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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 06:55
Un commandement au féminin au 35e RAP

Un commandement au féminin / Crédits : BCH1 William BONNIN

 

28/05/2014 J. SEVERIN - Armée de Terre

 

Le jeudi 15 mai 2014, sur la place de l’hôtel de ville de Tarbes, le commandement de la 1re batterie du 35e régiment d’artillerie parachutiste (35e RAP) a été confié au capitaine Marie de Lazzer. Cette unité élémentaire connue sous le nom de batterie de renseignement de la 11e brigade parachutiste, est la première batterie du régiment à avoir une femme à sa tête.

 

Prendre la tête d’une batterie de ce régiment, était-ce l’objectif à atteindre ?

 

À ma sortie de Saint-Cyr, j’ai effectué un stage en corps de troupe au 35e RAP. J’y suis retournée comme lieutenant, chef de section. Prendre le commandement de cette batterie de renseignement, que je connais bien, s’inscrit dans la continuité de mon parcours. Mais en effet, devenir commandant d’unité est pour moi l’aboutissement d’un travail dans ce régiment de cœur qui m’a vu grandir.

 

Quel changement pensez-vous apporter, sur le plan du commandement, par rapport à vos prédécesseurs ?

 

Pour moi, à chaque personne, homme ou femme, son style de commandement. L’avantage, c’est que je connais le fonctionnement de la batterie, je connais les personnels. Ce qui est certain, c’est que je m’engage à prendre les difficultés à bras-le-corps. Pour moi, trois choses sont importantes : la fidélité, l’enthousiasme et la fierté d’exercer ce métier. Voilà ma ligne de conduite.

 

Qu’espérez-vous retirer de cette expérience ?

 

Une richesse exceptionnelle sur le plan humain et certainement un souvenir inoubliable. Mais pour l’instant, je la vis avec enthousiasme, au service de mon pays.

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 06:55
Innovation - Du plasma en poudre et une ceinture contre les explosifs

 

28/05/2014 Sandra Lewinski  - DICoD

 

Depuis 1988, la Mission innovation participative apporte son soutien matériel, financier, administratif, technologique, moral et juridique aux innovateurs des trois armées, de la gendarmerie nationale, du service de santé des armées, de la direction générale de l'armement et de tout autre organisme dépendant du ministère de la Défense. A l’occasion de ses 25 ans, découvrons des projets innovants proposés, réalisés et validés par des personnels civils ou militaires de la Défense.

 

La mission innovation participative (MIP) apporte son soutien aux innovateurs du ministère de la Défense depuis 25 ans. De l’idée à la réalisation, elle lève des freins et  favorise l’émergence d’idées nouvelles comme le dispositif waterbelt ou le plasma lyophilisé.

 

La waterbelt

Dans le cadre de la lutte contre les Engins Explosifs Improvisés (EEI ou IED), le centre d’expertise des techniques de l’Infrastructure de la Défense (CETID) a mis au point un nouveau dispositif  baptisé waterbelt. Cette structure souple et gonflable, de forme trapézoïdale, permet de confiner un EEI en l’encerclant d’une ceinture d’eau de 40 cm. L’objectif est d’atténuer la détonation en  piégeant la totalité des éclats tout en diminuant de manière significative le souffle engendré par l’explosif.

Moins onéreuse que les dispositifs en kevlar existants, la waterbelt est simple d’utilisation et efficace. « Cette solution permet de transporter la structure gonflée en air jusqu’à l’objet suspect et de se remplir en eau en toute sécurité une fois qu’elle est positionnée. Le tissu utilisé pour la conception permet au dispositif de demeurer totalement stable pendant les opérations de déminage », explique l’ingénieur militaire d’infrastructure Maxime Esquerre, porteur du projet.

Grâce au financement de la mission innovation participative, les ingénieurs du CETID ont  procédé à une nouvelle batterie de tests sur trois nouveaux prototypes en novembre 2013. Les résultats concluants des essais, sur  une charge explosive de 500 grammes ont permis de faire évoluer la structure du dispositif vers sa forme actuelle.

Que ce soit sur un théâtre d’opération ou sur le territoire national (aéroport, gare, transports en commun…), cette technique a pour but de  préserver la zone environnante à proximité d’un engin explosif et de réduire les zones d’évacuation.

 

Plyo

Le plasma lyophilisé (PLYO) est la référence pour la prise en charge de blessés hémorragiques graves. Il est disponible sans délai, en tout temps, tout lieu et toute circonstance. Compatible quel que soit le groupe sanguin du receveur, il se conserve à température ambiante pendant 2 ans.

Exclusivement produit par le Centre de transfusion sanguine des armées (CTSA) de Clarmart, il se présente sous forme de poudre et se reconstitue en moins de 6 minutes. Sa production, issue du don, est restée  limitée au juste besoin des forces jusqu’en 2009. Le médecin-chef des services Anne Sailliol, du CTSA, a optimisé le processus de production de ce type de plasma cryo-desséché. Elle explique « qu’il a fallu non seulement se conformer aux nouvelles exigences réglementaires mises en vigueur en 2009  mais également répondre à la montée en puissance  des opérations extérieures ».

L’augmentation de la production a permis de diminuer le coût de revient et d’étendre l’offre au secteur hospitalier civil et aux forces armées d’autres pays comme les Etats-Unis.  L’automatisation de certaines étapes manuelles a optimisé le packaging, diminué les risques de contamination et facilité l’usage de ce produit sanguin labile.

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 06:55
Budget de la défense (1/3) : la bombe des recettes exceptionnelles

 

02/06/2014 Michel Cabirol – La Tribune.fr

 

La Tribune vous propose une série sur les fragilités de la construction du budget de la défense. Premier volet des trois volets de cette série : les recettes extrabudgétaires, les fameuses REX, qui doivent compléter le budget de la défense. Mais elles restent à ce jour très incertaines dès 2014.


Les REX, un cauchemar pour les trois précédents ministres de la Défense, pourraient-elles devenir celui de Jean-Yves Le Drian? L'actuel ministre a bâti la loi de programmation militaire 2014-2019 (LPM) sur l'obtention de 6,13 milliards (3,5 % des recettes financières de la LPM), dont 1,77 milliard en 2014.

Et Bercy, bien dans son rôle de guérilla contre le ministère de la Défense et de grignotage du budget des armées, ne cherchait absolument pas à faciliter la tâche de l'Hôtel de Brienne dans sa quête de nouvelles REX, en s'opposant ces derniers mois à toutes les demandes parfois innovantes de ce dernier... jusqu'à l'arbitrage très récent du président de la République. "Ce que donnait Bercy de la main droite, il voulait le reprendre de la main gauche", soupire un observateur. Mais aujourd'hui des groupes de travail ont été installés et devraient trouver des solutions dans les prochaines semaines.

 

900 millions de REX envolées en 2014 ?

Comme le rappelle régulièrement la Cour des Comptes dans ces rapports, les recettes extrabudgétaire ou exceptionnelles (REX) sont "très incertaines dans leur montant et dans leur calendrier de réalisation". Pourtant, elles restent un moindre mal à l'asphyxie budgétaire qui guette le ministère de la Défense. Et ce qui devait arriver, est en train d'arriver. Et bien plus vite que ne l'aurait pensé le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui a toujous été confiant pour 2014 : "Nous avons déjà identifié l'origine des 1,8 milliard d'euros de ressources exceptionnelles pour 2014 (programme d'investissements d'avenir, cessions d'actifs, cessions immobilières…). Je n'ai aucune inquiétude sur ce dossier", expliquait-il en novembre dernier à La Tribune.

Mais les ennuis pourraient arriver dès 2014, ce qui n'était pas forcément prévu. Si le ministère a bien identifié une grande partie des REX pour 2014, il reste à ce jour plusieurs incertitudes, dont les 500 millions de REX supplémentaires décidées fin 2013. Au total, il manquerait à ce jour 900 millions d'euros de ressources extrabudgétaires pour boucler le budget 2014, selon la Cour des comptes. Voire plus compte tenu des incertitudes sur les cessions immobilières.

 

Sincérité de la loi de finances 2014 ?

Premier accroc - et pas des moindres - à la mécanique que le ministère de la Défense pensait bien huilé sur les REX prévues en 2014 : la totalité du produit du programme d'investissement d'avenir (PIA) n'est plus garanti à 100 %, selon la Cour des comptes. Il doit financer 1,5 milliard d'euros de dépenses en 2014 et donc abonder le nouveau programme 402 (Excellence technologique des industries de défense).

"Le PIA ne va pas financer 1,5 milliard d'euros de dépenses de 2014 mais seulement environ 1,1 millions d'euros, ce qui nuit à la sincérité de la loi de finances pour 2014 et pourrait aboutir à des difficultés budgétaires pour le CEA-DAM (la direction des applications militaires du CEA éligible au titre du programme 402, ndlr) en 2014", explique-t-elle dans son analyse de l'exécution du budget de l'Etat de 2013. Donc 400 millions d'euros de REX qui pourraient s'évaporer. Ce qu'on dément au sein du ministère de la Défense. "Nous avons la certitude d'avoir ces 1,5 milliard d'euros", précise-t-on à La Tribune.

Mais ce n'est pas tout. Le ministère de la Défense table sur des cessions immobilières d'un montant de 238 millions d'euros en 2014 (dont 180 millions pour les emprises parisiennes) pour une autorisation de dépense de 206 millions. Mais, selon la Cour des comptes, ce montant "n'est pas garanti" et le calendrier est "lui aussi incertain".

 

Mystère sur les REX supplémentaires en 2014 ?

Enfin, alors que la somme des trois ressources (PIA, cessions immobilières et redevances de fréquences) n'aboutirait pas au montant total prévu par la LPM pour 2014, le ministère de la Défense avait arraché fin 2013 à Bercy 500 millions d'euros de REX supplémentaires "afin de sécuriser la programmation des opérations d'armement jusqu'à la première actualisation de la programmation si la soutenabilité financière de la trajectoire des opérations d'investissement programmée par la présente loi apparaît compromise". Cet amendement à l'article 3 de la LPM visait à compenser l'annulation de crédits de paiement de 650 millions d'euros, qui a touché en fin des gestion 2013 les investissements du programme 146, qui nourrit les industriels. Cette décision remettait en cause le point d'entrée de la LPM 2014-2019.

