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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 08:55
La DGSE, vue par son patron

 

17/01/2014 Vincent Lamigeon, grand reporter à Challenges



L’expression publique d’un patron de la DGSE est suffisamment rare pour que chacune de ses prises de parole soient scrutée à la loupe. C’est donc logiquement le cas pour le long papier que Bernard Bajolet, l’actuel DGSE, a publié dans le numéro de janvier de la revue Défense nationale. Comme on pouvait s’y attendre, pas de scoop incroyable.

Pas de réponse non plus, et c’est compréhensible, sur les tensions récurrentes entre Bajolet et le ministre de la Défense, qui avaient culminé fin 2013 avec la décision du ministère de tenter de libérer les otages enlevés au Niger grâce aux réseaux de Pierre-Antoine Lorenzi, patron de la société de sécurité Amarante, en « zappant » largement la DGSE. Un pari qui s’était révélé gagnant. Le papier apporte en revanche un éclairage intéressant sur plusieurs sujets de fond.

 

Le rôle de la DGSE

 

Selon Bernard Bajolet, il consiste en quatre missions : « éviter à notre pays toute surprise stratégique, fournir à nos autorités une expertise de long terme, apporter au processus décisionnel une contribution unique et exclusive, et enfin déjouer la menace de façon opérationnelle ». Un rôle d’éclairage qui ne doit jamais empiéter sur la décision, rôle du politique : « Pour que le Service demeure un outil légitime, pertinent, respecté et écouté, il doit demeurer dans son rôle de soutien à l’exécutif et en aucun cas de décideur dans le domaine de la politique étrangère, de la défense et de la sécurité nationale », écrit le patron de la DGSE.

 

Les limites du renseignement

 

C’est l’un des passages les plus étonnants du papier. Alors que la DGSE avait été mise à contribution en septembre dernier pour établir les « preuves » de l’utilisation d’armes chimiques par Bachar El-Assad, son patron explique que la preuve n’est pas du ressort des services de renseignement. « Un service de renseignement dévoile, éclaire, mais il évolue en permanence dans un jeu d’ombre et de lumière. Le renseignement n’est pas tout et ne peut pas tout. C’est une école de modestie qui apprend à remettre en cause nos certitudes. Il ne peut apporter de réponses définitives et fermes à toutes les interrogations du moment. Le renseignement peut ne pas être parfaitement recoupé : l’information recherchée peut être particulièrement protégée, et peut même faire l’objet d’une manipulation. »

Bajolet explique même que l’apport des services de renseignement peut remettre en question les certitudes plutôt que les renforcer : « Disposer de renseignements ne veut pas dire administrer la preuve, car le renseignement est par nature fragmentaire et déductif. Il peut en revanche aider le décideur à réduire la marge d’incertitude qui entoure les questions de politique étrangère, de défense et de sécurité nationale dont il est saisi. Mais de façon plus inattendue, un service de renseignement extérieur, en révélant une vision du monde sans doute plus lucide et plus crue, peut aussi contribuer à renforcer l’incertitude… »

 

Les moyens de la DGSE

 

Bernard Bajolet le reconnaît : malgré la hausse continue de ses moyens ces dernières années, la DGSE ne boxe pas dans la même catégorie que ses homologues en termes de moyens. Mais le service français, seul à intégrer renseignement technique et humain sous une même bannière quand les Etats-Unis ont la NSA et la CIA, et le Royaume-Uni le GCHQ et le MI6, a aussi ses atouts. « Avec près de 6000 agents aux statuts, profils et compétences particulièrement diversifiés, et un budget annuel d’environ 750 millions d’euros, la DGSE compense l’infériorité relative de ses moyens, par rapport à ses grands homologues occidentaux, par la polyvalence de ses capacités et le caractère intégré de son organisation ».

 

Un « Big Brother » français ?

 

Le patron de la DGSE apporte une réponse concise aux articles du Monde évoquant en fin d’année dernière un « Prism à la française ». Oui, la DGSE investit dans des moyens de renseignement technique. Elle « doit faire évoluer ses capacités d’interception en fonction des mutations technologiques sans fin, tout en les maintenant dans un cadre parfaitement conforme à sa mission et au droit, qui ne peuvent en aucun cas être assimilées à un “big brother” comme on peut parfois le lire

Bernard Bajolet se déclare d’ailleurs favorable au renforcement du contrôle parlementaire prévu par la LPM. « De mon point de vue, la DGSE ne peut se poser en tant qu’outil de réduction de l’incertitude auprès de nos autorités, mais aussi de l’ensemble de la population française, que s’il est légitime. Au nom du contrat social qui nous unit, notre démocratie doit avoir recours à des services de renseignement efficaces opérant dans un cadre légal conforme aux droits français et européen, et dument contrôlés par la représentation nationale. Aussi, les Français doivent-ils avoir l’assurance du caractère démocratique de la DGSE et de sa mission ; cela passe par un contrôle adapté et renforcé de la représentation nationale, que le Service appelle d’ailleurs de ses vœux. »

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 08:55
Eurosatory 2014

20.01.2014 expoprotection.com
 

Le salon Eurosatory organisé par Coges Events rassemblera 1452 exposants de 53 pays et sera l’occasion pour les professionnels de la défense et de la sécurité terrestre et aéroterrestre de se rencontre autour de rendez-vous d’affaires, de nombreuses conférences et ateliers. Cet évènement aura lieu du 16 au 20 juin 2014 au Parc des expositions de Paris nord à Villepinte.

Les " Rendez-vous d'affaires d'Eurosatory ® ", Défense et Sécurité

Véritables " accélérateurs de business " des domaines Défense et Sécurité

 

 

Préparés en amont du salon et sur accord mutuel des participants, les rendez-vous sont réalisés pendant Eurosatory. Ce service, gratuit pour les Exposants et unique dans le monde de la Défense terrestre et aéroterrestre, met en relation :

  • des preneurs d'ordres (acheteurs) et des donneurs d'ordres (fournisseurs de solutions) dans le domaine Défense ;
  • des fournisseurs de solutions avec des acheteurs dans le domaine de la Sécurité.
visuel RDV affaires
 

La mise en relation Exposants - Visiteurs

 

Les Visiteurs ont la possibilité de demander des rendez-vous aux Exposants ayant souscrit au service de mise en relation Exposant - Visiteur.

Les demandes de rendez-vous se font en consultant le Catalogue du Salon qui sera actif à partir du mois de mai 2014.

En s'abonnant à ce service gratuit, les Exposants s'engagent à accueillir leurs Visiteurs.

 
La mise en relation Exposants - Visiteurs
 
Les Think Tanks internationaux
 

Pour permettre d'enrichir la vision stratégique des Exposants et des Visiteurs, Eurosatory réunit des Think Tanks dans un espace dédié. Ces organismes présentent leurs travaux de recherche et organisent quotidiennement des ateliers-débats. Ils participent aux différentes conférences thématiques du salon.

En 2012, la participation d'Instituts et de Cercles de réflexion stratégique a apporté au salon une dimension d'analyse géopolitique et de conception de la Défense et de la Sécurité particulièrement appréciée.

Les Think tanks internationaux
Pour vous inscrire cliquez ici : INSCRIPTION
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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 08:55
DCNS et la Marine nationale simulent avec succès l’embarquement de missiles de croisière navals sur FREMM Normandie

 

10/01/2014 DCNS

 

Les équipes de DCNS poursuivent leurs travaux sur la FREMM Normandie, troisième de série, actuellement en bassin sur le site DCNS de Lorient. En décembre 2013, l’équipage de la Marine nationale du navire a notamment procédé, avec l’appui des équipes de DCNS, à l’embarquement d’une maquette de missile de croisière naval. A terme, la mise en œuvre de ces missiles donnera aux FREMM la capacité inédite pour une frégate d’une marine européenne de neutraliser une cible située à plusieurs centaines de kilomètres.

 

L’embarquement de cette maquette de missile a été mené à la demande de la Direction Générale de l’Armement (DGA) par l’équipage de la FREMM Normandie, avec l’assistance technique des équipes de DCNS et MBDA, le fournisseur des munitions et des installations de tir. Ces essais ont permis de vérifier la capacité des équipages à embarquer en sécurité des missiles de croisière navals à bord des FREMM.

 

« Des discussions sont en cours avec l’Etat pour l’organisation d’un tir du Missile de Croisière Naval, qui pourrait avoir lieu dès la fin 2014. Il marquerait une étape importante du programme FREMM » rappelle Anne Bianchi, Directrice des programmes FREMM au sein de DCNS. « Grâce à l’investissement des collaborateurs de DCNS, les FREMM constituent des navires de référence, avec les systèmes les plus performants qui soient ».

