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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 17:55
70 ans du D-Day - JT n°1 - Mardi 3 juin 2014


04/06/2014   Loïc PICARD

 

Le 6 juin 2014, la France commémore le 70ème anniversaire du Débarquement allié en Normandie. À cette occasion, retrouvez du 4 au 9 juin un journal vidéo quotidien avec les principaux événements s'étant tenus dans le cadre des commémorations.
Aujourd'hui, au sommaire du premier journal, la marche pour la mémoire des commandos-marine et fusiliers-marins avec de jeunes élèves bas-normands, et les coulisses de la préparation de la cérémonie internationale qui se tiendra le 6 juin à Ouistreham.

 

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 17:55
70 ans du D-Day- JT n°2 - Mercredi 4 juin 2014


05/06/2014   Loïc Picard

 

Le 6 juin 2014, la France commémore le 70ème anniversaire du Débarquement allié en Normandie. À cette occasion, retrouvez du 4 au 9 juin un journal vidéo quotidien avec les principaux événements s'étant tenus dans le cadre des commémorations.
Aujourd'hui, au sommaire du deuxième journal : la remise des bérets verts aux élèves-commandos par trois vétérans du Commando Kieffer, la découverte du camp de reconstitution militaire "Géronimo" avec un passionné d'histoire puis la construction d'un pont "Bailey" par les militaires du 6e Régiment du Génie et des soldats britanniques sur les traces de leurs aînés de 1944.

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 17:50
Cinquième édition du salon BSDA 2014


 29/05/2014 par SITTA

 

BSDA 2014

La cinquième édition du salon régional BSDA 2014 avait, semble-t-il, pour but de mettre en valeur l’industrie de défense roumaine. Il faut tout d’abord noter que plusieurs pays (États-Unis, Allemagne, Italie, Hongrie, Suisse, Belgique, France...) ont exposé en Roumanie et sur d’autres salons proches (IDEB à Bratislava et HEMUS à Sofia) quasiment en même temps. En ce qui concerne les productions locales, le manque de crédits restreint les capacités de développements de nouveaux produits. En tenant compte de ces difficultés, il a cependant été possible d’observer des matériels d’un niveau technologique intéressant.

Plusieurs présentations dynamiques ont permis d’apprécier les capacités technologiques et opérationnelles des matériels, avec notamment la démonstration effectuée par le SIAS (unité d’intervention de la gendarmerie roumaine).

 

TR 85 M 1 (Roumanie)

Le char de bataille TR 85 M1BIZONUL est une évolution du char TR 85, lui-même basé sur le T-55 de production soviétique. Cet engin de conception ancienne comprend un équipage de quatre hommes (chef d’engin, tireur, chargeur et pilote). Il est équipé d’une tourelle plus imposante mais conserve son canon de calibre 100 mm. Les améliorations reposent également sur la mise en place d’une conduite de tir et de munitions AFPDS.

TR 85 M1 (Roumanie)

La munition de type AFPDS permet d’engager une cible jusqu'à 4 000 m. Le char est également armé d’une mitrailleuse coaxiale ROMARMPKT de calibre 7,62 x 54 mm et d’une mitrailleuse antiaérienne de calibre 12,7 x 108 mm ROMARM DSHK.

Le TR 85 M1 est propulsé par un moteur allemand de 860 chevaux. Celui-ci permet d’atteindre une vitesse maximale de 60 km/h, malgré ses 50 tonnes, pour une autonomie de 400 kilomètres. La suspension est de type hydropneumatique.

L’engin est équipé de détecteurs d’alerte laser, d’un système de protection NRBC et d’un système automatique d’extinction des feux. Enfin, le char dispose également de réservoirs supplémentaires largables, d’un schnorkel pour le franchissement de cours d’eau et d’un « tronc d’arbre » pour faciliter le franchissement d’obstacles.

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PIRANHA III C (Mowag GmbH-Suisse)

Le véhicule de combat d’infanterie 8x8 PIRANHA III C produit par la firme MOWAG GmbH était présenté avec une tourelle télé-opérée (RCWS) armée d’une mitrailleuse de calibre 12,7 x 99 M 2 QCB. Ce blindé très mobile dispose d’un rayon de braquage très court pour un véhicule de cette taille. Les pneus sont à affaissement limité. 

Piranha III C (Suisse)

Le PIRANHA III C est équipé d’un moteur CATERPILLAR C9 turbo-diesel délivrant 298 kW, qui permet d’atteindre une vitesse maximale de 105 km/h sur route pour une autonomie de 500 kilomètres. Le véhicule possède un système ABS. Il est également équipé d’une climatisation, d’un système de protection NRBC, de détecteurs d’alerte laser produits en  Roumanie, d’un treuil et d’un système automatique d’extinction des feux. La version présentée lors du salon était équipée d’une propulsion à hydrojets permettant de traverser une coupure humide à une vitesse de 10 km/h. Le pilote dispose d’une lunette thermique d’aide à la conduite de nuit. 

Son habitacle spacieux dans la configuration présentée permet de transporter 6 soldats équipés, plus le tireur, le conducteur et le chef d’engin.

Piranha III C (Suisse)

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Roquette TOHAN 122 ER (Tohan- Roumanie)

La firme TOHAN ,spécialisée dans les munitions, a présenté une roquette d’artillerie de 122 mm à portée accrue (ER pour Extented Range), développée en coopération avec la firme française ROXEL. Cette munition atteint une portée maximale de 42 kilomètres. Elle mesure 2729 mm pour une masse de 61,62 Kg. La tète militaire peut être pourvu d’une fusée de type MRV-U ou d’une fusée de proximité. Ce type de munition peut être tiré par une grande variété de lanceurs tels les BM-21, APRA-40 ou RM-70.

Roquette Tohan 122 mm ER (Roumanie)

La TOHAN 122 ER peut être armée de deux types de tête militaire, à savoir :

-                    Une tête explosive à vocation antipersonnel. La masse totale de la tète militaire est de 18,4 Kg et son rayon létal est de 25 mètres ;

-                Une tête équipée de charges préformées à vocation anti-véhicules. La masse totale de la tète militaire est également de 18,4 Kg. Les 12 charges préformées qui composent la tête militaire permettent de perforer entre 20 et 35 mm de blindage.

La munition anti-véhicules sera employée notamment contre des concentrations de véhicules, ou des PC de campagne.

Roquette Tohan 122 mm ER (Roumanie)

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ROMARM MODEL 66 COMMANDO (S.C Fabrica de Arme de Cugir S.A-Roumanie)

La célèbre firme roumaine CUGIR présentait une modernisation intéressante de sa mitrailleuse ROMARM MODEL 66 développée spécialement pour les unités aéroportées et les forces spéciales. Les modifications apportées permettent, semble-t-il, à cette arme fiable et puissante, d’être plus compacte.

Romarm Model 66 Commando (Roumanie)

Ainsi la crosse originelle a été remplacée par une crosse squelette métallique repliable sur le coté gauche (la crosse repliée ne gène en rien le fonctionnement de l’arme). Le canon a été  raccourci de 605 mm à 510 mm. De ce fait, La MODEL 66 COMMANDO mesure 1100 mm et seulement 810 mm lorsque la crosse est repliée. Elle pèse 8,250 Kg sans munition. Sa cadence de tir est de 600 à 650 cpt/mn. Enfin, le système de visée demeure rustique et est constitué d’une planche de hausse réglable et d’un guidon

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Grenade GMM (Uzina Mecanica MIJA S.A –Roumanie)

La firme MIJA S.A, spécialisée dans les munitions d’infanterie, présentait la grenade modulaire GMM.

Grenade GMM (Roumanie)

Cette grenade peut être utilisée en trois versions :

-                  Dans sa version offensive, la grenade équipée d’un bouchon allumeur FGM 1 (retard de 3 à 4,5 s) projette 200 éclats dans un rayon létal de 5 mètres. La masse de la grenade est de 155 grammes.

-                  Dans sa version défensive, la grenade est renforcée d’un cylindre pré-fragmenté qui se visse. A l’explosion, la grenade génère une gerbe d’environ 1 500 éclats pouvant aller jusqu'à 100 mètres. La grenade pèse 560 grammes dans cette configuration.

