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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 21:40
USS Truxtun photo US Navy

USS Truxtun photo US Navy

 

 

MOSCOU, 3 avril - RIA Novosti/La Voix de la Russie

 

Les bâtiments de guerre américains ont à plusieurs reprises dépassé la durée de présence en mer Noire fixée par la Convention internationale de Montreux, a indiqué jeudi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

 

« La Convention de Montreux définit des critères limitant la présence des bâtiments de guerre des Etats étrangers non riverains de la mer Noire tant en ce qui concerne leur tonnage que la durée de leur présence. Nous avons remarqué que ces derniers temps, les navires de guerre américains avaient à deux reprises prolongé leur présence au-delà de la durée établie, ce prolongement n'étant pas toujours conforme aux règles en vigueur dans le cadre de la convention de Montreux. Nous l'avons signalé à la fois à la partie américaine et, bien entendu, à la Turquie qui détient la souveraineté sur les Détroits », a déclaré M. Lavrov.

 

Le chef de la diplomatie russe a souligné que Moscou insistait sur le « respect inconditionnel de toutes les dispositions de la convention » et que Moscou y veillera.

 

La Convention de Montreux est un accord international signé en 1936. Il définit le régime de navigation dans les détroits du Bosphore et des Dardanelles. Aux termes de l'article 18 de ce document, le tonnage global des bâtiments de guerre des puissances non riveraines de la mer Noire est limité à 30.000 tonnes et la durée de leur présence à 21 jours au maximum

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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 21:35
ASEAN-Etats-Unis : la coopération dans la défense nécessaire devant les défis de sécurité

 

04/04/2014 Vietnam +

 

Le forum de la défense entre les pays membres de l’Association des Nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) et les États-Unis s'est clôturé vendredi matin 4 avril à Honolulu, Hawaii, Etats-Unis, après trois jours de travail.

 

Le ministre de la Défense du Vietnam, le général d’armée Phùng Quang Thanh, le secrétaire d’État américain à la Défense, Chuck Hagel, et les ministres de la Défense d’autres pays de l’ASEAN ont discuté et échangé des expériences sur un ensemble de problèmes en matière de défense et de sécurité.

 

Organisé pour la première fois sur le territoire américain, ce forum était une grande opportunité pour que les États-Unis avec des pays d’Asie, et plus particulièrement les pays de l’ASEAN, d'instituer et de développer un partenariat en vue de réagir efficacement aux nouveaux défis du XXIe siècle, a déclaré le secrétaire d’État américain Hagel devant la presse à l'issue de cet évènement.

 

Ce forum est un jalon historique marquant le lien et l’intérêt de plus en plus grand des États-Unis pour l’ASEAN. Il est aussi un signe démontrant le rôle important des pays de l’ASEAN en matière de maintien de l’ordre et de la paix en Asie du Sud-Est.

 

Les États-Unis et l’ASEAN se sont accordés sur le fait que les catastrophes naturelles sont un des facteurs importants de la sécurité en ce XXIe siècle. Ces phénomènes météorologiques exigent des nations, dont les États-Unis et les pays membres de l’ASEAN, de renforcer leur coopération, toujours selon le secrétaire d’État américain.

 

Lors des trois journées de ce forum, le secrétaire d’État américain à la Défense et les ministres de la Défense de l’ASEAN ont discuté de nombreux problèmes, dont de coopération maritime et de modes de règlement des tensions en Mer Orientale.

 

Le secrétaire d’État américain a exprimé les inquiétudes de son pays devant l’augmentation des tensions en Mer Orientale où les intérêts de tous les pays doivent être respectés. Les États-Unis se préoccupent des menaces de recours à la force.

 

Le secrétaire d’État Hagel a demandé aux pays qui se prévalent de leur souveraineté dans cette zone maritime de se conduire conformément aux principes et règles du droit international. Il a également affirmé que l’intensification de la coopération dans la défense entre les États-Unis et l’ASEAN ne vise aucune autre nation. Dans le cadre de sa politique de réorientation vers l’Asie, les États-Unis renforcent aussi leurs relations avec la Chine. D'ailleurs, en suite de ce forum, le secrétaire d’État américain à la Défense doit effectuer une visite en Chine qui, selon M. Chuck Hagel, devra être plus active dans le règlement des problèmes internationaux.

 

Le forum de défense ASEAN-États-Unis est différent des autres forums multilatéraux car il ne réunit que l’ASEAN et les États-Unis, a souligné le ministre de la Défense du Vietnam, le général Phùng Quang Thanh, lors d'une interview accordée à un correspondant de l’Agence vietnamienne d’Information (VNA en anglais).

 

L’organisation de cet évènement est nécessaire pour intensifier la coopération et la coordination des actions en matière de défis non traditionnels comme les secours et le règlement des catastrophes naturelles. L’important, c’est que l’ASEAN maintienne son rôle central, sans devenir l'outil des puissances mondiales. Il est aussi une occasion pour les ministres de la Défense de l’ASEAN de discuter de questions d’intérêt commun, ainsi que des relations entre parties.

 

Concernant la Mer Orientale, le ministre Phùng Quang Thanh a estimé qu’il s’agit d’un problème très important, et qu’il a été et continue d'être abordé lors des conférences de l’ASEAN sur le principe commun et constant de maintenir la liberté et la sécurité de la navigation maritime, de régler les désaccords par la voie diplomatique selon les principes du droit international, dont la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982 (UNCLOS 1982) et la Déclaration sur le principe de six points de l’ASEAN sur la Mer Orientale, de respecter les principes de maintenir le statu quo figurant dans la Déclaration sur la conduite des parties en Mer Orientale (DOC) et de s’orienter vers l’élaboration du Code de conduite en Mer Orientale (COC).

 

Le ministre Phùng Quang Thanh a indiqué que lors de ce forum, le Vietnam a demandé aux États-Unis de partager davantage d'informations et de fournir une assistance technique plus importante afin de permettre aux pays de l’ASEAN d’améliorer leurs capacités de prévention et de réaction aux catastrophes naturelles, ainsi que celles de secours et de sauvetage.

 

Le Vietnam a participé activement aux efforts communs, notamment pour résoudre les séquelles laissées par le typhon Haiyan qui a ravagé les Phillippines l’année dernière et, plus récemment, rechercher l’avion disparu de la Malaysia Airlines. -VNA

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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 17:55
L'Ile Longue en rade de Brest, base des sous-marins nucléaires - photo Marine Nationale

L'Ile Longue en rade de Brest, base des sous-marins nucléaires - photo Marine Nationale

 

 

04 avril 2014 Ouest-France 

 

Cet exercice interarmées se déroulera du lundi 7 au vendredi 18 avril autour de la rade de Brest et en presqu'île de Crozon.

 

Cet entraînement consiste en un renforcement de la protection défense de la rade de Brest et de ses installations militaires, précise la préfecture maritime. Il mettra en œuvre de nombreux moyens interarmées, notamment un dispositif sol-air de l'armée de l'air ainsi que des éléments des forces terrestres et maritimes.

 

Cet entraînement a lieu une fois par an. Il permet à l'ensemble des moyens interarmées de tester les procédures de renforcement du dispositif de protection autour de la rade de Brest et de ses installations militaires.

