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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 17:40
Kiev décide de transférer ses troupes de Crimée vers l'Ukraine continentale

 

24 mars 2014 10h48 Romandie.com (AFP)

 

KIEV - L'Ukraine a décidé lundi de retirer ses troupes de Crimée, a indiqué le président par intérim Olexandre Tourtchinov, alors que l'essentiel des bases ukrainiennes sur la péninsule sont passées sous le contrôle de la Russie.

 

Le Conseil de sécurité nationale et de défense a ordonné au ministère de la Défense de redéployer les unités militaires qui se trouvent en Crimée, a déclaré M. Tourtchinov devant les chefs de groupes parlementaires.

 

La péninsule a été rattachée à la Russie vendredi dernier, malgré les sanctions et les protestations occidentales.

 

L'annonce de M. Tourtchinov marque un changement de position des autorités ukrainiennes qui avaient auparavant autorisé les militaires à tirer pour défendre leurs bases en Crimée occupée depuis plus de trois semaines par les troupes russes.

 

Mais la décision finale appartenait aux commandants sur le terrain et les bases sont tombées pratiquement sans combat aux mains des Russes.

 

Les forces russes et pro-russes ont également saisi ces derniers jours plusieurs bateaux de la flotte ukrainienne, dont l'essentiel est basé dans les ports de la péninsule.

 

Les forces russes ont pris d'assaut lundi à l'aube une base militaire ukrainienne à Feodossia en Crimée, une opération au cours de laquelle plusieurs fusiliers marins ukrainiens ont été blessés et entre 60 et 80 capturés, selon le ministère ukrainien de la Défense.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 17:35
source Les Yeux du Monde

source Les Yeux du Monde


24.03.2014 Charles CASTA - Portail de l'I.E.
 

Depuis 2012, et malgré les récentes déclarations amicales de Washington et Pékin, on observe une montée des tensions dans le Pacifique. Parallèlement, l'Asean refuse de prendre position, tiraillée en interne entre partisans américains et chinois. Dans le cadre d' un éventuel conflit, quelles seraient alors les options de l'organisation asiatique?

 

Le sommet informel de juin 2013 entre Barack Obama et son homologue chinois Xi Jinping a laissé entrevoir la possibilité d’un apaisement des tensions dans les relations sino-américaines comme en témoigne la déclaration du président chinois qui souhaite voir émerger une nouvelle ère de relations bilatérales basées sur la paix, la tolérance et la coopération. Néanmoins, les nombreux incidents qui ont émaillé la fin de l’année 2013 (instauration chinoise d’une zone aérienne d’identification en mer de Chine de l’Est et d’une zone de pêche contrôlée en mer de Chine du Sud, incident entre le navire militaire américain Cowpens et une frégate chinoise) laissent plutôt penser que l’affrontement stratégique entre Pékin et Washington dans le Pacifique est sérieux et s’inscrit dans le long terme. A côté des deux premières puissances mondiales, la puissance régionale montante, l’Asean, créé en 1967 à Bangkok, tente de résoudre pacifiquement les conflits et de prévenir l'escalade des tensions impliquant la Chine et une majorité de ses dix Etats membres. Si l’organisation a jusqu’à présent toujours réussi à empêcher la naissance d’un conflit armé, quel serait son rôle dans un affrontement sino-américain ?

 

Les raisons laissant penser à un futur conflit

 

De retour en Asie du Sud-Est depuis 2011, les Etats-Unis ont officiellement justifié ce revirement géostratégique par la volonté d’assurer la liberté de navigation en mer de Chine. Officieusement, il s’agit surtout de contrer la politique offensive chinoise et de rassurer ses alliés japonais ou coréen. Retour sur les points sensibles de la zone Pacifique :

Quelle place pour l’Asean dans le futur conflit sino-américain dans le Pacifique ?

 

Situées à 90 milles nautiques à l’ouest d’Okinawa, les îles Senkaku sont une source de tensions récurrente depuis que la  République de Chine en dispute la souveraineté au Japon. Objet de tensions croissantes depuis 2010, l’aspect économique constitue le cœur du conflit dans la mesure où les eaux bordant l’archipel recèlent d’importants gisements d’hydrocarbures (champ gazier de Chunxiao) et de ressources halieutiques (bonite notamment). La nationalisation récente de l’archipel revêt une double importance pour Tokyo : faire étalage de sa puissance face au voisin chinois et tester son allié américain.

 

Quelle place pour l’Asean dans le futur conflit sino-américain dans le Pacifique ?

Les relations entre la Chine et le Japon se sont encore tendues fin novembre 2013 suite à la décision unilatérale chinoise d’instaurer une « zone aérienne d’identification » (ZAI) dans l’espace aérien des îles Senkaku. En réaction, Tokyo a pour la seconde fois depuis 2010 modifié sa stratégie de défense, en accroissant l’intégration et la mobilité de son armée. Cette nouvelle stratégie permettrait au Japon de reprendre les îles du Sud-Ouest de l’Archipel dans l’hypothèse d’une invasion chinoise. Parallèlement, Washington a immédiatement réagit en envoyant deux bombardiers B52 survoler la zone. Si l’annonce, le 31 Janvier dernier, par le quotidien japonais « The Asahi Shimbun » de l’intention chinoise d’instaurer une nouvelle ZAI dans la partie sud de la mer de Chine s’avérait réelle, on peut se demander comment réagirait Washington qui a déjà refusé de reconnaitre la première zone.

L’instauration chinoise d’un accord préalable de pêche : Le 1er Janvier dernier, Pékin a annoncé la mise en place d’un accord préalable de pêche pour tout navire étranger souhaitant pêcher dans les eaux de mer de Chine du sud. Officiellement mise en œuvre pour préserver les ressources halieutiques de la zone et  protéger la pérennité de l’industrie de pêche, cette décision s’est accompagnée de l’envoi de patrouilleurs dans la zone ainsi qu’en Malaisie.

Pékin a aussi répliqué à la mise en place de la stratégie américaine « Air Sea Battle » par le déploiement de missiles anti-navires dans le cadre de sa stratégie « A2/AD ». Cette décision est vécue par Washington comme la volonté chinoise d’empêcher, dans le cadre d’un futur conflit, toute progression américaine dans la zone.

Enfin, la lutte pour le contrôle de la voie maritime Sulu-Sulawesi-Makassar-Lombok oppose chinois et américains à propos d’une faille sous-marine traversant l’archipel des Spratleys d’Ouest en Est. Contrôler cette faille permettrait à Washington ou Pékin de posséder une alternative au détroit de Malacca en cas de crise internationale. Cela permettrait également d’avoir un œil sur la mer de Sulu et notamment le détroit de Balabac, qui est depuis 2012 au centre des préoccupations australienne, philippine et américaine. Ce point stratégique permet de contrôler les flux des sous-marins chinois dans la zone. Ce n’est d’ailleurs pas innocent si les Etats-Unis ont inauguré il y a peu une nouvelle base à Darwin en Australie.

 

Quelles conséquences pour l’ASEAN ?

Les tensions sino-américaines, directes ou indirectes, ont des répercussions inévitables sur l’Asean. Si les Etats membres de l’organisation ont toujours refusé de choisir entre Washington et Pékin, afin de préserver ses valeurs d’unité et de neutralité, cet « Asean way » est à l’heure actuelle soumis à rude épreuve. En effet, depuis le retour des Etats-Unis dans la zone Pacifique, plusieurs pays membres de l’Asean comme le Vietnam ou la Birmanie s'en sont rapprochés pour contrer la menace chinoise. Ces stratégies ont des répercussions au sein de l’Asean qui voit son unité menacée entre les «pro-chinois » d’une part (Cambodge, Laos) et les pro-américains d’autre part (Vietnam, Philippines). Quels sont alors les scenarii envisageables pour l’organisation dans ses relations avec la Chine et les Etats-Unis ?

