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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 17:55
Le NRBC - Une lutte actuelle

Exercice de certification NRF (NATO Response Force) du quartier général du corps de réaction rapide France (QG CRR-Fr, Lille) STEADFAST JAZZ 2013 sur le camp de Drawsko en Pologne.
Centre de reconditionnement du personnel (CERPE) monté par le 1er escadron du 2e régiment de dragons (2e RD, Fontevraud). Un personnel de l'escadron passe un gant poudreur pour fixer les produits toxiques sur la tenue d'un militaire tchèque.

 

07/03/2014 LTN SIMONNOT-VIRBEL - Armée de Terre

 

Prévenir les incidents dans le domaine nucléaire, radiologique, biologique et chimique (NRBC), assurer la protection des forces et garantir la liberté d’action du commandement sont pour l’armée de Terre des missions de premier ordre. Mais nos unités peuvent également appuyer à plus grande échelle des moyens civils pour venir en aide à une population en danger.

 

La médiatisation des conflits récents a contribué à l’éveil des consciences sur la prise en compte du risque nucléaire, radiologique, biologique et chimique (NRBC). Avec la globalisation des échanges et transports de marchandises et de personnes, cette menace lointaine peut s’avérer bien plus proche qu’elle n’y paraît.

 

Depuis la création de l’Ecole militaire des armes spéciales en 1962, la défense NRBC fait partie intégrante des préoccupations de l’armée de Terre. Elle s’inscrit dans un dispositif interarmées, interministériel et interallié et comprend deux composantes principales : la défense NRBC dite « toutes armes », dont les moyens sont communs à toutes les unités, et une défense NRBC spécialisée, dotée de moyens sophistiqués de détection, de prélèvement et de reconnaissance  ainsi que de moyens approfondis de modélisation et de décontamination.

 

Il existe toute une chaîne de commandement, allant des spécialistes dont la lutte contre le NRBC est le métier, jusqu’aux référents qualifiés présents dans les unités élémentaires des 80 régiments de France. Le domaine est tellement large dans son approche et dans la multitude de scénarios possibles, qu’il est nécessaire pour tous ces acteurs de travailler en synergie, tant en interarmées qu’en coordination avec les instances civilo-militaires.

 

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 17:55
Les sapeurs du nucléaire

Exercice nucléaire, radiologique, biologique et chimique (NRBC) effectué par la brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) dans l'enceinte de la société Sanofi à Vitry-sur-Seine. Intervention des spécialistes NRBC et mise en place de la chaîne de décontamination.

 

07/03/2014 M. Simonnot-Virbel - Armée de Terre

 

Immersion à la brigade de sapeurs-pompiers de Paris et à l’unité d’instruction et d’intervention de la sécurité civile n° 1 de Nogent-le-Rotrou où se joue un incident NRBC.

 

Vitry-sur-Seine, novembre 2013.

 

Alerte rouge. Des travaux effectués sur la pompe d’un circuit de refroidissement ont occasionné une explosion dans l’un des bâtiments. Celle-ci a entraîné un dysfonctionnement des systèmes de sécurité. Les témoins parlent d’un début d’incendie et d’une fuite sur une cuve située à proximité. Près de 400 litres d’ammoniac ont commencé à se répandre. Le détachement de pompiers de l’usine vient constater l’ampleur des dégâts et extraire les blessés. Le poste de sécurité appelle la brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP). Les moyens spécialisés du 2egroupement d’incendie et de secours (2e GIS) arrivent sur les lieux.

 

 Colmatage impossible

 

 Parés de la tenue légère de décontamination, les hommes identifient la source et doivent neutraliser l’émanation de fumée toxique. Le colmatage est impossible. Ils proposent rapidement des idées de manœuvre au commandant des opérations de secours (COS). « On a mis en place deux lances ‘queue de paon’ qui ont pour effet de limiter les effets nocifs du gaz sur le voisinage immédiat, explique l’un des experts du 2e GIS.Ces lances créent un rideau d’eau, une barrière hermétique très efficace contre la propagation du produit. Pendant ce temps, nos experts en décontamination se sont occupé des victimes. »

 

L’intervention a finalement duré près de trois heures.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 17:55
80 ans de l’armée de l’air

 

07.04.2014 by CESA

 

2014 marque les 80 ans de l’armée de l’air. Cet anniversaire est une magnifique occasion à saisir pour prendre le temps de regarder en arrière et d’apprécier le chemin parcouru, se souvenir.

 

Retrouvez le site des 80 ans de l’armée de l’air sur :

http://www.80ans-armeedelair.fr/

 

C’est pour fixer sur un support pérenne tous ses souvenirs que l’armée de l’air a décidé de publier un livre de prestige. Conçu au travers de sagas familiales d’aviateurs, ce livre, préfacé par le chef d’état-major de l’armée de l’air, met en avant l’évolution de l’armée de l’air vue par les femmes et les hommes qui l’ont construite.

Ainsi, par le biais des témoignages des familles d’aviateurs, de photographies de familles, de frises chronologiques illustrées qui reviennent sur les temps forts de l’histoire de l’armée de l’air, et de regards de civils, ce sont 80 ans d’histoire qui défilent.

 

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 17:45
Corymbe: exercice franco-italien

 

 

07/03/2014 Sources : EMA

 

Le 27 février 2014, l'aviso "Commandant Birot", en mission Corymbe dans le Golfe de Guinée, a effectué un exercice conjoint avec des bâtiments de la Marine nationale Italienne.

 

Les deux commandants ont décidé d’axer leur travail sur un exercice de lutte anti-navire, des manœuvres aviation ainsi qu'un échange de personnel entre les bâtiments. L'interaction s'est conclue par le ravitaillement à la mer du "Commandant Birot" par le ravitailleur "Etna", avant que chacun ne reprenne sa route dans le cadre de sa mission nationale.

 

Corymbe est une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée, en place depuis 1990. Le dispositif est armé par un bâtiment de la Marine nationale qui peut être renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués. Dans le cadre de cette mission, les militaires français sont en mesure de soutenir les opérations en cours dans la région ; de contribuer à d’éventuelles missions d’aide aux populations, de sécurisation ou d’évacuation de ressortissants; de réaliser des missions de coopération bilatérale avec les pays de la région, visant en particulier à soutenir la montée en puissance des marines africaines de la zone.

Corymbe: exercice franco-italien
Corymbe: exercice franco-italien
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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 17:35
CEMA : rencontre avec le CEMA japonais

 

 

07/03/2014 Sources : EMA

 

Le 3 mars 2014, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), a rencontré son homologue, le général d’armée aérienne Shigeru Iwasaki en visite officielle en France.

 

Dans le prolongement de la rencontre des ministres de la défense français et japonais réalisée en janvier dernier, les deux CEMA se sont retrouvés pour une séance de travail centrée sur la coopération militaire bilatérale, en particulier dans la zone Sud de l’Océan Pacifique où les forces armées françaises sont stationnées en Nouvelle Calédonie et en Polynésie française, peuvent interagir avec les forces japonaises.

 

Ces 2 forces participent d’ailleurs déjà à des exercices et des entraînements communs à l’occasion des manœuvres telles que Croix du Sud ou Pacific Partnership.

 

Le général de Villiers et le général Iwasaki ont également réaffirmé leur volonté d’approfondir la coopération dans le domaine de la lutte contre la piraterie en océan Indien. Cette réflexion était portée par l’actualité puisque le 18 janvier dernier, cinq pirates présumés avaient été interceptés dans le golfe d’Aden par l’équipage du TCD Siroco, navire amiral de la force Atalante, appuyés par une frégate et un avion de patrouille maritime japonais.

