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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 12:30
OEF : interaction du Jean Bart avec la marine royale omanaise

 

25/04/2014 Sources : EMA

 

Le 23 avril 2014, en mer d’Arabie, la frégate antiaérienne (FAA) Jean Bart a effectué un exercice conjoint avec la marine royale omanaise, au large de Salalah, ville située à environ 1000 km au sud de la capitale Mascate.

 

Le Jean Bart et la frégate légère Al Shamikh ont enchaîné les interactions qui visent à renforcer la coopération dans le cadre de l’opération Enduring Freedom (OEF).

 

Les interactions se sont déroulées dans des domaines aussi variés que la lutte antinavire, les évolutions tactiques ou encore le ravitaillement à la mer. L’équipe de visite du Jean Bart a également procédé à un entraînement d’investigation de bâtiment suspect à bord de la frégate omanaise. Un échange d’officiers de liaison a eu lieu.

 

Cette action de coopération, menée deux jours après une escale du Jean Bart à Mascate, conforte ainsi les liens tissés avec la marine royale omanaise, acteur majeur de la zone maritime de l’océan Indien.

 

La frégate antiaérienne Jean Bart est déployée dans l’océan Indien depuis le 27 février 2014. Elle participe à l’opération Enduring Freedom (OEF) qui lutte contre le terrorisme et les trafics illicites sur une zone maritime qui s’étend de la mer Rouge au golfe d’Oman.

OEF : interaction du Jean Bart avec la marine royale omanaise
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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 11:55
Le pansement bio inspiré qui guide les cellules régénératrices

 

30/04/20 Economie et technologie

 

Un pansement qui répare ! Oui c’est désormais possible. En s’inspirant du principe de la coagulation humaine, et en rendant le matériau de son pansement «transportable», le laboratoire ERRMECe de l’université de Cergy Pontoise va révolutionner la prise en charge de patients tels que les grands brûlés sur les théâtres d’opérations, mais également en milieu hospitalier. Son innovation est en fait une "véritable autoroute" qui attire et guide les cellules régénératrices vers la plaie à réparer. Ces « pansements bio inspirés », réalisés dans le cadre d’une thèse financée par la DGA, pourraient être prochainement commercialisés après les nécessaires essais cliniques. Reportage.

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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 11:55
photo Subsea Tech

photo Subsea Tech

 

28/04/2014 Economie et technologie

 

L’entreprise Subsea Tech a développé* un nouveau modèle de robot doté d’un système de communication laser comparable au Wi-fi terrestre. Baptisé « Lamparo », ce projet fait aujourd’hui la fierté de la PME marseillaise spécialisée dans la conception et la fabrication de robots sous-marins. Interview de son président, Yves Chardard.

 

Vous avez mis au point un système de Wifi sous-marin, de quoi s’agit-il ?

Ce projet consiste à développer un système de communication sous-marine par voie optique. L’idée, c’est de remplacer l’actuelle technologie sans fil acoustique par un système laser. Nous l’appelons Wi-fi sous-marin car il a plusieurs points communs avec le Wi-fi terrestre que tout le monde connaît. Il permet de transmettre une très grande quantité d’informations, et ce, à la vitesse de la lumière, le tout à quelques dizaines voire centaines de mètres de distance.

 

En quoi est-il révolutionnaire ?

À titre de comparaison, c’est à peu près la même révolution que lorsque l’on est passé du téléphone classique au sans-fil ! Aujourd’hui, il n’existe pas de moyen de communication sous-marin sans fil à si haut débit. Le projet Lamparo va nous donner la possibilité de passer de grandes quantités d’informations sans l’inconvénient d’un câble et avec des performances en débit bien plus élevées que par acoustique ! Il va permettre de franchir de nouvelles barrières en termes de portée optique sous-marine et de débit pour atteindre les performances équivalentes à celle du Wifi terrestre. La transmission en un temps record de données de type vidéo ou sonar pourra se faire depuis notre petit robot sous-marin vers la surface sur un navire ou vers les plateformes pétrolières dans le civil par exemple. Les communications sont également possibles entre plusieurs robots sous-marins.

 

Quel est le rôle de la DGA dans ce projet ?

La DGA est financeur à travers le dispositif Rapid pour les innovations duales, mais pas seulement. Elle a aussi un rôle précieux de suivi et de conseil, puisqu’elle intervient dans les revues techniques pour réorienter si besoin les avancées du projet.

 

À quelle étape en êtes-vous aujourd’hui ?

Nous avons commencé les premiers essais il y a deux ans, en eau claire, en Méditerranée avec des lasers rouges, les plus conventionnels. Depuis, nous sommes passés à d’autres longueurs d’ondes, notamment des lasers bleus qui permettent d’avoir une portée plus importante et enfin des lasers avec une fréquence adaptée pour communiquer dans les milieux « turbides », c’est-à-dire avec une visibilité plus restreinte. Pour cela, nous avons fait des essais en bassin et en milieu naturel en Bretagne car les eaux y sont moins claires qu’en Méditerranée. Aujourd’hui, nous sommes en phase finale du projet Lamparo. Ce Wi-fi sous-marin devrait d’ailleurs être commercialisable à l’horizon 2015. Mais l’histoire ne s’arrête pas là, puisque nous envisageons déjà d’améliorer ses performances !

* avec ses partenaires Oxxius et III-V Lab ainsi que ses sous-traitants LCFIO, Eiscom et Thales

 

Subsea Tech a développé un nouveau modèle de robot doté d'un système de communication laser comparable au Wi-fi terrestre

 

Lamparo en chiffres

 

- 70 cm de long, 26 cm de large et 22,4 cm de hauteur ;

- un poids de 9 kilos ;

- un débit d’informations entre 10 et 50 méga bits par seconde ;

- une vitesse de circulation de l’information de 300 000 km par seconde, soit la vitesse de la lumière (contre 1 500 m par seconde par voie acoustique sous-marine).

- Une portée déjà supérieure à 35 m mais en constante amélioration

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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 11:45
Sangaris : Focus sur les « maintenanciers » du SGAM

 

30/04/2014 Sources : EMA

 

Le 24 avril 2014, sur le camp M’Poko, une équipe de techniciens de l’aviation légère de l’armée de terre (ALAT) du sous-groupement aéromobile (SGAM) a effectué le contrôle technique d’un hélicoptère Puma.