-                  Dans sa version « multi rôle », la grenade en version défensive reçoit un bouchon allumeur FGP 1 (retard de 9,5 à 12,5 s). la base de la munition est équipée d’une charge creuse spécifique permettant de percer 40 mm d’acier. Cette base est pourvue d’un aimant qui permet de fixer la grenade sur le véhicule ou le matériel à détruire.

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DRAGOMIRESTI 40 HE et TP-T (UPS Dragomiresti – Roumanie)

La firme roumaine UPS DRAGOMIRESTI présentait deux types de grenades 40 mm basse vélocité :

-                  La DRAGOMIRESTI 40 HE

Cette munition antipersonnel porte à 400 mètres avec une vitesse initiale de 80 m/s. Elle pèse 235 grammes au total pour une charge explosive de 21 grammes d’explosif COMPO B. la grenade projette à l’impact 144 billes en acier et environ 200 fragments de plus de 0,2 g.

Grenade Dragomiresti 40 mm HE (Roumanie)

-                  La DRAGOMIRESTI 40 TP-T

Cette munition d’instruction porte à 400 mètres avec une vitesse initiale de 80 m/s. La munition est équipée d’un traceur pour faciliter son suivi de trajectoire.

Ces deux grenades peuvent être tirées par tous les lanceurs standardisés OTAN tels le M203, le M79, le HK 69, le HK 79, FN GL...

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RCWS-RO (Pro Optica – Roumanie)

La firme PRO OPTICA présentait sa tourelle télé-opérée RCWS-RO. Relativement légère  (165 kg), elle permet d’intégrer des mitrailleuses de calibres 5,56 x 45mm, 7,62 x 51 mm ou encore 7,62 x 54 mm (MINIMI, MAG 58, PKM, MG 3...). Parce qu’elle est légère, il est possible de la monter sur tous types de véhicules. Un montage sur point fixe est également possible dans le cadre de mission de sécurisation de zone sensible.

RCWS-RO (Roumanie)

Le bloc optronique est composé d’une camera jour CCD et d’une lunette thermique non refroidie. En option, peuvent être ajoutés un télémètre laser, une stabilisation électronique de l’image et une stabilisation de la tourelle pour le tir. Les informations des capteurs sont transmises sur  un écran de 10 pouces.

La RCWS-RO fonctionne sur 360° en azimut, et de – 20° à + 60° en site. L’ensemble fonctionne en 24 V. Le tireur utilise un joystick pour commander le système de l’intérieur et assure ainsi surveillance et tir en étant protégé.

RCWS-RO (Roumanie)

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ROMARM LP 7 (Uzina Mecanica de Cugir –Roumanie)

La firme CUGIR présentait le pistolet mitrailleur ROMARM LP 7. Utilisée notamment par la gendarmerie roumaine, il est inspiré de la carcasse KALACHNIKOV et est muni d’un bloc détente similaire et d’un sélecteur de tir identique. Ce pistolet mitrailleur est chambré pour la munition 9 x 19 mm (9 mm parabellum) et le chargeur contient 30 cartouches. L’arme fonctionne par blowback et peut tirer en semi automatique ou en automatique.

Romarm LP 7 (Roumanie)

L’arme est équipée d’une crosse squelette métallique repliable sur le coté gauche et réglable en longueur. La poignée pistolet et la poignée garde-main sont en matière synthétique. Le canon est protégé en partie par une pièce métallique ajourée destinée à protéger le tireur contre les brulures. Ce même canon est équipé d’un compensateur de relèvement, fort utile lors de tir en automatique.

Le système de visée est constitué d’une hausse à bascule et d’un guidon sous tunnel. Un rail Picatinny placé devant la hausse permet d’installer un système de visée optique TAS 11 par exemple. Le pistolet mitrailleur ROMARM LP 7 est une arme simple à utiliser, fiable et compacte.

 

Romarm LP 7 (Roumanie)

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IVECO M250 (Iveco – Italie)

La firme italienne présentait un camion tactique 6x6 IVECO M 250 dans sa version transport de matériel.

IVECO M 250 (Italie)

Ce véhicule peut être doté de trois puissances de moteurs (400, 410 ou 450 chevaux) en fonction de la version de l’engin. De même, il reçoit une boite de vitesse ZF 6HP902 automatique ou une boite ZF 16 AS 2601 « Eurotronic ». La masse à vide est de 13 tonnes et le poids total autorisé en charge est de 25 tonnes. Sa vitesse maximale est donnée pour 90 km/h sur route. La cabine comprend trois places. Si le véhicule présenté était en version tôlée, il est cependant possible de monter une cabine blindée. De nombreuses options sont prévues, notamment une centrale de gonflage centralisée des pneus, des pneus à affaissement limité, un treuil ou encore une cabine facilitant l’aérotransport.

Afin d’assurer l’autoprotection du véhicule, la cabine peut recevoir une arme montée sur circulaire ou sur tourelleau télé-opéré.

 

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 17:35
Nouvelle-Calédonie : Opération Tui Moana

 

 

05/06/2014 Sources : EMA

 

Du 14 au 23 mai 2014, les forces armées de la Nouvelle-Calédonie (FANC) ont participé à l’opération interalliée de police des pêches « Tui Moana » aux côtés des Samoa, des îles Cook, du royaume des Tonga, de l’Etat des Tuvalu, des Etats-Unis, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande.

 

L’objectif de Tui Moana était de surveiller les zones de concentration de pêcheurs et de montrer la capacité des nations partenaires à partager et à exploiter les informations afin, si nécessaire, d’inspecter les pêcheurs suspects et de contrôler la légalité des prises.

 

Pour cette opération, les FANC étaient déployées dans trois zones du Pacifique Sud-Ouest. Tout d’abord, un Falcon 200 Gardian du détachement de la flottille 25 a été prépositionné à Wallis afin de conduire des missions de surveillance maritime en collaboration avec le patrouilleur « la Glorieuse » dans la zone économique exclusive (ZEE) du territoire français. L’avion a ensuite rejoint les Tonga pour exécuter des vols de surveillance en liaison avec un patrouilleur de ce royaume. A cette occasion, un officier tongien a pu embarquer à bord du Falcon français.

 

Un second Gardian était déployé à Port-Vila afin de réaliser des missions de surveillance notamment dans une poche de haute mer située entre le Vanuatu et Fidji. Là aussi, un observateur vanuatais a participé à l’un des vols.

 

De son côté, la frégate de surveillance « Vendémiaire » a pris la mer, afin de patrouiller dans le secteur Sud-Ouest de la ZEE calédonienne puis dans une poche de haute mer en limite des eaux australiennes. Deux officiers de l’Australian Fisheries Management Agency, équivalent australien des affaires maritimes, ont embarqué sur la frégate. Leur maîtrise des langues asiatiques, en particulier le Chinois et le Taïwanais, ont facilité le travail des marins français notamment lors des interrogations radio des pêcheurs ou à l’occasion des visites de bord. Au-delà de l’opération Tui Moana, ce premier embarquement d’agents australiens visait à renforcer la coopération bilatérale interministérielle en matière de police des pêches au sein de cette zone. Cette interaction s’inscrit dans le cadre de la coopération engagée par nos deux pays dans le domaine la surveillance maritime, visant à préserver la sécurité régionale.

 

Coordonnée par la « Forum Fisheries Agency », instance internationale regroupant 17 états du Pacifique Sud et ayant pour vocation la gestion et la préservation de la ressource halieutique, l’opération Tui Moana a permis de réaliser 232 contrôles (visuels et radio) de bateaux de pêche, 30 visites de bord avec une seule infraction relevée.

 

En plus de Tui Moana, Kuru-Kuru et Tautaï sont des opérations d’envergure de police des pêches auxquelles participe la France dans cette région du monde. Cet engagement illustre la capacité des pays impliqués à partager l’information, à coopérer de façon active pour renforcer leur interopérabilité et à agir dans des domaines stratégiques partagés, en l’occurrence la préservation de la ressource halieutique.

 

Les FANC constituent le point d’appui central du « théâtre Pacifique» avec un dispositif interarmées centré sur un groupement tactique interarmes (GTIA) et les moyens de projection associés. Avec les Forces armées en Polynésie Française (FAPF), dispositif interarmées à dominante maritime, les FANC ont pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France dans leur zone de responsabilité, d’animer la coopération régionale et d’entretenir des relations privilégiées avec l’ensemble des pays riverains de la zone pacifique. Dans le cadre de leur mission, les FANC engagent régulièrement leurs moyens pour des opérations d’aide aux populations, en appui des autres services de l’Etat.