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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 16:50
Implementing the UK-US Defense Trade Cooperation Treaty

 

4 April 2014 Cabinet Office, Ministry of Defence and Foreign & Commonwealth Office

 

Under the UK-US Defense Trade Cooperation Treaty, the UK must follow set procedures and practices when handling certain types of US information.

 

Detail

The UK Ministry of Defence and the US Department of Defense signed the UK-US Defense Trade Cooperation Treaty in 2007. Under the terms of this treaty, the UK must follow set procedures when dealing with “Defense Articles”.

“Defense Articles” means “articles, services, and related technical data, including software, in tangible or intangible form, listed on the United States Munitions List of the International Traffic in Arms Regulations, as modified or amended”.

 

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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 16:50
HMS Trenchant photo Royal Navy

HMS Trenchant photo Royal Navy

 

April 4, 2014 By Richardd Tomkins  (UPI)

 

British engineering company Babcock has received a four-year support services contract for naval electronic warfare systems.

 

Babcock of Britain is to provide in-service support for the Communications Electronic Support Measures system on Royal Navy Trafalgar-class submarines.

 

The company said the four-year Ministry of Defense contract for the CESM system, known as Eddystone, encompasses post-design services and support for supporting infrastructure ashore.

 

Work will include engineering support, integrated logistics support, obsolescence management, configuration management, help desk, stores management, and ensuring fully functional capability on the in-service platforms.

 

CESM is an electronic warfare system that supports intelligence, surveillance, target acquisition, and reconnaissance sensors systems.

 

“The Eddystone system remains at the forefront of CESM capability and this contract award demonstrates confidence in Babcock’s ability to support this key capability, delivering a very high system availability with the systems performing well while on mission,” said Babcock Integrated Systems & Support Group Director Charles John. “This together with our Type 23 Hammerhead CESM system underline our increasing capability to deliver and meet the customer’s requirements as a one stop shop.”

 

The engineering and technology company was the prime contractor for the design and development of the system.

 

A value for the contract was not disclosed.

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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 16:35
BAE Taranis UCAV At RAAF’s Woomera Airfield

Satellite imagery acquired by DigitalGlobe appears to show the BAE-built Taranis stealth UCAV at Australia’s RAAF Woomera Airfield.

 

April 5, 2014 offiziere.ch

 

BAE Systems, a British defense and aerospace company, revealed earlier in February that the Taranis unmanned combat air vehicle demonstrator successfully completed its maiden flight at an undisclosed test location in Australia back in August.

 

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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 14:50
Robot man to test protective equipment

'Porton Man' mannequin at the Defence Science and Technology Laboratory in Porton Down [Picture: Crown copyright]

 

5 April 2014 Ministry of Defence

 

MOD has invested £1.1 million in a robotic mannequin that will test protective suits and equipment for the UK armed forces.

 

MOD’s newest recruit is named ‘Porton Man’ after the home of the Defence Science and Technology Laboratory (Dstl), at Porton Down in Wiltshire. Built using advanced lightweight materials developed for Formula One racing cars, he is able to walk, march, run, sit, kneel and can even lift his arms to sight a weapon like an infantry soldier.

More than a hundred sensors all over the robot’s body record data during tests, enabling scientists to carry out real-time analysis on equipment such as chemical and biological suits in a realistic but secure environment.

Jez Gibson-Harris is the Chief Executive Officer of i-bodi Technology in Buckinghamshire, the company that designed and built the mannequin. He said:

Our brief was to produce a lightweight robotic mannequin that had a wide range of movement and was easy to handle. Of course there were a number of challenges associated with this and one way we looked to tackle these challenges was through the use of Formula One technology.

Using the same concepts as those used in racing cars, we were able to produce very light but highly durable carbon composite body parts for the mannequin.

'Porton Man' mannequin
More than a hundred sensors all over 'Porton Man' enable scientists to carry out real-time analysis [Picture: Crown copyright]

Mannequins have been used by Dstl in the past, but this animatronic version is unique to the UK. Dstl is also the only laboratory in the world that can use chemical warfare agents to assess the effectiveness of complete clothing systems such as the chemical, biological and radiological suits used by UK armed forces.

The Minister for Defence Equipment, Support and Technology, Philip Dunne, said:

This technology, designed by a British company, is enabling the UK to lead the way in this important testing. Increased investment in science and technology by MOD is not only enabling battle-winning and life-saving equipment to be developed, but also helping innovative companies like i-bodi Technology to develop cutting-edge capability.

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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 12:45
Centrafrique : "Jamais l'Union européenne n'était allée aussi vite !"

 

05/04/2014 Jean Guisnel Défense ouverte - Le Point.fr

 

Chef de la mission EUFOR/RCA, le général français Philippe Pontiès se félicite de son lancement et fait le point sur les participations.

 

Le Point.fr : Peut-on dire aujourd'hui que la mission de l'Union européenne Eufor/RCA est bel et bien lancée ?

 

Général Philippe Pontiès : Elle est juridiquement lancée puisque le Conseil européen a pris cette décision le 1er avril. Les moyens militaires dont nous avions fixé le niveau pour lancer l'opération sont réunis. Cette capacité opérationnelle initiale requérait au minimum des éléments de sécurisation de l'aéroport de Bangui M'Poko, avec une capacité de commandement autonome, une capacité logistique et des moyens de renseignement. J'ajoute que la dernière conférence de génération de forces a permis d'obtenir des contributions sous forme de moyens de transport stratégiques. Elles sont proposées par l'Allemagne, le Luxembourg, le Royaume-Uni et la Suède.

 

La liste des contributions a fluctué. De quels moyens disposerez-vous concrètement ?

 

Je préfère laisser aux nations contributrices le soin de vous informer sur les effectifs précis engagés par chacun. Néanmoins, les éléments suivants sont acquis : la Géorgie fournit une compagnie de combat, tout comme la France qui ajoute pour sa part une participation à la composante de gendarmerie ainsi que des éléments de manoeuvre et de manutention. L'Estonie et la Lettonie fournissent chacune une section de combat. L'Espagne offre une section de forces spéciales et une participation à la composante gendarmerie. Le Portugal fournit également des éléments de gendarmerie et met à disposition un avion de transport tactique type C-130 Hercules, qui devrait notamment faire la navette entre Douala au Cameroun et Bangui. Une section du génie spécialisée dans l'aide au déploiement est amenée par l'Italie, tandis que la Pologne fournit une participation à la composante gendarmerie. Une équipe d'actions civilo-militaire, destinée à la mise en oeuvre de projets au profit des populations, et une équipe de lutte contre les IED (Improvized Explosive Device) viendront de Finlande.

 

Suite de l’interview

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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 11:55
Deux Café-Défense à Lille les 8 et 17 avril

04.04.2014 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord - Défense Globale

 

La Mission Lille eurométropole défense et sécurité (LEDS) poursuit ses cafés-débat ouverts à tous. L'un consacré aux drones le 8 avril, l'autre à l'hélicoptère au cœur des opérations le 17 avril... 

