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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 12:45
Atalante : formation des garde-côtes seychellois.

 

05/05/2014 Sources : EMA

 

Les 21 et 24 avril 2014, lors de son escale à Port-Victoria, la frégate de surveillance (FS) Floréal, engagée dans l’opération de lutte contre la piraterie Atalante, a mené plusieurs actions de formation au profit des garde-côtes seychellois.

 

Le 21 avril, une délégation de six marins de ce corps de protection des approches maritimes seychelloises s’est rendue à bord du Floréal pour bénéficier d’une formation centrée sur la lutte contre les incendies en mer : instruction sur le matériel et les procédures, répartition des rôles, identification des dangers spécifiques aux sinistres en espaces cloisonnés. Les marins seychellois ont pu mettre en application leurs savoir-faire acquis lors d’un exercice sécurité simulant un feu d’origine électrique qu’ils ont réalisé avec les marins-pompiers français.

 

Le même jour, cinq plongeurs seychellois ont effectué un entraînement aux côtés des plongeurs de bord de la frégate. Cette activité commune, marquée par un exercice de navigation en profondeur, a permis aux marins seychellois et français d’échanger sur leurs modes d’action respectifs et d’identifier une zone propice à ce type de plongée.

Deux marins du Floréal se sont également rendus à la base des garde-côtes pour dispenser une formation sur le système d’information Mercury. Ce réseau d’échange informatique, mis à disposition par le MSCHOA (Maritime Security Center Horn Of Africa), permet à l’ensemble des moyens militaires présents sur zone de communiquer dans le cadre de la lutte contre la piraterie maritime.

 

Le 24 avril, les garde-côtes seychellois ont reçu, dans le cadre du programme LMCB (Local Maritime Capability Building) de l’opération européenne Atalante, une formation « équipe de visite ». Plusieurs thèmes ont été abordés tels que l’instruction sur les palpations, la progression tactique à bord du bateau visité, ou encore le comportement à adopter face à un personnel récalcitrant.

 

Ces formations assurées par les marins français visent le transfert de savoir-faire qui permettront aux Seychelles d’assurer à terme la sécurité de ses approches maritime et de contribuer à la lutte contre la piraterie dans la région.

 

Le 25 avril, quelques heures après avoir quitté Port-Victoria, le Floréal a porté assistance à quatre pêcheurs seychellois en panne de moteur, illustrant ainsi la coopération et la complémentarité des moyens militaires français, européens et locaux.

 

La frégate Floréal est déployée depuis le 18 avril 2014 au sein de l’opération Atalante. Cette opération a pour mission d’escorter les navires du Programme alimentaire mondial (PAM), de participer à la sécurité du trafic maritime et de contribuer à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie au large des côtes somaliennes.

La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement permanent d’au moins une frégate de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement par un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2), de surveillance maritime Falcon 50, ou par un avion de commandement et de détection E3F.

Atalante : formation des garde-côtes seychellois.
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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 12:40
Les satellites russes vont surveiller la Terre en permanence

 

MOSCOU, 5 mai - RIA Novosti

 

Le premier fabricant russe privé de satellites Dauria Aerospace, compagnie fondée par l’ancien copropriétaire de Tekhnosila Mikhaïl Kokoritch, a annoncé un nouveau projet baptisé Deimos Perseus en collaboration avec la société espagnole Elecnor Deimos, écrit lundi le quotidien Izvestia.

 

"Nous comptons créer le premier groupe de satellites au monde assurant une surveillance quotidienne de toute la planète. La résolution des images sera de 22 mètres par pixel. Une telle qualité permet d’identifier rapidement des incendies, des inondations, de déterminer le rendement des produits agricoles, la composition des forêts, ou encore d’obtenir d’autres informations", a déclaré Mikhaïl Kokoritch.

 

Elecnor Deimos est actuellement l’opérateur d’un satellite de sondage à distance de la Terre, Deimos 1. Cet appareil a été fabriqué par la compagnie britannique Surrey Satellite Technologies en 2009 et lancé en orbite par la fusée ukrainienne Dnepr. L’appareil enregistre des images à large bande de la surface terrestre avec une périodicité élevée.

 

D’après Mikhaïl Kokoritch, Dauria Aerospace prévoit de fabriquer et de mettre huit satellites Perseus O sur l’orbite héliosynchrone, à une altitude d’environ 650 km. Ils utiliseront le segment terrestre conçu pour le Deimos 1, le réseau de distribution et les équipements d’enregistrement et de traitement d’images.

 

"Les investissements s’élèveront au total à près de 20 millions de dollars. Ceux dans le segment spatial seront pris en charge par Dauria et la partie terrestre sera développée en collaboration. Selon nos estimations, le projet sera rentabilisé en quelques années", a expliqué Mikhaïl Kokoritch.

 

En octobre dernier, Dauria Aerospace avait reçu 20 millions de dollars du fonds I2BF Global Ventures, qu’elle comptait utiliser pour réaliser ses projets.

 

"En 2016 déjà notre équipe filmera quotidiennement l’ensemble de la planète. A ce que je sache, aucun projet de ce genre n’existe déjà", a déclaré Mikhaïl Kokoritch.

 

Andreï Ionine, membre de l’Académie d'astronautique Tsiolkovski, pense que le projet Deimos Perseus est intéressant du point de vue de la recherche de nouvelles formes d’exploitation de la télédétection spatiale, mais également "relativement risqué".

 

"Le secteur des satellites atmosphériques – les drones spatiaux – se développe activement.

La télédétection spatiale subit déjà une pression marchande et il faudra en tenir compte lors du développement des business-programmes. Google et Facebook s’intéressent déjà aux satellites atmosphériques, ce qui met en évidence les perspectives de cette technologie", a déclaré Andreï Ionine.

 

Le terme "satellite atmosphérique" est apparu l’an dernier, quand la compagnie Titan Aerospace avait présenté à l’exposition Unmanned Systems 2013 de Washington deux drones spatiaux Solara 50 et Solara 60, qu’elle avait qualifié d’atmosphériques. Chacun d’eux est capable de monter à 20 km d’altitude et d’y rester jusqu’à 5 ans. Les Solara sont dotés d’un moteur à hélice de grande diamètre alimenté par des batteries solaires disposées sur toute la surface du satellite. La charge utile du Solara 50 est de 31 kg, et celle du Solara 60 est de 10 kg.

 

Selon les pronostics de Transparency Market Research (TMR), d’ici 2019 le marché mondial des images satellites commerciales de la planète atteindra 5 milliards de dollars. En 2012, il représentait déjà 2 milliards de dollars. Selon TMR, Les principaux moteurs de croissance seront les systèmes de suivi des gazoducs et des oléoducs, le développement des produits d’assurance et des services commerciaux basés sur les données satellites.

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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 12:35
La mission ISR de Dynamic Aviation prolongée d'un an en Afghanistan

 

01.05.2014 par Philippe Chapleau  - Lignes de Défense

 

Dynamic Aviation, l'un des spécialistes US de l'ISR, va poursuivre ses opérations aéroportées, pendant une autre année en Afghanistan. La firme US, qui est présente depuis 2006, y maintient trois appareils (pour ce type de prestations, elle dispose de Dash 8 et de King Air). L'avis du Pentagone (daté du 29 avril) est intéressant (lire ci-dessous) parce qu'il prolonge le contrat jusqu'au 30 mars 2015, donc au-delà la date fatidique du 31 décembre 2014 qui est supposée marquer le retrait des forces étrangères.

 

Dynamic Aviation Group Inc., Bridgewater, Va., was awarded a $22,359,136 firm-fixed-price contract for continued operations, sustainment, and integration of three communications electronic attack with surveillance and reconnaissance aircraft, currently deployed in support of Operation Enduring Freedom. Fiscal 2014 operations and maintenance, Army funds in the amount of $5,919,114 are being obligated at award. Work will be performed in Bridgewater, Va. (20 percent) and Afghanistan (80 percent), with an estimated completion date of April 30, 2015. One bid was solicited and one received. The U.S. Army Contracting Command, Redstone Arsenal (Aviation), Redstone, Ala., is the contracting agency (W58RGZ-14-C-0037).

