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28 mars 2014 5 28 /03 /mars /2014 08:20
4th Stryker Brigade Combat Team - photo US Army

4th Stryker Brigade Combat Team - photo US Army

 

March 27, 2014: Strategy Page

 

The U.S. Army is disbanding one of its nine Stryker brigades. This is part of a post-war reduction that will see ten combat brigades eliminated and army strength reduced by 80,000 personnel. The disbanded unit is the 4th Brigade of the 2nd Infantry Division. The brigade was formed in 2005 from the 2nd Armored Cavalry Regiment, a unit that has been in service since 1836. During its nine years the 4th Brigade served in Iraq and Afghanistan and suffered some 600 casualties, including 58 dead during 39 months of combat. Most of the casualties were suffered during the 2007 tour (of 15 months) in Iraq.

 

Another Stryker brigade is being formed in 2014, from the 1st Brigade of the 4th Infantry Division. Not only does the army want to hang onto nine Stryker Brigades but it also wants to buy enough of the new Double-V Hull (DVH) wheeled armored vehicles to equip all nine of the brigades with the new vehicle. But because of budget problems it looks like there will only be enough money to equip three brigades with the DVH model.

 

Stryker acquired a good reputation in Iraq and there has been a lot of foreign interest in that, and wheeled armored vehicles in general. But money is short and likely to continue to be tight for a decade or more.  So the 600 older Strykers replaced by DVH models in the DVH brigades will be put into storage along with the specialized production equipment for Stryker in the hope that eventually the money will be available. Before that some older Strykers were converted to DVH models to provide enough DVH Strykers for the third DVH brigade.

 

Stryker production is supposed to end in 2014, with 4,466 vehicles delivered since 2002. Most (96 percent) were actually delivered by 2012.

 

The DVH design is intended to improve resistance to mines (more common in Afghanistan than Iraq) by adding a V shaped bottom. This is one of the key elements of the MRAP (Mine Resistant Ambush Protected) design, but the DVH is cheaper to operate and better suited to a wider array of missions. Some of the DVH prototypes were run (via remote control), over mines and roadside bombs. These tests demonstrated that the V shaped hull made the vehicles much safer. Developing the new prototype design cost about $58 million. There are 762 DVH Strykers in service with the last of them delivered in 2013. The DVH models cost about $2.1 million each and first experienced combat in 2011. They performed as expected.

 

The army initially bought enough DVH models to equip two Stryker brigades. Each Stryker brigade has 332 Stryker vehicles. There are ten different models, but most are the infantry carrier version. The original Stryker cost about a million dollars each, plus the costs of weapons and equipment. The DVH version is 6.95 meters (22.92 feet) long, 2.72 meters (8.97 feet) high, and 2.64 meters (8.72 feet) wide. Weighing 17 tons, it has a top speed of 100 kilometers per hour and a range (on roads) of 500 kilometers. Stryker has a crew of two, a turret with a remotely controlled 12.7mm machine-gun, and can carry nine troops. A 7.62mm machine-gun is also carried and often another 12.7mm one as well.

 

The army is planning on incorporating the V shaped hull into the new Stryker 2.0 design, which makes DVH models Stryker 1.5 (unofficially). The Stryker 2 will weigh about a ton more than current models and have a more powerful engine (450 horsepower versus the current 350), plus a suspension system and other mechanical components upgraded to support up to 27 tons, larger tires, improved brakes, and improved sensors (so that troops inside the vehicle will have better awareness of what's outside). These are the major modifications, there will be several more minor ones (better air conditioning, a sniper detector, more electricity generation, and so on). Outwards appearance won't change much, other than the V shape hull.

 

Stryker 2 provides for "growth" (more armor and equipment) as well as making the vehicle more agile and reliable. The changes are based on user feedback and are considered a modernization project, not, strictly speaking, a new version of Stryker. Most of the 3,300 Strykers the army has in service have been in combat, and units headed for Afghanistan were the first to get the modernized ones. With all the budget cuts Stryker 2.0 may never see service.

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28 mars 2014 5 28 /03 /mars /2014 08:20
Le gouvernement [canadien] repousse d’un an sa décision d’achat de nouveaux avions de chasse

 

27 mars 2014 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

Dans une mise à jour publiée sur son site Internet, Travaux publics et services gouvernementaux Canada indique que désormais, la première livraison d’avions chasseurs prévue est passée de 2017 à 2018.

 

Ainsi, les quatre premiers F-35, si la décision de maintenir l’achat des avions de Lockheed Martin est maintenue, ne seraient pas livrés avant 2018.

Cela pose donc certaines questions étant donné que la mise en œuvre du projet de remplacement des CF-18 doit s’échelonner sur un certain nombre d’années, si bien que de nouveaux avions seront déjà en service alors que d’autres ne seront pas encore acquis. En 2020, les CF-18 auront atteint leur fin de durée de vie utile, et l’Aviation royale canadienne n’aura théoriquement reçu que 20 F-35, les quatre derniers devant être livrés en 2024.

Cela veut donc dire que le contrat de «financement intégral» pour les 65 avions doit être passé au plus tard en 2016, et donc une décision d’achat avant. Des experts s’attendaient à ce qu’une décision soit prise en 2013, avec une signature de contrat en 2014, mais avec la reprise à zéro du processus de remplacement de la flotte de CF-18, le gouvernement ne veut pas prendre de décision finale tant que son «Plan à sept volets» ne sera pas achevé.

 

 

Dans sa «Mise à jour annuelle de 2013», le Secrétariat national d’approvisionnement en chasseurs (SNAC) indique qu’en retardant le profil d’achat d’un an, la Défense nationale bénéficierait d’une économie du coût d’acquisition d’environ 160 millions $, mais qu’en contrepartie, il s’ensuivra une hausse des coûts du soutien.

En interview téléphonique pour 45eNord.ca, la porte-parole en matière de défense du NPD Elaine Michaud s’est dite peu surprise de cette décision de repousser l’échéancier. «C’est une situation préoccupante, a dit la députée. Il faudrait que le processus soit beaucoup plus transparent et ouvert qu’il ne l’est. [...] Des sommes considérables sont en jeu et le gouvernement nous cache des informations juste avant les prochaines élections».

Le rapport définitif de l’Aviation royale canadienne sur l’analyse complète des capacités, des coûts et des risques liés à chaque option est en cours d’examen par le SNAC et devrait être rendu public dans les prochains mois, si tout va bien.

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28 mars 2014 5 28 /03 /mars /2014 07:55
Aujourd'hui et demain (du MinDef, du CEMAT, ...)

 

 

27 mars 2014 par Henri Weill – Ainsi va le monde !

 

Aujourd'hui, lorsqu'on évoque la succession du général Ract Madoux comme chef d'état-major de l'armée de terre, les noms les plus cités sont ceux des généraux Beth, Bosser, Margueron, Ribayrol et Castres. Ce dernier, sous-chef opérations à l'EMA, a les faveurs du directeur de cabinet du ministre de la défense. "Si cela ne tenait qu'à lui, Cédric Lewandowski l'aurait déjà nommé" affirme un politique, proche de ce dossier. "Comme il a prolongé Laurent Collet-Billon, délégué général pour l'armement". Prolongation pour deux ans qui aurait été décidée "sans l'avis vraiment officiel de l'Elysée".