 - Un rapprochement avec la Chine pour approfondir la coopération économique. L’Asean reconnait elle-même que « l’Asean + 3 » (Chine, Japon et Corée Sud) est l’architecture diplomatique la plus à-même de bâtir une communauté est-asiatique. Dans ce scénario, les Etats membres se rapprocheraient du voisin chinois avec lequel ils ont déjà planifié des projets d’intégration économique et de développement notamment dans les domaines touristiques, technologiques et d’infrastructures. Choisir Pékin plutôt que Washington relèverait donc d’une stratégie économique visant à développer l’intégration économique et profiter des énormes débouchés offerts par la croissance chinoise. Etant donné que les Etats-Unis refusent de s’impliquer dans les affaires internes de l’Asean, ce scénario ne pourrait être exclu à l’avenir.

 - Un rapprochement avec les Etats-Unis pour contrer la menace militaire et l’influence grandissante de Pékin. Dans ce scenario, les Etats membres de l’Asean opteraient pour la protection militaire offerte par Washington dans le cadre des conflits territoriaux en mer de Chine. Certains pays comme les Philippines ou le Vietnam ont d’ailleurs déjà effectué de choix. Coté économique, ce rapprochement pourrait aboutir à terme à la mise en place du partenariat Trans-Pacifique. Quatre pays (Vietnam, Brunei, Malaisie et Singapour) participent actuellement aux négociations. Cela pourrait également accélérer la mise en place de l’initiative E3 « Expanded Economic Engagement » qui vise à accroitre le commerce et les investissements entre les Etats-Unis et l’Asean.

 - Rester dans ligne directrice historique du « non alignement ». La troisième option reste le statu quo et l’arbitrage entre les influences américaine et chinoise. Cette stratégie a déjà fait ses preuves par le passé mais est de plus en plus dangereuse à l’heure d’une montée des tensions dans la rivalité sino-américaine. De plus, cet arbitrage pourrait à terme menacer l’unité de l’organisation. Pour William Toe, professeur à l’université nationale australienne, la stratégie de « l’Asean way » de l’Asean doit être remise en question si l’organisation ne veut pas imploser.

 

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 16:50
Interview de Marwan Lahoud, Chief Strategy and Marketing Officer Airbus Group (SDBR)

 

Propos recueillis par Alain Establier - Lettre SECURITY DEFENSE Business Review n° 102 – Mars 2014

 

 

SDBR : Dans la nouvelle entité Airbus Defence & Space, vous avez évoqué un changement de périmètre. Pouvez-vous nous en dire plus ?

 

source Airbus Group

source Airbus Group

 

Marwan Lahoud : Actuellement nous faisons un inventaire complet des activités d’Airbus military, de Cassidian et d’Astrium, les 3 composantes d’Airbus Defence & Space (ADS), qui devrait aboutir vers le mois de juin. Tout ne sera peut-être pas encore figé à ce moment-là, mais nous aurons alors une bonne vision de l’existant pour pouvoir prendre des décisions au 2ème semestre 2014. Rien n’est fermé, ce qui signifie que le changement de périmètre pourrait aussi bien entrainer des cessions d’activités que des acquisitions de sociétés.

 

Dans ADS, il y a « Defence and Space » dans l’intitulé. Quid des activités civiles ?

 

Marwan Lahoud : Il n’y a pas de sous-entendu dans cet intitulé. Les activités civiles auxquelles vous faites allusion sont  essentiellement des activités spatiales, ou bien les activités de réseaux sécurisés. Nous n’abordons pas les activités sous cet angle, à savoir est-ce de la défense ou non, mais selon le Core business d’Airbus Group : est-ce que cela vole, est-ce que cela contribue à des objets volants ou est-ce que cette activité contribue à la notoriété du groupe, est-ce que cette activité contribue au positionnement du groupe en tant qu’acteur de la défense ou de l’espace ? Une fois que nous avons répondu à ces questions nous étudions les critères financiers, à savoir est-ce une activité rentable ou non, est-ce une activité capitalistique ou non ? Toutes ces questions nous permettront de décider de la pérennité de telle ou telle activité dans le groupe. Une fois que la décision sera prise de garder ou non une activité, il nous faudra réfléchir aux moyens de la conserver et de la développer, ou bien de la vendre, à condition qu’il y ait des acheteurs…

 

Peut-on parler des drones ?

 

Interview de Marwan Lahoud, Chief Strategy and Marketing Officer Airbus Group (SDBR)

 

Marwan Lahoud : Les drones ! Prenons l’exemple du Talarion (projet de drone Male de Cassidian). Nous avons annoncé avoir lancé le Talarion en une coopération de la France, de l’Allemagne, de l’Italie et de la Turquie. Qu’en était-il en fait ? Quatre industriels avaient signé une lettre disant en substance : « s’il y a un programme de drone Male et si tout le monde est d’accord, alors nous le ferons ensemble… ». La réalité était un peu différente : la France n’a ni argent ni programme de drone Male, l’Allemagne non plus (en tous cas à ce jour, car le gouvernement vient de changer), l’Italie on ne sait pas et la Turquie non plus. Voilà la réalité. En revanche ce qui est sûr, c’est que si nous ne faisons pas rapidement de la technologie de drone en Europe, nous serons dépassés technologiquement pour l’aéronautique de l’horizon 2040 ! Comme on le constate avec les avions commerciaux, l’évolution va toujours dans la même direction. Il y a un enjeu majeur de l’objet volant sans pilote, qui ne peut être ni sous-estimé ni oublié. Au même moment, aux Etats-Unis et en Israël, les technologies « unmanned » se sont considérablement développées. Donc, si nous ne faisons pas d’effort sur ce sujet nous serons vite dépassés.

 

La Turquie rechigne à prendre livraison de ses A400M. Pourquoi ?

 

A400M MSN9 - photo Airbus DS

A400M MSN9 - photo Airbus DS

 

Marwan Lahoud : C’est toujours très ennuyeux. Sur un avion livrable, il existe des centaines de points de contrôle techniques or nous assistons à une contre-négociation contractuelle pour des points de détail. Tant que le client ne prend pas possession de l’avion, bien sûr le solde contractuel n’est pas dû… Le problème, c’est que l’industriel a lui une chaîne à faire tourner et des cadences à tenir. De plus cela fait mauvais effet sur les autres clients.

 

Quid du psychodrame entre Astrium et Thales Alenia Space ?

 

Marwan Lahoud : L’idée qu’on entend parfois, « il y a des difficultés chez TAS, il y a des difficultés chez Astrium, marions-les et tout ira mieux », est pour moi de la stratégie à deux sous… Je comprends que cela puisse passionner certains, friands de grand meccano industriel, mais un industriel est d’abord intéressé par la charge de ses usines, ce qui permet de faire tourner ses outils de production. S’il y a des activités à arrêter chez Astrium, nous les arrêterons et s’il y en a à développer, nous les développerons. Mais pour pouvoir acheter une activité, il faut un vendeur et un acheteur. Il faut sortir de la logique qui consiste à penser que toute idée de meccano se concrétisera forcément. Aujourd’hui, nous ne sommes pas vendeur et il en est de même pour Thales, il me semble.

 

Nos missiliers sont parfois en concurrence. Quel est votre avis sur ce sujet ?

 

photo MBDA

photo MBDA

 

Marwan Lahoud : MBDA est dans notre Core business et c’est une participation rentable dont nous sommes très contents. Si vous faites référence à l’Arabie saoudite, il faut replacer les choses dans leur contexte en y mettant des chiffres. En Arabie saoudite, il s’agit d’un budget de 4 milliards sur 20 ans pour la défense aérienne (soit 200M par an en moyenne). Le chiffre d’affaires annuel de MBDA est de 3,5 milliards, donc ramenons les sujets à leur juste proportion.

 

Concernant l’A380, vous avez souligné l’effort de ventes qu’il y avait à faire par Airbus. Avez-vous des espoirs en chine ?