 

Le Pentagone a diffusé le même jour un autre avis, concernant la prolongation d'autres prestations en Afghanistan; il s'agit d'une extension au profit de DynCorp qui entraine depuis des années la police afghane. Or l'extension (lire ci-dessous) ne court que jusqu'au 31 décembre prochain.

 

DynCorp International LLC, McLean, Va., was awarded a $49,898,634 modification (P00034) to cost-plus-fixed-fee contract W91CRB-11-C-0053 for mentoring and training in support of the Afghanistan Ministry of Interior and Afghanistan National Police. Work will be performed in Afghanistan with an expected completion date of Dec. 31, 2014. Fiscal 2013 other funds in the amount of $24,949,317 are being oblicated at award. The U.S. Army Contracting Command, Rock Island, Ill., is the contracting agency.

 

Hésitation, hésitation... Que restera-t-il de la présence US en Afghanistan au 1er janvier: 0 personnel, 5000, 10000? Les négociations, au point mort avec Karzaï, vont reprendre avec le nouveau président. L’ex-ministre des Affaires étrangères Abdullah Abdullah a obtenu 44,9% des voix au premier tour du scrutin présidentiel , selon la Commission électorale indépendante (IEC), devançant l’économiste Ashraf Ghani (31,5%). Suite après le second tour.

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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 11:55
 Ce drone, il est canon

 

06/05/2014 DGA

 

Ultra léger, mobile, rapide à mettre en œuvre et doté d’une caméra à deux champs de vision… ce petit engin volant qui est littéralement projeté par un tube à la façon d’un canon ne manque pas d’atouts. Le drone GLMAV (Gun Launched Micro Air Vehicle) a été mis au point par l’Institut de recherches de Saint-Louis (ISL)* pour des missions d’observation. Entretien avec Patrick Gnemmi, manager et à l’initiative du projet.

 

Quel est le principe du GLMAV ?

Il s’agit d’un drone miniature d’environ 1kg qui est propulsé par un tube dédié. Au moment du lancement, ce drone est encapsulé dans une enveloppe de protection de 8cm de diamètre. Une fois que le projectile arrive à son apogée balistique, 2 rotors contrarotatifs sont déployés et il se transforme en drone sans perte d’éléments constitutifs. L’appareil est ensuite freiné et atteint un vol stationnaire. Il est piloté depuis sa station au sol. Lorsqu’il est déployé, notre drone mesure 35 cm de diamètre et 46 cm de hauteur.

 

Peut-on parler de drone canon, alors ?

Oui le principe est là, mais le mot canon fait penser à la grosse Bertha… Alors que notre système lui est très mobile ! C’est dans cet esprit que nous l’avons conçu. Le lanceur pèse environ 10 kg. Rien à voir avec un canon classique, même si l’opération de mise à feu se fait directement sur le tube. Cette rapidité se retrouve également dans l’étape du lancement. Notre drone peut être opérationnel en moins de 15 secondes alors qu’il faut 1 à 2 minutes à ses concurrents pour arriver en position d’observation. Un gain de temps considérable !

 

Rapide à mettre en œuvre… mais pour quoi faire ?

Le GLMAV est équipé d’une caméra qui envoie en temps réel ses images. Elle a la particularité de pouvoir filmer dans deux directions différentes grâce à son prisme séparateur. Nous avons donc deux champs de vision : un à la verticale pour filmer le sol et un autre à l’horizontale pour regarder devant lui. Il s’agit donc, vous l’aurez compris, d’un drone d’observation. Pour qui ? A priori, plutôt pour les forces de police. Ce matériel est particulièrement adapté aux zones urbaines et peut se déplacer facilement dans la rue, voire même entrer dans des bâtiments… enfin on y travaille. Avec cette innovation, nous visons également les militaires en opération. Le système ayant une portée de 500 mètres, on peut facilement le projeter à l’avant des troupes pour de la reconnaissance, et ce très discrètement puisqu’il est tout petit !

 

Avez-vous rencontré les futurs utilisateurs pour vous assurer que votre drone est conforme à leurs besoins ?

Oui, bien entendu. Le GIGN, la DGA et le missilier MBDA France ont même participé à notre comité de pilotage. Nous nous sommes donc rencontrés au moins une fois par an pour présenter l’avancée de nos recherches, recueillir leurs avis et discuter des orientations à donner au projet. Des rencontres vraiment indispensables ! C’est d’ailleurs le GIGN qui nous a suggéré d’ajouter à notre caméra embarquée une seconde vision à l’horizontale. Au départ, elle ne faisait pas partie du projet. C’est important d’être « connecté » au terrain pour répondre vraiment aux besoins de ceux qui vont utiliser le drone.

 

Et il vole déjà ce drone miniature ?

 

 Ce drone, il est canon

Bien sûr ! Les premiers essais que nous avons réalisés sur notre terrain au Nord de Mulhouse sont vraiment très concluants. Il ne reste plus qu’à procéder aux tests de validation de la phase de transition. C’est-à-dire le passage du mode projectile au mode drone. L’institut de recherche St Louis (ISL)* devra toutefois terminer ce projet sur ses fonds propres puisque notre contrat avec l’ANR (Agence nationale de recherche) qui finançait en partie notre projet, s’est terminé fin 2013. Mais nous avons toute confiance en l’avenir, nous ne pouvons pas abandonner si près du but ! Nous prévoyons de finaliser notre drone en 2015 ou 2016.

 

Les drones sont au cœur de l’actualité. Pensez-vous qu’il faille encadrer davantage leur utilisation ?

Je suis un peu sceptique quant à une utilisation massive des drones. Même si Amazon a "fait le buzz" avec sa publicité dans laquelle le drone livre à domicile les colis, un engin pareil reste très difficile à manœuvrer, surtout en ville avec des obstacles. Et s’il y a du vent, on n’en parle même pas ! Il faut rappeler que ces appareils présentent certains dangers, d’autant plus s’il n’y a pas de procédure d’atterrissage d’urgence. Aujourd’hui, la réglementation impose de ne pas voler au-dessus de 150m d’altitude. Assouplir ces règles ne serait pas sérieux, ou alors je ne mets plus un pied dans un avion ! Il y a de toute manière des réflexions qui sont menées à ce sujet au niveau européen. Il faut, à mon avis, réserver l’usage des drones volants aux forces de police, aux sapeurs-pompiers, aux militaires... Car certes, les images réalisées sur le tour de France sont d’une incroyable beauté, mais sont-elles vraiment nécessaires ? Que dira-t-on en cas d’accident ?...

* L’Institut de Recherche Saint-Louis dépend des ministères de la Défense français et allemand.

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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 11:55
Forces spéciales : les futurs experts se forment…

 

05/05/2014 Armée de Terre

 

Résistance physique, assimilation rapide, capacité d’autonomie sont quelques-unes des qualités demandées à ceux qui veulent faire partie des forces spéciales. Le 13e régiment de dragons parachutistes (13e RDP) dispense aux jeunes engagés (initiaux ou ultérieurs) une formation de près d’un an et demi avant de débuter leurs parcours dans la spécialité du 13, la recherche aéroportée.

