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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 13:20
Red Flag : entre poussière et lumière

25 mars 2014  Belgian Defense

 

Quelque 150 militaires belges étaient présents du 24 février au 15 mars 2014 sur Nellis Air Force base (USA). Cette base américaine offre l'un des plus grands terrains d'entraînement pour les avions militaires américains et alliés. Située dans le Nevada, à une vingtaine de kilomètres de Las Vegas, elle accueillait notre détachement pour participer à l'exercice Red Flag.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 13:20
La course à l'armement technologique passe par les vols hypersoniques

 

24/03/2014 Par Julien Bergounhoux - industrie-techno.com

 

 

L'éternelle course à l'armement technologique au niveau mondial est en train de prendre un nouveau tournant. Alors que les drones occupent le devant de la scène depuis plusieurs années, le facteur de la vitesse est de nouveau d'actualité. En atteignant des vitesses hypersoniques, supérieures à Mach 5, une armée pourrait frapper ses adversaires avant qu'ils n'aient le temps de réagir.

A l'heure où les systèmes de défense aérienne deviennent de plus en plus sophistiqués et performants, le Pentagone considère le vol hypersonique (c'est-à-dire supérieur à Mach 5, qui correspond à 6150 km/h) comme un élément essentiel du maintien de sa supériorité aérienne.

En effet, alors que la plupart des missiles de croisière actuels sont subsoniques, ce type de technologie pourrait s'avérer révolutionnaire s'il parvenait à être déployé dans un cadre opérationnel. Il permettrait de contrecarrer n'importe quel système de défense en volant simplement à une vitesse trop importante pour que celui-ci puisse intercepter la menace. Cela n'est pas sans rappeler le SR-71 "Blackbird" de Lockheed, avion de reconnaissance furtif américain mis en service en 1966 et dont la vitesse en vol de Mach 3, inégalée à l'époque, le rendait capable d'échapper aux missiles anti-aériens en accélérant.

 

CONCURRENCE INTERNATIONALE

Les systèmes de défense russe, chinois et syrien sont notamment identifiés comme étant très avancés, a révélé Al Shaffer, secrétaire adjoint de la Défense pour la recherche et l'ingénierie, dans des propos rapportés par DefenseTech. Les Etats-Unis voudraient donc se prémunir en cas d'affrontement avec ces puissances étrangères, qui font elles-mêmes beaucoup de progrès non seulement en matière de guerre électronique (la pierre angulaire de l'attaque et de la défense aérienne moderne), mais également de vitesse.

Ainsi, la Chine a testé un planeur hypersonique, le WU-14, en début d'année. Lancé par un missile ballistique intercontinental (ICBM) jusqu'à 100 km d'altitude, ce prototype se détache ensuite et manœuvre jusqu'à sa cible à des vitesses qui atteindraient Mach 10. Un essai que la Chine s'est empressée de déclarer comme ne visant personne, mais qui a été ressenti par certains Outre-Atlantique comme une démonstration de force. 

L'avancée technologique des Etats-Unis en est-elle menacée? Bien que la défense aérienne des Etats-Unis soit prévue pour intercepter des cibles hypersoniques (missiles intercontinentaux), elle ne peut les détecter et traquer correctement que lorsque leur trajectoire passe par l'espace, ce qui n'est pas le cas ici, rendant une interception beaucoup plus délicate. D'autant que la Russie prépare également de son côté des armes à propulsion hypersonique, et serait beaucoup plus avancée que la Chine dans leur développement.

 

PROPULSION PAR SUPERSTATORÉACTEUR

Pourtant, le département de la Défense américain n'est pas en reste. Il travaille à la conception d'un appareil hypersonique depuis 2004 au travers d'un programme qui réunit l'US Air Force, la Darpa, la Nasa, Boeing, et Pratt & Whitney Rocketdyne. Ce programme a donné lieu à 4 vols du démonstrateur X-51A (dit "Waverider" car il chevauche sa propre onde de choc) entre 2010 et 2013, et servira à l'élaboration du projet HSSW (High Speed Strike Weapon), un missile volant à plus de Mach 5 dont la mise en service est prévue dans le courant des années 2020.

Pour atteindre ces vitesses, le X-51A a lors de son dernier vol d'abord été amené à environ 15 000 m d'altitude par un Boeing B-52H, avant d'accélérer jusqu'à Mach 4,8 en 26 secondes à l'aide d'un moteur-fusée. Après s'en être séparé, il a utilisé un superstatoréacteur (scramjet) Pratt & Whitney SJY61 pour atteindre Mach 5,1, montant à plus de 18 000 m d'altitude. Un procédé similaire à celui de son prédécesseur civil, le X-43 de la Nasa (voir ci-contre une visualisation de sa mécanique des fluides numérique lors d'un vol à Mach 7), qui avait en 2004 atteint une vitesse record de 10 461 km/h, soit Mach 9,6. Evidemment, en plus de ces démonstrateurs, un certain nombres de projets militaires américains (le X-41 CAV, le X-37B) restent encore secrets.

Les statoréacteurs (à combustion supersonique ou non) sont des réacteurs qui n'utilisent pas de pièces mobiles et dont la poussée est produite par l'éjection de gaz résultant de la combustion du carburant. Leur principal désavantage est qu'ils ne peuvent propulser un aéronef qu'une fois qu'il a atteint une certaine vitesse, mais le fait qu'ils nécessitent moins de pièces permet aussi de réduire leur coût de fabrication, un avantage non négligeable lorsqu'ils n'ont pas vocation à être réutilisés (par exemple dans le cas de missiles).

Ci-dessous une simulation du vol du X-51A en vidéo :

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 13:20
Dusty Takeoff

 

 

3/24/2014 Strategy Page

 

A C-17 Globemaster III takes off March 14, 2014, from the Geronimo landing zone at Joint Readiness Training Center, Fort Polk, La. Service members participating in JRTC 14-05 are educated in combat patient care and aeromedical evacuation in a simulated combat environment. (U.S. Air Force photo/Master Sgt. John R. Nimmo Sr.)

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 12:55
À vos marques, prêts… tirez ! Crédits 1er RCh

À vos marques, prêts… tirez ! Crédits 1er RCh

 

 

25/03/2014 J. SEVERIN - Armée de Terre

 

Du 10 au 22 mars, huit équipages du 1er régiment de chasseurs étaient à Canjuers, pour un exercice de tir à partir de blindés ERC 90 Sagaie. Un premier rendez-vous opérationnel pour les chasseurs de Conti Cavalerie, habituellement sur chars Leclerc, avant la projection d’un escadron en Côte d’Ivoire, en octobre 2014, sur ces blindés légers.