 

Cette opération de type « 300 heures » (appelée ainsi car elle est réalisée toutes les 300 heures de vol) est conséquente car elle demande l’entretien de toutes les parties tournantes de l’aéronef (rotor, moteurs). Par le contrôle de chaque élément elle garantit la sécurité des vols. « Cette opération de maintenance est la plus lourde qu’on puisse réaliser sur le théâtre, précise le lieutenant Fabien, elle demande environ une semaine d’entretien mécanique. Demain nous procèderons aux vols techniques».

 

En France, ce type d’entretien est plus long. Mais sur un théâtre d’opérations les impératifs opérationnels ne permettent pas de prendre ces délais, c’est pourquoi une équipe se consacre à cette mission à temps complet. Cinq personnes travaillent sur l’aéronef : deux « avio » (avionique, radiocommunication et navigation) et trois « cell-mot » (cellule et moteur). Il faut y associer les techniciens sans qui l’équipe ne pourrait travailler : une équipe d’approvisionneurs, chargée entre autres de fournir les pièces de rechange, un chef d’atelier, un contrôleur, qui s’assure que les opérations de maintenance sont faites dans les règles de l’art, et un documentaliste, qui tient à jour le « carnet d’entretien » de l’aéronef qui le suit tout au long de son emploi dans les forces. Lorsque l’opération de maintenance est terminée, le lieutenant Fabien signe l’approbation pour remise en service. « Ma signature libère la machine et je peux ensuite la rendre au pilote ».

 

Affectés au 3e régiment d’hélicoptères de combat à Etain, les vingt-cinq mécanos travaillent chaque jour à la maintenance des six hélicoptères Puma et des deux Gazelle de l’armée de terre qui composent le SGAM de l’opération Sangaris. Ces techniciens sont un rouage essentiel dans le maintien en condition opérationnelle des capacités aéromobiles de la force.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5600 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : Focus sur les « maintenanciers » du SGAMSangaris : Focus sur les « maintenanciers » du SGAM
Sangaris : Focus sur les « maintenanciers » du SGAMSangaris : Focus sur les « maintenanciers » du SGAM
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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 11:35
L’exercice «Malfrench Daggert» en préparation

 

 

25/04/2014 Armée de l'air

 

Du 7 au 11 avril 2014, l’Initial Planning Conference (IPC - conférence de planification initiale) de l’exercice « Malfrench Daggert 2014 » s’est tenue sur la base aérienne 106, dans les locaux du commando parachutiste de l’air (CPA) n°30.

 

Le chef d’état-major de l’armée de l’air a initié en 2010 une coopération franco-malaisienne dans les domaines GRS (groupe de récupération au sol), JTAC (Joint Tactical Attack Controller - équipes de contrôle et d’appui aérien) et survie au combat dans la jungle.

 

Les fusiliers commandos parachutistes de l’air issus du CPA 30 et les Paskau (fusiliers commandos de l’air malaisiens) ont ainsi construit l’exercice « Malfrench Daggert ». La première édition s’est déroulée dans la jungle malaisienne, du 18 novembre au 1er décembre 2012. Les Malaisiens, très intéressés par cette activité de coopération, ont demandé la participation de leurs troupes à un exercice similaire, cette fois-ci sur le territoire métropolitain.

 

L’édition 2014 de l’exercice aura donc lieu au cours du dernier trimestre de l’année. L’IPC conduite début avril a permis de définir ses principaux objectifs, qui seront validés lors de la prochaine rencontre entre les deux nations, en septembre 2014.

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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 11:35
Tadjikistan : dernière campagne de travaux à Douchanbé

 

 

25/04/2014 Sources : EMA

 

Le 20 avril 2014, les militaires du détachement du 25erégiment du génie de l’air (25e RGA) de Douchanbé ont débuté leur dernière campagne de travaux sur l’aéroport international de la capitale tadjik.

 

Entre 2004 et 2013, le régiment a procédé à la réfection de l’intégralité des chaussées aéroportuaires, à l’exception de l’emprise occupée par le détachement air (DETAIR) pendant dix ans.

 

Cette année, sur cette surface de 24 000 m², les sapeurs du 25e RGA ont pour mission de réaliser, selon les normes internationales, quatre plots de stationnement pour avion moyen porteur type B757-200 et Airbus A310. Ils se chargeront aussi de réparer les dégradations du taxiway, d’effectuer l’entretien annuel de la piste, de poser trois pylônes d’éclairage, de réaliser le terrassement des réseaux et le dévoiement d’une ligne haute tension.

 

Pour mener à bien l’ensemble de ces travaux avant la fin du mois d’octobre, une équipe d’une vingtaine de militaires a été déployée au Tadjikistan. Elle est composée d’experts en réalisation de chaussée aéronautique et d’assistanat en maitrise d’œuvre, de spécialistes en laboratoire des sols et topographie, d’un groupe de terrassement et d’une équipe spécialisée dans la pose mécanique du béton. Elle est accompagnée par deux maîtres d’œuvre du service infrastructure de la Défense (SID) et est soutenue par dix-huit personnes.

 

En novembre, une fois la campagne de travaux terminée, le DETAIR débutera alors la phase de désengagement définitive.

Tadjikistan : dernière campagne de travaux à Douchanbé
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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 11:25
FAG : Un C160 contribue au désenclavement de la commune de Saul

 

25/04/2014 Sources : EMA

 

Le 19 avril 2014, un C160 Transall en provenance de la base aérienne 367 de Matoury, située à proximité de Cayenne, s’est posé sur la piste d’atterrissage de Saul, dans le centre de la Guyane, pour y livrer un véhicule d’incendie.

 

La commune de Saul, difficilement accessible autrement que par voie aérienne, avait besoin d'un véhicule d'incendie depuis plusieurs mois. Le C160 Transall, qui dispose d'une soute adaptée à un colis de ce volume et qui est capable de se poser sur une piste sommaire, a été mis à contribution pour remplir cette tâche.

 

Offrant un volume sensiblement supérieur au besoin de la mission, le cargo du Transall a été rempli avec plusieurs articles supplémentaires, tels qu’un four à pain et du matériel de restauration collective.

 

A 7000km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent dans un cadre exigeant par son étendue (1100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 11:20
Visite officielle du CEMA aux Etats-Unis : cérémonie au cimetière national d’Arlington

 

29/04/2014 Sources : EMA

 

Le 23 avril 2014, dans l’Etat de Virginie aux Etats-Unis, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), s’est recueilli au cimetière d’Arlington aux côtés de son homologue, le général d’armée américain Martin Dempsey.