 

reportage photos

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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 11:54
Mission Jeanne d’Arc 2014 : les officiers élèves en action


5 Mai 2014 Marine Nationale

 

Pendant les 4 mois et demi de déploiement, les officiers élèves de la promotion Jeanne d’Arc 2014 découvrent en situation réelle toutes les facettes du métier d’officier de marine. Certains d’entre eux ont participé fin avril à un entraînement de visite de navire (visitex). Cet entraînement a pour but l’interrogation et l’investigation d’un navire suspecté de trafics. L’équipe de visite du bâtiment de projection et de commandement Mistral était composée pour l’occasion d’officiers élèves. Leur mission : se rendre à bord d’un bâtiment suspect, « le client », joué par la frégate furtive La Fayette, afin de vérifier sa nationalité en contrôlant la documentation du navire (Enquête de pavillon) puis effectuer une visite et terminer éventuellement par une fouille et une saisie sur ordre de l’autorité judiciaire. Récit de l’EV Jean-Eude G., officier élève.

 

« J-1.19h. La décision de rallier la position du « client » est prise. Cela laisse au chef d’équipe le temps de faire son briefing initial. Il nous apprend alors la nature de la mission, le nom du client, mais aussi le cadre juridique dans lequel l’action va être menée. Il attribue la place et le rôle de chacun. Rien ne peut être laissé au hasard. Toutes les situations possibles sont envisagées : un équipage coopératif, un équipage violent, un blessé parmi nous. La veille, nous avions consciencieusement répété les différentes phases d’une telle visite. Mécaniser les actions avant de les exécuter en situation réelle est une étape primordiale afin que chacun connaisse sa place, son rôle et le timing de la visite.

 

Jour J. A 8h30. Le Mistral prend contact avec le client. La passerelle interroge alors le capitaine du navire afin de déterminer si une visite du bâtiment s’impose. Le doute est suffisamment fort pour que, sur autorisation de son contrôleur opérationnel, le commandant du Mistral ordonne la visite. Le chef d’équipe prend alors les derniers éléments en passerelle puis nous rejoint dans la salle de briefing, où toute l’équipe se tient déjà parée et équipée. Le briefing est court, il n’y a pas de temps à perdre. Chacun sait ce qu’il doit faire. Nous prenons place à bord des deux embarcations annexes du Mistral dans un ordre prédéfini. Cap sur le client.

 

 

L’équipe commence à monter à bord : l’ascension n’est pas facile. Perchés sur une échelle, quelques mètres au-dessus de l’eau, sur un navire en mouvement et malgré les équipements de sécurité, nous veillons à ne pas tomber à l’eau. Une fois l’équipe reconstituée à bord, il faut alors se réarticuler. C’est là qu’apparaît toute l’importance de la répétition de la veille. Dans l’espace restreint d’un bâtiment, chacun doit connaître sa position afin de ne pas gêner la progression de l’équipe.

 

 

Quelques minutes plus tard, le chef d’équipe atteint la passerelle et commence à prendre contact avec le capitaine. Pendant ce temps, une autre équipe s’occupe de contrôler l’équipage du client, là aussi joué par des officiers élèves, sur la plage arrière. Après une vérification minutieuse des papiers du navire, la troisième équipe chargée de l’investigation découvre plusieurs armes factices à bord. Les preuves sont recueillies après avoir pris soin de prendre plusieurs photos. L’aspect légal de l’action est capital. A ce titre, la présence d’un élève commissaire dans l’équipe de visite apporte un soutien juridique réel.

 

 

Après avoir saisi toutes les preuves, l’ordre est donné de se replier. L’équipe rejoint alors l’échelle de pilote dans le même ordre et la même discipline qu’à l’arrivée.

 

11h. Retour a bord du Mistral

 

L’heure est au bilan. Cet entraînement a permis de mettre en pratique les cours dispensés à l’École navale et à bord du Mistral. Il a fait comprendre l’importance de la mécanisation de chaque phase. Tout doit être prévu et briefé. Plus les situations sont répétées et anticipées, plus il y a de chances que la visite se déroule bien. Ce genre d’entraînement est très concret et très utile : ce sont souvent les jeunes enseignes de vaisseau qui occupent les postes de chefs de l’équipe de visite. »

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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 11:50
Terrorisme : la Suisse dépendante des services secrets étrangers

 

04/05/2014 Ian Hamelcorrespondant à Genève - Le Point.fr

 

Deux Kurdes ont été condamnés pour soutien à une organisation criminelle à buts terroristes grâce aux preuves fournies par des services secrets étrangers.

 

K.T., 35 ans, un Kurde originaire d'Irak, a été condamné vendredi à trois ans et trois mois de prison par le Tribunal pénal fédéral, la plus haute instance judiciaire de Suisse, pour propagande terroriste en lien avec al-Qaida. Son jeune frère M.T., 28 ans, écope de deux ans avec sursis. Les deux hommes ont déjà passé respectivement treize mois et dix mois et demi en détention provisoire.

La plupart des observateurs misaient sur un non-lieu. La Suisse est presque impuissante devant la menace terroriste. Le Service de renseignement de la Confédération (SRC) ne dispose en effet guère de moyens légaux pour traquer les djihadistes. Il ne peut ni s'appuyer sur des écoutes téléphoniques, ni s'introduire dans les ordinateurs, encore moins poser des micros dans des appartements privés. Au royaume du secret bancaire, les libertés individuelles sont sacrées et doivent être préservées.

 

Une cellule près de la frontière française

Alors que s'est-il passé ? Pour la première fois, le Tribunal pénal fédéral, installé à Bellinzone, en Suisse italienne, a jugé recevables les preuves fournies par des "services secrets étrangers". Si les noms de ces services n'ont pas été cités, on peut imaginer que les services de renseignements français ne sont pas restés indifférents à l'existence d'une cellule de recrutement de terroristes installée à Bâle, à quelques centaines de mètres de la frontière, dissimulée derrière le Zentrum Didi Nwe Auslandarbeitung, officiellement un paisible centre culturel.

Les deux frères ont travaillé de 2003 à 2008 sous la direction de Najmuddin Faraj Ahmad, alias Mullah Krekar, fondateur de l'organisation terroriste Ansar al-Islam, soupçonnée d'être en lien direct avec al-Qaida. S'ils échappent à l'accusation de "participation" à un réseau criminel, les deux hommes ont, en revanche, été condamnés pour "soutien à une organisation criminelle à buts terroristes".

 

La veuve de l'assassin de Massoud

La Suisse a-t-elle enfin pris conscience qu'elle est peut-être devenue une base arrière pour des organisations terroristes en raison de l'impuissance de son Service de renseignement (SRC) ? "Si nous soupçonnons une personne de gravement menacer la sécurité de la Suisse, nous ne disposons souvent pas aujourd'hui de moyens suffisants pour convaincre les autorités de poursuite pénale d'ouvrir une procédure", reconnaissait le patron du SRC, Markus Seiler, en 2013, dans le quotidien Le Temps.

La pasionaria djihadiste belge Malika el-Aroud, la veuve d'un des assassins du commandant Massoud, a ainsi pu vivre paisiblement à Guin, dans le canton de Fribourg, pendant des années, diffusant sur Internet des scènes de tortures d'ennemis de l'islam et des attentats à la bombe. Son nouveau mari, le Tunisien Moez Garsallaoui, continuait à bénéficier de l'aide sociale helvétique, alors qu'il animait un centre de formation de recrues étrangères au Waziristan (Pakistan), fréquenté un temps par Mohamed Merah. Moez Garsallaoui a été tué par un drone américain en octobre 2012.

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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 11:35
Obama en Asie - Pivot, retrait ou absence de stratégie? TRIBUNE de Dominique Moïsi - Ifri

 

02 mai 2014 Tout un monde

 

3695015936_2.jpgQuatre pays : le Japon, la Corée du Sud, la Malaisie, les Philippines. Deux thématiques : le commerce et la sécurité. Trois objectifs : intégrer davantage l’Asie dans l’économie mondiale, réaffirmer la présence américaine et donc rassurer les pays visités face aux ambitions grandissantes de la Chine, et faire tout cela en maintenant un dialogue privilégié avec Pékin, même si le président américain n’a pas eu d’étape chinoise dans son voyage. Il y avait enfin un objectif non déclaré, mais néanmoins important : parfaire l’isolement international de Moscou.