 

Demain, c'est-à-dire la semaine prochaine, après le deuxième tour des élections municipales. Dont le résultat s'annonce douloureux pour François Hollande qui devrait remanier. Qui sera ministre de la défense ? Jean-Yves Le Drian ? Ce n'est pas un ministre qui pose problème au chef de l'Etat. Bien au contraire. Mais, M. Le Drian a les yeux rivés sur la Bretagne et sur une situation politique qui s'annonce complexe pour le parti socialiste. Choisira-t-il la région afin de préparer les futures échéances électorales ? Ou F. Hollande le lui demandera-t-il expressément ?

 

Autre inconnue : si l'actuel ministre se succède a lui-même, conservera-t-il à ses côtés Cédric Lewandowski ? "Un dircab aux remarquables qualités de travail, qui possède un vrai sens politique mais adepte, en permanence, du passage en force" comme le dépeint un homme qui le connait parfaitement bien. Or, les circonstances nées du scrutin ne vont-elles pas exiger, à des postes-clés, des hommes nouveaux et surtout plus consensuels ?

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28 mars 2014 5 28 /03 /mars /2014 07:55
L'armée en quête de 1,5 milliard pour éviter un trou d'air dans son budget 2015

 

21/03 Alain Ruello et Solveig Godeluck – LesEchos.fr

 

Le calendrier de la vente des fréquences de la TNT est compromis. Il faudra trouver l'argent ailleurs, peut être via les investissements d'avenir.

 

Pas d'inquiétude, mais de la vigilance. Intervenant mardi en ouverture du colloque aéronautique-défense des « Echos », Jean-Yves Le Drian s'est montré serein sur la capacité de la Défense à toucher les recettes exceptionnelles, les fameuses « Rex », si vitales pour la bonne exécution de la loi de programmation militaire 2014-2019. Et de rappeler que, jusque-là, tout s'est déroulé normalement.

 

Il y a pourtant un très gros doute sur l'annuité 2015, voire au-delà, selon nos informations. La loi de programmation a prévu que les crédits budgétaires seraient abondés l'année prochaine de 1,8 milliard de recettes exceptionnelles, dont 1,5 milliard censé provenir de la vente aux enchères des fréquences hertziennes de la TNT. Ce qui, compte tenu des délais restants, n'a que très peu de chances de se réaliser (lire ci-dessous). « Le calendrier est extraordinairement tendu et suppose, pour qu'il soit tenu, qu'il n'y ait aucun grain de sable », confirme un bon connaisseur du dossier.

 

En 2013, quand la loi de programmation avait été construite, il y avait déjà une divergence d'opinions entre les ministères impliqués sur la possibilité d'engranger l'argent des fréquences en temps et en heure. Matignon avait clos le débat en promettant que la Défense pourrait bénéficier d'un « avoir » en attendant que les opérateurs télécoms ne fassent leurs chèques. Aujourd'hui, l'ampleur du résultat de ces enchères restant très flou, il est très difficile de calibrer toute avance.

 

Sans les Rex, tout chavire

 

Jean-Yves Le Drian a donc de bonnes raisons de se montrer vigilant. Lui qui a dû se battre bec et ongles face à Bercy et à Matignon pour sauvegarder l'essentiel des crédits militaires sait très bien que l'édifice de la loi de programmation est très fragile : sans les Rex (et l'exportation du Rafale), tout chavire. Dans le meilleur des cas, les recettes exceptionnelles seront bien au rendez-vous, mais il faudra les puiser ailleurs.

 

Où ? C'est ce que va devoir déterminer un groupe de travail interministériel récemment mis en place, selon nos informations. Une des hypothèses sur la table consiste à passer par une nouvelle tranche du plan d'investissement d'avenir, le PIA, à l'origine de l'essentiel des Rex de 2014, mais qui n'est pas extensible à loisir. Une autre piste pourrait consister à céder quelques actions de plus d'entreprises publiques. Certains imaginent que la solution pourrait passer par des recompositions du capital de DCNS ou de Nexter. Dans tous les cas, l'armée anticipe de gérer des décalages de trésorerie.

 

« Une solution alternative aux fréquences hertziennes est probable même si ce n'est pas la position de Matignon », affirme une source proche du dossier. L'objectif est de conclure les réflexions d'ici au vote du budget triennal, c'est-à-dire avant mi-juin.

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28 mars 2014 5 28 /03 /mars /2014 07:40
Ukraine Says 100,000 Russian Troops Near Border

 

Mar. 27, 2014 - By Dan De Luce – Defense News

 

WASHINGTON — Nearly 100,000 Russian forces have massed on Ukraine’s border, a top Ukrainian defense official told an American audience Thursday, giving a number far higher than US military estimates.

“Almost 100,000 soldiers are stationed on the borders of Ukraine and in the direction ... of Kharkiv, Donetsk,” Andriy Parubiy, chairman of Ukraine’s national security council, said via a webcast from Kiev.

“Russian troops are not in Crimea only, they are along all Ukrainian borders. They’re in the south, they’re in the east and in the north,” Parubiy said.

After its intervention in the Crimean Peninsula, Russia is plotting to foment separatist sentiment elsewhere and Kiev fears a possible incursion in the country’s east, he told the Atlantic Council, a Washington think tank.

Parubiy said any day “we might see a huge attack on the territory of continental Ukraine and we are getting ready for it.”

Although US defense officials have put the number of Russian troops closer to 20,000, a US lawmaker said Thursday that much stronger Russian forces had deployed towards Ukraine’s border.

“Over the past week we’ve seen the buildup of up to 80,000 additional Russian troops,” Rep. Mike Turner said in a statement.

Turner said the force included large numbers of armored vehicles, battle tanks, artillery, helicopters and planes.

The Republican lawmaker accused the White House of withholding “critical” information about the full scope of Russian troop movements and demanded the administration reveal what it knows to help “vulnerable allies.”

Pentagon officials previously have said more than 20,000 Russian troops — including airborne units and armored vehicles — have deployed along Ukraine’s border, a force big enough to seize control of the eastern region.

But a senior defense official expressed skepticism at Parubiy’s estimate of Russian troop strength.

“That sounds too high,” the official, who spoke on condition of anonymity, told AFP.

Russia has assured Washington that the Russian forces were there to carry out a “spring” exercise but the Pentagon on Thursday acknowledged there was no indication of any drill underway.

“We’ve seen no specific indications that exercises are taking place,” spokesman Rear Adm. John Kirby told reporters.

He declined to discuss US intelligence assessments on the possibility of a Russian attack into eastern Ukraine but said the military presence only served to aggravate tensions.

Kirby said that “regardless of the intent, it does nothing to de-escalate the tension in Ukraine.

“It does nothing to improve the stability in that part of the world.”

Parubiy said the Ukrainian government supported moves by Western countries to impose punitive sanctions on Russia and appealed for a public display of military partnership to send a signal to Moscow over its actions.

“We are calling on our partners to hold a common military exercise” that would “show that the cooperation and partnership is still there,” he said through an interpreter.

He urged “visible support, visible presence of our partners” at this moment of crisis.

The Russian troops that have deployed in Crimea were well-trained special forces, he said.

After Russia’s takeover of Crimea, Moscow had launched a new strategy aimed at disrupting Ukraine’s upcoming presidential elections in May, according to Parubiy.