 

La possibilité de mettre en œuvre des missiles de croisière navals fera des FREMM les premiers bâtiments de surface d’Europe dotés de la capacité de neutraliser des cibles situées en profondeur dans les terres, à plusieurs centaines de kilomètres. Cette performance inédite est permise grâce au système de combat polyvalent de la FREMM qui offre également des capacités inégalées d’intervention dans de multiples situations, en particulier en matière de lutte anti-sous-marine.

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 08:50
Gripen suisse : Le référendum populaire aura lieu le 18 mai

 

20.01.2014 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

Le Conseil fédéral suisse a annoncé le 17 janvier dernier qu’une « votation populaire » se tiendrait le 18 mai prochain, soumettant notamment aux citoyens suisses le mécanisme de financement des 22 Gripen E que le pays souhaite acquérir.

 

Ce processus fait l’objet d’une loi fédérale qui prévoit la constitution d’un fonds spécial, le fonds Gripen. Celui-ci serait alimenté directement par le budget de l’armée, ponctionné de 300 millions de francs suisses (243 millions d’euros) jusqu’en 2024. Le Conseil fédéral précise toutefois que 50 000 signatures citoyennes sont nécessaires pour que cette loi soit proposée au referendum populaire.

 

La Suisse s’était décidée le 30 novembre 2011 pour l’acquisition de 22 Gripen E, afin de remplacer ses F-5E Tiger vieillissants. Le chasseur du constructeur suédois avait été préféré au Rafale de Dassault Aviation et à l’Eurofighter Typhoon. Le contrat est évalué à 3,1 milliards de francs suisses (2,6 milliards d’euros). Les livraisons sont attendues entre 2018 et 2021. Après des retards dus à des blocages politiques, le Parlement a fini par approuver cet achat le 27 septembre dernier.

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 08:50
Future Maritime Patrol – Part 1 (Challenges and Missions)

We have regularly discussed future maritime patrol on Think Defence but it is an especially interesting subject because it spans so many capability areas and has so many implications in other areas.

 

Contents

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 08:50
Calendrier des think tanks à Bruxelles Mise à jour : Lundi 20 Janvier 2014

Mise à jour par la Représentation permanente de la France auprès de l’UE

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 08:45
La bataille d'Abidjan et la capture de Laurent Gbagbo: quel rôle ont joué les Français?

 

20 janvier 2014 Par Christophe Boisbouvier - RFI

La bataille d'Abidjan et le jour où Laurent Gbagbo a été capturé, c'était il y a trois ans, le 11 avril 2011. Quel rôle précis ont joué les militaires français ? Jusqu'où sont-ils allés ? Jean-Christophe Notin a recueilli les témoignages de nombreux militaires français de l'opération Licorne. Aujourd'hui, il publie aux éditions du Rocher l'ouvrage Le Crocodile et le scorpion. Il répond aux questions de RFI.

 

RFI : Dans la bataille d’Abidjan, tout le monde se souvient des combats de la dernière semaine. Mais vous nous dites que le premier bras de fer, c’est dès le mois de janvier pour le carburant. Et ça commence à la sortie d’Abidjan sur l’autoroute du Nord...

 

Jean-Christophe Notin : Oui, puisque Gbagbo voulant éviter l’affrontement en direct avec les Français a choisi la manière détournée d’instaurer un blocus en fermant à la fois le port et l’aéroport. Donc, évidemment, la force française Licorne, basée à Port-Bouet dans Abidjan, aurait pu se retrouver rapidement à court de carburant. Elle a été obligée de constituer des convois très lourds avec des dizaines de blindés, de véhicules accompagnés d’hélicoptères qui devaient gagner Bouaké, la zone à peu près sûre où on pouvait instaurer un pont aérien. Donc, ces convois passaient par la sortie - ce qu’on appelle le corridor nord à Abidjan - où les forces pro-Gbagbo, elles, avaient instauré un barrage.

 

Et finalement, les convois français ont pu forcer les barrages sur l’autoroute du Nord.

Oui, parce que les Français ont une très grande expertise de ce genre d’événements grâce à la gendarmerie nationale. Les gendarmes mobiles qui sont équipés de blindés, eux-mêmes équipés de lames pouvant pousser les éventuels véhicules au milieu. Ça s’est relativement bien passé à chaque fois, mais on n’est pas passé loin, à plusieurs reprises, d’incidents assez graves.

 

→ A (RE) LIRE : Les événements des 11 et 12 avril en Côte d'Ivoire, minute par minute

 

A partir de février, le camp de Laurent Gbagbo perd des positions dans la ville, notamment à cause de ce commando invisible qui tend des guets-apens dans le quartier Abobo. Est-ce qu’on sait aujourd’hui qui était derrière ce commando invisible ?

Il y a eu beaucoup de fantasmes et de rumeurs sur le sujet. Maintenant que l’on dispose de l’analyse des services de renseignements auxquels j’ai pu avoir accès, on sait que c’était le légendaire « IB » [ Ibrahim Coulibaly, ndlr] qui avait participé à toutes les révoltes depuis une dizaine d’années, qui avait réussi à fédérer grosso modo une centaine de partisans qui ont mené des opérations coups de poing contre les forces de sécurité.

 

En mars, c’est le bombardement d’un marché d’Abobo, puis le vote du Conseil de sécurité en faveur de frappes anti-Gagbo. Le 4 avril, les frappes des hélicoptères de Licorne et de l’Onuci [opération de maintien de la paix de l'ONU en Côte d'Ivoire] commencent, mais le camp Gbagbo résiste farouchement et vous dites que les pilotes d’hélicoptère sont alors pris du « syndrome du faucon noir » ?

Oui, avec un guetteur s’installant sur un toit et tirant au lance-roquettes sur l'hélicoptère. C’est exactement ce qui s’est passé à Mogadiscio en 1993, « La chute du faucon noir » [bataille de Mogadiscio appelée ainsi, ndlr]. Ça aurait été une scène évidemment terrible et qui aurait contrebattu l’effet politique qu’on voulait pour l’opération.

 

→ A (RE) LIRE : L'étrange bataille d'Abidjan  et  Crise ivoirienne: chronologie des événements du 8 au 10 avril
 

Dans la nuit du 8 au 9 avril, il faut exfiltrer un diplomate britannique de sa résidence de Cocody tout près de celle de Laurent Gbagbo. Quatre hélicoptères français sont engagés. Et vous dites qu’à ce moment-là, les militaires français sont passés tout près de la catastrophe ?

Oui, une opération qui était encore inconnue à ce jour et que je révèle donc grâce à mes sources au sein des forces spéciales. C’est une opération impliquant une cinquantaine de forces spéciales, plusieurs hélicoptères et qui a donc failli très mal tourner : les forces spéciales se sont retrouvées quasiment bloquées contre un mur comme pour un peloton d’exécution. L’affrontement a duré plusieurs heures, les Français ont failli enregistrer plusieurs pertes au sol, mais également en l’air. Les hélicoptères ont été impactés.

 

Ce qu’on apprend dans votre livre, c’est que lors d’un redécollage d’urgence, un hélicoptère tape un lampadaire et il est sur le point de se crasher.

Oui, pour récupérer les hommes au sol, les pilotes ont pris des risques considérables. Ils ont tapé ces lampadaires. Ils les ont d’ailleurs sciés. Evidemment ça n’arrange pas trop la conduite d’un hélicoptère et ça aurait vraiment pu tourner au drame absolu.

 

Les Français comme les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) pro-Ouattara à ce moment-là sont surpris par la capacité de résistance du dernier carré de Laurent Gbagbo. Est-ce qu’il n’y avait que des soldats ivoiriens dans ce dernier carré ?

Non. Déjà le dernier carré est constitué des meilleures troupes de Gbagbo : les Cecos [Centre de commandement spécial], la Garde républicaine. Mais il y avait également beaucoup de mercenaires libériens et quelques Angolais qui étaient vraiment très motivés et par l’argent et par différentes substances que les Français ont pu retrouver sur place.

 

Des substances de quelle nature ?

De la drogue.

 

On arrive à la journée décisive du 11 avril : comme les FRCI du camp Ouattara n’arrivent pas à approcher la résidence Gbagbo, c’est une colonne de blindés français qui fait la percée. Il est 11H45. Il y a cette phrase inoubliable - c’est dans votre livre - d’un officier français de la base opérationnelle de Port-Bouet au capitaine qui commande le premier blindé de la colonne : « Balance-moi ton putain d’obus dans le portail de cette baraque ! » 

Oui, c’est là où on voit une certaine exaspération à Paris qui veut absolument conclure ce jour-là. Donc les blindés français ont montré la voie de Gbagbo, les FRCI ne suivent pas. Donc le commandement français estime qu’il faut en plus pratiquer des ouvertures dans les murs pour être sûr que les FRCI rentrent, d’où ce fameux lieutenant-colonel qui donne l’ordre de « bréchage ».

 

Le « bréchage », en termes pudiques, c’est la frappe sur le portail de la résidence de Laurent Gbagbo.

Le portail et les murs.

 

Et derrière le portail, il y avait un anti-char ?