 

L’objectif fixé par le commandant du 2e escadron était d’évaluer ses hommes après 2 mois de formation sur Sagaie. Pour le BCH Yohann Beal, occupant depuis 9 ans le poste de tireur au sein d’un équipage et déjà projeté sur ce blindé au Tchad, au Sénégal et en Côte d’Ivoire : « L’ERC 90 Sagaie fait plus appel aux fondamentaux du tir et sa prise en main est beaucoup plus manuelle que le Leclerc. Pour moi, la préparation du tir en amont est nécessaire car ce blindé n’est pas équipé de capteurs. Mais s’y adapter n’est pas très difficile pour les équipages Leclerc et nous retirons autant de satisfactions. »

 

Au total, 100 obus de 90mm et plus 4 000 cartouches de 7,62 et de 12,7 mm ont été tirés par les chasseurs sur le pas de tir des Amandiers et sur le parcours de tirs de Lagne, de jour comme de nuit.

À vos marques, prêts… tirez !
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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 12:54
Mission du Centenaire de la première guerre mondiale

 

19/03/2014 Communiqués

 

La ministre de la Culture et de la Communication et le ministre délégué auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants ont présidé hier les travaux du conseil d’administration de la mission du Centenaire de la première guerre mondiale.

 

Mardi 18 mars 2014, Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, et Kader Arif, ministre délégué auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants, ont présidé la réunion de l’assemblée générale et du conseil d’administration de la mission du Centenaire de la première guerre mondiale, qui se tenait au ministère de la Culture et de la Communication.

 

En présence des représentants des 16 membres fondateurs du groupement d’intérêt public et des 13 membres adhérents, les ministres ont souligné la forte implication de l'État dans le cycle des commémorations de la première guerre mondiale, lancé par le Président de la République le 7 novembre 2013.

 

Cet effort est partagé par les collectivités territoriales, qui s’engagent activement aux côtés de la mission du Centenaire.

 

La sénatrice du Pas-de-Calais, Catherine Génisson, le sénateur de la Meuse, Christian Namy, les présidents des conseils généraux de l’Aisne et de la Marne, Yves Daudigny et René-Paul Savary ont participé ainsi à l’assemblée générale du Groupement.

 

La réunion du conseil d’administration au ministère de la Culture et de la Communication a permis de mettre en lumière la saison culturelle « Centenaire », qui a débuté depuis plusieurs semaines. De très nombreuses manifestations ayant reçu le label Centenaire attribué par le groupement d’intérêt public sont en cours ou vont bientôt commencer : expositions, spectacles vivants, films de fiction ou documentaires, suppléments dans la presse quotidienne régionale, semaines thématiques à la radio, etc.

 

La mission du Centenaire de la première guerre mondiale est un groupement d’intérêt public créé en 2012 pour mettre en oeuvre le programme commémoratif du centenaire de la première guerre mondiale, sous l’autorité du ministre délégué auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants. Le conseil d’administration de la mission du Centenaire est présidé par le général d’armée (2S) Elrick Irastorza, Joseph Zimet est le directeur général de la Mission.

 

Antoine Prost préside le conseil scientifique et Jean-Claude Narcy le comité des mécènes.

 

Plus d’informations sur : http://centenaire.org/fr

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 12:50
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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 12:50
Calendrier des think tanks à Bruxelles Mise à jour : Lundi 24 Mars2014

Mise à jour par la Représentation permanente de la France auprès de l’UE

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 12:50
Les forces spéciales testent le FRISC en Norvège

25 mars 2014  Belgian Defense

 

Le Special Forces Group belge a pris part à l'exercice Cold Response à Ramsund, en Norvège. C'est là qu'il a testé les nouveaux canots pneumatiques : Fast Raiding Interception & Special Forces Craft (FRISC). Du 10 au 19 mars, nos militaires vont évaluer les réactions de ces embarcations dans un froid extrême.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 12:50
missile Aster 30 - batterie SAMP/T photo DGA

missile Aster 30 - batterie SAMP/T photo DGA

Le missile Aster, en service en France et en Italie, réussite technique et commerciale de MBDA.

 

18 mars, 2014 Frédéric Lert (FOB)

 

Il y a tout juste un an, pratiquement jour pour jour, FOB écrivait que MBDA entrait dans une zone de turbulence. En cause, la publication des résultats pour 2012 de la filiale commune d’EADS (aujourd’hui Airbus), de BAE Systems (Grande-Bretagne) et de Finmeccanica (Italie). Des résultats que l’on pouvait résumer  par un chiffre d’affaire stable par rapport à 2011 (3 Mds €), mais surtout des prises de commandes en nette baisse (2,3 Mds€ contre 2,6 Mds€ l’année précédente) et un horizon bien sombre sur les marchés européens.

 

En présentant ce jour les résultats 2013, Antoine Bouvier, PDG du premier missilier européen (et deuxième mondial), avait le sourire : les prises de commande étaient annoncées en forte hausse pour 2013,  se hissant à 4 Mds€ malgré un environnement toujours aussi difficile. Avec notamment 2,1 Mds€ de commandes décrochées à l’export, soit un peu plus de la moitié du total. Un résultat que n’a pas manqué de souligner Antoine Bouvier. On remarquera toutefois qu’en 2012, les prises de commandes à l’export s’étaient montées à 1,4 Mds€. Si elles ont donc connu une forte hausse en 2013, c’est bien le marché domestique qui a cru le plus vite (en valeur et en proportion) l’an dernier, contrairement à toute attente.

 

Au delà des chiffres, l’année 2013 a été également ponctuée de bonnes nouvelles qui augurent bien de l’avenir : contrat de développement et de production pour le missile de combat terrestre de nouvelle génération MMP, contrats de production pour le système naval de défense anti-aérienne Sea Ceptor au Royaume-Uni et pour le missile air-air Meteor en Allemagne. L’année 2014 a également bien commencé pour le missilier, avec la confirmation d’une commande franco-britannique portant sur le missile anti navire léger (ANL). La suite sera sans doute plus ardue, avec quelques bras de fer industriels et commerciaux à venir. On attend notamment de connaître l’issue du match opposant Thales et MBDA pour la fourniture d’un réseau intégré de défense aérienne en Arabie Saoudite. En jeu, un contrat d’une valeur globale estimée à environ 4 Mds€ !

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 12:50
Unmanned Logistics Warmup

Think Defence blogger is working on a series on umanned logistics, air, sea and land.