 

Situé en face de Washington DC, à côté du Pentagone au sud du fleuve Potomak, le cimetière national d’Arlington (Arlington National Cemetery) est un lieu de recueillement de la nation américaine.

 

Au cours d’une cérémonie hautement symbolique, le général de Villiers et le général Dempsey ont rendu hommage aux soldats américains morts en opérations, alors qu’ils affrontaient les défis auxquels sont confrontées nos démocraties, souvent aux côtés de leurs compagnons d’armes français.

 

Il s’agit d’une étape importante, à laquelle tenait tout particulièrement le général de Villiers à l’occasion du voyage officiel qu’il effectue aux Etats-Unis du 22 au 25 avril 2014

 

Ce voyage constitue le deuxième déplacement du CEMA aux Etats-Unis depuis sa prise de fonction, le 15 février dernier. Centré sur les opérations en cours et les crises auxquelles sont confrontés les deux pays, il lui permet de partager une appréciation de la situation sécuritaire et des planifications en cours avec son homologue, le général Dempsey, mais également avec les principaux responsables du conseil de sécurité nationale (NSC) de la Maison Blanche. Il lui donne enfin l’occasion de rencontrer les principaux commandeurs américains : US Strategic Command(USSTRATCOM) au Nebraska, US Central Command(USCENTCOM) et US Special Operations Command(USSOCOM) à Tampa en Floride.

Visite officielle du CEMA aux Etats-Unis : cérémonie au cimetière national d’ArlingtonVisite officielle du CEMA aux Etats-Unis : cérémonie au cimetière national d’Arlington
Visite officielle du CEMA aux Etats-Unis : cérémonie au cimetière national d’Arlington
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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 10:45
EUFOR RCA : une compagnie du 152e RI arme la force de l’UE

 

30/04/2014 Sources : EMA

 

Le 30 avril, la France a engagé une compagnie de combat d’infanterie au sein de la mission européenne en République centrafricaine (EUFOR RCA). Cette unité provient du GTIA Savoie de la force Sangaris, comme cela avait été initialement planifié.

 

Les effectifs français au sein de EUFOR RCA sont désormais de 160 hommes. A terme, les armées françaises contribueront à cette mission à hauteur de 450 militaires.

 

Parallèlement, le 30 avril, l’Union européenne a déclaré la capacité opérationnelle initiale de l’EUFOR RCA.

 

Le 1er avril, l’Union Européenne a annoncé le lancement de la mission EUFOR RCA, dont la France est nation cadre. Elle est commandée par le général de division Philippe Pontiès.

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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 07:55
Des opérateurs en poste au JFACC

Des opérateurs en poste au JFACC

 

29/04/2014 Armée de l'air

 

Vendredi 18 avril 2014, le Combined Air Operation Center (centre de coordination des opérations aériennes) déployé sur la base aérienne de N’Djamena au Tchad a été désactivé. La partie conduite des opérations du Joint Force Air Component Command (JFACC - commandement de la composante aérienne de la force interarmées) pour l’Afrique centrale et de l’ouest, implantée sur le territoire tchadien depuis décembre 2012, a désormais rejoint la base aérienne de Lyon Mont-Verdun.

 

Les opérations récentes ou en cours, telles  que Harmattan en Libye ou Serval au Mali, ont démontré la capacité de l’armée de l’air à programmer, planifier et conduire les opérations aériennes depuis une structure fixe. C’est au cœur du Mont Verdun, à une centaine de mètres sous terre, que le centre national des opérations aériennes est devenu JFACC permanent. Ce dernier permet d’optimiser des structures permanentes dédiées à la mission de sûreté aérienne et la conduite des missions interministérielles. Il offre ainsi une meilleure réactivité, une disponibilité immédiate de spécialistes formés et entraînés ainsi qu’une diminution des coûts.

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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 07:35
Un nouvel accord de défense américano-philippin signé lundi 28 avril 2014

 

27/04/2014 zonebourse (Reuters)

 

Les Etats-Unis et les Philippines signeront lundi un nouvel accord de défense qui permettra à l'armée américaine d'accroître ses effectifs dans l'archipel, a-t-on appris dimanche de source gouvernementale à Manille.

 

En vigueur pour dix ans, il sera renouvelable en fonction des besoins des deux pays, alliés les plus anciens de la région Asie-Pacifique, a-t-on ajouté.

 

Le ministre philippin de la Défense, Voltaire Gazmin, et l'ambassadeur américain Philip Goldberg, signeront l'accord au quartier général de l'armée philippine quelques heures avant la rencontre entre le président Benigno Aquino et son homologue américain Barack Obama, qui effectue une tournée en Asie. (Rosemarie Francisco et Manny Mogato, Jean-Philippe Lefief pour le service français)

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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 20:50
Les commandos s’entraînent au tir

Les commandos s’entraînent au tir

 

30/04/2014 Armée de l'air

 

Du 10 au 18 avril 2014, la base aérienne 126 de Solenzara a accueilli une trentaine de militaires de la Royal Netherlands Air Force dans le cadre d’une préparation avant projection au Mali. Des instructions théoriques, pratiques et des mises en situation ont rythmé cette préparation opérationnelle, organisée et encadrée par des fusiliers commandos de l’escadron de protection 84/301.

 

Outre une présentation d’engins explosifs improvisés effectuée par le groupement d’intervention NEDEX de Salon-de-Provence, les fusiliers commandos néerlandais ont suivi des séances d’instruction spécifiques de tir au combat. Une activité rappel et des sessions d'escalade ont été organisées. Cet exercice s’est poursuivi avec une marche en montagne pour finir par un bivouac. D’autres activités ont été menées sur le champ de tir de Diane ainsi que sur le camp d’entraînement de Frasselli, à proximité de Bonifacio. Pour clôturer la période de manœuvre, les stagiaires ont testé leur aguerrissement sur le parcours commando nautique de la base aérienne 126. Fruit d’une initiative du groupe aérien européen, cet exercice a témoigné du savoir-faire des aviateurs de Solenzara dans l’organisation et le soutien à l’entraînement. Après cette préparation, les militaires néerlandais doivent rejoindre les rangs de la mission européenne EUTM Mali.