Kiev authorities had “arrested” separatist leaders in the east and Moscow’s attempts to provoke street demonstrations were faltering with fewer people turning out for the protests, he said.

US President Barack Obama and NATO chief Anders Fogh Rasmussen have both denounced Moscow’s incursion into Crimea but have called for a diplomatic solution to the crisis.

NATO has bolstered its presence in Eastern Europe since Russia’s intervention, deploying radar surveillance aircraft to the area while Washington has sent F-16 fighter jets to Poland.

Obama has ruled out military action in Ukraine, which is not a member of the NATO alliance.

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28 mars 2014 5 28 /03 /mars /2014 07:40
L’Assemblée générale de l’ONU «invalide» l’annexion de la Crimée

 

 

27-03-2014 Karim Lebhour correspondant à New York, RFI

 

L’Assemblée générale de l’ONU a déclaré « invalide » l’annexion de la Crimée par la Russie avec 100 voix pour. Cette résolution n’est pas contraignante. Elle n’aura pas de conséquences légales, mais le résultat du vote avec un grand nombre d’abstentions révèle le malaise au sein de la communauté internationale.

 

Avec seulement 100 voix pour, 11 contre et 58 abstentions sur les 193 membres de l'Assemblée, cette résolution sur l’Ukraine n’est pas une démonstration écrasante de l’isolement de la Russie, comme le voulaient les Occidentaux. C’est une victoire a minima. Parmi les 58 pays qui se sont abstenus, on compte des poids lourds de la diplomatie mondiale : Le Brésil, l’Inde, la Chine, l’Egypte et un grand nombre de pays Africains, parmi lesquels l’Afrique du Sud, le Mali, le Rwanda, le Sénégal... 24 autres pays n’ont même pas participé au vote.

 

Méfiance face à l'activisme de l'Europe et des Etats-Unis

 

Une hésitation qui dépasse largement la douzaine de pays systématiquement opposée aux résolutions occidentales, pour un texte pourtant très modéré soutenant l’intégrité territoriale de l’Ukraine et le respect de la charte de l’ONU, sans mentionner la Russie. Ce vote se veut un avertissement à la Russie contre la tentation d’envahir l’est de l’Ukraine ou la Moldavie. Mais le résultat exprime surtout la méfiance d’une grande partie de la planète sur l’activisme de l’Europe et des Etats-Unis pour faire condamner l’annexion de la Crimée.

 

■ Les points abordés par la résolution de l’Assemblée générale de l’ONU

 

La résolution adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies estime que le référendum qui a conduit à l’indépendance de la Crimée « n'a aucune validité et ne saurait donc servir de fondement à une quelconque modification du statut de la République autonome [ de Crimée, ndlr] et de Sébastopol. »

 

Dans sa résolution, l'Assemblée générale « demande à tous les États, organisations internationales et institutions spécialisées de ne reconnaître aucune modification du statut de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol résultant de ce référendum et de s'abstenir de tout acte ou contact susceptible d'être interprété comme valant reconnaissance de ce statut tel que modifié. » Elle demande également « à tous les États de mettre fin et renoncer à toute action visant à rompre partiellement ou totalement l'unité nationale et l'intégrité territoriale de l'Ukraine. » La résolution plaide enfin pour « un dialogue politique direct » et enjoint aux parties prenantes à « faire preuve de retenue ».

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28 mars 2014 5 28 /03 /mars /2014 07:30
Thales, Qatar to develop hybrid aircraft

 

 

March 27 By Richard Tomkins (UPI)

 

Qatar is seeking to develop an optionally piloted aircraft and has teamed with Thales to do so.

 

Qatar’s military has set out to develop a high-performance optionally piloted aircraft with the help of Thales, the France-headquartered defense conglomerate.

 

Thales said in an announcement that a company representative and a Qatari official signed a memorandum of understanding on the project Thursday.

 

“This is an exciting prospect that Thales is looking forward to developing with the Qatar Armed Forces,” said Victor Chavez, CEO of Thales UK. “Our experience in mission systems and unmanned air vehicles will provide Qatar with a world leading solution.”

 

The Optionally Piloted Vehicle – Aircraft, or OPV-A, will be an intelligence, surveillance, target acquisition and reconnaissance system. Thales said it will be integrated with a mission systems capability to enable the optionally piloted capability, thus a hybrid between a conventional aircraft and an unmanned aircraft system.

 

Thales provided no details on a development timeline or the potential monetary value of the development effort.

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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 22:45
Support: American Troops Sent To Libya

 

March 27, 2014: Strategy Page

 

The U.S. has sent a team of American soldiers to Libya to work out details of a training program being set up in Bulgaria for the new Libyan Army. In late 2013 the U.S. agreed to establish a training facility in Bulgaria where 500 American soldiers would serve as instructors at a camp that would train 8,000 (or more) Libyan recruits in basic military skills.

 

Putting the training facility in Bulgaria avoided the possibility of the many Islamic terrorist groups active in Libya having American instructors as targets for kidnapping for murder. Many Islamic terrorist organizations in Libya see the Libyan Army as the enemy and a training facility with American staff would be a prime target. The small team of officers and NCOs will work with their Libyan counterparts to agree on what exactly the training will cover and how selection for the training will be conducted. This small team of American troops will receive a lot of protection while in Libya.

 

The first batch of 200 Libyan trainees is to go to Bulgaria soon. Some 500 soldiers from the U.S. 1st Infantry Division have been selected as instructors. Bulgaria will provide military and civilian personnel for support services and some Libyan Army officers and NCOs will be in Bulgaria to oversee the entire process.

 

While American Special Forces often train foreign troops, for jobs like this, that mainly provide basic skills, its easier, cheaper and more convenient to use regular troops (who do this sort of thing with Americans all the time.)

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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 22:40
Washington suspend ses exportations de biens et services de défense à Moscou

 

 

27 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

WASHINGTON - Les Etats-Unis ont annoncé jeudi la suspension d'exportations vers la Russie de biens et de services en matière de défense, en représailles au rattachement de la Crimée à la Russie.

 

Le département d'Etat a suspendu la délivrance de permis qui autoriseraient l'exportation d'articles et de services de défense vers la Russie, a déclaré la porte-parole adjointe du ministère américain, Marie Harf.

 

Ce gel est entré en vigueur le 24 mars et se poursuivra jusqu'à nouvel ordre, a dit Mme Harf, sans préciser ce qu'étaient ces articles de défense et quel marché cela représentait.

 

Pour punir la Russie d'avoir absorbé la Crimée, les Etats-Unis ont pris une série de sanctions, notamment des interdictions de visas et des gels d'avoirs contre des responsables russes.

 

Nous avons pris des mesures pour répondre. C'est juste la dernière réponse à Moscou, a martelé la porte-parole.

 

Plus tôt cette semaine, le Bureau de l'industrie et de la Sécurité (BIS) qui dépend du ministère du Commerce avait annoncé qu'il ne délivrait plus d'autorisations de ventes de biens et technologies à double usage, c'est-à-dire civil et militaire, vers la Russie.

 

Depuis le 1er mars 2014, le BIS a suspendu la délivrance de licences d'exportations ou de réexportations de produits vers la Russie jusqu'à nouvel ordre, selon le BIS sur son site internet.