 

*Dominique Moïsi est conseiller spécial à l'IFRI

 

   Le voyage de Barack Obama en Asie – qui n’a pas eu toute la couverture médiatique qu’il méritait, pris entre la crise Ukrainienne et la double béatification de Jean XXIII et Jean Paul II – s’est achevé lundi avec un bilan en demi-teinte. Le président américain a, certes, décliné les objectifs de sa  «grande stratégie » en Asie, continent qu’il a désigné comme le « pivot » de son action extérieure. Mais a-t-il les moyens humains et politiques de ses ambitions ?

 

   Il n’y a pas autour de lui de grands spécialistes de l’Asie. Un stratège à la Kissinger fait défaut, les experts sont ternes. Sur le plan politique, Démocrates comme Républicains ne partagent pas  l’enthousiasme libre-échangiste de l’exécutif. De même, ils ne souhaitent pas augmenter leur aide militaire au continent asiatique.

 

   Ainsi, les dirigeants asiatiques – à l’exception des Chinois qui les voudraient moins présents– soupçonnent-ils l’Amérique d’être dans une posture de retrait et non d’engagement. « Pourquoi ferions-nous des concessions en matière de commerce si vous n’allez pas nous soutenir de manière plus sérieuse en terme de sécurité ? » Certes, Washington a pris, de manière très nuancée, une position plus favorable à Tokyo qu’à Pékin sur la question des îles contestées par les deux pays. Mais cela suffira-t-il à rassurer les Japonais ?

 

Suite de la tribune

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 13:28
Puisque l'ambiance est à la désinformation .... [humour - humour - humour - je répète une dernière fois, il s'agit d'humour]

source les Crises.fr

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 12:59
Un site Internet pour le musée de la gendarmerie

 

05/05/2014 Sirpa Gendarmerie

 

Lundi 5 mai 2014, le musée de la gendarmerie nationale (qui sera ouvert au printemps 2015 à Melun, Seine-et-Marne) lance son site Internet, qui se veut à la fois un outil de communication sur le projet et sur l'avancée des travaux en images, et après son inauguration, un musée à la maison.

 

Depuis le 5 mai 2014, le musée de la gendarmerie s'est doté d'un site Internet. Celui-ci permet, avant l'ouverture du musée, de communiquer sur le projet (origines, financement, etc.) et de suivre l'avancée des travaux en images.

Outil indispensable de l'identité numérique du musée, le site propose à la fois des informations pratiques (accès, coordonnées, équipe), des services déjà disponibles auprès du musée (photothèque et centre de ressource), les événements à venir (expositions, temps forts), les actualités et une galerie photos. Une rubrique focus aide les internautes à approfondir certains sujets.

Une fois le musée ouvert, le site fournira les indispensables informations pratiques (tarifs, horaires, adresse), la programmation culturelle, les nouveaux services disponibles (salle de conférences et boutique), etc. Il constituera de surcroît une véritable boîte à outils, puisque le visiteur pourra y télécharger les documents d'aide à la visite (livret famille, enfants, visiteur individuel, etc.) qui lui permettront de préparer sa venue.

 

Sans plus attendre, découvrez le site

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 12:55
Crédits : Valérie Koch-FAGERS

Crédits : Valérie Koch-FAGERS

 

05/05/2014 J. SEVERIN - Armée de Terre

 

Le 2e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (RPIMa) a participé à l’entraînement des forces aériennes stratégiques (FAS), à l’île de la Réunion.

 

Lors d’un exercice interarmées d’appui feu, avec les Rafales de l’armée de l’air, le régiment a notamment pu s’entraîner aux techniques de procédure d’urgence d’appui avec un chasseur.

 

Le scénario reproduisait la situation d’une unité ne bénéficiant pas de personnel qualifié aux procédures d’appui au sol avec des avions de combat. Malgré les difficultés, la section appui reconnaissance du 2eRPIMa a pu montrer à l’armée de l’air, un large éventail de ses capacités.

 

Cette étroite et fructueuse collaboration a permis à chacun de faire partager sa vision du terrain, point clef du succès d’un appui aérien au profit de troupes au sol.

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 12:45
Mali : l’unité médicale de transit de Bamako

 

05/05/2014 Sources : EMA

 

Du 21 au 22 avril 2014, l’unité médicale de transit (UMT) de la force Serval, basée sur le camp Damien Boiteux à Bamako, a réalisé un don important de médicaments et de petits matériels chirurgicaux au profit des enceintes médicales militaires maliennes de Kidal et de Gao ainsi qu’à l’hôpital civil « Mali Gavardo » de Bamako.

 

Durant quatre semaines, l’équipe de l’UMT a trié les produits utilisables, les a conditionnés puis palettisé. Au bilan 320 kg de médicaments et de matériels chirurgicaux (pansements, désinfectants, fil de suture…) ont été acheminés par voie aérienne sur Kidal et Gao, et 600 kg vers l’hôpital « Mali Gavardo » de Bamako.

 

Composée d’une dizaine de militaires, l’UMT de Bamako est issu du Service de Santé des Armées (SSA). Son rôle est d’assurer le transfert et la stabilisation des soldats français avant leur évacuation vers la France. Cette unité a spécialement été mise en place dans le cadre de l’opération Serval, en raison des élongations très importantes du théâtre. L’objectif est de permettre une prise en charge rapide des patients jusqu’à leur évacuation dans un hôpital militaire et en France. L’UMT est donc une structure unique qui peut également prendre en compte les soldats français projetés dans les pays de la région tels que le Tchad ou le Sénégal.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Mali : l’unité médicale de transit de Bamako
Mali : l’unité médicale de transit de Bamako
Mali : l’unité médicale de transit de Bamako
Mali : l’unité médicale de transit de Bamako
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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 12:35
DND to Recommend Only 2 Philippine Military Bases Under EDCA

Subic Bay naval base (photo : US Navy)

 

05.05.2014 Defense Studies

MANILA (PNA) -- Department of National Defense (DND) undersecretary and Philippine panel negotiation chair Pio Lorenzo Batino on Friday announced that they are looking at the possibility of offering only two Philippine military bases for American use under the Enhanced Defense Cooperation Agreement (EDCA).

"The direction of the DND and the Armed Forces of the Philippines (AFP) is to recommend only the usage of only two military bases, (those) agreed locations as defined under the EDCA and we believe these number of locations will already be sufficient to implement the objectives of the EDCA," he said.

"And number two, the direction of the DND and the AFP when identifying the agreed locations would be to limit and delineate only a limited portion or a limited area of the agreed AFP base which would be shared to the US, it will not be the whole AFP base identified as we need that AFP base," Batino pointed out.

The DND official also clarified that they will also study the areas that will be allocated for the EDCA before declaring it for that purpose.

He declined to comment on how many US soldiers will be deployed to camps as these are operational matters.

"These are operational details, (I) can't just talk about troops (as) these are operational details that differ every year depending on activities approved by the AFP and the Pacific Command through the Mutual Defense Board and the Security Board so we cannot (just give) definite numbers of US troops coming in and out our country," Batino added. 

(PNA)

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 12:35
Think Tank: Indian Ocean could get choppy without regional security cooperation
 
05 May  2014  Pacific Sentinel
 

The Indian Ocean Region (IOR) is home to 75 per cent of the world’s oil, iron and tin reserves. India, Japan and China have all contributed to what they consider their national interest to keep these maritime trade routes open. All three nations have emphasised the strategic imperative of keeping sea-lanes secure in their various high-level strategic policy documents.

 

The Chinese and Japanese openly state that the main task of their anti-piracy efforts is to look after their own merchant vessels. The Indian Navy asserts that it aims to provide assurances to both Indian and foreign merchant vessels alike. Yet all three navies have greatly contributed not only to the protection of their own merchant fleet but also to securing the global common that is the Indian Ocean.