 

Le mardi 8 avril de 18 h à 20 h, amphi B7 de l'université Lille III au Pont de Bois à Villeneuve-d'Ascq, une conférence consacrée aux drones : considérations tactiques, industrielles, légales et éthiques. Avec le colonel Christophe Fontaine, commandant de l'escadron de drones 1/33 Belfort et le lieutenant-colonel Jérôme de Lespinois, responsable de programme à l'IRSEM.

 

Le jeudi 17 avril à 18 h, salle du conseil privé de l'hôtel de ville de Lille : Côte d'Ivoire, Libye, Mali, l'hélicoptère au cœur des opérations. Avec le colonel Pierre Verborg, chef du bureau emploi opérationnel aéromobile de la division aéronautique du Commandement des forces terrestres.

 

Entrée libre sans inscription.

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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 11:55
Manœuvre d'assemblage de moyens de franchissement crédits: Sirpa Terre

Manœuvre d'assemblage de moyens de franchissement crédits: Sirpa Terre

 

4 avril, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

Le 9 avril prochain, à l’image d’Hannibal, qui en 216 av JC, traversait le Rhône avec son armée (dont des éléphants) à ce même endroit, les légionnaires du 1er régiment étranger de génie (1er REG) de Laudun réaliseront un exercice de franchissement sur le Rhône lors de l’exercice Hannibal. Cette manœuvre de grande ampleur mettra en œuvre tous les moyens de franchissement existants dans l’armée de Terre. Tous les types de véhicules de la 6e brigade légère blindée (6e BLB) franchiront le fleuve sur ces moyens (Caesar, VAB, PVP, VBL, AMX10RC..).

 

L’exercice Hannibal a pour objectif d’organiser un franchissement de coupure humide et sèche engageant tous les types de moyens génie existants dans l’armée de Terre : l’engin de franchissement de l’avant (EFA), le pont de franchissement motorisé (PFM), le système de pose rapide de travures (SPRAT), les moyens légers de franchissement (MLF) et un pont Bailey. Au total, plus de 200 véhicules militaires participeront à cet exercice génie inédit.

 

Pour le 1er REG, enjeu est double : valider les savoir-faire génie et entrainer les pilotes de la 6e BLB à manœuvrer à bord et sur ces différents moyens de franchissement.

Pont Bailey Crédits: Sirpa Terre

Pont Bailey Crédits: Sirpa Terre

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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 11:50
Séminaire sur la transformation de l'OTAN à Paris

 

05.04.2014  Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord - Défense Globale



Le commandant suprême de la Transformation de l'OTAN (SACT), le général Jean-Paul Paloméros, quittera son quartier général et son état-major de Norfolk en Virginie aux Etats-Unis pour conduire, à Paris du 7 au 9 avril, un séminaire sur la transformation de l'OTAN. Et les défis auxquels l'Alliance Atlantique doit se préparer.

 

Ce séminaire, réalisé en partenariat avec la Fondation pour la recherche stratégique (FRS), permettra de discuter des problématiques qui seront abordés au prochain sommet de l'OTAN, prévu au pays de Galles en septembre.

Deux sujets émergent, le sens du lien transatlantique au XXIe siècle et le maintien de la pertinence militaire de l'Alliance. Après l'Afghanistan, la Russie et la situation ukrainienne facilitent d'une certaine manière la réponse de l'Alliance qui peut toujours s'appuyer sur ses fondations, la défense collective.

Ce séminaire se déroulera en présence du secrétaire général de l'OTAN, le Danois Anders Fogh Rasmussen, des ambassadeurs des pays membres siégeant au Conseil de l'Atlantique Nord, de leurs homologues du Comité militaire et son président, le général danois Knud Bartels et du commandant suprême des forces alliées en Europe (SACEUR), basé au SHAPE à Mons en Belgique, le général américain Philip Breedlove.

 

MM. Rasmussen et Le Drian, le ministre de la Défense, ouvriront par des discours ce séminaire consacré aux défis de l'Alliance.

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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 11:45
Début des activités d’entrainement complémentaires pour Waraba


04.04.2014 EUTM Mali
 

Cette semaine  ont débuté les activités d’entrainement complémentaires du 1er groupement tactique interarmes, entraîné par la mission EUTM (GTIA Waraba). Durant un mois, le GTIA Waraba suivra  cette formation dont le but est d’améliorer sa capacité militaire avant un nouveau déploiement au nord.

Ce GTIA a été déployé au nord du pays durant 6 mois après la fin de sa formation au sein de la mission européenne d’entrainement. Après son désengagement, en début d’année, une délégation du GTIA Waraba, composée du chef de corps et de son état-major, est venue au sein de  la mission EUTM pour partager son retour d’expérience. Ce dialogue avec l’encadrement du GTIA a permis de mesurer, d’une part l’adéquation entre l’entrainement reçu à Koulikoro et la réalité de l’engagement opérationnel effectué, et d’autre part les possibles actions de formation complémentaires qu’EUTM pourrait apporter au groupement tactique interarmes  avant son nouvel engagement opérationnel. Cet entraînement complémentaire est également l’occasion de former les militaires maliens qui ont récemment intégrer le GTIA Waraba.

L’entrainement complémentaire aura lieu simultanément au camp d’entrainement de Koulikoro, pour l’escadron blindé, la batterie d’artillerie et la compagnie du génie, et à Kati, pour les compagnies d’infanterie. L’entrainement sera axé sur le contrôle de zone, les exercices de tirs et le droit international humanitaire. Parallèlement à cela, au cours des deux dernières semaines du mois d’avril, un exercice du niveau du poste de commandement du GTIA et des exercices de tirs du niveau compagnie seront conduit simultanément.

Des adaptations déjà été effectuées dans la formation depuis le passage du GTIA 1 au camp d’entrainement de la mission européenne à Koulikoro, afin de s’adapter en permanence aux situations que les GTIA rencontreront au cours de leurs mission. Cet entrainement complémentaire sera étendu aux GTIA formés par la mission avant leur redéploiement opérationnel.

 

Beginning of supplementary activities for GTIA 1 « Waraba »

 

This week, the supplementary activities begun for the first Malian Task Force trained by EUTM. During one month, GTIA Waraba will follow this training which aims to improve its military capacity before a new deployment in the North.

This unit has been for more than 6 months in the north of the country, after its previous European training. After coming back from its deployment, at the beginning of the year, a delegation from GTIA Waraba, composed of the battalion commander and his staff went to the EUTM main Head Quarters to share the feedback with the European mission. This dialogue with those officers has allowed, on the one hand, to measure the appropriateness of the training carried out in Koulikoro for missions carried out in the north, and on the other hand, to find out possible supplementary activities that EUTM could provide for Waraba, before its re-deployment. This supplementary training will also allow to instruct the Malian servicemen who have just joint GTIA Waraba

The supplementary activities will be carried out simultaneously in the Koulikoro training camp for the armoured squadron, the artillery battery and the combat engineer and in the vicinity of Kati for The infantry companies.

The training will be practical. It will focus in the Control of Zones and will include live-firing exercises and International Human Rights Law. Furthermore, during the last week of April a GTIA-level Command Post Exercise (CPX), and Company-level live fire exercises will be carried out simultaneously.