 

Les biens à double usage sont des produits ou des technologies qui peuvent être utilisés à des fins civiles ou militaires comme par exemple des équipements pour les policiers ou militaires, des produits chimiques ou encore du matériel informatique.

 

Le département du Commerce américain régule une part importante des exportations du pays. L'année dernière le BIS a approuvé des exportations vers la Russie pour un montant d'1,5 milliard de dollars, soit trois fois plus qu'en 2012.

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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 20:56
Qatar selects Airbus A330 MRTT Multi Role Tanker Transport

 

27/3/2014 Airbus DS

 

Gulf nation will acquire two new generation tankers.

 

Airbus Defence and Space has been selected by Qatar to supply two A330 MRTT new generation air-to-air refuelling aircraft for the Qatar Emiri Air Force.

 

Qatar´s choice of the A330 MRTT makes it the seventh nation to select the type following Australia, Saudi Arabia, Singapore, the United Arab Emirates, and the United Kingdom which have ordered a total of 34 aircraft, and India which is in the final stages of contractual negotiations for six aircraft. A total of 17 aircraft are currently in service.

 

The A330 MRTT is derived from the highly successful A330 commercial airliner and proven in-service as a tanker/transport with multi-role capability.

 

About A330 MRTT

 

The Airbus Defence and Space A330 MRTT is the only new generation strategic tanker/transport aircraft flying and available today. The large 111 tonnes/ 245,000 lb basic fuel capacity of the successful A330-200 airliner, from which it is derived, enables the A330 MRTT to excel in air-to-air refuelling missions without the need for any additional fuel tank. The A330 MRTT is offered with a choice of proven air-to-air refuelling systems including an advanced Airbus Defence and Space Aerial Refuelling Boom System, and/or a pair of under-wing hose and drogue pods, and/or a Fuselage Refuelling Unit.

 

Thanks to its true wide-body fuselage, the A330 MRTT can also be used as a pure transport aircraft able to carry up to 300 troops, or a payload of up to 45 tonnes/99,000 lb. It can also easily be converted to accommodate up to 130 stretchers for Medical Evacuation (MEDEVAC). To-date, a total of 34 A330 MRTTs have been ordered by five customers (Australia, Saudi Arabia, Singapore, the United Arab Emirates, and the United Kingdom), with one (Saudi Arabia) having already placed a repeat order.

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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 19:55
Visite du CEMA à l'armée de Terre

 

 

27/03/2014 Armée de Terre

 

Le général d'armée de VILLIERS, chef d'état-major des Armées (CEMA) a choisi, pour sa première visite officielle à l'armée de Terre, de se rendre à Mailly le camp, le 24 mars 2014. En sa qualité de chef des opérations militaires, le CEMA vient à la rencontre des militaires qui seront déployés prochainement au Mali. A l'occasion de cette journée, l'armée de Terre présente au CEMA le processus de préparation opérationnelle des forces terrestres. En s'appuyant sur la déclinaison d'une séquence d'ordres, les présentations et démonstrations vont immerger le CEMA dans les opérations de la bande sahélo-saharienne.

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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 19:55
Un VLRA et un ALTV de RTD dans l'armée malienne (crédits: G Belan)

Un VLRA et un ALTV de RTD dans l'armée malienne (crédits: G Belan)

 

27 mars, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

Suite au départ de Gérard Amiel, PDG de Renault Truck Défense (RTD) (relire l’article de FOB ici) l’actionnaire Volvo en a profité pour réorganiser son activité défense-sécurité. Lancée début d’année, la nouvelle structure se met actuellement en place. Pour faire simple, il a fusion entre les structures RTD et Volvo Governmental Sales (VGGS). Désormais, une seule structure, plus légère, dirigée par Stefano Chmielewski, le président de VGGS, qui récupère de facto RTD. C’est donc un mouvement de simplification des activités de Volvo concernant l’ensemble des ventes aux états, ce qui correspond aux activités sécurité et défense du groupe (Volvo défense, RTD, ACMAT, Panhard, Mack…), accompagné d’un mouvement de rationalisation du management.  Le comité de direction passe d’une vingtaine de membres à seulement sept, mais surtout  « il n’y a plus aucune cloison entre les marques » confiait le directeur de la communication et du marketing du groupe Marc Chassillan. En bref, cela signifie, un seul service commercial pour l’ensemble des marques du groupe, un seul bureau d’étude, un seul service achat… Les commerciaux vont donc vendre sous la même casquette, les produits Volvo, Mack ou RTD. Une unité dans le management et dans le fonctionnement du groupe, toutes les anciennes équipes sont donc mélangées et travaillent sous une seule bannière.

 

RTD aujourd’hui c’est un chiffre d’affaires de 500 millions d’euros, avec l’ambition d’atteindre les 700 rapidement. Le client principal demeure la France (PVP ou VBL, mais aussi châssis du Caesar et VBCI, et bientôt VBMR et EBRC). La France est également le pays où est l’essentiel des effectifs du groupe (environ 1000), avec trois sites de production (Saint Nazaire, Marolles-en-Hurepoix et Limoges), plus quelques autres sites spécialisés (Fourchambault pour le MCO…).

 

Mais VGGS/RTD marche aussi bien à l’export, qu’il s’agisse du marché Australien ou nord-américain avec les camions militarisés Mack (U.S, Canada, Mexique), ou en Afrique, avec les produits ACMAT (Bastion, VLRA, ALTV…), surfant sur la « vague Serval » (Mali, Burkina, Tchad, Côte d’Ivoire, Sénégal… relire l’article de FOB ici). Cette mise en commun des entités du groupe Volvo permet également de lisser l’activité des sites de production. Ainsi, la chaîne d’assemblage Panhard de Marolles-en-Hurepoix, qui a rencontré une baisse importante de son activité suite à la fin des livraisons des PVP, a-t-elle récupéré la construction d’autres véhicules (ALTV ou MIDS).

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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 19:40
Tu-22M3 Beltyukov

Tu-22M3 Beltyukov

 

MOSCOU, 27 mars - RIA Novosti

 

Selon certaines informations, l'aérodrome militaire de Gvardeïskoe, près de Simféropol en Ukraine, pourrait accueillir un régiment russe de bombardiers supersoniques Tu-22M3 (code Otan : Backfire), en renfort de la flotte de la mer Noire russe, écrit jeudi le quotidien Rossiïskaïa gazeta.

 

Le corps devrait être déployé en Crimée en 2016, selon l'agence Interfax-AVN, se référant à une source anonyme du ministère de la Défense - dont les représentants officiels se refusent à tout commentaire officiel.

 

A l’époque soviétique la 2e division d'aviation de la flotte de la mer Noire comptait trois régiments de bombardiers basés à Gvardeïskoe, Vesseloe et Oktiabrskoe. Ils disposaient d'abord de bombardiers stratégiques Tu-16, puis de Tu-22 plus modernes de diverses versions.

 

Après le partage de la flotte Noire la Russie a récupéré 19 Tupolev et 20 sont restés en Ukraine. Les bombardiers russes ont dû être retirés de Crimée – une partie des avions ont été "mutés" dans la flotte du Nord, une autre partie dans la flotte du Pacifique. Les Ukrainiens, de leur côté, ont démantelé leurs bombardiers. D'après des témoins, les militaires américains qui assistaient à la découpe de ces appareils sautaient littéralement de joie. Un lieutenant-colonel américain a même avoué que le Tu-22M3 était une épine dans le pied des QG de l'Otan en Europe, qui a pu enfin être enlevée.