 

As piracy has hampered the free flow of goods and services in the region, many countries have participated in policing operations — bringing about a steady decline in piracy activity. The International Chamber of Commerce’s International Maritime Bureau reported a drop in piracy of 40 per cent worldwide between 2011 and 2013 with incidents around the coast of Somalia dwindling from 237 to 15.

 

 

Approximately half of the vessels given patrol protection by China were from mainland China, Hong Kong, Taiwan and Macao. Of the approximately 3000 ships escorted by the Japanese Maritime Self Defense Forces, around 600 were Japan-owned or operated (PDF) by Japanese shipping companies. And of the more than 2200 vessels escorted by India (PDF), a mere 269 were Indian-flagged.

 

Shipping companies do not have the time or the financial ability to pay for their ships to wait in ports for a convoy to become available. Merchant shipping requires navies operating in the area to adjust and cooperate wherever possible. China, Japan and India realised this when the three navies decided to work together by sharing information on their patrol movements and escort schedules in January 2012. This came about as part of the Shared Awareness and Deconfliction initiative in an effort to greatly enhance the number of patrolled merchant vessels travelling through the Indian Ocean waters.

 

It is this kind of cooperation that is needed in the ongoing struggle against piracy. Despite a fall in the number of hijackings, piracy remains a source of concern. Pirates are mobile and flexible, and so the response must be too. And it is not just pirates that pose dangers to maritime security in the IOR: risks also include terrorism, smuggling, illegal fishing, sea levels rising and natural disasters.

 

The problem is that as long as it is perceived that navies come to the IOR to protect and advance their own national and strategic interests, the presence of national navies will be seen as competition at best or at worst as rivalry or as a threat. Yet collaboration between the navies is crucial in order to effectively advance their shared commitment to maritime and sea-lane security. China, India and Japan have the capability and interest to achieve this goal. But they need to institutionalise their commitment. The countries involved in the anti-piracy operations can work out best practices; discuss their priorities and modus operandi; build confidence; and find common understanding on risks and threats in the maritime domain.

 

Currently there are some regional maritime institutions such as the Indian Ocean Rim Association (IORA) and the Indian Ocean Naval Symposium (IONS). But these institutions remain weak. They are not inclusive, not properly funded and staffed and they shy away from hard security issues. The IORA has recently begun to address maritime security but Japan and China, two countries with a huge stake in this, only have observer status.

 

The IONS aims to be the Indian Ocean equivalent to the Western Pacific Naval Symposium (WPNS), providing a platform for regional navies to discuss maritime issues. China and Japan are currently not included but, given their sustained presence in the IOR, should be invited to join this forum. It is no coincidence that the first meeting between the Japanese and Chinese navy chiefs in almost five years occurred during the April 2014 WPNS. Without consultation and dialogue as a careful first step, any progress towards a comprehensive approach of maritime security is unlikely to take off.

 

The Indian Navy prides itself as being the most powerful and important navy in the region. It is time for the new Indian Navy Chief Robin Dhowan to build a more inclusive approach to security architecture in the IOR. He could start by proposing that Japan and China join the IONS.

 

Peter van der Hoest is a PhD candidate at the National Graduate Institute for Policy Studies (GRIPS), Tokyo and currently a visiting international fellow at the Institute for Defence Studies and Analyses, New Delhi. The views expressed are his own.

 

This Article first appeared on The East Asia Forum

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 12:35
India's ASTRA BVRAAM Testfired From IAF Flanker

 

 

May 04, 2014 by Shiv Aroor - Livefist

 

DRDO STATEMENT: India's first indigenously developed Beyond Visual Range (BVR) Air-to-Air missile "ASTRA was successfully test fired by the Indian Air Force on May 04, 2014 from a Naval range in the western sector meeting all the mission objectives. The air-launch was captured by side and forward looking high speed cameras and the separation was exactly as per the simulation. ASTRA is India's first BVR Air-to-Air Missile indigenously designed and developed by DRDO, possessing  high Single Shot Kill Probability (SSKP) making it highly reliable. Astra is an all aspect, all weather missile with active Radar terminal guidance, excellent ECCM features, smokeless propulsion and process improved effectiveness in multi-target scenario making it a highly advanced, state-of the-art missile.

 

The Scientific Advisor to Raksha Mantri, Secretary Deptt of Defence R&D and DG, DRDO, Shri  Avinash Chander congratulating the team for their high competence and tenacity to make such an event happen seamlessly said "Astra's successful launch from the Su30 combat aircraft is a major step in missile aircraft integration. Extensive flight testing that has preceded today's air launch was indeed a joint effort of DRDO and IAF. This will be followed by launch against actual target shortly. Many more trials are planned and will be conducted to clear the launch envelope. Weapon integration with 'Tejas' Light Combat Aircraft will also be done in the near future."

 

Dr. V.G. Sekaran, Director General (MSS) who chaired the Flight Readiness Review Committee along with Shri. S Som, Director, DRDL, Shri. P Venugopalan, former Director, DRDL among others, said "This is one of the proud moments for DRDO and the entire country." Dr. K Tamilmani, Director General (Aeronautics) who has overlooked the entire flight safety in the program said that quality of integration and performance is of high standards and there was no doubt in the success of the launch. He further added that this is the beginning of the phase for demonstration of launch over a wide air-launch envelope. The Project Director Dr. S. Venugopal said that "the Air Launch of ASTRA was perfect in all respect and is a culmination of years of effort by a very dedicated and competent team of the Missile Complex, Hyderabad, CEMILAC and Indian Air Force. HAL carried out the modification in Su-30 along with IAF specialists, and many Indian industries have an important and enabling role in the production of reliable avionics, propulsion system, materials, airframe and software passing stringent airworthiness requirements for the missile." The missiles have undergone rigorous testing on Su30 in the captive mode for avionics integration and Seeker evaluation in 2013. The project has thus reached the final stage of testing and evaluation, and the Mk-II variant with higher range capability is also planned to be tested by the end of 2014.

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 12:20
L'US Air Force prépare une cagnotte de 5 milliards de dollars pour le contract AFCAP IV

 

05.05.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

L'US Air Force va diffuser un appel d'offres final en juin prochain pour le contrat AFCAP IV (Air Force Contract Augmentation Program). Le 19 mars dernier, un pré-appel d'offres avait été diffusé sur FBO (cliquer ici pour le consulter).

Les contrats AFCAP datent de 1985. L'US Air Force externalise le "base operating support" lors des opex ou des opérations humanitaires et confie ainsi les fonctions de restauration, maintenance, administration, gestion de piste, gestion de la logistique, sécurité... à des entreprises privées. L'USAF se décharge ainsi de fonctions qui mobiliseraient des effectifs importants.

L'actuel contrat a été attribué le 8 novembre 2005 aux entreprises suivantes: Washington Group International, CH2M Hill Global Services, URS/Berger JV, Bechtel National,  DynCorp International et Readiness Management Support. Il avait une valeur maximale de dix milliards de dollars et il se terminera l'an prochain.

Le futur contrat (AFCAP IV) sera donc normalement lancé en 2015. Un "Work Performance Statement" du 28 février dernier annonce que sa valeur maximale est estimée à cinq milliards de dollars mais qu'il aura une durée de seulement 60 mois (plus 12 mois éventuels) contre 120 actuellement.

 

Méga-contrats. L'AFCAP IV n'est que l'un de plusieurs méga-contrats de défense dont les appels d'offres sont en cours ou vont être lancés au cours de l'année fiscale 2014.

La firme Deltek a compilé la liste des 20 plus gros contrat fédéraux à venir (valeur totale: 160 milliards de dollars!). Sur ces 20 contrats, 13 sont des contrats militaires: 8 pour l'US Army, 3 pour l'USAF dont l'AFCAP, 1 pour la Navy et 1 pour la Defense Intelligence Agency. La valeur de ces 13 contrats représente 73% des 160 millions cités précédemment.