A certain number of changes have been introduced in the GTIA training, since Waraba’s first European formation, in order to adapt to the situations that the GTIA will have to face during their mission. The rest of the EUTM trained battalions will also benefit from this supplementary activities after their first deployment in the north.

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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 11:40
KRET to create avionics for a new high-speed helicopter

 

05.04.2014 by Rostec

 

The concern will present its best developments at HeliRussia-2014

 

The concern Radio-Electronic Technologies (KRET) will present their best developments in the field of helicopter avionics at HeliRussia-2014, an international exhibition for the helicopter industry. The event is to take place May 22-24 at the Crocus Expo exhibition center in Moscow. The most important development KRET will present at the exhibition will be an avionics system for a new high-speed helicopter.

 

20 enterprises of KRET will participate in HeliRussia-2014, presenting their latest developments in helicopter avionics.

 

The main showpiece will be an avionics system for a new high-speed helicopter (KBO PSV) that is currently being developed in Russia. It is based on the principles of integrated modular avionics and features an open, adaptive architecture of the onboard computer system. Specialists worked on its design at the Ulyanovsk Engineering Design Bureau, which is part of KRET.

The onboard equipment is based on the principles of a glass cockpit, with dashboard indicators appearing on a high-resolution widescreen. This modern system informs pilots about the helicopter’s surroundings and issues critical flight warnings.

GPS and GLONASS systems help to determine the helicopter’s coordinates and support automatic and manual correction. The new system also provides visual surveillance of either the helicopter’s cargo compartment or passenger cabin.

 

The Ryazan State Instrument Plant (GRPZ), another enterprise of KRET, will present a modern system of intelligent video processing for optoelectronic observation and a sighting system for the Ka-52 strike helicopter. One of the main exhibits of the factory will be an indicator and targeting helmet. Lightweight, weighing than 2 kg, the helmet will be the most advanced and without equal in Russia.

 

The corporation Fazotron-NIIP will present the Crossbow (FH-01) multifunctional radar system for the Ka-52 military helicopter. The Saratov Design Bureau of Industrial Automation (KBPA), which specializes in the design and manufacture of helicopter control systems, will present a remote control navigation computer, which solves navigational issues and provides control of the helicopter in both automatic and manual modes.

A laser system for optical-electronic suppression, part of the President-S electronic warfare system created by experts at the Ekran Samara Research Institute, will have a distinct place at the exhibition. The laser system will provide individual protection against guided missiles with infrared homing devices from the Mi-28NE (Night Hunter) helicopter.

 

The concern Radio-Electronic Technologies (KRET) is the Russia’s largest center for defense and civilian instrumentation industries. Founded in 2009, KRET is part of the state corporation Rostec. It develops technology in the industries of electronic warfare (EW), avionics (electronic systems for aircraft), state identification systems, multipurpose instrumentation, electrical connectors and cable systems, various household appliances, and medical instruments. KRET, which includes 97 enterprises located in 28 constituent territories of the Russian Federation, employs more than 60,000 people. Its products can be found in more than 60 countries.

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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 11:35
Polynésie française : visite du contre-amiral Cullerre en Asie du Sud-Est

 

05/04/2014 Sources : EMA

 

Du 11 au 22 mars 2014, le contre-amiral Anne Cullerre, commandant la zone de responsabilité permanente Asie-Pacifique (ZRP ALPACI) et commandant supérieur des forces armées en Polynésie française (COMSUP FAPF), s’est rendu dans quatre pays du sud-est asiatique pour une série d’entretiens avec les autorités militaires de ces pays (Thaïlande, Birmanie, Singapour et Indonésie).

 

Le contre-amiral Cullerre s’est d’abord rendu en Thaïlande. Les forces armées en Polynésie françaises (FAPF) coopèrent régulièrement avec les forces armées thaïlandaises au cours d’exercices tels que Cobra gold ou lors d’escales de bâtiments de la marine nationale donnant lieu à des embarquements d’officiers thaïlandais et à des entraînements conjoints à la mer.

 

En Birmanie, l’amiral Cullerre a travaillé avec les autorités militaires sur le renforcement de notre coopération bilatérale, plus spécialement celle exercée dans le domaine de la sécurité maritime et de la surveillance des zones économiques exclusives.

 

Ce même sujet a été évoqué lors des rencontres avec les autorités militaires de Singapour, pays avec lequel la France entretient une coopération active en s’appuyant notamment sur l’Information Fusion Centre (IFC). Depuis sa création en avril 2009, un officier de liaison français est affecté dans ce centre régional de collecte et de partage d’informations d’intérêt maritime .

 

Le contre-amiral Cullerre a également pu profiter de sa présence à Singapour pour rencontrer le contre-amiral Cindy Thebaud, commandant de la Task Force (TF) 73 basée à Sembawang.

 

Enfin, ALPACI a représenté le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA) au 4eJakarta International Defence Dialogue, qui réunissait les hautes autorités militaires et ministérielles de quarante-six pays de la zone indo-pacifique. Ce forum annuel a pour objectif d’aborder des problèmes d'actualité et les défis auxquels les pays de la zone doivent faire face pour améliorer la sécurité de la navigation maritime, lutter contre la criminalité transnationale et encourager l'établissement de relations de coopération bilatérale et multilatérale.

 

ALPACI, au nom du CEMA, participe aux activités de coopération régionale et entretient des relations privilégiées avec l’ensemble des nations présentes sur cette zone.

 

En temps qu’ALPACI et COMSUP FAPF, l’amiral Cullerre a pour mission de garantir la souveraineté nationale dans les zones maritimes de  la Polynésie française et du Pacifique. Sa zone de compétence s’étend sur tout l’océan Pacifique, les détroits indonésiens et du méridien du cap sud de la Tasmanie à l’ouest, à la côte américaine à l’Est, à l’exception de la zone entourant la Nouvelle-Calédonie sous la responsabilité du COMSUP Nouméa.

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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 11:20
photo USMC

photo USMC

 

Apr. 4, 2014  Business Insider

 

In a bid to increase the Marine Corps' crisis-response ability, the Corps is experimenting with using tablets to provide troops with real-time intelligence, the Marine Corps Times reports.

 

Marines will be using Samsung tablets that wirelessly connect through an encrypted internal wifi network hosted on a MV-22 Osprey. The Samsung tablets are standard off-the-shelf technology that have not been modified for combat use.


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Photo gallery: Marine Corps’ mobile warriors

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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 10:30
Syrie: Washington se prépare à intensifier son soutien militaire des rebelles (agence)

 

MOSCOU, 5 avril - RIA Novosti

 

Les autorités américaines préparent un plan d'intensification du soutien militaire prêté aux rebelles syriens sur fond d'informations qui annoncent qu'ils deviennent de plus en plus actifs en Syrie, annonce samedi l'agence Reuters.

 

Selon cette dernière, qui se réfère aux sources bien informées au Pentagone, le plan prévoit des missions d'entraînement ainsi que des livraisons plus importantes d'armes à feu aux rebelles qui sont basés en Jordanie près de la frontière avec la Syrie. Parallèlement, indique l'agence, il n'est pas prévu de livrer des missiles sol-air portables et les lance-roquettes antichar.