Oui, ça a été la grosse découverte. Une arme anti-aérienne qui n’était pas prévue et qui aurait pu tirer sur les assaillants s'il n’avait été détruit par le blindé français.

 

Qui a tiré un deuxième coup…

Oui.

 

Et alors, la question évidemment que tout le monde se pose : est-ce qu’après ce « bréchage », les Français ont participé à l’assaut de la résidence elle-même ?

Non, là c’est vraiment la limite absolue qui a été donnée par le sommet de l’Etat : ne pas entrer dans la résidence de Gbagbo. Ça se comprend également, la bataille est terminée. Il n’y a pas besoin d’engager des vies humaines françaises, risquer des vies alors que, de toute façon, Gbagbo est coincé.

 

Qu’est-ce que vous prouve que les Français n’ont pas participé à l’assaut final ?

C'est d'après les témoignages que j’ai recueillis au sein de la résidence française, qui était juste à côté des troupes qui étaient engagées. J’ai rencontré ceux qui, vraiment, non seulement ont détruit le mur, qui étaient en survol de la résidence, ça m’étonnerait quand même qu’avec une telle conjonction de témoignages on n’aboutisse pas à la vérité.

 

Laurent et Simone Gbagbo sont donc capturés, mais ce que vous dites, c’est qu’une fois l’assaut terminé, les Français vont rendre visite à cette fameuse résidence.

C’est une des surprises de ce livre. En soirée, quelques éléments français de différents services - DGSE, GIGN et l’ambassadeur également - se sont rendus sur place. Le but étant de vérifier le contenu des papiers de Laurent Gbagbo.

 

Et de ne pas seulement les regarder…

On imagine qu’il y a eu certaines saisies.

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 08:45
L'UE enverra des troupes en Centrafrique

 

20/01/2014 Par Jean-Jacques Mevel Correspondant à Bruxelles – LeFigaro.fr

 

L'Europe s'est engagée lundi à déployer à Bangui au moins 500 militaires, qui ne sont pas attendus avant fin février.

 

L'UE a donné lundi son feu vert à l'envoi en Centrafrique d'un demi-millier d'hommes en armes, afin de soulager à Bangui les 1600 Français de l'opération «Sangaris». Mais l'Europe reste à la peine pour convaincre que ce déploiement limité à six mois pourra faire une différence sur le terrain militaire.

À huis clos, Laurent Fabius et ses vingt-sept collègues européens ont validé à l'unanimité le «concept de gestion de crise» établi par Bruxelles. C'est un mandat politique. Il doit encore être accepté par le Conseil de sécurité de l'ONU. Et surtout décliné en vrai plan d'opération, avec une chaîne de commandement propre, un périmètre géographique précis, des effectifs affectés et des règles d'ouverture de feu. L'état-major de l'UE pourrait envoyer une équipe d'évaluation d'ici à dix jours. Mais le premier déploiement de troupe n'est pas attendu avant la fin février.

 

Le premier déploiement militaire de l'UE depuis 2008

Sur le papier, c'est un succès politique pour François Hollande, un mois tout juste après qu'il a appelé ses partenaires à la rescousse lors d'un sommet européen. C'est le premier déploiement militaire terrestre de l'UE depuis la crise tchadienne, en 2008. «L'UE ne s'engage pas souvent et c'est en soi très positif», affirme le chef de la diplomatie française. Carl Bildt, son collègue suédois, ajoute: «Il faut agir maintenant parce que les conséquences humanitaires sont terribles lorsque l'Afrique voit un État comme la RCA s'effondrer.» Beaucoup d'Européens ont dû surmonter une réticence instinctive.

Le plan esquissé répond aussi au souhait de l'état-major français. D'après Laurent Fabius, il s'agit de déployer quelque 500 hommes à Bangui, dans ou à proximité de l'aéroport où s'entassent près de 100.000 réfugiés. La seconde mission pourrait être de «muscler» l'état-major de la Misca, la force africaine qui prendra la relève des contingents européens à l'été, si tout va bien. L'appoint de l'UE doit décharger les troupes françaises de leur mission de sécurité dans la capitale et leur permettre de s'engager plus avant dans le pays. Il protégerait aussi l'écoulement d'une aide humanitaire que l'Europe, l'ONU, les ONG et les capitales ont portée à 365 millions d'euros pour 2014. Hors de ces deux pistes, l'horizon de la nouvelle mission Eufor/RCA-Bangui est des plus floues, à commencer par la liste des pays de l'UE qui apporteront des troupes. Bruxelles a fixé la barre assez bas, et nul doute qu'elle sera atteinte, voire dépassée. L'Estonie, le plus petit des États baltes, s'est formellement engagée à hauteur de 55 hommes dont une quarantaine de combattants. La Pologne et la Belgique, qui attendaient la décision des Vingt-Huit, devraient suivre dans les jours qui viennent. La Finlande, la Lituanie et la Suède y réfléchissent, mais elles tardent à s'enrôler.

Cette liste putative laisse de côté la plupart des armées qui comptent en Europe. L'Italie et l'Espagne sont absentes. Le Royaume-Uni, compagnon d'armes de la France en Libye, fournit depuis le départ un soutien logistique à «Sangaris». Mais Londres fait clairement savoir qu'il n'y aura pas de combattants britanniques en Centrafrique. David Cameron s'était déjà opposé à l'envoi de l'un des deux «groupements tactiques» (battlegroups) que l'UE maintient en permanence pour faire face en cas de coup dur. Ces bataillons d'astreinte, créés en 2004 sur une initiative franco-britannique, n'ont jamais servi, bien que l'Afrique ait multiplié les prétextes d'emploi ces dernières années…

L'autre déception devrait venir d'Allemagne, même si Berlin et Paris tentent de décrire un verre à moitié plein. Sauf coup de théâtre, Berlin n'expédiera pas non plus de combattants en Centrafrique. Les apparences seraient en revanche sauvées par l'envoi au Mali d'unités de la Brigade franco-allemande, une autre façon dit-on de soulager l'effort militaire tricolore en Afrique. Laurent Fabius et son collègue Frank-Walter Steinmeier, Jean-Yves Le Drian et son homologue Ursula von der Leyen, sont chargés de faire passer le message dans les prochains jours.

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 08:35
Abe lifts India-Japan ties to new highs

 

 

January 16, 2014 Archis Mohan* - stratpost.com

 

Japanese Prime Minister Shinzo Abe has moved swiftly to convince New Delhi into an entente which is obviously directed at the containment of China.



Tokyo and New Delhi are currently in a cinch, a strategic embrace encouraged by Japanese Prime Minister Shinzo Abe. Abe has, within a year of his election as the Prime Minister of Japan, infused a pace into India-Japan ties that South Block is unlikely to have envisaged.

The Abe government’s new security doctrine has identified India as one of Japan’s most strategic of partners in the next decade. Abe’s government pushed for Japanese Emperor Akihito and Empress Michiko to visit India when an invitation from New Delhi to host the Japanese royal couple had been awaiting a response from Tokyo for nearly a decade. Emperor Akihito and Empress Michiko visited India in November-end and early December, reprising their visit to India over five decades back. The two had visited India as the Japanese Crown Prince and Princess in 1960.

In early January, Japanese Defense Minister Itsunori Onodera came calling to explain to the Indian leadership Japan’s new security doctrines adopted at the end of last year. Later this month, Abe will be the chief guest at this year’s Republic Day Parade, the first ever Japanese dignitary to grace the occasion.

These string of visits, the recent India-Japan maritime cooperation and the Japanese proposal to sell the Indian Navy the Japanese ShinMaywa US-2i amphibious aircraft are evidence of how important India is in the Abe-led Liberal Democratic Party’s geo-strategic matrix.

Significantly, Abe-led Japan has moved swiftly in its efforts to convince New Delhi into an entente which is obviously directed at the containment of China. Although India had, so far, pursued a policy of engaging with China, New Delhi has in the past few months shown an inclination to shed its characteristic reticence and has readily grasped the Japanese offer of a deeper strategic partnership. But some in South Block are not entirely convinced of this strategy and are wary of Tokyo’s ‘China threat theory’.

China and Japan have engaged in angry rhetoric and symbolic posturing since 2010 over the Senkaku islands, over which both countries claim sovereignty, although Japan occupies the islands. The squabble became more curious recently, in the context of Abe’s recent visit to the controversial Yasukuni shrine, with the envoys of both countries to the United Kingdom describing the actions of the other country with reference to Voldemort, the villain in the best-selling Harry Potter series. The two diplomats also, apparently had to be separated in a BBC studio last week.

India and China, too, have had strained relations over the last few years, with repeated intrusions by the Chinese People’s Liberation Army (PLA) troops into Indian territory across the Line of Actual Control (LAC).

Abe had initiated the process of closer India-Japan ties during his earlier stint as the Prime Minister of his country in 2006-07. Although Abe had little time as he was the PM for barely a year in that tenure, the Abe and Manmohan Singh governments inked the India-Japan Strategic Partnership Agreement, institutionalizing annual summits between the two countries.