Mais, selon la Cour des Comptes, "à ce stade, aucune ressource n'est prévue pour le financement de ces éventuels 500 millions d'euros". Soit un manque à gagner à ce jour de 900 millions d'euros de REX en 2014. Depuis la rédaction du rapport, la situation semble s'être éclaircie. Selon nos informations, le ministère de la Défense aurait obtenu, après arbitrage de François Hollande, 250 millions d'euros supplémentaires de recettes provenant du PIA. Et 250 millions d'euros de crédits budgétaires qui seraient débloqués.

 

Avis de gros temps dès 2015...

C'est vraiment à partir de 2015 que le temps se gâte pour le ministère de la Défense, qui a prévu 1,77 milliards d'euros de REX l'année prochaine. Et même très sérieusement. Comme l'avait révélé La Tribune en juin 2013, le ministère de la Défense devra se passer en 2015 du produit généré par la vente des fréquences de la bande 700 Mhz évaluée à 4 milliard d'euros. Ces recettes pourraient n'arriver qu'en 2017 ou 2018 seulement, selon un bon connaisseur des questions budgétaires de défense. Des solutions de compensation sont recherchées, indique-t-on au ministère.

S'agissant des cessions immobilières, les prévisions pour 2015 et 2016, sont de 311 millions d'euros et 125 millions. Ces montants incluent notamment la cession de l'îlot Saint-Germain pour un total de 213 millions, dans l'hypothèse d'une cession globale hors opérateur public. Ce montant pourrait être très réduit en cas de cession afin de réaliser des logements sociaux.

Du coup, la cour des Comptes exprime son inquiétude sur l'exécution compliquée des prochains budgets de la défense : "Les incertitudes sont encore plus grandes à compter de 2015, même si la LPM prévoit une clause de sauvegarde visant à pallier l'absence des recettes exceptionnelles actuellement prévues par d'autres recettes exceptionnelles".

 

Des leçons non retenues

Lors de l'élaboration de la LPM 2009-2014 par le gouvernement Fillon, les REX n'ont pas été au rendez-vous calendaire. Et c'est paradoxalement... Jean-Yves Le Drian qui en a le plus profité à partir de 2012 avec la cession des fréquences des réseaux Rubis et surtout Félin (1,1 milliard en 2012 et 1,067 milliard en 2013). C'est Hervé Morin qui a en revanche couru en vain derrière les REX de la LPM 2009-2014.

Le produit de la vente des fréquences était notamment attendu en 2009 et 2010 initialement (600 millions en 2009, 600 millions en 2010, puis 850 millions en 2011 prévus en loi de finances initiale). Hervé Morin a dû faire sans. Seul Gérard Longuet avait vu la queue d'une cerise du produit de la vente de ces fréquences (89 millions en 2011). Les prévisions des ventes immobilières ont été beaucoup moins catastrophiques mais n'ont pas été atteintes. Loin de là. Entre 2009 et 2011, le ministère comptait sur 1,9 milliard d'euros de REX immobilières, il a péniblement atteint 768 millions d'euros.

 

Retrouvez les deuxième et troisième volets :

Budget de la défense (2/3) : la bombe des surcoûts des opérations extérieures

Budget de la défense (3/3) : la bombe des économies de la masse salariale

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 06:20
X-47B UAV To Conduct Test Flights With F-18s


June 3, 2014 by David Pugliese
 

Navy Times has this article on the U.S. Navy’s X-47B which heads to the fleet later this summer for the next step of testing: landing and taking off alongside manned aircraft.

 

More from the article:

 

This summer, the X-47B goes back out to sea with the carrier Theodore Roosevelt to complete takeoffs and landings from a moving carrier with jets in the pattern.

“The next step is to operate the aircraft in the pattern with a manned counterpart,” said Capt. Beau Duarte, Unmanned Combat Air Systems Demonstration program manager for Naval Air Systems Command. “We’ll have a couple of F/A-18s, so we can evaluate the ability to land and clear the landing area, see if we can mimic the time lines that are required for manned aircraft.”

So far, the testing has consisted of perfecting taxi, takeoff and landing routines — first from land, then from a land-based catapult, and now from a catapult on an aircraft carrier at sea.

 

Full story her

 

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3 juin 2014 2 03 /06 /juin /2014 14:50
La Roumanie à EUROSATORY 2014

 

source Ambassade de Roumanie

 

Dans le programme annuel de promotions d’exports, 9 compagnies roumaines seront présentes au Salon «EUROSATORY» a Paris, de 16 a 20 juin, 2014. La cinquième participation roumaine à ce Salon est organisé par le Ministère de l’Economie en partenariat avec le patronat de profil – PATROMIL et l’appui du Bureau de Promotion Commerciale et Economique de Paris.

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3 juin 2014 2 03 /06 /juin /2014 13:55
Musthane sur EUROSATORY 2014
Le Mustmove® HELIPAD: piste mobile et roulable d'atterrissage pour hélicoptères et drônes à voilure tournante - illustration des essais avec le NH 90 de l'armée française - Crédit : Beview

 

WILLEMS (59), le mardi 3 juin 2014 Musthane

 

Mobilité tactique du génie militaire et civil : La PME nordiste Innovante MUSTHANE
conçoit la nouvelle génération des tapis et pistes pour les terrains d'opérations.


Solutions présentées sur EUROSATORY
Paris Nord Villepinte - 16-20 juin 2014 - Stand : Hall 6/C 393



Le marché des solutions de flexibilité et de mobilité par la transformation des élastomères et des composites est au cœur des savoir-faire industriels de la société MUSTHANE, installée à Willems. Implantée depuis sa création dans le Nord-Pas-de-Calais, la PME innovante présentera sur EUROSATORY la gamme de ses solutions brevetées sur-mesure et « made in France » destinées au secteur militaire avec des applications civiles.

Forte de nombreux succès commerciaux auprès de diverses armées dans le monde et auprès de l'OTAN qui ont référencé Musthane comme fournisseur agréé, la société nordiste s'est attaquée aux besoins spécifiques des génies terrestre, naval et aéronautique, en matière de pistes mobiles et flexibles, et met aujourdhui sur le marché un concept inédit de pistes mobiles.


Après 4 années de R & D, et le dépôt de 5 brevets, Musthane propose désormais des Pistes Mobiles d'Amélioration de la Traficabilité plus opérationnelles, plus sûres pour les hommes et le matériel, et dépassant les performances des produits jusque-là proposés aux forces armées et d'intervention civile.

Utilisables dans différentes configurations de projection, ce concept novateur développé autour des polymères, des matériaux composites et de textiles techniques innovants, se décline en 4 applications modulables selon les spécifications techniques particulières et commercialisées sous la marque Mustmove®, l'une des 7 marques de la société Musthane.

Parmi les applications de ce nouveau concept de pistes mobiles, deux seront particulièrement mises en valeur sur Eurosatory : le Mustmove® Helipad, piste mobile d'atterrissage d'hélicoptère ou de drône hautement sécurisée proposé avec un système révolutionnaire breveté d'ancrage sur sol sableux et le Mustmove® DFP, plaques enroulables de désemsablement ou désembourbement de tout véhicule.

La Gamme Mustmove®

Les 4 offres de la marque Mustmove® :
• Mustmove® HELIPAD: piste mobile et roulable d'atterrissage pour hélicoptères et drônes à voilure tournante
• Mustmove® Beach Access: pistes mobiles de débarquement
• Mustmove® DFP: tapis de désensablement et de désembourbage
• Mustmove® SIM: Amélioration de la traficabilité permettant de faire des Routes pour véhicules, des Passages pour piétons et des Planchers de tente étanches et enroulables.

Les atouts innovants de ces pistes et tapis:
• Plus compacts et légers : par exemple un kit Helipad complet de 20mx20m, incluant les ancrages et éclairages, est livré dans une caisse de seulement 5m3 environ faisant un poids total d'environ 1000Kg.
• 100% imperméable à la boue et au sable
• Surface en caoutchouc antidérapant et anti-abrasion.
• Réellement plus facile à nettoyer et retirer d'un sol boueux ou marécageux
• Réparable
• Plus résistant au poinçonnement que les tapis en plastique
• Personnalisable (couleur, taille, marquage…)

Made in Nord-Pas-de-Calais

Entreprise familiale, Musthane, est sociétalement fortement engagée dans le maintien de l'emploi industriel en France. L'intégralité des solutions des 6 marques de Musthane est conçue et manufacturée dans le Nord-Pas-de-Calais. « Chaque année, souligne Reza Rosier, Directeur général de Musthane, notre société, spécialisée notamment dans la définition de produits à base de textiles industriels innovants consacre une part significative de ses résultats au dépot de brevets issus des résultats de recherches de son bureau d'études. La protection de nos briques de savoir-faire est indispensable pour continuer à produire en France. Certaines sociétés dépensent des millions pour délocaliser, alors que Musthane a fait le choix depuis des années d'utiliser le savoir faire historique local en matière textile, d'investir fortement dans la R&D et dans de nouveaux outils de fabrication, pour continuer à produire localement. »

La société Musthane

Musthane est une PME innovante, productrice et distributrice de solutions sur-mesure de flexibilité et de mobilité haute technologie. Axés sur la conception à partir de tissus techniques innovants, ses produits sont destinés à 75 % au secteur de la Défense mais aussi aux secteurs civil industriel et humanitaire. Au total, près de 80% des systèmes conçus et fabriqués par Musthane sont vendus à l'international mais sont tous fabriqués dans l'usine de Willems, dans la périphérie lilloise.

Implantée depuis sa création en 1989 dans le nord de la France, la société, créée par Frédérique Josien, originaire de Lille et actuelle présidente de Musthane, compte 40 collaborateurs, ingénieurs et production, pour un CA d'environ 7 M€ en 2013.