 

Les bombardiers stratégiques, y compris navals, sont effectivement un outil très menaçant.

 

Ce matériel a été créé pour remplir des missions dans les zones terrestres et maritimes des théâtres d'opérations. Le Tu-22M3 pouvaient tirer des missiles Kh-22 et Kh-15, ainsi que bombarder des cibles ennemies. Les militaires ont même surnommé cet avion de "dévoreur de navires". Leur utilité sur l'axe stratégique sud a toujours existé mais le contexte actuel est d'autant plus opportun pour le retour des bombardiers en Crimée.

 

Une infrastructure devra être mise en place sur la péninsule pour le déploiement de ces appareils. Il n'est pas nécessaire de rétablir tous les aérodromes où étaient basés les bombardiers stratégiques de la flotte de la mer Noire à l'époque soviétique ni d'avoir toute une division de Tupolev en Crimée. Les experts affirment que la modernisation du Tu-22M3 de ces dernières années avait démultiplié les performances opérationnelles de l'appareil. Par conséquent, si le ministère de la Défense prenait cette décision, le déploiement des bombardiers sur la péninsule devrait se limiter à un seul régiment.

 

Rappelons qu'à l'heure actuelle les unités aériennes des aérodromes militaires de Crimée de Gvardeïskoe et de Katcha sont réunies en une seule base aérienne. Elle abrite des avions de reconnaissance Su-24, amphibie Be-12, des hélicoptères d'attaque et de transport. Selon certaines informations, après la modernisation de l'infrastructure d'aérodrome des chasseurs Su-27, des avions anti-sous-marins Tu-142 et Il-38, ainsi que des hélicoptères K-27 et Ka-29 pourraient également être projetés sur la péninsule.

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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 19:35
Corée du Nord: de faux bunkers sud-coréens dans une manœuvre militaire

 

SEOUL, 27 mars - RIA Novosti

 

La Corée du Nord a mené des exercices militaires en utilisant comme cibles de faux bunkers sud-coréens, rapporte jeudi l'agence de presse Yonhap.

 

"L'armée nord-coréenne a ouvertement procédé à des exercices avec des cibles très spécifiques pour des attaques et infiltrations surprises contre des postes du Sud", a indiqué l'agence citant une source désireuse de garder l'anonymat.

 

Ces dernières semaines, le régime de Pyongyang poursuit la démonstration de sa puissance militaire sur fond d'exercices conjoints américano-sud-coréens Key Resolve et Foal Eagle.

 

Mercredi, la Corée du Nord a procédé au tir de deux missiles balistiques de moyenne portée qui sont tombés en mer après avoir volé 600 kilomètres. Auparavant, les militaires nord-coréens avaient lancé des dizaines de missiles de courte portée.

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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 18:55
Manœuvres conjointes en rade de Toulon entre la flottille amphibie et le 519e GTM

 

27/03/2014 Marine nationale

 

Un exercice de transbordement maritime s’est tenu le 25 mars 2014 en rade de Toulon avec la flottille amphibie, le 519ème Groupe de transit maritime (GTM) et le MN Tangara, navire affrété par les armées.

 

L’objectif de l’exercice était d’assurer le transbordement sur rade d’un bâtiment civil à partir des engins de débarquement amphibie-rapide (EDA-R) mis en œuvre par la flottille.

 

Le transbordement s’est effectué notamment grâce à la mobilisation d’importants moyens : un EDA-R, un peloton portuaire du 519e GTM disposant entre autres d’une grue de levage pour charger l’EDA-R et plusieurs véhicules de l’armée de Terre.

 

«L’intérêt de cette manœuvre est multiple. Il s’agit à la fois de valider la capacité de l’EDA-R à transférer du fret logistique à partir de tous les types de bâtiments civils et militaires, mais aussi de développer la capacité opérationnelle interarmées avec le 519eGTM», affirme le commandant de la flottille amphibie.

 

Au terme de 4 heures de travail, le chargement a été assuré en toute sécurité.

 

Dans le port de projection interarmées de Toulon, le 519ème GTM a pour mission de charger et décharger des matériels militaires sur des bâtiments militaires ou des affrétés, afin de soutenir les forces déployées à l’extérieur de la métropole ou engagées dans des opérations extérieures.

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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 18:50
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

27/03/2014 J. SEVERIN- Armée de Terre

 

Tous les deux ans, la Norvège invite ses partenaires de l’OTAN pour l’exercice grand froid, nommé COLD RESPONSE, regroupant 16 000 militaires de 16 nationalités différentes.

 

Dormir sous la tente par -15°, marcher des heures par temps humide, tout en restant opérationnel durant 10 jours d’exercice, tels étaient les défis qu’un groupement tactique interarmes de la 27e brigade d’infanterie de montagne a dû relever.

 

Scénario : une province est envahie. L’OTAN décide d’intervenir contre la brigade nord, composée de bataillons français et norvégiens.Deux phases se mettent alors en place. La première est défensive, les « ennemis » ont pour objectif de retenir les forces de l’OTAN durant 36 heures et ainsi les stopper dans leur progression. Une fois le délai passé, la phase offensive peut alors débuter. L’OTAN repousse les bataillons ennemis, qui doivent alors contre-attaquer.

 

Suédois, Américains, Allemands, Hollandais, Danois, Anglais… se sont alliés dans la réalisation de cet entraînement réaliste, afin que chacun apprenne à se préserver des conditions très difficiles.

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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 18:13
Près de 100.000 soldats russes massés le long de la frontière ukrainienne (Parubiy)

 

27 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

WASHINGTON - La Russie a massé près de 100.000 soldats le long de sa frontière avec l'Ukraine, a affirmé jeudi le président du conseil de sécurité nationale ukrainien, un chiffre bien supérieur aux plus de 20.000 hommes évoqué par les Etats-Unis.

 

Près de 100.000 soldats sont stationnés à la frontière ukrainienne. Ils sont prêts à frapper depuis plusieurs semaines, a déclaré Andriy Parubiy lors d'une intervention par internet depuis Kiev avec l'Atlantic Council, un cercle de réflexion basé à Washington.

 

Les troupes russes ne sont pas seulement en Crimée, elles sont le long de toute la frontière. Elles sont au Nord, à l'Est, au Sud, a martelé M. Parubiy.

 

Chaque jour, chaque nuit, on s'attend à une énorme attaque sur le territoire de l'Ukraine continentale et nous nous y préparons, a ajouté le chef du conseil de sécurité nationale.

 

Selon le Pentagone, ce sont plus de 20.000 militaires russes avec le type d'équipements et d'unités nécessaires pour une opération militaire qui se trouvent actuellement le long de la frontière russo-ukrainienne. La Russie a de son côté démenti dimanche avoir massé des troupes.

 

Un responsable américain de la Défense a semblé sceptique face aux chiffres évoqués par M. Parubiy. Cela semble trop élevé, a-t-il confié à l'AFP sous couvert de l'anonymat.

 

Le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel a toutefois indiqué mercredi que Moscou continuait de masser des troupes à la frontière ukrainienne.