This time Abe seems more determined to forge an India-Japan strategic entente during his stewardship. Abe during his years as an opposition leader campaigned for closer India-Japan ties. At a speech delivered at the Indian Council of World Affairs (ICWA) in September 2011, ‘Two Democracies Meet at Sea: For a Better and Safer Asia‘, Abe minced few words to tell New Delhi why democratic India and Japan were natural partners against China.

At that speech, Abe pointedly omitted China to say that India and Japan, the former Asia’s largest and the latter its oldest democracies, were natural partners. He said India and Japan should “work even more closely together with the US, Australia and other maritime democracies” like Indonesia and Vietnam to build a safer, liberal, robust Asia.

He had then appealed to his government as well as New Delhi that the two navies should have naval exercises more frequently, something that is increasingly becoming a reality. The two Coast Guards held an exercise in January. He had said the Indian naval ships should be welcome at the Japanese base at Djibouti while India should host Japanese ships in the Andaman & Nicobar islands. He said the Americans were getting weaker and India and Japan should work together to fill that void in Asia, claiming the the Indonesians would also join in, if that were to happen.

Abe, a grandson of Japanese PM in the 1950s, Nobusuke Kishi, who was a good friend of Jawaharlal Nehru, has implemented some of this strategic thinking ever since his re-election in December 2012, the first Japanese PM since 1948 to be re-elected.

The new strategic doctrine of the Abe government has identified India as one of the “primary drivers” of change in the global balance of power. The Abe government has adopted the ‘National Security Strategy’ and ‘National Defense Guidelines 2014′ which specify areas of deeper India-Japan strategic engagement. This is for the first time that a Japanese government has so aggressively sought India as a strategic partner.

Sources say Abe’s visit to India would focus on deepening strategic ties, instituting defence exercises and maritime security in the region, as well as sale of defense equipment to India. Japan’s new strategic doctrine states that India was “important for Japan” for maritime security as well as overall security because of its geographic location. Abe’s party, along with its ally, has a two-thirds majority in the Japanese Diet’s lower house, giving the government stability and the power to ensure passage of contentious laws.

The India-Japan entente has not been received well in Beijing. China has criticized Abe government’s security doctrine as hyping the China threat theory and believes Japan is trying to encircle China.

 

* Archis Mohan has been a journalist for the last 14 years. He has worked with the Indian newspapers, Hindustan Times, and The Telegraph, as also with leading television news channels and has reported on issues like crime, politics, internal security and India's foreign policy.

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 08:35
AUS: Australian Government strengthening ties with the Myanmar Government

21 January 2014 Pacific Sentinel

 

The Australian Government has re-established a resident Defence Attaché office in Burma with the arrival in Rangoon today of Royal Australian Navy (RAN) Captain Jon Dudley who will fill the post left vacant since 1979.

 

Captain Dudley has previously served as Australian Defence Attaché to Thailand and Naval Attaché to Indonesia.

 

The appointment coincides with the arrival at the Port of Rangoon of a RAN Armidale Class patrol boat, HMAS Childers, the first such visit by an Australian warship to Burma since HMAS Quiberon, in 1959.

 

Acting Minister for Defence, Senator George Brandis welcomed the visit by HMAS Childers and her 21 crew, who will stay for four days as part of a good will visit.

 

 

“This is the first RAN ship to visit Burma in a very long time. It and Captain Dudley’s arrival signify our modest but growing defence engagement following political and economic reforms initiated by the Government of Myanmar in 2011,” Senator Brandis said.

 

Minister for Foreign Affairs, Julie Bishop also welcomed the closer defence cooperation with the Myanmar Government as it seeks to open its economy and transition to a democracy.

 

“The ship visit and the appointment of the Defence Attaché are important steps in strengthening and broadening our bilateral relationship,” the Foreign Minister said.

 

“Australia strongly supports the reform process initiated by the Myanmar Government in 2011. The Myanmar military plays an important role in ensuring the success of the reform process.”

 

This visit by HMAS Childers forms part of Australia’s growing engagement with the Myanmar military.

 

“Australia’s engagement with the Myanmar military, including this visit, allows the Australian Defence Force to reinforce the role of a professional defence force in a modern democracy,” Senator Brandis said.

 

After departing Rangoon, HMAS Childers will make a second port call at Chittagong in Bangladesh before joining Exercise Milan 2014 off the Andaman Islands, a major biennial exercise involving navies of the Indian Ocean region and hosted by the Indian Navy.

 

AUS DoD

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 08:35
La torpille légère MU90 plébiscitée par la Marine australienne

15.01.2014 DCNS

Le 14 août dernier, la Royal Australian Navy (RAN) a réalisé le premier tir de combat d’une torpille légère MU90, torpille  développée par le groupement européen d’intérêt économique EUROTORP formé par DCNS, Thales et l’entreprise italienne WASS.  Tirée à  partir de la frégate  « HMAS STUART » de la classe ANZAC, la torpille a détecté, classifié  puis engagé avec sa charge creuse* la cible immergée, représentative d’un sous-marin de petite dimension.

 

Ultime jalon d’un vaste et long processus d’évaluation

Ce tir de combat est venu conclure une campagne d’évaluation intensive qui s’est déroulée ces dernières années. En effet, de nombreux tirs d’exercice ont été réalisés pour tester la torpille dans différentes situations complexes : en eau tropicale, par très petits fonds (< 40m), à grande distance (stand off distance) et contre des sous-marins protégés par des systèmes de contre-mesures.

Avec un taux de succès de plus de 90% au cours de la campagne d’évaluation, la MU90 a démontré sa capacité à remplir ses missions quels que soient l’environnement et le scénario. Une réussite qui a permis de valider son acceptation en service opérationnel au sein de la flotte australienne.

 

La MU90 EUROTORP en « pole position »

Ces résultats ouvrent la porte à de nouvelles opportunités pour la torpille MU90 qui pourrait aussi équiper les avions de patrouille et les hélicoptères de la Marine australienne. Cette dernière reconnait en effet les performances de cette torpille légère : « La torpille MU90 améliore considérablement les performances en lutte anti sous-marine de tous les navires de combat de surface de la Royal Australian Navy (RAN). Cette arme dote la RAN d’une capacité d’engagement des sous-marins à grande distance, inégalée parmi toutes les autres torpilles légères ».**

Deux nouvelles marines viennent aussi d’acquérir la MU90 en 2013, ce qui porte maintenant à 8 le nombre de marines équipées dans le monde.

* La charge creuse est un type de munition destiné à percer un blindage.

** Extrait du communiqué officiel du Ministère de la Défense australienne après le tir de combat MU90 le 14 août 2013.

 

 En savoir plus :

La Torpille légère MU90

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 08:30
Israel-Khazakhstan Ink Cooperation Accord

Kazakh Defense Minister Adilbek Dzhaksbekov and Israeli Defense Minister Moshe Ya'alon sign an agreement promoting defense trade and cooperation. (Israel Ministry of Defense)

 

Jan. 20, 2014 By BARBARA OPALL-ROME – Defense News

 

TEL AVIV — Defense ministers from Israel and Khazakhstan inked a security cooperation accord Jan. 20 formalizing military and defense industrial ties between the two nations.

 

The bilateral agreement, signed in Tel Aviv by Israeli Defense Minister Moshe Ya’alon and his Kazakh counterpart, Adilbek Dzhaksbekov, provides a general “umbrella” for cultivating defense trade and future cooperation between the two governments, an Israeli defense official here said.

 

Since Israel and Kazakhstan established diplomatic ties in 1992, the two countries have signed multiple cooperation accords involving telecommunications, science and technology, and other dual-use sectors.

 

The Jan. 20 accord formalizes more than a decade of Israeli arms sales to the largely Sunni Muslim, Central Asian republic. Corruption charges stemming from the 2004 sale of Israeli artillery systems forced Kazakh President Nursultan Nazarabayev, in June 2009, to sack the nation’s defense minister and other senior government officials.

 

Soltam Systems, the Israeli prime contractor at the time, has since been acquired by Elbit Systems and executives and agents implicated in the Kazakh scandal are no longer representing the company, industry sources here said.

 

“We appreciate Khazakhstan, a country with a desire to strengthen cooperation with us,” said Ya’alon.

 

Ya’alon did not publicly address specific areas for expanded cooperation, but Israeli government and industry officials cited unmanned systems, border security, command-and-control capabilities and satellite communications as leading sectors of interest to Astana.

 

This week’s visit marks Dzhaksbekov’s first trip to Israel. The Kazakh defense minister and members of his delegation will spend the next two days meeting with senior executives of leading Israeli defense firms and program officials.

 

“Israel is known worldwide for its capabilities,” Dzhaksbekov said. “I hope this visit will mark a milestone for strengthened defense cooperation between our countries.”