Le bureau d'études de Musthane, composé d'ingénieurs généralistes et spécialistes dépose régulièrement des brevets pour protéger le patrimoine industriel de la société qui propose au travers de ses 7 marques des solutions innovantes déclinées autour du concept ‘Must', qui soutend les notions d'impératif et d'excellence : Muststore® : stockage et distribution de fluide (eau/fuel) - Mustmove® : mobilité tactique des engins et des hommes - Muststop® : obturation et protection environnementale - Mustbalance® : compensation et variation de volumes - Mustlift® : levage de charge en situation extrême - Mustshock® : amortissements passifs et Mustpress® : vérins pneumatiques.


Pour plus d'informations, www.musthane.com

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3 juin 2014 2 03 /06 /juin /2014 12:55
Défense : Hollande réaffirme les engagements de la loi de programmation militaire

François Hollande a répondu lundi aux vives inquiétudes exprimées par le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, les militaires et l'opposition, à propos de nouvelles coupes qui viendraient amputer encore le budget des armées.

 

02/06/2014 LePoint.fr

 

Le président de la République n'exige pas de nouvelles économies, mais demande une amélioration de la gestion du deuxième budget de la nation.

 

François Hollande a réaffirmé lundi "les engagements financiers de la loi de programmation militaire" (2014-2019), tout en demandant au gouvernement de "faire des propositions pour améliorer la gestion des matériels et projets", a indiqué l'Élysée. Le chef de l'État a rendu cet arbitrage lors d'un conseil de défense, alors que le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, lui-même et les militaires s'inquiétaient de nouvelles coupes dans le budget des armées. Le chef de l'État a rappelé "le caractère primordial de notre effort de défense, afin de renforcer notre influence internationale, protéger nos intérêts vitaux et assurer la sécurité de la France", souligne la présidence dans un communiqué.

 

À cet égard, "il a réaffirmé les engagements financiers" de la loi de programmation militaire (LPM). "Cette trajectoire pluriannuelle des crédits militaires doit s'accompagner d'une amélioration des conditions de gestion de nos matériels et projets", poursuit l'Élysée. Les ministres des Finances et de la Défense devront ainsi faire des propositions en ce sens "d'ici la fin du mois de juin". Si le chef de l'État, chef des armées, ne réclame pas d'économies supplémentaires, il demande une amélioration de la gestion du deuxième budget de la nation. Tous les ministères devant, selon l'exécutif, participer à l'effort de redressement des comptes publics et notamment au plan d'économies gouvernemental de 50 milliards d'euros. Le ministre des Finances, Michel Sapin, et le secrétaire d'État au Budget, Christian Eckert, participaient exceptionnellement lundi au conseil de défense.

 

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3 juin 2014 2 03 /06 /juin /2014 12:55
Neuilly : Thalès déménage à La Défense (en 2015)

 

 

02.06.2014 Florence Hubin – LeParisien.fr

 

Après l’annonce la semaine dernière par Foncière des régions de l’arrivée prochaine des équipes de la société Groupon dans la tour CB21, c’est au tour des propriétaires de la tour Carpe Diem -Aviva et Predica- d’officialiser la signature d’un bail avec le groupe Thales. Ce géant de l’électronique -spécialisé dans l’aérospatial, la défense et les technologies de l’information- a choisi de franchir la Seine et de quitter Neuilly, où est actuellement installé son siège, pour La Défense.

 

Quelque six cents collaborateurs du groupe emménageront ainsi début 2015 sur 10 000 m², entre le 27ème et le 34 étage de la tour Carpe Diem, qui en compte 38 au total. D’une capacité totale de 3 000 postes de travail, le bâtiment, dont lentrée principale est accessible à pied aussi bien depuis le parvis de La Défense que depuis le boulevard circulaire, côté Courbevoie, compte encore 34 000 m² à louer.

 

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3 juin 2014 2 03 /06 /juin /2014 11:55
Le transfert de savoir-faire de nos armées, vecteur d’influence de la France à l’international ?

source ANAJ-IHEDN

 

Jean-Michel PALAGOS, Président-Directeur Général de Défense Conseil International

Mercredi 11 juin 2014 - 19h30 à 21h00

Amphithéâtre Des Vallières - École militaire



Informations  :  conference-renseignement@anaj-ihedn.org


Les opérations récentes, Afghanistan, Lybie, Mali, ont été des moments extrêmement forts pour nos armées. Leur professionnalisme, leur sens de l’engagement, leur efficacité opérationnelle a été unanimement salué et pas seulement en France.

On peut avoir aujourd’hui la conviction que nos armées sont les meilleures d’Europe et sans doute parmi les plus performantes au monde. Cette image, cette reconnaissance, est clairement une source de fierté pour notre pays. Et l’occasion de valoriser ce savoir-faire comme un vecteur d’influence pour un pays. En effet, le savoir-faire militaire, c’est-à-dire l’ensemble des méthodes et modes opératoires qui permettent de disposer d’une véritable capacité d’action davantage que d’un simple potentiel militaire, prend aujourd’hui une dimension capitale pour la puissance et le rayonnement d’un pays.

Dans ce nouvel environnement fait de complexité technologique, d’interopérabilité et d’ouverture de nouveaux espaces de bataille, il constitue tout autant un facteur de succès militaire que le fait de disposer d’armements adéquats. C’est aussi ce savoir-faire qui permet aux armées alliées d’opérer ensemble et de s’unir contre une menace ou un ennemi commun. Un transfert bien réalisé génère enfin un impact sur les décisions des Etats amis de choisir ou de pérennise l’acquisition de tel ou tel matériel.

En tant que Président de Défense Conseil International, l’opérateur de transfert de savoir-faire du ministère de la Défense, Jean-Michel Palagos décrira la façon dont ce transfert sert le rayonnement de la France, depuis la formation de cadets étrangers jusqu’à l’accompagnement des pays amis dans l’organisation de leur cyberdéfense.
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3 juin 2014 2 03 /06 /juin /2014 11:45
EFS : le ministre de la Défense en visite à Dakar

 

28/05/2014 Sources : EMA

 

Le 11 mai 2014, le ministre de la Défense (MINDEF), monsieur Jean-Yves Le Drian, s’est rendu à Dakar pour visiter les éléments français au Sénégal (EFS).

 

Le ministre, accompagné de l’ambassadeur de France au Sénégal et du général de brigade Louis Duhau, commandant les EFS, a rencontré le Président de la République du Sénégal, monsieur Macky Sall et le ministre de la Défense sénégalais, monsieur Augustin Tine. Au cours de ces entretiens, Jean-Yves Le Drian a évoqué la réorientation du dispositif militaire français en Afrique de l’Ouest. Cette réorientation maintient le rôle stratégique et majeur des éléments français au Sénégal (EFS) en soutien des opérations. Il a également évoqué  la pérennité et la densification des missions de « pôle opérationnel de coopération » (POC), exercées par les EFS.

 

Ensuite, le ministre de la Défense s’est rendu au poste de commandement des EFS où le général de brigade Louis Duhau a présenté les principales missions exercées par le POC: observation et évaluation de l’environnement sécuritaire zonal afin d’anticiper les crises potentielles, coopération opérationnelle régionale centrée sur la formation, entraînement et aide à l’engagement, etc.

 

Les EFS ont présenté au ministre l’étendue de leurs capacités et de leurs savoir-faire, mis à la disposition des pays de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de la Mauritanie. M. Jean-Yves Le Drian s’est entretenu avec des militaires des EFS qui ont eu à intervenir au Mali, dès les premières heures de l’opération Serval en janvier 2013.

 

La visite s’est achevée par une adresse du ministre aux EFS. Il a déclaré que ces derniers ont joué un rôle essentiel dans la réussite de l’opération Serval et que l’engagement au Mali avait permis de valider l’aptitude des EFS à constituer un socle de commandement opératif d’une opération régionale. Le ministre de la Défense a également précisé que les EFS sont désormais au cœur d’un dispositif régional au travers de quatre missions principales : accompagnement des forces locales, aide à la construction d’une capacité africaine de maintien de la paix, veille opérationnelle et aptitude à soutenir la montée en puissance rapide d’une opération.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’ouest. A ce titre, ils conduisent des actions de coopération militaire opérationnelle bilatérale et régionale visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective. Majoritairement tournés vers la coopération militaire opérationnelle en Afrique de l’Ouest, les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

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3 juin 2014 2 03 /06 /juin /2014 11:45
Le CEMA à la rencontre du GTIA Scorpion à Bambari (Est de la Centrafrique)

 

29/05/2014 Sources : EMA

 

Le 27 mai 2014, lors de sa visite officielle en Centrafrique, le général d’armée de Villiers, chef d’état-major des armées, s’est rendu à Bambari, à l’est de la République Centrafricaine, où est engagé le groupement tactique interarmes (GTIA) Scorpion.

 

Après le violent accrochage qui a opposé la force Sangaris à des éléments radicaux de l’ex-Séléka, le 24 mai à Bambari, le CEMA a décidé de se rendre sur cette zone de tension pour y conforter l’engagement des soldats du GTIA Scorpion.

 

Accueilli par le colonel Jean-Bruno Despouys, chef de corps du GTIA Scorpion, il a bénéficié d’un point de situation tactique qui lui a permis de mieux appréhender la complexité des rapports de force locaux. A cette occasion, il a mesuré l’extrême réactivité du dispositif, qui permet d’alterner détermination face aux éléments radicaux et dialogue dans la mise en œuvre des mesures de confiance. Sans ne jamais rien concéder face à la violence, l’objectif de Scorpion lui est clairement apparu comme: « convaincre plutôt que contraindre ».

 

Très vite après ce point de situation, le CEMA s’est porté à la rencontre des soldats qui sont déployés dans cette région depuis la fin du mois de mars 2014. Lors des différents échanges qu’il a provoqués, il a pu mesurer d’une part leurs difficultés, faites parfois de contraintes matérielles évidentes, mais surtout  leur détermination et la faculté d’adaptation dont ils font preuve face à des situations mouvantes et souvent délicates. Avant d’embarquer dans un avion CASA à destination de Bangui, il leur a rendu un hommage appuyé en leur disant combien « leur maîtrise de la force et leur professionnalisme » font honneur aux armées et au pays tout entier.