 

Par ailleurs, les entraînements de rebelles syriens se feront avec la participation d'instructeurs militaires  en provenance de non seulement des Etats-Unis, mais également de l'Arabie saoudite, de la Jordanie, des Emirats arabes unis et de la France.

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 22:35
Hyunmoo 2 and Hyunmoo 3 missiles

Hyunmoo 2 and Hyunmoo 3 missiles

 

MOSCOU, 4 avril - RIA Novosti

 

La Corée du sud a effectué en mars un test réussi de son premier missile balistique capable d'atteindre n'importe quelle région de la Corée du Nord, a annoncé vendredi l'agence Yonhap, citant une source au ministère sud-coréen de la Défense.

 

"Le missile a frappé la cible avec une grande précision", a indiqué l'agence.

 

Ce test, qui a réuni des militaires haut placés, dont le ministre de la Défense Kim Kwan-jin, s'est déroulé le 23 mars dans le nord-est du pays, à 100 km de Séoul. Il s'agissait d'un missile ayant une portée de 500 km et une charge d'une tonne. Cette puissance suffirait à détruire toutes les cibles stratégiques en Corée du Nord, y compris les abris souterrains et les silos de missiles.

 

La production en série de cette arme débutera l'année prochaine.

 

A l'heure actuelle, la Corée du sud produit des missiles d'une portée de 180 km (Hyunmu-1) et de 300 km (Hyunmu-2), ces portées étant définies dans un accord signé avec les Etats-Unis. Cependant, selon le quotidien sud-coréen The Chosun Ilbo, une directive adoptée en octobre 2012 autorise Séoul à construire des missiles ayant une portée maximale de 800 km.

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 22:30
L'armée syrienne intensifie ses opérations près de Damas

 

04 avril 2014 Romandie.com (AFP)

 

BEYROUTH - Les chars et avions de l'armée syrienne ont bombardé vendredi la localité assiégée de Mleiha, à l'est de Damas, dans une tentative de prendre ce secteur rebelle, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

 

De violents combats ont éclaté à la périphérie de Mleiha, causant la mort de huit combattants anti-régime, a ajouté l'OSDH. La veille, 22 rebelles avaient péri dans cette localité.

 

Vendredi, l'armée a mené quatre raids contre Mleiha, qu'elle assiège depuis près de six mois, à l'instar de la majorité de la Ghouta orientale, a précisé cette organisation basée en Grande-Bretagne qui s'appuie sur un large réseau de militants et de médecins.

 

Mleiha est proche de la banlieue de Jaramana, tenue par le régime et fréquemment visée par des tirs de mortier des rebelles.

 

Depuis deux jours, le régime d'Assad tente de pénétrer dans Mleiha, et les rebelles de l'Armée syrienne libre (ASL) y font face, a déclaré à l'AFP via internet un militant sur le terrain se présentant sous le nom d'Abou Saqr.

 

Selon lui, les combats sont féroces entre les rebelles et les forces gouvernementales, des soldats appuyés par des miliciens syriens et irakiens.

 

L'armée a lancé en mars 2013 une offensive pour prendre les bastions rebelles de la Ghouta orientale, et assiège complètement cette région de la périphérie de Damas depuis octobre.

 

Des dizaines de milliers de civils vivent toujours dans cette zone, avec des bombardements quotidiens et de graves pénuries de nourriture dans plusieurs villes et villages.

 

Selon l'OSDH, le manque de soins médicaux a coûté la vie à une fille jeudi dans cette région.

 

A Damas, 22 personnes ont été blessées par des tirs de mortiers sur deux quartiers du centre-ville, selon l'agence officielle Sana, qui a attribué ces attaques aux terroristes, terme utilisé par le régime pour désigner les rebelles.

 

Dans le nord, les combats ont repris dans la région côtière de Lattaquié, fief du clan du président Bachar al-Assad, où les rebelles avaient lancé une offensive il y a deux semaines.

 

Les combats, féroces, se concentraient toujours vendredi sur une colline stratégique dite Observatoire 45, selon la Commission générale de la révolution syrienne (CGRS), un réseau de militants sur le terrain.

 

Vendredi, huit combattants rebelles et huit loyalistes ont péri dans ces combats, selon l'OSDH, qui décompte plus de 300 combattants tués des deux côtés dans la région de Lattaquié ces deux dernières semaines.

 

Parmi ces morts figure le jihadiste marocain Ibrahim Benchekroun, un ancien prisonnier à Guantanamo connu sous le nom d'Abou Ahmad al-Maghrebi, qui avait combattu les troupes américaines en Afghanistan, selon la même source.

 

Dans la province d'Idleb (nord-ouest), les rebelles ont repris les localités de Babouline et Salhiyé, un an après leur chute aux mains du régime, selon l'OSDH, faisant état de 18 soldats tués dans les combats.

 

Ce progrès a resserré l'étau autour de Wadi Deif, une des dernières importantes bases de l'armée dans la province d'Idleb.

 

A Alep (nord), au moins 11 personnes ont été tuées dans un raid aérien sur le quartier rebelle d'al-Chaar, selon l'OSDH qui avait donné un précédent bilan de deux morts.

 

Des centaines de personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans des raids contre des zones rebelles de la ville d'Alep, depuis le lancement d'une offensive aérienne d'envergure en décembre.

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 21:20
Les Américains projettent d’assembler bientôt les satellites dans l’espace

 

4 avril 2014 par Jacques N. Godbout

 

Construire un satellite dans l’espace: rien de plus simple, envoyez les robots avec le matériel en orbite simple et le tour est joué, du moins si le projet Phoenix de la DARPA, une agence de la Défense américaine, se réalise.

 

À la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA, «Agence pour les projets de recherche avancée de défense»), ils ne sont pas de simples rêveurs.

La DARPA, comme le savent les lecteurs de 45eNord.ca, est une agence du département de la Défense des États-Unis chargée de la recherche et développement des nouvelles technologies destinées à un usage militaire.

La DARPA a été à l’origine du développement de nombreuses technologies qui ont eu des conséquences considérables dans le monde entier dont notamment les réseaux informatiques (notamment l’ARPANET qui a fini par devenir Internet)

Aujourd’hui, dans le cadre de son nouveau programme Phoenix, qui a récemment terminé la phase 1 des essais, la DARPA est à totalement repenser la façon dont les États-Unis construisent et maintiennent leur flotte de satellites.

À l’avenir, des robots seront appelés à assembler les structures modulaires des satellites, appelées satlets, qui pèsent environ 6,6 kg et contiennent toutes les fonctionnalités du satellite comme l’alimentation en énergie, les contrôles et les capteurs .

Tout cela mis en orbite par le Payload Orbital Delivery (POD), un mécanisme standardisé conçu pour amener en orbite en toute sécurité une grande variété d’éléments comme les satellites de communication commerciaux et, à l’avenir, les satlets, les composantes des satellites qui pourront dorénavant être construits dans l’espace.

«La Phase 1 [des essais, ndlr] a non seulement démontré la faisabilité de nos outils robotiques techniques et d’assemblage, mais aussi validé le concept que nous pourrions construire de nouveaux satellites sur orbite en assemblant les satlets dans l’espace», a déclaré David Barnhart , directeur du programme de la DARPA , dans un communiqué, ajoutant «Ces succès pourraient éventuellement conduire à la capacité révolutionnaire de créer de nouveaux systèmes spatiaux en orbite vraiment évolutifs à une fraction des coûts actuels».