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 08:30
Mystère autour de camions chargés d'armes interceptés dans le sud de la Turquie

 

20 janvier 2014 Jérôme Bastion correspondant à Istanbul - RFI

 

Une nouvelle cargaison d’armes destinée à des groupes rebelles syriens a été interceptée dans le sud de la Turquie ce dimanche 19 janvier, suscitant une nouvelle crise entre magistrats et représentants de l’Etat. Car leur chargement n’a pu être inspecté et les camions ont pu reprendre leur route, ajoutant au mystère qui entoure le soutien apporté par le gouvernement turc aux combattants syriens, un soutien qui pourrait aller à des groupes islamistes radicaux. Les journalistes qui tentaient de prendre des images des véhicules suspects se sont vus confisquer leur matériel et ont été relâchés après une brève garde à vue. Et puis, gros plan sur ces Européens qui partent combattre en Syrie. Un phénomène qui semble s’accélérer.

 

C’est en deux mois la troisième fois que des semi-remorques en route vers la Syrie sont arrêtés avec des armes à leur bord. Et comme le 1er janvier 2014, la fouille ordonnée par un procureur, et menée par près de 300 gendarmes, a dû être abandonnée sur ordre du gouverneur de la province d’Adana. La raison : il s’agit d’une « mission de routine des services secrets », dont la voiture accompagnait le convoi.

Des armes mélangées à du matériel médical

La présence de ces agents empêche effectivement, selon la loi, toute inspection tant que le Premier ministre ne donne pas personnellement son feu vert. On ne saura donc jamais précisément quelles armes se trouvaient dans les six containers, mélangés à du matériel médical ; mais selon les premières constatations des gendarmes, il y avait des explosifs repérés par les chiens de détection, et apparemment aussi des lance-roquettes, des obus de mortier et toutes sortes de munitions.

 

Un procureur trop curieux

Mais rien de tout cela ne sera consigné dans la moindre main courante, pas plus que les destinataires de la cargaison. « C’est la politique de l’Etat, elle n’a pas à être exposée au public », a commenté l’ancien ministre et porte-parole du parti de gouvernement Hüseyin Çelik, ajoutant que c’est « le droit de la Turquie d’aider le peuple syrien dont son tyran a tué déjà au moins 200 000 personnes ». Et selon lui, le procureur a outrepassé ses prérogatives en tentant d’en savoir plus.
 


Gros plan sur ces Européens qui partent combattre en Syrie. Un phénomène qui s’accélère ?

L'afflux de jihadistes français vers la Syrie inquiète les autorités françaises. Le ministre français de l’Intérieur dit même y voir, « le plus grand danger de ces prochaines années ». Manuel Valls a recensé près de 700 jeunes plus ou moins impliqués dans le conflit en Syrie. Près de 250 Français y combattent, une centaine sont en transit en Turquie pour s'y rendre, 150 cherchent à y aller, 76 en sont revenus et 21 y sont morts. Enfin une douzaine de mineurs sont partis ou sont en transit pour rejoindre la Syrie.

Des familles à la recherche de leurs enfants

En Turquie, la presse se fait de plus en plus souvent l’écho de ces histoires de jihadistes européens qui transitent par la Turquie, surtout depuis l’été dernier. Il semble clair que l’accélération de ce phénomène est liée à la montée en puissance de l’Emirat islamique d’Irak et du Levant, ce groupe lié à al-Qaïda qui depuis l’année dernière a, petit à petit installé son autorité sur presque toutes les zones contrôlées par la rébellion, au nord du pays, donc à la frontière avec la Turquie. Ce groupe, extrêmement violent est connu pour être très largement constitué de combattants étrangers, il y a des arabes de diverses origines, des Libyens ou des Tunisiens par exemple, mais aussi des musulmans du Caucase ou du Pakistan, et donc, beaucoup d’Européens, d’origine maghrébine ou des convertis. La presse locale a beaucoup parlé en novembre dernier d’une famille allemande venue chercher leur fils de 16 ans, prénommé Pero, qui a été enlevé « à un groupe jihadiste dans un camp dont quasiment tous les hôtes étaient germanophones¨», a-t-il raconté. Ce week-end encore une mère de famille belge est venue en Turquie pour tenter de retrouver son fils mineur enrôlé dans une brigade islamiste.

Peu de collaboration de la part de la Turquie

Mais ces quelques histoires ne sont que la partie visible de l’iceberg. Les autorités turques, n'apportent aucune réponse aux proches. Les familles contactent plutôt des personnes, par exemple des journalistes, parfois pour essayer de remonter les filières menant aux factions combattantes et à leurs enfants. Elles ne sollicitent guère la police turque, ou alors après que le jeune soit revenu en Turquie. Mais les services de renseignements européens, eux, demandent régulièrement à leurs homologues turcs des détails sur le séjour de leurs ressortissants au parcours suspect, sans grand succès jusque-là. Si les jeunes jihadistes n’ont pas enfreint la loi sur les conditions d’entrée ou de séjour en Turquie, ou s’ils n’ont participé de manière avérée à des actes répréhensibles au sein de groupes considérés comme terroristes, les Turcs s’en désintéressent tout simplement. Il faut croire que les services de sécurité turcs manquent de preuves du danger que ces jihadistes représentent en Europe pour mieux collaborer avec les services de renseignement occidentaux. Peut-être que la prise de conscience va s’accélérer après l’avertissement du ministre français de l’Intérieur. 

 

Les jihadistes Turcs

Mais les Turcs sont aussi suffisamment préoccupés par leurs propre sécurité, les infiltrations de rebelles en Turquie, les trafics d’armes, les jihadistes de Turquie. A ce sujet, la discrétion des autorités sur le nombre de jihadistes turques à combattre en Syrie traduit la gêne d’Ankara. Récemment la centrale nationale de renseignements turque évoquait le chiffre de 500 jihadistes turcs en Syrie, dont près de la moitié seraient déjà morts. C’est probablement un chiffre en deçà de la réalité, mais il y a un tabou sur ce sujet dans l’opinion publique qui est très divisée sur ce conflit. Certains secteurs de la société sont pro-rebelles mais d’autres défendent le régime de Bachar el-Assad ; et puis tout le monde a peur, peur que le conflit ne fasse tâche d’huile, alors on parle très peu de ces jihadistes.

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 08:30
L'Iran progresse vers l'arme nucléaire malgré l'accord de Genève

 

20 janvier 2014 Romandie.com (AFP)

 

JERUSALEM - Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé que l'accord de Genève sur le nucléaire iranien, entré en vigueur lundi, n'empêcherait pas Téhéran d'accéder à l'arme atomique.

 

L'accord entré en vigueur aujourd'hui n'empêche pas l'Iran de se doter de l'arme nucléaire, a-t-il déclaré lors d'un discours à la Knesset (Parlement), réunie en séance extraordinaire en l'honneur du Premier ministre canadien Stephen Harper, en visite en Israël et dans les Territoires palestiniens.

 

Comparant les ambitions nucléaires militaires prêtées à l'Iran à un train roulant à toute vitesse, M. Netanyahu a exigé de la communauté internationale qu'elle fasse dérailler ce train.

 

La communauté internationale doit empêcher l'Iran d'accéder à l'arme nucléaire, a-t-il insisté, invoquant la menace sur la paix, la stabilité et la sécurité dans la région.

 

M. Harper a indiqué pour sa part que le Canada maintiendrait ses sanctions, contrairement aux Etats-Unis et à l'Union européenne (UE), qui ont suspendu lundi certaines des leurs, en réponse immédiate au gel par l'Iran d'une partie de ses activités nucléaires.

 

Le Canada évaluera le succès de cette approche non pas sur les mots mais sur l'application et la vérification des actions promises, a-t-il dit dans un discours devant la Knesset, au sujet des clauses de l'accord de Genève.

 

Nous espérons vraiment qu'il soit possible d'obtenir que le gouvernement iranien renonce à s'engager sur la voie sans retour de la fabrication des armes nucléaires. Mais pour le moment, le Canada maintient intégralement en vigueur les sanctions que nous avons imposées, a-t-il déclaré, confirmant une position annoncée juste après l'accord de Genève en novembre.

 

M. Harper avait auparavant annoncé un soutien financier accru du Canada en 2014 à l'Autorité palestinienne, lors d'une rencontre avec le président Mahmoud Abbas lundi à Ramallah, en Cisjordanie.

 

Le Premier ministre canadien est arrivé dimanche, accompagné d'une importante délégation de ministres, parlementaires et chefs d'entreprise, pour une visite de quatre jours en Israël et dans les Territoires palestiniens.

 

Sous M. Harper, le Canada est devenu l'un des pays les plus favorables à Israël au sein de la communauté internationale. Il est l'un des très rares pays à avoir voté contre l'accession de la Palestine au statut d'Etat observateur à l'ONU le 29 novembre 2012 (138 voix pour, 9 contre et 41 abstentions).