 

By way of a warm-up, a handful of videos that demonstrates the span of potential solutions…

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 12:40
Le président ukrainien par intériem Olexandre Tourtchinov (2e G) , le Premier ministre Arseni Iatseniouk (2e D) et le ministre de la Défense Igor Tenioukh (C) le 1er mars 2014 à Kiev ( Serice de presse du PM ukrainien)

Le président ukrainien par intériem Olexandre Tourtchinov (2e G) , le Premier ministre Arseni Iatseniouk (2e D) et le ministre de la Défense Igor Tenioukh (C) le 1er mars 2014 à Kiev ( Serice de presse du PM ukrainien)

 

25 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

KIEV - Le Parlement ukrainien a approuvé mardi la démission du ministre de la Défense Igor Tenioukh, critiqué pour sa gestion de l'humiliante perte de la Crimée, et nommé à sa place Mikhaïlo Koval.

 

D'abord rejeté faute du nombre de voix suffisant, le départ de M. Tenioukh a finalement été approuvé par 228 députés et la nomination de son remplaçant par 251 voix au cours d'une séance agitée.

 

Le général Koval, né en 1956, était posté en Crimée et avait été brièvement détenu début mars par les forces pro-russes qui ont pris le contrôle de la péninsule rattachée la semaine dernière à la Russie.

 

La gestion de la crise par Kiev, accusé d'impuissance et d'improvisation, s'attirait des critiques de plus en plus vives, y compris au sein du pouvoir de transition en place depuis la chute de Viktor Ianoukovitch.

 

M. Tenioukh avait lui-même proposé sa démission devant les députés.

 

Nous avons besoin que ceux qui travaillent et prennent les décisions soient des spécialistes, des gens capables de prendre les bonnes décisions et en répondre dans des conditions extrêmes, des conditions de danger, des conditions de confrontation militaire, a déclaré le président du Parlement et président du pays par intérim Olexandre Tourtchinov.

 

L'autorité de ce dernier dans ce dossier avait été mise en cause par l'ex-champion Vitali Klitschko, qui avait menacé de demander son départ faute de changement à la tête du ministère de la Défense.

 

Après la nomination de M. Koval, M. Tourtchinov a mis au vote sa propre démission, qui a été largement rejetée, seuls deux députés l'approuvant.

 

Les forces russes et pro-russes qui ont le contrôle de la Crimée depuis trois semaines ont pris possession ces derniers jours, le plus souvent sans combat, de la plupart des bases et navires ukrainiens sur la péninsule rattachée à la Russie depuis la semaine dernière.

 

M. Tourtchinov a annoncé lundi le retrait des troupes de Crimée et leur redéploiement dans le reste du pays.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 12:35
Les USA augmentent la présence de leurs Marines en Australie

 

25.03.2014 Par La Voix de la Russie

 

Les Etats-Unis se proposent d'envoyer 1 150 nouveaux Marines à leur base en Australie. Ceux-ci se joindront à 200 militaires déjà déployés dans la base de la ville de Darwin.

 

Les Marines doivent arriver en Australie au début d'avril. Les Etats-Unis vont également transférer 4 hélicoptères de transport CH-53E et une centaines de techniciens chargés de leur entretien.

 

Au total 2 500 Marines seront déployés en Australie d'ici 2017 dans le cadre du programme de Washington visant à accroître sa présence militaire en Asie-Pacifique.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 12:30
corvette Abu Dhabi - photo Fincantieri

corvette Abu Dhabi - photo Fincantieri

The Italian-built corvette Abu Dhabi entered service in late 2012. A United Arab Emirates company, Etihad Ship Building, expects this year to open negotiations with the UAE Navy 'for a more developed' Abu Dhabi-class vessel, a company official said.

 

Mar. 24, 2014 - By AWAD MUSTAFA – Defense News



 

DUBAI — Having honed their skills on homegrown contracts, United Arab Emirates shipyards are seeking sales from their Arabian Gulf neighbors.

Over the past five years, the UAE has become the gulf’s leading hub for naval shipbuilding, as well as the maintenance, repair and overhaul of warships. Two of the biggest reasons are Abu Dhabi Ship Building (ADSB) and Etihad Ship Building (ESB), said Matthew Hedges, military analyst for the Institute for Near East and Gulf Military Analysis (INEGMA), based here.

“The UAE naval industry is a leading player in the region, with ADSB and Etihad Shipbuilding contributing a large amount to indigenous capabilities,” he said. “Other [Gulf Cooperation Council] countries can’t match the UAE capabilities.”

Another growing company is Al Seer Marine, which is becoming known for its unmanned surface vehicles.

Now the companies are touting their wares to neighboring countries.

Potential regional customers for ADSB’s flagship Baynunah corvette include the Saudi Navy, which has embarked on a US $20 billion expansion program and is said to be considering the purchase of up to a dozen new warships.

ADSB also hopes for more sales to Kuwait. In February 2013, ADSB signed contracts to supply the Kuwaiti Navy with two 64-meter landing craft, one 42-meter landing craft and five 16-meter composite fast landing craft.

Established in 1996, ADSB initially focused on naval repairs and refits, then expanded to build sophisticated warships. Today, it handles the construction, repair and refit of naval, military and commercial vessels, and has an order book that tops $1 billion.

“Through partnerships with international players, the UAE has been able to construct some of the world’s most advanced ships, with the marquee product being the Baynunah-class corvette,” Hedges said.

The UAE launched the Baynunah class with a January 2004 order for a new class of multipurpose missile corvette. Two of six under contract have been delivered, the latest in February.

The 70-meter vessels were designed in collaboration with Constructions Mecaniques de Normandie (CMN) of Cherbourg, France, as a derivative of CMN’s BR70 70-meter corvette design.

The Baynunahs will mainly be used for patrol and surveillance, minelaying, interception and other anti-surface warfare operations in territorial waters and exclusive economic zones. The vessels are to be the world’s largest steel-hulled vessels that use waterjets for propulsion.

Built on a deep-V hard-chine hull, the corvette has a shallow draft and a stealthy superstructure, a helicopter landing deck and a hangar. It accommodates a crew of 55.

 

Etihad's Programs

Etihad Ship Building — established in 2010 as a joint venture between Italian shipbuilder Fincantieri, Al Fattan Shipyard and Melara Middle East — also is looking to build on a successful 2013.

“On different fronts, Fincantieri and Etihad Ship Building have started negotiations with different gulf countries, including Kuwait, Qatar, Saudi Arabia and Iraq,” said Achille Fulfaro, ESB’s general manager. “For Qatar, Kuwait and Saudi Arabia in 2014, the negotiations will start and we will go in to deep analysis of their requirements, and we hope to create the conditions for production.”

“We expect also to start negotiations [with the UAE Navy] on a new Abu Dhabi class, for a more developed new ship in that class,” he said.

Fulfaro said ESB will base its services and production at its facilities in Abu Dhabi.