 

De telles rencontres entre CEMA offrent régulièrement l’occasion aux plus hautes autorités militaires d’échanger leurs visions stratégiques des enjeux portant sur des zones particulières d’intérêt.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 17:35
Singapour s'offre six avions ravitailleurs MRTT d'Airbus Group

L'importante capacité d'emport de carburant de base (111 tonnes) de l'avion de ligne A330-200 permet à l'A330 MRTT d'exceller dans les missions de ravitaillement en vol

 

07/03/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Singapour a confirmé l'acquisition de six avions ravitailleurs A330-200 MRTT à Airbus Group. Un contrat estimé à 1 milliard d'euros.

C'était un secret de polichinelle depuis plusieurs semaines. Singapour a signé un contrat d'acquisition avec Airbus Defence and Space pour la fourniture de six avions de ravitaillement en vol de nouvelle génération A330 MRTT (Multi-Role Tanker Transport) destinés aux forces aériennes de la république singapourienne RSAF (Republic of Singapore Air Force). Un contrat d'environ 1 milliard d'euros qui a été signé en 2013.

Selon nos informations, cette commande d'A330 MRTT, destinés à remplacer les Boeing KC-135 de la RSAF vieillissants, aurait été annoncée aux autorités françaises par le Premier ministre singapourien, Lee Hsien Loong, lors de son passage à Paris fin octobre. Sur ce milliard, environ un tiers (fuselage de l'A330-200) seulement sera comptabilisé dans les exportations françaises. Toutefois, le ministre de la Défense de Singapour, Ng Eng Hen, ne l'a annoncé officiellement au Parlement que ce jeudi. Il n'a pas précisé le nombre d'appareils qui seront commandés, contrairement à Airbus Group dans son communiqué publié ce vendredi.

 

Singapour, cinquième client du MRTT

D'ici à 2030, "nos ravitailleurs actuels KC-135 auront été remplacés par les Airbus A330 Multi-Role Tanker Transport, que nous avons décidé d'acquérir", a déclaré le ministre de la Défense singapourien lors d'un débat sur le budget de l'Etat. "Le MRTT peut transporter 20 % de carburant de plus que nos KC-135", a-t-il fait valoir. "Cette décision confirme le statut incontesté de l'A330 MRTT, l'avion de ravitaillement et de transport le plus avancé au monde, et atteste de son adéquation parfaite pour une utilisation dans la région Asie-Pacifique", a expliqué pour sa part le directeur de l'unité Military Aircraft au sein d'Airbus Defence and Space, Domingo Ureña Raso, cité dans le communiqué d'Airbus Group.

Cette sélection fait de Singapour le cinquième pays à opter pour l'A330 MRTT,  après l'Australie, l'Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis et le Royaume-Uni, qui ont commandé 28 exemplaires au total. En Inde, les dernières négociations contractuelles sont actuellement en cours pour six appareils. 17 avions au total sont actuellement en service au sein des quatre premières nations.

 

Et la France ?

La France doit également passer une première commande de deux appareils à Airbus Military, selon "Le Journal de l'Aviation". La France a prévu de commander au total 12 MRTT, selon le Livre Blanc de la défense et de la sécurité nationale en vue de renouveler sa flotte d'avions ravitailleurs, dont certains exemplaires (Boeing) approchent les 50 ans d'âge.

L'A330 MRTT a rendu les armes seulement deux fois dans les compétitions auquel il a participé. Aux Etats-Unis en 2011 après un combat de titans face à Boeing pour le contrat du siècle qui représentait 179 avions ravitailleurs pour une valeur totale de 35 milliards de dollars. Plus récemment au Brésil, Airbus a dû affronter un concurrent israélien, qui proposait la modernisation de KC-767 de Boeing à des prix extrêmement bas.

 

Le MRTT, un avion polyvalent

Conçu sur la base des long-courriers A330-200, l'A330 MRTT "a prouvé, en service, sa polyvalence en tant qu'avion de ravitaillement et de transport", a précisé Airbus Group dans son communiqué. L'importante capacité d'emport de carburant de base (111 tonnes) de l'avion de ligne A330-200 permet à l'A330 MRTT d'exceller dans les missions de ravitaillement en vol, sans l'adjonction de réservoir supplémentaire.

L'A330 MRTT est proposé avec un choix de systèmes de ravitaillement incluant la perche caudale ARBS (Aerial Refuelling Boom System) d'Airbus Defence and Space et/ou une paire de nacelles tuyau/panier sous voilure et/ou un système ventral tuyau/panier FRU (Fuselage Refuelling Unit). Grâce à son large fuselage, l'A330 MRTT peut servir d'avion de transport, capable de transporter jusqu'à 300 soldats ou 45 tonnes de charge utile. Il peut également être décliné en version d'évacuation sanitaire (MEDEVAC) et recevoir jusqu'à 130 civières.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 16:55
Arrivée groupée des blessés et des familles. Crédits : Armée de Terre

Arrivée groupée des blessés et des familles. Crédits : Armée de Terre

 

07/03/2014 Armée de Terre

 

Samedi 1er mars 2014, 700 athlètes se sont rejoints pour courir les 89 kilomètres pour ceux d’Afghanistan.

 

Les athlètes civils et militaires se sont retrouvés à l’école de Saint Cyr - Coëtquidan pour courir 89 kilomètres.

 

Pourquoi 89 ?

 

Afin de rendre hommage aux 89 militaires décédés en Afghanistan.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 16:55
Voir un ange en plein vol

La convoyeuse de l'air lors d'un exercice international à Saragosse, en Espagne

 

07/03/2014 Adjudant Jean-Laurent Nijean - Air actualités n°667 Décembre/janvier 2014

 

Escale à l’escadrille aérosanitaire 6/560 «Étampes» à la rencontre du capitaine Sophie Latil, convoyeuse de l’air. Son parcours exemplaire est jalonné de missions de rapatriement et d’évacuation sanitaire au sein des équipages d’aéronefs de transport.

 

«Je ne sens plus mes jambes… Ma douleur n’est plus qu’un lointain souvenir… J’ai l’impression de vivre au ralenti, comme dans du coton… ». Telles sont les pensées du caporal-chef D., combattant des forces spéciales, allongé sous perfusion dans un appareil médicalisé de l’armée de l’air. Ses souvenirs affluent de nouveau. Quelques heures plus tôt, blessé en opérations à quelque 3 000 kilomètres de là, il a été rapatrié à bord d’un Falcon de l’escadron de transport, d’entraînement et de calibration 65 « Gaël ». Il ouvre enfin les yeux et tombe sur le sourire du capitaine Sophie Latil, convoyeuse de l’air à l’escadrille aérosanitaire (EAS) 6/560 «Étampes» de la base aérienne 107 de Villacoublay. «Un ange», pense-t-il. Elle lui murmure un petit mot réconfortant puis il se rendort, rassuré.

 

Après avoir obtenu son diplôme d’État à l’école d’infirmières de la Croix-Rouge, Sophie fait ses premières armes à l’hôpital Saint-Roch de Nice. Elle cumule de l’expérience, notamment en réanimation et aux urgences. «À Saint-Roch, j’avais un rythme soutenu. Avec une moyenne d’une trentaine de patients par jour, c’était un véritable marathon, se remémore-t-elle. Nous assistions à des cas difficiles. J’ai souvent côtoyé la souffrance humaine.» En effet, lors de son premier stage en chirurgie orthopédique, elle se retrouve face à la dure réalité de la mort. Très vite, elle prend conscience de tout ce qui gravite autour du décès : l’impact psychologique, la famille, les amis proches… La jeune infirmière a su surmonter cette difficulté. «On se forge un caractère après les visions d’horreur des blocs opératoires. Cependant, ce premier jour, je n’avais ni recul, ni expérience», se souvient-elle.

