a décidé d’utiliser un vecteur aérien affrété et choisi DAHER, pour effectuer cette prestation." On pourrait commenter la "libération" des Transall mais au diable la mesquinerie !

Et Daher de poursuivre: "Depuis avril 2013, DAHER effectue environ 4 vols par semaine sur le territoire malien, participant ainsi activement au transport de fret au profit de l’opération Serval. Dans le cadre de l’opération Serval, DAHER organise et pilote le transport de matériels des forces françaises au Mali en affrétant notamment des moyens privés (Antonov 12) en complément des vecteurs aériens du Ministère de la Défense français. "

 

Preuve à l'appui avec cette vidéo.

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 19:41
Le transfert de savoir-faire de nos armées, vecteur d'influence - ANAJ-IHEDN

 

Source ANAJ-IHEDN

 

Le transfert de savoir-faire de nos armées, vecteur d’influence de la France à l’international ?

 

Par Jean-Michel PALAGOS, Président-Directeur Général de Défense Conseil International

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 19:33

 

18.06.2014 Armée de Terre

 

Le GAMSTAT à Suippes

 

Une expérimentation de tirs air-sol sur le tigre HAD (version Appui Destruction) s'est déroulé du 2 au 4 juin 2014 sur le site du camp de Suippes.

 

Effectuée sous la responsabilité du GAMSTAT (Groupement aéromobilité section technique de l'armée de Terre), cette campagne réalisée en commun avec un détachement TIGRE HAD du 1er RHC de Phasbourg a eu pour objectifs d'entraîner le personnel du GAMSTAT aux tirs air-sol, le transfert de compétence vers le personnel du 1er RHC et de valider le régime de champ de tir air-sol TIGRE du camp de Suippes.

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 18:55
Le Titus en démonstration (Crédits G Belan)

Le Titus en démonstration (Crédits G Belan)


18 juin, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

« Nous avons fait ce que nous avons toujours dit : être un acteur de la consolidation » a annoncé tout de go le PDG de Nexter, Philippe Burtin durant une présentation à la presse du véhicule Titus et de la présence du groupe français à Eurosatory vendredi dernier. Car avec la récente acquisition des sociétés munitionnaires SNPE Eurenco en décembre dernier et Mecar et Simmel Difesa en mai, Nexter est devenu un acteur majeur du secteur munitionnaire.

« Marché le plus concurrentiel de la défense » le terrestre demeure néanmoins « un marché actif » précise le PDG de Nexter, déclarant que « le monde entier est notre marché ». Le groupe français est « présent sur toutes les grandes consultations mondiales, soit plus de 200 opportunités commerciales et une centaine d’affaires en cours ». Avec 7% du chiffre d’affaires du groupe dédié à l’effort commercial, Nexter est clairement entré dans une démarche pro-active et tourné vers l’export, face à un marché national morose. Avec une organisation simplifiée, le français se veut « agile et réactif, avec des ambitions pragmatiques ». Notons au passage la création d’un nouveau pôle  au sein de Nexter System, celui « Domaines Solutions Globales et Numériques » couvrant les activités touchant aux systèmes d’informations, simulation et vétronique (réseaux éléctroniques des véhicules).

Les objectifs affichés du groupe sont d’ailleurs là pour appuyer ces ambitions, Nexter prévoit un objectif de chiffre d’affaires aux alentours d’un milliard d’euros pour 2014 « après un repli temporaire en 2013, du à un ralentissement de l’activité, qui va repartir ». Le PDG de fixer le cap « nous devons consolider noter développement à moyen terme ».

 

L’Aravis muni d’une échelle d’assaut (Crédits G Belan)

L’Aravis muni d’une échelle d’assaut (Crédits G Belan)

 

Eurosatory

 

Ces ambitions sont bien visibles en ce moment sur le salon Eurosatory. Avec 6000 m2 de stand, Nexter a sorti le grand jeu : tous ses véhicules et ses derniers développements : munitions diverses, tourelle T40, différentes versions du Caesar, Leclerc modernisé, AMX10RC revalorisé, VBCI en différentes versions, Aravis en plusieurs configurations (dont un équipé d’une échelle d’assaut), robots (dont un projet de Mule), NBC, optroniques, technologies diverses…. le stand de l’industriel est  le plus grand du salon cette année !

Reste que le produit phare chez Nexter est cette année le Titus. « Excellente mobilité tactique, allonge stratégique, autonomie et confort » , le blindé 6X6 modulaire de Nexter, dernier né de la gamme, est entré en campagnes d’essais intensives, particulièrement au Moyen Orient, où il va repartir dès Eurosatory terminé.

 
UGV ROBBOX concept de Mule dévoilé à Eurosatory (Crédits G Belan)

UGV ROBBOX concept de Mule dévoilé à Eurosatory (Crédits G Belan)

 

Le Titus

 

Basé sur un châssis Tartra, le Titus est propulsé par un moteur Cummins de 440 chevaux. Un second prototype de pré-série sera disponible fin d’année équipé d’un moteur de 500 chevaux.

Côté protection, celle balistique atteint des niveaux 2 à 4(Stanag Otan), celle contre les mines est de niveaux 4a et 4b ainsi qu’une protection contre les attaques d’engins explosifs improvisés (IED) de 150 kg.