 

Mardi, il rencontrera le président israélien Shimon Peres et se rendra à Yad Vashem, le mémorial de la Shoah à Jérusalem. Il se verra également décerner mercredi un doctorat honoris causa de l'Université de Tel-Aviv.

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 08:20
Pentagon Still Scaremongering on Budget Cuts

 

January 20, 2014 defense-aerospace.com

(Source: U.S Department of Defense; issued January 17, 2014)

 

Kendall: Military Technological Superiority Not Assured

 

WASHINGTON --- The decline in research and development brought on by budget cuts is contributing to the erosion of the U.S. military’s technological superiority at an alarming rate, the undersecretary of defense for acquisition, technology and logistics said.

 

“Technological superiority is not assured,” Frank Kendall told a conference yesterday sponsored by the Center for a New American Society. “The United States came out of the Cold War, and demonstrated in the first Persian Gulf War, a very significant superiority in military technology and the application of those technologies. And we’ve sort of had an assumption [during] the last 20-plus years that that {American] technological superiority would be a fact of life in the world.”

 

The Defense Department has “a big part of sustaining the levels of [research and development] investment that I think we need,” Kendall added.

 

Despite the relief provided by a trillion dollar plus spending bill approved by Congress for 2014, Kendall said the department still faces heavy budget cuts.

 

“We’re still taking substantial cuts, and [2015] is much worse than ’14 is,” he said. “And then we don’t know what will happen to us after that.

 

“So with budgets heading in that direction,” he continued, “and all the uncertainty we’re dealing with, the Department of Defense has a very difficult planning problem.”

 

Part of that planning problem, according to Kendall, is the uncertainty of how much force structure DOD will be able to retain.

 

“There’s always a tendency to hang onto force structure in order to do to the things we need to do in the world,” he said. “But if we do hang onto that force structure, the consequence of that is R&D has to be cut,” in order to pay salaries and readiness.

 

 

“And that’s what you’re seeing even with the appropriations bill the Senate just passed,” Kendall said. “And it gets much worse as we go further out.”

 

Eventually, “if we know where the [budget] is going, we can get our force structure down to where we can get in balance between those different accounts that I mentioned,” he said.

 

The undersecretary laid out three points supporting his concern for the erosion of U.S. technological superiority.

 

“[Research and development] is not a variable cost. There’s a tendency in the Defense Department, when we cut budgets, to kind of cut everything.

 

“But what drives R&D is the rate of modernization that we desire,” Kendall continued. “[It] is really not dependent on the size of the force structure.”

 

Kendall’s second point is time is not a recoverable asset. R&D really buys that time in something of a race for technological superiority, he said.

 

“I can buy back readiness, I can increase force structure, but I don’t have any way to buy back the time it takes me to get a new product,” Kendall said.

 

That timeline in the acquisitions business is relatively long, Kendall said, noting how often he gets remarks about the length of an acquisitions process which hasn’t changed much over the years.

 

Essentially, Kendall said, it takes about two years before the department can get a budget to spend serious money on an idea.

 

“Then we have two or three years to four years of risk reduction where we develop the technology to where we’re confident we can put it into a product,” he said. “Then we have five or six years of development of making the product ready for production.”

 

Combine that with the “few years of buying enough numbers to make a difference militarily,” Kendall said, and the timeline easily becomes 10 or 15 years.

 

“So for that reason as well, I’m concerned,” he said. “I’m trying to do a lot of things now to hedge against these [challenges] and make people aware of these things and do more about them.”

 

Kendall reiterated how important he believes research and development is to maintaining DOD’s edge in technological superiority.

 

“It’s critical to the department, it’s critical to our future,” he said. “It is not ‘the wolf closest to the sled’ right now, necessarily. But I think it is absolutely paramount that we keep our R&D budgets funded.”

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 08:20
US Army Studying Replacing Thousands of Grunts with Robots

A US soldier drops an unmanned ground vehicle over a wall during an exercise at White Sands Missile Range, N.M., in 2010. (US Army)

 

Jan. 20, 2014 - By PAUL McLEARY – Defense News

 

WASHINGTON — The postwar, sequestration-era US Army is working on becoming “a smaller, more lethal, deployable and agile force,” according to Gen. Robert Cone, head of the service’s Training and Doctrine Command.

 

But just how much smaller might come as a surprise.

 

During remarks at the Army Aviation Symposium in Arlington, Va., on Jan. 15, Cone quietly dropped a bomb. The Army, he said, is considering the feasibility of shrinking the size of the brigade combat team from about 4,000 soldiers to 3,000 over the coming years, and replacing the lost soldiers with robots and unmanned platforms.

 

“I’ve got clear guidance to think about what if you could robotically perform some of the tasks in terms of maneuverability, in terms of the future of the force,” he said, adding that he also has “clear guidance to rethink” the size of the nine-man infantry squad.

 

He mentioned using unmanned ground vehicles that would follow manned platforms, which would require less armor and protection, thereby reducing the weight of a brigade combat team.

 

Over the past 12 years of war, “in favor of force protection we’ve sacrificed a lot of things,” he said. “I think we’ve also lost a lot in lethality.” And the Army wants that maneuverability, deployability and firepower back.

 

The Army is already on a path to shrink from 540,000 soldiers to about 490,000 by the end of 2015, and will likely slide further to 420,000 by 2019, according to reports.

 

Cone said his staff is putting together an advisory panel to look at those issues, including fielding a smaller brigade.

 

“Don’t you think 3,000 people is probably enough probably to get by” with increased technological capabilities, he asked.

 

It’s hard to see such a radical change to the makeup of the brigage combat team as anything else than a budget move, borne out of the necessity of cutting the personnel costs that eat up almost half of the service’s total budget.

 

Cone used the Navy as an example of what the Army is trying to do.

 

“When you see the success, frankly, that the Navy has had in terms of lowering the numbers of people on ships, are there functions in the brigade that we could automate — robots or manned/unmanned teaming — and lower the number of people that are involved given the fact that people are our major cost,” he said.

 

Some of Cone’s blue-sky thinking was echoed by Lt. Gen. Keith Walker in a Jan. 6 interview with Defense News.

 

In what Walker called the “deep future” — about the 2030 to 2040 time frame — he said that “we’ll need to fundamentally change the nature of the force, and that would require a breakthrough in science and technology.”

 

While Walker, the commander of the Army Capabilities Integration Center, which oversees much of the Army’s modernization and doctrinal changes, didn’t talk about replacing soldiers with robots, he did say the Army wants to revamp its “tooth-to-tail” ratio, or the number of soldiers performing support functions versus those who actually pull triggers.

 

“Right now our force is roughly two-third tooth and one-third tail, so as we decrease the size of the Army you may end up reducing one-third tooth and two-third tail, but what if you could slide that fulcrum? Maybe it’s one-half to one-half. The point is you get to keep more tooth, more folks that actually conduct operations on the ground and less supporting structure.”

 

The Army is already heading down that path in the structure of its brigade combat teams, announcing last year that it was adding a third maneuver battalion to each brigade, along with engineering and fires capabilities. It is adding more punch to its brigade combat teams while reducing the number of teams it fields from 45 to 33 by the end of fiscal 2017, while transferring some of those soldiers to the existing brigades.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 23:50
Italy Warns of Continued Security Threat

 

Jan. 20, 2014 - By TOM KINGTON and VAGO MURADIAN – Defense News

 

WASHINGTON AND ROME — Italy’s defense minister has warned that criminal groups with potential links to terrorism are profiting from running migrant vessels across the Mediterranean to European shores and is calling on the US to keep focused on resurgent Islamic terrorism in the region.

 

Mario Mauro told a small group of reporters that Italy is using drones and submarines to counter the profitable trafficking of migrants from North Africa, which was potentially bankrolling terrorism.

 

“European governments and public opinion see this as a problem of illegal immigration — this is not my vision,” Mauro said during a trip to Washington last week to see US Defense Secretary Chuck Hagel.

 

“My thinking is that the situation is linked to the problem of international security and the security of the Mediterranean,” he said.

 

Mauro and Hagel — who also discussed Afghanistan and the Joint Strike Fighter program — agreed to raise the Mediterranean refugee issue at the upcoming NATO Military Committee meeting in Brussels this month.

 

The traditional flow of migrants from Africa to Italy, usually on ramshackle boats that head for the Italian island of Lampedusa, has stepped up in recent years, initially boosted by an outpouring of migrants from Tunisia, and more recently from Syria. Migrants also make the arduous desert crossing from Sub-Saharan Africa through Libya, where they have often been jailed and tortured before being allowed to board boats.

 

After hundreds of migrants drowned last year when their boats sank, the Italian Navy mounted regular patrols to pull people off unseaworthy, overcrowded vessels.

 

Mauro said the normal flow of boats from Libya is being augmented by sailings from Egypt organized by “criminal multinational organizations,” which had handled 25,000 paying passengers in the past year, the majority fleeing the war in Syria.