 

Un jour, une amie d’une autre promotion d’infirmières l’informe sur un recrutement de convoyeuses de l’air organisé par le bureau air information (BAI) de Nice : « Je suis trop âgée pour faire ce métier. En revanche, toi qui es dynamique et qui as envie de voir le monde, je suis sûre que ça te conviendra.» Piquée dans sa curiosité, elle commence à se documenter. Elle consulte un article d’Air actualités qui venait d’être rédigé sur la spécialité. Elle dévore également des livres relatant les épopées de convoyeuses de l’air telles que Marie-Thérèse Palu, qui organisa le premier recrutement, Valérie de la Renaudie, auteure de Sur les routes du ciel, ou encore Geneviève de Galard, alias « l’ange de Dien Bien Phu » qui fut la seule femme présente lors de cette célèbre bataille. «Nous ne sommes plus à l’époque de l’Indochine, mais cela me faisait quand même voyager», avoue-t-elle. Le 17 juin 2002, son rêve se concrétise lorsqu’elle intègre l’armée de l’air. «À mon arrivée, j’ai reçu un tel accueil ! J’étais subjuguée, s’exclame-t-elle. Je trouvais le milieu hospitalier impersonnel. Le changement fut radical.» Après une formation intense où, avide de connaissances, elle se découvre une réelle passion pour l’environnement aéronautique, elle est « lâchée ». Elle assure dès lors seule les missions qui lui sont confiées. Elle ne se repose pas pour autant sur ses lauriers. À l’instar du métier de pilote, une remise en question régulière est de mise. Les stages aéronautiques et médicaux se succèdent, ainsi que des contrôles périodiques en vol comme au sol. Depuis son affectation au sein de l’escadrille, le capitaine Sophie Latil a mené de nombreuses missions qui l’ont conduite partout dans le monde, à bord de différents aéronefs.

 

«À chaque mission, je sors ma trousse sanitaire, souligne-t-elle, espiègle. Celle qui m’a le plus marquée est indéniablement Haïti.» Lors du tremblement de terre survenu le 12 janvier 2010, elle est détachée pendant un mois au sein d’une équipe de quatre convoyeuses de l’air. «C’était une expérience formidable. Une aventure humaine qui m’a permis de réaliser pourquoi nous faisons ce métier.»

 

Aujourd’hui, la lueur de passion qui s’allume dans ses yeux a la même vigueur que celle des débuts. Ayant acquis le niveau d’instructeur, elle transmet aux jeunes infirmiers convoyeurs de l’air la fibre du métier. En parallèle, et malgré ses responsabilités accrues, elle poursuit ses aventures sur les routes du ciel.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 16:50
European Commission Memo on the EU's Maritime Security Strategy

 

6/3/2014 EU source: European Commission Ref: EC14-061EN

 

Summary: 6 March 2014, Brussels - European Commission Memo on the EU's Maritime Security Strategy

 

Q: Why is the Commission and the High Representative proposing only elements for a strategy?

A: One of the objectives of this process is to ensure that the Member States are fully involved in the development of this strategy. A European Union maritime security strategy cannot be developed without the involvement of Member States since many operational activities are carried out by national authorities. The Commission and the High Representative are therefore looking forward to working closely with Member States in order to deliver a full-fledged strategy. We are confident that the strategy once adopted will represent the views and interests of all stakeholders.

 

Q: How have Member States been involved so far?

A: The Member States already have provided substantial input through events organised at EU level and through various written contributions. Additionally, the Commission and the European External Action Service organised a stakeholder consultation in June 2013, where Member States expressed their support to the general approach. The intention is that the Joint Communication will serve as a basis for further work on shaping the strategy together with the Member States in the EU Council under the leadership of the Hellenic Presidency.

 

Q: What would be the purpose of such a strategy?

A: The purpose of an EU Maritime Security Strategy would be to provide a common framework for relevant authorities at national and European levels to develop further their specific policies. The aim of such a strategy would be to protect EU's strategic maritime interests and identify options to do so. Such a framework would provide the context and ensure coherence amongst different sector specific maritime policies and strategies. Most importantly it would significantly strengthen the link between internal and external security aspects of the maritime policy of the EU and civil and military cooperation.

 

Q: What are the main aims?

A: The main aims of an EU Maritime Security Strategy should be: (1) to identify and articulate the main strategic maritime interests of the EU; (2) to identify and articulate the maritime threats, challenges and risks to the strategic maritime interests of the EU; and (3) to organise the response, i.e. provide the common policy objectives, common principles and areas of common support as the backbone of the joint strategic framework in order to create coherence for the diverse and wide array of sector specific maritime policies and strategies.

 

Q: Does the EU only have maritime interests or does it also have a maritime responsibility?

A: It is crucial to identify the strategic maritime interests of the European Union. The global maritime domain is of vital importance to the EU and it is multi-layered. It is a crucial domain for free commerce and trade. In addition, seas and oceans are interrelated eco-systems; it is a source of resources; open seas and coastal areas are zones for tourism etc. The EU is a global actor therefore it does not only have interests, it also has to take adequate responsibility. This global responsibility has to be transformed into concrete and specific actions and to promote the respect for international law, human rights and democracy, and rules-based good governance at sea.

 

Q: What does the term "cross-sectoral" mean?

A: The term 'cross-sectoral' refers to actions or cooperation between different marine or maritime functions. They are still largely organised in isolation of each other and often along national lines. Modern maritime risks and threats are multifaceted and can have implications for all of these sectors involving different policies and instruments. The responses therefore should be adequately integrated and cross-sectoral in their nature. It means finding a common maritime security interest among different functions and aspects concerned.

 

Q: What are the sectors addressed?

A: Some of the most evident sectors are maritime safety, maritime transport, marine environment protection, fisheries control, customs, border control, law enforcement, defence, research and development and others. A 'joined up' approach to maritime policy, making these sectors work better together, can make the security policy more coherent, effective and cost efficient.

 

Q: What is the added value of this strategy - what will change compared to the current situation?

A: The added value of a shared strategic framework is that it provides the necessary basis to ensure coherent actions and policy development. It also facilitates the coordination of all efforts and ensures that different policies are 'joined up'. The ambition is that the EU can become more resilient in addressing threats and risks in the maritime domain and as such it would be more capable at safeguarding its values, strategic maritime interests and promoting multilateral cooperation and maritime governance. In essence, the result of the strategy would be that maritime security activities would be much more coordinated than today.

Different policy frameworks have resulted in the European Security Strategy (ESS - 2003) and the Integrated Maritime Policy (IMP - 2007), which have been developing separately. Also sector specific legislation is already in place like the maritime transport security legislation - Regulation (EC) No 725/2004 on enhancing ship and port facility security and Directive 2005/65/EC on enhancing port security, the European Border Surveillance System (EUROSUR) improving the situational awareness and reaction capability of Member States and of the EU Border Agency Frontex at the external borders - Regulation (EU) No 1052/2013), SafeSeaNet, a Union maritime traffic monitoring and information system for EU waters, managed by EU Maritime Transport agency EMSA, or the 3rd Maritime Safety Package.

 

Q: How will the actions, identified in this strategy, be put in practice?

This depends to a large extent on the opinion of the Member States since many of them would fall under their competence, but already existing examples with joint deployment plans and enhanced information exchange systems can eventually lead to the use of common platforms for surveillance operations. This aspect will however need to be discussed in detail with Member States.

 

Q: Will such a strategy promote deployment of more naval missions similar to EUNAVFOR Operation ATALANTA?

A: The use of all possible tools and instruments should be considered when addressing a maritime insecurity situation. Each case requires a full evaluation of the situation in order to identify the best action. In the case of the piracy attacks off the coast of Somalia, which gravely endanger shipping routes in the Gulf of Aden, the deployment of international naval forces was deemed necessary as local capacities to ensure maritime security were not available.

 

Q: Why is such an initiative taken now?