À l’heure actuelle, les satellites sont très coûteux, très longs à développer, et ils doivent être conçus pour pouvoir rester longtemps en orbite sans mises à niveau ou réparations, tous des facteurs ce qui détermine en fin de compte la taille, la complexité et le coût du satellite .

Les technologies développées par le programme Phoenix permettraient alors d’inspecter les satellites, de les entretenir, de les réparer, de remplacer un élément usé, et d’ajouter ou mettre à niveau les capacités[du satellite]», a déclaré Barnhart. «Ces capacités permettraient aux systèmes spatiaux d’avoir, pour la première fois, la flexibilité, l’accessibilité et la résilience», qu’ont les systèmes terrestres.

Pour la phase 2 de Phoenix, la DARPA a accordé huit contrats à des entreprises dont Busek, Honeybee Robotics et Oceaneering .

L’année dernière, la DARPA avait également annoncé une percée dans la technologie des satellites: un satellite gigantesque fait de plastique durable capable de couvrir 40 pour cent de la surface de la terre .

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 20:45
Serval : point de situation du jeudi 3 avril

 

04/04/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 80 sorties, dont 30 effectuées par les avions de chasse, 30 dédiées aux missions de transport et 20 aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

Jeudi 27 mars, le DLAO 5 (détachement de liaison et d’appui opérationnel n°5) et quelques éléments du bataillon malien « SIGUI » ont effectué une AMP (assistance médicale à la population) au sein du dispensaire de TAGHLIT (village situé au nord-est du pays). Compte tenu des attendes manifestée à cette occasion par la population, cette action offre aux FAMA, ainsi qu’à l’administration, une possibilité d’exploitation dans la durée.

 

Mercredi 2 avril, dans le secteur de TOMBOUCTOU, les forces de sécurité maliennes appuyées par le DLAO4 ont conduit une opération de reconnaissance qui a abouti à la découverte d’une cache d’armes. Les forces armées maliennes, composées d’une section FAMA, d’un groupe génie et d’une section de la garde nationale malienne, étaient appuyées à cette occasion par le DLAO4. Elles se sont rendues à environ une trentaine de km au nord-ouest de Tombouctou, afin de contrôler un renseignement faisant état de la présence éventuelle d’une cache d’armes. Après reconnaissance, un dépôt de munitions a été mis à jour. Il contenaitune dizaine d’obus de 106mm, quelques charges propulsives, une trentaine de fusées de CHICOM, une dizaine de roquettes PG9 et une cinquantaine de charges propulsives de roquette PG9. Cette découverte porte un nouveau coup aux groupes armés terroristes, en les privant de leurs ressources et en poursuivant la pression exercée sur leur logistique.

 

Le même jour, dans la soirée, lors d’une mission de surveillance dans la zone Est du massif du TIGHAGHAR, les forces françaises ont détecté une présence terroriste localisée autour d’un véhicule. Après confirmation de la nature de ces éléments, la force serval a engagé ses moyens aériens pour les neutraliser. Cette action a conduit à la destruction du véhicule et d’une cache d’arme.

 

Enfin, le lundi 31 mars, le général de division Marc FOUCAUD, commandant la force SERVAL, a pris le contrôle opérationnel de la force Epervier au Tchad. La France est d’ores et déjà présente militairement dans la bande sahélo-saharienne et a choisi de placer les forces qui s’y trouvent sous un commandement régional unique. Il s’agit d’une mesure destinée à accroître les synergies en vue de lutter encore plus efficacement contre une menace terroriste qui se joue des frontières. D’autres étapes marqueront cette montée en puissance, dont l’apogée sera marquée par la création d’un poste de commandement unique des opérations à Ndjamena, au Tchad.

 

Le 1eravril 2014, à Bamako, le général Marc Rudkiewicz a pris le commandement de la Mission Européenne d’Entraînement au Mali (EUTM Mali). Il succède au général Bruno Guibert. Au cours de sa première année, la Mission Européenne d’Entraînement au Mali a assuré la formation de quatre groupements tactiques interarmes (GTIA) qui sont accompagné sur le terrain par 5 détachements de liaison et d’assistance opérationnelle (DLAO) de la force Serval.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : point de situation du jeudi 3 avrilServal : point de situation du jeudi 3 avril
Serval : point de situation du jeudi 3 avril
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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 20:45
Sangaris : Déploiement de la force dans l’est de la Centrafrique

 

04/04/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 28 mars 2014, le groupement tactique inter-armes (GTIA) « Scorpion » de la force Sangaris est entièrement déployé sur l’axe reliant Bangui à l’est de la Centrafrique. Il y conduit des missions de reconnaissance et de sécurisation, afin de protéger la population et d’appuyer le déploiement de la MISCA dans l’est du pays.

 

Parti du camp de M’Poko à Bangui, le GTIA « Scorpion » a emprunté l’axe en direction de Sibut, premier point à atteindre. Les éléments de reconnaissance n’ont rencontré aucune opposition, et la traversée des villages de Sibut, Grimari, Bambari et Ippy s’est faite sans difficulté. Ce déploiement a pour objectif d’étendre au reste du pays le contrôle de l’application des mesures de confiances et d’interdire toute tentative d’exaction à l’égard de la population.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

 

Reportage photos

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 20:45
EFS : Visite du COMANFOR SERVAL

 

 

04/04/2014 Sources : EMA

 

Les 17 et 18 mars 2014, le général de brigade Louis Duhau, commandant les Eléments Français au Sénégal (COMELEF EFS), a accueilli le général de division Marc Foucaud, commandant la force « SERVAL » (COMANFOR SERVAL) accompagné par des officiers supérieurs de son état-major.

 

Durant la journée du 17, les généraux Foucaud et Duhau ont rencontré respectivement son Excellence Monsieur Macky Sall, Président de la République du Sénégal, son Excellence Monsieur Jean-Félix Paganon, Ambassadeur de France au Sénégal, le général de corps d’armée Mamadou Sow, chef d’état-major général des armées sénégalaises (CEMGA), le général de brigade Cheikh Gueye, chef d’état-major de l’armée de terre sénégalaise (CEMAT) et enfin, Monsieur Said Djinnit, représentant spécial du Secrétaire général (RSSG) des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest.

 

La seconde partie de la matinée a été l’occasion, pour les deux généraux, de rencontrer son Excellence Madame Cristine Diaz, Ambassadrice d’Espagne au Sénégal et le détachement espagnol « MARFIL » (« Ivoire » en français) stationné au sein de l’escale aéronautique militaire des EFS. Lors de cette rencontre, le général Foucaud a pu mesurer toute l’importance du soutien apporté par le détachement « MARFIL » au profit de Serval. Le général Duhau a aussi souligné l’importance de ce détachement espagnol qui permet aujourd’hui aux EFS de pouvoir assurer ses actions de formation dans toute la sous-région et en Mauritanie.