 

Lors de ce déplacement à plus de 400km de Bangui, le CEMA a également souligné l’immense effort logistique accompli par la force pour lui permettre de contrôler cette zone reculée avant l’arrivée de la saison des pluies. L’exécution de ce déploiement, en à peine deux mois, constitue un exploit en réponse à l’objectif qu’il avait fixé au général Soriano lors de sa dernière visite.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Le CEMA à la rencontre du GTIA Scorpion à Bambari (Est de la Centrafrique)Le CEMA à la rencontre du GTIA Scorpion à Bambari (Est de la Centrafrique)
Le CEMA à la rencontre du GTIA Scorpion à Bambari (Est de la Centrafrique)Le CEMA à la rencontre du GTIA Scorpion à Bambari (Est de la Centrafrique)
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3 juin 2014 2 03 /06 /juin /2014 10:55
La Défense, outil de puissance de la France - 18 Juin 2014La Défense, outil de puissance de la France - 18 Juin 2014

 

source : Association des entreprises partenaires de la Défense

 

Mercredi 18 juin – Ecole militaire (Paris) - Soirée-débat

Sous le Haut patronage de Patricia Adam

Présidente de la commission de la Défense nationale et des forces armées

 

L’Association des entreprises partenaires de la Défense et l’Ecole de Guerre Economique (EGE) organise une soirée-débat en partenariat avec l’Association nationale des Auditeurs jeunes de l’IHEDN (ANAJ-IHEDN) le mercredi 18 juin 2014 de 18 heures 30 à 20 heures 30 à l’Ecole militaire à Paris sur le thème :

 

« La Défense, outil de puissance de la France »

 

L'objectif de cette soirée est d'analyser de quelle manière la Défense, prise au sens large, est aujourd’hui un outil de puissance pour la France, et quelles seraient les pistes pour renforcer - voire élargir - cet outil.

 

Interviendront lors de cette soirée :

 

Marie Récalde, députée de la Gironde et membre de la commission de la Défense nationale et des forces armées.

 

Christian Harbulot, directeur de l’Ecole de Guerre Economique (EGE) et directeur associé du cabinet de conseil Spin Partners.

 

Le Colonel Michel Goya, chef du bureau Recherche au Centre de doctrine d’emploi des forces (CDEF) de l’armée de Terre et animateur du blog « La voie de l’épée ».

 

François Mattens, président de l’Association nationale des auditeurs jeunes de l’IHEDN (ANAJ-IHEDN).

 

Un formulaire en ligne permet de de déposer des idées, remarques… avant la soirée. Les plus intéressantes contribueront au débat qui suivra les interventions.

 

Une video de la soirée sera mise en ligne à l’issue.

 

L’inscription est gratuite, mais obligatoire, avant le 15 juin : LIEN

 

Pour déposer des idées, remarques… et contribuer ainsi au débat : LIEN

 

Les personnes inscrites recevront deux messages de confirmation, dont un quelques jours avant la soirée-débat.

 

Contact éventuel : contact@entreprisespartenairesdeladefense.fr

 

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 12:55
53 % des Français contre une baisse des crédits de la défense

 

 

30/05/2014 Le Point.fr (AFP)

 

De moins en moins de Français se disent opposés à une baisse du budget de la défense, malgré les tensions sur la scène internationale.

 

Une majorité de 53 % des Français - taux nettement en baisse en un an - se disent opposés à une baisse du budget de la défense, contre 47 % d'un avis inverse, selon un sondage Ifop pour le site Atlantico publié vendredi. Les personnes interrogées ont été conviées à choisir entre deux affirmations : "Compte tenu de l'instabilité de la situation internationale, le budget de la défense ne doit pas diminuer dans les prochaines années" ou bien "compte tenu de la situation des finances publiques, le budget de la défense doit diminuer dans les prochaines années".

 

Elles sont 53 % à choisir la première option, soit 14 points de moins qu'en juillet 2013. 47 % font le second choix (elles n'étaient que 32 % il y a un an). 68 % considèrent que les efforts demandés aux armées ont été "très" ou "assez" importants. 32 % pensent le contraire. Les sondés plébiscitent (88 %) l'affirmation selon laquelle les pays européens doivent mettre davantage en commun leurs moyens de défense. Ils sont 78 % à approuver la nécessité d'une défense française indépendante, notamment vis-à-vis des États-Unis, et celle d'un maintien des commandes de matériel militaire (78 % aussi).

 

Manuel Valls a garanti le 23 mai la préservation de la loi de programmation militaire 2014-2019, après des mises en garde du ministre, et de la hiérarchie, de la Défense contre d'éventuelles coupes budgétaires. Étude réalisée par Internet du 26 au 28 mai auprès d'un échantillon de 1 001 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas).

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 12:45
Selon le ministère de la Défense du Cameroun, la menace Boko Haram est «difficile à juguler»

 

30/05/2014 Par Journalducameroun.com

 

En cause, la facilité des membres de Boko Haram à se fondre au sein de la population

 

Moins de deux semaines après le Sommet de Paris sur la sécurité au Nigéria, au cours duquel le chef de l’Etat camerounais avait déclaré « la guerre » à la secte Boko Haram, l’armée reconnait avoir déployé d’importants moyens humains et matériels dans la partie septentrionale du pays. Dans une interview accordée à la presse publique de ce 30 mai 2014, le chef de la division de la Communication au ministère de la Défense, le lieutenant-colonel Didier Badjeck, explique: « Le chef de l’Etat a pris une décision à un niveau stratégico-politique avec ses pairs. Ceci est pour nous une instruction et nous la traduisons au niveau stratégico-militaire […] Vous savez aujourd’hui que Boko-Haram a des moyens importants, c’est la raison pour laquelle nous n’allons pas rentrer dans le détail de notre déploiement sur le terrain ». Détail apporté pour démontrer l’engagement de l’Etat, l’installation des commandants des 31e et 32e Brigades d’infanterie motorisée (BRIM) à Ngaoundéré et à Maroua ainsi que la création d’une 11ème BRIM à l’Est.

 

Malgré la logistique, le ministère de la Défense reconnait toutefois qu’il s’agit d’un combat difficile à mener à terme. « Dans le cas actuel, vous avez des adversaires qui n’ont pas de base, vous ne savez pas d’où ils viennent. Il leur suffit d’un simple renseignement sur nos positions et ils attaquent en fonction des éléments de notre présence. Cette menace est difficile à juguler. Il est important ici que la collaboration soit efficace entre les forces de défense et la population. Parce que ces éléments de Boko Haram vivent parmi nous. Il est très difficile de faire la différence entre un élément de ce mouvement et un compatriote vivant dans cette partie du pays », reconnaît-le Lieutenant-colonel Didier Badjeck.

 

Au cours de cet entretien, le porte-parole du ministère de la Défense a reconnu qu’il n’y a pas encore à ce jour de mutualisation des moyens avec le Nigéria voisin. « Chaque pays défend son territoire », a-t-il affirmé. Néanmoins, des projets existent dans ce sens avec la République du Tchad dont le président s’est rendu au Cameroun du 22 au 23 mai dernier. De source militaire, à l’occasion de cette visite, le ministre camerounais de la Défense et son homologue tchadien ainsi que les experts des deux pays, se sont rencontrés afin de voir dans quelle mesure il pourrait y avoir une mutualisation des forces. « Il y aura une bonne coordination dans ce sens », confirme-t-il.

 

A propos du moral des troupes qui ont déjà vu une dizaine des leurs tomber sur le front ces derniers mois, le porte-parole du ministère de la Défense assène : « Nous sommes en guerre et nos forces sont préparées à cela. Des moyens conséquents sont mis en place. Il peut y avoir des risques, nous y sommes préparés […] A travers cette guerre, tout le monde doit prendre conscience des vertus de la paix », recommande le lieutenant-colonel Didier Badjeck.

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 12:45
FREMM-Maroc Moroccan Navy's FREMM ship undergoing sea trials. Photo DCNS

FREMM-Maroc Moroccan Navy's FREMM ship undergoing sea trials. Photo DCNS

 

30.05.2014 par Samir Elouardighi - medias24.com

 

Le Maroc et l’Algérie renouvellent leurs flottes respectives en multipliant les acquisitions navales. Le voisin de l’Est s’est lancé dans une course aux armements tous azimuts alors que le Royaume a préféré mettre l’accent sur la qualité de ses unités navales pour affirmer sa présence régionale.

 

Ci-dessous, une image plutôt insolite, celle qui montrait les commandos marine des forces marocaines et algériennes courant ensemble au secours des victimes d'un accident, durant un exercice d'évacuation organisé en Grèce, durant la phase sur terre de l'exercice Phoenix Express 2014. L’exercice multinational organisé du 24 mai au 2 juin a vu la participation des marines militaires marocaine et algérienne, en plus de l’US Navy et des forces navales de plusieurs pays européens.

 

 

Maroc- Algérie, la nouvelle donne navale

 

Cet exercice parrainé par les Etats Unis d’Amérique qui en est à sa huitième édition a pour but d’accroître la sécurité et la sûreté maritime dans la mer Méditerranée.

 

La rivalité navale entre le Maroc et l’Algérie qui se basait sur des enjeux militaires d’ordre tactique se déplace désormais sur le terrain diplomatique. La collaboration sécuritaire des deux marines avec celles de l’Otan et des pays européens en Méditerranée est devenue un moyen plus efficace de se distinguer au niveau régional.

 

La course aux armements navals de l’Algérie

 

Le voisin de l’Est a commencé en 2006 à moderniser sa flotte afin de rattraper son retard en équipements navals. La plupart de ses bâtiments d’origine soviétique datant des années 80 étaient devenus obsolètes.

 

La participation de l'Algérie à des missions avec l'Otan et l’Union européenne nécessitait aussi une standardisation de ses équipements afin de faciliter l’interopérabilité des forces de coopération.

 

Le vieillissement de sa flotte a justifié une frénésie d’achat. Alors que leurs patrouilleurs lance-missile OSA, leurs corvettes Nanuchka et leurs frégates Koni réclamaient une simple modernisation, l’Algérie s’est lancé dans des acquisitions.