 

Marwan Lahoud : C’est un avion qui a été conçu pour le marché chinois. D’ailleurs, les compagnies chinoises étaient parmi les compagnies aériennes qui ont été réunies dans le groupe de travail qui a donné les spécifications du projet de l’A380…                                 

 

* Airbus Group : http://www.airbusgroup.com

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 13:50
MBDA : new coastal defence system based on Marte family of anti-ship missiles

 

03/24/2014 By VMSB

 

The missile specialist MBDA has developed a new coastal defence system based on the company’s Marte family of anti-ship missiles. The system designated MCDS (Marte Coastal Defence System) is capable of monitoring and picturing sea communication lines, detecting and identifying hostile vessels through the use of surveillance equipment, receiving target data via data-link and neutralizing surface ships.

 

The MCDS is available with different and flexible configurations depending on customer requirements. This system can operate in either a stand-alone mode or integrated within an existing surveillance radar network.

 

It consists of a shelter based command and control module that can be connected via data-link with the upper level surveillance system, up to four truck-mounted firing units armed each with up to four Marte MK2/N or Marte ER missiles, as well as associated logistic and support and resupply vehicles.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 13:50
Russian army - Ukraine source APA

Russian army - Ukraine source APA

 

24/03/2014 Le Point.fr (AFP)

 

L'heure est désormais aux sanctions contre Moscou, après son intervention en Ukraine. La Russie pourrait être exclue du G8 par les sept autres membres du groupe.


 

Le président Barack Obama a affirmé lundi que les États-Unis et l'Europe étaient "unis" pour faire payer un "coût" à la Russie après son intervention en Ukraine, au début d'une visite de deux jours aux Pays-Bas.

"L'Europe et les États-Unis sont unis pour soutenir le gouvernement ukrainien et les Ukrainiens, nous sommes unis pour faire payer un coût à la Russie pour les actions qu'elle a entreprises jusqu'ici", a déclaré Barack Obama aux journalistes à l'issue d'une rencontre avec le Premier ministre néerlandais Mark Rutte à Amsterdam. Barack Obama a entamé lundi matin par les Pays-Bas une tournée de six jours qui le mènera également à Bruxelles, à Rome et à Riyad. "Nos alliés de l'Otan sont nos partenaires les plus proches sur la scène internationale. L'Europe est la pierre d'angle des relations entre les États-Unis et le monde", a-t-il assuré. De son côté, Mark Rutte a indiqué : "Nous considérons tous deux la tentative de la Russie de prendre le contrôle de la Crimée comme une violation évidente du droit international et nous condamnons ces actes dans les termes les plus forts."

 

Moscou, exclu du G8 ?

Après Amsterdam, Barack Obama doit se déplacer à La Haye pour participer à un sommet prévu de longue date sur la sécurité nucléaire (NSS) et réunissant 53 pays au total, mais l'intervention de la Russie en Crimée et le rattachement de ce territoire arraché par Moscou à l'Ukraine a bouleversé les priorités du président. L'heure est en effet désormais aux sanctions contre Moscou, qui pourrait être exclu du G8 par les sept autres membres du groupe, dont les dirigeants doivent se réunir lundi soir en marge du NSS.

Malgré les assurances de Barack Obama, l'incertitude règne sur l'alignement entre Washington et ses partenaires européens vis-à-vis de sanctions contre Moscou.
Après des punitions ciblées des États-Unis et de l'Union européenne contre des proches du président russe Vladimir Poutine, Barack Obama a évoqué jeudi l'idée de s'en prendre à des "secteurs-clés" de l'économie russe, mais l'UE a bien plus à perdre que Washington d'un cycle de représailles avec Moscou, en particulier dans le domaine énergétique. Barack Obama et Mark Rutte s'exprimaient dans le somptueux Rijksmuseum d'Amsterdam, avec le tableau de renommée mondiale de Rembrandt La ronde de nuit en arrière-plan.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 13:50
Six missiles Brimstone de MBDA sur un drone MQ-9 Reaper.  photo Big Safari

Six missiles Brimstone de MBDA sur un drone MQ-9 Reaper. photo Big Safari

 

22/03/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le missilier s'attaque au marché de l'armement des drones où il était jusqu'ici quasiment absent. MBDA maîtrise la capacité de tirer un missile air-sol Brimstone à partir d'un drone américain MQ-9 Reaper fabriqué par General Atomics.

 

MBDA peut désormais monter à bord des drones américains MQ-9 Reaper. Le missilier européen a obtenu son brevet pour pouvoir tirer le missile Brimstone à partir du drone MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance) américain. Ce qui va lui permettre de s'attaquer au marché de l'armement des drones aux Etats-Unis, un des rares pays à autoriser des frappes à partir de ces plates-formes aériennes pilotées à distance. Pour autant, il existe aux Etats-Unis un débat moral qui s'amplifie sur ce type d'armes, qui occasionnent souvent des dommages collatéraux. Soit en moyenne d'un tiers à deux tiers des tirs.

Au cours d'essais qui ont été conduits entre décembre 2013 et janvier 2014 sur une base navale américaine pour le compte du ministère de la Défense britannique (MoD), MBDA a réussi neuf tirs du missile air-sol Brimstone sur les neuf effectués contre des cibles, dont certaines roulaient à très grande vitesse, dans un scénario de hauts dommages collatéraux, a annoncé vendredi le missilier dans un communiqué.

 

Réduction des risques de dommages collatéraux

Selon MBDA, le Brimstone, à bord du MQ-9 Reaper, a fait la preuve qu'il pouvait "réduire les risques de dommages collatéraux" et démontrer "la létalité avec un seul tir contre des cibles évoluant à grande vitesse sur terre, mer et dans un environnement complexe". Ce qui n'est pas toujours le cas avec le missile américain Hellfire de Lockheed Martin coupable régulièrement de dommages collatéraux.

Des tirs qui ont été effectués à plus de 6.000 mètres d'altitude (20.000 pieds) et entre 7 et 12 kilomètres de distance de la cible. Tous les objectifs prioritaires et secondaires de la Royal Air Force (RAF), l'armée de l'air britannique, ont été atteints, a assuré le missilier. ces essais se sont déroulés en partenariat notamment avec l'industriel américain General Atomics, qui fabrique le MQ-9 Reaper.

 

MBDA veut se faire une place dans l'armement des drones

Par le passé, MBDA a déjà équipé les drones Hunter de l'US Army, armés du missile Viper Strike, une activité rachetée en 2011 à l'américain Northrop Grumman. En outre, le missilier va développer pour 2030 un système d'armes qui équipera à terme les drones. C'est le programme de recherche Vigilus (en français "regarder")...

Ce système est "un ensemble d'armes de frappe futures pour drones, avait expliqué MBDA dans un communiqué publié lors du salon aéronautique de Farnborough en juillet 2012. Il est conçu pour doter les drones du champ de bataille d'une capacité d'appui aérien rapproché révolutionnaire".

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 13:50
MOD identifies 10 First World War soldiers

 

22 March 2014 Ministry of Defence

 

Ten soldiers killed during the First World War who were found in France during 2009 have now been identified.

 

Defence Minister Lord Astor has announced that the remains of the 10 soldiers, found during construction work near the French village of Beaucamps-Ligny, have been formally identified after their surviving relatives provided DNA samples.

All those identified served with 2nd Battalion The York and Lancaster Regiment and were killed in battle on 18 October 1914. The discovery will now allow the surviving relatives of the soldiers, who were informed this week, to see their forefathers laid to rest 100 years on from the outbreak of the war.

Lord Astor said:

Our thoughts remain with all those who have made the ultimate sacrifice in the service of our country. Although these soldiers fell almost a century ago, the Ministry of Defence still takes its responsibility extremely seriously to identify any remains found, trace and inform surviving relatives, and to provide a fitting and dignified funeral so they rest in peace.