Nouvelle-Calédonie : Opération Tui MoanaNouvelle-Calédonie : Opération Tui Moana
Nouvelle-Calédonie : Opération Tui MoanaNouvelle-Calédonie : Opération Tui Moana
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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 17:20
F-35 Weekly Update: 5th June 2014


04.06.2014 Defence IQ Press
 

Of the jets in production that promise to take military fighters deep into the 21st century and beyond, the U.S. F-35, the Chinese J-20, and the Russian Sukhoi T-50 PAK FA are at the top of the heap.

The T-50 will be offered to countries — and Russian allies — looking for an alternative to the F-35, Lockheed Martin’s long-delayed fifth generation fighter. The Russians expect to sell about 1,000 fighters worldwide.

But those countries won’t be training pilots any time soon. According to Russia’s Centre for Analysis of World Arms Trade (CAWAT) the delivery schedule could be decades away for some purchasing nations. Malaysia won’t get their T-50s until 2035 at the earliest.

And if Americans thought they were alone in questioning the need for an advanced fighter program in today’s drone-filled skies, many Russians are also wondering at the need for their new aircraft.

“There is no mission and no adversary for such plane,” Russian defence analyst Konovalov says. “It would be more expedient to fit modern avionics to older generation jets.” [Business Insider]

 

The government’s commitment to transparency on the F-35 is being called into doubt amid questions over its refusal to release a “public” report, and suggestions it plans to announce a decision over the controversial stealth fighter in the dead of summer.

Cabinet ministers are reviewing the information they received in April after ordering military officials back to the drawing board to reassess the F-35 and its main competitors, Public Works Minister Diane Finley said Tuesday.

Yet with less than three weeks until Parliament rises for the summer, Finley is refusing to provide a timeline for when a decision will be made on whether the government will move ahead on purchasing the F-35 without a competition.

The government is also refusing to release a report that was intentionally stripped of sensitive material so it could be read by Canadians. That document was key to the promise of more openness in the process for replacing Canada’s aging CF-18 fighter jets.

“Our primary goal is to ensure that the men and women in uniform get the equipment they need to do the job that we ask,” Finley said in the House of Commons. “Once we have made a decision we will announce it, and the reports will be released.”

NDP defence critic Jack Harris suggested the government’s refusal to provide more information is undermining the government’s promised new approach after Auditor General Michael Ferguson raised serious concerns about the F-35 project two years ago.

“From cost overruns and delays to secrecy about the cost of the project, Canadians either do not trust the project or the process used or the government itself,” Harris said in the House of Commons.

“The minister was happy to tell (defence industry representatives) that there would be a decision in the next few weeks, but she has not commented on what will happen here in the House.”

The Conservative government first announced that Canada would be buying 65 F-35s for $16 billion in July 2010, when many Canadians were on vacation. It has since been revealed that the full cost of the F-35s could top $45 billion. [Ottawa Citizen]

 

Even as Lockheed Martin 's ( LMT ) F-35 stealth fighter sets flight-test milestones, the defense contractor is busy securing space contracts.

This prediction model is worth noting because it nearly triples the market's average yearly gain.

The Navy on Monday successfully test-launched from a submarine two missiles built by Lockheed. That marked the 150th successful test launch and set a new reliability record for large ballistic missiles, according to the aircraft and defense gear maker.

This week, Lockheed is slated to deliver an F-16 fighter jet to Iraq, the first of 36 the country ordered in 2011 and 2012.

On Monday, the Bethesda, Md.-based company landed a $914.7 million contract from the Department of Defense to track space junk for the U.S. Air Force's Space Fence program. It defeated rivalRaytheon ( RTN ), which had also bid for the contract.

Late last month Lockheed said it's buyingAstrotech 's ( ASTC ) Space Operations business, which provides satellite launch preparation services, for $61 million. [NASDAQ]

 

In three separate flight tests on May 27, Lockheed Martin F-35 Lightning II aircraft demonstrated air-to-air combat capability, completed the first flight test with the next level software load, and accomplished a landing at the maximum test speed and drop rate.

In the Point Mugu Sea Test Range airspace off the Central California coast, an F-35B demonstrated the jet's air-to-air combat capability when it sequentially engaged two aerial targets with two AIM-120 Advanced Medium Range Air-to-Air Missiles (AMRAAM) during a Weapon Delivery Accuracy mission.

Test pilot Lt. Col. Andrew "Growler" Allen tracked two maneuvering drone targets, making the very first dual AMRAAM shot from any F-35 variant, and the first live AMRAAM shot from the F-35B Short Take Off and Vertical Landing (STOVL) variant.

"The U.S. Marine Corps, which operates F-35Bs, will be the first military service branch to attain combat-ready Initial Operational Capability (IOC) in 2015," said J.D. McFarlan, Lockheed Martin's vice president for F-35 Test & Verification. "This Weapon Delivery Accuracy test highlighted the air combat capability that will give Marine aviators a decisive combat edge in contested airspace."

The F-35's internally-carried AIM-120 AMRAAMs are a beyond-visual-range air-to-air missile capable of all-weather day-and-night operations and considered a "fire-and-forget" missile using active target radar guidance.

Flying from Edwards Air Force Base, an F-35A flew a 1.9 hour mission with the first-ever load of Block 3i hardware and software. Block 3i is the next level of capability and is planned to support U.S. Air Force F-35A IOC in 2016. [Lockheed Martin]

 

Turkish President Abdullah Gul will inaugurate an engine factory in western Izmir province on Friday which will produce engine parts for the world's most advanced aircraft, the U.S. fighter jet F-35.

The factory, a joint enterprise with Turkey's Kale group and American aerospace manufacturer Pratt & Whitney, is expected to employ around 700 to 750 people.

Turkey’s Under-secretariat for Defense Industries and Pratt & Whitney signed a letter of intent last month for the establishment of an F-35 engine center for the fighter jets in Turkey.

F-35s are a family of advanced fighter jets with the capability of avoiding radar detection. The A-variant is built for traditional air force bases. The factory will produce critical engine components for the F-35 Lightning II aircraft - the world's most advanced aircraft. The aircraft's components will be produced in Turkey and in other countries and will be assembled in the U.S.

Kale group owns 51 percent of the factory and Pratt & Whitney owns 49 percent. The first batch of investment, worth US$75 million, is completed and two more batches are expected.

Turkey, which has been in the Joint Strike Fighter program from the concept development phase, has contributed to the system development and demonstration and production sustainment and follow-on development phases as a partner nation. [World Bulletin]

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 15:55
Le renforcement des forces spéciales françaises, avenir de la guerre ou conséquence de la crise ?

 

Source Sénat

 

Rapport d'information fait au nom de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées sur le renforcement des forces spéciales françaises, Par MM. Daniel REINER, Jacques GAUTIER et Gérard LARCHER, Sénateurs.

 

1. Il n’était pas rare d’entendre, à la fin des années 2000 certains chefs militaires français se moquer de « la mode » des forces spéciales. La mode étant ce qui se démode, l’idée eût dû passer.

 

2. Cinq ans plus tard, il n’en est rien. Le Livre blanc de 2013 a prévu le renforcement des forces spéciales et la loi de programmation militaire 2014-2019 en a donné le détail. A plusieurs reprises, le ministre de la défense, M. Jean-Yves Le Drian, a rappelé sa détermination à voir cette décision politique exécutée. Et de fait, les forces spéciales sont une des rares composantes des forces armées dont le format devrait augmenter. Loin des effets de mode, l’heure des forces spéciales semble donc être venue. Pourquoi ?

 

3. L’engouement pour les forces spéciales traduit-il le fait que ce type de forces est particulièrement adapté aux menaces asymétriques et aux nouvelles formes d’engagement des armées occidentales ? Réactives, efficaces, et avec une faible empreinte au sol, les forces spéciales constitueraient-elles en quelque sorte « l’avenir de la guerre »(1) ? Sont-elles à ce point utilisées qu’un renforcement est maintenant devenu indispensable ?

 

4. Ou bien, doit-on soupçonner une utilisation politique du concept de forces spéciales ? Moins de forces conventionnelles, certes, mais en compensation davantage de forces spéciales. Le renforcement du COS ne serait-il en quelque sorte que l’ultime déclinaison du discours des années 2000 sur des forces plus réduites, mais mieux entrainées et mieux équipées ? En somme, serait-il un épiphénomène de la réduction du format des armées, une conséquence de la crise budgétaire que nous traversons ?