Avec un volume intérieur de plus de 14 m3 complété de 4 m3 d’espace de stockage et une coque qui s’ouvre vers l’extérieur, le Titus dispose d’une rampe d’accès à 280 mm minimum du sol. Il peut être équipé de n’importe quel type de tourelle téléopérée de 7,62 à 20 mm, ainsi que des lanceurs de grenades de 40 mm. Tous ces accessoires sont équipés de capteurs thermiques dernière génération et de viseurs laser. Deux mitrailleuses légères peuvent être ajoutées en haut à l’arrière du véhicule.

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 18:45
Sangaris : objectif Dékoa

 

18/06/2014 Sources : EMA

 

Début juin 2014, le groupement tactique interarmes (GTIA) « Scorpion » a entamé sa progression dans le couloir central de la Centrafrique à partir de la ville de Sibut à 200 km de Bangui.

 

L’objectif du colonel Despouys, commandant le GTIA « Scorpion » était, dans un premier temps, d’atteindre la localité de Dékoa, située 70km plus au nord, où de fortes tensions entre milices rebelles ont été observées.

 

Dès leur arrivée, les premiers contacts avec la population ont permis aux éléments de tête d’analyser la situation et d’articuler le dispositif. Des KLE (key leader engagement) ont rapidement été organisées avec les autorités de Dékoa pour faire comprendre l’action de Sangaris.

 

A partir du 11 juin, des habitants qui avaient fui en brousse sont revenus, et la présence des soldats français a favorisé la réouverture du marché au cœur du village. La force s’est alors engagée dans le désarmement de nombreux miliciens tout en faisant observer leur cantonnement. Convaincre les chefs rebelles anti-Balakas et ex-Séléka de l’application des mesures de confiance tend à prévenir toute dégradation de l’environnement sécuritaire. En coordination avec les responsables locaux, le dispositif a été maintenu pour assurer le contrôle des abords et des axes principaux de Dékoa.

 

La détermination clairement affichée par le GTIA « Scorpion » est accompagnée d’un souci permanent du dialogue avec l’ensemble des acteurs en vue d’établir les conditions d’un retour à la normalité.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : objectif DékoaSangaris : objectif Dékoa
Sangaris : objectif Dékoa
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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 18:45
Sangaris : avant la relève à PK12

 

18/06/2014 A. PHILIBERT - Armée de Terre

 

 Le groupement tactique interarmes (GTIA) « Savoie » est en charge d’appuyer la MISCA, de la sécurisation de Bangui, où une compagnie de la force Sangaris est déployée en permanence, au point nommé PK12.

 

Le capitaine Mickaël, commandant d’unité au 2erégiment d’infanterie de marine stationné au Mans, a passé 4 mois avec ses hommes au cœur de la capitale centrafricaine.

 

L’investissement des marsouins du 2e RIMa a permis de favoriser la reprise de la circulation et de la vie économique, la réouverture des écoles et des centres de santé au point PK12. Un point névralgique de Bangui, ouvrant sur la MSR (main supply road), empruntée par tous les convois de marchandises alimentant le plus grand marché de la capitale. Leur étroite coopération avec les forces de sécurité intérieures a également permis l’acceptation des forces internationales et le retour de la confiance au sein des communautés. Preuve en est, une diminution des actes de violence !

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 18:25
FAA : interception d’un Go Fast transportant de la cocaïne

 

18/06/2014 Sources : EMA

 

Dans la nuit du 14 au 15 juin 2014, la frégate de surveillance (FS) Germinal a participé à une opération de lutte contre le narcotrafic et permis l’arraisonnement d’un Go Fast transportant plus de 110 kilos de cocaïne.

 

Sur instruction du procureur de la République de Fort-de-France, l’antenne Caraïbes de l’OCRTIS a pu exploiter un renseignement partagé par le service de renseignement britannique, le NCA (National Crime Agency), qui faisait état d’une organisation de narcotrafiquants vénézuéliens cherchant à s’implanter en Guadeloupe. Cette information, recoupée avec d’autres renseignements, a conduit l’OCRTIS à suspecter le déroulement d’une opération de transport de drogue en direction de la Guadeloupe, impliquant un navire de pêche (chargé de transporter la drogue depuis le Venezuela) et un Go Fast(chargé de sa livraison en Guadeloupe). Sous l’autorité du préfet de la Martinique, délégué du gouvernement pour l’action de l’État en mer (AEM), l’amiral Bosselut, commandant supérieur des forces armées aux Antilles, a commandé l’opération d’interception depuis le centre opérationnel interarmées implanté au Fort Desaix.

 

La frégate de surveillance (FS) Germinal a intercepté au large de la Guadeloupe l’embarcation de type Go Fast et mis la main sur 115 kilos de cocaïne. Par la suite, en approchant le second bateau suspecté de se livrer au trafic de stupéfiants, elle a pu filmer le rejet à la mer de plusieurs colis ayant l’apparence de ballots de drogue. L’analyse des images prises par la frégate a permis d’estimer à 120 kg le poids des produits stupéfiants. Ces derniers, vraisemblablement lestés, ont sombré au fond de la mer.

 

Ces résultats témoignent de la volonté de la France de lutter contre le crime organisé et le trafic de produits stupéfiants, aux côtés de ses partenaires européens et caribéens. Ils manifestent l'efficacité de l'action interministérielle et judiciaire menée par la France contre le trafic de produits stupéfiants en zone Antilles-Guyane. Cette prise s’ajoute au 2 tonnes saisies en 2013 dans la zone Antilles Guyane.

FAA : interception d’un Go Fast transportant de la cocaïne
FAA : interception d’un Go Fast transportant de la cocaïne
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