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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 20:50
Cher, très cher Eurofighter Typhoon pour les contribuables allemands - photo Bundeswehr Bicker

Cher, très cher Eurofighter Typhoon pour les contribuables allemands - photo Bundeswehr Bicker

 

30/04/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr (Agences)

 

Selon la Cour fédérale des comptes, le programme d'avions de combat coûtera environ 60 milliards d'euros à l'Allemagne. Soit le double de ce qui avait été prévu.

 

Le programme d'avions de combat Eurofighter coûtera environ 60 milliards d'euros au gouvernement allemand, soit le double de ce qui avait été prévu, estime la Cour fédérale des comptes dans un rapport publié mercredi. Accusé par la Cour des comptes allemande d'avoir sous-évalué le coût total du programme, Berlin a pourtant réduit le nombre d'appareils commandés au consortium piloté par Airbus Group qui produit l'Eurofighter, annulant en février dernier une commande de 37 avions sur un total de 180 unités.

 

Le gonflement du coût total du programme s'explique notamment par la hausse des coûts de maintenance des appareils, écrit la Cour des comptes allemande. Le budget de 11,8 milliards d'euros calculé en 1997 par le ministère allemand de la Défense pour l'achat de 180 appareils, suffirait à en acquérir seulement 140, lit-on dans le rapport.

 

Un coût unitaire à 57 millions d'euros ?

 

En 2011, le coût unitaire d'un Eurofighter avait été évalué à 57 millions d'euros lors de la livraison des premiers appareils. Pourtant le NAO (National Audit Office), la Cour des comptes britannique, avait estimé le coût unitaire à 111 millions de livres (134,8 millions d'euros au cours du 30 avril), dont 72 millions de livres (87,4 millions d'euros) pour le seul coût de production  pour une cible de 160 Typhoon pour la Royal Air Force.

 

L'Eurofighter est régulièrement en concurrence avec deux autres avions de combat européens, le Rafale de Dassault Aviation, dont Airbus Group détient 46 %, et le Gripen du suédois Saab dans des appels d'offres internationaux. Et si jusqu'ici il a toujours été moins bien classé face au Rafale quand ils étaient confrontés dans des appels d'offre, l'Eurofighter, contrairement à l'avion français, a été exporté à plusieurs reprises (Arabie Saoudite, Autriche, Oman).

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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 20:45
Serval : point de situation du mercredi 30 avril

 

 

30/04/2014 Sources : EMA

 

Au cours des six derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 60 sorties, dont une dizaine effectuées par les avions de chasse. 25 sorties ont été dédiées aux missions de transport et une dizaine aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

Au cours de la semaine dernière, les forces françaises ont conduit une opération ayant abouti à la neutralisation d’un groupe armé terroriste. Cette action d’opportunité a été conduite au Nord de Kidal contre un groupe identifié comme hostile. Elle a permis de neutraliser, c’est-à-dire de mettre hors d’état de nuire, les membres de ce groupe, dont un combattant qui a été tué et deux individus, qui ont déposé les armes et ont été remis à l’UNICEF. De façon générale, les opérations conduites par la France au Mali impliquent aussi bien les forces conventionnelles que les forces spéciales, avec une combinaison de moyens terrestres, aéromobiles et aériens. Pour ce qui est de cette action, elle a été conduite majoritairement par des éléments des forces spéciales. L’exploitation de cette action se poursuit actuellement.

 

L’action des détachements de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) aux côtés des forces armées maliennes (FAMA) et de la MINUSMA a quant à elle permis de poursuivre l’accompagnement des forces africaines dans leur sécurisation de la zone. Cette semaine, les DLAO ont notamment participé à trois actions bien représentatives de ce qui est fait aujourd’hui au Mali.

 

Le 22 avril, à Tessalit, dans le cadre d’une mission de sécurisation dans la ville de Tessalit, un détachement du GTIA Siguides forces armées maliennes, appuyé par le DLAO1, a mené des patrouilles dans les divers secteurs de la ville afin de sensibiliser les populations sur les dangers des IED et d’affermir la présence des FAMA dans la ville.

 

Le 28 avril 2014, le DLAO1 s’est rendu aux abords de l’Adrar de Tiraouanine afin de détruire des restes de munitions non explosées, qui avaient été découvertes par le GTIA Elou. Les équipes EOD et le DLAO1 se sont rendus sur place pour éliminer les déchets, afin que ces munitions ne représentent plus aucun danger pour la population.

 

Enfin, le 24 avril, lors d’une opération dans la région de Kidal, le DLAO 2 a découvert une cache d’armes dans le désert. Après reconnaissance de la zone, les recherches ont permis de mettre à jour des munitions prêtes à être utilisées comme engins explosifs improvisés. Il s’agissait de 7 munitions de type obus de 122 mm et d’obus de mortiers de 120 mm. Ces munitions ont été détruites par l’équipe EOD du DLAO 2.

 

La montée en puissance des forces maliennes et de la MINUSMA dans l’appropriation de ces missions illustre le changement de phase de nos opérations dans la région.

 

L’intervention militaire française au Mali a permis de mettre fin à l’organisation industrielle du terrorisme au Mali grâce à une stratégie en trois temps : arrêt(de la descente des terroristes vers la capitale), neutralisation(destruction des sanctuaires terroristes), et transfert(à nos partenaires maliens, aux pays du champ, mais aussi à l’ONU et à l’UE). Aujourd’hui, au Mali, un président puis un parlement ont été élus démocratiquement. Peu à peu, l’État malien se reconstruit. Progressivement, la vie économique reprend son cours.

 

Pour frapper encore plus efficacement la menace, les armées vont progressivement poursuivre la pression au-delà des frontières maliennes sur l’organisation terroriste régionale, en régionalisant les opérations dans la bande sahélo-saharienne, afin de ne laisser ni impunité ni liberté de mouvement à ces groupes qui menacent l’ensemble des pays du Sahel. Il s’agit de la suite logique des opérations conduites au Mali.

 

Ce processus vise à entrer progressivement dans une logique régionale de la conduite des opérations. Ce changement de phase sera marqué par la mise en place du commandement de cette opération à Ndjamena, au Tchad. Cette bascule a déjà été marquée par des étapes intermédiaires.

 

Depuis le 31 mars, les opérations conduites dans la bande sahélo-saharienne sont regroupées sous un commandement unique, celui du général de division Foucault.

 

Le 09 avril 2014, le CEMA s’est rendu à Niamey afin de participer à la réunion du « G5 du Sahel », cadre institutionnel qui regroupe les cinq chefs d’états-majors de la bande sahélo-saharienne (BSS) : ces derniers s’y réunissaient pour la première fois afin de partager leur évaluation de la situation sécuritaire dans la bande sahélo-saharienne.