 

5. Sans doute la réalité est-elle plus simple. Notre pays, fort de plus d’un demi-siècle d’expérience ininterrompue en ce domaine, a su mettre sur pied un système de forces spéciales cohérent et intégré d’une qualité exceptionnelle et au meilleur niveau mondial. Tout ceci avec des moyens modestes et dépensés avec parcimonie. Malgré ou à cause de cette qualité, leur spécificité est difficilement reconnue. Elles n’ont pas, jusqu’à présent, de doctrine, mais un simple concept. Leurs effectifs théoriques ne sont pas honorés et leurs équipements, contrairement aux idées reçues, sont insuffisants. Le Commandement des opérations spéciales (COS), institué en 1992,est un état-major opérationnel très léger en sous-effectif chronique pour planifier et conduire les opérations spéciales.

 

6. Un renforcement semblait donc nécessaire. Il est en cours. Un plan est en voie de finalisation par l’état-major des armées et sera bientôt soumis au pouvoir exécutif. Il porte pour l’essentiel sur une augmentation des effectifs qui devraient passer de 3 000 à 4 000 hommes à la fin de la programmation, d’où l’appellation de« COS + 1 000 » qui lui est parfois donné.

 

7. Du point de vue du pouvoir législatif, ce renforcement des forces spéciales françaises appelle trois questions :

- Pourquoi ?

- Comment ?

- Quelles mesures d’accompagnement ?

 

(1) La formule est empruntée au titre de l’ouvrage d’Eric Denécé : « Forces spéciales – l’avenir de la guerre » éditions du Rocher 2002 – réédité en 2011. Voir également, au sein d’une littérature abondante retraçant l’histoire et la géographie des forces spéciales : Jean-Dominique Merchet « une histoire des forces spéciales – ed. Jacob Duvernet Paris janvier 2010 ; Jean-Marc Tanguy « commandos français – les missions des forces spéciales » Paris octobre 2013 ; Alain Chouet « au coeur des services spéciaux – la menace islamiste : fausses pistes et vrais dangers » Paris avril 2013 ; Pascal Le Pautremat « les guerriers de la République – forces spéciales et services secrets français » ed. Choiseul – Paris 2009. Sur la différence avec l’action clandestine voir le cours donné par le général Dominique Champtiaux, ancien directeur des opérations de la DGSE, sur « l’action spéciale » à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris.

 

Livre blanc de 2013

« Les forces spéciales se sont imposées comme une capacité de premier plan dans toutes les opérations récentes. Elles sont particulièrement adaptées aux besoins accrus de réaction dans l’urgence, en souplesse et dans la profondeur contre un dispositif hostile ou complexe. Elles offrent au commandement militaire et aux autorités politiques des options diverses et adaptées, souvent fondées sur la surprise. Elles disposent d’une chaîne de commandement direct et de critères de recrutement spécifiques. Leurs effectifs et leurs moyens de commandement seront renforcés, comme leur capacité à se coordonner avec les services de renseignement. La dimension interarmées du commandement des opérations spéciales sera confortée ». (p. 94)

« Les forces spéciales se sont imposées comme une capacité de premier plan dans toutes les opérations récentes. Leurs effectifs et leurs moyens de commandement seront renforcés, comme leur capacité à se coordonner avec les services de renseignement. » (p.139)

 

Loi de programmation militaire 2014-2019

« Les forces spéciales se sont imposées comme une capacité de premier plan dans toutes les opérations récentes. Complémentaires des forces conventionnelles, elles sont particulièrement adaptées aux besoins accrus de réaction dans l'urgence, en souplesse et dans la profondeur contre un dispositif hostile ou complexe. Elles offrent au commandement militaire et aux autorités politiques des options diverses et adaptées, souvent fondées sur la surprise. Elles disposent d'une chaîne de commandement direct, dont les moyens seront accrus et la dimension interarmées confortée. Leurs effectifs seront renforcés d'environ 1 000 hommes, de façon progressive, adaptée à la spécificité de leurs actions et de leur recrutement et formation. Leurs équipements feront l'objet d'un effort spécifique, marqué en particulier par la réalisation du programme de transmissions sécurisées MELCHIOR et les livraisons des premiers véhicules adaptés aux opérations spéciales (programme d'ensemble VLFS/PLFS). Les moyens aériens et aéromobiles feront l'objet d'un effort particulier. L'ensemble de la flotte de Caracal des armées sera regroupé sur un seul site, sous l'autorité du commandement des opérations spéciales. »

NB : la précision selon laquelle les forces spéciales sont « complémentaires des forces conventionnelles » a été rajoutée à l’initiative des députés et vise à conjurer tout risque de constitution d’une « quatrième armée », aux côtés des forces existantes.

 

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 15:55
Deux aviateurs récompensés par le prix de l’audace 2014


04/06/2014  Constance Guillermin

 

En partenariat avec la mission pour le développement de l’innovation participative (MIP), qui fête ses 25 ans cette année, la fondation Maréchal Leclerc de Hautecloque a remis son prix de l’audace à des innovateurs des armées et de la gendarmerie, en présence du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, le 28 mai 2014 à l’École militaire à Paris. Deux aviateurs de la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan ont été récompensés pour leur ingéniosité. 

 

TITAAN : lauréat 2014

 

Deux aviateurs récompensés par le prix de l’audace 2014

 

L’adjudant-chef Hervé Le Borgne et l’adjudant Christophe Fournier ont été récompensés pour leur projet baptisé : «TITAAN» (technologies intégrées au travail d’appui aérien numérisé). Cette innovation permet, lors d’une mission d’appui aérien, de maintenir une liaison permanente entre le combattant et sa chaîne de commandement grâce à un gilet tactique comprenant une tablette et deux téléphones Iridium (émission et réception). «Ergonomie, gain de poids, rapidité et interopérabilité » sont les termes employés par l’adjudant-chef Le Borgne et l’adjudant Fournier pour qualifier les plus values apportées à l’armée de l’air grâce à leur innovation. «L’idée est née de retours d’expérience opérationnelle. Il s’agissait de trouver une solution pour améliorer l’appui aérien apporté au sol » précisent les deux lauréats qui travaillent sur le projet depuis deux ans. Par ailleurs, TITAAN visait également à alléger ses usagers grâce à des technologies plus modernes et compactes : « Nous effectuons un travail de fond afin que le logiciel soit de plus en plus interopérable, soit avec des systèmes français, soit avec des systèmes Otan et étrangers».

 

Deux aviateurs récompensés par le prix de l’audace 2014

 

TITAAN, qui a déjà été expérimenté par les Américains lors de l’exercice Bold Quest 2013, poursuit son évolution.

 

Deux autres projets innovants également en compétition

Le capitaine Daniel Gigan, docteur en sciences cognitives à Salon-de-Provence, a présenté un système permettant aux drones d’éviter les collisions en vol appelé . Cet enseignant chercheur du centre de recherche de l’armée de l’air s’est basé sur sa propre expérience. «J’ai cherché à savoir comment le cerveau humain réussissait à anticiper l’obstacle afin de concevoir un outil capable d’agir comme celui-ci», précise l’aviateur.

Enfin, les experts du centre d’expériences aériennes militaire (CEAM) ont conçu une maquette pour la formation à l’utilisation des jumelles de vision nocturne (JVN). Pour les porteurs de ce projet, il était «indispensable de créer cet outil. La maquette, qui représente les théâtres d’entraînement et d’opérations, permet de recréer certaines conditions du vol sous JVN. […] Grâce à ce concept, les pilotes économisent plusieurs heures de vol

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 11:55
La DGA réalise un tir de roquette guidée depuis un Tigre HAD

 

05.06.2014 par Guillaume Belan (FOB)

 

Le 3 juin, au centre d’essais des Landes, la DGA a réalisé le tir d’une roquette guidée laser depuis un Tigre HAD évoluant à 70 nœuds sur une cible en mer illuminée par un opérateur au sol. Ce tir s’inscrit dans le cadre d’une série de tirs qui a débuté en 2010. Le dernier essai a été réalisé en janvier 2014 depuis un Tigre HAP. Ce tir sera suivi d’autres, notamment d’essais de la roquette guidée sur une cible mobile.