A: Already on 26 April 2010 the Council invited the High Representative, together with the Commission and Member States 'to undertake work with a view to preparing options for the possible elaboration of a Security Strategy for the global maritime domain'. More recently in December, 2013, the European Council called for "an EU Maritime Security Strategy by June 2014, on the basis of a Joint Communication from the Commission and the High Representative, taking into account the opinions of the Member States". This is the direct response to these requests.

 

Q: What are the next steps?

A: Based on the elements proposed be the Joint Communication from the Commission and the High Representative, an EU Maritime Security Strategy should be elaborated within the appropriate EU Council bodies and be adopted not later than in June 2014.

European Commission Memo on the EU's Maritime Security Strategy

Note RP Defense : on EDA website : Further step taken in the MARSUR network development

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 16:50
Additional Airmen, aircraft to support NATO policing mission in Baltics

An F-15C Eagle from the 493rd Fighter Squadron takes off from Royal Air Force Lakenheath, England, March 6, 2014. The 48th Fighter Wing sent an additional six aircraft and more than 50 personnel to support NATO's air policing mission in Lithuania, at the request of U.S. allies in the Baltics. (U.S. Air Force photo by Staff Sgt. Emerson Nunez/Released)

 

 

March 7, 2014 48th Fighter Wing Public Affairs

 

ROYAL AIR FORCE LAKENHEATH, England -- The 48th Fighter Wing has sent additional aircraft and personnel to support NATO's air policing mission in Lithuania, at the request of U.S. allies in the Baltics.

Six F-15C Eagles departed RAF Lakenheath and two KC-135 Stratotankers carrying more than 60 Airmen departed RAF Mildenhall March 6.

Nearly 150 Airmen and four F-15C Eagles from the 48th FW have been supporting the Baltic Air Policing mission out of Šiauliai Air Base, Lithuania, since January as the 48th Air Expeditionary Group.

"This is the advantage of being forward-based," said Col. Mark Ciero, 48th Fighter Wing vice commander. "If called upon, we can quickly respond to support our allies and partners."

Air policing is part of NATO's "Smart Defense" model that incorporates allied nations conducting operations through shared capabilities and coordinated efforts to effectively accomplish missions. NATO countries rotate to provide Airmen and aircraft for the BAP mission, which is slated to continue through 2018.

In the last decade, 14 NATO nations have participated in this mission. This deployment marks the fourth rotation for U.S. forces.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 16:45
Adrar-des-Ifoghas-mountains-source-BBC

Adrar-des-Ifoghas-mountains-source-BBC

 

07 March 2014 defenceWeb (Reuters)

 

French and Malian forces have killed about 10 suspected Islamist fighters during an operation in northern Mali's mountainous Adrar des Ifoghas region, French army spokesman Gilles Jaron said on Thursday.

 

Confirming comments made by French Defence Minister Jean-Yves Le Drian earlier on Thursday, armed forces spokesman Gilles Jaron said the militants had been spotted by a drone.

 

Air units were immediately called in to intervene, he said.

 

A French-led offensive in January 2013 drove out Islamist militants who had seized control of northern Mali. Small groups of fighters loyal to Islamist groups including the Movement for Unity and Jihad in West Africa and al Qaeda in the Maghreb still operate in the desert region, carrying out periodic attacks.

 

"We discovered about a dozen jihadists that were handling rocket launchers around a weapons' cache in the Adrar," Le Drian told Le Figaro, describing the incident which took place on Tuesday night.

 

According to the newspaper it was one of the first successful missions by U.S.-made Reaper unarmed surveillance drones, which Paris bought at the end of last year to replace its EADS-made Harfang drones.

 

"This shows that there are a number of jihadist networks that are seeking to hide out," Jaron said.

 

France is winding down its troop presence in Mali to 1,000 soldiers as a 12,000-strong U.N. mission comes into force.

 

However, Paris, which now has about 1,600 troops in Mali has said it will redeploy its forces across the region to counter Islamist militancy.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 16:45
Priorité 1 pour la sécurité !

7 mars 2014 Belgian Defense

 

Les recrues maliennes marchent dans le camp d'entraînement situé dans la ville de Koulikoro. Elles se préparent à lutter contre l'agitation qui perturbe le nord de leur pays. Raison pour laquelle, l'Union européenne y a envoyé des instructeurs. Afin de pouvoir mener leur tâche à bien, la sécurité est une priorité. Les instructeurs peuvent compter sur l'appui d'un détachement belge du Bataillon 12e de Ligne Prince Léopold- 13e de Ligne de Spa.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 16:40
Les observateurs militaires de l'OSCE bloqués à l'entrée en Crimée

 

07 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

TCHONGAR (Ukraine) - Les observateurs militaires de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ont été bloqués vendredi au moment d'entrer en Crimée, comme la veille, ont constaté des journalistes de l'AFP.

 

Près du village de Tchongar, l'un des deux points d'accès possibles à la péninsule, les deux autocars transportant les quarante observateurs, suivis d'une cinquantaine de voitures civiles ukrainiennes, ont été empêchés de passer par une dizaine d'hommes armés non identifiés.

 

L'un des observateurs, qui a demandé à rester anonyme, a confié à l'AFP : Nous allons tenter de négocier avec ces gens. Nous tentons simplement d'entrer en Crimée, en tant qu'invités du gouvernement ukrainien et sous mandat de l'OSCE.

 

Plusieurs hommes en armes, portant des treillis dépareillés, des cagoules et des fusils d'assaut, se tenaient devant les cars, près d'un barrage qu'ils ont installé avec des plots de béton en forme de chicane.

 

Les deux autocars sont suivis d'une cinquantaine de voitures conduites par des partisans des autorités de Kiev portant des drapeaux bleus et jaunes, qui se sont arrêtés derrière eux et ont formé une petite manifestation.

 

L'une des manifestantes, Ludmila Korbec, 55 ans, a agité un drapeau et dit : Nous ne voulons pas que l'Ukraine soit divisée. L'OSCE est en position de négocier, nous voulons que la décision soit prise de façon pacifique.

 

Jeudi, c'est sur l'autre accès à la Crimée que les observateurs avaient été contraints de faire demi-tour par des hommes armés difficilement identifiables.

 

Selon une source diplomatique occidentale, les forces qui s'étaient interposées étaient deux groupes d'hommes armés, très professionnels, bien entraînés.

 

Après avoir passé la nuit dans la ville ukrainienne de Kherson, plus au nord, la délégation de l'OSCE a décidé vendredi de tenter d'entrer en Crimée par l'autre route, plus à l'ouest, avant d'être à nouveau bloquée.

 

La mission de ces observateurs militaires non armés, représentant 21 des 57 pays membres de l'OSCE, est de tenter de faire retomber la tension en Crimée, où les forces russes encerclent des bases militaires ukrainiennes et où les parlementaires locaux, majoritairement pro-Moscou, ont décidé de se séparer de Kiev et d'organiser le 16 mars un référendum de rattachement à la Russie.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 15:55
Thales Innov' Days : la défense partenaire de l'innovation

Jean-Yves Le Drian s'est fait présenter plusieurs projets innovants développés par le groupe industriel Thales

 

07/03/2014 Ministère de la Défense

 

Le ministre de la Défense s'est rendu aux Thales Innov'Days, jeudi 6 mars à Paris. A cette occasion, il a précisé les orientations du ministère en matière de recherche et développement, et a rappelé son rôle d'acteur de l'innovation aux côté des industries.

 

Lors de sa visite aux Thales Innov' Days, qui se sont tenues au Palais des congrès de Paris le 6 mars, Jean-Yves Le Drian s'est fait présenter plusieurs projets innovants développés par le groupe industriel dans les secteurs de l'aéronautique, du spatial, de la défense, des transports terrestres et de la sécurité.