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 20:40
RUSI Briefing Examines Possible Russian Military Strategies Against Ukraine

 

RUSI News, 4 Apr 2014 By Dr Igor Sutyagin, Research Fellow, Russian Studies; Professor Michael Clarke, Director General

 

With elections set to be held in Ukraine in May, the relationship between Russia and Ukraine is about to enter a critical, and perhaps more dangerous period. Russian military planners may take the opportunity to intervene before further erosion of the combat effectiveness of their troops.

Based on current knowledge, expert insight and research, RUSI has published a briefing setting out four military scenarios that now have to be factored into the political calculations for both sides.

They are not predictions nor are they a complete picture of a complex and dynamic situation. Nevertheless, the military dispositions of Ukrainian and Russian forces are becoming more relevant to the political equation, and for a range of reasons they may reduce the time in which politics and negotiation can mitigate the effects of this crisis.

 

 

For media inquiries call: +44 7958 780 306

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 19:35
Mitsubishi F-2

Mitsubishi F-2

 

4 avril Par Edouard Pflimlin, chercheur associé à l’IRIS, et Yann ROZEC, diplomé d’IRIS Sup’

 

Le Japon a adopté mardi 1er avril de nouveaux principes concernant les exportations d’armes. La situation économique difficile du Japon et l’arrivée au pouvoir du conservateur Shinzo Abe avaient créé un contexte favorable à un éventuel assouplissement des règles encadrant sévèrement les exportations depuis cinquante ans. Désormais, le Japon pourra vendre des armes, y compris à l’ONU, afin de contribuer à la sécurité de ses intérêts et participer à des coopérations internationales (1). Les restrictions sont dorénavant réduites uniquement aux pays en guerre et ou sous embargo des Nations Unies.



Edictés en 1967, trois principes régissaient les exportations japonaises : aucune vente ne peut être destinée aux pays du bloc communiste, aux pays sous embargo du Conseil de Sécurité de l’ONU et aux pays en guerre(2). En 1976, le Collateral Policy Guideline déclare que le gouvernement du Japon « ne promouvra pas les exportations d’armes, quelle que soit la destination » (3). Dans les faits, il s’agissait d’une interdiction complète des exportations. Très contraignantes, ces règles ont été peu à peu remises en question.
 

A partir de 1983, le Japon a cependant accepté de livrer de la technologie de défense aux États-Unis seulement. La coopération industrielle et les possibilités d’exportation vers les USA ont été envisagées notamment dans le cadre de l’avion de combat FSX et aussi dans le cadre du programme d’Initiative de défense stratégique (IDS plus connu sous le nom de "Guerre des étoiles") avec la coopération pour la défense antimissiles.
 

20 ans plus tard, en 2004, la suppression de ces principes a été envisagée, notamment par le directeur de l’Agence de Défense S. Ishiba, mais finalement, seule une exception générale avait été accordée au profit des Etats-Unis (4). Le point 7 de la Politique japonaise en termes de contrôle des exportations d’armes incluait les exportations de technologies dans les restrictions, si bien que les transferts de technologies ne pouvaient être destinés qu’aux seuls Etats-Unis (5). Le développement conjoint du missile antimissile SM-3 avec les Etats-Unis a marqué un premier pas en ce sens puisqu’une dérogation est négociée pour une vente export vers des pays alliés (6). En 2011, le précédent Premier ministre japonais, M. Yoshihiko Noda, s’abritant derrière le contexte de lutte contre le terrorisme, a assoupli une première fois ces règles. « La principale caractéristique de ces nouveaux standards était d’autoriser l’exportation dans les cas impliquant les opérations de maintien de la paix et les efforts de coopérations internationales ainsi que les cas de développement et de production internationaux de systèmes d’armes » (7). Cette atténuation permet la vente de dix patrouilleurs aux Philippines dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la piraterie.(8)

Ces nouvelles lignes directrices en matières d’exportations d’armes sont un pas de plus vers une normalisation du Japon, telle que souhaitée par le Premier ministre Shinzo Abe.
 

Perspectives offertes

Ce dernier est désireux d’étendre les liens de la défense japonais au-delà des États-Unis à d’autres pays asiatiques. Le Japon fournit déjà la Garde côtière des Philippines avec des navires de patrouille et négocie la vente à l’Inde d’avions amphibies de recherches et de sauvetage US-2, construits par le conglomérat industriel ShinMaywa.
 

Ce nouvel assouplissement des conditions d’exportation devrait donc offrir de nouvelles opportunités pour l’industrie de défense japonaise et les alliés de Tokyo.
 

Désormais, le Japon pourrait par exemple autoriser ses poids lourds de l’industrie de défense Mitsubishi Heavy Industries, Kawasaki Heavy Industries ou IHI à livrer des équipements militaires à des gouvernements luttant contre la piraterie maritime ou à équiper des armées de nations amies d’Asie du Sud-Est. Outre les Philippines, il pourrait ainsi être question de l’Indonésie, du Vietnam ou d’autres pays riverains de la mer de Chine méridionale qui s’inquiètent, comme le Japon, des ambitions maritimes grandissantes de la Chine. Tokyo pourrait notamment leur vendre des navires d’occasion.
 

Les nouvelles règles vont permettre le développement et la production d’armes en partenariat avec les Etats-Unis et des pays européens, ainsi que l’exportation d’équipements militaires à des fins pacifiques et humanitaires, comme dans le cas de missions de maintien de la paix de l’ONU.
Le Japon produit déjà un grand nombre de ses armes sous licence de sociétés de défense des États-Unis et il développe en commun avec ceux-ci la dernière version du missile antimissile SM-3 mais il a peu de systèmes intégrés domestiques. Aussi des sociétés de défense japonaises voient des opportunités dans des développements en commun avec des entreprises étrangères ou pour fournir des composants.
 

Le gouvernement de M. Abe a fait valoir que les restrictions doivent être assouplies pour permettre au Japon de participer à des projets de développement d’armes de nouvelle génération, qui sont complexes, coûteux et internationaux. Un exemple souvent cité est le F-35 Joint Strike Fighter, développé par les États-Unis en partenariat avec huit autres pays, que le gouvernement de M. Abe a d’ailleurs ajouté à une liste d’exceptions à l’interdiction d’exportation d’armes qui a été publiée l’an dernier. Tokyo en a acheté une quarantaine d’exemplaires.
 

Des exportations très encadrées

Les projets de coopération devraient se multiplier. Toutefois, des contraintes demeurent. Une procédure encadre les exportations et la coopération. Dans le nouveau régime, les ministères de la défense, des affaires étrangères et du commerce effectueront normalement les contrôles. Le Conseil de sécurité nationale (NSC), un organisme lancé en décembre 2013 pour accélérer la prise de décision en matière de défense et de politique étrangère, décidera d’autoriser les exportations lorsque les transactions sont considérées comme importantes et nécessitent de la prudence. Le gouvernement publiera aussi des rapports annuels sur les équipements approuvés pour l’exportation par les ministères mentionnés et dévoilera certaines informations sur les affaires traitées par le NSC.
 

Par ailleurs, Tokyo précise toutefois qu’il ne vendra pas d’armes létales comme des tanks ou des avions de chasse. Le gouvernement Abe n’aura donc pas les mains totalement libres. Selon un récent sondage réalisé en février par l’agence de presse Kyodo, près de 67 % des Japonais seraient opposés à des exportations d’armes. Il y aura un travail de conviction et de persuasion à mener s’il veut aller encore plus loin.