 

Des munitions guidées à bas coût

 

L’intérêt de disposer de roquettes précises est là: pouvoir mettre en œuvre des munitions très précises pour un coût limité, en tout cas, bien moins cher qu’un missile. Les derniers engagements en Afghanistan, en Libye ou au Mali ont confirmé la pertinence de cette capacité : La première version du Tigre (HAP pour Appui Protection) ne dispose pas d’armement de précision. C’est pourquoi les vénérables hélicoptères Gazelle, très vulnérables, équipés du missile HOT sont toujours nécessaires. Le panier de roquettes (non guidées) du Tigre HAP (pour l’instant seule version déployée) étant utilisé en tir de saturation, l’équipage ne dispose que du canon de 30 mm pour effectuer des tirs de précision, mais doit alors engager sa cible à moins de 1500 mètres, l’exposant alors aux tirs ennemis. Demain, la version la plus aboutie du Tigre, celle HAD (Appui Destruction), qui devrait connaître son premier déploiement à partir d’octobre au Sahel, mettra en œuvre le missile Hellfire de 8 km de portée (contre 7 km pour la roquette). Redoutable mais très coûteux. « On ne tirera pas autant de missiles Hellfire demain que de missile HOT aujourd’hui» reconnaît un officier de l’ALAT. L’intérêt est donc là : éviter d’utiliser des missiles beaucoup plus chers que leurs cibles (pick-up ou infrastructures) tout en évitant les dommages collatéraux. Sachant que le prix d’acquisition d’un missile Hellfire s’élève à plus du double que celui d’une roquette guidée…

 

Le PEA Munitions à Précision Métrique (MPM)

Le développement de la capacité d’une roquette guidée laser s’inscrit dans un Plan d’Etude d’Amont (PEA) plus ambitieux lancé par la DGA en 2009, visant à développer des briques technologiques communes à plusieurs munitions pour les rendre précises. Il s’agit là de la roquette tirée depuis un hélicoptère, mais également d’obus d’artillerie de 155 mm, d’obus de 120 mm tirés depuis un char Leclerc ou encore d’obus de mortier de 120 mm. Ces briques communes comprennent un kit de guidage, un capteur laser, un calculateur ou encore un système de contrôle des actuateurs. Pour résumer, l’encombrement de la munition est la même (la roquette demeure du 68 mm) mais composée différemment incluant un kit de guidage et des ailettes directionnelles). La roquette de précision métrique demeure aujourd’hui la munition guidée la plus aboutie parmi celle du PEA MPM « pour le mortier de 120 mm, on en sera au même stade dans deux ans qu’aujourd’hui pour la roquette » confiait un responsable de programme

 

Une mise en service vers 2018/2020

Des discussions sont en cours pour intégrer cette nouvelle capacité dans le standard MK2 du Tigre. Ce standard qui est prévu à l’horizon 2018/2020, verra outre le traitement des obsolescences, l’intégration du SIT ALAT (système de communication et commandement ) et donc un panier de roquette incluant des munitions guidées. Peu d’adaptations sont nécessaires, le panier reste inchangé, l’adaptation étant surtout logicielle. La cible pourra être illuminée au laser soit par un opérateur au sol soit par l’hélicoptère lui même. Pour le tireur, il suffira de sélectionner  parmi les roquettes du panier, celles guidées pour les engager. Le Tigre HAD disposera alors d’une panoplie complète d’armement : canon de 30 mm, missile air-air Mistral, Hellfire pour des cibles fortement blindées et roquettes (guidées ou non) pour des cibles moins durcies.

 

Et l’export ?

L’industriel en charge de cette roquette est TDA (filiale de Thales), qui va bientôt pouvoir proposer à l’export cette nouvelle munition. Pour l’instant, seules la France et l’Espagne en disposent sur leur Tigre. Mais l’industriel est confiant pour la suite et des discussions seraient en cours. TDA offre ainsi diverses solutions de panier de roquettes qui peuvent équiper divers types d’hélicoptères mais aussi d’autres aéronefs comme des avions légers. L’offre des roquettes guidées est quant à lui réduit : outre la France, seuls les États-Unis et la Turquie ont développé des solutions comparables.

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 11:54
photo 3i3s.org

photo 3i3s.org

 
jeudi 29 mai Aerobuzz.fr

 

Deloitte renforce son expertise en Aerospace & Defense et annonce l’arrivée de Philippe Boissat (53 ans) en tant que senior advisor. En appui aux équipes en place, il viendra continuer le développement de l’offre et consolider la position du cabinet sur ce secteur. Ancien Directeur grands comptes EADS chez Altran, Philippe Boissat est, par ailleurs, Président de l’International Independent Institute for Satellite and Aerospace Solutions (3i3s) depuis 2005.

 

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 11:50
Bird & Bird conseille le groupe français Nexter Systems dans le cadre de l’acquisition des sociétés Mecar et Simmel Difesa.


4 June 2014 lawinfrance.com
 

Les équipes de Bird & Bird à Paris, Bruxelles, Milan et Londres ont conseillé le groupe français Nexter Systems, spécialiste de la défense terrestre, dans le cadre de l’acquisition des sociétés belge Mecar SA et italienne Simmel Difesa Spa, ayant toutes deux pour activité la production de munitions.

L’acquisition a été réalisée auprès de Chemring Group Plc pour un montant total de 170 M€.

Les sociétés Mecar et Simmel Difesa totalisent près de 187M€ de chiffre d’affaires cumulé.

 

 

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 11:50
Rafale - photo S. Fort

Rafale - photo S. Fort

 

04 juin 2014 leVif.be (Belga)

 

Le ministère de la Défense vient d'adresser à cinq agences étatiques, deux américaines et trois européennes, une demande d'informations concernant cinq avions de combat susceptibles de succéder aux F-16 vieillisants, a-t-on appris mercredi des sources concordantes.

 

La publication de ce RFI, qui n'engage en rien à un achat futur ni au choix d'un appareil déterminé, "vise à rassembler des informations" allant au-delà des sources ouvertes jusqu'ici disponibles pour la prospection, ont expliqué plusieurs sources au sein du ministère. Elle n'en représente pas moins la première étape d'un - long - processus qui devrait déboucher sur l'acquisition d'un nouveau chasseur avant la fin de vie prévue des F-16 à partir de 2023, pour peu que le prochain gouvernement fédéral s'accorde sur ce remplacement. Les cinq agences étatiques auxquelles le RFI (ou "survey") a été adressé sont le Joint Program Office (JPO), responsable du programme de chasseur F-35 Lightning II construit par le groupe Lockheed Martin, le Navy Integrated Program Office (Nipo) pour le F/A-18F Super Hornet de Boeing, la Direction générale de l'Armement (DGA) du ministère français de la Défense pour le Rafale de Dassault, la Swedish Defence and Security Export Agency (FXM) pour le JAS-39 de Saab et le ministère britannique de la Défense pour l'Eurofighter du consortium éponyme, a précisé un porte-parole de la Défense à l'agence BELGA.

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 11:50
Quand le patron de BAE Systems incite ses salariés écossais à voter contre l'indépendance

 

05/06/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le PDG de BAE Systems Ian King a envoyé une lettre à ses salariés dans laquelle il alerte des risques pour les activités basées en Écosse d'un vote en faveur de l'indépendance écossaise en septembre.

 

Dans une lettre envoyée à ses salariés fin mai, que La Tribune a consulté, le PDG de BAE Systems, Ian King, avertit ses salariés, sans le dire explicitement mais tout en le suggérant fortement, que l'indépendance de l'Écosse à l'issue du référendum de septembre, pourrait avoir des conséquences sur les activités du groupe dans ce pays faisant partie intégrante du Royaume-Uni. "Si l'Écosse devient indépendante, nous n'aurions plus cette certitude et cette stabilité (sous-entendu que nous avons actuellement, ndlr)", a écrit Ian King le 28 mai à ses salariés. Et de préciser que "nous devrions alors parler à notre client britannique majeur, le MoD (ministère de la Défense britannique, ndlr), et travailler ensemble à un plan pour l'avenir".