 
The headstone of an unknown soldier in a Commonwealth War Graves Commission cemetery (library image) [Picture: Sergeant Jez Doak RAF, Crown copyright]

The soldiers will now be reburied with full military honours at a Commonwealth War Graves Commission cemetery in October. The ceremony will be organised by 4th Battalion The Yorkshire Regiment which can trace its history back to the York and Lancaster Regiment. Work to identify a further 5 sets of remains found at the same time is continuing.

Commodore Ian Bisson, from the Ministry of Defence’s Joint Casualty and Compassionate Centre, which identified the soldiers, said:

This has been a difficult but very successful piece of work for the Joint Casualty and Compassionate Centre team and we have identified far more of the fallen than we first hoped. We can still identify some of the remaining 5 sets of remains and would appeal to those who think they may be family members to get in touch with us.

2014 marks 100 years since the start of the First World War. The Ministry of Defence is part of a cross-government effort, led by the Department for Culture, Media and Sport, to build a commemoration fitting of this significant milestone in world history. Find out more: First World War Centenary.
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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 13:50
En Europe, Obama réaffirme le soutien des Etats-Unis à l'OTAN

 

24.03.2014 Par Corine Lesnes (Washington, correspondante) LE MONDE

 

Barack Obama donne rarement des interviews aux journaux étrangers et privilégie généralement les télévisions. Avant d'atterrir aux Pays-Bas, lundi 24 mars au matin, pour le troisième sommet sur la sécurité nucléaire et une réunion du G7 sur l'Ukraine, le président américain a cependant choisi de s'exprimer dans le quotidien Volkskrant.

 

Dans cet entretien, M. Obama réaffirme le soutien des Etats-Unis à l'OTAN, qui « reste l'alliance la plus forte et la plus efficace de l'histoire de l'humanité », et rappelle que l'article 5 du Traité de l'Atlantique nord comporte « une obligation solennelle de se défendre l'un l'autre ». « Personne ne devrait s'interroger sur l'attachement des Etats-Unis à la sécurité de l'Europe », met-il en garde. « Nous ne faiblirons jamais dans notre défense collective. »

 

Le président américain entend faire de cette réaffirmation des alliances le message central de son voyage en Europe (qui passe, du 25 mars au 28 mars, par La Haye, Bruxelles et Rome), puis de sa visite en Arabie saoudite (les 28 et 29 mars) où les relations bilatérales ont nettement pâti des hésitations américaines en Syrie.

 

Barack Obama souhaite aussi que les Européens cessent de penser que le « pivotement » vers l'Asie — le fondement de sa politique étrangère — s'effectue au détriment du Vieux Continent. « Pendant la guerre froide, l'Europe était la source de nombreux défis de sécurité mondiaux. Maintenant, notre Alliance est la fondement de la sécurité globale, assure M. Obama. C'est pourquoi le fait que les Etats-Unis jouent un rôle élargi en Asie ne nous détourne en aucun cas de notre engagement en Europe. La relation avec nos alliés et partenaires européens est la pierre angulaire de notre engagement international, comme on le voit avec notre mission commune en Afghanistan et nos efforts diplomatiques avec l'Iran et la Syrie. »

 

Mais, ajoute-t-il, la sécurité collective nécessite un partage du fardeau. « Comme nous l'avons souvent dit à nos alliés européens, nous voulons voir plus de pays européens tenir leurs engagements en termes de dépenses militaires. »

 

L’UKRAINE BOULEVERSE LE PROGRAMME

 

Au départ, la visite de M. Obama était l'un de ces voyages de printemps qui coïncident avec le spring break des écoliers américains (quoique cette fois, Michelle Obama et ses filles n'accompagnent pas le président : elles sont en visite en Chine). Le menu était simple: sommet sur la sécurité nucléaire, l'initiative phare de sa présidence, qui découle de son discours de 2009 à Prague sur un monde sans armes atomiques. Et une visite au Vatican, importante pour la Maison Blanche justement « parce qu'il n'y sera pas question de politique étrangère », comme dit Jeremy Shapiro, chercheur à la Brookings Institution. Avec le pape, il sera question de lutte contre la pauvreté et les inégalités, priorité d'un président qui plafonne à 43 % d'opinions favorables et ne serait pas mécontent, selon l'analyste, de «profiter de l'aura » de son interlocuteur.

 

Les responsables de l'Union ne cachaient pas leur satisfaction d'avoir réussi à attirer Barack Obama à Bruxelles. Le président américain, qui avait boudé l'UE au point de refuser de participer à un sommet à Madrid en mai 2010, avait enfin accepté de visiter la capitale européenne, une première depuis qu'il occupe la Maison Blanche. A deux mois des élections européennes, il avait même prévu de tenir un grand discours à Bruxelles, dont le message implicite aurait été : l'Europe, c'est « cool ».

 

L'Ukraine a bouleversé ces projets. Discours il y aura – ce sera mercredi 26 mars au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, devant 2000 invités –, mais il sera moins axé sur le libre-échange que sur la menace de démantèlement de l'ordre international hérité de la seconde guerre mondiale, et dont les Etats-Unis s'estiment garants. Il y a péril en la demeure européenne et Barack Obama entend rallier les Européens à une réaction collective à la mesure des enjeux. Il rappellera « les droits des nations souveraines à prendre leurs propres décisions et à voir leur intégrité territoriale respectée », a prévu Ben Rhodes, le conseiller en communication pour les questions internationales. Tout en laissant la porte ouverte à un compromis pour l'Ukraine. « Les Ukrainiens ne doivent pas avoir à choisir entre l'Est et l'Ouest, souligne le président dans son interview. Au contraire, il est important que l'Ukraine ait de bonnes relations avec les Etats-Unis, la Russie et l'Europe. »

 

UN G7 POUR ENTERRER LE G8 

 

En marge du sommet nucléaire, Barack Obama a convoqué une réunion du G7 lundi soir à La Haye – qui montrera, s'il en était besoin, qu'il n'y a plus de G8. Les Américains aimeraient plus de fermeté – et d'unité – dans les sanctions occidentales contre la Russie. Mais dans son interview, Barack Obama s'abstient de critiquer les Européens – qui ont fait « un pas important », selon lui. Il reconnait que les mesures qu'il a annoncées sont de nature à « avoir un impact sur l'économie mondiale ». « Nous aurions préféré ne pas en arriver là mais les actions de la Russie sont simplement inacceptables. Il faut qu'il y ait des conséquences. » 

 

Pour Jeremy Shapiro, Barack Obama devra jouer les médiateurs entre les Allemands, les Britanniques et les Français. « Les sanctions américaines ne sont pas efficaces si elles ne sont pas suivies par les Européens », juge-t-il. Selon lui, le partage du fardeau devrait voir « les Britanniques prendre des sanctions financières, les Français des sanctions dans le domaine de l'armement et les Allemands, dans celui de l'énergie ».

 

Pour alléger la pression sur les Européens, dans le cas où Vladimir Poutine chercherait à utiliser l'arme du gaz, Barack Obama a autorisé la mise sur le marché d'un tiers des réserves stratégiques de pétrole des Etats-Unis. Les Européens souhaitent que Washington aille plus loin et autorise l'exportation automatique de gaz naturel vers l'Europe, comme c'est le cas actuellement pour les pays ayant conclu un accord de libre-échange avec les Etats-Unis. Rien n'est réglé et le communiqué final du sommet de Bruxelles devrait se borner à rappeler son attachement au « renforcement du commerce transatlantique dans le secteur de l'énergie », sans aller jusqu'à accorder la dérogation permanente réclamée par les Européens.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 13:40
Ukraine : "Nous sommes au bord de la Troisième Guerre mondiale"

 

23/03/2014 Romain Gubert envoyé spécial à Kiev - Le Point.fr

 

L'ancien colonel du KGB et ancien patron des services secrets ukrainiens Igor Smeshko estime que l'Ukraine doit répondre militairement à l'agression russe.