 

Traffickers are using mother ships, he said, which would tow smaller and less seaworthy vessels to within about 200 kilometers of the Italian coast, at which point about 1,000 passengers would be loaded onto the smaller vessels and released.

 

On one occasion, an Italian submarine surfaced 100 meters from a mother ship, allowing Italian special operations forces to board it and arrest the traffickers, he said.

 

With each passenger paying around $3,000, each sailing was netting about $3 million, he said, with proceeds heading to international criminal organizations, not excluding some possible links with terrorist groups in Syria and Somalia.

 

“The problem is not just illegal migration but international security,” Mauro said. “It’s important that the US understands better what is going on in the Mediterranean.”

 

In Libya, he added, it is hard to tell the difference between criminal and terrorist groups involved in trafficking.

 

“There are 28 brigades that call themselves jihadists, but they are often criminals,” he said. South of the Libyan border, he added, “chaos” reigns, with thousands of terrorists at large.

 

Mauro said he believes the ships could also have been used to ferry terrorists into Europe.

 

“I was in Kosovo where I learned that about 500 Kosovars who had been involved in the Syrian war were coming home. How can we discover if they are in these boats?” he said.

 

Right now, he added, the Italian Navy is receiving assistance in its patrols from the Navy of Slovenia.

 

“Lampedusa is the border of Europe, not just Italy,” he said. “We are convinced that Europe has to do more to guarantee security in the Mediterranean.”

 

Robert Fox, an independent UK defense analyst, said “Libya left a conduit open which will be a channel for al-Qaida into Europe, and this means Afghan veterans, not just a loose alliance of African groups. If the US is still interested in security, it needs to stay focused on the Mediterranean.”

 

Mauro also warned of the potential of the Syrian war to spill over into Lebanon, stating, “Hezbollah is now fighting an offensive war for the first time, which is very dangerous,” while in Syria, “there are Chechen and Yemeni brigades as well as Saudi fighters, as well as Sunni rebels fighting each other due to different backers and different visions of Islam. And with the jihadists losing, there is the problem of a spill over into Iraq.”

 

During their meeting, Hagel and Mauro discussed the Middle East and Italy’s offer of the Calabrian port of Gioia Tauro for the switching of Syria’s chemical weapon stockpile from Danish and Norwegian vessels to a US ship configured to neutralize the weapons at sea.

 

Tension and violence in the Middle East will not vanish, Mauro said.

 

“The results of the last 10 years suggest we will live with this situation for a long time,” he said. “I am determined to convince our allies to share a long-term common vision, and we probably need a new strategy for the area and one crucial element is the role of the US.”

 

That, he said, requires a stronger relationship between the US and Europe, “an Atlantic perspective, not just a European or an American perspective.”

 

And that, in turn, requires a stronger Europe, he said. “We need more Europe, and that means we can guarantee the US it will be less alone facing an international crisis. A more united Europe is a good opportunity for the US,” he said.

 

But that requires more coordination of fractured defense spending — Europe’s apparently unresolvable problem.

 

“This was discussed at the EU summit in December for the first time in five years,” Mauro said. “Without a common strategy of defense, there is no guarantee for the political project which is the European Union.”

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 23:45
Centrafrique: Ban Ki-moon appelle à une action immédiate

 

20 janvier 2014 Romandie.com (AFP)

 

GENEVE - Le chef de l'ONU Ban Ki-moon a appelé lundi à une action immédiate en Centrafrique, lors d'une session spéciale du Conseil des droits de l'Homme à Genève organisée pour nommer un expert indépendant sur ce pays.

 

Ce poste a été attribué à l'issue de la session à l'experte ivoirienne Marie-Thérèse Keita Bocoum, qui a occupé dans le passé le poste de Rapporteur spécial de l'ONU sur le Burundi. Elle a également dirigé les sections des droits de l'Homme du Bureau des Nations unies pour l'Afrique de l'Ouest (Unowa) et de la Mission conjointe des Nations unies et de l'Union africaine au Darfour (Unamid).

 

Je remercie le groupe africain pour avoir pris l'initiative d'organiser la session sur la Centrafrique - une crise aux proportions épiques qui requiert une action immédiate et concertée, a souligné Ban Ki-moon, dans un message lu par le directeur de l'ONU à Genève, Michael Moeller.

 

La RCA (République centrafricaine) s'est effondrée (...), la crainte envahit le pays, a-t-il rappelé.

 

Des forces françaises et africaines interviennent en Centrafrique pour tenter de rétablir l'ordre et une mission européenne doit les rejoindre.

 

Le pays est plongé dans le chaos depuis la prise du pouvoir par les armes en mars 2013 par la rébellion majoritairement musulmane de la Séléka, et des affrontements opposent régulièrement des membres des communautés musulmane et chrétienne.

 

Il y a certes un risque de génocide et ce risque va crescendo si rien n'est fait pour rétablir les attributs d'un État et aider les populations à avoir le minimum, a averti l'ambassadeur centrafricain auprès de l'ONU, Leopold Ismaël Samba.

 

Il faut donc une approche holistique, mieux un plan Marshall si l'on veut sauver ce pays et éviter que la gangrène qui le frappe ne se propage chez les voisins de la sous-région, a-t-il dit.

 

Selon la Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Navi Pillay, il y a eu des violations des droits de l'homme à grande échelle.

 

Ces violences ont provoqué des déplacements massifs de populations. Près d'un million de personnes ont fui leurs foyers en Centrafrique depuis fin mars 2013. En outre, environ 2,6 millions de personnes, soit la moitié de la population, ont besoin d'aide humanitaire.

 

Pour Mme Pillay, une réponse plus robuste à cette crise est urgente pour protéger les civils, empêcher d'autres violences, mettre fin à l'impunité et promouvoir la réconciliation.

 

Elle a également souligné que le désarmement des Séléka semble avoir laissé les communautés musulmanes dans une situation de vulnérabilité.

 

Par ailleurs, elle a indiqué que des témoignages allèguent d'une implication de certains soldats de la Fomac/Misca (Force multinationale d'Afrique centrale/Mission internationale de soutien à la Centrafrique) dans le meurtre de civils chrétiens, qui devra faire l'objet d'enquêtes supplémentaires.

 

Forte d'environ 4.400 hommes, la Misca compte un important contingent de soldats tchadiens, régulièrement accusés par la population de complicités avec les ex-Séléka.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 22:45
EU Signs Up For Military Mission In Central Africa

 

Jan. 20, 2014 Defense News (AFP)

 

BRUSSELS — The European Union agreed Monday to send hundreds of troops to the Central African Republic in a rare joint military mission aimed at ending months of sectarian violence.

 

Saying Europe was “deeply concerned by the extreme insecurity and instability” in the impoverished nation, EU foreign ministers gave “political approval” to the rapid deployment of a force expected to number between 400 and 600.

 

An EU-UN donor’s conference in Brussels meanwhile gathered $496 million (€365 million) in pledges this year for the country, where almost one million people, or 20 percent of the population, have been displaced by fighting.

 

As ministers discussed what will be the EU’s first major ground operation in six years, UN Secretary General Ban Ki-moon warned the country was in “a crisis of epic proportions” and urged the world “to pull CAR back from the brink of further atrocities.”

 

“We face a political and humanitarian emergency in the Central African Republic,” said Sweden’s Foreign Minister Carl Bildt. “We clearly need to do something.”

 

The military mission is to help establish a safe and secure environment around the capital, Bangui, where 1,000 people were reportedly killed last month alone in clashes between Christian and Muslim militias.

 

It will back up French and African forces and eventually hand over to African or UN peacekeepers after a four- to six-month period.

 

Britain, like Germany, has offered logistical support for the French operation but has repeatedly made clear it would not send troops.

 

New German Foreign Minister Frank-Walter Steinmeier praised France for dispatching 1,600 troops, saying: “We Europeans and neighbors should be grateful that France worked for avoiding worse incidents so far.”

 

Ireland’s top diplomat Eamon Gilmore said his country favored “an intervention with UN support.”

 

EU mission likely to protect airport

 

The EU “bridging force” is likely to be asked to protect Bangui’s airport, where about 120,000 people have fled in fear of the inter-communal violence.

 

Once a UN mandate has been obtained for the mission, which may be approved as early as Thursday in New York, EU planners hope to get troops on the ground by late February, diplomats said.

 

Command would be handed to France with headquarters in Greece.

 

“We cannot be more pleased,” said French Foreign Minister Laurent Fabius. “Europe is going to come to the military support of the Central African Republic.”

 

For President Francois Hollande, under pressure at home, the decision will be welcome after he committed troops to France’s former colony and then sought EU support.

 

“An EU deployment now (will) offer Paris both some immediate operational benefits — freeing up French troops — and political relief,” said Richard Gowan of the European Council on Foreign Relations.