 

Il a salué "l'excellence de nos industries qui bénéficient très directement à nos forces sur le terrain" et leur dynamisme "qui irrigue notre économie, encourage la croissance, développe l'emploi". Au programme de la visite notamment, l'Avionics 2020, un cockpit nouvelle génération avec des interfaces hommes-machines conçues pour servir le pilote grâce aux technologies les plus récentes en matière d’affichage, ou encore le centre de commandement aérien C2 du futur, une solution permettant de mettre en immersion 3D la cellule opérationnelle d’un centre d’opérations aériennes militaires et ainsi de renforcer le travail collaboratif des opérateurs.

 

Lors de son allocution, Jean-Yves le Drian a souligné son engagement vis-à-vis de de l'effort de recherche, "un outil essentiel de politique industrielle au service de notre autonomie stratégique (...), et, un outil majeur de compétitivité pour l'industrie française (...) Les compétences qui forment l'excellence de nos industries sont aussi longues à acquérir qu'elles sont rapides à perdre."

 

Concrètement, entre cette année et 2019, 730 millions d'euros par an en moyenne seront dédiés à des contrats d'études-amont directement conclus avec l'industrie.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 15:51
Adoption, par le Conseil fédéral, du message sur l’acquisition et la réforme de matériel d’armement 2014

 

Berne, 07.03.2014 - news.admin.ch

 

Le Conseil fédéral propose aux Chambres fédérales d'allouer un crédit d'engagement de 771 millions de francs, au total, pour la réalisation de quatre projets d'armement. Il prévoit en outre de réformer des systèmes principaux dont la poursuite de l'exploitation n'est plus défendable sur les plans militaire et technologique de même que du point de vue de l'économie d'entreprise.

Avec le « Centre de calcul 2020 du DDPS / de la Confédération, architecture et infrastructure informatiques », le Conseil fédéral a l'intention de combler des lacunes de disponibilité et de sécurité informatique des centres de calcul du DDPS. L'acquisition du « simulateur de tir au laser pour le char de commandement 6x6 et le véhicule protégé de transport de personnes » a pour but de garantir une formation réaliste au comportement au combat et à l'engagement de la tourelle. Le Mercedes-Benz G 300 CDI 4x4 remplace le Steyr Daimler Puch 230 GE, qui arrivera prochainement au terme de sa durée d'utilisation. Le nouveau « véhicule léger tout-terrain » sera utilisé, à l'avenir, pour les transports de personnes et de matériel. Avec le nouveau « système de pose de ponts », l'armée disposera de la capacité de garantir la mobilité sous le feu adverse et de fournir un appui aux autorités civiles en cas de catastrophe naturelle.

La garantie de la capacité de l'armée à fournir des prestations nécessite qu'elle dispose d'armements remplissant les exigences de notre temps. Cela signifie aussi que le matériel désuet et excédentaire doit être liquidé ou, si nécessaire, remplacé par des systèmes et équipements modernes, c'est pourquoi le Conseil fédéral entend réformer l'ensemble du solde de la flotte de F-5 Tiger au plus tard jusqu'à la mi-2016, puis la part excédentaire des chars 87 Leopard et des obusiers blindés M109 d'ici à 2020.

 

Projets d'acquisitions

 

Centre de calcul 2020 du DDPS / de la Confédération, architecture et infrastructure informatiques, 120 millions de francs

Les systèmes informatiques actuels de l'armée et de l'administration sont réalisés à partir de concepts différents sur les plans de la technique, de l'exploitation et de l'organisation. Pour uniformiser l'infrastructure de la technologie d'information et de communication ( TIC ) et accroître simultanément sa sécurité, l'ouvrage « FUNDAMENT », dont la construction a été accordée avec le message sur l'immobilier du DDPS 2013, doit être équipé de nouvelles infrastructures TIC et être intégré dans le Réseau national de conduite. Il sera ainsi possible de couvrir des besoins actuels et de garantir la capacité de l'exploitation à tenir sur la durée ainsi que la résistance aux situations de crises, au profit de l'armée et du gouvernement national. Les capacités du centre de calcul pourront être étendues avec des étapes ultérieures, parallèlement à l'accroissement du besoin.

 

Simulateur de tir au laser pour le char de commandement 6x6 et le véhicule protégé de transport de personnes, 32 millions de francs

La formation réaliste à la technique de combat lors de l'engagement du char de commandement 6x6 et du véhicule protégé de transport de personnes utilisés par l'infanterie nécessite de disposer de simulateurs de tir au laser. L'instruction au tir à l'aide de simulateurs est efficace et financièrement avantageuse. L'usure du matériel, la consommation de munitions et les bruits de tirs sont réduits.

Le projet dont la réalisation est demandée comporte 16 simulateurs de tir au laser pour le char de commandement 6×6 et 100 simulateurs de tir au laser pour le véhicule de transport de personnes, de même que le matériel logistique correspondant.

Véhicule léger tout-terrain, 1re tranche, 440 millions de francs

Les frais d'entretien et de réparation de la flotte de véhicules Steyr Daimler Puch 230 GE, qui date de 25 ans, dépassent la limite économiquement raisonnable, et l'approvisionnement en pièces de rechange se révèle difficile. Par conséquent, il est prévu d'acquérir avec le programme d'armement 2014 une première tranche de véhicules légers tout-terrain en mesure de couvrir une vaste palette de besoins et de remplir de nombreuses tâches.

L'acquisition demandée porte sur 3'200 voitures combi à 5 portes du type Mercedes-Benz G 300 CDI 4×4, pour le transport de personnes et de matériel.

 

Système de pose de ponts, 179 millions de francs

Le système de pose de ponts dont l'acquisition est demandée permet de franchir rapidement des obstacles jusqu'à une largeur de 25 m avec des véhicules à roues d'un poids maximum d'environ 84 t et des véhicules chenillés de 73 t au maximum. Il remplace le char-pont 68 / 88 réformé en 2011. Grâce à sa mobilité également en dehors des routes et des chemins consolidés, le système de pose de ponts fournit une aide précieuse aussi dans le cadre du soutien aux autorités civiles.

L'acquisition proposée prévoit 12 véhicules porteurs et de pose, de même que des jeux de ponts, des modules de ravitaillement et du matériel supplémentaire pour l'utilisation civile ainsi que du matériel logistique.

 

Réformes

 

F-5 Tiger

Les avions de combat F-5 Tiger encore en service sont à l'origine de coûts élevés et ne peuvent plus assister qu'avec des restrictions les F / A-18 pour contribuer à la protection de l'espace aérien en fournissant des prestations de service de police aérienne et de défense aérienne. Ils ne peuvent être engagés que de jour et par beau temps et ne remplissent plus les exigences actuelles d'un intercepteur, notamment s'il s'agit de combattre des avions et des missiles modernes.

Sur les 110 avions de combat du type F-5 Tiger initialement acquis, les Forces aériennes en possèdent encore 54. Il s'agit de procéder maintenant à leur réforme d'ici à la mi-2016, y compris la logistique et les infrastructures connexes. L'exploitation du F-5 Tiger cessera même si l'acquisition du Gripen E devait être refusée lors de la votation populaire du 18 mai 2014, le rapport coûts / utilité en excluant la continuation.

 

Char 87 Leopard en configuration A4 et obusier blindé M109 KAWEST

Vu la décision du Conseil fédéral d'augmenter la capacité de l'armée à fournir sur la durée des prestations au bénéfice des autorités civiles, la direction départementale du DDPS a décidé, dans le cadre de l'étape de développement 2008 / 2011, de procéder à la réforme de plusieurs systèmes principaux. Il s'agit notamment des chars 87 Leopard et des obusiers blindés M109 excédentaires, actuellement désaffectés. Il est maintenant prévu de lever la désaffectation et de réformer d'ici à 2020 96 chars 87 Leopard en configuration A4 ainsi que 162 obusiers blindés M109 KAWEST.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 15:50
Airbus Plots Return to UAV Market

The Airbus DS Atlante long-endurance tactical UAV seen during its first flight on Feb 28, 2013 in Spain. Airbus says it is so far the only UAV designed to fly both military and civilian missions.(Airbus photo)

 

March 07, 2014 defense-unmanned.com

(Source: Defense-Aerospace.com; published March 07, 2014)

 

Airbus Plots Return to UAV Market, Enhances Medium Transports


MADRID --- Airbus Defense and Space is preparing to return to the UAV market, three years after it was forced out by the reluctance of the French and German governments to financially support any of the unmanned aircraft projects which it had developed.