Ancien patron du SBU, les services secrets ukrainiens, et ancien colonel du KGB lorsque l'Ukraine appartenait encore à l'Union soviétique, Igor Smeshko connaît tous les secrets militaires des deux pays. Et c'est un homme en colère. Contre Poutine bien sûr. "Il fait prendre à l'Europe le risque de la Troisième Guerre mondiale", dit-il. Mais aussi contre l'actuel gouvernement ukrainien au pouvoir depuis la chute de Viktor Ianoukovitch qui, selon lui, n'a rien fait pour éviter l'annexion de la Crimée par la Russie et pour montrer à Poutine que l'Ukraine était en mesure de se défendre. Un étonnant coup de colère dans un pays où le gouvernement de coalition tente justement de montrer que le pays est soudé.

Aujourd'hui à la retraite, l'ex-officier porte le costume civil. Mais sa démarche et sa posture un peu raide ne trompent personne. Il est resté un homme proche des services. "Je ne comprends pas que l'on ne soit pas allé plus loin et plus vite dans l'enquête sur le drame de Maïdan. C'est le père qui parle : mes fils étaient dans la foule. Mais c'est aussi le spécialiste : il est très facile de retracer qui a donné les ordres, qui a tiré sur des civils, etc."

 

Va-t-en-guerre

Celui qui tente depuis quelques années une percée politique affirme que les militaires et la population ukrainienne sont prêts à donner la réplique à Moscou grâce aux 700 000 réservistes que compte le pays. Ces jours-ci, il cite fréquemment de Gaulle, Churchill, mais aussi les grands auteurs russes qui ont bercé sa jeunesse, pour prouver qu'il aime "le peuple russe, mais pas son dirigeant". Il joue la carte du stratège, voire du recours... Et multiplie les interviews et les conférences de presse avec un discours va-t-en-guerre pour demander à "la vieille Europe" de "se réveiller avant le bain de sang". "Faute de crédits financiers et de modernisations - nos forces qui n'ont pas été modernisées depuis longtemps -, nous ne pouvons pas lancer une contre-offensive sur le territoire russe. Mais nous sommes en mesure de défendre chaque morceau de terre ukrainienne."

L'ancien colonel du KGB a gardé de nombreux liens avec les officiers russes des renseignements. Il met en garde ses anciens camarades. "Il y a des centaines d'officiers de renseignements russes sur le sol ukrainien. Nous savons très bien qui et où ils sont, car jusqu'à une date récente, ils se cachaient à peine. Il suffirait d'en arrêter quelques-uns pour montrer à Vladimir Poutine que l'Ukraine n'est pas aussi affaiblie qu'il le pense. D'autant que Poutine n'a pas compris une chose importante : la Russie reste puissante grâce à son arme nucléaire. Mais ses forces conventionnelles ne sont pas prêtes à un conflit majeur avec une armée de résistance comme la nôtre. Ce qui s'est passé dans le Caucase le prouve. Il était peut-être facile pour lui de faire la guerre à la petite Géorgie. Mais l'Ukraine compte 40 millions d'habitants, et les mères russes ne laisseront pas partir leurs fils pour une guerre qui n'est pas juste et qui sera douloureuse en pertes humaines."

En 2000, jusque-là homme de l'ombre très discret, Smeshko s'était retrouvé en pleine lumière. En proie à d'innombrables scandales financiers et surtout à des affaires très embarrassantes, Leonid Koutchma, le président ukrainien, l'avait nommé à la tête des services secrets en tentant d'en faire une sorte de "Monsieur Propre". Smeshko avait été maintenu à son poste après la "révolution Orange" de 2004. Mais le successeur de Leonid Koutchma, Viktor Iouchtchenko, élu président en 2005, avait limogé l'espion un an plus tard.

 

Poutine a perdu le sens commun

Smeshko a lancé il y a quelques années un petit parti politique qui se veut un relais de la société civile qui "en a assez de la corruption". Il est extrêmement critique sur les ripostes du gouvernement intérimaire au pouvoir depuis la chute de Viktor Ianoukovitch, il y a un mois. "J'ai eu plusieurs de mes amis généraux ukrainiens au téléphone ces derniers jours. Ils m'ont raconté que s'ils en avaient reçu l'ordre, ils auraient pu déployer leurs troupes pour éviter que les forces russes ne prennent d'assaut la Crimée. Ou en tout cas pour protéger les biens militaires ukrainiens dans la péninsule. Au lieu de ça, nous avons tout perdu et nos soldats ont été désarmés parce que Kiev ne leur a donné aucun ordre. Nous avons montré que nous étions faibles et indécis."

L'ancien officier déplore aussi que la flotte navale ukrainienne n'ait pas été autorisée rapidement à quitter les eaux territoriales ukrainiennes lors des premières menaces russes. "Il suffisait d'envoyer nos navires dans les eaux internationales. Les Russes n'auraient pas osé tirer sur nos marins et nous aurions gardé le contrôle de notre flotte en Crimée. Au lieu de cela, nous avons montré que nous étions faibles. Et Poutine va en profiter." Avant, affirme l'ancien colonel du KGB, "de tout perdre". "Poutine ne fait ça que parce qu'il a eu peur de Maïdan. Il veut éviter la même chose en Russie. Mais ce qu'il a fait en Crimée va se retourner contre lui. Il perdra le pouvoir à cause de ce qu'il a fait en Crimée, parce que tout le monde comprend maintenant qu'il a perdu le sens commun."

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 13:40
Russie : nouveau complexe aéronautique pour résoudre les problèmes de la défense antimissile

 

23.03.2014 Par La Voix de la Russie

 

Un complexe aéronautique qui sera utilisé pour résoudre des problèmes de la défense antimissile et aérienne sera créé en Russie sur la base du dirigeable Atlant, a déclaré une source au sein du complexe militaro-industriel.

 

« Du point de vue de contrôle de l'espace cosmique et de l'espace aérien, le nouveau complexe devrait prendre une niche entre l’ensemble d’engins orbital et le réseau de stations et de complexes radar au sol », précise la source.

 

Le nouveau complexe sera utilisé pour créer un champ de radar unique, qui est très important pour faire face aux diverses cibles, notamment hypersoniques.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 13:40
Les programmes militaro-industriels de l’Ukraine et la Russie en question

An-124-100 Russian, quadriréacteur lourd emblématique du constructeur ukrainien Antonov

 

23 mars Aerobuzz.fr

 

La crise qui agite l’Ukraine et la Russie risque de porter atteinte à la coopération industrielle entre les deux pays. En effet, les complexes militaro industriels sont depuis les années 50 étroitement imbriqués.

Les hélicoptères MI-8 et MI-17, par exemple, véritables best-sellers mondiaux et assemblés en Russie, sont dotés de moteurs ukrainiens TV3-117. Idem pour certains composants clé des missiles, des blindés, sans parler des avions de transport « Antonov » largement déployés en Russie.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 13:40
Le ministre russe de la Défense inspecte la Crimée

 

24 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

MOSCOU - Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, est en Crimée lundi pour y inspecter notamment les installations militaires, ont indiqué les médias.

 

Le ministre est le premier haut responsable du pouvoir russe à se rendre dans la péninsule ukrainienne depuis son rattachement à la Russie.

 

Ces derniers jours, les forces russes ont pris sans combat le contrôle de pratiquement toutes les bases ukrainiennes de la péninsule.

 

M. Choïgou a rencontré des officiers ukrainiens ralliés à la Russie, et leur a garanti qu'ils pourraient bénéficier de tous les avantages sociaux des militaires russes et servir dans toute région du pays, selon l'agence Ria Novosti.

 

Il a également demandé aux responsables militaires russes sur place de prendre soin de récupérer et de de faire l'inventaire de toutes les armes disponibles dans les unités ukrainiennes, selon un reportage télévisé.