 

La réalité est qu'ils continuent à renforcer leurs troupes, a affirmé M. Hagel, à qui son homologue russe Sergueï Choïgou a assuré la semaine passée que les troupes russes ne franchiraient pas la frontière.

 

Selon le responsable ukrainien, l'opération russe visant à prendre le contrôle de la province ukrainienne de Crimée disposait du nom de code +Printemps russe+. Les troupes russes, dont Moscou a démenti la présence, étaient constituées notamment de Spetsnaz très bien équipés, les forces spéciales russes.

 

Selon nos renseignements, ils commencent la prochaine étape, celle d'une stratégie politique visant à saper l'élection présidentielle en Ukraine du 25 mai, selon lui. L'égérie de la Révolution orange et ex-Premier ministre Ioulia Timochenko a annoncé jeudi sa candidature à cette élection.

 

Interrogé sur la réponse internationale aux actions de Moscou, Andriy Parubiy a dit soutenir les sanctions imposées par les Etats-Unis et l'Union européenne.

 

Il a toutefois appelé à un soutien, une présence visible des partenaires de l'Ukraine.

 

Nous appelons nos partenaires à tenir des exercices militaires conjoints afin de montrer que la coopération et le partenariat demeurent, a-t-il expliqué.

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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 17:50
How to move defence cooperation further and faster

 

 

Brussels - 27 March, 2014 EU Defence Agency

 

European defence capabilities: pool it or lose it – the first round-table discussion of the EDA 2014 annual conference – brought together a wide range of "bottom-up" and "top-down" perspectives of the challenges of moving the process forward in Europe.

 

"The alternative to Pooling & Sharing is not that every country still gets to keep their own capabilities," said Ine Eriksen Søreide, Norway’s Minister of Defence. The Nordic defence cooperation (NORDEFCO) system works, she said, because cooperation is based on practicalities and a shared strategic view. "NORDEFCO does not have a telephone number."

 

"My fear is that we risk an uncoordinated approach between countries," she said, "and the foundation to successful cooperation is trust. The difference in planning cycles for countries can be a major obstacle." She added that it takes between 15 and 20 years to plan, specify and take delivery of a submarine, one of the most costly of all military capabilities. The best way to move the process forward is to identify best cases and focus on capability shortfalls.

 

There are a number of drivers behind the process, according to General Patrick de Rousiers, Chairman of the EU Military Committee. The ability to create a capability collectively which would not be possible singly is a primary driver – so a single ship may conduct anti-piracy operations under a national flag but training and maintenance back at base is conducted collectively. Improving efficiency was the driver behind the formation of the European Air Transport Command (EATC)where 150 tactical and strategic air lift aircraft from five nations now work together. And then there are the political and industrial motivations not just to produce a single platform but to ensure it to support it for 20 or 30 years.

 

"Pooling is the way of the future," said General Sverker Göranson, Chief of Defence, Sweden. "I’m not convinced nations will necessarily lose capabilities otherwise but they could be degraded." Experience has shown that a good way to start is with just two nations and then grow from that.

 

Tim Rowntree, Director of OCCAR, spoke of the need to build confidence now that the process can and will work. "We need to learn to look objectively at what we have achieved," he said. Nations risk losing sovereign capabilities if their requirements remain diverse. "We do need to plan further ahead, to align requirements between nations… Platforms such as the A400M have shown that our industry can rise to the occasion and deliver world beating solutions."

 

Numbers can be a powerful persuader – if you can show how much can be saved through cooperation then this can be presented to policy makers and they then can be challenged to say "no", he said. And cooperation is not just an issue of long term, large scale capability developments – around 90% of urgent operational requirements have been delivered through international cooperation because many of these could not be delivered through national budgets.

 

But the changed mind-set required has not yet fully happened, said Alexander Vershbow, NATO Deputy Secretary General. Nations still show a reluctance to lose jobs or compromise on requirements. But there are positive changes, such as the emergence of the framework nation concept, where some full spectrum capability nations team with smaller nations to agree areas of specialisation and prove full capabilities between them, "so both can get more bang for the buck," he said. NATO has developed a successful strategic airlift command where C-17s are operated on a time share basis."

 

To move defence cooperation further you will have to create incentives.

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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 17:50
European Defence Matters: Speech by Pieter de Crem


Brussels - 27 March, 2014 European Defence Agency
 

Pieter de Crem - Belgian Deputy Prime Minister and Minister of Defence - outlined his commitment to a more systematic and long term approach to European Defence cooperation, in his speech at the EDA Annual Conference today.

 

He called for a "reinvigorated and strong European vision" of what role the EU wanted to assume in foreign policy and a commitment to pursue the military capabilities needed to underpin it.

 

The full text of his speech can be found here.

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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 17:50
European Defence Matters: Turning political will into practical implementation

 

Brussels - 27 March, 2014 European Defence Agency

 

In her welcoming address at the European Defence Agency’s Annual Conference "European Defence Matters" on 27 March in Brussels, Claude-France Arnould – the Chief Executive of the EDA – outlined the importance of implementing the tasks given at the European Council in December 2013. She called on those present in the room to seize the opportunity and ensure that the implementation was there to follow the political will. She finished by calling on all participants to make the most of the conference as a unique opportunity where stakeholders from throughout the European Defence Community can meet and debate.

 

Cohesion, stability, and growth

 

The first keynote speech was delivered by Greek Minister of Defence Dimitris Avramopoulos, representing the current EU Presidency. He spoke of the importance of defence as a critical pillar for European cohesion, stability, and growth. He went on to talk about the danger of a growing arc of instability on Europe’s borders, stretching from North Africa through to Ukraine, and the need for enhanced cooperation to tackle common threats to Europe’s stability. He concluded calling for an enhanced role for the EDA to put defence more permanently on the European agenda.

 

Technological developments

 

Representing the upcoming Presidency of the EU, Italian Under Secretary of Defence General Domenico Rossi warned of the threats to industry and technological innovation from budget cuts. He argued that the developments of the past might not be possible with smaller defence budgets across Europe. He reinforced the importance of the EU Council in December, saying that although we may differ on ideas, when it comes to CSDP we are often on the same page.

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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 17:50
European Defence Matters: Securing the Future Through Research and Innovation

 

 

Brussels - 27 March, 2014 European Defence Agency

 

While the first roundtable of the EDA’s annual conference "European Defence Matters" had focused primarily on capabilities, this time research, innovation, and industry took centre stage. Bernhard Gerwert, CEO Airbus Defence & Space called on European policy makers to decide what their ambitions are. He said, "we do not need special incentives, we just need programmes… Research and development is only worthwhile if we have the ambition to build the next generation of products. If we don’t have that ambition then it makes no sense to spend the money."

 

Michael Gahler, Member of the European Parliament and its Committee on Foreign Affairs & Subcommittee on Security and Defence agreed about the need to have a clear idea of what Europe wanted to achieve. He went further and called for a European defence review, to assess the situation at the moment, and to reverse the trend of industry and expertise leaving Europe.

 

He also argued strongly that that the artificial divide between civil and military research needs to be scrapped. He said "We must make use of any funds that are available." This was reiterated by Claudia Gärtner, CEO, Microfluidic ChipShop. She pointed out that for most new innovations, whether they had military or civil applications, the technology underpinning it was the same.