 

Ainsi, deux frégates allemandes de type Meko A200 d’un tonnage de 3600 tonnes ont été acquises avec une option d’achat non encore confirmée pour deux autres. Ces bâtiments de guerre sont dotés de 8 missiles RBS-15 d’une portée de 200km, de 16 missiles anti-aériens, de 6 hélicoptères ASM Wildcat de dernière génération et de torpilles MU90.

 

Ces frégates ont coûté la somme de 2.2 milliards d’euros. La frégate FREMM Mohamed VI jugée plus opérationnelle et plus puissante, plus sophistiquée aussi, n’a coûté que 500 millions d’euros au Maroc.

 

La marine algérienne a aussi commandé trois corvettes chinoises de type C28A, d'un tonnage de 2800T dotées d’un système de combat «Tacticos» équipant déjà les frégates marocaines SIGMA. Les experts militaires s’accordent à dire que leurs qualités furtives sont d'un niveau inférieur à celles des corvettes marocaines.

 

L’achat d'un bâtiment italien de soutien logistique (9000 tonnes) capable de transporter 440 soldats, 15 véhicules blindés et jusqu'à 5 hélicoptères légers ou 3 lourds suscite des interrogations. Au regard de son utilité première, ce choix est étrange car l’Algérie n'a jamais eu vocation à se projeter dans des zones de conflits extérieures, du moins selon la doctrine officielle.

 

L'achat le plus conséquent de la marine algérienne (QBJ) reste l’acquisition récente de 2 sous-marins s’ajoutant aux 2 autres équipant déjà sa flotte et en attendant la livraison de 2 submersibles en 2016. Si la possession de sous-marins confère un avantage stratégique majeur en cas d’attaque en mer, la question se pose de savoir à quelle menace particulière sont censés répondre ces achats pléthoriques.

 

La montée en puissance spectaculaire répond certainement à une option stratégique de jouer un rôle de puissance régionale.

 

Le Royaume met l’accent sur la qualité opérationnelle

 

Le Maroc s’est engagé dans une politique qualitative pour conserver intacte sa capacité opérationnelle navale. Même s’il ne dispose pas des capacités financières algériennes et que ses commandes navales sont plus modestes, ses bâtiments de guerre sont plus récents et mieux entretenus que ceux du voisin de l’Est.

 

Le Maroc a acheté la frégate Mohammed VI et 3 corvettes Sigma faisant passer sa flotte de 2 navires à 6 bâtiments de combat. Il enregistre cependant un retard pour compléter son dispositif de lutte anti-sous marine (ASM) car pour lutter contre un sous-marin, la seule alternative est de disposer de ses propres submersibles.

 

Selon des experts marocains, la visite de l’amiral Laghmari aux chantiers espagnols de fabrication de sous-marins et aux installations de formation de sous-mariniers annonce la prochaine implication de la marine royale dans l’aventure sous-marine.

 

Après les attentats du 11/9/2001, l’Otan a initié l’opération «Active Endeavour» pour assurer une protection maritime déterminante pour les pays du Maghreb et d’Europe. Rappelons que le Maroc avait été le 1e pays à s’engager en 2004 dans cette voie en s’associant à cette opération de l’Otan.

 

La nouvelle donne impose désormais de se poser en puissance maritime disposant d’unités navales modernes à même d’assurer la sécurité et de se transformer en partenaires stabilisateurs de la région en collaboration avec l’Otan et l’Union Européenne.

 

Pour le Maroc, la marine est stratégique :

-la position du Royaume à l’entrée de la Méditerranée

-l’existence de deux mers et la longueur des côtes

-l’implication dans des exercices internationaux en Méditerranée et en Atlantique

-l’affirmation du rôle marocain sur le flanc ouest de l’Afrique, complémentaire à son engagement économique dans cette région.

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 12:40
Défense antimissile: l'Occident réduit sa coopération avec la Russie (Moscou)

 

 

MOSCOU, 30 mai - RIA Novosti

 

Le feu rouge des organisateurs de la conférence internationale sur la défense antimissile à la participation de la Russie témoigne de la réduction du dialogue entre l'Occident et Moscou sur ce sujet, annonce vendredi le ministère russe des Affaires étrangères. 

 

"Nous notons que cette démarche s'inscrit dans la ligne générale de rupture du dialogue avec la Russie sur la défense antimissile mené ces derniers temps par les Etats-Unis et leurs partenaires au sein de l'Otan. Ils ont déjà pratiquement bloqué la discussion autour de ce sujet par les canaux politiques et militaires et il semble que maintenant ils réduisent les contacts au niveau de l'industrie et des experts", a indiqué le ministère dans un commentaire. 

 

"Cette politique d'autruche ne peut ne pas préoccuper dans le contexte du déploiement d'éléments du bouclier antimissile américano-otanien en Europe. Ceci risque de torpiller l'équilibre stratégique et la stabilité internationale", a ajouté la source. 

 

La diplomatie russe a précisé que Moscou avait proposé à plusieurs reprises à ses partenaires occidentaux de s'unir pour repousser d'éventuelles menaces balistiques. 

 

"Quoique ces offres restent d'actualité, il est difficile de les réaliser si une des parties rejette le dialogue. La situation qui s'est créée ne fait que confirmer nos conclusions sur la véritable destination du potentiel antimissile créé par les Etats-Unis et par leurs alliés", dit le ministère. 

 

Il a antérieurement été annoncé que les organisateurs de la conférence internationale annuelle sur la défense antimissile prévue les 17-20 juin à Mayence, en Allemagne, avaient décliné la demande de participation présentée par les Russes. Ils ont argumenté cette décision par "les difficultés récemment émergées" empêchant de créer des "conditions appropriées à la réception  des invités russes".

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 11:56
Essonne Sécurité au Salon Eurosatory 2014 du 16 au 20 juin 2014Essonne Sécurité au Salon Eurosatory 2014 du 16 au 20 juin 2014


source Essonne Sécurité
 

ESSONNE SECURITE, membre du groupe Armoric Holding, est le leader européen du transport de matières sensibles.

Créée au 1er novembre 2000, Essonne Sécurité a pour principale activité de développer et intégrer des solutions balistiques, pour le militaire et le civil.

La société est spécialisée dans les études et travaux classifiés « Confidentiel Défense et Secret Défense ». Elle intervient auprès d'importants donneurs d'ordres à travers différents projets qui portent sur :

  • la conception et l'intégration de solutions balistiques sur des véhicules roulants (clients étrangers),
  • l'étude et la réalisation de cibles balistiques innovantes pour l'ETBS,
  • la fabrication de nouvelles caisses blindées grâce à des outils de production perfectionnés (vireurs, unité automatique de soudage)
  • l'adaptation de blindages pour le SEA (Service des Essences des Armées),
  • la maintenance opérationnelle du parc de véhicules blindés.

 

Site web

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 11:40
Russie: empêcher la mainmise étrangère sur les entreprises d'armement

 

MOSCOU, 28 mai - RIA Novosti

 

Il faut protéger les entreprises d'armement russes contre toute mainmise étrangère en pénalisant notamment les tentatives de les placer sous le contrôle d'investisseurs étrangers, estime le président du Comité d'enquête de Russie Alexandre Bastrykine.

 

Il a rappelé que cette idée était formulée dans le projet de loi récemment soumis à la Douma par Pavel Dorokhov, vice-président de la Commission chargée de l'industrie.

 

"Ce document propose de pénaliser l'établissement illégal d'un contrôle sur les entreprises russes ayant une importance stratégique pour la défense et la sécurité du pays", a déclaré M. Bastrykine dans une interview publiée jeudi par le quotidien Rossiïskaïa Gazeta.

 

Selon le président du Comité d'enquête, une telle mesure "permettrait de renforcer la sécurité de l'Etat, y compris en protégeant les entreprises d'armements et d'autres entreprises analogues contre une ingérence étrangère".

 

"Il y a tout lieu de penser que la non-exécution de certains contrats publics en matière de défense résulte d'actions intentionnelles d'investisseurs étrangers qui contrôlent des entreprises stratégiques russes au moyen de la participation indirecte à leur capital", a indiqué M. Bastrykine.

 

Il a également fait savoir que cette idée était soutenue par le Service fédéral de sécurité (FSB), le ministère de l'Intérieur, le Service fédéral antimonopole et la Chambre des comptes.

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 10:55
photo Thales Group

photo Thales Group

 

par Alain Establier -“SECURITY DEFENSE Business Review” n°107, daté du 03/06/2014

 

SDBR : Vous êtes directeur général, Opérations et Performance du groupe Thales, pouvez-vous nous préciser votre champ de responsabilité ?

 

Patrice Caine : Jean-Bernard Levy, le président de Thales, m’a confié quatre grandes missions : la conduite des Opérations ainsi que la Performance, la conduite de nos activités en Europe et enfin l’animation de nos comptes clients clés en France, qui représentent trois quart des 3 milliards de prises de commandes annuelles réalisés en France. En entrant un peu plus dans le détail des Opérations, il s’agit du pilotage des grandes fonctions opérationnelles du groupe, principalement l’ingénierie, l’industrie, les achats, la qualité, les offres et projets, l’environnement, et les services. Ces fonctions sont bien évidemment «instanciées» dans nos six lignes d’activité mondiales et dans nos pays. Concernant le pilotage de nos activités en Europe, cela regroupe l’ensemble des pays européens à l’exception du Royaume-Uni, directement rattaché à Jean-Bernard Levy, de l’Allemagne et des Pays-Bas, rattachés chacun à un membre du Comité exécutif du Groupe.

 

Pourquoi ces rattachements individualisés de certains pays?

 

Nous avons souhaité redonner du poids aux lignes de produits et aux métiers mondiaux. Pour autant, dans une organisation matricielle, il y a un équilibre à préserver et donc un rôle important à jouer par les «géographies». De ce fait, tous les pays émergents ou émergés ont été placés sous la responsabilité de Pascale Sourisse en charge du Développement International. Tous les pays de l’Union Européenne, hors les trois que nous avons déjà cités sont placés sous ma responsabilité. Enfin, les États-Unis, le Canada et l’Australie, à l’instar du Royaume Uni, de l’Allemagne et des Pays-Bas déjà mentionnés sont rattachés chacun à un membre du Comex.