 

Le ministre, qui a déjà rencontré les responsables des autorités locales pro-russes, doit encore inspecter dans la journée les installations de la Flotte russe de la mer Noire, basée à Sébastopol, selon la chaîne la chaîne publique Pervy Kanal.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 13:20
Extreme weather tests exercising troops in Canada

Soldiers from 69 Gurkha Field Squadron on exercise in Canada [Picture: Crown copyright]

 

21 March 2014 Defence Infrastructure Organisation

 

British soldiers have been working in temperatures of -20°C to improve facilities on the Canadian training estate.

 

Exercise Warpaint runs until 4 April and is the 2-month annual deployment of an engineer regiment whose task is to conduct maintenance and construction work across the Defence Infrastructure Organisation (DIO) Canada estate in Suffield, near Calgary.

Alongside the ongoing annual winter repair programme, the exercise offers the 130 soldiers from 69 Gurkha Field Squadron, 36 Engineer Regiment, the opportunity to sharpen their maintenance and construction skills.

They also get the opportunity to challenge themselves in adverse and extreme weather conditions, hone their combat engineering skills, and foster Canadian-Anglo relationships.

Major tasks include maintenance and construction of bridges, car parks and fencing, and refurbishment of training villages. This helps accommodate additional personnel and improve buildings on the 2,500-square-kilometre training area.

Soldiers from 69 Gurkha Field Squadron on exercise in Canada
Soldiers from 69 Gurkha Field Squadron on exercise in Canada [Picture: Crown copyright]

Lieutenant Colonel Ed Robinson, commanding officer of 36 Engineer Regiment and the Queen’s Gurkha Engineers, said:

For a second year running 36 Engineer Regiment has delivered Exercise Warpaint. Following on from the great success in 2013, few appreciated how very challenging the climatic conditions in Canada could be earlier in the year. Little could have prepared 69 Gurkha Field Squadron for the challenges faced on Exercise Warpaint 14.

I’m extremely proud of how the squadron has adapted to the environment and remained cheerful throughout. They have added significantly to work undertaken to develop the training estate in 2013.

My Gurkha and British soldiers have thoroughly enjoyed this training experience, practising their artisan trade skills, relearning the importance of looking out for each other, and delivering a tangible output for DIO. It has been an outstanding training opportunity; I hope there will be many more.

He added that the exercise was also the squadron’s first exposure to working with a section of soldiers from 75 Engineer Regiment (Reserve), and had been an enriching experience for all.

Soldiers from 69 Gurkha Field Squadron on exercise in Canada
Soldiers from 69 Gurkha Field Squadron on exercise in Canada [Picture: Crown copyright]

Lieutenant Colonel Nick Sealy-Thompson, Commander DIO Canada, said:

DIO’s priority is to support our armed forces as they prepare for operations. The work that the soldiers carry out on the Canadian training area helps us get ready for a very busy exercise season.

Exercise Warpaint also offers the soldiers from 69 Gurkha Field Squadron the opportunity to practise and sharpen their skills in some really testing weather conditions which helps prepare them for future worldwide operations.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 12:40
Russie: pas d'activité militaire non déclarée (Défense)

 

 

MOSCOU, 23 mars - RIA Novosti

 

Les inspections menées par une série de pays européens n'ont révélé aucune activité militaire non déclarée russe menaçant la sécurité des Etats voisins, a déclaré dimanche aux journalistes le vice-ministre russe de la Défense Anatoli Antonov.

 

D'après le responsable militaire, au cours du mois passé le territoire russe a été visité par huit groupes d'inspection. "Deux fois, nos sites et régions de déploiement des troupes situés le long de la frontière russo-ukrainienne ont été inspectés par des militaires ukrainiens", a précisé M.Antonov.

 

"Nous avons en outre reçu sur notre sol des inspecteurs américains, canadiens, allemands, français, suisses, polonais, lettons, estoniens et finlandais", a poursuivi le vice-ministre avant d'ajouter que ce sont les régions limitrophes avec l'Ukraine qui intéressaient le plus les inspecteurs étrangers. 

 

"Les conclusions tirées par nos partenaires étrangers (…) revenait au même: les Forces armées de Russie ne menaient aucune activité militaire non déclarée susceptible de représenter un danger pour les Etats voisins", a conclu M.Antonov.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 12:40
Défense: Moscou honorera ses engagements de coopération militaire avec Paris

 

MOSCOU, 23 mars - RIA Novosti

 

Le ministère russe de la Défense envisage d'honorer strictement le programme de coopération avec ses collègues français, si Paris est intéressé, a annoncé à RIA Novosti le vice-ministre russe de la Défense Anatoli Antonov. 

"En ce qui concerne la coopération russo-française, au cours de ces dernières années nous avons déployé des efforts considérables pour former un nouveau niveau de confiance et de coopération dans le contexte contemporain. Pour cela, nous envisageons cette année d'honorer strictement le programme de coopération, si nos collègues français sont intéressés", a indiqué le vice-ministre. 

Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian avait plus tôt annoncé que suite à la situation entourant l'Ukraine, la France envisageait de suspendre la coopération militaire avec la Russie, notamment la tenue des exercices militaires conjoints.  

De son côté, le ministère français des Affaires étrangères a menacé de suspendre voire annuler la vente des Mistral à la Russie.

Commentant ces propos, M.Antonov a expliqué que c'est la "solidarité atlantique" qui avait poussé Paris et d'autres pays européens, dont l'Allemagne" à faire ce genre de déclarations.  

Un changement de pouvoir ayant toutes les caractéristiques d'un coup d'Etat s'est produit en Ukraine le 22 février dernier. La Rada suprême (parlement) a destitué le président Viktor Ianoukovitch, réformé la constitution et fixé l'élection présidentielle au 25 mai. Viktor Ianoukovitch a déclaré qu'il avait quitté le pays sous la menace de persécutions, mais qu'il restait le président légitime de l'Ukraine. Moscou conteste la légitimité des nouvelles autorités du pays.

Plusieurs régions de l'Est et du Sud de l'Ukraine et la république autonome ukrainienne de Crimée ne reconnaissent pas les nouvelles autorités de Kiev. La Crimée a décidé de tenir un référendum sur son statut politique le 16 mars. Selon le décompte définitif, 96,77 % des personnes ayant pris part au vote se sont prononcées en faveur du rattachement de la région à la Russie en tant que sujet fédéral.       

Le président russe Vladimir Poutine a reconnu lundi l'indépendance de la république de Crimée et l'accord de l'entrée de cette presqu'île au sein de la Fédération de Russie a été signé mardi, provoquant une vive réaction des Occidentaux.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 12:35
photo Lockheed Martin

photo Lockheed Martin

 

 

24/03/14 lesechos.fr (Reuters)

 

SEOUL, 24 mars - La Corée du Sud a budgétisé quelque 6,8 milliards de dollars (5 milliards d'euros environ) pour l'achat de 40 chasseurs F-35 fabriqués par la firme américaine Lockheed Martin, a-t-on appris lundi de source proche du dossier.

 

Le contrat doit être finalisé au cours du troisième trimestre.

 

Mais le budget a d'ores et déjà transmis par l'Agence nationale des programmes d'achats d'armements (DAPA) à la commission parlementaire qui supervise les acquisitions militaires, a ajouté cette source. (Joyce Lee; Henri-Pierre André pour le service français)

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 12:20
A new ‘special relationship’ between Washington and Paris: undermining or underpinning the CSDP?

Image credit: Official White House Photo / Pete Souza.

 

23rd March 2014  by Jo Coelmont - europeangeostrategy.org

 

François Hollande’s recent state visit to Washington featured in-depth discussions on international security and on military cooperation in particular. Is this signalling the emergence of yet another ad hoc framework for initiating future military crisis management operations? Does it suggest a European trend to re-nationalise defence through a series of bilateral ‘special relationships’? Or on the contrary, is it still about ‘Europe as a global actor’, acting in tandem with a strong transatlantic partnership?