 

La mise en place de cette régionalisation se poursuit, notamment avec les travaux d’aménagement à N’Djamena qui devront permettre d’accueillir fin mai le poste de commandement unique de ces opérations, qui basculera ainsi du Mali au Tchad.

 

Dimanche 27 avril, le général de brigade Patrick BRETHOUS, chef du centre de planification et de conduite des opérations (CPCO), accompagné d’une délégation, est arrivé au camp Damien Boiteux à Bamako, afin de s’entretenir avec les autorités de la force Serval sur les problématiques liées à la régionalisation des opérations dans la bande sahélo-saharienne.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : point de situation du mercredi 30 avril
Serval : point de situation du mercredi 30 avril
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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 20:45
Opération Sangaris: point de situation du 30 avril 2014



30/04/2014 Source EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 23 au 29 avril 2014.

 

La force Sangaris est déployée en appui de la MISCA sur le territoire centrafricain. Les éléments du dispositif Sangaris sont engagés à l’Ouest du pays, de Beloko à Bangui, avec le GTIA Dragon, à Bangui et Boda avec le GTIA Savoie, et à l’Est du pays de Sibut à Bria avec le GTIA Scorpion.

 

A Bangui

Dans la capitale centrafricaine, la situation reste globalement calme, ce qui se traduit par une reprise des activités économiques. Ainsi cette semaine, 79 établissements scolaires sont ouverts, soit 5 de plus que la semaine précédente. Parallèlement, 33 centres de santé sont aujourd’hui opérationnels, de même que 18 marchés actifs. 80 vols ont été réalisés par des compagnies aériennes au mois d’avril, contre 40 au mois de janvier, la force Sangaris continue d’appuyer la MISCA dans la sécurisation de la ville, et principalement dans les 3ème et 5ème arrondissements, ainsi qu’à la sortie nord de la capitale (quartier PK12).

Ce calme relatif a été altéré, cette semaine, par la résurgence de tensions principalement dans le 3e arrondissement. Dans la nuit du 24 au 25 avril dernier, en particulier, un accrochage a eu lieu dans le 3e arrondissement à proximité du PK5. Des éléments français qui observaient une maison suspecte ont été pris à partie par plusieurs individus armés. Les militaires français ont immédiatement riposté et manœuvré. Avec l’aide de renforts, ils ont pu réduire cette résistance et sécuriser le quartier après plusieurs heures d’accrochage.

Le GTIA Savoie a poursuivi l’application des mesures de confiance dans Bangui. La détermination et l’impartialité affichées ont permis le démontage de check-points illégaux et la saisie d’armements.

Enfin, le 30 avril, un élément du GTIA Savoie a basculé au sein de la force européenne EUFOR RCA, comme cela avait été initialement planifié. Les effectifs français au sein de cette force européenne sont désormais de 160 hommes.

 

Dans l’ouest

La mission principale de la force Sangris dans l’Ouest reste le contrôle de l’axe logistique Béloko-Bangui qui relie le Cameroun à la capitale.

Environ 300 véhicules ont emprunté cette semaine la Main Supply Road (MSR). La moitié de ces camions ont choisi de circuler sans protection, signe de l’amélioration du sentiment de sécurité sur cet axe. La part de la MISCA dans l’escorte des convois est également en augmentation par rapport à la force Sangaris qui n’a escorté que 65 véhicules cette semaine. Le bon acheminement de ces véhicules jusqu’à Bangui est primordial car il permet le ravitaillement de la capitale qui abrite le quart de la population centrafricaine.

La situation est donc stable, même si le GTIA Dragon reste confronté à quelques groupes armés résiduels, notamment dans la région de Beloko.

Ainsi, le 23 avril, la force Sangaris y a sécurisé une distribution alimentaire au profit de la population, menacée par un petit groupe de pilleurs. Le 26 avril, la force Sangaris a dû intervenir contre un groupe d’une vingtaine de coupeurs de route qu’elle a délogés. Depuis, les opérations de contrôle de zone et les opérations héliportées se poursuivent pour maintenir la stabilité de la zone.

Les forces françaises sont encore présentes à Bossangoa mais sont en cours de relève par un contingent camerounais de la MISCA.

 

Dans l’est

Dans l’Est du pays, la force Sangaris a basculé son centre de gravité vers Bambari, afin de prendre en compte les zones de frictions concentrées dans le triangle Sibut / Dekoa / Grimari. Cette bascule a permis le démontage de plusieurs check points illégaux, participant ainsi au rétablissement de la libre circulation dans cette zone. A Grimari, la situation se stabilise, malgré quelques accrochages, le 29 avril, entre groupes armés. Le GTIA s’est interposé afin de ramener le calme dans la ville et apaiser les tensions.

A Bambari, la visite du général Soriano, commandant la force Sangaris, a permis de réunir les autorités militaires et les responsables locaux. Toutes les parties présentes ont réaffirmé leur confiance mutuelle et leur détermination à poursuivre l’application des mesures de confiance.

La situation reste calme entre Grimari et Bria.

Opération Sangaris: point de situation du 30 avril 2014
Opération Sangaris: point de situation du 30 avril 2014Opération Sangaris: point de situation du 30 avril 2014
Opération Sangaris: point de situation du 30 avril 2014Opération Sangaris: point de situation du 30 avril 2014
Opération Sangaris: point de situation du 30 avril 2014Opération Sangaris: point de situation du 30 avril 2014
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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 20:20
En visite officielle aux Etats-Unis, le CEMA conforte le niveau remarquable de notre relation militaire bilatérale.

 

29/04/2014 Sources : EMA

 

Le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), s’est rendu en visite officielle aux Etats-Unis du 22 au 25 avril. Il s’agit du second déplacement outre-Atlantique du général de Villiers depuis sa prise de fonction le 15 février dernier, ce qui témoigne de l’importance que le CEMA accorde à la qualité de la relation franco-américaine.

 

Cette visite s’est articulée autour d’entretiens qui ont permis au CEMA de prolonger la dynamique de notre coopération militaire bilatérale, tout en développant des relations personnelles avec les responsables américains de la sécurité nationale, ainsi que les grands commandeurs.