La valeur de chaque contrat (celle du plus gros est de 30 milliards de dollars) correspond à un montant maximal; rien ne signifie pas que l'ensemble des commandes passées aux entreprises retenues atteindra ce montant.

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 11:40
Ciel ouvert: vol d'inspection américain et norvégien en Russie

 

MOSCOU, 5 mai - RIA Novosti

 

Des inspecteurs américains et norvégiens survoleront la Russie dans le cadre du traité international Ciel ouvert du 5 au 8 mai, a annoncé lundi à Moscou le directeur du Centre national pour la diminution de la menace nucléaire Sergueï Ryjkov.

 

"Une mission d'inspection conjointe des Etats-Unis et de la Norvège survolera la Russie à bord d'un avion roumain Antonov An-30 du 5 au 8 mai dans le cadre du Traité international Ciel ouvert", a indiqué M.Ryjkov.

 

Des spécialistes russes participeront au vol d'inspection pour contrôler le respect des paramètres du vol.

 

L'avion An-30 n'est pas destiné pour être équipé d'armements. L'avion et ses équipements de photo aérienne ont été certifiés au niveau international, avec la participation de la Russie, ce qui garantit l'absence de moyens techniques interdits à son bord.

 

Signé le 24 mars 1992 à Helsinki, le Traité Ciel ouvert est appliqué depuis le 1er janvier 2002. Le document vise à accroître la transparence et la confiance entre les Etats signataires dans le domaine des activités militaires et du contrôle des armements. Il instaure un régime de libre survol des territoires des différents Etats parties au Traité.

 

Le traité a été signé par 34 Etats d'Europe et d'Amérique du Nord, membres de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). La Russie y a adhéré le 26 mai 2001.

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 11:20
X-37B - photo US Air Force

X-37B - photo US Air Force

 

18.04.2014 Johan CORNIOU-VERNET - Portail de l'IE
 

En matière de technologies de demain, les drones tiennent la part belle aux côtés de la robotique et de l’impression 3D. Mais si les drones dits terrestres, utilisés notamment dans l’armée pour la reconnaissance ou les bombardements, alimentent régulièrement les débats, on oublie trop souvent leurs cousins spatiaux.

 

Les informations qui filtrent sur ces « drones aérospatiaux », comme les nomment le Colonel Lefebvre dans son ouvrage Stratégie spatiale, restent limitées, alimentant fantasmes et interrogations.

Point de terminologie. Concrètement un drone spatial ressemble davantage à une navette spatiale miniature qu’aux drones conventionnels. Le point commun principal entre tous les drones réside dans leur automatisation et l’absence de pilote. Mélange de sciences fictions et de technologies innovantes, les drones spatiaux offrent de nombreuses perspectives où les enjeux militaires, scientifiques, économiques mais aussi juridiques sont énormes.

 

Les premières applications qui viennent à l’esprit sont militaires

Le rêve de pouvoir mener des actions ciblées de reconnaissance, d’espionnage de satellites, de bombardement ou de débarquement de troupes depuis l’espace est ancien. Si les Israéliens sont experts en matière de drones, ce sont les Etats-Unis, et ses puissantes sociétés Boeing et Lockheed Martin, qui les premiers, ont marqué une vraie avancée dans cette conquête spatiale.

Issu d’un long programme de recherche hérité de la Guerre froide, le X-37 américain, sous le commandent de l’US Air Force, présenté comme un avion spatial militaire, a ainsi réalisé entre 2010 et 2012, trois missions orbitales pour réaliser des « expériences » classées secret défense. L’armée américaine envisagerait désormais une nouvelle version de son X-37, plus gros, capable de transporter des petits commandos armés.  

Plus impressionnant encore, le projet SR-72, un avion spatial furtif supersonique totalement automatisé. Sa mission : pénétrer à grande vitesse des espaces aériens disputés sur des théâtres opérationnels pour procéder à des bombardements ciblés avec des missiles de nouvelle génération. Ce chasseur furtif orbital commandé par l’USAF pourrait être livré à l’horizon 2030.

Face à cette démonstration de force, la Russie et la Chine tentent de rattraper leur retard et développer à leur tour des technologies militaires orbitales. La Chine aurait ainsi procédé au lancement, ni daté ni confirmé, de son Dragon divin

 

Un statut juridique incertain

Méconnu, car longtemps considéré comme extravagant, le Traité sur l’Espace extra-atmosphérique et les Corps célestes de l’ONU, signé en 1967, pourrait reprendre tout son sens. Ce Traité définit les règles relatives aux activités d’exploration, d’utilisation mais aussi de militarisation de l’espace et des corps célestes comme la Lune. Aucune arme de destruction massive, notamment nucléaire, ne peut être déployée dans ces zones qualifiées de res nullius, c’est à dire biens de l’Humanité. A l’inverse, des armes conventionnelles peuvent être placées en orbite. Il est alors envisageable qu’avec les évolutions technologiques, des drones orbitaux soient équipés d’armes miniaturisées notamment lasers, soniques ou magnétiques. Ces cas ne sont pas pris en compte par le Traité.

Néanmoins, l’élection puis la réélection de Barack Obama marquent un tournant dans la politique d’ « arsenalisation » de l’espace prévue par son prédécesseur G.W Bush. En affirmant sa volonté d’Arms control, notamment nucléaire, dont il a fait une des priorités de ses mandats, le Président Obama pourrait être une force d’impulsion favorable à la mise à niveau des réglementations.

 

Des drones réutilisables, une aubaine économique

Ces bijoux de technologie ont un atour majeur : ils sont réutilisables. Alors que le développement et le lancement d’un satellite coûtent au minimum 200 millions d’euros, une étude réalisée par le Centre d’enseignement supérieur aérien français estime le coût de la conception et du lancement d’un drone spatial entre 20 et 30 millions. De telles économies attisent espoir et convoitise de la part des grands industriels aéronautiques. D’autant plus, qu’à l’inverse des satellites, ces drones pourront être ramenés sur Terre puis renvoyés en orbite.  

L’Union européenne n’est pas en reste dans cette compétition. Malgré un retard relatif, l’Agence spatiale européenne (ESA) a mis en place une initiative innovante participative qui permet, via une application IPhone, aux utilisateurs propriétaires du drone AR. Parrot de simuler une mise à quai de leur drone à la Station spatiale internationale. Les données recueillies serviront pour créer une intelligence artificielle capable de mettre à quai un vaisseau spatial.

La France elle aussi tente de se positionner sur ce marché ultra compétitif, via des pôles de compétitivité et des centres d’innovation à l’instar de Pulseo. Son cluster AETOS, mis en place dans la région Aquitaine-Midi Pyrénées, ambitionne de devenir leader européen à l’horizon 2020 sur le marché des drones. Thales Alenia Space a également présenté son projet de dirigeable autonome, Stratobus. A mi-chemin entre le drone et le satellite, il pourra effectuer en autonomie totale pendant cinq ans une large couverture télécommunication.  

 

Un modèle de développement durable

Dernière innovation et non des moindres, ces drones nouvelle génération sont plus respectueux de l’environnement et des ressources naturelles. Les drones spatiaux sont équipés de cellules solaires et photovoltaïques permettant une large autonomie de fonctionnement géostationnaire. Ces cellules sont plus économiques et durables que les hydrocarbures, et plus simples à miniaturiser qu’un moteur nucléaire. Issues des recherches de ces dix dernières années, qui se sont soldées notamment par le crash du projet Helios en 2003, ces nouvelles sources d’alimentation en énergie sont à la pointe de la technologie et de la fiabilité.  

Afin de mieux protéger l’environnement et trouver une solution durable au problème de la pollution orbitale, ces nouveaux drones spatiaux pourraient également servir de « nettoyeurs de l’espace ». Alors que le tourisme spatial et l’hôtellerie orbitale font partie des grands rêves de l’Homme pour le futur, des projets comme le Space Debris Collector ou le CleanSpace One prendraient une dimension à la fois économique et écologique majeure.