 

Alors parlons, si vous le voulez bien, de la performance…

 

La performance est portée par le plan «Ambition Boost», qui embrasse les trois dimensions du Groupe : la dimension Métier, la dimension géographique que nous venons d’évoquer et la dimension Fonction. L’amélioration de notre performance est un travail sans fin. Avec «Ambition Boost», nous inscrivons la performance comme le moteur de notre vision stratégique à 10 ans, «Ambition 10». Cette ambition stratégique partagée a été construite grâce à une démarche collective inédite qui a réuni plus de 400 cadres du Groupe. Notre programme de performance embrasse les trois piliers stratégiques d’«Ambition 10» : le pilier «croissance», le pilier «compétitivité» et le pilier relatif aux talents et à la dimension humaine. «Ambition 10» fixe en quelque sorte le cap et le point d’arrivée. Le plan de performance  «Ambition Boost», lui, est le moteur de cette ambition, la feuille de route qui définit les actions concrètes à mettre en place et les jalons à atteindre d’ici les prochaines années. Le précédent plan, Probasis, a continué à produire ses effets sur 2013 et  2014. Au-delà, c’est «Ambition Boost» qui prend le relais. Nous pourrons donc en mesurer les premiers effets à partir de 2015 et sur les années qui suivent.

 

Quels sont les faits marquants dans les pays d’Europe sous votre responsabilité ?

 

Il y a des traits communs. Dans bon nombre de ces pays, nous avons des implantations industrielles significatives : Italie (plusieurs milliers de collaborateurs), Espagne (un millier), Roumanie (quelques centaines), etc. Nos activités y relèvent soit du domaine des transports (apportées par Alcatel en 2008), soit du domaine de la défense (achetées à la fin des années 90), soit des deux. Nous devons aussi faire monter dans la chaîne de la valeur nos filiales, en même temps que nous devons ouvrir celles spécialisées en transport aux activités de défense et celles spécialisées en défense aux activités de transport. Enfin, ces pays partagent une monnaie, des standards OTAN  pour la Défense, des standards ETCS pour le Transport, etc. Ce sont des pays où nous ne pouvons espérer des taux de croissance que l’on rencontre dans les pays émergents, mais nous devons être capables d’y croître entre 2 et 4%, selon les pays, de manière régulière et en ayant des bases de R&D qui servent plus largement les marchés à travers le globe. Par ailleurs, il y a certains pays d’Europe où nous jouissons d’une forte croissance, c’est-à-dire supérieure à 5%. En Pologne, par exemple, où les investissements relatifs aux infrastructures de transport ferroviaire sont très importants.

 

En France, en matière de Défense, existe beaucoup d’inquiétude sur le niveau des investissements pour les 3 ans à venir. Que pouvez-vous nous en dire ?

 

Nous sommes dans une situation paradoxale. Nos 35 000 salariés en France illustrent parfaitement ce que la France, voire bien d’autres pays à l’étranger, appellent de leurs vœux : des emplois de haute technologie, par nature difficilement délocalisables, des emplois «qui exportent» dans le monde entier grâce à l’excellence technologique et à la qualité de nos produits et solutions. Mais pour cela, nous avons absolument besoin d’un soutien fort du Ministère de la Défense et de ses investissements au travers de la Loi de Programmation Militaire. Je veux donc croire que les bonnes décisions seront prises, nous donnant les moyens de préserver en France l’excellence industrielle et technologique que beaucoup nous envient.

 

Que faut-il penser du potentiel du marché indien, dans sa nouvelle donne politique issue des dernières élections ?

 

Thales poursuit de très nombreuses opportunités commerciales en Inde qui se chiffrent potentiellement en milliards d’euros, et ceci dans de très nombreux domaines. Les élections en Inde ne devraient pas, selon nous, changer la posture de ce grand pays vis-à-vis de son budget de défense et des industriels étrangers. Nous allons donc continuer à nous développer en Inde qui reste, pour les prochaines années, un des pays cibles de notre plan stratégique.

 

Y a-t-il des arbitrages à rendre dans le portefeuille des produits du groupe Thales ?

 

Aujourd’hui, le portefeuille d’activités de Thales est très cohérent et fait vraiment sens: cohérence dans ses métiers, cohérence dans ses lignes de produits, cohérence dans ses technologies. Nous pensons que nous sommes parfaitement armés pour les développer et offrir à nos clients des propositions leurs apportant de la valeur. La question que nous nous posons est plutôt de savoir s’il y a des métiers qui peuvent venir compléter les nôtres afin d’apporter encore plus de valeur à nos clients; c’est l’exemple de LiveTV, spécialiste américain de la connectivité pour les avions, que Thales a acquis en mars dernier. Cette acquisition ciblée complète parfaitement notre offre existante en matière de divertissement à bord ou IFE («In-Flight Entertainment»). C’est une acquisition offensive qui nous permet d’allier, à nos solutions en matière d’IFE, une offre de service en matière de connectivité à bord des avions. Nous pouvons ainsi proposer des solutions combinées et donc un service complet aux compagnies aériennes: choisir et regarder ses films à bord, ou écouter la musique de son choix mais aussi surfer sur internet, récupérer ses données personnelles de type mail, etc. Le marché est en train de s’orienter dans cette voie, et nous sommes très satisfaits de cette acquisition.

 

Est-ce dans cet esprit que vous être en train d’acquérir l’activité cybersécurité d’Alcatel-Lucent ?

 

Oui, absolument, la logique est similaire. Il s’agit d’une acquisition, doublée d’un partenariat stratégique avec Alcatel-Lucent, qui va nous permettre de compléter nos solutions de cybersécurité et de sécurité des communications. Cette activité représente environ 90 personnes. Alcatel-Lucent, de son coté, bénéficiera avec ce partenariat stratégique des fonctionnalités de sécurité avancées pour son propre portefeuille de solutions et produits et renforcera ainsi son offre vis-à-vis de ses clients dans les réseaux sécurisés.

 

Que mettrez-vous en avant au salon Eurosatory cette année ?

 

Nous allons évidemment montrer tous les progrès accomplis par le système de drone tactique Watchkeeper depuis la dernière édition il y a deux ans. Le système Watchkeeper est une très belle réussite technique, industrielle et opérationnelle au profit de l’Armée de Terre Britannique: il a obtenu à l’automne dernier sa certification lui permettant d’opérer dans l’espace aérien civil britannique, et il a été déclaré opérationnel par le MoD britannique en mars dernier, enfin, il est censé être déployé très prochainement en opération. Le Watchkeeper occupera donc une place particulière sur notre stand. Nous mettrons aussi en avant nos avancées en matière de radios logicielles militaires, notamment grâce au contrat CONTACT signé à l’été 2012 avec le MINDEF; CONTACT est destiné à équiper l’ensemble des forces armées françaises de postes radio de nouvelle génération, successeur des postes existants, en particulier pour les communications tactiques terrestres avec les PR4G , véritable succès mondial. Grâce à la France, Thales est plus que jamais leader européen en matière de radios communication militaire. Enfin, nous présentons bien sûr aussi le «Hawkei», véhicule léger de 7 tonnes, aéromobile, conçu pour être rapidement déployé sur les théâtres d’opération, conçu et fabriqué dans notre filiale australienne. Nous avons de gros espoirs de vendre ce véhicule à de nombreuses armées ou forces de sécurité dans le monde.

 

Indépendamment de la conjoncture géopolitique, y a-t-il un futur possible de collaboration technologique avec l’industrie russe ?

 

Je ferais la différence entre nos activités militaires et nos activités civiles. Dans le domaine militaire, comme vous le savez, nos exportations sont totalement encadrées par les gouvernements des pays dans lesquels se situent tels ou tels de nos produits. La Russie est potentiellement un grand marché en matière de défense mais les perspectives de développement ne dépendent donc pas uniquement de Thales. Dans le domaine civil, qui n’est pas soumis aux mêmes règles, nous souhaitons pouvoir nous développer ou continuer à nous développer dans plusieurs domaines: le spatial où nous avons, grâce à Thales Alenia Space, une collaboration longue et fructueuse avec l’industrie spatiale russe; dans le transport et particulièrement le transport ferroviaire où les besoins en matière d’infrastructures nouvelles ou de rénovation des infrastructures existantes sont considérables; dans le domaine du contrôle du trafic aérien enfin, où il existe aussi des besoins très importants. Les opportunités sont multiples. A nous de les saisir !

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 07:55
Prix de l’audace 2014 : Interview du lauréat DGA pour son innovation sur la bombe BLU-111


28/05/2014 DGA

 

Pierre-Henri Papelard est le lauréat du prix de l’Audace 2014 pour la direction générale de l’armement (DGA). Cet ingénieur navigant d’essais à la DGA est récompensé pour son innovation : les platines de protection de BLU-111 sous tribombe (PPBT). Des pièces développées spécialement pour permettre l’emploi de ce type d’armement sur le Rafale Marine. Interview.

 

Pouvez-vous nous présenter votre innovation ?

Les platines de protection de BLU-111 sous tribombe (PPBT) sont des cales de protection qui permettent d’assurer l’emport de la bombe BLU-111 sous le Rafale Marine. Les essais conduits avec ce corps de bombe n’avaient pas donné satisfaction jusqu’à maintenant. Les interfaces mécaniques abîmaient le revêtement de la bombe et ne permettaient pas de tenir le serrage sur cet avion. Cette invention a le mérite de régler ces deux problèmes. En effet, grâce à elle, les corps de bombes BLU-111 peuvent dorénavant être employés sur le Rafale Marine. Les pièces vont, de par leurs formes, répartir l’effort de serrage sur la bombe et le revêtement de celle-ci ne sera plus détérioré.

 

Comment vous est venue cette idée ?

C’est un sujet qui ne date pas d’hier mais qui était resté au point mort. Cela faisait des années que ces problèmes de détérioration du revêtement et de perte de serrage étaient évoqués mais ça n’avançait pas... J’ai donc décidé de me pencher sur la question.

 

Quelles ont été les différentes étapes du projet ?