“We are revisiting our strategy on unmanned aerial vehicles with a vision to leadership,” Antonio Rodríguez Barberán, Head of Military Aircraft sales at Airbus Defence and Space, told Defense-Aerospace.com. “We are planning to be there, even if it takes some years.”

This is a major shift in company policy, as Airbus Group decided in 2011 to freeze its UAV activities after having invested over 500 million euros in several programs without having convinced its domestic customers that they were worth supporting. Corporate strategy, at the time, was to sit out until European governments decided which programs, and which companies, they would support.

This approach was not very successful, however, as Airbus was frozen out of two major market segments: Medium Altitude Long Endurance (MALE), where France preferred buying Reaper unmanned aircraft from the United States, with Germany and the Netherlands to follow shortly, and the High Altitude Lone Endurance (HALE) segment, where its EuroHawk program was abruptly cancelled by the Germen government because of cost and regulatory failings. The company was left with only smaller UAVs, a segment where competition is rife and margins small.

Airbus has now changed tack because “it’s time for a proper aircraft manufacturer to get involved, to certify UAVs to civilian standards – and I mean FAR 23 and FAR 25 – so they can be used in unsegregated airspace,” Rodriguez said. At present, UAVs can only be used in segregated airspace, under military air regulations, and so are severely limited in their operational usefulness.

While it has no immediate plans to resume large-scale investments in the UAV sector, Airbus DS does not see financing as a major obstacle. “We know there is a market, and if there is a market there is money,” Rodriguez said. He adds that for Airbus this is a decade-long project, which will eventually bring it a leading role: “Airbus is not here to be a subcontractor,” he says, making clear that the company is not aiming for a subordinate role in ongoing European UAV programs.

While waiting for the MALE market to mature, and for the dust to settle in the combat UAV (UCAV) segment, Airbus is finalizing development of its own tactical UAV, Atlante, which is significantly smaller than the MALE and HALE segments it previously pursued.

Weighing about 550 kg, Atlante has been developed in Spain, and from the outset the goal has been to fly in segregated civilian airspace, i.e. over populated areas, and it is intended to be certified for that operational environment. “The key word here is ‘certification’,” Rodriguez says, adding that, of course, “it has to offer value for money.”

Atlante first flew in February 2013,


Light Transport Aircraft Sector Gliding Along

While its UAV strategy matures, Airbus DS continues to improve its transport aircraft product line. It recently agreed with Indonesian partner IPT Nurtanio, also known as Indonesian Aerospace, to develop a modernized version of the C-212 light twin turboprop transport, and it also is refining the performance of the C-295, its very successful medium twin. Most of the effort is on refining the airframe design, for example by adding wingtip extensions, and on increasing engine power ratings, which together add 1,000 ft. to the aircraft’s ceiling in One Engine Inoperative (OEI) conditions.

The C295’s Pratt & Whitney engines are already at their power limit, so they have no more growth potential, so these refinements, together with a major upgrade of the aircraft’s avionics, will suffice to keep them competitive for years to come, says Rodriguez. The avionics upgrade will make it easier for the aircraft to operate in a civil environment.

A new design may well be necessary in 10 or 15 years, he adds, but for now it is still very premature.

The current line-up is quite profitable for the company, and currently accounts for average sales of about 20 aircraft per year, worth about 700-800 million euros including 100-150 million euros for related services.

Over the past 10 years, Airbus has sold 157 of the 306 light/medium turboprops sold world-wide, and so has a market share of over 50%, and this should increase as additional orders will be announced this year, one of them “by Easter.”

Compared to the Alenia C-27J Spartan, its direct competitor, the C-295 is simple, offers substantially lower fuel costs and “can be maintained with a hammer and a screwdriver,” Rodriguez says. Specifically, he says that maintenance costs are 35% lower, fuel consumption is 50% lower and, in terms of life-cycle costs, “it can save one million euros per plane, per year.”

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 15:50
Programme d'armement: le gouvernement (suisse) veut 771 millions de francs

 

 

07.03.2014 Romandie.com (ats)

 

Le Parlement est invité à débourser 771 millions de francs pour l'armée. Le Conseil fédéral lui a remis son programme d'armement 2014. La part du lion est destinée à l'achat de 3200 véhicules tout-terrain. Le gouvernement annonce aussi la mise hors services de 54 avions et 258 chars.

 

Le programme d'armement est légèrement supérieur à celui de l'an dernier, qui s'élevait à 740 millions. Avions de combat Gripen mis à part, il faut remonter à 2008 pour retrouver une facture élevée (917 millions).

 

Cette année, le poste le plus important (440 millions) est destiné à l'achat de 3200 voitures combi 4x4 Mercedes à 5 portes. Il s'agit d'une première tranche en vue de remplacer la flotte de Steyr Daimler Puch 230 GE datant de 25 ans.

 

Selon le Conseil fédéral, les frais d'entretien et de réparation des véhicules actuels dépassent la limite économiquement raisonnable. L'approvisionnement en pièces de rechange est en outre difficile.

 

Ponts

 

Le ministre de la défense Ueli Maurer veut aussi acquérir douze véhicules porteurs et de pose de ponts pour 179 millions. Cette somme doit aussi couvrir l'achat de jeux de ponts, de modules de ravitaillement, de matériel supplémentaire pour l'utilisation civile et de matériel logistique.

 

Ce système permettra de franchir des obstacles larges d'au plus 25 m avec des véhicules pesant jusqu'à 84 tonnes. Il doit remplacer le char-pont 68/88, abandonné en 2011.

 

Calculs et tirs au laser

 

Le programme 2014 contient aussi un crédit de 120 millions pour l'achat d'un centre de calcul qui doit combler les lacunes en matière informatique (disponibilité et sécurité). Cette nouvelle infrastructure sera intégrée dans le Réseau national de conduite. Les capacités pourront être étendues avec des étapes ultérieures.

 

Enfin, le Conseil fédéral demande 32 millions pour 106 simulateurs de tir au laser. Selon lui, il est plus efficace et plus avantageux d'instruire la troupe des simulateurs. L'usure du matériel, la consommation de munitions et les bruits de tirs sont réduits.

 

Mises hors service

 

Parallèlement à ces nouvelles acquisitions, l'armée va procéder à la mise hors service de toute une série d'armes jugées dépassées, comme les avions Tiger, mais aussi 96 chars Léopard et 162 obusiers blindés M109.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 14:55
Défense : Laurent Collet-Billon est prolongé de deux ans à la tête de la DGA

 

 

06/03/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

L'actuel délégué général pour l'armement a été renouvelé. Il était arrivé en 2008 à la tête de la direction générale de l'armement (DGA).

 

Cette fois-ci, c'est officiel. L'actuel délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon, est prorogé jusqu'au 31 janvier 2016 inclus, selon un arrêté du Journal officiel du 21 février.