 

Pour aller plus loin :

-       Quelles perspectives de marché pour les déchets spatiaux ?

-       Drones civils ou la naissance d’une opportunité française

-       Impression 3D et marché de l’armement : un mariage à risques ?

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 07:55
photo Alexandre Paringaux  - Marine Nationale

photo Alexandre Paringaux - Marine Nationale


18 Avril 2014 par Marine Nationale

 

Entretien avec le VAE Philippe Coindreau, commandant la Force d'action navale

 

Vice-amiral d’escadre Philippe Coindreau, commandant la Force d’action navale. © Marine nationale  

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour assurer la dissuasion nucléaire, le pouvoir politique dispose de la composante océanique avec les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) et d’une composante aérienne : les forces aériennes stratégiques (FAS / Armée de l’Air) et la force aéronavale nucléaire (FANu / Marine) qui est autonome et complémentaire. La mise en œuvre de la FANu s’appuie sur la Force d’action navale et la Force de l’aéronautique navale. 

 

 Quelle part prend la Marine dans la dissuasion nucléaire?


La Marine nationale met en œuvre la composante océanique de la dissuasion avec les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) ainsi que l’une des deux parties de la dissuasion aéroportée : la force aéronavale nucléaire (FANu), embarquée sur le porte-avions  Charles de Gaulle. L’autre partie de cette composante aérienne est de la responsabilité des forces aérienne stratégiques (FAS), constituées dans l’armée de l’Air.

 

La FANu est-elle armée en permanence ?

 

À la différence de la Fost, en déploiement permanent et des FAS, en alerte, la mobilisation de la FANu se fait sur décision du président de la République. Après les  FAS et la Fost - mises en place respectivement en 1964 et 1971 - la FANu est venue en 1978 élargir la palette à disposition du président de la République, qui dispose ainsi depuis lors d’une complémentarité dans les modes d’action. Il peut rechercher par exemple la pression, la surprise, la saturation, la diversification des axes de pénétration … La force aéronavale nucléaire (FANu) s’articule autour d’un porteur principal qu’est le porte-avions Charles-de-Gaulle. L’appareillage du porte-avions avec l’arme nucléaire à bord est un message fort. Du fait de sa mobilité, de la possibilité qui lui est donnée d’opérer librement à partir des eaux internationales, et de son escorte navale qui lui garantit une protection maximale, le porte-avions est un outil parfaitement adapté à la mise en œuvre de l’armement nucléaire.

 

De quels moyens dispose cette force et comment s’entraîne-t-elle ?
 

La FANu n’a pas d’aéronefs, de pilotes, ni encore moins de porte-avions dédiés. La France a fait le choix du « juste besoin », c'est-à-dire que les personnes et les moyens utilisés de manière conventionnelle le sont également pour mettre en œuvre la FANu.

Pour les marins du groupe aéronaval et du groupe aérien embarqué, mettre en œuvre la FANu fait partie du spectre de leurs missions et de leurs savoir-faire. La capacité de la FANu repose sur la capacité d’emport du missile nucléaire ASMP/A (air-sol moyenne portée/ amélioré) par le Rafale au standard F3. Elle est portée aujourd’hui par l’une des deux flottilles « opérationnelles » (la troisième flottille se trouve en « régénération opérationnelle »).

L’entraînement de ces forces est confié aux chaînes de commandement organiques de la Force d’action navale (ALFAN) et de la Force de l’aéronautique navale (ALAVIA), qui s’assurent du niveau d’entraînement du groupe aéronaval et du groupe aérien embarqué - pilotes comme techniciens - pour conduire les missions conventionnelles ou nucléaires. L’entraînement est une exigence permanente pour l’ensemble des marins qui participent à la mise en œuvre de cette force.  

 

Qui dirige cette force et d’où est-elle commandée ?

 

L’Amiral commandant la force d’action navale (ALFAN) est le commandant de la FANu (CFANu). Tout comme le commandant des FAS, il dispose en France d’un PC aménagé dans des ouvrages fortifiés qui abritent le Centre d’opérations de la FANu (COFANu). Son rôle consiste à préparer et à suivre l’exécution des ordres émanant du président de la République. La FANu opère sous le commandement d’une chaîne identique à celle de la FOST ou des FAS. Les prérogatives de la dissuasion nucléaire restent bien entre les mains du président de la République.

 

La FANu travaille-t-elle en liaison étroite avec les FAS ?

 

Les FAS et la FANu travaillent dans une forme de synergie, de complémentarité et d’optimisation. Le programme d’armement ASMP/A est géré en pool et le dialogue est continu avec les FAS, avec lesquelles nous partageons les retours d’expérience.

Des entraînements conjoints se font régulièrement dans le cadre conventionnel, par exemple avec des C135 de l’armée de l’Air au profit du groupe aérien embarqué (GAé). Mais les Rafale Marine ont la capacité à se ravitailler entre eux pour augmenter leur allonge et l’emploi des C135 n’est pas systématique. La FANu est autonome.

Une des caractéristiques de la FANu  réside dans le fait que la mise en œuvre du GAé  requiert des pilotes formés aux particularités d’un théâtre aéromaritime et disposent d’un certain nombre de qualifications, dont certaines propres au fait que le Rafale Marine est monoplace.

 

S’agit-il d’une force unique dans le monde ? 

 

Pour mettre en œuvre une force telle que la FANu, il faut disposer d’un groupe aéronaval et d’un groupe aérien embarqué pleinement opérationnels, ce que seules deux nations savent faire aujourd’hui. Or, les Américains ont fait le choix politique des bombardiers basés à terre et  à long rayon d’action. La France est donc le seul pays à disposer d’une telle force.

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 07:50
European Defence Matters: Issue 5 Released
 

Brussels - 25 April, 2014 European Defence Agency

 

The fifth issue of European Defence Matters, the magazine of the European Defence Agency (EDA), is now available.  

 

Coming four months after the European Council in December - where Heads of States and Government discussed defence and security topics  - the magazine gives readers an insight into EDA’s work in implementing the summit’s conclusions. Peter Round, the EDA Director Capability, Armament & Technology, gives a detailed interview on the four key capability initiatives that the European Council tasked the EDA with. Another feature article focuses on EDA’s work in helping Member States to access European Structural Funds (ESF) for dual-use research.

The issue also includes key interviews with General Mikhail Kostarakos Hellenic Chief of Defence, General Patrick de Rousiers Chairman of the European Union Military Committee (EUMC), General Pascal Valentin EATC Commander, and Major Jakub Block Eurocorps Public Affairs Officer.

There are updates on EDA’s work on effective command and control for multi-national missions. The magazine also includes a detailed account of the EDA’s annual conference, which was held on March 27 in Brussels. The conference has become the key rendez-vous for European Defence, bringing together 500 high-level figures from militaries, government and industry.

Lastly, the magazine also includes articles from Ioanna Zyga and Pauline Delleur, the winners of an essay writing competition on European Defence run by EDA and the Young Professionals in Foreign Policy (YPFP).

 

More information

  • European Defence Matters, issue 5, is available here
  • For montly updates, please register to our e-news here
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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 07:50
New Director European Synergies and Innovation (ESI)
 

Brussels - 30 April, 2014 European Defence Agency

 

As of May 1st, Denis Roger will begin his role as Director, European Synergies and Innovation (ESI) of the European Defence Agency.

 

The ESI directorate acts as an interface between Ministries of Defence and wider EU policies. Denis Roger’s portfolio includes Innovative Research, Space, Horizon 2020, European Structural Funds and Market & Industry policies as well as Energy and Environment and Single European Sky-related issues.

Before joining EDA, Denis worked in the department of the French Prime Minister as the Deputy Head, International, Strategic and Technological Affairs, at the French General Secretariat for Defence and National Security. In this position, he was in charge of issues relating to export control, counter-proliferation and international crisis.