Les premières réflexions remontent à janvier 2013 avec un premier dessin et un premier prototype mis au point avec les chaudronniers du bureau d’études. La mission innovation participative (MIP), intéressée par le projet, a accepté de le financer à hauteur de 25 000 €. Nous avons pu, grâce à ce soutien, réaliser des pièces conformes aux process de construction aéronautique. Nous avons fabriqué un premier jeu sur une bombe pour l’embarquer sur un Rafale Marine. Nous avons ensuite procédé à des essais au sol au premier semestre 2013, puis des essais en vol en juillet et septembre de la même année. Ils ont donné entière satisfaction. C’est à ce moment-là que nous avons saisi la dimension prometteuse du projet.

Nous avons décidé d’aller plus loin dans les essais et de fabriquer 4 jeux supplémentaires améliorés. Des essais ont eu lieu en janvier 2014 avec la réalisation d’un tir d’essais sous Rafale. Puis, en avril 2014, nous avons procédé à des essais en vol d’appontage et de catapultage pour vérifier que le système fonctionnait à partir du porte-avions Charles-de-Gaulle, base opérationnelle à partir de laquelle cette munition est employée.

 

Est-ce-la première fois que vous développez un matériel pour la DGA ?

Non ! En principe dans nos métiers, nous ne concevons pas de matériel d’armement. Nous faisons de la qualification de matériel d’armement pour savoir s’il est apte ou non à l’emploi par les armées, ou alors nous gérons la mise à disposition de moyens pour des essais industriels. À force de tester ces équipements, notre avis d’expert nous pousse à trouver des solutions quand nous constatons qu’ils ne sont pas aptes. C’était déjà le cas pour les conduits des bombes GBU-49 sur Mirage 2000D qui sont spécifiques à la France, qui sont en service aujourd’hui et qui ont été développée sur le site de DGA Essais en vol site de Cazaux par les mêmes personnels.

 

Vous avez reçu le 28 mai le prix de l’Audace, que ressentez-vous ?

Je suis fier, même si au départ je n’étais pas au courant qu’il y avait un prix en jeu ! Et je serai content de renouveler l’expérience. C’est très enrichissant de développer des innovations. Au-delà du fait de recevoir un prix, là où je suis surtout satisfait, c’est d’avoir trouvé une solution à un problème.

 

Un mot, pour finir, sur l’évolution de cette invention ?

Ces essais marquent une étape importante dans les levées de risques nécessaires avant la mise en série de cet équipement qui permettra au Rafale de conserver sa capacité « bombe emploi général ». Depuis, la DGA est d’ailleurs en train de passer un marché avec un fabricant pour réaliser des pièces en série. En principe, d’ici à fin 2014, le matériel sera produit en série.

Le prix de l’Audace, c’est quoi ?

La 11ecérémonie du prix de l’Audace 2014 s'est déroulée le 28 mai à l’École militaire à Paris. Ce prix est décerné tous les deux ans par la fondation Maréchal Leclerc de Hauteclocque. C’est la mission innovation participative qui assure l’organisation de la remise de ce prix. Son objectif ? Récompenser les projets innovants destinés aux forces armées françaises. Ces inventions distinguées aboutissent ensuite au développement de solutions concrètes répondant à un besoin opérationnel.

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 07:55
1997 - Nacelle Escape

1997 - Nacelle Escape


28/05/2014 DGA

 

Une nacelle de récupération déployable depuis un hélicoptère, un simulateur de vol conçu à partir de déchets, un détecteur pour le contrôle magnétique des plongeurs démineurs ou encore un guide médical illustré… La mission innovation participative (MIP) en a vu passer des projets depuis sa création il y a 25 ans ! Depuis 1988, ce sont ainsi près d’un millier d’innovateurs, hommes et femmes du ministère de la Défense, qui ont été soutenus pour transformer leurs idées en matériels d’avenir. Coup de projecteur sur 4 innovations qui ont marqué leur temps et sont toujours d’actualité.

1997 - Nacelle Escape : le meilleur moyen pour sauver des vies 
 
Innovation participative : 25 ans de « success stories »…

 

ESCAPE : Késako ? C’est une nacelle de récupération déployable depuis un hélicoptère. Réalisé par le capitaine Jean-François Tardy du groupe d’intervention de la gendarmerie nationale, cette invention pour laquelle la MIP a accordé un soutien financier à hauteur de 74 000 € en 1997 puis 90 000 € en 2003, a reçu le prix de l’Audace en 2000. Le principe est simple : la nacelle est lancée repliée de l’hélicoptère. La descente et l’ouverture sont contrôlées par un système de freins positionnés dans l’hélicoptère. L’ouverture de la nacelle peut être commandée à n’importe quel moment de la descente ou une fois la nacelle au sol. Le temps de mise en œuvre (largage et ouverture) est inférieur à 10 secondes. Ce matériel permet le sauvetage d’urgence de personnels menacés par les flammes, de personnes blessées et d’emporter du matériel. La nacelle permet ainsi la récupération - en une seule rotation et en moins de 5 minutes - de 10 personnes et/ou deux brancards. Au total, ce type de matériel possède une capacité d’emport jusqu’à 1,5 tonnes de personnels et/ou de matériels. Son double défi : accroître les performances des opérations de sauvetage tout en maintenant voire augmentant les conditions de sécurité des secouristes  et des secourus. Pari réussi puisque aujourd’hui cette innovation est commercialisée et utilisée opérationnellement depuis des années et s’adresse aussi bien aux secteurs militaires que civils.

2009 - Avec Matrack, dehors les mauvaises ondes !

 

Innovation participative : 25 ans de « success stories »…

 

Inutile de le préciser, le déminage sous-marin est une tâche particulièrement délicate ! Et dans le domaine, toute idée pour sécuriser la mission est la bienvenue. Partant de ces multiples expériences et constatations, Thierry Vaillant, ingénieur à DGA Techniques navales à Brest, a mis au point un détecteur pour le contrôle magnétique des plongeurs démineurs. En effet, toute fuite d’onde magnétique provenant de leur équipement peut potentiellement déclencher la charge explosive à neutraliser. Grâce à cette innovation, Matrack (magnetic anomaly tracker), le contrôle est réalisé directement sur le plongeur juste avant l’intervention et son entrée dans l’eau.

Avec ses 25 petits centimètres, Matrack a donc révolutionné la détection des ondes indésirables. Facilement maniable et transportable, cet appareil répond à la fois aux normes françaises et à celles de l’OTAN, et remporte un franc succès. Et tout a démarré en 2009, lorsque Thierry Vaillant s’est vu alloué un budget de 90 000 € par la MIP. Un soutien financier qui a permis à son inventeur de concevoir, avec le concours d’une PME brestoise, un prototype. Projet largement plébiscité puisque Matrack a remporté le prix de l’Audace 2010 et est depuis fabriqué en série pour devenir un incontournable pour les équipes de déminage sous-marin. Les unités françaises s’en sont équipées à partir de 2013 et les armées étrangères pourraient bientôt en faire de même. Une histoire à suivre.

2011 - Le simulateur de vol 100% écolo
 
Innovation participative : 25 ans de « success stories »…

 

Dans l’aéronautique non plus, les enjeux de développement durable ne sont pas tombés dans les oubliettes... Pour preuve, un simulateur de vol d’avion Cap 10 a été entièrement conçu à partir de matériels de récupération et de déchets. Développé par les seconds maîtres Valentin Azzopardi et Cédric Balourdet de la base aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic, le dit engin est destiné aux entraînements des élèves officiers pilotes de l’aéronautique navale. En 2011, la MIP, intéressée par le projet, a souhaité y allouer un budget de 3 000 €. Pour réaliser leur innovation, les deux techniciens aéronautiques ont eu l’idée de récupérer du matériel ancien - des pièces déclassées d’avions et d’hélicoptères - et de l’associer à des technologies modernes. Résultat : un simulateur de vol fiable, fonctionnel et écolo totalisant plus de 1 000 heures de fonctionnement. Le tout à moindre frais puisque le coût de conception de ce simulateur de vol est de 1 800 €.

2012 - Soins en opérations extérieures : un AMI qui vous veut du bien

Autre innovation marquante portée par la MIP : l’aide médicale illustrée. Tellement simple que personne n’y avait pensé… et il y a fort à parier que les équipes médicales en OPEX ne pourront bientôt plus s’en passer ! Conçu par le lieutenant médecin Julie Saulnier de l’hôpital d’instruction des armées à Laveran (service de santé des armées), ce livret petit format d’une soixantaine de pages permet de dialoguer avec un patient non-francophone. Un échange souvent indispensable ne serait-ce que pour établir un diagnostic… Le principe qu’a mis en place le Dr Saulnier est enfantin : il suffit au patient de choisir l’illustration qui correspond à ses symptômes. Reste au médecin d’établir le diagnostic clinique. Cet outil futé, pratique et peu encombrant, peut se glisser dans une poche de treillis de médecin d’unité ou de tout personnel paramédical. Présenté à la MIP en 2012, c’est avec un budget de seulement 4 000 € que le prototype a été élaboré. Ce guide médical illustré a été sélectionné pour concourir au prix de l’Audace 2014 pour le compte de l’état-major des armées (EMA). Il est certainement promis à un brillant avenir…

Le recueil de 25 ans d'innovation participative au ministère de la Défense

A l'occasion des 25 ans de la mission innovation participative, un recueil a été édité dans lequel de nombreuses innovations. Il n’a pas vocation à présenter tous les projets soutenus, il donne un aperçu de la diversité des innovations issues des personnels du ministère de la Défense et de la gendarmerie. > Télécharger le recueil (PDF 1,5 Mo)

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 07:55
Innovation participative : des hommes et des idées

 

28/05/2014 DGA

 

Tente de secours en haute montagne, attelle réfrigérée, système d’évitement de collision en vol pour les drones… Les personnels de la Défense ont de la suite dans les idées ! Depuis 25 ans, le ministère les soutient à travers la mission innovation participative (MIP). Chaque année, ce sont environ 1,5 millions d’euros qui sont investis dans ces projets directement nés du terrain. 