 

From a United States (US) point of view, the answers to these questions are rather straightforward. Washington’s objective is to ensure that Europe (its ‘principal partner’) rapidly evolves from a security consumer into a security provider. This would entail the ability to assume full responsibility for military crisis management without overly depending on US support. In this context, both NATO and the EU’s Common Security and Defence Policy (CSDP) do matter to the Americans. And in light of the recent French interventions in Mali and the Central African Republic (CAR) and ongoing diplomatic efforts in the Middle East, Paris still matters as well. This in itself explains the pomp and circumstance displayed in February.

 

From the French point of view, those same military operations in Africa inspired Paris to refer to the US as an ‘indispensable partner’. But Paris also drew some less enchanting lessons from these operations, in particular about the lack of support from most European Union (EU) member states. Is President Hollande’s initiative to put structured military cooperation on the agenda of his meeting with President Obama to be seen as Paris losing faith in the CSDP and henceforth favouring bilateral relations? Or is it still about finding ways to provide extra credibility to the CSDP in the short run and, in so doing, keeping NATO relevant in the long run? In any case, the future shape of this newfound entente will to a large extent depend on the positions taken by France’s partners in Europe rather than across the pond.

 

In itself, bilateral military cooperation – even in a transatlantic context – does not harm the CSDP. Quite the opposite is true, for at present European defence writ large is nothing more than a patchwork of military cooperation efforts, some of which are institutionalised, others not. In the EU all of this is deemed to be in line with the praised ‘bottom-up approach’. While this does offer significant potential, it has also become clear that the present patchwork is insufficient. The prerequisite for Europe to solve its most fundamental military problems, notably its ability to address longstanding capability shortfalls and successfully conduct operations, is to have a shared vision on defence in general and on burden sharing in particular.

 

Fortunately, European leaders have not yet exhausted all their options. At the European Council in December 2013, the traditional bottom-up approach has been complemented with top-down steering by the Heads of State and Government. Common programmes on capability development have been initiated. The Commission is on board. Several processes have been launched on pooling of procurement and convergence of defence planning, even on developing strategies. Crisis management has thus been brought to the political level that is consistent with the magnitude of the problems that need to be resolved. Lessons learned during recent operations have made it clear that durable solutions are only feasible when a clear strategic outcome is identified and underpinned by an even clearer political roadmap. Naturally this assumes the availability of the appropriate civil and military capabilities, and of economic assistance programmes over the longer term. In short, we are entering the early days of a new era in the development of the CSDP. But addressing even the most critical capability shortfalls cannot be done overnight. Given that the next crisis may well pop up tomorrow, an ‘indispensable partner’ across the Atlantic may need to provide interim solutions. That is why Hollande’s state visit to Washington deserves special attention: a potential win-win situation for France, the US, NATO and the CSDP is within reach.

 

The prerequisites, however, remain the same. As important as it is to seek swift solutions to remedy urgent shortfalls, a common European vision on crisis management operations remains a necessary condition for success. The CSDP is but an instrument. If in practice it boils down to ‘so few will have to do so much in the name of so many’, it is doomed to vanish. Ultimately, the spectre of military irrelevance haunts NATO as well, as Robert Gates already warned in his farewell speech in Brussels. In the direst scenarios, ad hoc coalitions and bilateral special relationships will be the only options, even for France. For Europe as a whole, this also means saying farewell to the much-vaunted comprehensive approach.

 

Military fragmentation was of course not the object of Franco-American deliberations. But such a future may well materialise malgré Paris et Washington. Up until quite recently, voices in Berlin and other European capitals spoke of responsibility and sharing the burden more equitably. But real life offers a gloomy picture. European countries are once more stumbling from one force generation conference to another to scrape together the resources required for a distinctly unambitious operation in the CAR. In the immediate run-up to the EU-Africa Summit, this cannot help but severely damage the credibility of the CSDP and the Union as such.

 

We find ourselves halfway between the past European Council on defence and the upcoming NATO ‘Wales Summit’. The Americans display an open-mind about the CSDP-NATO relationship and President Obama is coming to Brussels. In turn, recent events in Ukraine remind all Europeans about the importance of credibility – to have it or not. Europeans may well agree that there is indeed no military solution to Russian tactics in the Eastern neighbourhood. But the hour is getting late and a sense of urgency is justified. Hoping for the best is not a strategy. Arithmetically, international influence gets calculated as a multiplication between different instruments of power. If one variable equals zero, then the result equals zero. In strategic affairs there is therefore no room for part-time credibility.

 

Jo Coelmont

Brig. Gen. (ret.) Jo Coelmont is an Associate Editor of European Geostrategy. He is also a Senior Associate Fellow for the ‘Europe in the World Programme’ at Egmont – Royal Institute for International Relations in Brussels. Formerly, he was the Belgian Military Representative to the Military Committee of the European Union. He writes here in a personal capacity.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 11:50
Interview de Marwan Lahoud, Chief Strategy and Marketing Officer Airbus Group (Extraits)

 

Propos recueillis par Alain Establier - Lettre SECURITY DEFENSE Business Review n° 102 – Mars 2014

 

SDBR : Dans la nouvelle entité Airbus Defence & Space, vous avez évoqué un changement de périmètre. Pouvez-vous nous en dire plus ?

 

Marwan Lahoud : Actuellement nous faisons un inventaire complet des activités d’Airbus military, de Cassidian et d’Astrium, les 3 composantes d’Airbus Defence & Space (ADS), qui devrait aboutir vers le mois de juin. Tout ne sera peut-être pas encore figé à ce moment-là, mais nous aurons alors une bonne vision de l’existant pour pouvoir prendre des décisions au 2ème semestre 2014. Rien n’est fermé, ce qui signifie que le changement de périmètre pourrait aussi bien entrainer des cessions d’activités que des acquisitions de sociétés.

 

Interview de Marwan Lahoud, Chief Strategy and Marketing Officer Airbus Group (Extraits)

Suite de l'interview en fin de journée.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 06:55
photo Bruno Planchais - Marine Nationale

photo Bruno Planchais - Marine Nationale

 

21 Mars 2014 Cols Bleus

 

La flottille 32F assure une alerte 24h/24. Elle est prête à porter secours de la côte jusqu’en haute mer, par tous les temps. 

 

Voir le diaporama de la flottille 32F

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 06:35
Indian-made Arjun Mk II main battle tank could enter in service with the Indian army in 2016

 

24.03.2014 Pacific Sentinel

 

The Arjun MK II main battle tank for the Indian Army may get delayed further than its pre-fixed 2016 induction date. A key source in the Defence Research and Development Organisation (DRDO) said, the Israelis who customised the LAHAT Anti-Tank Guided Missile (ATGM) for firing from the 120 mm main gun of the Mark II variant, has gone back to the drawing boards for correcting the error.

 

The DRDO source said, ‘This has delayed the induction of the tank a bit, but then we are telling the army that since the platform, the tank, is ready they can take it up, with the missile getting mated later.’

 

The tank itself has undergone about 89 major and minor ‘improvements,’ and still have a few unsolved issues which are decidedly ‘minor’ like changing the position of a light bulb or so.

 

The range of the LAHAT missile pay-load is about three-and-a-half kilometres on the plains and about two-and-a-half kilometres in the deserts.

 

Read the full story at ArmyRecognition

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23 mars 2014 7 23 /03 /mars /2014 13:35
Afghanistan : transferts d’autorités à EPIDOTE et à l’hôpital militaire

 

 

21/03/2014 Sources : EMA

 

Les 12 et 14 mars, à Kaboul, ont eu lieu les deux cérémonies de passation de commandement dans le cadre des relèves du détachement Epidote et de l’hôpital militaire de KAIA.