“We consider Etihad Ship Building as the lead in the gulf region, so we are making the relevant investments to be ready to produce more vessels in 2014,” he said.

But Fulfaro said his company is open to discussing new joint ventures or other work-sharing conditions.

Last year, ESB delivered two Falaj-class stealth offshore patrol vessels and an Abu Dhabi-class stealth corvette to the UAE Navy. It also won a €100 million (US $138 million) contract for services, logistics and maintenance of combatant vessels in the UAE, Fulfaro said. Last year, the company signed a contract with the Iraqi Navy as well for the maintenance of four patrol vessels at ESB.

“We signed the services contract, and Fincantieri delivered the first Falaj-class and Abu Dhabi-class vessels within the right timeframe and budget,” he said. “The trials phase has been completed with the complete satisfaction of the client, and now we expect to close negotiations on further Falaj- and Abu Dhabi-class vessels” for the UAE Navy.

The negotiations on the Falaj program are expected to be completed quickly, he said.

Among ESB’s products is the Falaj-class patrol vessel. Based on the Italian Coast Guard’s Diciotti class, it can handle a variety of missions, including patrol, surveillance, and land and surface attacks. It is also equipped to fight off air and surface weapons.

Another is the Abu Dhabi-class corvette, based on the design of the Italian Navy’s four Commandante-class vessels. The Abu Dhabis are 88 meters long and displace 1,650 tons.

To be crewed by about 70, each vessel can reach 25 knots, or deliver a range of more than 3,000 nautical miles at 14 knots.

Weapons on the corvette include two 30mm Marlin weapons stations and a 76mm naval gun.

 

Unmanned Surface Vessels

Hedges, the INEGMA analyst, said Al Seer Marine has drawn international recognition for its three types of unmanned surface vessels (USVs).

Useful for ISR, border protection and port security, the first are expected to deploy in UAE ports this year, he said.

“There is a potential in the future to arm them to protect offshore rigs and illegal smuggling,” he said.

The three variants are called Sea Serpent, Oscar and Bravo.

Sea Serpent is a 3-meter, 320-kilogram vessel about the size of a large jet ski. It has a maximum speed of 50 knots and operates on one petrol engine. Used for security around VIP yachts, they also were designed for harbor surveillance and port security.

Bravo is a rigid inflatable boat based on the Finnish-built Boomeranger that can be operated either as a remote or a piloted boat.

Oscar, an 11-meter, 6,500-kilogram boat that runs on two 500-horsepower diesel engines with water jet propulsion, is used for security patrols and is equipped with computers, sensors and software to detect and process data.

“The boats are remote-controlled through a command-and-control station, which is on land or a mother ship at sea, and are fitted with some of the most advanced robotics and surveillance equipment,” Matthew Tracy, Al Seer Marine’s USV project manager, told local media.

“Three or four boats can be controlled and used by two operators at once instead of using between 12 and 16 crew,” Tracy said.

If fitted with satellite communications gear, he said, the boats can be controlled from anywhere in the world.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 12:20
MQ-4C Triton photo Alan Radecki / Northrop Grumman

MQ-4C Triton photo Alan Radecki / Northrop Grumman

 

24.03.2014 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

Northrop Grumman et l’US Navy ont achevé la première phase d’essais du drone HALE MQ-4C Triton le 13 mars dernier. Celle-ci était notamment centrée sur l’ouverture de l’enveloppe de vol. Au total, le drone a effectué 13 vols, afin de valider près de 570 points d’essais.

 

Northrop Grumman précise que le Triton a par ailleurs atteint l’altitude 59 950 pieds.

 

Le second exemplaire du MQ-4C devrait effectuer son vol inaugural prochainement. En attendant, les deux appareils vont être transférés de Palmdale à la base aéronavale de Patuxent River, en Californie, avec quelques mois de retard.

 

L’US Navy prévoit d’obtenir 68 exemplaires du drone HALE, en complément des P-8A Poseidon déployés pour les missions ISR, de patrouille et de surveillance maritime. Le premier MQ-4C avait effectué son tout premier vol en mai 2013.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 12:20
Le Pentagone soutient les Trans[formers]

Le Transformer de la société californienne Advanced Tactics

 

24 mars, 2014 Frédéric Lert (FOB)

 

Il s’agit bien évidemment des véhicules « Transformer ». Le fantasme des véhicules à pattes imitant la démarche des animaux étant passé, vient maintenant celui des Transformer capables de passer d’un mode de déplacement à un autre : en l’espèce, du déplacement routier à la voie aérienne. Avec en plus, cerise sur le cheesecake, la capacité d’évoluer de manière autonome et de faire du Transformer au choix un véhicule piloté ou évoluant en mode drone.

 

A défaut d’être pour l’instant réaliste, le concept est fascinant : le Transformer roule en tout terrain et passe en mode hélicoptère pour franchir un obstacle naturel ou éviter une zone dangereuse. En somme il fait comme l’oiseau, ce que chantait Michel Fugain au siècle dernier. La poésie et l’efficacité opérationnelles réconciliées : on en rêvait et Advanced Tactics, société californienne créée en 2007, est en train de le réaliser. Son démonstrateur technologique offre en effet des choix techniques relativement simples, robustes et de bon goût :

 

 

photo Advanced Tactics

photo Advanced Tactics

Le point fort, tient assurément dans la motorisation : huit moteurs turbo diésels, répartis de part et d’autres du fuselage. Ce qui fait dire à la société qu’avec cette motorisation classique, son appareil coûterait moins cher qu’une seule turbine d’hélicoptère motorisant par exemple un Blackhawk. Avec ses quatre moteurs de part et d’autres du fuselage, l’appareil évite certaines complexités inhérentes à l’hélicoptère, par exemple en étant aisément stabilisable, à la manière de tous les quadricoptère télécommandés que l’on trouve actuellement dans le commerce. Pas de possibilité d’autorotation certes, mais la capacité de fonctionner avec un ou deux moteurs hors service. Et aussi la possibilité d’installer un parachute balistique dans le fuselage, comme sur les avions de tourisme, pour récupérer l’appareil en cas de panne totale de la motorisation. La propulsion au sol est obtenue un moteur indépendant avec une transmission de puissance vers les roues. Le volume en cabine offert sur le démonstrateur est peu ou prou égal à celui du Blackhawk, mais avec un encombrement général de l’appareil très inférieur. On peut glisser appareils d’Advanced Tactics sous le disque rotor du Blackhawk.