Throughout his career, Denis has held a range of international research and technology orientated positions. He has previously worked at the European Commission, for French Defence Technology and Procurement Agency, and as the French Defence Equipment Attaché in Australia.

 

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 07:45
EFS : DIO FTX au profit des forces togolaises

 

 

18/04/2014 Sources : EMA

 

Du 30 mars au 5 avril 2014, l’unité de coopération régionale (UCR) des éléments français au Sénégal (EFS), a réalisé un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) FTX (field training exercise) en République du Togo.

 

L’objectif de ce DIO consistait à certifier la fin de formation d’un bataillon d’infanterie togolais en attente de départ pour le Mali. Ce travail s’est réalisé en partenariat avec les éléments américains de l’African contingency operations training and assistance (ACOTA), chef d’orchestre de ce FTX. Pour l’occasion, les 600 hommes du bataillon ont été déployés en exercice terrain libre à 57 km au Nord-Est de Lomé en contrôle de zone. Les militaires américains ont pu juger du niveau des compagnies et réalisé l’animation ; les deux officiers français ont, quant à eux, évalué le poste de commandement (PC) de ce bataillon.

 

Cette évaluation a été l’occasion de confirmer toute la pertinence de la formation réalisée en amont par les détachements successifs des EFS et de l’ACOTA. Elle a également permis de rapprocher encore plus les liens et les savoir-faire entre militaires américains et des français dans les actions de préparation opérationnelle des armées de l’Afrique de l’Ouest.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’ouest. A ce titre, ils conduisent des actions de coopération militaire opérationnelle bilatérale et régionale visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective. Majoritairement tournés vers la coopération militaire opérationnelle en Afrique de l’Ouest, les EFS ont par ailleur la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 07:45
Sécurité: le Nigeria sollicite Obama

 

 

4 mai, 2014 – BBC Afrique

 

Goodluck Jonathan a déclaré dimanche avoir demandé l’aide des Etats-Unis d’Amérique pour résoudre les problèmes de sécurité dans son pays, le Nigeria.

 

"Nous parlons à des pays dont nous espérons une aide (...) Les Etats-Unis sont numéro un. J'ai déjà parlé deux fois avec le président Obama" pour qu'il aide le Nigeria à résoudre ses problèmes sécuritaires, a-t-il affirmé.

 

La sécurité est un défi majeur pour le Nigeria, le pays africain le plus peuplé. Une explosion a fait 19 morts, jeudi à Abuja. Il y a deux semaines, 75 personnes avaient été tuées dans une autre attaque.

 

Goodluck Jonathan déclare aussi avoir approché d'autres pays comme la France, le Royaume-Uni et la Chine.

 

Les récents attentats perpétrés au Nigeria ne sont pas encore revendiqués, mais le gouvernement les attribue au groupe terroriste Boko Haram.

 

Ce dernier est également tenu responsable de l’enlèvement de plusieurs centaines de lycéennes depuis trois semaines.

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 07:45
Opération Corymbe : Entraînement de coopération franco-ivoirienne «Mistral d’Ivoire»

Sur la plage de Lokodjoro, un AMX 10RC débarque avant de transiter vers le camp de Lomo Nord. photos Marine Nationale

 

18/04/2014 Marine nationale

 

Du 5 au 9 avril 2014, engagé depuis le 24 mars dans l’opération Corymbe, le groupe amphibie Jeanne d’Arc armé par le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral, sa force de réaction embarquée et la frégate légère furtive (FLF) La Fayette, a participé à un entraînement baptisé «Mistral d’Ivoire», mené conjointement avec les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) et la Force Licorne.

 

Le 5 avril, la batellerie du Mistral a mis à terre le Groupe tactique embarqué (GTE). Les 210 marsouins et une soixantaine de véhicules dont une quarantaine de blindés ont ainsi débarqué à Lokodjoro sur la base de la marine ivoirienne. Après avoir transité vers le camp de Lomo Nord, l’ensemble des composantes de la force de réaction embarquée a réalisé des entraînements aux tirs : tirs de mortiers de 80mm, tirs d’artillerie, tirs de missiles Hot et tirs d’artillerie pour les hélicoptères Gazelle et Puma du Groupement aéromobile (GAM) de l’Aviation légère de l’armée de Terre (ALAT) embarqué à bord du Mistral.

 

Les 7 et 8 avril, le groupe tactique embarqué a été renforcé par un second sous-GTIA composé de 117 militaires français et ivoiriens, soient deux sections d’infanterie du 2e RIMa de la Force Licorne et deux sections des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) issues du 1er BCP (bataillon commando parachutiste). Dans le cadre de l’exercice, des manœuvres tactiques conjointes ont été menées avec pour objectif (fictif) de mettre hors d’état de nuire des factions rebelles qui menaçaient la sécurité de la population. Ces manœuvres étaient appuyées par les hélicoptères Puma et Gazelle et l’hélicoptère Alouette III du détachement de l’escadrille 22S de la Marine nationale.

Transportés d’un point à un autre par un hélicoptère Puma de l’ALAT, les élèves ont pleinement pris part à l’exercice.

 

Cet entraînement a aussi été, pour les officiers élèves du groupe Jeanne d’Arc, l’occasion de découvrir, par une expérience de terrain, le milieu interarmées et la complexité tactique des opérations à terre. Ce stage d’aguerrissement, que chaque mission Jeanne d’Arc inclut, permet d’évaluer leurs qualités de commandement sur le terrain en conditions difficiles.

 

En complément des manœuvres terrestres, la coopération franco-ivoirienne s’est également illustrée à bord du Mistral et du La Fayette à travers différentes périodes d’instruction opérationnelle (PIO) menées au profit des marins ivoiriens. Les équipages des deux bâtiments ont accueilli une soixantaine de marins ivoiriens pour des formations dans différents domaines : conduite nautique, détection, sécurité, opérations de visite et de contrôle de bâtiment suspect, maniement des armes…

 

Le Mistral et le La Fayette sont déployés de mars à juillet 2014 dans le cadre de la mission Jeanne d’Arc au cours de laquelle 155 officiers élèves de 18 nationalités différentes complètent leur formation militaire, humaine et navale. Ils participent à la mission Corymbe, une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée. Le dispositif est armé au minimum par un bâtiment de la Marine nationale qui peut être ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles.

Opération Corymbe : Entraînement de coopération franco-ivoirienne «Mistral d’Ivoire»
Opération Corymbe : Entraînement de coopération franco-ivoirienne «Mistral d’Ivoire»Opération Corymbe : Entraînement de coopération franco-ivoirienne «Mistral d’Ivoire»
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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 07:45
EFS : Formation d’un second bataillon burkinabé pour la MINUSMA

 

18/04/2014 Sources : EMA

 

Du 23 mars au 5 avril 2014, au camp de Loumbila près de Ouagadougou, les éléments français au Sénégal (EFS) ont mené, dans le cadre de la coopération régionale, une action d’instruction auprès d’une trentaine de militaires burkinabés.

 

Cette formation, centrée sur le domaine du commandement tactique des opérations d’un bataillon de soutien de la paix engagé sous mandat de l’ONU, avait pour objectif de préparer l’engagement opérationnel de l’état-major du second bataillon burkinabé qui sera déployé, dès juillet prochain, au sein de la mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies au Mali (MINUSMA).

 

Après une remise à niveau théorique sur les procédures et les techniques de travail d’un centre opérations, les stagiaires ont élaboré, à partir d’un thème tactique basé sur la situation au Mali, un concept d’opération qu’ils ont conduit lors d’un exercice de restitution synthèse de quatre jours.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’ouest. A ce titre, ils conduisent des actions de coopération militaire opérationnelle bilatérale et régionale visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective. Majoritairement tournés vers la coopération militaire opérationnelle en Afrique de l’Ouest, les EFS ont par ailleur la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

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