Selon Ian King, le groupe d'aéronautique et de défense est concerné par ce référendum. Le patron de BAE Systems rappelle que son groupe emploie environ 3.500 personnes en Écosse, notamment à Glasgow où le groupe a consolidé ses activités de construction navale et où il a investi dans les installations pour le futur. Des investissements que BAE Systems a jusqu'ici consentis dans "l'attente que le gouvernement (britannique, ndlr) prenne la décision" de confier à Glasgow "la production majeure" qu'est le programme des frégates de nouvelle génération Type 26 "d'ici à la fin de cette année". En outre, l'Ecosse, riche grâce au pétrole, revêt une importance stratégique pour l'Angleterre. Elle abrite de nombreuses installations militaires, dont la base de sous-marins nucléaires de Faslane.

 

Menaces sur les pensions

Ian King a également soulevé la question des régimes de retraite, un dossier qu'il considère comme "particulièrement complexe". "Si l'Écosse devenait indépendante, explique-t-il, et ensuite a par la suite rejoignait l'Union européenne, nos régimes de retraite, et beaucoup d'autres régimes d'entreprise britanniques" pourraient être rattrapés par la législation de l'Union européenne. "La réalité est aujourd'hui nous ne pouvons pas dire comment nos régimes de retraite seraient affectés. Il y aurait un certain nombre de résultats possibles et nous utiliserions nos processus de consultation pour discuter les options", affirme-t-il.

Et de conclure en assurant que "l'indépendance écossaise augmenterait un certain nombre d'incertitudes. Au-delà de cela, étant donné les nombreuses décisions qui devraient être prise par le gouvernement à Westminster et en Écosse, nous ne pouvons pas être précis sur les retombées sur nos activités, nos salariés, nos fournisseurs ou nos clients. L'incertitude sur le futur est toujours inutile". Bref, Ian King est opposé à l'indépendance de l'Écosse pour des raisons de "business" même s'il a tenu à souligner que le vote à ce référendum est "une décision politique et personnelle pour le peuple écossais" et que lui-même n'avait pas à exprimer une préférence ni le groupe...

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 11:50
L'École Royale Militaire et Schaffen aux couleurs néerlandaises

4 juin 2014 Belgian Defense

 

Ce lundi 2 juin 2014, le ministre de la Défense Pieter De Crem a accueilli son homologue néerlandais, la ministre Jeanine Hennis-Plasschaert. La visite ministérielle a débuté par les bâtiments de l'École Royale Militaire pour se diriger ensuite vers le centre parachutiste de Schaffen.

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 11:45
Accord de défense avec la France : Bientôt la signature

 

5 juin 2014 maliactu.net

 

Le point presse du ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication a été aussi l’occasion pour Mahamadou Camara d’annoncer aux hommes de médias que l’accord de coopération militaire avec la France sera signé dans les prochaines semaines.

 

Selon lui, cet accord va beaucoup aider notre pays dans le domaine militaire, et non le contraire, pour la simple raison que « le chef de l’Etat est très pointilleux sur la question de souveraineté nationale ».

 

Cet accord, s’il venait à être signé, pourrait sûrement détendre un tant soit peu le climat sombre entre les autorités maliennes et françaises, suite aux derniers évènements survenus à Kidal.

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 11:35
photo Livefist

photo Livefist

 

5 June 2014 airforce-technology.com

 

The Indian and French Air Forces are conducting the fifth Indo-French bilateral air exercise, code-named Ex Garuda V, at Jodhpur Air Base in Rajasthan, India.

 

The fortnight long exercise aims to enable the two air forces to engage in operations based on their operational philosophy and methodology of operations by practicing various challenging air situation scenarios, in order to validate their capabilities and help enhance operational cooperation.

 

During the exercise, the participants are expected to perform multiple missions, including close combat engagement of large forces, slow mover safety, and protection and engagement of high-value aerial assets at the strategic airbase located near the Indo-Pak border, as reported earlier by Press Trust of India.

 

The wargame will primarily focus on air to air refuelling, basic and advanced fighter interceptions, protection of high-value aerial targets and group combat manoeuvring, according to the officials.

 

The Indian Air Force (IAF) is represented by the frontline fighter aircraft, including Su-30, Mig-27 (UPG), Mig-21 Bison, and force multipliers such as the airborne warning and control system (AWACS) and IL-78flight refueller aircraft, while the French Air Force has deployed Rafale fighter aircraft along with their KC 135 refueller for the exercise, which scheduled to conclude on 12 June.

 

The last iteration of the exercise, Garuda IV, was conducted at the Istres Air Base in France, from 14 to 25 June 2010, and was also joined by the Republic of Singapore Air Force (RSAF) along with their F-16 Fighting Falcon and KC-135 aircraft.

 

Note RP Defense : more pictures at Livefist website

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 11:35
Indian Light Copter Bid Extended 7 Times, Could Exasperated Airbus Eject?

 

June 04, 2014 by Livefist

 
 
Two days after India's new government took office on May 26, Airbus Helicopters (formerly Eurocopter) wrote the latest in a string of exasperated letters to the head of the Indian MoD's acquisition wing. The letter, like every one of those before it, nearly pleaded for an early decision in India's light helicopter competition that has remained more or less adrift for six years since bids were first submitted.
 
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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 11:35
Vietnam-Etats-Unis : Pour améliorer l’efficacité de la coopération dans la défense
Entretien entre le vice-ministre de la Défense, Nguyen Chi Vinh et l’assistante p.i. du secrétaire américain à la Défense, Mme Kelly Magsamen (gauche)
 
04.06.2014 Vietnam+
 
Le général de corps d’armée Nguyen Chi Vinh, vice-ministre de la Défense, a reçu mercredi 4 juin à Hanoi l’assistante p.i. du secrétaire américain à la Défense, Mme Kelly Magsamen, chargée des problèmes de sécurité en Asie-Pacifique, en visite de travail au Vietnam.

Ces dernières années, les relations entre le Vietnam et les États-Unis ont connu un développement de plus en plus positif. Les deux pays ont établi un partenariat intégral. La coopération dans la défense a réalisé de nouveaux progrès dont la formation de cadres, l'échanges d'expériences, le secours humanitaire, la garantie de la sécurité et de la sûreté de la navigation maritime.

Les deux parties ont convenu d’intensifier le partage d'informations, l’échange de délégations militaires de haut rang, de bien réaliser le mémorandum dans la défense signé par les deux parties, contribuant à améliorer l’efficacité de la coopération en la matière et à régler les conséquences laissées par la guerre au Vietnam.

A cette occasion, l’assistante p.i. du secrétaire américain à la Défense, Mme Kelly Magsamen, et le général de corps d’armée Nguyên Chi Vinh ont échangé certains contenus au service des visites d’officiels du Département de la défense des Etats-Unis au Vietnam. Ils ont également préparé des contenus pour le dialogue vietnamo-américain en politiques de défense, prévu en septembre prochain

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 11:20
1,5 milliard $ pour identifier les débris de l'espace



canoe.ca

 

ARLINGTON, Virginie - La Défense américaine a attribué cette semaine à Lockheed Martin, première entreprise américaine de défense et de sécurité, un contrat de 914 millions $ US pour la conception d'un radar au sol qui identifiera et cataloguera avec une précision accrue plus de 200 000 débris en orbite autour de la Terre.

Dans le cadre du programme Space Fence («clôture de l'espace»), ce radar sera installé sur les îles Marshall, un archipel de l'océan Pacifique. La construction devrait débuter en 2015. Dans un communiqué, Lockheed Martin indique que la valeur totale du contrat est estimée à plus de 1,5 milliard $ sur une période d'exécution de huit ans.

Lockheed Martin «a 52 mois après l'attribution du contrat pour atteindre la capacité opérationnelle initiale», a précisé la Défense américaine. En 2018, autrement dit.

 

 

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 11:20
Chuck Hagel - Secretaire à la Defense - photo US DoD

Chuck Hagel - Secretaire à la Defense - photo US DoD

 

04/06 LesEchos.fr

 

Le secrétaire américain à la Défense, Chuck Hagel, a déploré mercredi que la baisse continue des budgets militaires des pays européens de l'Otan obligeait les Etats-Unis à assumer une "part de plus en plus disproportionnée" dans la défense de l'Europe.

Au second jour d'une réunion à l'Otan, M. Hagel a averti les Européens que, "sur le long terme, la tendance à la baisse des dépenses menaçait l'intégrité et les capacités de l'Otan".