 

A la Maison Blanche, le général de Villiers a rencontré M. Tony Blinken, numéro deux du Conseil National de Sécurité (NSC), ainsi que Mme Lisa Monaco, conseillère du président Obama en matière de contreterrorisme. Il s’est également entretenu au Pentagone avec son homologue, le général Martin Dempsey.

 

Cette visite s’est poursuivie par un déplacement au sein des grands commandements américains en lien permanent avec les armées françaises.

 

Le CEMA a tout d’abord rencontré l’amiral Mark Fox, adjoint du Central Command, ainsi que l’amiral William H. McRaven, commandant le Special Operations Command. Ces deux rencontres ont permis de mesurer la densité de notre coopération militaire bilatérale, réalité qui découle de l’intensité et de la qualité de nos engagements opérationnels. En la matière, il est clairement apparu que les armées françaises disposent d’un très fort crédit aux yeux de notre allié américain.

 

Les entretiens ont principalement porté sur la coopération opérationnelle en Afrique, où la France et les Etats-Unis contribuent directement à la lutte contre les groupes armés terroristes qui menacent la sécurité de nos Etats. La  question des soutiens américains et de leurs futurs développements  ont été très directement abordés.

 

L’engagement militaire français dans le contexte de crise ukrainienne a également été salué. Depuis le 1er avril, la France participe en effet à la surveillance aérienne des espaces alliés à l’Est de l’Europe, avec des vols d’avions radar AWACS. De plus, quatre chasseurs Rafale ont été déployés en Pologne le 28 avril, en vue de s’entraîner aux côtés des Polonais à la NATO Air Policing et, sur demande de l’OTAN, de contribuer à la mission de  police du ciel au profit des Pays Baltes.

 

Les échanges sur la Syrie ont enfin confirmé les larges convergences de vue dans les analyses françaises et américaines, notamment sur le déroulement du processus de neutralisation des armes chimiques, ainsi que sur les risques de débordement régional de cette crise. La problématique des flux de combattants étrangers impliqués dans les combats en Syrie a également été évoquée.

 

Au-delà de la coopération opérationnelle, le général de Villiers a rencontré l’amiral Cecil D. Haney, chef du Strategic Command, en charge des dossiers de dissuasion nucléaire, de la cyberdéfense, de la défense anti-missile, de l’espace et du renseignement stratégique. Lors de cet entretien, différents aspects de notre coopération militaire ont été abordés, notamment dans des domaines clés que constituent la cyber-défense, la défense anti-missile balistique ou encore les échanges de données sur la surveillance de l’espace.

 

Dans le sillage de cette visite officielle, le général de Villiers rencontrera à nouveau son homologue américain lors du prochain comité militaire de l’OTAN, le 21 mai 2014 à Bruxelles.

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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 19:45
EUFOR RCA en charge de la sécurité à l'aéroport de Bangui

 

Bruxelles, le 30 avril 2014 EEAS ref 140430/02

 

À partir d'aujourd'hui, l’opération EUFOR RCA prend en charge la sécurité et la protection de l’aéroport de Bangui, en relève de la force française Sangaris. Ce transfert d’autorité est intervenu à midi, heure de Bangui, et fait suite à la déclaration par le général Philippe Pontiès, Commandant de l'opération, de la capacité initiale opérationnelle de la force.

 

Ce même jour, les premiers éléments du contingent estonien sont arrivés à Bangui, consolidant ainsi le déploiement européen en République Centrafricaine. La montée en puissance se poursuivra jusqu’au mois de juin pour atteindre la pleine capacité opérationnelle.

 

Lancée par le Conseil de l’Union européenne le 1er avril 2014, cette opération s’inscrit dans le cadre de la résolution 2134 du Conseil de sécurité des Nations Unies et vise, en appui de la force de l’Union Africaine MISCA, à contribuer au rétablissement d’un environnement stable et sécurisé dans la ville de Bangui. Elle permettra par ailleurs aux organisations internationales et non gouvernementales de consolider leur action au profit des populations les plus vulnérables ainsi que la poursuite des projets humanitaires et de développement soutenus par l’Union européenne dans la capitale centrafricaine.

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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 16:55
Le bouclier Targalight CX est un bouclier blindé portable

Le bouclier Targalight CX est un bouclier blindé portable

 

30/04/2014 Economie et technologie

 

Un bouclier d’un tout nouveau genre vient de voir le jour. Destiné à protéger l’homme en intervention et baptisé Targalight CX+, il a la particularité d’être portable contrairement à son « ancêtre » à roulettes. A la fois plus léger et plus efficace, ce petit bijou de technologie mis au point par la société TenCate Advanced Armour va révolutionner l’univers pointu de la balistique.

 

La DGA a lancé le défi, Tencate Advanced Armour l’a relevé. Imaginer un bouclier portable à la main et disposant d’un niveau de protection maximal. C'est-à-dire résistant aux armes de guerre du niveau le plus élevé, le niveau 4. «Jusqu’à ce jour de tels boucliers pesaient dans les 25 kilos, explique Cyril Veillat, responsable de la division protection personnelle chez TenCate Advanced Armour. Les unités d intervention les utilisent posés sur des chariots à roulettes pour les déplacer. Ce type de bouclier n’est pas adapté pour les terrains accidentés ou dansles escaliers… Nous avons donc commencé par travailler sur le poids du bouclier en recourant à des matériaux de toute dernière génération. » En intégrant, entre autres, des céramiques très hautes performances Tencate Advanced Armour a fait perdre 8 kilos à son bouclier. « Avec ses 17,2 kg, il peut désormais être transporté à la main partout en opérations. »

 

D’autres innovations technologiques ont également été développées et intégrées. Par exemple, les bords du bouclier sont équipés d’une protection supérieure aux chocs. « Elle permet de préserver la céramique. Nous l’avons testée en faisant tomber le bouclier de 1m de haut. La céramique reste intacte et le soldat est donc toujours en sécurité », précise Cyril Veillat. Il y a eu également l’ajout d’une finition Rosist®. Grâce à elle, le bouclier résiste aux produits chimiques, à l’eau et aux flammessans altération de ses performances. « Nous avons travaillé aussi sur la poignée, que nous avons voulu ambidextre, avec plusieurs prises de positionnement, réglable et ajustable pour une maniabilité optimale. »

 

Unique au monde… et déjà en action !