 

L’engin a réalisé des tests de roulage en décembre dernier en Californie, après trois ans de développement. Son financement, d’abord obtenu auprès du Congrès dans le cadre d’un programme visant à faire émerger des technologies innovantes, bénéficie à présent des largesses de l’US Air Force et des Marines. La prochaine étape est le développement d’un prototype, déjà appelé « Black Knight », offrant une charge utile d’environ 125 à 500 kg, avec une distance franchissable de 450 à 1000 km suivant les versions. La vitesse sur toute, une fois les moteurs repliés, serait de 100 km/h et la vitesse en vol serait du double. Advanced Tactics annonce également le développement d’une version à six rotors pour les forces spéciales.

 

On objectera que Jules Verne faisait plus fort déjà au 19ème siècle, avec le véhicule tactique de Robur le Conquérant baptisé « L’épouvante ». L’Epouvante pouvait rouler, voler et plonger sous l’eau. Mais Advanced Tactics n’a pas dit son dernier mot, la partie centrale de son engin pouvant être facilement remplacée par une coque de navire, donnant ainsi naissance à un bateau volant. Pourquoi pas ?

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 12:11
EDA Annual Conference "European Defence Matters" - draft agenda now published


25.03.2014 European Defence Agency

 

The draft agenda of the EDA Annual Conference "European Defence Matters" is available here (2014-03-18 EDA Conference 2014 DRAFT AGENDA). (Brussels, 18/03/2014)

More than 550 attendees are expected to attend

 

EDA Annual Conference "European Defence Matters" - draft agenda now published

More information : HERE

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 11:55
La base d'Istres se prépare à l'A330 MRTT

 

25/03/2014 par Guillaume Steuer – Air & Cosmos



Les travaux d'aménagement de la base aérienne 125 d'Istres pour accueillir les futurs avions-ravitailleurs A330 MRTT de l'armée de l'Air devraient commencer en septembre 2014, pour une fin prévisionnelle des travaux en mai 2018, selon un appel d'offres publié récemment par le ministère de la Défense. Le coût total de ces travaux d'infrastructure est aujourd'hui estimé à 123,8 millions d'euros, selon ce même document.

Cet appel d'offres livre également quelques détails nouveaux quant au périmètre de ce chantier et son calendrier prévisionnel. Ainsi, afin d'être en mesure d'accueillir les premiers ravitailleurs qui doivent être commandés prochainement, un nouveau centre de maintenance sera construit sur la base. Ce bâtiment, d'une hauteur "d'au moins 24 mètres", doit offrir environ 4000 mètres carrés d'ateliers et 2500 mètres carrés de stockage.

Les voies aéronautiques (bretelles, taxiways, piste) devront être rénovées, tandis qu'un parking avions pour l'accueil de neuf MRTT, dont 5 dans la "zone de défense hautement sensible" réservée aux Forces aériennes stratégiques, sera aménagé.

Par ailleurs, une quinzaine d'anciens bâtiments devraient être démolis, dont un grand hangar de maintenance (HM27). Le détachement du Centre d'expérimentations pratiques et de réception de l'Aéronautique navale (CEPA) sur la base d'Istres devrait quant à lui être "relocalisé".

La Direction générale de l'armement (DGA) doit normalement signer avec Airbus Defence & Space un contrat avant la fin de l'été pour l'achat des premiers A330 MRTT destinés à remplacer les 14 K/C-135F/R de l'armée de l'Air. L'actuelle loi de programmation militaire prévoit une commande globale de douze MRTT, dont deux à livrer avant 2019. Environ 360 M€ devraient être engagés dans ce programme d'acquisition en 2014.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 11:55
Edouard Guillaud est coopté en qualité d'administrateur au sein de Bull.

 

25/03 Par Les Echos avec nomination.fr

 

Edouard Guillaud, soixante ans, diplômé de l'Ecole supérieure de guerre navale et du cours supérieur inter-armées, est PDG d'Odas. De 1980 à 2000, il occupe divers postes dans la Marine nationale. Officier informaticien, il est également officier de marque du système de combat informatisé de porte-avions, puis officier de programmes de porte-avions. En 2002, il est nommé contre-amiral avant d'être adjoint marine au chef d'état-major particulier du président de la République jusqu'en 2004, date à laquelle il devient préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord. En 2006, il est nommé chef d'état-major particulier du président de la République, puis promu amiral en 2007. Il était chef d'état-major des armées de 2010 à 2014.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 11:50
« VOLFA 14-01 » : premier exercice majeur des forces aériennes de l’année

 

25/03/2014 Armée de l'air

 

Du 24 mars au 27 mars 2014, « VOLFA 14-01 », exercice majeur de l’armée de l’air, se déroule dans le Massif central, réunissant plus de 450 aéronefs militaires.

 

Au départ de l’ensemble des bases aériennes du territoire, tous les avions tactiques de l’armée de l’air, ainsi qu’un C 160 Transall allemand et un E2C Hawkeye de la marine nationale participent à cette première édition de l’année. L’A400M Atlas sera intégré à certaines missions, dans le cadre des expérimentations en vue de sa mise en service opérationnel à la rentrée.

 

Le thème principal de cet entraînement de synthèse est « l’entrée en premier ». Les missions menées lors de cette semaine d’exercice vont permettre de valider les savoir-faire des équipages des forces aériennes, démontrant la capacité de notre pays à rentrer seul ou en coalition sur un théâtre d’opérations. Conduites depuis le centre national des opérations aériennes de Lyon et animées par le directeur de l’exercice, les missions comprendront des opérations aéroportées réelles ou fictives ainsi que des frappes dans la profondeur ou tactiques.

 

À la tête de dispositifs complexes (COMAO), les « package leaders » et « mission commanders » (les chefs de dispositifs aériens transport et chasse de chaque mission) vont faire face à une menace air-air et une défense sol-air conséquentes. À cette occasion, le Mamba et le Crotale NG sont déployés sur le terrain. L’intégration de l’Atlas A400 M dans ce cadre tactique complexe vise à valider les procédures d’utilisation du nouvel appareil de transport dans un environnement opérationnel dense.

 

« VOLFA 14-01 » sera aussi l’occasion de parfaire l’utilisation des liaisons de données tactiques (Liaison 16 en particulier) et de poursuivre l’expérimentation de tactiques directement inspirées du retour d’expérience des opérations récentes ou en cours. Les spécialistes de l’appui à la manœuvre aérienne, notamment dans le domaine des systèmes d’information et de communications (SIC), travaillent dans l’ombre pour rendre possible l’intégration de tous les acteurs dans ces opérations.

 

« VOLFA » permet ainsi de maintenir une capacité opérationnelle élevée et un haut niveau d’expertise des combattants de l’armée de l’air.