"Les Etats-Unis vont continuer à assumer leur devoir", a assuré M. Hagel, en citant le plan d'un milliard de dollars annoncé la veille par Barack Obama pour rassurer les alliés d'Europe de l'est.

Dans le cadre de ce plan, "les Etats-Unis vont examiner leur présence en Europe. Il serait irresponsable pour nous de ne pas le faire, à la lumière du nouvel environnement sécuritaire", a-t-il ajouté devant la presse, sans entrer dans le détail.

Les "défis" posés par la baisse des budgets militaires européens "forcent les Etats-Unis à assumer une part de plus en plus disproportionnée du fardeau financier de l'Alliance", a indiqué M. Hagel.

 

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 10:55
USS Corsica

4 juin 2014 Armée de Terre

 

Une compagnie de la 82e Airborne et le 2e REP ont échangé leurs brevets parachutistes américains et français. La coopération interarmées prend tout son sens à l'approche des commémorations du jour J.

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 07:50
Une consultante McK secretaire d'état à la défense en Allemagne


26.05.2014 consultor.fr

 

 

Selon la presse allemande, Ursula von der Leyen, Ministre de la Défense va nommer Katrin Suder, 42 ans, responsable du bureau de Berlin de McKinsey et responsable en Allemagne de la practice secteur public, au poste de Secrétaire d'Etat à la Défense.

Il s'agit d'un choix fort de la Ministre, elle mise sur ses compétences en gestion de projet pour réorganiser et moderniser un ministère marqué par le scandale des drones inutilisables.

 

 

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Une consultante McK secretaire d'état à la défense en Allemagne

source mckinsey.com

 

Katrin leads [McKinsey] Public Sector Practice in Germany. An expert in strategy, business technology, and operations, she works extensively with public-sector institutions, software and IT services providers, and telecommunications companies. She directs the McKinsey Center for Government’s work on employment and labor markets and is a member of the leadership team of the European Telecommunications Practice.

Among recent examples of her work, Katrin provided extensive support on strategy, operational performance, and IT strategy for a major public-sector agency in Germany. She worked with the client to identify trends affecting the employment landscape and potential strategic reactions to these trends. She also helped the client define its target IT architecture, improve operations using lean techniques, establish risk-management and support structures (including governance, budgeting, and HR processes) for a series of large projects, and develop and implement a strategy to quantify and respond to the effects of the economic crisis.

Katrin also supports performance-improvement and transformation programs across industries. She recently helped an IT and telecom service provider redefine its corporate and business unit strategies, refocus its solution portfolio and go-to-market approach, set up and launch a cost-reduction program, and develop an internationalization strategy. For an international mobile operator, she helped translate strategic objectives into budget and technology objectives, build a decision-rights model, and implement a brand-led growth transformation program that focused on customer satisfaction, retention, channels, and pricing.

Katrin has a PhD in physics and a bachelor’s degree in German literature and theater studies from the University of Bochum in Germany, as well as a master’s degree in physics from RWTH Aachen University. In her spare time, she acts and directs as part of a small theater group.

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 07:40
La Russie renonce à l'achat de chars sur roues italiens (Défense)

An IFOR marked Italian Army 19th Cavalry Regiment Consortium IVECO - OTO Melara Centauro B1 (8x8) Tank Destroyer - photo US Army

 

MOSCOU, 2 juin - RIA Novosti/La Voix de la Russie

 

La Russie étudiera l'expérience italienne de production des chars sur roues Centauro, mais plus vraisemblablement, elle les produira elle-même, a déclaré lundi à Moscou le vice-ministre russe de la Défense Iouri Borissov.

 

« Nous sommes capables d'analyser les performances techniques de ce char et de passer une commande à notre industrie de défense. Nous sommes persuadés qu'elle est capable de l'exécuter », a indiqué M.Borissov.

 

La Russie peut toujours s'adresser à l'Italie si elle a « besoin de consultations supplémentaires concernant la fabrication de ces blindés », a ajouté M.Borissov.

 

En 2012, la Russie a reçu plusieurs chars italiens Centauro à titre d'essai, mais aucune décision d'achat n'a été prise.

 

Ces derniers temps, l'armée russe s'est dotée de nouveaux blindés de fabrication nationale. « Nous avons des blindés 4x4 et 6x6 munis d'une bonne protection. Ils ont déjà participé au défilé militaire du 9 mai et nous comptons recevoir un lot important en 2015. Le véhicule blindé GAZ-2330 Tigre-M modernisé est notamment très populaire au sein des Forces armées russes. On ne peut plus affirmer que la Russie est démunie et a besoin des véhicules blindés légers polyvalents italiens Rys (M65 Lynx) d'Iveco », a noté le responsable.

 

« Nous avons acquis 368 Lynx et nous n'en achèterons plus », a-t-il précisé.

 

La décision des dirigeants précédents du ministère de la Défense d'acheter des armes et matériels à l'étranger, notamment de commander des bâtiments de projection et de commandement Mistral à la France, a suscité de nombreuses critiques en Russie.

 

Le commandant en chef de l'Armée de terre russe Vladimir Tchirkine a antérieurement déclaré que la Russie respecterait l'accord signé à l'époque du ministre de la Défense précédent Anatoli Serdioukov « pour avoir la réputation d'un bon client ».

 

Le char sur roues Centauro est un véhicule blindé de 24 tonnes, avec une suspension hydropneumatique à roues indépendantes. Son équipage est composé de quatre personnes. Sa vitesse maximale est de 100 km/h sur route pour une autonomie de 800 km. Le char est doté de deux canons et de deux mitrailleuses de 7,62 mm jumelées. Les chars Centauro équipent les armées d'Italie, d'Espagne, d'Oman et d'Egypte.

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 07:35
Park nomme le ministre de la Défense Kim Kwan-jin au poste de conseiller à la sécurité

Han Min-koo (à gauche) et Kim Kwan-jin en 2011 (Photo d`archives Yonhap)

 

SEOUL, 01 juin (Yonhap)

 

La présidente Park Geun-hye a nommé ce dimanche le ministre de la Défense Kim Kwan-jin au poste de conseiller à la sécurité nationale, a annoncé le porte-parole de la présidence Min Kyung-wook.

 

Park a également nommé Han Min-koo, l’ancien chef du Comité des chefs d’état-major interarmées (JCS), au poste de ministre de la Défense. Kim remplira les deux fonctions jusqu’à ce que la nomination d’Han soit approuvée par le Parlement.

 

Kim Jang-soo, l’ancien conseiller à la sécurité nationale, avait été forcé de démissionner il y a dix jours pour ses remarques sur le naufrage du Sewol. Il avait notamment dit que son bureau n’était pas la «tour de contrôle» des désastres et avait rejeté toute responsabilité dans la gestion de la tragédie.

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 06:57
Budget de la défense (3/3) : la bombe des économies sur la masse salariale

Les suppressions d'emplois ont fait économiser au ministère de la Défense plus de 1 milliard d'euros en cumulé sur la période 2008-2013

 

04/06/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La Tribune vous propose une série sur les fragilités de la construction du budget de la défense. Troisième et dernier volet : la bombe des économies sur la masse salariale. La Cour des Comptes estime que le budget repose sur des hypothèses optimistes de réduction de la masse salariale.

 

Une mauvaise habitude... Les principales difficultés de programmation du budget de la défense sont récurrentes et devraient à nouveau affecter l'exercice 2014, estime la Cour des Comptes dans son analyse sur l'exécution du budget 2013 du ministère de la Défense. C'est notamment vrai pour les prévisions compliquées des recettes exceptionnelles (REX) et des opérations extérieures (OPEX). Ce qui l'est moins en revanche, c'est la prévision de la masse salariale (dépenses de guichet, glissement vieillesse technicité et schéma d'emploi) que le ministère devrait maîtriser grâce à des indicateurs plus fiables et/ou des hypothèses plus réalites. Car comme le prédisent les sages de la rue Cambon, "la programmation budgétaire pour 2014 repose sur des hypothèses optimistes de réduction de la masse salariale".

Pour 2014, la loi de finances initiale (LFI) prévoit des crédits de titre 2 (dépenses de personnels) à hauteur de 19,36 milliards d'euros, en baisse de 396 millions par rapport à la LFI pour 2013 et de 630 millions par rapport à l'exécution du budget 2013. La baisse de 396 millions d'euros comprend notamment la diminution de 40 millions de la provision OPEX sur le titre 2 et les réductions d'effectifs qui devraient permettre d'économiser à nouveau 225 millions d'euros d'après le ministère.