 

Jenny Body, President of the Royal Aeronautical Society was particularly concerned by the long term effects that current budget cuts for research and development would have. "We have to ensure that we do not lose the expertise. Remember the engineers who will build the next generation of civilian aircraft are probably only aged 3-4 today," she said. "We already face a shortfall of engineers now, if you don’t invest in research you will lose not only the technologies but the people capable of developing them in the future."

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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 17:49
European Defence Matters: Keynote Speech by Catherine Ashton

 

Brussels - 27 March, 2014  European Defence Agency

 

Catherine Ashton, Head of the European Defence Agency, High Representative of the Union for Foreign Affairs and Security Policy & Vice-President of the European Commission, keynote speech focused again on the outcomes of December’s European Council. She reinforced the calls for the implementation of the four key capabilities given to the European Defence Agency and emphasised that European Defence needs to be underpinned by the right capabilities.

Please find the full speech here.

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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 16:55
Missiles : la France et la Grande-Bretagne se marient pour le meilleur...

Au nom de la France et du Royaume-Uni, le ministère britannique de la Défense a notifié fin mars à MBDA le contrat de développement et de production du missile antinavire léger ANL

 

27/03/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Au travers du missilier européen MBDA, Paris et Londres ont décidé de poursuivre leur effort d'interdépendance dans le domaine des missiles afin d’éliminer les redondances dans le secteur.
 

Le PDG de MBDA Antoine Bouvier est aujourd'hui complètement conforté dans sa stratégie d'interdépendance dans le domaine des missiles entre la France et la Grande-Bretagne qu'il préconise depuis plusieurs années. Au nom de la France et du Royaume-Uni, le ministère britannique de la Défense a ainsi notifié fin mars au missilier européen le contrat de développement et de production du missile antinavire léger ANL/FASGW(H), pour un montant de l'ordre de 600 millions d'euros. "Ce développement commun est décisif pour engager la consolidation de l'industrie missilière franco-britannique sous l'égide de MBDA et de ses sous-traitants, dans le cadre de l'initiative One Complex Weapon", a expliqué ce jeudi le ministère de la Défense.

Le franchissement de cette étape importante du programme avait été préparé lors du sommet franco-britannique de Brize Norton le 31 janvier par la signature d'un Memorandum of Understanding (arrangement cadre) entre le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian et son homologue britannique Philip Hammond.

 

Des économies significatives  

"En travaillant ensemble et en additionnant leurs forces, la France et le Royaume-Uni dépenseront moins pour satisfaire leurs besoins militaires et contribueront à renforcer la compétitivité de MBDA face à la concurrence mondiale", a expliqué MBDA dans un communiqué publié ce jeudi. "Ce programme nous fait entrer dans une ère nouvelle de la coopération qui permettra de réaliser des économies significatives sur les programmes à venir, a fait valoir le PDG de MBDA, Antoine Bouvier cité dans le communiqué. Au lieu de mettre en commun leurs efforts programme par programme, comme c'était la règle auparavant, Français et Britanniques vont désormais coordonner leur approche des développements et des acquisitions afin d'éliminer les redondances dans le secteur des missiles ».

 

Un missile pour les hélicoptères de la Marine nationale

Cet effort franco-britannique bénéficiera aux hélicoptères qui intégreront le missile FASGW/ANL dans les années à venir. Ce missile apportera aux appareils de la marine nationale une capacité permettant de neutraliser les patrouilleurs, des vedettes rapides et des petites embarcations dans des situations de crise. Il équipera également les Lynx Wildcat AW159 de la Royal Navy. D'une masse approximative de 100 kg, ce missile aura également la capacité d'attaquer des cibles côtières et terrestres. Ce programme marquera "un progrès substantiel par rapport aux missiles Sea Skua et AS15TT" développés par MBDA respectivement au Royaume-Uni et en France, a assuré le missilier  

La Direction générale de l'armement (DGA) assurera avec la DE&S (Defence Equipment & Support), son homologue britannique, la conduite du programme ANL/FASGW(H) au sein d'un bureau de programme commun (Joint Project Office) basé à Bristol. Le programme ANL s'inscrit dans la lignée fructueuse des coopérations entre la France et le Royaume-Uni dans le domaine des missiles (Aster, Scalp, Meteor).

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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 14:50
Première participation d’un E-2C Hawkeye au Tactical Leadership Programme (TLP)



27/03/2014 Marine Nationale

 

Du 10 au 21 mars 2014, la flottille 4F a participé pour la première fois à l’exercice TLP [Tactical Leadership Program] sur la base aérienne d’Albacete en Espagne. Un E-2C Hawkeye, armé par 8 officiers et 16 officiers mariniers et équipages étaient détachés afin de réaliser et contrôler des missions aériennes d’entraînement complexes dans un cadre multinational.

 

Le TLP en 2014

Le TLP s’inscrit comme une référence pour les pays alliés et les partenaires de l’OTAN pour préparer les pilotes à devenir «chef de dispositif». Cette formation leur permet de mener des missions aériennes complexes et multinationales, former le personnel navigant et non-navigant à toutes les tactiques OTAN relatives aux opérations aériennes  et  introduire et former les nouveaux partenaires de l’OTAN aux opérations aériennes alliées. Le TLP reste une agence OTAN d’expertise dans le domaine des opérations aériennes.

C’est en soutien de cette agence que la flottille 4F a mis en œuvre ses moyens. Les équipages d’E-2C étaient employés pour contrôler des aéronefs jouant le rôle d’opposants (les «rouges») contre les dispositifs composés des stagiaires du TLP (les «bleus»), le scénario proposé a donné ainsi l’occasion de maintenir un haut niveau de condition opérationnelle dans la continuité de l’opération Bois Belleau ( déploiement du groupe aéronaval français).

 

Historique du TLP

Le TLP a été crée dans un contexte de guerre froide, en 1978. Six nations de l’OTAN (Belgique, Canada, Allemagne, Pays-Bas, USA, Royaume-Uni) reconnaissent le besoin de mutualiser leurs forces et de s’entraîner conjointement afin de réaliser des missions de défense aérienne et d’attaque au sol. Les instructeurs sont sélectionnés parmi les pilotes les plus expérimentés des forces de l’OTAN, ce qui fait du TLP le centre d’excellence européen en matière d’opérations aériennes. Le TLP inclut une phase «vol» où les pilotes apprennent à planifier, briefer et conduire d’importants dispositifs d’assaut multinationaux sous menace aérienne

Depuis l’été 2009, le TLP est installé sur la base aérienne d’Albacete en Espagne, attirant chaque année plus de nations  participantes.

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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 14:35
Satellites espions : les pays d'Amérique Latine veulent s'équiper

Les deux constructeurs Airbus Defence and Space et Thales Alenia Space vont partir chacun de leur côté dans les compétitions en Amérique latine.

 

27/03/2014 Michel Cabirol, de Santiago (Chili) – LaTribune.fr

 

Les satellites d’observation est l’un de marchés de défense les plus dynamiques de la région. Tous les constructeurs se sont donné rendez-vous à Santiago au show FIDAE, le plus grand salon de défense d’Amérique latine, qui a ouvert ses portes mardi.