 

« Si la DGA a initié le projet, elle l’a surtout chapeauté en amont. Notamment en faisant remonter les attentes des différentes unités qui n’interviennent pas forcément sur des théâtres d’opérations identiques. Connaitre les besoins réels des opérationnels tels que le CPA10, le Commando Hubert, le 1er RPIMA, le GIGN, …, nous a permis d’envisager le produit le plus abouti », ajoute Cyril Veillat. TenCate Advanced Armour a ainsi travaillé à partir d’un cahier des charges très précis dès la fin 2011. Par ailleurs, la DGA a eu un rôle de financeur. « Et grâce à cela, nous avons pu utiliser des technologies vraiment très avancées par rapport à ce qui existe actuellement sur le marché. Aujourd’hui, nous sommes les seuls au monde à avoir un produit de cette sorte ! », indique le responsable.

 

Les tests finaux du targalight CX+ se sont déroulés à la DGA en mai et juin 2013. Et les résultats sont plus que satisfaisants. Le bouclier résiste aux tirs de kalachnikov, aux balles perforantes en multi-impact. Depuis, des contrats sont déjà arrivés de plusieurs points du globe, en Asie notamment. « Toutefois, ce n’est pas un marché de masse. Ce type de boucliers est utilisé par les forces spéciales, par exemple, pour des applications extrêmement spécifiques lors de certaines opérations, militaires bien sûr mais aussi civiles ».

 

La prochaine étape ? « Son amélioration! Certes, nous sommes sur un produit premium en termes de qualité et de performance. Mais ce qui nous intéresse maintenant c’est d’avoir le plus de retours terrains possibles sur son utilisation afin d’adapter parfaitement ce bouclier à l’homme », conclut Cyril Veillat.

 

Innovation : le premier bouclier balistique enfin portable

Jusqu'à ce jour, l'équivalent du bouclier de Tencate (en haut) pèse 25 kg et est à roulette

 

La diversité de TenCate

 

TenCate Advanced Armour est la filiale française du groupe néerlandais Royal TenCate, composé de 4 500 salariés avec 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires. Pour la petite histoire, cette entreprise qui a plus de 300 ans fabrique des produits aussi divers et variés que des tissus techniques résistants aux flammes pour les pompiers , de l’herbe synthétique pour les stades de football, , des composites pour l’A380 et l’A350 ou encore des produits balistiques comme c’est le cas du bouclier. Basée à Primarette (Isère), TenCate Advanced Armour est spécialisée dans les produits balistiques pour la protection personnelle, véhicule et aéronautique.

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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 16:55
Revue de la gendarmerie nationale n°249 en ligne !


30/04/2014 Sirpa gendarmerie

 

« Le progrès, trop robot pour être vrai ! ». La Revue de la gendarmerie nationale dont le dossier central est consacré aux technologies nouvelles, est en ligne. Vous pouvez la consulter dès à présent ou la télécharger sur notre site Internet.

 

Pour ceux qui ne la connaissent pas, la Revue de la gendarmerie nationale est un trimestriel à caractère scientifique, avec des dossiers de fond traitant des thématiques sécuritaires actuelles.

 

Au sommaire de ce numéro, vous pourrez lire des articles comme « L'homme et le robot, des partenaires au cœur du conflit », « Les véhicules de demain » ou encore « Les produits de marquage »mais aussi « L'impression 3D, enjeux et perspective ».

 

Le prochain dossier portera sur les investigations criminelles.

 

Depuis le numéro 241, les revues sont consultables sur le site Internet de la gendarmerie.

 

 

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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 11:55
Simulateur de vol de l’hélicoptère NH90  - photo Sogitec Industries

Simulateur de vol de l’hélicoptère NH90 - photo Sogitec Industries

 

 

29 avril Aerobuzz.fr

 

Sogitec Industries a retenu la solution logicielle Genecopter de Genesis pour la restitution de l’environnement sonore des simulateurs NH90 des Forces françaises et finlandaises. Sogitec est maître d’œuvre du programme de développement et de production de 7 simulateurs de vol NH90 pour l’Armée de terre, la Marine nationale et l’Armée de terre finlandaise. Le premier simulateur, de type MRTD (Medium Range Training Device), est opérationnel au Centre de formation interarmées (CFIA) de l’Ecole de l’Aviation légère de l’Armée de Terre (EALAT) au Luc (Var).

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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 11:55
Crédits : 1er RHC

Crédits : 1er RHC

 

28/04/2014 J.SEVERIN - Armée de Terre

 

Le chef d’État-Major de l’armée de Terre s’est rendu au 1er régiment d’hélicoptères de combat (RHC) pour inaugurer les nouvelles infrastructures qui permettront d’accueillir les aéronefs dernières générations.

 

Fin 2013, le régiment recevait les premiers hélicoptères nouvelles générations : Tigre HAD et NH90. L’aviation légère de l’armée de Terre (ALAT) s’est donc dotée de nouvelles infrastructures pour accueillir au mieux le matériel. Celles-ci ont été inaugurées le 15 avril 2014. L’occasion pour le chef d’état-major de saluer cette ère de modernisation dans laquelle s’est lancée l’armée de Terre.

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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 11:55
Tout schuss ! / Crédits : 13e BCA

Tout schuss ! / Crédits : 13e BCA

 

29/04/2014 15 J. SEVERIN - Armée de Terre

 

Le 13e régiment de chasseurs alpins teste les futurs skis du combattant, lors d’un stage chef de détachement.

 

Léger à la montée, facile à skier, fixation simple… des éléments indispensables pour que le ski du combattant militaire soit le plus adapté aux missions qu’il doit accomplir. Avec des charges pouvant atteindre 30 kilos, il est important que le soldat puisse trouver le bon équilibre, et cela quelques soient les conditions. Ces skis en phase d’expérimentation seront choisis à la fin de la saison hivernale de 2015.

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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 11:55
La gendarmerie maritime au coeur de l’espace maritime français

 

source ANAJ-IHEDN

 

Général de brigade Isabelle GUION DE MERITENS, ‎Commandant la gendarmerie maritime



Mardi 6 mai 2014 19h30 à 21h00

Amphithéâtre Des Vallières - École militaire

 

La gendarmerie maritime est une formation spécialisée de la gendarmerie nationale, placée pour emploi auprès du chef d’état-major de la Marine. Composante essentielle pour garantir la souveraineté de la France dans le deuxième plus grand espace maritime au monde, son emploi procède de la mise en œuvre, dans le milieu maritime et naval, de la politique de sécurité intérieure et de la politique de défense. Présente sur l’ensemble du littoral métropolitain et outre-mer, dans les emprises et points sensibles de la Marine nationale, la gendarmerie nationale assure outre ses missions générales, les missions spécifiques de :


· Sauvegarde maritime
. Protection-défense des bases et bâtiments de la marine
. Protection de l’environnement
. Préservation de la ressource halieutique
. Lutte contre les trafics illicites par voie de mer,
. Sûreté maritime et portuaire
. Police judiciaire.
 