 

Une prévision difficile à tenir

La baisse de 40 millions d'euros de la provision OPEX sur le titre 2 "semble difficile à tenir, alors que l'enveloppe plus importante de 2013 n'avait pas été tenue (149 millions d'euros de surexécution)". Par ailleurs, selon la Cour des Comptes, "les 130 millions d'euros d'économies supplémentaires semblent optimistes, d'autant que les dépenses de pensions (certes surévaluées en LFI 2013) augmentent spontanément et que l'exécution 2013 (hors pensions et hors OPEX) a dérivé par rapport à la LFI du fait, notamment, de Louvois". Le ministère n'a pas non plus précisé à la Cour des Comptes l'ampleur des recouvrements des indus versés par Louvois attendus en 2014.

L'an dernier, le titre 2 a représenté 51 % (19,99 milliards) de l'exécution des dépenses du budget de la défense (38,96 milliards d'euros au total). Et la cour a rappelé que les besoins définitifs de titre 2 ont été connus début décembre au moment de la préliquidation de la paye du dernier mois de l'année. "Le supplément de besoin sur le programme 178 (290 millions d'euros) a été finalement légèrement inférieur aux crédits obtenus sur ce programme par le ministère de la Défense à l'occasion du décret d'avance (320 millions), a fait observer la Cour. Cet excédent inédit du titre 2 a amené les gestionnaires à recourir à la fongibilité asymétrique, à hauteur de 29,6 millions, pour financer d'autres dépenses que du titre 2".

L'écart à la prévision constaté en 2013 est le plus faible depuis 2010 (271 millions en 2011 et 307 millions en 2010). En 2012, l'écart s'était en revanche élevé au double (456 millions, soit une surconsommation de 2,3 %). Et d'ailleurs le contrôle budgétaire et comptable ministériel (CBCM) avait refusé de viser le document prévisionnel du titre 2.

 

Plus d'un milliard d'euros économisés sur la période 2008-2013

Les effectifs du ministère de la Défense atteignaient 274.772 ETP (Equivalent temps plein) fin décembre 2013, soit une baisse de 7.674 ETP (ou 7 297 ETP hors transferts) par rapport à fin 2012 (282.446 ETP). Cette décroissance des effectifs en ETP représente une diminution de 2,7 % par rapport à 2012.

Sur la période 2008-2013 et pour tout le ministère de la défense, les suppressions d'emploi atteignent 48.041 ETP, soit une surexécution à hauteur de 3.317 ETP par rapport à la prévision de la loi de programmation militaire (LPM). D'après le ministère de la Défense, les économies cumulées de masse salariale sur cette même période atteignent 1,18 milliard d'euros.

 

Retrouvez les deux premiers volets de la série :

Budget de la défense (1/3) : la bombe des recettes exceptionnelles

Budget de la Défense (2/3): la bombe des surcoûts des opérations extérieures

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 06:56
carte-des-operations-mars-2014 source MinDefFR

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Entre la dotation en LFI et le montant final du surcoûts des OPEX sur la période 2007-2013, il y a un écart moyen de 406,6 millions d'euros

 

03/06/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La Tribune vous propose une série sur les fragilités de la construction du budget de la défense. Deuxième volet de cette série : la bombe des surcoûts des opérations extérieures (OPEX). La Cour des Comptes regrette la sous-budgétisation récurrente de la provision en loi de finances initiale dédiée aux OPEX.


 

Qui aurait pensé que François Hollande lancerait deux opérations d'envergure, l'une au Mali, l'autre au Centrafrique à son arrivée à l'Elysée ? Personne. Au contraire, la nouvelle majorité souhaitait réduire la voilure des opérations extérieures (OPEX) et surtout le volume des effectifs engagés, en se désengageant d'Afghanistan, notamment, et en réduisant le dispositif français au Liban. "Le ministère indique que la LPM est construite sur l'hypothèse d'un désengagement des théâtres extérieurs et que le modèle d'armée a été ajusté en conséquence", a souligné la Cour des comptes dans son analyse sur l'exécution du budget 2013 du ministère de la Défense.

Mais, finalement, le déclenchement de l'intervention au Mali (Serval) le 11 janvier 2013, puis celui en Centrafrique (Sangaris) le 5 décembe 2013 a complètement changé  la donne. Résultat en 2013, les surcoûts des OPEX se sont envolés et ont coûté à la France 1,25 milliard d'euros, dont 650 millions pour Serval et 27 millions pour Sangaris. Soit un dépassement de 570 millions par rapport à la provision de 630 millions d'euros inscrite dans la loi de finances initiales (LFI) en tenant compte des remboursements de pays tiers et organismes internationaux (49 millions).

 

Fort dépassement en 2014

"L'exercice 2014 devrait être marqué par un fort dépassement de la prévision, a estimé la Cour des comptes. Pourquoi ? "D'une part, la provision pour 2014 a été assez fortement réduite à 450 millions d'euros en LFI (contre 630 millions ces trois dernières années, ndlr), ce qui réduit d'autant le financement des OPEX, déjà insuffisant depuis 10 ans. D'autre part, les dépenses d'OPEX devraient rester à un niveau élevé", a-t-elle expliqué. Le ministre de la Défense aurait déjà évoqué 750 millions d'euros de surcoûts pour 2014. Ce qui semble être sous-estimé, selon un observateur.

En mars 2014, il y avait 7.100 militaires en OPEX, dont 1.700 encore au Mali et 2.000 en Centrafrique. Les surcoûts des OPEX dépassent 850 millions d'euros depuis 2008. Ce surcoût comprend les suppléments de rémunération liés aux OPEX, l'usure supplémentaire des matériels (par rapport à un usage normal) et d'autres postes de dépenses.

 

Un écart moyen de 406 millions entre la prévision et l'exécution

"Les opérations imprévues se succèdent année après année, si bien que, au socle d'OPEX récurrentes, s'ajoute une couche relativement constante d'OPEX imprévues, a constaté. C'est pourquoi la Cour considère anormale la sous-budgétisation récurrente du surcoût OPEX". Soit un écart moyen de 406,6 millions d'euros entre la dotation en LFI et le montant final du surcoûts des OPEX sur la période 2007-2013.

Selon la Cour des comptes, "une règle de calcul basique, prenant en compte l'exécution passée sur cinq ou trois ans, aurait eu un pouvoir prédictif bien plus précis, puisque l'écart moyen sur la période 2008-2013 aurait été abaissé à respectivement 31 % et 25 %. Pour l'exercice 2013, cette règle aurait abouti à une prévision autour de 950 millions d'euros, soit un écart à l'exécution de l'ordre de 30 % (au lieu de 100 % avec le système de la provision constante)".

 

Qui finance le surcoût des OPEX ?

Conformément à l'article 4 de la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019, les surcoûts non couverts par la dotation OPEX de la loi de finances initiale (LFI) et les remboursements des organisations internationales font l'objet d'un financement interministériel. Ainsi,  ce surcoût est donc supporté par toutes les missions du budget général. Comme la quote-part de chaque mission est proportionnelle au poids budgétaire de la mission, le ministère de la défense finance ainsi 20 % du dépassement OPEX. Soit environ 110 millions d'euros en 2013.

"L'année 2013 a abouti à faire financer les OPEX et les dépenses de personnel par des annulations de dépenses d'investissements", a regretté la Cour des comptes. Rebelote en 2014, le ministère devra financer sa quote-part en fin d'année en loi finances rectificative (LFR). Surtout, le niveau d'OPEX est actuellement supérieur au modèle de la LPM. Dans sa réponse à la Cour des comptes, le ministère de la Défense que ce niveau "nécessiterait d'envisager une refonte à mi-vie, voire le remplacement anticipé des matériels, pour des montants bien supérieurs aux provisions OPEX de la LPM". La Cour est donc "préoccupée par les conséquences sur le potentiel des armées, et le caractère non soutenable de ce fait, de niveaux d'OPEX qui seraient sensiblement supérieurs à la prévision, sur 2014 et sur les années suivantes".

 

Retrouvez les premier et troisième volets :

Budget de la Défense (1/3) : la bombe des recettes exceptionnelles

Budget de la Défense (3/3) : la bombe des économies sur la masse salariale

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