 

Ingénieur général de l'armement de classe exceptionnelle, diplômé de l'école nationale supérieure de l'aéronautique et de l'espace, Laurent Collet-Billon a commencé sa carrière dans la DGA en 1974 à l'atelier industriel de l'aéronautique (AIA) de Bordeaux, puis a exercé, à partir de 1977, plusieurs responsabilités de direction de programmes. Le conseil des ministres du 2 mai 2001 le nomme au poste d'adjoint au délégué général pour l'armement et directeur des systèmes d'armes. En juillet 2006, Laurent Collet-Billon rejoint Alcatel comme conseiller pour les affaires de défense et de sécurité du groupe.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 14:45
Serval : point de situation du 6 mars 2014

 

07/03/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 65 sorties, dont 25 effectuées par les avions de chasse. 20 sorties ont été dédiées aux missions de transport et une autre vingtaine aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

Les mouvements de relève de la force Serval, en particulier entre Korrigan et Vercors (groupement tactique désert, GTD), sont achevés. Près de 1600 militaires français sont désormais présents sur le sol malien et poursuivent la mission de lutte contre les groupes armés terroristes tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

 

En marge des patrouilles et opérations de contrôle de zone quotidiennes, le général de brigade Benoit Houssay, général adjoint des opérations de la force SERVAL, s’est rendu à Tessalit le 1ermars pour rencontrer les deux détachements de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) et leurs forces armées partenaires (FAMA et MINUSMA). Les DLAO sont engagés régulièrement en mission de patrouille ou de contrôle de zone aux côtés des militaires maliens et africains dans le Nord Mali.

 

A Tessalit le 2 mars vers midi, une détonation a été entendue à une centaine de mètres au nord-est (plateau de Batal) du camp où sont stationnés les DLAO. Il s’agissait de l’explosion d’une roquette de 122 mm qui n’a fait ni dégât ni victime. Ce mode d’action des groupes armés terroristes illustre leur volonté de marquer les esprits, sans disposer pour autant des capacités à engager le combat. Les deux DLAO ont été engagés dans des patrouilles avec les forces armées maliennes (FAMA) et la MINUSMA dans la zone présumée du départ du coup distant d’une dizaine de kilomètres pour conduire des actions de reconnaissance. Le 3 mars, l’escadron du GTIA Vercors (Azur) a été engagé avec une unité FAMA dans la zone du plateau de Batal pour y reconnaitre une zone d’implantation d’un poste de surveillance permanent. Les militaires français ont ainsi facilité l’installation de leurs homologues maliens en leur apportant leur appui et leurs conseils.

 

Le 4 mars dans l’après-midi, la force Serval a décelé la présence d’individus suspects qui progressaient dans la vallée de l’Amettetaï. Cette région, comme toutes celles susceptibles de servir d’abri aux terroristes, est une zone d’intérêt couverte par les moyens de renseignement français. Ces derniers ont permis d’identifier les membres de ce groupe comme des terroristes. Ils étaient entre autres armés de roquettes de 122mm, dont l’une a été mise à feu. La force Serval a engagé une action combinée impliquant un drone Reaper, des Mirage 2000D ainsi que des hélicoptères de type Tigre. Elle a conduit à la neutralisation de ce groupe.

 

Enfin, la force Serval a reçu la visite le 28 février à Bamako de Madame Najat Vallaud Belkacem, porte-parole du Gouvernement et ministre des Droits de la femme puis c’est le député-maire de Grenoble, monsieur Michel Destot, membre de la commission des affaires Etrangères de l’Assemblée Nationale, qui a allé retrouver les soldats des troupes de montagne déployés à Bamako et Gao ou sur le terrain à Ansango avec les hommes du DLAO.

Serval : point de situation du 6 mars 2014
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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 13:50
HMS Vanguard - photo Royal Navy

HMS Vanguard - photo Royal Navy

 

 

6 March 2014 Ministry of Defence and Defence Equipment and Support

 

The nuclear reactor in HMS Vanguard is to be refuelled, the Defence Secretary has announced.

 

 

In an oral statement to the House of Commons, the Defence Secretary, Philip Hammond, has announced his decision to refuel the nuclear reactor in HMS Vanguard during its planned deep maintenance period which begins in 2015.

The decision comes after low levels of radioactivity were detected in a prototype core that has been running at the Naval Reactor Test Establishment at Dounreay in Scotland since 2002.

The purpose of the prototype is to help assess how the reactor cores within submarines will perform over time. It has therefore been run for significantly longer periods and at a significantly higher intensity than those cores of the same type in submarines to allow MOD to identify early any age- or use-related issues that may arise later in the lives of the operational reactor cores.

Radiation exposure for workers and discharges from the site have remained well inside the strictly prescribed limits set by the regulators. Workers therefore remain safe and the local community is not at risk.

Indeed, against the International Atomic Energy Agency’s measurement scale for nuclear-related events this issue has been classed as ‘Level 0’, described as ‘below scale – no safety significance’. The Naval Reactor Test Establishment is, and remains, a very safe and low-risk site.

The refuelling of HMS Vanguard will enable her to operate successfully and safely in the future.

During his statement, Philip Hammond said:

The safety of the UK’s naval nuclear reactor at the test establishment at Dounreay and on our submarines is of critical importance to us, as is the maintenance of continuous at-sea deterrence. That is why I have taken the decision to apply the precautionary principle, even though there is no evidence at this stage that the problem detected with the test reactor is likely to present in the operational reactors.

The refuelling will increase our confidence that Vanguard will be able to operate effectively and safely until the planned fleet of Successor submarines begins to be delivered from 2028.

The refuelling will be conducted within the currently planned dry dock maintenance period for Vanguard, which starts in late 2015 and will last for around 3-and-a-half years, and is therefore expected to have no impact on deterrent operations. The additional cost of refuelling Vanguard is estimated to be around £120 million over the next 6 years.

These low levels of radioactivity are a normal product of a nuclear reaction that takes place within the fuel, but they would not normally enter the cooling water. This water is contained within the sealed reactor circuit, and there has been no detectable radiation leak from that sealed circuit.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 13:50
Defence budgets in Europe: a Maginot moment?

Briefs - No7 - 07 March 2014 Olivier de France

Contrary to popular belief, the Maginot Line was actually a very functional piece of military engineering. Erected in between the two World Wars by France to protect the country from invasion, it ultimately proved to be of no effective military use. With its ground and air support systems hollowed out by financial constraints, and detached from the strategic vision from which it had originated, it turned out to be quite bereft of purpose.

Not unlike France in 1939, Europe in 2014 is confronted with ‘a growing gap between security demand and capability supply’, as the IISS recently put it. As EU member states try to juggle diminishing expenditure and increasing costs in the face of an ever more unstable neighbourhood, is it possible that Europe is trying to maintain its defences by cutting everything that makes them viable?

 

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 13:50
CSDP: getting third states on board

Briefs - No6 - 07 March 2014 Thierry Tardy

 

The November 2013 Foreign Affairs Council welcomed the ‘valuable contributions and political support of partner countries to CSDP missions and operations’. A few weeks later, a Ukrainian frigate began to patrol within EUNAVFOR Atalanta, and Georgia committed approximately 140 personnel to the recently-established EU operation in the Central African Republic (CAR). In Bosnia, Turkey has long been a major contributor to EUFOR Althea, while countries like Norway or Canada regularly provide civilian personnel to CSDP missions. These countries have all signed a Framework Participation Agreement (FPA) with the EU, which provides the legal and political basis for such cooperation.

To date, this type of partnership remains limited in scope and has thus been given little visibility. Moreover, whilst the contributions of partner countries may provide targeted responses to EU shortfalls, they can also be problematic for a variety of reasons. Yet third party involvement in CSDP missions can be seen as a means to bolster the overall legitimacy of the EU’s international security role and should be understood in the context of a broader CFSP agenda.

 

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 13:45
Défense nationale : le gouvernement équipe lourdement l’armée

La capacité opérationnelle de la marine ivoirienne renforcée

 

6 mars 2014 Le Democrate

 

Le ministre auprès du Président de la République chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi a procédé le mardi 4 mars 2014, à la remise d’une quantité importante de matériels militaires à la marine nationale. C’est la Base navale de Locodjro, à Attécoubé qui a abrité cette cérémonie à laquelle a assisté également le Secrétaire général du Conseil national de la sécurité, Alain Richard Donwahi.