C-160 Transall allemand, participant à l'exercice Volfa. - photo Armée de l'air

C-160 Transall allemand, participant à l'exercice Volfa. - photo Armée de l'air

C-130 Belge, participant à l'exercice Volfa. - photo Armée de l'air

C-130 Belge, participant à l'exercice Volfa. - photo Armée de l'air

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 11:50
La Russie revient dans le viseur de l’Otan

 

MOSCOU, 25 mars - RIA Novosti

 

La crise ukrainienne pourrait bien donner un second souffle à l'Otan. L’Alliance semble en effet avoir défini sa nouvelle stratégie après son retrait d'Afghanistan : les Etats-Unis et leurs alliés européens se préparent à relancer la dissuasion de la Russie. Moscou estime pour sa part que l'Otan se fait simplement "de la pub" en instrumentalisant les problèmes politiques intérieurs ukrainiens, écrit mardi le quotidien Kommersant.

 

Avant la crise ukrainienne les militaires, les politiciens et les experts des pays membres de l'Otan avaient du mal à trouver une occupation à l'Alliance après son retrait d'Afghanistan en 2014. Il avait finalement été décidé que la lutte contre le terrorisme et la cybercriminalité serait le thème central du sommet de l'Otan en septembre au Pays de Galles. Les membres de l'Alliance, notamment en UE, en avaient déduit que l'époque de l'Otan touchait à sa fin. Avaient suivi des appels à réduire les dépenses militaires et le potentiel de l'Alliance "au minimum nécessaire".

 

Tout a changé ces dernières semaines. Désormais le sommet de l'Otan devrait porter sur la sécurité collective des pays de l'Otan, notamment des membres d'Europe de l'est. Selon l'experte de la Fondation Carnegie Judy Dempsey, "après l'Afghanistan l'Alliance pourrait à nouveau s'occuper de l'Europe : le Kremlin, sans le vouloir, a offert une nouvelle vie à l'Otan".

 

Le sous-secrétaire de l'Otan Alexander Vershbow a expliqué que les prochaines démarches de l'Alliance dépendraient des actions de la Russie. Selon lui, l'Otan pourrait même revoir toute sa stratégie et la "défense collective pourrait devenir plus prioritaire que certaines missions prises en charge par l'Alliance après la Guerre froide".

 

L'Otan renforce déjà son flanc est. Le budget de la mission aérienne de patrouille des pays baltes a augmenté, des forces supplémentaires ont été employées pour les vols de reconnaissance en Pologne et en Roumanie, et des manœuvres militaires d'envergure sont en préparation.

 

Les experts occidentaux n'écartent pas la possibilité d’un déploiement par les Etats-Unis de forces armées conséquentes en Europe de l'est (entre 10 000 et 20 000 hommes, selon l'interprétation de Washington), en dépit des accords tacites avec la Russie. Qui plus est, l'Alliance pourrait également revoir la position des Etats-Unis vis-à-vis des armes nucléaires tactiques, déployées selon certaines informations en Allemagne, aux Pays-Bas, en Belgique, en Italie et en Turquie. Avant la crise ukrainienne, les habitants de ces pays appelaient à mettre un terme à cet anachronisme en supprimant les armes nucléaires américaines en Europe. Il n'en est plus question désormais.

 

Le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen a récemment déclaré que les actes de la Russie en Crimée influeraient directement sur la politique de l'Otan en matière d'armes nucléaires. Rasmussen est persuadé que les événements en Ukraine pousseront les pays membres de l'Alliance à accroître leurs investissements dans la défense. "Nous ne pouvons pas poursuivre le désarmement tandis que le reste du monde accumule des armes, et que certains les brandissent même sur nos frontières, a-t-il souligné. L'engagement prioritaire de l'Otan est de protéger et défendre notre population et nos territoires. Pour ce faire, nous devons disposer de tous les outils de dissuasion et de protection." Il considère l'intégration de la Crimée comme "faisant partie de la stratégie globale de la Russie" et craint une "invasion militaire" des régions orientales de l'Ukraine et de la Transnistrie. "Nous vivons désormais dans un monde différent de celui qui existait il y a quelques mois. Aujourd'hui, nous voyons une Russie qui parle et agit plutôt comme une ennemie de l'Otan que comme sa partenaire", a-t-il conclu.

 

Les ministres des Affaires étrangères de l'Alliance se réuniront à Bruxelles les 1er et 2 avril pour discuter des mesures à venir en ce qui concerne la Russie. L'Otan a déjà suspendu presque tous les projets de coopération pratique en cours avec Moscou, faisant une exception pour les projets cruciaux pour l'Alliance tels que le transit de marchandises en provenance d'Afghanistan par le Réseau de distribution nord via la Russie.

 

"A l'époque de la création du Conseil Otan-Russie, nos partenaires occidentaux pensaient qu'il serait à l'épreuve du mauvais temps, mais c'était une illusion", déplore une source du ministère russe des Affaires étrangères (MAE). Les politiciens russes sont convaincus que l'Otan est responsable de l'escalade des tensions. "Si l'Alliance souhaite revenir à sa vocation de la Guerre froide, ce n'est pas notre choix", a déclaré l'ambassadeur russe à l'Otan Alexandre Grouchko. Nikolaï Bordiouja, secrétaire général de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), bloc militaro-politique supervisé par Moscou dans l'espace postsoviétique, a été encore plus direct : "La tentative d'utiliser l'Otan pour faire pression sur la Russie n'est rien d'autre que la volonté de se faire "de la pub" en instrumentalisant les problèmes politiques intérieurs ukrainiens".

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 11:40
BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

 

22/03/2014 Jean Guisnel Défense ouverte - Le Point.fr

 

La polémique monte sur la vente de deux porte-hélicoptères Mistral à la Russie. Pendant ce temps, le gouvernement français joue la montre. Interview.


 

Etienne de Durand est chercheur en sciences politiques, spécialiste des relations internationales, directeur du Centre des études de sécurité de l'Institut français des relations internationales (IFRI). C'est un expert reconnu par le gouvernement, largement consulté par les ministères de la Défense et des Affaires étrangères. À titre personnel, il anime le blog Ultima Ratio. Dans la crise née de l'annexion de fait de la Crimée par la Russie, il milite pour une remise en question de la vente des porte-hélicoptères Mistral à la Russie. Jouant très clairement la montre, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian estime que rien ne presse. Il a déclaré le 20 mars que "la livraison du premier bâtiment (aura) lieu au mois d'octobre, donc la question de la suspension se posera au mois d'octobre".

 

Le Point.fr : La Russie a acheté en France deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) de type Mistral, baptisés respectivement Vladivostok, livrable en octobre prochain, et Sébastopol, livrable un an plus tard. Serait-il judicieux, selon vous, de les frapper d'un embargo ?