Hormis son opinion publique, celle de son grand voisin, la Chine, importe. Pékin s’inquiète, a déclaré mardi 1er avril 2014 Hong Lei, porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois. « Nous espérons que la partie japonaise pourra tirer des leçons de l’histoire et prêter attention aux inquiétudes de ses voisins asiatiques quant à la sécurité », a-t-il souligné. Du côté de la Corée du Sud, c’est le maximum de « transparence » qui est jugé indispensable dans la mise en œuvre des nouvelles lignes directrices.
 

Au total, si le Japon doit tenir compte de son opinion et de celles de certains de ses voisins, « les nouvelles conditions permettront au Japon de développer conjointement des armes avec ses alliés et de donne à son industrie de défense accès à de nouveaux marchés et de la technologie de pointe », souligne à juste titre la BBC. C’est d’ailleurs avec Londres et les entreprises du Royaume-Uni que sont envisagées des coopérations en matière d’industrie de défense.
 

La visite début avril 2012 du Premier ministre britannique David Cameron, qui a rencontré à Tokyo son homologue Yoshihiko Noda, a ouvert la voie à une coopération industrielle sur certains projets d’armement. Un cadre de coopération en matière d’équipement de défense signé entre les deux nations en juillet 2013 le confirme. La première collaboration attendue concerne la protection chimique, bactériologique, radiologique et nucléaire. Plus largement, certains experts estiment que cet accord pourrait ouvrir la voie à des exportations d’armement plus conséquentes.
 

La France, qui a marqué à plusieurs reprises son intérêt stratégique pour l’Asie, envisage aussi une coopération en matière de défense. Elle a d’ailleurs été discutée lors de la visite du président François Hollande au Japon en juin 2013. La visite attendue de Shinzo Abe en mai en France pourrait être l’occasion d’annoncer des coopérations dans différents domaines (hélicoptères, propulsion sous-marine et drones sous-marins notamment).
 

(1) « New arms exports principles, guidelines are adopted by Abe cabinet », Japan Times, 1er avril 2014.
(2) Site du ministère des Affaires Etrangères du Japon, Japan’s Policies on the control of Arms exports, MOFA.
(3) Japan’s Policies on the control of Arms exports, MOFA
(4)Guibourg DELAMOTTE, La politique de défense du Japon, Presses universitaires Françaises, Paris, 2010, p. 255.
(5) Site du Ministère des Affaires Etrangères du Japon, Japan’s Policies on the control of Arms exports, MOFA.
(6)John GREVATT, « Japan moves closer to standart missile 3 export accord », Jane’s Defense Weekly, 27 mai 2011.
(7) « Noda administration bids farewell to arms export ban », The Asahi Shimbun, 28 décembre 2011
(8) « Japan grants PH soft loan for 10 patrol boats », Manila Standard Today, 14 février 2013.

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 19:15
La Turquie accepte enfin le premier de ses dix A400M

L'armée de l'air turque a formellement accepté le premier de ses A400M commandés

 

04/04/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Airbus Defence & Space a remis à la Turquie son premier avion de transport militaire avec un retard de plus de trois mois. Ankara a tenté de marchander pour obtenir de nouveaux avantages.

 

Enfin... Airbus Defence & Space a remis ce vendredi à la Turquie le premier de ses dix avions de transport militaire A400M commandés avec un retard de plus de trois mois sur le calendrier fixé. L'armée de l'air turque avait estimé en décembre que l'appareil en voie de livraison n'était pas conforme au contrat signé. Ce qui avait particulièrement agacé le directeur général d'Airbus Group, Tom Enders, qui avait reproché fin février à la Turquie de marchander au lieu de prendre livraison de son premier. Il avait jugé la situation "inacceptable".

L'armée de l'air refusait depuis décembre dernier de prendre livraison de cet appareil, le troisième de la série d'un programme multinational. Le directeur général Tom Enders avait expliqué le blocage "par un seul mot : marchandage". Il avait exprimé l'espoir que cette "situation de plus en plus inacceptable" serait réglée rapidement, et a souhaité l'aide des autres nations qui ont commandé cet avion. "Comment peut-on augmenter la cadence de production quand on n'a pas la certitude que les clients vont prendre l'avion et qu'on est obligé de le parquer ?", s'était-il interrogé.

 

Que voulaient les Turcs ?

Selon des sources concordantes, les Turcs exigeaient un peu plus que le stipulait le contrat signé. Ce qui a entraîné de très forts marchandages entre Airbus Defence & Space et l'armée de l'air turque, qui a formellement accepté son premier A400M. Un classique en Turquie. Le secrétariat d'Etat turc aux Industries de défense (SSM) est considéré comme l'un des négociateur les plus redoutable au monde. "C'est simple avec eux, à la fin de la négociation vous n'avez plus de marges", ironise un industriel. Le groupe turc Turkish Aerospace Industries (TAI) est dans le programme A400M est déjà impliqué dans le partage de la charge de travail. Il a 5,56 % du programme. Soit 7,2 % de la partie aérostructures de l'appareil : soit une partie du fuselage, des portes et des ailerons et spoilers.

La Turquie devraient en principe recevoir cet été son deuxième appareil destiné à remplacer les vieux C-160 Transall. A suivre d'autant que le secrétaire d'Etat turc aux Industries de défense (SSM), Murad Bayar, a dû démissionner en début de semaine à la suite d'un nouveau scandale. Réputé proche du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, il a été victime de la diffusion sur internet (YouTube) d'une réunion confidentielle de sécurité où les Turcs envisageaient de faire bombarder un village turc depuis la Syrie pour pouvoir s'impliquer directement dans le conflit syrien. Du coup, Ankara avait bloqué Twitter et YouTube.

 

Une première commande à l'export en 2014 ?

L'A400M, sans équivalent sur le marché des avions militaires, a été commandé à 174 exemplaires par sept pays européens (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Grande-Bretagne, Luxembourg et Turquie) et la Malaisie. La France a pris livraison des deux premiers exemplaires l'année dernière, et la Turquie devait prendre le troisième selon le calendrier de livraison convenu entre les partenaires de ce programme multinational.

Airbus Group espère décrocher une première commande à l'exportation pour cet appareil cette année. Pour l'A400M, "l'objectif est de décrocher un contrat cette année, même si ça va être très difficile", avait précisé fin janvier le directeur de l'activité avions militaires au sein de la division Airbus Defence and Space, Domingo Urena-Raso, lors d'une rencontre avec l'Association des journalistes professionnels de l'aéronautique et de l'espace (Ajpae) à Séville.

Depuis que l'armée de l'air française a pris livraison de cet appareil l'été dernier, neuf pays ont déposé des demandes d'informations sur l'avion et ses capacités, avait précisé le patron du programme A400M, Cédric Gautier. Deux demandes "de clients potentiels importants" ont été déposées en janvier, après que la France a fait voler l'appareil vers la Centrafrique et le Mali, sans attendre le délai habituel d'un an pour qualifier un nouvel avion, selon Domingo Urena-Raso.

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