 

« Qui n'a jamais commis d'erreurs n'a jamais tenté d'innover. » Une maxime signée Albert Einstein que Pierre Schanne, chef de la mission innovation participative (MIP) au sein du ministère de la Défense, reprend bien volontiers ! En 25 ans d’existence, la MIP a donné un coup de pouce à près de 1 600 innovateurs de tous horizons confondus (militaires, civils, cadres, techniciens…) et a permis à  620 projets de se concrétiser sous forme de prototypes. « Toutes ces bonnes idées ont un point commun : elles viennent du terrain et sont audacieuses  et c’est là toute leur richesse », note Pierre Schanne.

 

De l’imagination avant tout 

Et c’est justement la singularité de cette mission qui soutient des projets issus directement des personnels de la Défense. « Nombre de ces idées ont germé lors d’opérations extérieures, en Afghanistan ou au Mali par exemple, au contact de la réalité du terrain. Face à un adversaire imaginatif, il faut l’être encore plus et toute innovation devient un atout », explique le chef de la MIP.

Mais les militaires en opération n’ont pas l’exclusivité en termes d’innovation. Les personnels issus de l’administration, de l’expertise ou du soutien sont également à l’origine de nombreux projets. « Équipement des forces, outils de gestion, moyens de formation… l’essentiel étant que ces innovations améliorent les capacités opérationnelles, les conditions de travail, la sécurité, l’efficience au quotidien... C’est un peu le principe des boîtes à idées nées il y a un siècle. Aujourd’hui toute grande entité qui vise l’excellence doit savoir écouter ses personnels et susciter leur créativité », résume Pierre Schanne.

 

Une grande communauté d’innovateurs

Basée à Balard à Paris et composée de cinq personnes, la MIP étudie donc en détail chaque année les projets qui lui sont présentés spontanément par les personnels de de l’état-major des armées (EMA), la direction générale de l’armement (DGA), du secrétariat général pour l’administration (SGA), de la marine nationale, de l’armée de terre, de l’armée de l’air et de la gendarmerie pour en retenir une cinquantaine. Ensuite, tout s’accélère pour les innovateurs puisqu’ils auront environ 18 mois pour réaliser leurs prototypes ! « Notre soutien est financier, mais pas uniquement, nous les mettons aussi en relation avec des des experts du ministère lorsqu’ils ont besoin d’un appui technique, administratif ou juridique. L’idée étant de créer un réseau d’innovateurs impliqués et s’enrichissant mutuellement. »

L’objectif in fine : que les prototypes se transforment en séries utilisées par les forces, voire commercialisées. De nombreuses collaborations naissent ainsi entre les innovateurs et les entreprises du tissu industriel français. Lorsque l’innovation est prometteuse, un projet RAPID peut être proposé. « Notre objectif est en effet de créer des passerelles entre les projets MIP et les projets de type RAPID pour accélérer la transformation des idées en matériels commercialisables, aussi bien pour la Défense que pour le monde civil », insiste Pierre Schanne.

 

Changer sa vie, sauver des vies

La commercialisation de ces innovations participatives ? Destin qu’ont connu plusieurs d’entre elles. « Par exemple, Matrack, lauréat du prix de l’Audace 2010. Un capteur qui équipe désormais les plongeurs démineurs en France et sans doute bientôt à l’étranger. » Cette innovation qui permet de détecter les anomalies magnétiques pouvant causer le déclenchement d’une mine est due à Thierry Vaillant, technicien à DGA Techniques navales. Elle s’inscrit dans le champ de la préservation de la vie du militaire, domaine qui a toujours suscité beaucoup de projets d’innovation participative. « J’ai un grand respect et une profonde admiration pour ces personnels qui présentent des projets d’apparence simple mais à l’efficacité indéniable, notamment lorsqu’il s’agit de préserver la vie. Et pourtant cette préoccupation n’est pas dans leur mission ! », indique Pierre Schanne.

Et il avoue, parmi ses « coups de cœur », le projet de l’attelle réfrigérée. Une innovation qui a pour but de conserver un membre amputé ou partiellement amputé jusqu’à l’opération chirurgicale. Son créateur : le maître Jean-Michel Raynal, marin-pompier à Brest, qui a décidé d’agir après un accident de la route dont il a été témoin.

Vous l’aurez compris, des avancées majeures - parfois peu coûteuses et toujours astucieuses - qui répondent vraiment aux besoins des professionnels que sont les hommes et les femmes de la Défense. «  C’est un véritable atout pour le ministère d’avoir en son sein cette communauté d’innovateurs, et cette intelligence collective concourt à créer du lien entre les personnels.» De quoi motiver et fidéliser les équipes et apporter au ministère l’occasion de rayonner bien au-delà de son périmètre Défense. 

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 07:55
Raid commandos pour le 3e RG

Raid commandos pour le 3e RG / Crédits : 3e RG

 

28/05/2014 J. SEVERIN  Armée de Terre

 

Du 26 au 28 mai 2014, le 3e régiment du génie a réalisé un exercice d’aguerrissement, entre Charleville-Mézières et Sedan.

 

600 acteurs sur le terrain, répartis en 3 compagnies de combat, appui, plastron et PC régimentaire. Deux aéronefs « gazelle » du  3e régiment d’hélicoptères de combat d’Étain, ont également été réquisitionnés pour l’occasion.

 

L’exercice WOINIC II fait suite à celui déjà réalisé en 2013, dans l’optique d’aguerrir les combattants. Lors de la précédente édition, les sapeurs devaient effectuer une marche d’exfiltration de 80 kilomètres, en groupes, sans se faire détecter par l’ennemi.

 

Cette année, l’exercice est joué au niveau compagnie et s’appuie sur la mise en œuvre des techniques commandos. C’est en rase campagne que se situaient les différents objectifs : prendre un pont, récupérer un village aux mains de l’ennemi et lui tendre une embuscade.

 

Un exercice d’enseignement complet, puisque celui-ci a nécessité le déploiement des composantes opérationnelles, logistiques, sanitaires, mais aussi de renseignements.

 

Un entraînement dans le cadre de la préparation aux futures projections du régiment, en République Centrafricaine, à Djibouti, en République de Côte d’Ivoire ou encore en Polynésie Française.

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 07:45
Sangaris : point de situation du 28 mai 2014

 

28/05/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 22 au 27 mai 2014.

 

La force Sangaris est déployée à Bangui et Boda avec le GTIA Savoie, dans l’Ouest, de Beloko à Bossembele avec le GTIA Dragon, et dans l’Est, de Sibut à Bria avec le GTIA Scorpion. La semaine a été marquée par la visite du général d'armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, les 26 et 27 mai.

 

A Bangui, le calme qui prévaut depuis plusieurs semaines dans la capitale demeure fragile. Quelques tensions sont en effet réapparues dans le 3èmearrondissement. Ces incidents ont nécessité une action coordonnée entre l’EUFOR-RCA et Sangaris. Cela n’a pas entaché la poursuite de la reprise économique, puisque la totalité des centres de santé sont toujours ouverts (33), 24 marchés sont actifs et les écoles continuent d’ouvrir leurs portes (79). Le 26 mai, le détachement de gendarmes français a intégré l’EUFOR-RCA.

 

Dans l’ouest, le GTIA Dragon continue d’assurer la sécurisation de la main supply road(MSR). Leurs patrouilles quotidiennes permettent d’afficher la présence de la force et de rassurer les populations. Quelques incidents isolés ont été reportés, mais ces derniers n’entravent pas la circulation sur la MSR. Cette semaine, près de 300 véhicules, dont 220 poids lourds, sont entrés dans le pays. La moitié d’entre eux n’ont pas demandé d’escorte par la MISCA ou Sangaris.

 

Dans l’est,la ville de Bambari a été le théâtre d’une épreuve de force liée au refus de l’application des mesures de confiance, les 22 et 24 mai. Les 21 et 23 mai, le GTIA Scorpion, dont le poste de commandement est installé à Bambari depuis près d’un mois, a été pris à partie par une foule instrumentalisée et par des individus armés. A son contact, les hommes du GTIA ont fait preuve d’une grande maitrise de la force, refusant d’entrer dans le piège de l’affrontement qui leur était tendu.

 

Le 24 mai, une vingtaine d’hommes à bord de trois pick-up armés ont lancé une attaque délibérée sur une position de Scorpion située à l’ouest de la ville. L’intensité des combats a nécessité de recourir à des tirs de mortier et d’un missile HOT à partir d’une Gazelle.

 

A chaque fois, Scorpion a maintenu le contact avec les autorités locales pour expliquer l’action de Sangaris et les impliquer dans la stabilisation des relations intercommunautaires. Ces évènements ont trouvé un écho à Bria, où les unités déployées ont observé un regain de tension, sans incident particulier.

Sangaris : point de situation du 28 mai 2014Sangaris : point de situation du 28 mai 2014
Sangaris : point de situation du 28 mai 2014
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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 07:30
Exercice aéro-maritime franco-égyptien CLEOPATRA 2014 - photo Marine nationale

Exercice aéro-maritime franco-égyptien CLEOPATRA 2014 - photo Marine nationale


28/05/2014 Marine Nationale

 

Depuis le 26 mai et jusqu’au 4 juin 2014, la France accueille la 12ème édition de l’exercice bisannuel CLEOPATRA. Cet exercice de haut niveau met en œuvre frégates, ravitailleurs, avions de patrouille maritime, sous-marin et hélicoptères de la Marine nationale et de la Marine égyptienne. 

 

Cinq bâtiments de la Marine égyptienne ont accosté dans la base navale de Toulon lundi 26 mai (frégates Alexandria et Rashied, patrouilleurs 6 octobre et 25 avril et ravitailleur Shalatien), marquant la première phase de l’exercice qui se déroulera à terre. 

 

Au cours de la phase à la mer, des exercices d’une difficulté croissante seront conduits, mettant en œuvre un large spectre de capacités des deux marines : investigation de navires, tirs, exercice de défense aérienne avec mise en œuvre d’aéronefs, ou encore exercice de lutte sous la mer avec la participation d’un sous-marin d’attaque. La Marine nationale sera représentée avec la frégate anti sous marine Montcalm, qui aura le commandement tactique de l’exercice. La frégate Courbet, le patrouilleur de haute-mer Commandant Bouan et le bâtiment de ravitaillement Marne participeront également à l’exercice

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