 

“It would at least show that the EU has not deserted France completely in Africa,” Gowan said.

 

At a late December EU leaders summit, Hollande had pressed his peers for a gesture of solidarity even if they did not want to commit troops on the ground.

 

So far, only the small Baltic nation of Estonia has offered troops, saying 55 could arrive in CAR in February to back up French efforts which had helped prevent a “humanitarian catastrophe.”

 

Poland, the Czech Republic, Belgium and Spain are the most likely to step up next, diplomatic sources said.

 

Along with the French, some 4,000 African troops are in CAR under a UN mandate, trying to end violence between Christian militias and ex-rebels who installed the country’s first Muslim leader in a coup in March.

 

Last week the UN’s humanitarian operations director warned the country risked descending into genocide.

 

The violence “has all the elements that we have seen elsewhere in places like Rwanda, Bosnia. The elements are there for a genocide, there is no question about that,” director John Ging said.

 

The mayor of Bangui, Catherine Samba-Panza, was on Monday elected interim president by the transitional parliament, tasked with restoring peace to the country and organizing general elections by mid-2015.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 21:50
8 Foreign, Polish Bidders Apply For Submarine Contest

The Polish submarine Kondor is one of four Kobben-class boats.

 

Jan. 20, 2014 - By JAROSLAW ADAMOWSKI – Defense News

 

WARSAW — Eight offers have been submitted for the technical dialogue to supply three submarines to the Polish Navy. The defense companies include foreign and Polish entities, according to a statement obtained from the Ministry of Defense by local news site Defence24.pl.

 

The bidders include France’s DCNS and Thales, Spanish shipbuilder Navantia, Germany’s ThyssenKrupp Marine Systems, a consortium of Sweden’s state-run defense procurement agency Försvarets Materielverk and Kockums shipyard, Poland’s defense company Kenbit, Sweden’s Saab, and Norway’s Kongsberg Defence & Aerospace.

 

In addition, the ministry’s Armament Inspectorate reserves “the right to invite other entities which did not reply to the call to participate in the [dialogue],” the statement said.

 

Local media have reported that the submarine procurement is estimated to be worth at least 7.5 billion zloty (US $2.44 billion).

 

The ministry is aiming to acquire two new submarines by 2022, and a further one by 2030 as part of its Navy modernization program. The Polish Navy has one Kilo-class submarine and four Kobben-class submarines in its fleet. The latter four were acquired from Norway and are expected to be withdrawn from service by 2015

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 21:45
Alger médiateur dans la crise au nord Mali

 

20 janvier, 2014 – BBC Afrique

 

L’Algérie reprendra la médiation pour la reprise du dialogue entre le gouvernement malien et les mouvements armés du nord du Mali, à la demande de ces derniers, selon le ministre malien des Affaires étrangères, Zahabi Ould Sidi Mohamed.

 

Dans un communiqué commun publié à l'issue de la visite de deux jours du président malien, Ibrahim Boubacar Keita, à Alger, les autorités algériennes font état de leur pleine disponibilité pour reprendre cette médiation.

 

Le gouvernement algérien a décidé d'accompagner son voisin malien « dans ses efforts visant à consolider la sécurité et la stabilité, à préserver l'intégrité territoriale du pays et à réconcilier tous les Maliens, grâce au dialogue et conformément aux valeurs ancestrales de cohabitation et d'entente, qui ont toujours prévalu au Mali », précise le texte.

 

Il s'engage à « promouvoir un dialogue national inclusif » dans la transparence, la loyauté, l'efficacité, la responsabilité et l''appropriation de ce processus par les Maliens.

 

L'Algérie inscrit sa démarche dans le respect des résolutions du Conseil de Sécurité de l'ONU et du Conseil de Paix et du Sécurité de l'Union Africaine.

 

Alger et Bamako ont décidé de créer un Comité bilatéral sur le Nord du Mali.

 

Celui-ci se réunira une fois par mois, pour suivre la mise en œuvre les décisions adoptées en vue du règlement pacifique du problème de cette région.

 

Les deux capitales se sont mises d'accord pour élaborer et mettre en œuvre des arrangements de sécurité commune, basés sur le renforcement de la coopération militaire, sécuritaire, et la lutte contre le terrorisme et les trafics en tout genre.

 

Elles se sont également entendues pour la mise en œuvre de deux programmes spéciaux : l'un porte sur le développement économique des régions du nord du Mali et des zones frontalières entre ce pays et l'Algérie, l'autre sur l'aide humanitaire au profit notamment des populations affectées du Nord du Mali.

 

La reprise de la médiation algérienne s'est faite à la demande des mouvements armés du Nord Mali, selon le chef de la diplomatie malienne, Zahabi Ould Sidi Mohamed.

 

Il a ajouté, lors d'une conférence de presse dimanche à Alger, que le problème du Nord du Mali est un problème interne au Mali, qui doit être résolu entre Maliens et au Mali.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 21:45
L'armée sud-soudanaise reprend Malakal

 

20 janvier, 2014 – BBC Afrique

 

Celle-ci affirme avoir repris la ville aux forces rebelles, après des jours de combats.

 

Les rebelles ont de leur côté déclaré qu’ils contrôlaient toujours Malakal.

 

Les forces rebelles avaient mené une attaque la semaine passée pour déloger les rebelles de Malakal, une ville qui représente la porte d’entrée vers les gisements de pétrole de la région du Haut Nil.

 

Environ 500 000 personnes ont dû fuir les combats en cours depuis un mois entre le gouvernement et les rebelles, selon des estimations de l’ONU.

 

Quelque 200 civils se sont noyés lors d'un accident de ferry sur le Nil, alors qu’ils fuyaient les combats à Malakal, dimanche dernier.

 

Les négociations en vue d’un futur cessez-le-feu continuent en Ethiopie.

 

Le porte-parole de l’armée Philip Aguer a déclaré lundi que « la ville avait été nettoyée des rebelles » et que Malakal était « à nouveau aux mains des troupes sud-soudanaises ».

 

Mais un porte-parole des rebelles a en revanche nié avoir quitté la ville.

 

“Malakal est toujours entre nos mains”, a déclaré le général Lul Ruai Koang.

 

Plus tôt, les troupes gouvernementales avaient repris le contrôle de la ville startégique de Bor, dans l’Etat du Jonglei.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 21:30
Terrorisme: des policiers russes suivront un stage en Israël

 

JERUSALEM, 20 janvier - RIA Novosti

 

Des policiers russes se rendront en Israël pour suivre une formation en matière de sécurité dans les transports, a annoncé lundi aux journalistes le ministre russe de l'Intérieur Vladimir Kolokoltsev en visite à Jérusalem.

 

Un groupe d'officiers russes chargés d'assurer la sécurité dans les transports se rendra prochainement en Israël pour suivre un stage en matière de sécurité dans les aéroports. Leurs collègues israéliens leur apprendront notamment les méthodes de "profiling" qui permettent de repérer dans une foule de passagers des personnes suspectes d'après leur comportement.

 

Le ministre russe de l'Intérieur est arrivé lundi à Jérusalem pour s'entretenir avec les responsables de l'Etat hébreu et se familiariser avec le travail des policiers israéliens.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 20:50
La politique étrangère et de sécurité européenne : politique commune ou agrégat de diplomaties nationales ?

20.01.2014 Maxime Lefebvre - robert-schuman.eu

 

Malgré le lancement d'une politique étrangère puis de défense commune, l'Union européenne n'a pas véritablement dépassé le stade westphalien de l'organisation des relations internationales. Elle est le plus souvent divisée sur les grands sujets et sur les crises majeures. Elle ne veut pas faire la guerre. La solution à ces blocages ne peut être que pragmatique : agir davantage ensemble, formuler les intérêts européens, et développer les outils communs. L'année 2014, avec les changements qui s'annoncent à la tête des institutions, peut être l'occasion d'un renouveau.


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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 19:55
Fin de l’expérimentation tactique du VHM. Crédit : SIRPATerre

Fin de l’expérimentation tactique du VHM. Crédit : SIRPATerre

20/01/2014 CNE ROSSI

 

Durant l’exercice CERCES, le 7e bataillon de chasseurs alpins a manœuvré à bord des véhicules haute mobilité (VHM). Perçu il y a un an par le régiment, le VHM est dans sa dernière phase d’expérimentation tactique.

 

Déjà testé en montagne, en périodes estivale et hivernale, mais aussi en combat en zone urbaine et en configuration amphibie, ce nouveau matériel semble recueillir tous les suffrages. Adapté aux zones montagneuses habituellement inaccessibles, il permet de transporter les unités plus vite et plus loin. Il permet également de disposer d’un abri sous blindage, doublé d’un appui feu de calibre 12,7 mm au plus près du personnel débarqué. Enfin, il intègre parfaitement le système Félin puisqu’il permet de recharger les batteries du Félin Le VHM  apporte une réelle plus-value logistique mais reste avant tout un véhicule de combat.

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