Etienne de Durand : Oui ! Si vous évoquez une suspension de la livraison jusqu'à plus ample informé, effectivement. Si on veut frapper la Russie, très intégrée économiquement avec l'Europe, il est difficile de lui faire mal. On va donc en rester à du symbolique, sans aucune efficacité. Ce qui peut toucher les Russes, c'est le gel de la coopération militaire. Les Allemands ont engagé cette démarche en suspendant la vente d'un simulateur de combat, et les Britanniques ont fait de même en prenant d'autres mesures. Si la France n'agissait pas, elle s'isolerait. En agissant, elle serait gênée, mais dans une moindre proportion : l'économie française dépend moins de la Russie que l'économie allemande. Il y a moins d'argent russe à Paris qu'à Londres. Et notre dépendance énergétique est beaucoup plus faible que celle des pays est-européens. En revanche, il est vrai que nous sommes exposés sur les Mistral.

 

Mais je n'ai pas souvenir que vous ayez protesté contre la vente de ces navires ! Or Poutine n'a pas commencé aujourd'hui à prendre des libertés avec le droit international... La nature du régime russe n'a pas changé avec l'annexion de la Crimée.

Mais je sais parfaitement que la nature du régime n'a pas changé ! Mon point de vue n'est pas moral, mais stratégique. Pour ne prendre que cet exemple, en 2008, le statut de l'Ossétie du Sud a été conforté par Moscou après une guerre engagée par la Géorgie. Mais ce pays, la Géorgie, ne fait stratégiquement pas partie de l'Europe. Nous n'avons pas de frontière commune avec lui. En sens inverse, la Crimée fait partie de l'Ukraine. Laquelle, pour le coup, se trouve en Europe, avec des frontières communes avec des pays membres de l'Union européenne et de l'Otan (Pologne, Slovaquie, Hongrie, Roumanie). Les enjeux ne sont pas les mêmes. L'action russe touche nos intérêts et ceux de nos plus proches alliés. Sans parler des Pays baltes. Les pays nordiques qui connaissent la Russie bien mieux que nous ne s'y trompent pas : ils sont tous inquiets. Nous, Anglais, Allemands, Français, ne pouvons pas regarder ailleurs comme si de rien n'était ! Il nous faut, dans le jargon de l'Otan, prendre des mesures de "réassurance" à leur égard.

 

Croyez-vous que Vladimir Poutine a d'autres ambitions, au-delà de la Crimée ?

Écoutez bien le discours russe, car il a changé. M. Poutine évoquait naguère les intérêts de la Russie dans son étranger proche, l'ex-URSS. Désormais, il parle du "monde russe", là où il y a des Russes. Or, regardez une carte d'Europe : ils sont très présents, y compris dans des pays européens membres de l'Otan. Aujourd'hui, la Russie fait un coup de force et modifie les frontières européennes, alors même que leur respect a toujours été un principe cardinal de la Russie, comme naguère de l'URSS. Poutine joue un jeu dangereux, car l'argument pourrait se retourner contre lui. Il évoque les droits historiques de la Russie sur la Crimée, "russe depuis 1783", très bien ! Mais que dirait-il si nous évoquions ceux de l'Allemagne sur la Prusse orientale, qui sont bien plus anciens - même si Staline a veillé à ce qu'il n'y ait plus aucun Allemand dans la région ?

 

La France pourrait appliquer une autre politique, mais elle vend des armes à des États souverains, lesquels conduisent une politique militaire dont le vendeur n'est pas partie. Est-il réaliste de vendre des armes, puis de dire "j'ai des états d'âme" quand le contrat est signé ?

Depuis 20 ans, tous les dirigeants européens ont considéré que la guerre froide était finie. Que plus jamais la Russie ne serait une menace. C'est précisément l'argument que Nicolas Sarkozy avait avancé lors de la vente des Mistral en 2010. Mais à l'inverse, nous devrions méditer les propos récents de M. Poutine, affirmant que la désintégration de l'URSS est la plus grande catastrophe géopolitique du XXe siècle. Les partisans de cette vente estimaient alors que la Russie était un partenaire difficile, mais pas menaçant, et qu'il convenait de les intégrer progressivement dans la sphère occidentale. À la lumière des événements actuels, je crois que ce fut à l'époque une erreur de vendre ces navires à la Russie. Si nous devions procéder à la suspension, voire à la résiliation de ce contrat, ce serait naturellement une mesure exceptionnelle. Mais contrairement aux pays à qui nous vendons des systèmes d'armes majeurs, la Russie est susceptible de les utiliser contre nos alliés directs. C'est bien pour cette raison que la Chine est frappée d'embargo par l'Union européenne ! Tout le monde peut le comprendre et c'est ce qu'il faudrait expliquer aux autres clients de la France. La fiabilité commerciale est un argument qui doit être mis en balance avec la fiabilité politique et la fiabilité stratégique.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 11:40
L'Ukraine évacue ses militaires et civils de Crimée

 

25.03.2014 Muriel Pomponne correspondante à Moscou - RFI
 

L'Ukraine a décidé de retirer ses troupes de Crimée où l'essentiel de ses bases est tombé en trois semaines d'occupation sous le contrôle de la Russie. Le ministre de la Défense Sergueï Choïgou a d'ailleurs été ce lundi le premier responsable du gouvernement russe à se rendre en Crimée.

 

Le ministre de la Défense russe, Sergueï Choïgou, n'a même pas attendu que toutes les bases ukrainiennes soient tombées dans l'escarcelle russe, pour se rendre en Crimée, et visiter les installations militaires russes.

A cette occasion, il a nommé le contre amiral Berezovski commandant en second de la flotte russe de la mer noire. Ce marin avait prêté allégeance à la Russsie, le 2 mars dernier, alors qu'il venait d'être nommé à la tête de la marine ukrainienne à Sebastopol.

 

Ultimatum russe

Sergueï Choïgu a précisé que les militaires ukrainiens de Crimée devaient désormais choisir, soit d'entrer dans l'armée russe, soit de quitter la Crimée. Et justement d'après l'Etat major ukrainien, environ la moitié du personnel militaire de Crimée aurait choisi de servir la Russie. Le retrait des autres militaires ukrainiens est en cours et devrait s'achever rapidement.

 

→ A (RE) LIRE : Crimée : les forces pro-russes accusées de tortures

 

Les civils aussi évacués

Ceux qui continuent à se déclarer Ukrainiens subissent les désagréables. Les familles des militaires ukrainiens sont particulièrement exposées. Alors, le président ukrainien par intérim, Oleksander Tourtchinov, a annoncé leur évacuation de la Crimée.

Depuis l’annexion de la Crimée par la Russie, les militaires ukrainiens sur place subissent quotidiennement des humiliations et des agressions de la part de forces russes. Les autorités centrales s’inquiètent donc sérieusement du sort de leurs familles et jugent leur situation dangereuse.