Le Général de brigade Isabelle Guion de Meritens nous présentera lors de cette conférence les enjeux, les missions, l’organisation et les moyens de cette formation.
 

Saint-cyrienne, Officier de la gendarmerie nationale, auditrice de la 20e session nationale de l’INHES, chevalier de l’ordre de la légion d’honneur, officier dans l’ordre national du mérite, le Général de brigade Isabelle Guion de Meritens a commandé notamment la compagnie de gendarmerie départementale de Montmorency (95), et le groupement de gendarmerie départementale des Yvelines. Depuis 2012, le Général commande la gendarmerie maritime. Le 1er juillet 2013, elle est devenue la première femme à accéder au grade de général de la Gendarmerie nationale.


Emmanuelle DIOLOT
Responsable du Comité Marine de l’ANAJ-IHEDN
54e session, Nantes 2006
marine@anaj-ihedn.org
www.anaj-ihedn.org
 


Informations  : marine@anaj-ihedn.org

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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 11:50
Quatre Rafale à Malbork

 

29/04/2014 Sources : EMA

 

Quatre Rafale sont arrivés lundi 28 avril 2014 sur la base aérienne de Malbork en Pologne. Partis de la base aérienne 113 de Saint-Dizier, ils se sont posés sur le tarmac polonais à 11h30.

 

Le déploiement de ces avions de chasse intervient dans le cadre des mesures de réassurance en Europe de l’Est. Décidé le 16 avril 2014 sur demande de l’OTAN, il vient compléter l’engagement des Awacs qui, depuis le 1er avril, participent à des missions de surveillance de l’espace aérien à partir de la base aérienne d’Avord. C’est la première fois que les Rafale sont ainsi déployés pour être en mesure d’assurer une mission de permanence opérationnelle dans un pays étranger.

 

Leur déploiement a été facilité par l’engagement d’un échelon précurseur à compter du 24 avril 2014. Composé d’une soixantaine de militaires, cet échelon a procédé à la mise en œuvre de plusieurs tonnes de matériel en vue de l’arrivée des chasseurs. Son travail a été très largement facilité par le soutien de tous les instants apporté par les autorités polonaises dès le début de la mission. Leur accueil chaleureux et le sérieux apporté à ce déploiement ont grandement facilité le travail de chacun.

 

Les quatre Rafale désormais présents à Malbork sont issus de différentes unités. Majoritairement, les matériels de ce détachement proviennent de la base aérienne de Saint-Dizier et de la base aérienne de Mont de Marsan. A compter du 29 avril, ce détachement réalisera des entraînements à la Nato Air Policing aux côtés de l’armée polonaise et, sur demande de l’OTAN, conduira des missions de police du ciel dans les Etats baltes.

 

Ces missions de police du ciel sont conduites dans le cadre de la mission Baltic. Assurée à tour de rôle par les pays membres de l’OTAN, elle vise à garantir l’intégrité de l’espace aérien de la Lituanie, de la Lettonie et de l’Estonie, qui n’ont pas de moyen propre de défense aérienne. Les pays membres de l’Alliance assurent ainsi à tour de rôle une mission d’assistance et de police du ciel pour garantir l’intégrité de leur espace aérien. Les nations membres de l’OTAN se relaient pour assurer cette mission de surveillance de l’espace aérien et de police du ciel des pays Baltes et une alerte opérationnelle permanente. Durant cette période, les chasseurs doivent être en mesure de décoller dans des délais réduits 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. La France a déjà contribué à cette mission en 2007, 2010, 2011 et 2013.

Quatre Rafale à MalborkQuatre Rafale à Malbork
Quatre Rafale à Malbork
Quatre Rafale à MalborkQuatre Rafale à Malbork
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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 11:50
Premières fissures dans la façade « occidentale »

 

29 April 2014 by

 

Certes, c'est le temps des propos grandiloquents sur l’unité de l’Occident. Certes, c’est aussi le temps des gestes rassurants entre membres de l’OTAN. Mais plus la crise ukrainienne dure, plus les alliés doivent se rendre compte que leur détermination n’est que du spectacle, au fond. Après avoir poussé ses amis européens vers la radicalisation et encouragé l’escalade, le président Obama a clairement fait savoir qu’il n’avait d’ailleurs nullement l’intention de faire intervenir ses soldats. Ce qui est fort sage. Mais laisse quand même la porte ouverte à une (très hypothétique) « pire des scénarii », dans lequel les Européens se retrouveraient seuls face à une Russie provoquée à outrance par les Etats-Unis.

Bien entendu, l’article 5 de l’Alliance est censé nous rassurer sur ce point. Si jamais nous étions attaqués par Moscou, l’Amérique courrait automatiquement à notre rescousse. Sauf que ce n’est pas plus crédible aujourd’hui que ça ne l’était au temps de la guerre froide. Or à l’époque les Européens étaient bien conscients des incertitudes de l’engagement US. Ce n’est pas pour rien qu’ils tenaient à héberger des centaines de milliers de soldats américains – des « otages » de l’article 5. Aujourd’hui, l’Amérique étant préoccupée par l’Asie et rongée par ses déficits, sa capacité d’entrer dans ce genre de jeu aura forcément ses limites. D’où l’agacement des alliés de l’Est qui réclament, en vain, l’envoi et le stationnement permanent de nouvelles unités américaines.

Ajoutons-y la mise en évidence de désaccords profonds entre les membres européens de l’Alliance élargie. Que ce soit dans le domaine de l’armement ou dans celui de l’énergie. Pour l’exemple : les pays baltes (et l’Amérique) souhaitent voir la France (et d’autres) renoncer à la vente d’armements à la Russie, alors que la Pologne (et l’Amérique) reprochent à Berlin sa dépendance énergétique. Derrière la rhétorique enflammée et les démonstrations de fermeté, « l’Occident » est donc loin d’être tout à fait uni sous sa flamboyante bannière transatlantique. Mais ils font tous des pieds et des mains pour faire comme si. Pour la simple et bonne raison que les Européens n’ont pas, pour l’heure, de plan B crédible.

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