 

Sous-équipée jusqu'ici, l'Amérique latine est l'un des nouveaux terrains de jeu commerciaux pour tous les constructeurs de satellites d'observation du monde entier. Et notamment pour les deux groupes tricolores, Airbus Defence & Space (ADS) et Thales Alenia Space (TAS), qui maîtrisent tous les deux les technologies clés de ces équipements de souveraineté et d'autonomie à la prise de décision.

Contrairement aux Emirats Arabes Unis et au Maroc où Paris avait exigé une offre commune, les deux constructeurs vont partir chacun de leur côté dans les compétitions en Amérique latine. C'est le cas dans les appels d'offre déjà lancés. "Nous en avons discuté mais il n'y a pas eu d'accord entre nous", explique-t-on à La Tribune. "Nous sommes partisans de laisser le marché décider", confirme une autre source. Que le meilleur gagne donc. D'autant que les offres des fabricants américains devraient être très attrayantes en termes de performances, estime-t-on. Parallèlement, les Israéliens, les Coréens (Satrec), voire les Espagnols, pourraient jouer sur les prix pour rafler la mise.  

 

Chili, le précurseur

La plupart des pays d'Amérique latine sont en train d'exprimer, voire de formaliser, un besoin dans le domaine de l'observation de la terre civile et militaire. Profitant de leur croissance, les pays qui sont prêts à se lancer dans l'achat d'un système d'observation spatiale, sont intéressés par l'identification puis le contrôle de leurs ressources naturelles sur terre comme sur mer (agriculture et pêche) ainsi que par les dossiers sécuritaires comme la lutte contre les trafics, notamment les narcotrafiquants. Et au-delà avec des enjeux de défense nationale.

C'est le Chili, qui a été le précurseur, avec le programme SSOT (nom de code : Fasat Charlie), un programme de nouvelle génération beaucoup plus performant que ceux qui existaient déjà sur le continent sud-américain (Venezuela, Brésil…). Gagné de haute lutte par ADS face au consortium américano-canadien MDA, il est opérationnel depuis 2011. "Nous voulons construire nos succès à partir de celui du Pérou, qui est un client référent et respecté dans la région", explique-t-on chez ADS. L'acquisition par le Chili d'un satellite d'observation performant a aiguisé les appétits des pays de la région et a peu à peu entrainé une dynamique en Amérique latine, où les pays ont la volonté d'acquérir une autonomie en matière d'observation spatiale.

 

Chili, vers un deuxième satellite

Satisfait de son système SSOT, Santiago pense déjà au suivant. Les constructeurs anticipent pour fin 2014, début 2015 un appel d'offre pour "Fasat Delta", le deuxième satellite qui remplacera à l'horizon de 2018 "Fasat Charlie". Soit trois ans environ pour mettre au point le futur satellite chilien. Présents au salon de défense de Santiago FIDAE, les deux constructeurs tricolores, tout comme leurs rivaux internationaux, notamment les israéliens d'IAI, très redoutés pour leur offre, ont été très actifs pour attirer les décideurs sur leur stand et chalet.

Au Pérou, ADS a également une longueur d'avance sur TAS. Lima a sélectionné la filiale spatiale du groupe Airbus pour la fourniture d'un satellite d'observation. Les négociations sont terminées. Si le contrat met du temps à être finalisé, ce ne serait aujourd'hui plus qu'une question de temps. "Nous sommes très avancés au Pérou", confirme-t-on chez ADS où on croise les doigts pour obtenir un contrat de gouvernement à gouvernement (Pérou/France) très, très prochainement.

 

Colombie puis Bolivie

En Colombie, l'élection présidentielle prévue en mai devrait retarder quelque peu le processus de sélection. Mais tous les constructeurs (ADS, TAS, Lockheed Martin, IAI, les espagnols Deimos et ITP-Seiner, ont déjà répondu aux demandes d'informations (RFI, Request for information) lancé fin 2013 par la force aérienne de la Colombie, qui elle aussi veut avoir son satellite d'observation (SOT-COL, satellite d'observation de la Terre de la Colombie).

Selon des sources concordantes, les israéliens IAI auraient fait une offre agressive… mais qui est non engageante à ce stade. "C'est prématuré de dire que les Israéliens sont favoris", assure-t-on à La Tribune. Car le processus de sélection est suspendu pendant la campagne de l'élection présidentielle. Les Colombiens devrait sans doute réélire Juan Manuel Santos. Dans ce contexte, Bogotá devrait lancer un appel d'offre vers la fin de l'été.

La Bolivie est également très intéressée par l'acquisition d'un satellite d'observation. "Les Boliviens ont identifié un besoin", souligne-t-on chez TAS, qui ne s'attend pas à un appel d'offre avant 2016. Une compétition où il faudra compter sur les Chinois, très présents en Bolivie dans le domaine des télécoms. "Ils nous ont dit que la compétition serait ouverte", précise-t-on chez ADS, qui anticipe quant à lui un appel d'offre fin 2014, début 2015. "Ils sont très intéressés par ce que l'on propose", précise-t-on dans la division spatiale d'Airbus Group. Enfin, TAS concourt actuellement sur le segment sol d'un satellite de télécoms bolivien.

 

Brésil et Mexique, deux géants qui se réveillent

Dans la continuité du projet de télécoms duals SGDC-1 remporté par TAS, le Brésil a exprimé de gros besoins avec l'acquisition de deux satellites optiques (programme Carponis) et un satellite radar (lessonia). Des projets qui pourraient se formaliser en 2015 après l'élection présidentielle prévue en octobre et qui seront également l'objet d'importants transferts de technologies (ToT). On veut croire chez ADS que la compétition reste ouverte au Brésil après SGDC-1.

Pour sa part, le Mexique devrait lancer des programmes d'observation spatiale fin 2015, début 2016. Et les deux constructeurs français ont déjà commencé à labourer le terrain en organisant avec la Direction générale de l'armement (DGA) il y a une semaine une table-ronde au Mexique.

 

L'Amérique latine, un nouveau terrain de jeu pour Airbus et Thales

Les deux constructeurs français, ADS et TAS, nourrissent beaucoup d'ambitions dans le domaine de l'observation en Amérique latine. ADS a aujourd'hui un temps d'avance sur son rival français avec la livraison au Chili du programme SSOT et avec la sélection de son offre par le Pérou. Mais TAS a réussi un véritable tour de force au Brésil dans les télécoms (SGDC-1). Et veut durablement s'implanter en Amérique latine. "Nous voulons être plus présents sur l'observation dans ces pays", assure le vice-président de l'observation de la Terre et des sciences de TAS, Michel Orman.

Pour attaquer ce marché, Thales a lancé sur FIDAE une nouvelle plateforme  HRS1 (résolution de 70 cm à 1 mètre) pour tenter de faire la différence avec ses concurrents. Un satellite qui pèse environ deux fois moins que les Pléiades (1 tonne). Soit un prix très attractif pour les clients d'autant que le lancement leur coûtera moins cher. Quant à ADS, on estime que la société a une longueur d'avance en terme de technologies par rapport à TAS, notamment grâce au carbure de silicium (SiC) très léger. ADS et son partenaire Boostec ont réussi à créer, au fil des réalisations spatiales, une véritable filière économique aujourd'hui couronnée de succès. Le SiC produit en région Midi-Pyrénées est exporté dans le monde entier.

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