 

Le 12 mars, le colonel Philippe Vervaeke, a transmis le commandement du détachement Epidote au colonel Philippe Sagon. Au cours du 33e mandat, tout en accompagnant la formation du dernier Kandak (bataillon afghan) à l’Armor Branch School (ABS), le détachement du colonel Vervaeke s’est ré-organisé conformément à la planification opérationnelle de désengagement du théâtre afghan. Il a ainsi planifié et conduit son regroupement sur l’aéroport international de Kaboul depuis le camp américain PHOENIX en février 2014. Au terme du 33e mandat de la mission Epidote, ce sont plus de 2100 militaires afghans qui ont été formés par l’armée française.

 

Le 14 mars, le médecin-en-chef Puidupin a transmis le commandement de l’hôpital militaire français de Kaboul au médecin-en-chef Merat. Durant son mandat, l’équipe médicale du médecin-en-chef Puidupin aura conduit la transition de l’hôpital d’un niveau de ROLE 3 (traitement de toutes les pathologies et traumatismes) à un niveau de ROLE 2+ (uniquement chirurgie viscérale, orthopédique et anesthésie/réanimation) au profit de la FIAS. Cette transition s’est effectuée, là encore, conformément à la planification des désengagements militaires de la France en Afghanistan.

 

Actuellement, une cinquantaine de militaires français poursuivent la formation des cadres militaires afghans (mandat EPIDOTE 34). L’équipe médicale de l’hôpital se compose elle aussi d’une cinquantaine de médecins et infirmiers, parmi laquelle une vingtaine de militaires des services de santé d’autres nationalités de la coalition (hongroises, tchèques, bulgares).

Afghanistan : transferts d’autorités à EPIDOTE et à l’hôpital militaireAfghanistan : transferts d’autorités à EPIDOTE et à l’hôpital militaire
Afghanistan : transferts d’autorités à EPIDOTE et à l’hôpital militaire
Afghanistan : transferts d’autorités à EPIDOTE et à l’hôpital militaireAfghanistan : transferts d’autorités à EPIDOTE et à l’hôpital militaireAfghanistan : transferts d’autorités à EPIDOTE et à l’hôpital militaire
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23 mars 2014 7 23 /03 /mars /2014 12:45
Côte d’Ivoire : les stagiaires de l’ESIG découvrent le PCIAT de la Force Licorne

 

21/03/2014 Sources : EMA

 

Le 12 mars 2014, à Abidjan, le poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) de la force Licorne a servi de cadre pour l’instruction de quarante stagiaires de l’Ecole supérieure internationale de guerre de Yaoundé (ESIG). Cette école regroupe les futurs officiers d’état-major des pays d’Afrique de l’ouest.

 

Dans le cadre d’un voyage d’étude de quatre jours en Côte d’Ivoire, les stagiaires de l’ESIG se sont rendus pendant une demi-journée au camp de Port-Bouët pour étudier l’organisation d’un état-major opérationnel capable de s’adapter à tout type de situation. En effet, depuis 2002, date de sa création, le format du PCIAT de la force Licorne n’a cessé d’évoluer au gré de la situation sécuritaire en Côte d’Ivoire.

 

Ces futurs officiers d’état-major d’Afrique de l’ouest ont été particulièrement sensibilisés à la flexibilité du format d’un PC et aux méthodes de travail partagées par chacun de ses membres (officier conduite, chef CO, officier logistique, officier traitant la planification…).

 

Ils ont poursuivi leur voyage d’étude au poste de commandement de l’ONUCI, de la gendarmerie, ainsi qu’à l’état-major des forces républicaines à Abidjan.

 

La force Licorne, forte de 450 hommes, accompagne la réforme de l’armée ivoirienne en soutien de l’ONUCI. Elle a ainsi organisé depuis début 2013 la formation de plus de 1500 soldats ivoiriens.

Côte d’Ivoire : les stagiaires de l’ESIG découvrent le PCIAT de la Force LicorneCôte d’Ivoire : les stagiaires de l’ESIG découvrent le PCIAT de la Force LicorneCôte d’Ivoire : les stagiaires de l’ESIG découvrent le PCIAT de la Force Licorne
Côte d’Ivoire : les stagiaires de l’ESIG découvrent le PCIAT de la Force LicorneCôte d’Ivoire : les stagiaires de l’ESIG découvrent le PCIAT de la Force Licorne
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23 mars 2014 7 23 /03 /mars /2014 12:35
East Asia’s security architecture – track two

 

Alerts - No18 - 21 March 2014 Eva Pejsova

 

Although East Asia’s security environment has long been known for its instability, the recent escalation of tensions between China and Japan has been followed with unprecedented concern. Besides the real risk of accidental clashes in the disputed waters due, inter alia, to the disruption of communication channels, the way in which both Beijing and Tokyo have chosen to deal with the crisis is an indication of an emerging shift in strategic thinking that will most likely have an impact on the evolution of the whole region.

As a result, debates on the need to rethink the security architecture in the region have become more frequent. Existing regional security-focused multilateral platforms could indeed contribute to stability in the region and in this context, various informal mechanisms – so-called ‘track-two’ diplomacy – often become invaluable channels for communication and interaction.

 

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23 mars 2014 7 23 /03 /mars /2014 12:35
Afghanistan: the view from Pakistan

 

Alerts - No12 - 21 February 2014 Eva Gross

 

Pakistan will arguably be the most crucial regional player in post-2014 Afghanistan. Close religious and cultural links notwithstanding, its links to the Taliban give Islamabad considerable leverage and influence over any peace process. However, the protection and support granted to insurgent groups ­operating in Afghanistan over the past decade has had unintended domestic consequences for Pakistan, with the growing number of terrorist attacks now posing a ­significant threat to the country’s internal stability. Failure to reach a political settlement in Kabul is therefore likely to have a spill-over effect that would further weaken Islamabad’s ability to contain extremist groups operating inside Pakistan.

Despite the complexity of US-Pakistan relations, a complete US withdrawal by the end of 2014 – with the concomitant risk of a security vacuum developing along Pakistan’s border – is not in Islamabad’s interest. However, the implications of even a reduced transatlantic footprint are bound to contribute to a reckoning with extremism, and the forces that encourage it, inside Pakistan itself.

 

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23 mars 2014 7 23 /03 /mars /2014 12:20
Phantom Swift photo Boeing

Phantom Swift photo Boeing

 

20.03.2014 Romain Guillot journal-aviation.com

 

 

La DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency) a finalement sélectionné quatre finalistes pour la phase 1 du programme VTOL-X. Après Sikorsky en décembre et Aurora Flight Science le mois dernier, l’agence de recherche américaine pour les programmes de défense a annoncé que Boeing et Karem Aircraft participeraient également au programme.

 

Boeing proposera évidemment son Phantom Swift, dont un modèle réduit conçu en à peine un mois a déjà volé dans un hangar de Philadelphie en septembre 2013. Karem Aircraft mise quant à lui sur un appareil avec propulseurs basculables.

 

Les différents acteurs ont maintenant 22 mois pour finaliser leur projet, le gagnant qui sera retenu par la DARPA devant pouvoir tester son concept en vol entre 2017 et 2018.

 

Rappelons que l’objectif final du programme VTOL-X est de concevoir (phase 2) et faire voler (phase 3) un démonstrateur capable de décoller et atterrir verticalement, tout en permettant des vitesses en palier comprises entre 300 et 400 nœuds. Le démonstrateur devra aussi être capable d’emporter une charge représentant au moins 40% de sa masse maximale, comprise entre 4,5 et 5,4 tonnes.

 

La phase 1 est partiellement financée par la DARPA, à la différence des phases 2 et 3 complètement contractualisées. La totalité du programme VTOL-X représente une enveloppe de 130 millions de dollars.

VTOL-X concept Karem Aircraft

VTOL-X concept Karem Aircraft

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