 

La prise en charge des évacuations

Le président ukrainien par intérim, Oleksander Tourtchinov a déclaré : « Le Conseil de sécurité et de Défense nationale a demandé au Conseil des ministres de procéder à l’évacuation de familles des militaires exposées au réel danger pour leur vie ou pour leur santé. Le Conseil des ministres a été chargé d’assurer le déplacement de familles des militaires, ainsi que de tous ceux qui seraient obligés de quitter leurs domiciles à cause des pressions et de l’agression des troupes d’occupation de l'armée russe. »

Les Russes exigeant le départ de tous les officiers ukrainiens de Crimée vers l’Ukraine continentale, il serait de toute façon difficile à leurs familles de rester sur place. Le drame d’un pays commence à apporter son lot de tragédies simplement humaines.

 

En Ukraine, la mobilisation se poursuit

Elle a été lancée par un décret présidentiel le 17 mars dernier et doit durer 45 jours. Il s'agit notamment d'étoffer les rangs de la garde nationale, destinée à épauler l'armée dans la défense du territoire. L'Ukraine dit aussi percevoir des signes inquiétants du côté d'Odessa et affirme avoir envoyé des renforts sur ses frontières sud, est et nord.

 

→ A (RE) ECOUTER : L'émission décryptage : La crise en Crimée

 

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 11:25
Sukhoi Su-35S (Su-35BM) multirole fighter

Sukhoi Su-35S (Su-35BM) multirole fighter

 

25.03.2014 Rostec

 

Negotiations on a number of potential projects will take place during the FIDAE-2014 exhibition
 

The company Rosoboronexport plans to increase the presence of Russian military equipment in Latin America. During FIDAE-2014, the company will discuss cooperation with representatives of the armed forces of Argentina, Brazil, Columbia, Peru, Uruguay, Chile, and other countries in the region.

 

FIDAE-2014, the international exhibition of military and aerospace engineering, will take place in Santiago from March 25-30, 2014. There Rosoboronexport plans to increase its contacts with Chilean partners and continue developing a productive dialogue with Latin American countries concerning topics such as industrial cooperation.

“Russia’s presence in the Latin American market will only expand. We work with practically every country in the region, and we expect that the FIDAE-2014 exhibition will open a phase of cooperation with many countries, particularly with Chile,” noted Sergei Ladygin, Deputy CEO of Rosoboronexport, who is leading the company’s delegation to the exhibition. “Some time ago we conducted rather productive talks with Chilean partners about helicopters, but then this work began to lag. We hope that while in Santiago we can resume these kinds of negotiations, as well as discussing a number of other potential projects.”

The Rosoboronexport delegation will hold a series of talks with senior members of the armed forces of Argentina, Brazil, Columbia, Peru, Uruguay, Chile, and other countries in the region.

Rosoboronexport’s schedule of joint activities includes talks with several Brazilian companies on technological cooperation, such as with the company Atlas Taxi Aero, which already actively uses the multipurpose Mi-171A1 helicopter, and the large industrial company IAS (Indústria de Aviação e Serviçios).

Foreign experts are expected to show particular interest in the combat training Yak-130 aircraft, the Mi-17 military transport helicopter, the Mi-28N military helicopter, the Su-35 multipurpose fighter jet, and the Il-76MD-90A military transport aircraft. Questions about aftermarket services and the development of service centers in the region are also expected to be discussed. Major Russian air defense systems, such as the Pantsir-S1, Buk-M2E, Tor-M2E, and Igla-S, are also expected to have great potential.

“Naturally, the Latin American market is traditionally thought of as the purview of Western European and American manufacturers. However, we offer not only military hardware and weapons that are ahead of competitors in terms of cost-effectiveness, but also technological cooperation projects. Gradually, as a result of systematic and phased work based on the principles of mutual benefit and transparency, we have been able to strengthen our position in the region,” noted Sergei Ladygin.

Russia has been a traditional participant in the FIDAE exhibition since 1994, presenting many times over the skies of Santiago the country’s best products, including Su and MiG fighter planes. In 2002, a group of Chilean parliamentarians at the exhibition familiarized themselves with the Mi-17 helicopter during a demonstration flight. Such demonstration flights were also held for the K-32 helicopter in 2008 and for the unique Be-200 amphibious aircraft in 2010.

Rosoboronexport is the only state organization in Russia authorized to export the entire spectrum of military and civilian products, services, and technologies. Part of the state corporation Rostec, Rosoboronexport is one of the leaders in the world arms market. The company accounts for over 80% of Russia’s exports of weapons and military equipment. Rosoboronexport cooperates with more than 700 enterprises and organizations of Russia’s military-industrial complex. The geography of Russia’s military-technical cooperation spans more than 70 countries.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 08:50
Sécurité nucléaire: Moscou met en garde contre une transparence excessive

 

LA HAYE, 24 mars - RIA Novosti

 

Une transparence excessive en matière de protection physique des installations et des matières nucléaires pourrait avoir des conséquences dangereuses, a indiqué lundi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov lors du 3e Sommet sur la sécurité nucléaire de La Haye.

 

"Nous attachons une importance particulière au renforcement de la sécurité de l'information concernant la protection des matériaux et des installations nucléaires. Il est nécessaire de renforcer la protection des systèmes automatisés répondant de la sécurité des installations d'utilisation de l'énergie nucléaire", a déclaré le ministre.

 

Et de rappeler que le terrorisme nucléaire figurait toujours parmi les menaces les plus graves pour la sécurité internationale.

 

"Je tiens à réaffirmer notre disposition à renforcer la coopération en matière de protection physique des matières et installations nucléaires, constituant l'ordre du jour de notre sommet", a conclu M.Lavrov.

 

Les 24 et 25 mars, la ville de La Haye accueille le troisième Sommet sur la sécurité nucléaire (SSN). 53 chefs d'Etats et 4 représentants d'organisations internationales se sont réunis dans la capitale administrative néerlandaise.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 08:50
GTK Boxer im Graben

 

24 mars 2014  Zentralredaktion der Bundeswehr 03/14 14E11002

 

Bei eisigen Temperaturen durchläuft der GTK Boxer seine Kälteerprobung im nördlichen Norwegen. Gleichzeitig trainiert dort das Jägerbatallion 292. Mitten im laufenden Geschehen rutscht ein Boxer von der Strasse in einen Graben. Aus eigener Kraft kann sich das mehr als 30 Tonnen schwere Fahrzeug nicht mehr befreien. Jetzt sind gute Ideen und internationale Zusammenarbeit gefragt, damit der GTK Boxer schnell wieder einsatzbereit ist. 

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