 

L’équipement offert se compose de 26 embarcations semi-rigides de types RIB 490, équipées d’appareils électroniques (radios, GPS, sondes...) de dernière génération, des centaines de brassières, des quantités toutes aussi importantes de masques et de palmes. Les RIB 490 sont des engins d’intervention rapide en lagune comme en mer. Ils sont également utilisés pour des opérations de liaisons et de patrouilles, et sont dotés de moteurs d’une puissance de 90 chevaux avec une charge utile maximum de huit personnes ou 600 kg.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 13:40
Photo zn.ua

Photo zn.ua

 

06.04.2014 Oleg Nekhaï  - La Voix de la Russie

 

Les chantiers navals ukrainiens More ont envoyé à la Chine le navire de débarquement Bizon. Le navire a été expédié d'urgence depuis le port de Théodosie en Crimée. L'information n'a pas été confirmée officiellement, de toute évidence à cause de la situation compliquée dans la région.

 

Le contrat avec la Chine prévoit la construction en Ukraine de deux navires dont le premier a été livré en mai 2013. Pour le moment les entreprises ukrainiennes liées aux ventes d'armes traversent une période difficile. Il est peu probable que l'instauration à Kiev d'un pouvoir nouveau impulse la coopération militaro-technique. Il semble, au contraire, qu'elle va la freiner. La direction de la société d'Etat Ukrspetsexport a été déjà remaniée en 2011-2012 et il n'est pas exclu qu'on verra prochainement arriver des personnes nouvelles, loyales, note le directeur du Centre de la conjoncture stratégique Ivan Konovalov :

 

« Il est évident que les responsables de la coopération militaro-technique d'Ukraine seront remplacés, car c'est une des branches peu nombreuses qui rapporte des dividendes réels au trésor ukrainien. D'autant plus que tous les dirigeants sortants ont été désignés par le président Ianoukovitch. En plus, les succès de l'Ukraine dans ce domaine ne sont pas si grands. Seule la vente de chars Oplot à la Thaïlande est une des peu nombreuses transactions complètement réussies. »

 

Pour le reste, il s'agit de ventes de matériel périmé, car l'Ukraine a reçu une immense quantité d'armements et de matériel de guerre après la désintégration de l'Union soviétique. Il y a des progrès dans les constructions aéronautiques bien que tout se réduise à un petit nombre d'avions construits par l'entreprise d'Etat Antonov. La société Motor Sich fonctionne d'une façon stable. Elle produit des moteurs d'hélicoptère demandés en premier lieu sur le marché russe : la moitié, voire davantage, des hélicoptères russes est équipée de ces moteurs. Etant donné que la société a un contrat de 5 ans avec la Russie que celle-ci n'a aucune intention d'annuler, on peut espérer que Motor Sich continuera de bien tourner. Pour ce qui est des autres entreprises du complexe militaro-industriel d'Ukraine, tout dépend, selon Ivan Konovalov, de la réaction de l'Occident :

 

« Si les partenaires occidentaux souhaitent soutenir les sociétés ukrainiennes avec à leur tête des dirigeants nouveaux et aident à conclure des contrats avantageux, la situation s'améliorera légèrement. Cependant le scandale du contrat irakien, lorsque des véhicules de transport de troupes ont été restitués à l'Ukraine, atteste que même si un contrat est conclu, les entreprises ukrainiennes ont souvent du mal à l'honorer. Les clients formulent de très nombreux reproches concernant la qualité. »

 

La Chine est prête à acheter du matériel à l'Ukraine, mais la façon de la partie ukrainienne d'exécuter des contrats suscite de nombreuses questions. La coopération militaro-technique entre les deux pays se développe dynamiquement dans le domaine du matériel naval. Ce dernier est fourni à la Chine, mais les livraisons ne sont pas importantes. En plus, la partie chinoise insiste depuis longtemps, tout comme dans ses relations militaro-techniques avec les autres pays, sur l'octroi de technologies de pointe.

 

Les choses s'arrangent dans la coopération avec le Pakistan. Un contrat de fourniture de plus de 100 moteurs pour le principal char d'assaut de l'armée pakistanaise Al-Khalid a été signé récemment. Ce char a été développé dans le cadre d'un projet international avec la participation du Pakistan, de la Chine et de l'Ukraine. Cependant le Pakistan, tout comme la Chine, attend des produits nouveaux. L'Ukraine compte au total 700 entreprises du complexe militaro-industriel, mais 10 seulement sont plus ou moins rentables. Les autres possèdent une faible base technique et sont déficitaires. Il y a peu de nouveautés. Dans ces conditions l'Ukraine ne peut entretenir la coopération militaro-technique qu'en vendant ce qui a été produit à l'époque de l'URSS.

 

La situation politique instable peut présenter un grave obstacle à la coopération. On distingue mal qui va réaliser cette coopération car d'importants contrats militaires sont conclus au niveau des accords intergouvernementaux. La question est de savoir avec quel gouvernement les accords seront conclus ? La légitimité du cabinet des ministres en place à Kiev suscite des doutes importants.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 13:20
photo Dassault

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Dassault Aviation et la Direction générale de l'armement (DGA) ont obtenu le prix "Laureate Awards" pour le programme européen de drone de combat Neuron

 

07/03/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le célèbre avionneur tricolore et la Direction générale de l'armement (DGA) ont obtenu le prix "Laureate Awards" pour le programme européen de drone de combat Neuron lors d'une cérémonie organisée par le magazine américain Aviation Week.

 

Lors d'une cérémonie organisée jeudi à Washington DC par le magazine américain aéronautique et spatial Aviation Week, Dassault Aviation et la Direction générale de l'armement (DGA) ont été déclarés vainqueurs des Laureate Awards dans la catégorie défense pour le programme européen de drone de combat Neuron.

Ce prix, qui honore les valeurs et l'esprit pionnier de l'industrie aérospatiale et de défense en général, récompense les défis technologiques relevés et les solutions industrielles d'avant-garde imaginées pour développer la première grande plate-forme aérienne furtive en Europe, le démonstrateur technologique Neuron.

 

Le Neuron Lancé en 2003

Lancé par le gouvernement français en 2003, ce programme, dont la maîtrise d'oeuvre a été confiée à Dassault Aviation, vise à démontrer la maturité et l'efficacité des solutions techniques qui préfigureront l'avenir de l'industrie de l'aviation de combat au cours des vingt prochaines années.

"La nécessité de mettre au point des technologies stratégiques, de conserver des compétences de pointe dans des domaines où l'industrie française a acquis un savoir-faire d'excellence, et de fournir une charge de travail aux bureaux d'études, a fait du nEUROn l'un des programmes phares du secteur de la défense", a expliqué Dassault Aviation dans un communiqué.

 

Vol inaugural en décembre 2012

photo Dassault

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Le succès du vol inaugural du Neuron, le 1er décembre 2012, a validé "l'aptitude de l'industrie française à préparer l'avenir des systèmes aériens de combat avec ou sans pilote à bord", a précisé Dassault Aviation. Il illustre également la volonté de la France de rester un acteur de premier ordre dans l'édification de la défense de demain.

Notifié à Dassault Aviation par la DGA en 2006 ainsi que les contrats de partenariats industriels pour un coût de 400 millions d'euros, le programme Neuron associe la France, l'Italie, la Suède, l'Espagne, la Grèce et la Suisse. Sous la maîtrise d'oeuvre de Dassault Aviation, le programme a été construit "pour fédérer les compétences et les savoir-faire" d'Alenia Aermacchi (Italie), Saab (Suède), EADS-Casa (Espagne), HAI (Grèce), Ruag (Suisse) et Thales (France).

Le drone de combat Neuron de Dassault "oscarisé" à Washington
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